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Mamadou Badji

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Histoire du droit

Information et secrets. Regards croisés d'Afrique et de France

Un ouvrage tout à fait original croisant les regards venus d'Afrique et de France de vingt-trois chercheurs en droit sur la liberté d'expression et ses limites à l'heure des fake news, des infox, des faits alternatifs, des réseaux sociaux et des big data. Cet ouvrage traite d'un sujet qui est à la fois essentiel car centré sur la liberté d'expression et ses limites, et infiniment divers car s'intéressant, dès lors, tout autant à l'information qu'aux secrets, et ce dans les domaines les plus variés (procédure pénale, droit des médias, droit des affaires, droit de la santé...). Il conserve cependant une réelle cohérence, à travers la volonté qu'ont eu tous les contributeurs de bien mesurer les enjeux contemporains de ce conflit entre la liberté de dire et de faire savoir et celle de protéger l'intime, le confidentiel, le souverain, et de faire concrètement des propositions pour préserver un nécessaire équilibre à l'heure redoutable des réseaux sociaux et des big data. C'est dire qu'au fil des pages, le lecteur comprendra mieux, par exemple, pourquoi tout patient a un certain droit à l'information mais ne saurait être totalement transparent à l'égard d'un assureur, ou pourquoi la transparence des entreprises est devenue un objectif majeur du droit des sociétés mais ne saurait pour autant s'affranchir d'un certain secret des affaires. Fort de vingt-trois contributions, le présent ouvrage croise des regards venus d'Afrique avec d'autres venus de France, et cet échange se révèle particulièrement fécond, en révélant l'universalité des problématiques et une même volonté de trouver les meilleurs équilibres : ceux qui défendent la liberté fondamentale d'exprimer et d'informer sans pour autant priver l'être du droit de protéger ses légitimes secrets.

06/2024

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Littérature française

Maraboutés

En kidnappant un marabout sénégalais pour d'obscures raisons d'argent, Amara, star montante du rap, Manu, gosse de riche à l'affût d'expériences fortes, et Alex, qui étudie à Sciences-Po et croise leur chemin, n'imaginaient pas ouvrir une brèche africaine en Occident. Ni trouver, dans le mystérieux combat du marabout de Barbès, un véritable salut. C'est l'Afrique toute entière qu'ils tiennent en otage, vibrante de révoltes et de rêves, de secrets. El Hadji Messali Nourou Tall, plus qu'un magicien, est un guérillero des temps mondialisés. Il soigne, ouvre les portes les plus intimes et bouleverse les errances, réveille les désirs captifs. L'initiation est politique et humaine ; les résistances, violentes et passionnées. Grâce à lui, nos compagnons libèrent, tapie dans les profondeurs, leur part indéracinable de " délire ". Car tout est histoire de ferveur. Vient-elle à s'étioler, et le néant dévore villes, êtres et mots ; vient-elle à s'épanouir, et la poésie l'emporte, hors limites. Structures et intrigues ramifiées, suspens et rebondissements : Maraboutés plonge fébrilement le lecteur dans une histoire sans âge, falsifiée, inhumaine. Celle des Noirs qui, par le miroir qu'elle nous tend, nous dévore aussi. Les trois imprudents découvrent le fond de barbarie bestiale qui motive tout esprit de conquête. Et combien, plus la misère sert les puissants, plus leur civilisation s'enfonce dans la jungle, où tout s'altère et renaît.

08/2004

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Réseaux informatiques

Des réseaux logistiques aux réseaux sociaux numériques. Similarités, spécificités, modélisation, évaluation

Par sa déclinaison omniprésente dans l'organisation économique et sociale, le concept de réseau apparaît comme un paradigme du monde contemporain. Les besoins en services divers (transports, énergie, consommation de biens manufacturiers, offre de soins, information et communication, etc.) engagent les usagers dans un entrelacement de réseaux qui sont autant de maillages de flux matériels et immatériels, au sein desquels l'utilisateur est consommateur de biens et de services issus des industries et des administrations, ou lui-même constituant de l'organisation (réseaux sociaux numériques).

01/2022

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Non classé

Savoir y faire

L'ouvrage "Savoir y faire" est un recueil des nouvelles historiques, fruit d'un long moment qui relate la vie sous toutes formes au travers du thème du travail. En effet, la première nouvelle décrit Boseka, le petit village qui abritait le vaillant jeune homme Sulemani et les autres. Puis, il se vit être pris en otage par une bande des monstres dirigés par le seigneur de guerre "Hatari Ya Kufa" . Ces derniers qui exploitèrent et asservirent Boseka durant un bon moment. Heureusement, qu'il y avait née de ces hommes malheureux, une génération puissante, qui sauvera par la suite leur village. Dans la vie courante, nous sommes parfois confrontés au même sort que celui de Sulemani et son village Boseka. Cet ouvrage est un appel à la conscience à tous les Citoyens du monde, animés d'un esprit patriotique. "N'attendez pas ce que votre pays fera de vous, mais faites ce que votre pays attend de vous" , dit-on. C'est à travers ce travail littéraire que je salue la bravoure des héros africains en général, comme Patrice Emery Lumumba, Nelson Mandela, Nkwame Nkhruma, Thomas Sankara, Mamadou Ndala, Mouhamar El Ghadafy, Joseph Desire Mobutu, Robert Mugabe, et bien d'autres hommes tombés sur le champ d'honneur pour la cause du peuple. Outre cela, j'ai abordé le courage, la persévérance. Tout cela pour mieux faire face à la pauvreté. C'est en ces termes que je réitère les propos du Président Rwandais qui disaient : "Travaillez dur jusqu'à ce que ça fasse mal, parce que la pauvreté fait beaucoup plus mal" . Dans nos pays respectifs, pourquoi ne pas réagir en héros afin de venir à bout de tous ces maux qui minent la société contemporaine ?

