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Sciences politiques

Farewell. Conséquences géopolitiques d'une grande opération d'espionnage

En mars 1981 débuta à Moscou l'une des plus grandes opérations d'espionnage du siècle dernier, l'Affaire Farewell : le colonel du KGB Vladimir Vetrov remettait à un Français mandaté par la DST les premiers documents prouvant l'ampleur du pillage scientifique et technologique soviétique à l'Ouest. Les deux blocs sont alors en pleine Guerre froide et François Mitterrand, récemment élu, révèle au président Reagan les dessous de cette affaire avant d'ordonner l'expulsion de 47 «diplomates» soviétiques. Plusieurs acteurs-clés de l'opération révèlent ici ses aspects restés encore secrets, à Moscou, à Paris et à Washington. Entre autres, le lecteur découvrira les témoignages inédits de l'homme qui était au contact de Vetrov à Moscou, et de Richard V. Allen, conseiller à la Sécurité nationale du président Reagan, qui explique comment Reagan et la CIA ont utilisé les renseignements de Farewell pour perturber le complexe militaro-industriel soviétique. Et accélérer la chute de l'URSS. A travers les interventions de Raymond Nart pour la DST, de Daniel Vernet, correspondant du Monde à l'époque, de Françoise Thom, Bertrand Warusfel et Olivier Forcade, mais aussi d'Igor Preline qui apporte le point de vue soviétique du KGB, Farewell éclaire les dernières zones d'ombre d'une des plus singulières affaires d'espionnage des années quatre-vingts.

05/2015

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Economie

Il n'y a pas d'alternative. Trente ans de propagande économique

Fin des années 1970 : après 30 années de prospérité, le modèle keynésien s’essouffle et la crise économique s’installe. Les élites libérales, patrons, cadres dirigeants, gros actionnaires , contraintes au silence depuis l’après-guerre par les succès de l’Etat-providence et la peur du communisme voient venu le moment de reprendre l’offensive. C’est le début d’une revanche qui s’enracine d’emblée dans un slogan en forme de contrainte : « Il n’y a pas d’alternative ! » Dès 1983, François Mitterrand fait prendre à la France le tournant du libéralisme, Margaret Thatcher et Ronald Reagan sont au pouvoir, l’économie mondiale entre dans l’ère néolibérale. Sur une idée originale du spécialiste de l’économie Philippe Labarde, cet ouvrage démonte et analyse les stratégies de la conquête : quels acteurs au sein de quels réseaux ? Quels moyens servis par quelles méthodes ? Car la nouvelle coalition fait preuve d’une audace incontestable : plutôt que d’imposer ses valeurs, elle s’approprie celles de ses adversaires. Le conservatisme est décrié ? Elle démontre que les progressistes sont des conservateurs. La révolution est à la mode ? Elle se dit révolutionnaire. Mais au-delà de la dénonciation d’un discours, les auteurs retracent ici les étapes d’une prise de pouvoir, les choix politiques et économiques puis leur mise en oeuvre, nationale et internationale.

05/2011

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Droit

Les Trotskistes

" Ils sont partout. " Trotskistes et anciens trotskistes contrôleraient la franc-maçonnerie. Force ouvrière serait entre les mains des lambertistes, et SUD une création de la Ligue communiste. La garde rapprochée de Jean-Pierre Chevènement compterait plusieurs sous-marins envoyés par Krivine. ATTAC ? Nouveau foyer de contamination ! Le PS quant à lui en est truffé. Le Monde qui a révélé le passé de Lionel Jospin, rassemble une quarantaine d'anciens militants de la IVe Internationale. Les amateurs de complots se régalent : ce qu'on ne connaît pas est forcément inquiétant. Qui sont les trotskistes ? Que veulent-ils ? Faire la révolution, soit, mais où, quand, comment ? Qui était Trotski ? Sous un sectarisme asphyxiant se cachent une épopée, des tragédies, des passions qui courent tout au long du XXe siècle. De la guerre d'Espagne aux barricades de Mai 68, voici les survivants du " Yiddishland révolutionnaire " partis à la rencontre de Che Guevara. Les agités des campus des années 70 s'activent derrière le rideau de fer avec les dissidents de l'Est. Le cinéaste Romain Goupil construit à l'époque un appareil militaire clandestin. Et pendant qu'Hardy, le mystérieux chef de Lutte ouvrière, crée la fusée Arlette Laguillier, on découvre comment François Mitterrand, Marc Blondel et Loïk Le Floch-Prigent se sont joués des trotskistes. L'enquête qui manquait pour comprendre le phénomène le plus singulier de la vie politique française.

02/2002

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Actualité et médias

Comment peut-on encore être socialiste ?

Depuis près de vingt ans, Julien Dray est l'empêcheur de ronronner en rond du Parti socialiste. C'est un rebelle bougon venu de la planète gauchiste afin de réveiller la social-démocratie ; une sorte de Cassandre qui constate quotidiennement l'abandon des classes populaires par les élites, fussent-elles roses. De plus, et pour aggraver son cas, cet agitateur, inventeur de SOS-Racisme en 1984, partisan d'une grande politique de naturalisation des immigrés, est également l'avocat inlassable d'une politique sécuritaire de gauche... Révolté par la défaite du 21 avril, refusant la logique du bouc émissaire (ce " sus à Jospin " entonné par ceux qui étaient ses thuriféraires), Julien Dray fouille les blessures de son camp, les met à vif, n'épargne rien ni personne, y compris lui-même. Il raconte cette lente dérive, commencée sous François Mitterrand, et achevée sous Jospin, qui a coupé le PS de sa mémoire, de son peuple, de sa gauche ; une irrésistible concession aux airs du temps qui a fait le lit du néolibéralisme, et laisse aujourd'hui les socialistes fourbus et démunis. Et Julien Dray de plaider pour une gauche refondée, mariant enfin les partis de gouvernement et les chevau-légers des mobilisations anti-mondialistes, des cortèges de Gênes ou de Porto Alegre... Parce que l'espoir, dit-il, ne meurt jamais...

04/2003

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Histoire de France

Le larzac s'affiche

Le 28 octobre 1971, les habitants du plateau du Larzac apprennent à la télévision par la voix du ministre des Armées, Michel Debré, la décision officielle de l’extension du camp militaire du Larzac. Les paysans décident alors de s’engager dans une lutte pour défendre leurs terres en mobilisant autour d’eux un large mouvement animé par des comités de soutien répartis dans toute la France. En 1981, la promesse du candidat François Mitterrand, élu, est tenue. Il renonce à l’extension du camp militaire. Mais le Larzac ne s’arrête pas là. Un « après Larzac » se met en place, qui poursuit un développement agricole et culturel basé notamment sur la gestion collective des terres, le renforcement des solidarités locales, nationales et internationales. De 1971 à 1981, en 10 années de création et de diffusion, le Larzac a peu à peu dessiné l’image d’un combat à valeur de symbole. Ces centaines d’affiches réalisées dans l’enthousiasme ou dans la rage parfois ont eu le mérite de mettre à jour une formidable énergie créative. Les affiches et documents iconographiques réunis dans ce livre n’ont pas été uniquement choisis pour leurs qualités esthétiques, mais aussi en fonction de leurs messages. Parfois très belles, signées de grands noms, souvent anonymes, elles permettent de suivre l’évolution de 10 ans de lutte.

06/2011

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Ethnologie

Carnets d'enquêtes. Une ethnographie inédite de la France

Voici la révélation d'une œuvre inconnue d'Emile Zola : ses Carnets d'enquêtes. Pour préparer chacun de ses romans, Zola a accumulé les repérages et les reportages sur le terrain, passant des quais de la Seine aux Halles, de la rue de la Goutte-d'Or à Passy, des grands magasins aux corons, des terres de Beauce à la gare du Havre et au champ de bataille de Sedan. Ces extraits sont regroupés, par Henri Mitterrand, selon un ordre thématique. Deux mondes : les " honnêtes gens " et le peuple...Douze chapitres : douze sociétés différentes, complémentaires et souvent antagonistes - les beaux quartiers, le monde des arts, la " haute cocotterie ", les Halles, le Paris populaire, la mine...Partout Zola accorde la vision du peintre et celle du sociologue, attentif à toutes les contraintes et à tous les rituels qui règlent la vie quotidienne d'un peuple. L'ensemble de ces " choses vues " forme une œuvre en soi. Prise de vues tout à fait exceptionnelle, par son ampleur, sa cohérence et sa vigueur, sur la société française de la fin du XIXe siècle - c'est-à-dire sur les racines de notre époque-, les carnets constituent une remarquable contribution à l'anthropologie culturelle de la France. Rien de comparable, ni dans la littérature romanesque, ni dans la tradition ethnographique. Ce livre est la clé des Rougon-Macquart et de notre mémoire collective.