10/2019

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Ethnologie

Mémoires d'un juge africain. Itinéraire d'un homme libre

Le juge Camara a occupé une place importante dans l'histoire politique du Sénégal. En effet, du début des années 1960 à la fin des années 1970, Ousmane Camara a été un défenseur constant, loyal et vigilant du processus de construction de l'Etat dans son pays. Brillant polémiste, ce technicien professionnel du droit a aussi contribué à façonner la magistrature sénégalaise. Il livre ici des éléments nouveaux sur la trajectoire de l'Etat au Sénégal et les hommes qui en ont géré la destinée. Outre l'évocation de son rôle au sein de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF), Ousmane Camara donne le témoignage d'un homme courageux, placé au centre de la crise politique majeure qui opposa en 1962 le président Léopold Sédar Senghor à Mamadou Dia, le président du Conseil de Gouvernement. A l'époque procureur général près la Haute Cour de Justice, il nous livre aujourd'hui des informations inédites sur le procès de Dia. L'ouvrage apporte un éclairage particulièrement bien informé sur la situation politique et sociale dans les années qui suivirent, car l'auteur a été directeur de la Sûreté sénégalaise de novembre 1964 à février 1970, des années décisives pour son pays. Il permet ainsi de mieux comprendre les enjeux de la confrontation entre le régime de Senghor et les partis d'opposition, les conséquences de la crise de mai 1968 sur l'organisation de l'Etat, les relations difficiles entre Senghor et la puissante confrérie des Mourides, à la fin des années 1970, ou encore le fonctionnement de la justice. Il explique également le rôle joué par le Sénégal pour rétablir Alhaji Sir Dawda Kairaba Jawara au pouvoir en Gambie, en juillet 1981. Rédigé dans un style serein et se refusant à tout règlement de comptes, cet ouvrage constitue un outil indispensable à la compréhension du Sénégal contemporain.

06/2010

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Histoire internationale

Le rassemblement de la société civile guinéenne. Une union impossible ?

Depuis l'indépendance, trois présidents se sont succédé à la tête de la Guinée. Leur mauvaise gestion a plongé le pays dans un abîme sans fond. J'ai participé aux campagnes pour unir les Guinéens dans des structures de concertation centrées sur la subordination des intérêts personnels égoïstes à l'intérêt général et national. Nous n'avons pas réussi à créer un pôle d'union solide pour réorienter notre lutte vers des objectifs profitables aux populations. Le parti politique RPG humilie et divise les gens. Il vient les mains vides aux réunions convoquées par le FRAD (Front républicain pour l'alternance et la démocratie) pour faire obstruction. Il rançonne les "sans papiers" qui y adhèrent seulement pour obtenir une attestation servant à compléter leur dossier de demande de carte de séjour. Le PRP de Siradiou Diallo et l'UNR de Ba Mamadou, quant à eux, se sont affaiblis mutuellement en refusant toute unité d'action. Après la première élection présidentielle de 1993 légalisant, par la fraude, le régime militaire, l'UNR signe une déclaration politique avec le PUP, parti du pouvoir. Dans cette démarche, les deux partis, PUP et UNR, adoptent un programme politique qui pourrait, s'il est appliqué, sortir le pays de l'impasse dans laquelle il agonise depuis plus d'un demi-siècle. Cette nouvelle approche a pour but de réunir PUP, UNR et PRP qui représentent plus de 60 % des votes. Une telle orientation ouvre la voie à un changement concret profond. Un tel virage serait capable de mobiliser les populations pour remettre le pays sur les rails. Un tel soutien populaire permettrait de convoquer une conférence de réconciliation pour apurer le passif du PDG et les méfaits de la gestion des militaires. Les pressions ethniques et les intérêts personnels égoïstes ont tué dans l'oeuf cette tentative de débloquer le pays.

02/2016

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Histoire internationale

L'affaire Alpha Condé vue par un témoin du procès

Incarcéré depuis le second tour de l'élection présidentielle de décembre 1998 sur l'ordre du président Lansana Conté, Alpha Condé est accusé d'avoir fomenté un complot contre la vie du chef d'Etat guinéen. Le célèbre opposant refusera de répondre aux questions de la Cour de sûreté. Ce procès aura été l'occasion d'une grande prise de conscience ; certes, le procureur a poursuivi, les avocats ont défendu tant bien que mal, le président a condamné, mais on pourrait dire que ce procès a produit sur les consciences l'effet d'un éclair. Car le président Lansana Conté, en acceptant l'instauration de l'Etat de droit et de la démocratie, devait savoir que les Guinéens n'entonneraient plus ses louanges, bien au contraire. Le lecteur de ce livre découvrira, au fil des pages, les moments les plus palpitants, les propos les plus significatifs, et les attitudes les plus remarquables qui caractérisent la justice, mais aussi la société guinéenne dans son ensemble. Le chroniqueur a été réaliste : les propos, les discours, les gestes, sont rapportés tels quels. L'auteur a le souci de restituer la vérité et de montrer à la postérité comment la justice et la politique ont fonctionné en Guinée, et quels rapports elles ont entretenus en ces temps de balbutiement. Les chefs d'accusation formulés par le président de la Cour, Mamadou Sylla, ont été rejetés, soit en bloc, soit partiellement, pour des motifs de procédure. La forme du procès a donc failli aboutir à l'acquittement pur et simple des accusés. Mais comme le procès avait des relents politiques qui ne disaient pas leur nom, le juge a pris des risques en ouvrant les audiences.