08/1991

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Sciences politiques

Trafic de drogue... trafic d'Etats

Les dirigeants des pays démocratiques prétendent lutter contre le trafic de drogue ? De Washington à Paris en passant par Cuba, Bogota et Panama, d'aucuns s'arrangent et pactisent avec les trafiquants. Tous s'engagent à réprimer le blanchiment de l'argent sale ? Les banques absorbent les dollars à Genève, Luxembourg, Londres ou New York. Ils sont en guerre contre le " Mal " ? Le " diable ", vendeur de fusils, de cocaïne, de marijuana ou d'héroïne, est l'un de leurs meilleurs alliés. Le public l'a compris en découvrant l'incroyable parcours du terroriste Oussama Ben Laden, marionnette formée et longtemps financée par la CIA. Ce livre déchire les paravents du monde de la drogue. Il dit les pratiques inavouables des pays occidentaux, et d'abord des Etats-Unis. Il raconte le malaise des juges et des policiers français devant ce match truqué. Un roman noir où les tueurs, les agents doubles, les banquiers et les marchands d'armes sont tous des personnages réels. Les hommes politiques aussi, qui ont notamment ici pour noms George Bush (père), François Mitterrand, Fidel Castro et Manuel Antonio Noriega, alias " notre agent à Panama ", combattu par ces mêmes Américains qui l'avaient hissé au sommet du pouvoir et entretenu... A lire si vous voulez comprendre comment la drogue arrive au coin de votre rue.

04/2002

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Sciences politiques

Mes mille et une vies

Parcourir la carrière d'André Soulier, c'est revisiter soixante ans d'histoire judiciaire et politique française. Avocat au barreau de Lyon, considéré par ses pairs comme l'un des meilleurs pénalistes du pays, André Soulier évoque ici quelques-unes des causes qu'il a défendues : celle de Jean-Marie Desvaux, en 1963 et 1969, qui fut à l'origine d'une loi prévoyant l'indemnisation des personnes injustement emprisonnées ; celles des victimes des incendies de la raffinerie de Feyzin en 1970, et de la discothèque le 5-7, en 1972 ; celle, enfin, du cardinal Barbarin, en 2019. Parallèlement, André Soulier s'est pleinement investi dans la vie politique, auprès de Pierre Mendes France puis de François Mitterrand. A la mairie de Lyon, il fut l'adjoint de Francisque Collomb et, par la suite, de Raymond Barre. Il siégea également au conseil régional de Rhône-Alpes, ainsi qu'au Parlement européen. A ces engagements, André Soulier en ajoute un troisième : celui du passionné de football, qui présida la Commission nationale d'éthique et de discipline de la Ligue nationale de football, puis la Commission juridique de l'actuelle Ligue de football professionnel. De ces vies entrelacées, André Soulier forme un récit à la fois intime et emblématique, avec ce goût du verbe et de l'argument qui tisse l'étoffe des grands avocats.

02/2021

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Littérature française

La Part du Sarrazin

Après avoir conquis sa "part de Gaulois" en devenant le premier bachelier de sa cité, Magyd Cherfi, alias "le Madge", file s'établir en centre-ville avec un colocataire, débute pour de bon dans la musique et commence à écumer avec son groupe les scènes campagnardes ou périphériques, mêlant textes engagés, poésie du quotidien et rock dévastateur. Dans cette France des années 1980 où le Front national bombe le torse, ses anciens potes du quartier se mobilisent pour rejoindre la grande Marche des beurs. Pour peu de temps encore, sur Mitterrand se porte l'attente d'un pays moins raciste. Mais le délit de faciès a de l'avenir, les coups pleuvent et le métissage est la pire des qualités. Chanter pour ceux de la cité — les Sarrasins — est aussi illusoire que demeurer soi-même dans l'inatteignable identité du made in France. Entre autodérision, gouaille et violence, un esprit libre cherche sa place et zigzague son chemin familier. A défaut d'une histoire nationale qui lui ressemble et le rassemble, le Madge fait chanter les mots, revit et restitue les années pré-Zebda, évoque tous les désirs et tous les malentendus, rencontre l'amour de sa vie et projette sur notre temps les images d'une jeunesse prise entre la peur, la colère et l'espérance.

08/2020

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Sociologie

Investir la culture. Actes du Forum d’Avignon Culture, économie, médias 17-19 novembre 2011, Edition bilingue français-anglais

"La culture est un investissement, pas un coût !". Telle est la conviction partagée par l'ensemble des 450 participants : philosophes, artistes, décideurs privés et publics, universitaires et étudiants, venus de plus de 40 pays différents, invités à réfléchir ensemble sur le thème "Investir la culture". La qualité des contributions individuelles et collectives et la pertinence des débats passionnés permettent de faire avancer la réflexion et de formuler des propositions concrètes sur des sujets aussi importants que la propriété intellectuelle, l'investissement culturel, le référencement des contenus culturels ou encore les terminaux et services connectés. "Investir la culture", c'est d'abord un engagement personnel. C'est aussi un engagement public, afin de fournir le cadre qui permet de continuer à rêver, imaginer et penser. Le Forum d'Avignon et son laboratoire d'idées poursuit, depuis sa création en 2008, l'objectif audacieux de mettre en avant les liens essentiels entre la culture, l'économie et les médias. Interdisciplinarité, échanges internationaux et implications artistiques sont au coeur des débats 2011. Parmi les participants de l'édition 2011 interviennent Nicolas Sarkozy, président de la République française, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Arjun Appadurai, Patricia Barbizet, James Boyle, Robert Darnton, Tishani Doshi, David Drummond, Victoria Espinel, Francis Gurry, Barbara Hendricks, Neelie Kroes, Jean-Bernard Lévy, Euzhan Palcy, Richard-David Precht, David Throsby, Régis Wargnier...

09/2012

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Actualité et médias

La vie démesurée de François-Marie Banier

Sa relation avec Liliane Bettencourt a fait sa fortune et sa notoriété auprès du grand public. Mais avant de devenir le héros d'un incroyable fait divers, François-Marie Banier a vécu plusieurs vies. A 15 ans, il vend ses premières toiles dans la rue ; aux passants, il lance : "Vos parents ont raté Modigliani, ne ratez pas Banier !". Il publie des romans quelques années plus tard, soutenu par Aragon, qui le décrit comme "l'être" le plus fou, le plus drôle, le plus généreux que l'on puisse rencontrer". Il sera aussi acteur de films cultes de Rohmer et de Bresson ; intime de François Mitterrand ; puis photographe des stars et idole de la jet-set internationale. Ce récit retrace l'ascension d'un fils d'immigré hongrois, tenté par toutes les transgressions. L'artiste a fait de sa vie son chef-d'oeuvre. Une trajectoire balzacienne, où Banier s'est parfois gâché car il voulait tout : être un grand créateur, riche, et un homme à la mode. Menant une enquête littéraire à suspense, Gaspard Dhellemmes a rencontré le photographe et assisté à son procès. C'est le mystère d'une séduction qu'il entend percer. Roi de l'esbroufe et de l'incruste, François-Marie Banier a mis le Tout-Paris à ses pieds. Personne, au fond, n'a su résister à sa démesure. Et surtout pas lui.

05/2017

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Sociologie

L'aventure vraie de Canal +

Depuis sa création en 1984, Canal + s'est imposé comme la plus grande réussite du monde des médias. Trajectoires fulgurantes que celles d'André Rousselet, l'ami de François Mitterrand, de Pierre Lescure, le journaliste fan des sixties, de Michel Denisot ou d'Alain De Greef, l'énigmatique directeur des programmes. Triomphes des Nuls, des Guignols, d'Antoine de Caunes ou de Karl Zéro, main basse sur le cinéma français et sur le football, manœuvres au cœur de la politique. Mais quel est le secret des hommes dont Canal + a fait les fortunes colossales ? Que cache d'intrigues, de jalousies et de violence l'image des chouettes copains qui ne pensaient qu'à s'amuser en " faisant de la téloche " ? L'esprit Canal a déferlé sur la France au point de modifier les contours de la donne culturelle. Devenue un empire financier international, la chaîne cryptée a suscité toutes les convoitises. Après l'arrivée de Vivendi et de Jean-Marie Messier, quel est l'avenir d'un groupe que sa réussite a placé sous la dépendance de l'entreprise " globale " par excellence ? Ce livre nourri par une centaine d'entretiens avec les principaux acteurs de cette histoire répond à ces questions et éclaire les zones d'ombre d'une société qui avait fait de la transparence son image de marque. Voici le vrai visage de Canal +.

10/2001

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Sciences politiques

Elysee contre Matignon. De 1958 à nos jours

Comment de Gaulle et Debré, Giscard d'Estaing et Chirac, Mitterrand et Balladur, Sarkozy et Fillon ou encore Macron et Philippe ont-ils cohabité ? Ce couple exécutif, unique au monde, engendre une infinité de configurations qui vont de la soumission à la collaboration amicale ou plus tumultueuse, jusqu'à la guerre de succession. Il est fascinant d'observer comment ces hommes et ces femmes de pouvoir, rarement amis, parfois alliés, souvent concurrents et même adversaires, se sont entendus ou non, à travers des crises aussi graves que la guerre d'Algérie, la révolte de Mai 68, la crise sociale de 1995 ou le mouvement des Gilets jaunes de 2018. Il est étonnant de constater que ces couples improbables ont réussi tant bien que mal à diriger la France à travers les alternances politiques et les cohabitations, dans un pays aussi divisé que frondeur. En s'appuyant sur les témoignages d'anciens Premiers ministres, de secrétaires généraux de l'Elysée et de Matignon, de collaborateurs et de journalistes accrédités, Jean Garrigues se place au plus près de leurs réflexions les plus intimes, de leurs décisions les plus fortes ou les plus douloureuses et de leurs scènes de ménage. Voici une traversée de plus de soixante ans d'histoire aux côtés de celles et ceux qui la façonnent. Le roman vrai de la vie politique française.