04/2015

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Histoire internationale

LE SENEGAL A L'EPREUVE DE LA DEMOCRATIE. Enquête sur 50 ans de lutte et de complots au sein de l'élite socialiste

Le Sénégal à l'épreuve de la démocratie ou l'histoire du PS de la naissance à nos jours raconte 50 ans de lutte au sein du parti socialiste sénégalais à travers les jeux et enjeux de pouvoir. Au-delà de l'histoire tumultueuse de ce parti qui est au pouvoir depuis 50 ans, c'est toute l'histoire politique contemporaine du Sénégal qui est narrée ici : de la SFIO au PS, en passant par l'UPS et la BDS. L'ensemble apporte un éclairage saisissant sur la réalité politique sénégalaise contemporaine. Ainsi, des révélations majeures et de grande valeur historique permettent de mieux appréhender les oppositions Lamine Guèye/Léopold Sédar Senghor au sein de la SFIO ; le conflit Léopold Sédar Senghor/Mamadou Dia, qui a abouti à la crise institutionnelle de 1962 ; et de manière plus récente, les péripéties de la lutte qui a opposé, entre 1976 et 1978, Abdou Diouf à Babacar Bâ, dans la perspective du départ du pouvoir, de Léopold Sédar Senghor, et de sa succession. L'auteur donne également des informations inédites sur les conditions dans lesquelles le Président Senghor a quitté le pouvoir en montrant comment Abdou Diouf et Jean Collin ont travaillé à rendre ce départ irréversible. Il éclaire d'un jour nouveau le formidable duel entre Ousmane Tanor Dieng et Djibo L. Ka et les circonstances de l'avènement du Renouveau. Sérieux, documenté, ce livre, au triple intérêt (historique, journalistique, politique), est l'un des meilleurs textes politiques consacrés au Sénégal. Abdou Latif Coulibaly tire des conclusions qu'on petit contester mais qui, à coup sûr, feront réfléchir. Il sera utile, j'en suis sûr, à tous ceux qui s'intéressent à l'avenir démocratique du Sénégal et, au-delà, celui du continent. Ni laudateur, ni polémique, ce texte honore le journalisme politique d'investigation africain dont il marque peut-être la naissance.

11/1999

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Critique littéraire

La sénégambie, carrefour des poètes

Lorsque l'on évoque conjointement la Gambie et le Sénégal, un toponyme vient presque spontanément à l'esprit : celui de "Sénégambie" , bel exemple de mot-valise qui invite à un voyage de l'esprit. Pour étudier la nature du carrefour qui se déploie entre le Sénégal et la Gambie, Sylvie Coly a décidé de faire appel, dans sa thèse de doctorat d'abord, dans ce livre ensuite, à la leçon du poète et, plus précisément, de quatre poètes : Lenrie Peters et Tijan Sallah, sur le versant gambien ; Léopold Sédar Senghor et Amadou Lamine Sall, sur le versant sénégalais. Ces poètes participent de deux générations qui se complètent. L'une est celle des indépendances, l'autre, plus sceptique, quelquefois désabusée, est active aujourd'hui. A la croisée des chemins qui rapprochent deux pays, deux littératures, deux époques, entre hier et demain, Sylvie Coly a su écouter une voix qui s'élevait cajoleuse, critique, véhémente, mais toujours passionnée - celle d'une poésie déterminée à témoigner des enjeux et des problèmes de son époque. Cette voix polyphone propose une vision qui ne se réduit pas au Sénégal et à la Gambie. Elle est consubstantielle à l'Afrique, vaste dénominateur qui reste commun aux écrivains jusque dans ses infinies différences.

02/2018

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Littérature française

Là, où vont mourir les fleuves

Le destin mais surtout les ravages de la colonisation occidentale sur leur terre et dans leur culture, ont fait se rencontrer Amadou, professeur qui a dû fuir son pays, la Sierra Leone, Fatiha, jeune marocaine venue de Nador, Ousmane, orphelin échappé à la rue de Ouagadougou, le seul univers qui chez lui, lui tendait les bras et Tierno le berger peul que la misère a chassé de Bandiagara. Leur exil les fera s'échouer sur la Grande Canarie. Bien éloignée des images d'un éden touristique c'est la dure réalité de l'immigration et des nouvelles formes d'esclavage qu'ils connaîtront. Leurs vies vont se croiser, s'enlacer et s'entremêler. Le meurtre d'Aida, une jeune prostituée sénégalaise piégée à Las Palmas est à l'origine de l'intrigue qu'Antonio Lozano (Harraga - L'atinoir 2006) traite dans le genre noir en décrivant les méandres de ces relations et en émettant clairement un message de dénonciation. Le choix d'une narration chorale pour écrire l'histoire des personnages donne à ce témoignage juste et implacable une épaisseur faite d'humanité et de tendresse sur la dureté de l'émigration, de l'exil et de l'exploitation d'une race et d'un peuple.

02/2014

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Littérature étrangère

Nagona suivi de Mzingile

Nagona (nom de la femme-antilope - 1990) et Mzingile (" Le Labyrinthe " - 1991) sont deux récits initiatiques, construits sur le même modèle que Kaïdara, célèbre récit d'Amadou Hampaté Ba. Le premier raconte une sorte de chasse spirituelle d'une mystérieuse femme-antilope nommée Nagona. Cette quête est la traversée hallucinée d'un monde déréglé, en proie à une tourmente apocalyptique, traversé de traumatismes politiques, religieux et sociaux. L'effondrement du monde est à l'horizon de ce premier volet du diptyque. Le protagoniste du second récit entreprend un voyage pour délivrer un message au Dieu-créateur, un vieillard désabusé qui ne veut plus rien entendre, et revient dans son village après le " grand effondrement ", dans un territoire totalement dévasté, où la vie semble vouloir reprendre, peut-être sur de nouvelles bases. Ces deux romans sont le meilleur exemple du croisement des genres par lequel Euphrase Kezilahabi accueille toutes les réalités : à la fois romans populaires, inspirés de la mythologie des îles Ukerewe, sur le lac Victoria, contes philosophiques, contes merveilleux pour enfants et nouvelles fantastiques. Plus que jamais, dans ces derniers textes, Kezilahabi s'interroge sur le statut de la société humaine, sur sa place dans l'ordre ou le désordre du monde.