10/2022

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Littérature française

Le lys et la cendre

Quatre ans dans la vie d'un écrivain. L'aventure, littéraire et politique, d'un homme qui a choisi d'intervenir dans les tumultes d'un événement tragique, qui marquera le siècle. Cet événement, c'est, bien sûr, la guerre de Bosnie dont il aura été, sur le terrain comme dans les grandes capitales européennes, l'un des témoins les plus engagés. Mais, au-delà de cette guerre elle-même, par-delà le récit des batailles, la chronique d'une ville assiégée ou la rencontre avec des héros admirables, c'est un moment de notre Histoire que ce journal raconte. Tout y est. Les conversations, ou les polémiques avec François Mitterrand, Jacques Chirac, Edouard Balladur. Les débats avec Alain Finkielkraut, Peter Handke ou Régis Debray. Les mystères du Vatican. Une inquiétante journée avec Margaret Thatcher. Un étrange dîner, à Paris, chez l'ambassadrice des Etats-Unis. Choses vues. Analyses. Scènes cruelles, parfois drôles, souvent terribles. Exploration des coulisses où se trament les intrigues du monde politique et du monde des idées. Portraits. Et puis, au fil des pages, les efforts désespérés d'un groupe d'intellectuels pour dénoncer le cynisme des puissants et tenter de sauver l'honneur. Un récit qui révèle, au jour le jour, ce qui se passe dans la tête d'un écrivain saisi par l'Histoire et l'action.

02/1996

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Littérature française

Voyage le long de la Charente avec un chat, un poney et un dauphin (ou pas)

Méfiez-vous des apparences. La Charente n'est pas un fleuve aussi paisible qu'il n'y paraît. Le narrateur, accompagné de l'accorte Betty, en fait la truculente expérience, lors d'une descente, depuis la source, dans les marches du Cantal, à l'embouchure. Autant dire, de nulle part au grand quelque part qu'est l'océan. Dans l'intervalle, nos aventuriers des temps modernes, suivant les caprices de l'eau, se confrontent à la grande Histoire, celle de la météorite et des Romains de Chassenon, des carriers de Crazannes et des demoiselles de Rochefort. Car suivre un chemin, à plus forte raison aquatique, implique moult digressions, associations d'idées et dommages collatéraux. Charlemagne et le Prépuce miraculeux de Charroux, Guillaume Resnier de Goué, l'homme volant d'Angoulême, le tristement célèbre docteur Guillotin de Saintes, les galantes parties de campagne de Gustave Courbet font autant partie du paysage de la Charente que les gabares de Saint-Simon, Marguerite de Valois, les distilleries de Cognac, Pierre Loti ou François Mitterrand. Dans ce récit, dont le lecteur sortira sans conteste plus savant qu'il n'était en y plongeant, on croisera également, en compagnie de nos affables cicérones, un Anglais aviné victime du réchauffement climatique, un guide à la mémoire de troglodyte, un pêcheur emporté par un monstre marin en furie, un chat, un poney et un dauphin (ou pas ? )...

07/2021

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Critique littéraire

Elle, Edmonde

Elle, c'est Edmonde Charles-Roux. Résistante, grande amoureuse, écrivain à succès, prêtresse de la mode, croisée socialiste, présidente de l'académie Goncourt, égérie d'un groupe de rap… Une femme aux mille vies, passionnée et engagée, romanesque en diable. Née en 1920, fille d'un ambassadeur à Rome auprès du Saint-Siège, elle est élevée dans des palais italiens, au milieu des artistes, des princes et des papes. Elle semble promise à une vie bien rangée. Mais en 1940, elle s'engage comme infirmière-ambulancière, avant de rejoindre la clandestinité. À la Libération, cette caporal-chef de la Légion étrangère, décorée de la croix de guerre, devient journaliste à Elle, puis révolutionne Vogue. Son premier roman obtient le prix Goncourt.  De Gaulle lui confiera : « Madame, vous votez mal mais vous écrivez bien.» Grande bourgeoise aimantée par les marginaux, elle devient la muse d'écrivains célèbres, de peintres et de photographes d'avant-garde. C'est aussi une féministe qui ne craint pas les diables macho. Avec Gaston Deferre, le flamboyant maire de Marseille, ministre de l'Intérieur de Mitterrand, elle forme un couple légendaire qui navigue entre les ors de la République et le monde ouvrier, les bals du gotha et la fête de l'Huma. Rebelle, courageuse, pétrie de désirs, de talents et de contradictions, Edmonde assume tout. Une femme libre, tout simplement.

01/2017

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Actualité politique France

Le président de trop. Précédé de La question française

Le présidentialisme est au régime présidentiel ce que l'intégrisme est aux religions, ce que l'absolutisme est aux monarchies, ce que le sectarisme est aux convictions. Le problème n'est pas l'existence d'une présidence de la République mais l'accaparement de cette fonction par un seul homme, véritable monarque sans couronne. Legs du bonapartisme français, notre présidentialisme est un régime d'exception devenu la norme. Une norme dont l'excès n'a cessé de s'étendre depuis le long règne de François Mitterrand. Avec Emmanuel Macron aujourd'hui, mais dans le droit fil des ambitions de Nicolas Sarkozy et des renoncements de François Hollande hier, le présidentialisme français ne cesse de s'affirmer comme l'ennemi foncier d'une République démocratique et sociale. Cette confiscation de la volonté de tous par le pouvoir d'un seul la mine de l'intérieur, la corrompt et l'affaiblit, creusant la dépression citoyenne et accroissant la démobilisation électorale. En nos temps incertains et imprévisibles, elle pose les bases d'un régime autoritaire au service d'intérêts sociaux minoritaires. Face à ce danger, Le Président de trop plaide pour une radicalité démocratique. Celle d'une République garantissant l'expression, la mobilisation et l'invention de la société contre les inégalités, injustices, corruptions et mensonges qu'enfantent, inévitablement, pouvoir et domination en place dans leur éternelle volonté de se succéder à eux-mêmes.

09/2021

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Arts et traditions populaires

Les années mémoire 1971

La prospérité des 30 glorieuses continue mais on commence à sentir les premières turbulences financières... Crises géopolitiques en Asie, les guerres dans la péninsule indochinoise sont contestées par une jeunesse pacifiste, des groupes terroristes palestiniens font leurs premières victimes et en Afrique s'installe des dictatures sanglantes. Alors que la situation dégénère en Irlande du Nord, la Grande-Bretagne rejoint l'Europe des Six. La France est dirigée par Georges Pompidou et Jacques Chaban-Delmas pendant que François Mitterrand prend les rênes du parti socialiste. Dans les salles américaines sort un film choc : Orange Mécanique tandis qu'en France, Romy Schneider et Michel Piccoli brillent dans Max et les Ferrailleurs et Gérard Oury réjouit la France entière avec La Folie des grandeurs qui réunit Louis de Funès et Yves Montand. 1971, c'est aussi la mort de Coco Chanel, de Fernandel, de Louis Armstrong, Jim Morrison et Igor Stravinsky. En sport : Eddy Merckx remporte son 3ème tour de France et Jean-Claude Bouttier est sacré champion de boxe d'Europe. Aux Etats-Unis, les missions Apollo se succèdent alors que la mission soviétique Soyouz se termine tragiquement. Enfin, du côté de la communication et de l'informatique se déploie le réseau Arpanet : l'ancêtre d'Internet et un ingénieur américain parvient à envoyer les premiers courriers électroniques de l'histoire... La révolution informatique est en marche !

09/2023

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Franche-Comté

La vallée de la Loue. Patrimoine insolite

Après avoir pendant des siècles fait tourner moulins, scieries, papeteries ou forges, la Loue et sa vallée sont aujourd'hui devenues un haut lieu emblématique du tourisme en Franche-Comté. Notamment grâce à Gustave Courbet, qui a immortalisé les paysages de sa région natale, en particulier Ornans, la petite Venise comtoise, avec ses ponts et ses maisons suspendues. Mais que connaissez-vous de cette région ? Saviez-vous que la Loue était née du combat d'une vouivre et d'une louve ? Que sa source s'était transformée un jour de 1901 en apéritif géant ? Avez-vous déjà entendu l'histoire de Cécile Mille, à qui la Vierge est apparue sous un chêne ? Ou celle de François Mitterrand, évadé, traversant la Loue en crue, une nuit de décembre 1941, pour passer en zone libre ? Gérard Chappez vous entraîne dans une insolite et fascinante balade. De la source de la Loue à sa confluence avec le Doubs, vous découvrirez des panoramas époustouflants. Outre les sites naturels, vous serez charmé par un chapelet de villages atypiques, à l'image de la saline d'Arc-et-Senans, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Ces bourgs pittoresques, qui s'égrènent tout au long du cours d'eau, présentent tous un charme particulier et quelques secrets ou légendes révélés au fil des pages.

06/2021

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Sciences politiques

Les éminences grises. Dans l'ombre des princes qui nous gouvernent

Dans le théâtre politique, le rôle d'éminence grise est l'un des plus convoités : c'est le conseiller caché du prince. Ce rôle fut créé par un grand acteur, Richelieu, pour un autre grand acteur, le Père Joseph : "éminence", parce que Richelieu avait demandé pour son ami le chapeau de cardinal ; "grise", car c'était la couleur de la robe de capucin que portait ce dernier. L'expression franchit les frontières. Elle est appliquée en Allemagne au baron Holstein qui, à Berlin, fait et défait les chanceliers sous Guillaume II. Au temps de Roosevelt, elle est reprise, aux Etats-Unis pour Harry Hopkins, également surnommé "le Raspoutine de la Maison Blanche". En France, au XXe siècle, le Père Joseph renaît sous les traits de Jacques Foccart, au coeur du premier cercle gaullien puis de François de Grossouvre, dans l'entourage de François Mitterrand. D'autres personnalités marquantes, qui s'étaient illustrées, parfois, loin de la politique, ont contribué à infléchir le cours de l'Histoire, de Beaumarchais, qui apporta le soutien de la cour de France aux insurgés américains, à Jean Monnet le Père de l'Europe moderne. A travers seize portraits acérés, Charles Zorgbibe nous révèle — ou nous rappelle — l'action secrète de ces hommes de l'ombre qui ont, pour une part souvent déterminante, façonné le monde où nous vivons.