09/2010

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Littérature française

Contes sérères

"Avec ce recueil de contes, réservoir de symboles et de ressources à valeur didactique, Kémado Touré participe à la préservation de l'identité de cette production intellectuelle et culturelle de son pays. Ce recueil de trente textes oraux présente autant des contes merveilleux, des contes relevant de l'univers animalier que du monde des humains, avec leurs travers et leurs qualités. [...] En choisissant, pour ce recueil, un médium tel que le français, Kémado Touré choisit de contribuer à l'enrichissement du patrimoine culturel universel, dans ce contexte de mondialisation où l'Afrique doit être présente. Il fait sortir, ainsi, le conte de son cadre originel, l'oralité, et permet à l'Afrique de transmettre une part de ses valeurs à l'espace francophone et, par-delà, à l'ensemble de l'humanité." Jeanne Lopis-Sylla. "Nos grands écrivains, penseurs et sages sénégalais et africains ont lu l'oeuvre de Kémado Touré et émis des avis tout à fait élogieux sur celle-là et celui-ci. Hormis Senghor, Cheikh Hamidou Kane, Mariama Bâ, Aminata Sow Fall, Cheik Aliou Ndao et Boubacar Boris Diop, aucun de nos écrivains n'a suscité autant de jugements positifs de grands hommes de lettres." Pr. Amadou Ly.

09/2020

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Généralités médicales

Toolbox. Pour la pratique du médecin de famille

Composé de 22 chapitres denses, TOOLBOX fait suite au livre COMPAS, aux mêmes éditions, et traite des thématiques indispensables à l'exercice de la médecine de famille. Les sujets présentés sont orientés sur la pratique et couvrent toutes les parties du corps humain. Ils sont destinés à compléter l'enseignement par l'exemple donné par des praticiens expérimentés à un public ayant déjà de solides bases en médecine. Le lecteur y trouvera également des conseils dans le domaine administratif et tout un chapitre sur la communication en médecine de famille. Ce recueil de cours richement illustré sera utile à tout médecin désireux de refaire ses gammes et de les compléter avec les aptitudes pratiques encore insuffisamment maîtrisées. Une de ses particularités originales est de fournir au médecin de famille des outils pour approfondir son appréciation des affections fonctionnelles, notamment au niveau musculo-squelettique.

02/2019

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Critique

Francophonies nomades. Déterritorialisation, reterritorialisation et enracinerrance

Cet ouvrage aborde la question du nomadisme dans la triple dimension de la déconstruction des imaginaires et des savoirs francophones, de la mobilité et de la transdisciplinarité. Ces trois paradigmes situent ce projet d'écriture à la croisée des parcours épistémologiques s'inscrivant dans les domaines de la littérature, la linguistique, la sociolinguistique, la traductologie, la philosophie et l'archivistique. A la question de savoir comment les itinéraires francophones façonnent de nouvelles identités nomades, s'agrège celle des identités traversées par de nouvelles subjectivités rhizomatiques. Ces tempéraments identitaires, conçus dans les passages et les interstices se lisent sous le prisme de la Relation, créant ainsi des réseaux qui s'enrichissent de divers apports et qui s'étendent à chaque fois dans de nouveaux territoires tout en les traversant l'instant d'après, sans frontière établie, ni racine fixe. Tous ces imaginaires déterritorialisés en Europe, en Asie, en Afrique, en terre des Caraïbes et des autres Amériques, dans des géographies insoupçonnées, se disent sensibles aux errances qui orientent, qui ne connaissent pas de point d'achèvement et qui esquissent des devenirs dans des écosystèmes relationnels ; multiplicités reliées entre elles de manière non arborescente, dans un plan horizontal ou "plateau", qui ne présuppose ni centre ni périphérie. Ont également contribué à cet ouvrage : Stéphane Amougou Ndi, Mina Apic, El Hadji Camara, Clarissa Charles-Charlery, Daouda Coulibaly, Nathan Paul Devir, Alexandre Dube-Belzile, Narcisse Ekongolo Makake, Venant Eloundou Eloundou, Sabrina Fatmi, Sihem Guettafi, Abdelkader Karra, Anouar Karra, Yaya Mountapmbeme Pemi Njoya, Hervé Toussaint Ondoua, Guiseppe Sofo, Rokiatou Soumare, Jean-Marie Yombo.

03/2021

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Géographie

Villes et organisation de l'espace en Afrique

Depuis plusieurs décennies, la ville africaine se présente comme un véritable défi pour tous les spécialistes qui réfléchissent et agissent sur le fait urbain. Architectes, urbanistes, aménagistes, ingénieurs, sociologues, s'interrogent sur la nature de la ville et les formes qu'elle prend. On questionne ses ressorts véritables et les forces qui la gouvernent. On continue de s'interroger sur les modalités et les types d'intervention dans le contexte de la ville africaine. Cette dernière est-elle à redéfinir ou à corriger ? Dans ce concert d'interrogations, de doutes et de prises de position collectives sur la ville, les géographes africains ont décidé de faire entendre leurs voix. Ils cherchent à briser les barrières des frontières d'Etats, des écoles de pensées, de traditions académiques, de langues et de générations pour réfléchir sur les réalités urbaines de ces dernières années et dégager des perspectives souhaitables pour l'action des politiques et des aménageurs. Ce faisant, ils entendent contribuer à démêler quelque peu l'échafaud apparemment inextricable du fait urbain africain.

05/2010

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Sciences de la terre et de la

Les champignons ectomycorhiziens des arbres forestiers en Afrique de l'Ouest

La symbiose ectomycorhizienne, phénomène naturel vieux d'environ 250 millions d'années, résulte d'une association mutualiste entre le mycélium d'un champignon du sol et les racines d'une plante hôte. Dans ce partenariat à deux, le champignon mobilise des nutriments du sol, en particulier le phosphore, au bénéfice de la plante hôte. En retour, le champignon reçoit de la plante hôte du carbone qu'il est incapable de fabriquer. La symbiose apporte une indéniable valeur ajoutée aux deux associés. Elle est ainsi au coeur des recherches pour optimiser les opérations de reboisement et de réhabilitation des sols dégradés et pour lutter contre la désertification. Cet ouvrage présente une synthèse des travaux sur les champignons ectomycorhiziens conduits par l'IRD et ses partenaires en Afrique de l'Ouest. Outre des données fondamentales sur la diversité et l'écologie de la symbiose, cet ouvrage décrit les méthodes d'étude des champignons, en particulier les techniques de mycorhization contrôlée, pratique sylvicole utilisée pour la production de plants forestiers. Un chapitre est consacré aux champignons comestibles, source de nourriture appréciée des populations qui peut également contribuer au développement socio-économique régional. L'ouvrage s'adresse à un large public (étudiants, chercheurs, enseignants, gestionnaires de l'environnement, décideurs) et constitue une référence actualisée sur les symbioses ectomycorhiziennes et leur impact dans les écosystèmes forestiers ouest-africains.