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Littérature française

Les Ficelles du pantin

Et si un président perdant décidait de se maintenir au pouvoir contre son adversaire élu ? Vitellius, président autocrate, hyperactif et obsédé sexuel que sa femme a plaqué pour aller à New York, perd l’élection présidentielle face à son rival Vespasien. Il décide alors, à toute force et par tous les moyens, de se maintenir au pouvoir. Il triche, truque, corrompt, étrangle des journalistes, avant de tirer sur sa propre armée pour déclencher une guerre civile... L’histoire dure une nuit. Elle commence par la retransmission des résultats électoraux et se termine à l’aube, dans le sang et l’odeur des latrines, par la mort sacrificielle du héros dans une corrida burlesque devant les caméras du monde entier. De qui Vitellius est-il le nom ? Un peu de Sarkozy, un peu d’un DSK très en forme. Mais aussi un peu de Mitterrand. De Poutine. De tel ou tel dictateur africain. Et pour remonter plus loin dans l’Histoire, d’Othon, Néron, Galba... ou Vitellius lui-même, dont l’avatar cumule, sous la plume de Yak Rivais, les tares de tous les politiciens populistes, antiques ou modernes. Cette farce ubuesque, volontiers caricaturale, marquée au coin de Jarry, de Brecht et de Ionesco, est un éclat de rire libératoire qui se termine en tragédie antique. Que ces aventures « sans ressemblance avec » donnent à réfléchir à qui voudra... ou pourra.

04/2012

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Histoire de France

Chef de l'Etat

Pratique ordinaire de la cohabitation, adoption du quinquennat : ces dernières années, la Ve République a été profondément modifiée de l'intérieur. Au détriment de la fonction présidentielle ? L'histoire nous apprend, depuis 1848 et la brève présidence de Louis-Napoléon Bonaparte, que le statut de chef de l'Etat et sa marge de manœuvre vis-à-vis de l'Assemblée, des ministres, de l'opinion, n'ont jamais connu de définition figée. Tout a été, à chaque fois, affaire de personne, de tempérament, de circonstances. Adolphe Thiers prenant le risque de la guerre civile, Félix Faure se rangeant du côté de l'état-major lors de l'affaire Dreyfus, Raymond Poincaré, patriote lorrain, ne redoutant pas l'affrontement avec l'Allemagne, Albert Lebrun cédant en 1940 aux injonctions de Pierre Laval, René Coty choisissant en 1958 de faire appel à Charles de Gaulle... Autant de cas d'école qui conduisent à réviser l'idée reçue d'un hôte de l'Elysée tout juste bon à inaugurer les cérémonies officielles. Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac ont tour à tour assumé l'héritage gaullien d'un chef de l'Etat fort, d'un contact direct avec le peuple. Qu'en reste-t-il aujourd'hui, alors que l'instauration d'une VIe République est de plus en plus souvent évoquée ?

03/2002

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Philosophie

Le crépuscule des idoles progressistes

"Cet essai est né d'une impatience, d'une colère même. Depuis bientôt quarante-cinq ans, les besoins fondamentaux de l'être humain sont non seulement méprisés mais disqualifiés, diabolisés par l'idéologie progressiste. Le besoin de racines, d'identité nationale, de frontière, le besoin d'un passé et d'une histoire : toutes ces constantes anthropologiques sont traitées par les idéologues contemporains comme de la frilosité, de la crispation sur soi, comme un repli identitaire et xénophobe. Jusqu'à quand allons-nous continuer de flétrir ces aspirations sans être un instant effleuré par la question de savoir si ce ne sont pas des besoins normaux, liés au fait que nous sommes des êtres humains qui ne créent pas le monde dans lequel ils arrivent. Nous en héritons, avec notre langage et l'histoire qu'il charrie. J'ai choisi d'ouvrir cet essai par le récit de mon propre parcours, car il me fortifie dans cette défense du besoin d'identité nationale, d'inscription dans une histoire. Née au début des années soixante-dix, j'appartiens à cette génération qui a été le laboratoire de l'idéologie de la désidentification qui continue de nous gouverner. Avec notre liberté pour alibi, les adultes ont renoncé à nous transmettre le vieux monde. Nous formerons bientôt la génération Mitterrand, celle de la jeunesse flagornée", B. L.