06/2011

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Littérature française

Le miraculé du vol 352

Embarquez tout de suite à bord du Vol 352 et découvrez le seul survivant de ce crash. Chef du Centre national d'astronomie, transformé plus tard en Société, Nody Benga effectue une mission de service, à bord du Vol 352, qui doit l'amener dans plusieurs capitales. A mi-parcours entre Béra et Harare, l'appareil perd de l'altitude et s'écrase au sol, causant la mort des passagers. Nody Benga survit seul au crash. Il reprend connaissance à bord de l'hélicoptère venu à la rescousse des victimes. Bien qu'il ait perdu la sensibilité, l'oui, la parole et la motilité, il n'empêche qu'il conserve en lui la capacité de se souvenir, d'observer et de voir. Débarquez au sein de ces intrigues amoureuses, économiques, politiques, militaires, culturelles et de ces inégalités. Avec ce roman marqué du sceau d'un vérisme caractérisé, Henri Djombo ne lésine pas sur les mots pour dire l'Afrique. Avec le Miraculé du Vol 352, Henri Djombo signe son neuvième roman. Economiste de formation et homme politique, Henri Djombo est Docteur honoris causa de l'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA) du Bénin. Romancier, dramaturge et essayiste politique, il est lauréat de nombreux prix littéraires : Prix de la Meilleure OEuvre Dramatique ; Prix Amadou Cissé Dia du Théâtre (2018) ; Prix Toussaint Louverture (2019) ; Prix Séry Bailly (2019).

09/2021

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Beaux arts

L'Afrique vue d'Afrique. Regards croisés

L'écriture de cet ouvrage s'est avérée être un exercice périlleux. En effet, l'objet consistait, d'une part, à démontrer que l'Art Nègre n'est pas un fait de la préhistoire et qu'il persiste encore de nos jours, sous des formes multiples qui vont au-delà des masques et des statuettes ; d'autre part, l'auteur a dû interroger sa pratique personnelle pour démontrer que son inspiration de peintre sculpteur s'enracine dans cet Art Nègre. Au regard des nombreuses études connues et disponibles dans les grandes bibliothèques – tant en ethnologie qu'en esthétique – l'ambition de ce travail visait surtout à compléter et à éclaircir le débat autour de l'Art Nègre : tantôt objet ethnologique chez les uns, tantôt objet esthétique chez les autres. Et l'auteur rend ici hommage à deux grands défenseurs de la culture noire : Amadou Hampâté Bâ, le sage de Marcory et le professeur Georges Niangoran-Bouah qui l'auront largement éclairé par l'acuité de leurs recherches. Enfin, ce livre donne l'occasion de montrer une Afrique "vue d'Afrique" : là où l'art, dans son sens le plus ouvert, est parole (contes, dictons et proverbes), fêtes et cérémonies commémoratives (chants, danses, costumes, coiffures, coiffes et parures), là où poésie et dramaturgie se mêlent, s'entrelacent continuellement pour donner vie aux formes et aux couleurs.

01/2016

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Histoire internationale

Hommes illustres et symboles du Moronou (Côte d'Ivoire)

Des hommes illustres ont marqué de leur histoire personnelle le Moronou. Seuls sont évoqués dans cet ouvrage les plus remarquables des hommes et les symboles les plus caractéristiques (objets, us et coutumes et pratiques). Sortant de l'ombre et brillant à la lumière de tout leur éclat, ils servent de modèles et perpétuent la mémoire de tout un peuple. Ces hommes de renom appartiennent à toutes les couches sociales : des rois et chefs, rayonnant de leur aura à la tête du peuple, tels Dangui Kpanyi et les capitaines de son armée - Tingbo, Aklatia et Boa Badjo - véritables héros, qui sacrifièrent leur vie pour sauver la nation en danger. Ou Tano Kakou de l'Alangwa et les chefs de sa génération qui sonnèrent la résistance à la pénétration française. Mais des hommes de renom ayant marqué leur époque, il n'y eut pas que des chefs. On discerne aussi, dans la société civile, ceux qui, par leur travail et mérite, se sont élevés au-dessus du commun : des opérateurs économiques, des éducateurs, des hommes de foi ou encore des militants politiques, engagés et convaincus de la justesse des idées qu'ils défendaient. La croyance ancestrale en un Dieu unique, au-dessus de tout, l'Etre suprême "Nyamien Kpli", en relation avec les hommes par l'intermédiaire des "dieux inférieurs", trouve aussi sa place dans ces pages. Ce livre aborde aussi la structure familiale, si caractéristique, à dominante matrilinéaire, où cependant la filiation paternelle est loin d'être inexistante. Croyances anciennes, organisation et fonctionnement de la société, traits spécifiques, sont ainsi évoqués comme des symboles inhérents de cette société si généreuse en hommes remarquables.

11/2020

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Histoire internationale

La Casamance face à son destin

Après avoir publié en 1986, sa thèse de doctorat sur l'histoire de la Casamance de 1830 à 1920, Christian Roche, à travers ces pages, aborde à nouveau le sujet pour un large public, notamment pour la jeunesse. Il esquisse l'historique de cette région du Sénégal, de la conquête française à nos jours auquel il mêle quelques souvenirs personnels. L'histoire nous apprend qu'avant la période coloniale, l'entité casamançaise telle qu'on la connaît aujourd'hui n'existait pas. C'était une juxtaposition de peuples qui cohabitaient difficilement. La conquête européenne se heurta à des résistances opiniâtres. Malgré tout, l'ordre français fit cesser les combats entre Diolas, Mandingues, Balantes et Peuls. Les marabouts prédicateurs de guerre sainte qui décapitaient les animistes avec leurs sabres, du haut de leurs chevaux furent éliminés. Si après la première guerre mondiale, on pouvait considérer comme achevée la conquête de la Casamance, ses habitants néanmoins restaient prompts à se rebeller. La présence française entre 1830 et 1960 transforma politiquement les pays de Casamance en une région bien définie, incluse dans le Sénégal. Sujets de l'Empire, puis citoyens de l'Union française, les Sénégalais Lamine Guèye, Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia, Auguste Gomis, Pierre-Edouard Diatta, Assane Seck, Louis Dacosta, Emile Badiane, Ibou Diallo et bien d'autres, formés à l'école des droits de l'Homme et du Citoyen proclamés en 1789, sont parvenus, par la négociation pacifique, à obtenir l'indépendance de leur pays en 1960. Puis le temps de la division a resurgi. Pour n'avoir pas été entendus, pour ne pas s'être senti citoyens à part entière, certains Casamançais ont choisi la force des armes. Les nouvelles générations forgeront-elles le destin de la Casamance en confiance et la paix retrouvée dans un ensemble harmonieux ou au contraire dans la poursuite des drames subis ? Tout est désormais entre leurs mains.

02/2016

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Sciences politiques

Les Noirs de l'Elysée. Tome 2, Des présidents pas comme les autres

Si la démocratie est l'art de respecter les règles du jeu, de prendre et de quitter le pouvoir par les urnes, l'exception faite en la matière par Alpha Omar Konaré du Mali et Nicéphore Soglo du Bénin d'avoir été élus, puis d'avoir quitté le pouvoir au terme de son mandat pour l'un, par les urnes pour l'autre, a beaucoup de mal à s'imposer au Bénin de Yayi Boni, au Mali de Toumani Touré quoique cité en modèle, au Niger de Mamadou Tandja et au Sénégal d'Abdoulaye Wade qui sont les seules anciennes colonies françaises d'Afrique subsaharienne à avoir jusqu'ici réussi une alternance démocratique depuis les années 1990. Quant aux pays comme le Congo-Brazzaville de Sassou Nguesso, le Gabon des Bongo, la République centrafricaine de Bozizé, le Cameroun de Biya, le Tchad de Déby, le Togo des Eyadema et le Burkina Faso de Compaoré, considérés comme le bastion françafricain de la dictature et de la honte du monde moderne, y évoquer la démocratie et l'alternance au pouvoir est un crime de lèse-majesté. Bilan de 50 ans d'une relation fusionnelle entre dirigeants français et dirigeants africains, ce deuxième tome des Noirs de l'Elysée établit notamment la responsabilité de cette dernière catégorie de dirigeants africains tant dans les actes de torture, de barbarie et de crimes contre l'humanité que dans l'incapacité de décollage politique, économique et social de l'Afrique. Le message inédit porté par ce livre peut se lire comme un appel au réveil des Africains pour le changement en Afrique. Ce changement ne passera ni par la France qui profite très largement du système en installant, soutenant et protégeant les dictateurs africains en faveur desquels elle déclare infondées les infractions qu'ils commettent, ni par la communauté internationale et encore moins par une quelconque grâce du ciel autre qu'une révolution des Africains eux-mêmes.

01/2010

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Histoire internationale

Epopées des Dammel du Cayor (1549-1886)

"Cet ouvrage Epopées des Dammel du Cayor (1549-1886), retrace près de trois siècles et demi d'histoire, jalonnés de figures dirigeantes qui se sont succédé à la tête de ce territoire que fut le Cayor... [...] D'abord, province dépendante du royaume du Djolof, le Cayor a connu une longue et parfois tumultueuse succession de souverains de Dammel dont le premier fut Déthié Fou Ndiogou (1549) ; son fils Amary Ngoné Sobel (1549-1593) en fut le second. Le trente-deuxième (32ème) et dernier fut Samba Laobé Fall (1883-1886) précédé par son oncle Lat-Dior Ngoné Latyr qui, à la faveur des manoeuvres de Demba War Sall, fut proclamé Dammel, en attendant que l'héritier de droit, remplisse les conditions d'âge exigées pour être installé sur le trône. Après la mort de Dammel Samba Laobé Fall qui fut lâchement assassiné le 06 octobre 1886 à la gare ferroviaire de Tivaouane par le pouvoir colonial, Lat Dior Ngoné Latyr a repris le commandement du Cayor pour une courte période avant d'être tué à son tour le 26 octobre 1886 à Dekhlé." Pr Amadou Mahtar Mbow. "Des sources griotiques, spécialistes de la parole mais aussi et surtout de la conservation du passé nous retracent presque quatre siècles d'histoire d'un pouvoir royal assis sur le courage, le respect de la parole et cette volonté de garder jalousement l'indépendance de ce Cayor." Pr Cheikh Faty Faye.

05/2017

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Littérature française

Le chêne de Rhodes

Un cavaliere, un chevalier tel est le titre qui vient spontanément aux lèvres à la lecture des mémoires de Vittorio Alhadeff. De Rhodes – l’île des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem – où il est né en 1904 à l’Argentine, en passant par Paris et Milan, il aura traversé le XXe siècle avec la grâce et l’aisance, le panache et la flamboyance de ceux qui ont vécu une enfance heureuse au sein d’une illustre famille. La dynastie des Alhadeff, de grands banquiers et commerçants juifs, remonte au légendaire Hadji Bohor né en 1793. De génération en génération, la famille étendra son champ d’activité profitant de la tutelle italienne à Rhodes, puis quittant les rives de l’Orient pour les métropoles de l’Occident. Vittorio Alhadeff, formé chez les Frères des écoles chrétiennes, part à la conquête de l’Europe avec une culture classique digne des marchands lettrés du Quattrocento. Sans fausse modestie, il nous fait partager ses rencontres avec le maestro Arturo Toscanini, le Duce Benito Mussolini – auquel il refuse un poste dans la diplomatie – Benedetto Croce qui l’incite à quitter l’Italie fasciste. Ce sera l’occasion d’un nouveau départ à Buenos Aires où, grâce à ses heureuses initiatives, le centre de gravité financier de la famille se déplace. Mais quelque chose s’était brisé entre-temps. De même que Vittorio nous fait partager le ressort intime de l’ascension d’une grande famille, il nous en confie la décadence lorsque s’installe la discorde entre ses membres. On n’aurait pas tout dit si l’on ne soulignait pas l’importance des femmes dans ce récit. On sera tenté de voir dans ces beaux portraits féminins, un reste ineffable de la culture méditerranéenne qui imprègne tout le livre.

06/2019

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Religion

Regard de la tradition juive sur le monde

La Collection Les Architectes de la Sagesse est fière de publier Regard de la Tradition juive sur le monde. Cet ouvrage est né de la plume de l'un des grands philosophes et historiens de la pensée juive contemporaine, le professeur Maurice-Ruben Hayoun. De nationalité française, né en 1951 dans la ville marocaine d'Agadir, il fut professeur des universités à Strasbourg, Bâle, Heidelberg, et chargé de cours au Département de philosophie de l'Université de Genève. Spécialiste de la philosophie juive en général et de la philosophie juive médiévale en particulier, ce professeur l'est également de la pensée judéo-allemande moderne (de Moïse Mendelssohn à Gershom Scholem) et de la philosophie arabo-musulmane de l'Age d'Or (Averroès, Ibn Badja, Avicenne). Le judaïsme n'est pas seulement une religion, c'est aussi une culture, écrit Maurice-Ruben Hayoun dans le livre que vous tenez en main. Et cette culture ne cesse d'irriguer les autres. Sans elle, chaque Européen, quelle que soit sa religion ou ses conceptions philosophiques, serait amputé d'une part essentielle de son identité. L'étude est le mot-clef dans le judaïsme. L'humain est ainsi mis en tension pour qu'il s'efforce de comprendre ce qui lui paraît incompréhensible, d'appréhender ce qui le dépasse, de saisir ce qui lui échappe. D'interroger encore et toujours. Saisir le regard du judaïsme sur le monde conduit à se forger ses propres outils pour travailler à l'amélioration de nous-mêmes et de la société. En ce sens, le professeur Hayoun est l'un de ces Architectes de la Sagesse qui peuvent nous permettre de mieux habiter cette planète en pleine tourmente.

07/2020

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Histoire internationale

Les alliés et camarades de Messali Hadj. La Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, le Parti communiste internationaliste

En 1926, le PCF crée l'Etoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Etoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste. Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939. Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.

10/2017

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Histoire internationale

La vallée du fleuve Sénégal dans le jeu des échelles politiques. Le Dimar aux XVIIIe et XIXe siècles

La région de la moyenne vallée du fleuve Sénégal, appelée Tulde Dimat ou Dimar, grâce à ses riches pâturages et terrains de cultures de décrue, attira des migrants foulbé, wolof et maures qui y cohabitèrent avec des autochtones lébou et sereer. A la fin du XVIIIe siècle, des érudits musulmans pulaarophones et wolophones firent un court mouvement migratoire en quittant les environs du lac Rkiz pour se fixer sur la rive gauche du fleuve Sénégal, entre les localités de Dagana et de Podor. Ils négocièrent leur réinstallation avec le Lam Tooro et l'Almaami du Fuuta Tooro, puis nouèrent une alliance stratégique avec les autorités traditionnelles locales yalaalbe et wodaabe. Ils profitèrent du contexte géopolitique et économique, marqué d'une part par les problèmes internes au Fuuta Tooro et au Trarza et d'autre part par les besoins pressants de la France de terres cultivables dans la vallée du Sénégal, pour s'imposer comme de nouveaux acteurs politiques et économiques. Elimane Boubacar Kane, chef du Dimar de 1820 à 1851, joua un important rôle politique et religieux sur l'échiquier sous-régional. Le livre aborde l'histoire sociale, économique et politique de cette partie de la Sénégambie à travers un croisement des sources orales et écrites. Il revient sur la vie des relations politiques dans la vallée du Sénégal dans la première moitié du XIXe siècle et traite d'aspects peu connus de l'histoire de cette région. En effet, le Dimar fut à la fois une terre de résistance multiforme à la colonisation française et un laboratoire d'expérimentation du fait et des phénomènes coloniaux. Il fut aussi un champ de bataille entre les djihadistes d'El Hadji Omar Tall et les Français. Cette situation poussa ces derniers à d'abord y renforcer leur présence militaire, puis à l'annexer en juin 1858.

07/2018

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Esotérisme

Mémoires d'un trouble-fête. La vie ésotérique en France à travers la revue Atlantis (1926-2010)

A 92 ans, sous la pression de ses nombreux amis, Jacques d'Arès a décidé de faire paraître ses mémoires. Ayant vécu avec Paul Lecour, auteur notamment de L'Ere du Verseau (Dervy) et de L'Evangile ésotérique de saint Jean (Dervy), Jacques d'Arès a été constamment mêlé à la vie de ce dernier, notamment à travers l'association et la revue (revue d'archéologie scientifique et traditionnelle). A la mort de Paul Lecour, en 1954, Jacques d'Arès a repris le flambeau, et a considérablement développées l'association et la revue en y faisant entrer de nouveaux collaborateurs. Tous les grands noms de l'ésotérisme et de l'archéologie y ont participé pendant plus de 80 ans : René Alleau, Eugène Canseliet, René Cassin, Robert Amadou, Raymond Abellio, Pierre Grimal, Jean Richer... et bien d'autres. Son cours d'histoire comparée des religions pendant 12 ans à l'Institut des Hautes Etudes d'Anthropobiologie, les congés internationaux de symbolisme à l'UNESCO, de très nombreuses conférences à Paris, province et étranger ont permis aux très nombreux lecteurs de la revue Atlantis et des ouvrages qui en ont découlé, de comprendre pourquoi et comment les civilisations, surtout la nôtre, naissent, vivent et disparaissent. Jacques d'Arés a souvent été considéré comme une personnalité hors du commun ; d'où le qualificatif de ses mémoires : " d'un trouble-fête " Jacques d'Arès, parallèlement à ses activités concernant la revue et l'association, a eu des fonctions importantes au ministère des finances pendant de nombreuses années.

04/2018

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Histoire internationale

Histoire de l'Unesco. Les trente premières années : 1945-1974

L'Unesco, Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture, institution culturelle internationale dont le siège est, depuis sa création en 1945, installé à Paris, est, paradoxalement, mal connue en France. Son nom évoque souvent la protection du patrimoine, mais peu de gens connaissent réellement ses domaines d'action, son histoire et son fonctionnement. Pour la première fois, cet ouvrage propose un panorama complet et détaillé de l'histoire de l'Unesco sur ses trente premières années. Fruit d'une recherche de longue haleine, ce travail se fonde sur l'analyse rigoureuse d'archives inédites provenant des fonds de l'Unesco, de l'ONU, et de plusieurs Etats membres, ainsi que sur des témoignages et des entretiens réalisés par l'auteur avec de nombreux anciens fonctionnaires et collaborateurs de l'Unesco, tel Claude Lévi Strauss. Ce livre, écrit dans un style clair, met au jour les grandes évolutions conceptuelles qui ont caractérisé l'Unesco et s'attache à en identifier les acteurs. Loin des présentations officielles marquées souvent par la langue de bois, il analyse les difficultés qu'a connues l'organisation et évalue les résultats de ses actions. En outre, à l'occasion de ce parcours à travers l'histoire mondiale, le lecteur revisitera l'histoire des relations internationales des années 1940 aux années 1970, des débuts de la guerre froide à l'acquisition des indépendances et à l'émergence du Tiers-Monde, et croisera des personnages marquants comme Julian Huxley, Nasser, René Maheu ou Amadou Hampâté Bâ.

10/2010

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Théâtre

Le roi et le marabout. Défaite ou résurgence des idolâtries ? Avec 1 CD audio

Cette "tragédie" met en scène une Afrique tiraillée entre l'Orient et ses propres valeurs ancestrales. Elle a émergé en grande partie du récit épique des griots soninkés, en particulier Hamet Koité à qui l'auteur rend un vibrant hommage. Pour le volet historique, il s'est référé aux écrits d'Amadou Hampâté Bâ qui relatent la résistance historique méconnue des Ardo, du Macina à l'islamisation. Les textes de Joseph Ki-Zerbo ont également été consultés à ce sujet. Cette fiction autonome a été écrite à partir du texte originel qui met en scène deux hommes, deux acteurs malgré eux, d'une tragédie aux dimensions cornéliennes et pluriverselles. Un nouveau monde naît sous nos yeux dans la violence de l'accouchement difficile du métissage culturel. Après avoir été les meilleurs amis et alliés du monde, des fissures de plus en plus béantes se font jour entre les deux protagonistes. Mayel-Ammadi Thoubou Arbi-Malangal Barry, du village de Malangal, est un petit marabout frêle, froid, calculateur, entêté et persévérant qui veut convertir à l'islam les idolâtres et autres païens "sans religion révélée" du Macina par tous les moyens, y compris par le Jihad. En face de lui, Wouri-Boubou Ardo Galo Guéladam Hambodédjo Pathé Hammadi Yélé-Mayo Diallo, un homme fier d'être peul, courageux, rectiligne, honnête et loyal, dont le cordon ombilical est enterré au Macina et qui demeure irrémédiablement attaché aux valeurs de respect et de tolérance de toutes les cultures du monde, au même titre que celle transmise par ses ancêtres Ardo...

07/2015

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Sciences politiques

Issoufou Mahamadou "Zaki". Les boutures de manioc

En avril 2011, lssoufou Mahamadou, alors président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS Tarayya) et chef de file de l'opposition politique, accédait à la magistrature suprême de son pays à l'issue d'élections effectuées dans des conditions de transparence, unanimement saluées par les observateurs nationaux et la communauté internationale. Cette victoire consacrait le long combat d'un homme entièrement dévoué à son peuple et cristallisait les attentes suscitées par un ambitieux programme politique. Ce fut comme un souffle nouveau qui balaya les années difficiles vécues par les populations nigériennes. La biographie que nous livre Abdouramane Harouna nous permet d'accéder à une meilleure connaissance du président lssoufou. Le lecteur découvrira d'abord le milieu familial qui l'a vu naître et grandir : ses parents, son enfance, son exceptionnel cursus scolaire et universitaire, sa carrière professionnelle. L'auteur nous rappelle ensuite son passé militant au sein de l'Union des scolaires nigériens (USN), la création et la gouvernance de son parti, le PNDS Tarayya, ainsi que les vingt années d'une opposition politique des plus éprouvantes. Les trois derniers chapitres du livre reviennent sur son accession à la présidence de la République, en rappelant son opposition intransigeante à la tentative de Mamadou Tandja de briguer un troisième mandat en violation de la Constitution. Un bilan des réalisations des années 2011-2014 est également proposé, avec des pistes ouvertes pour le futur. Pour la rédaction de cet ouvrage, Abdouramane Harouna a entrepris un long périple qui l'a conduit dans les profondeurs du Niger. Il y a recueilli de nombreux témoignages auprès de ceux qui ont été les témoins du parcours du président lssoufou. Surnommé " Zaki " ou le " Lion de Dandadji " pour les nombreuses qualités que même ses adversaires lui Reconnaissent, lssoufou Mahamadou offre l'assurance d'une gouvernance porteuse d'avenir pour le Niger. A l'heure où ce pays du Sahel connaît un environnement difficile, le président lssoufou a démontré par ses paroles et ses actes, tant à Niamey qu'au sein de l'Union africaine et de l'ONU, ses capacités d'homme d'Etat et son souci d'une Afrique démocratique.

10/2015