02/2017

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Histoire internationale

Pages réservées. Un Albanais à Paris

Voici un livre singulier, écrit par un homme singulier. Pages réservées, ce sont celles qu'un diplomate, tenu au devoir de réserve, ne confie pas à ses "dépêches" officielles mais consigne discrètement dans son journal intime. C'est une année de ce Journal du 8 mai 1994 au 7 mai 1995 que publie Besnik Mustafaj. A la fois carnet de notes politiques, découverte intime de la vie française, galerie de portraits, réflexions littéraires, effort pour mesurer la juste distance entre une ex-dictature stalinienne et un pays "occidental", méditation lucide sur les limites de la réalité "européenne", Pages réservées est un livre passionnant. On y trouvera, outre l'analyse de quelques grands problèmes ("coopération" franco-anglaise mais "amitié" franco-allemande, drame bosniaque, indifférence des "grandes" nations envers les petites, étrangetés du sentiment démocratique en France), des lieux (Trieste, Andorre, Chambéry, le Vercors) et des hommes, de Mitterrand à Le Pen ou Arlette Laguiller, de Claudio Magris à Federico Zeri. Tout cela nous révèle une autre façon de regarder la France. Curiosité, sérieux, ironie : Besnik Mustafaj possède les qualités du bon diariste et du bon diplomate. D'où l'intérêt majeur de ce livre aux éclairages changeants, passionnés, moqueurs. L'auteur aime notre pays, mais il l'aime sans être jamais dupe de nos comédies, qu'il démonte avec une feinte innocence tout à fait savoureuse.

03/1996

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Histoire de France

La question laïque. XIXe-XXe siècle

Dans la vie de la France contemporaine, peu de mots sont davantage chargés de passion que celui de laïcité. Peu de mots sont aussi davantage chargés d'ambiguïté, puisque le même terme peut désigner une idéologie militante, l'idée laïque, et la garantie juridique de la liberté des croyances, ou de l'incroyance, dans un Etat sécularisé. Peu de mots sont à la fois aussi chargés d'histoire et aussi présents dans les débats de notre temps. A propos de sujets comme les positions de l'Eglise en matière de morale, les obsèques du président François Mitterrand, la venue du pape en France, l'enseignement éventuel de l'histoire des religions à l'école, la question laïque affleure à nouveau, tel un morceau du vieux socle enfoui sous les sédiments de l'Histoire, et marque sa présence dans la France d'aujourd'hui. Est-ce à dire que les péripéties de cette histoire complexe soient connues, et que la portée de la notion de laïcité soit toujours pleinement perçue ? Probablement pas, mais elle demeure un lieu du débat idéologique en même temps qu'un des fondements de la vie commune des Français. Elle commande, certes, les relations entre l'Etat et les confessions religieuses, et la situation de l'école, mais aussi maints autres aspects de la vie sociale.

09/1997

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Sciences politiques

Face à l'hyper-puissance. Textes et discours, 1995-2003

Depuis plus de vingt ans, dont quatorze à l'Elysée auprès de François Mitterrand et cinq à la tête du Quai d'Orsay de 1997 à 2002, Hubert Védrine est acteur, témoin, analyste des bouleversements internationaux. Après la fin de l'URSS, dans les années 90, la croyance s'était répandue en une unification pacifique du monde autour des mêmes valeurs. Pour sa part, Hubert Védrine a toujours pensé que la réalisation d'une vraie " communauté internationale " se heurtait encore aux écarts entre riches et pauvres, aux désaccords Islam-Occident, aux multiples conflits non résolus, à l'unilatéralisme des puissances, à l'inadaptation des institutions internationales à leur mission. Les événements tragiques des trois dernières années ont confirmé ce diagnostic. Au cours de ces années, comme le montre les textes rassemblés dans cet ouvrage, Hubert Védrine a constamment cherché à écarter les nouvelles illusions trompeuses sur l'état du monde, et à mettre en évidence les nouvelles réalités géopolitiques pour mieux agir sur elles. Que faire face à l'hyperpuissance américaine ? Comment surmonter l'antagonisme Islam-Occident ? Sortir le Proche-Orient de la tragédie ? Faire de l'Europe une puissance au sein de laquelle l'influence française soit forte ? Bâtir un monde plus solidaire et donc plus sûr ? A ces questions plus actuelles et brûlantes que jamais, Hubert Védrine apporte des réponses claires, personnelles, non convenues.

09/2003

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Actualité et médias

La madone et le culbuto. Ou L'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande

En vingt-cinq ans de vie commune, Ségolène Royal et François Hollande ont réussi à surmonter toutes les épreuves, personnelles et politiques. Quand François a connu Ségolène, c'était une jeune rebelle au caractère bien trempé, décidée à mener sa vie de femme indépendante. Petit à petit, rassurée par ses victoires électorales, sa réussite ministérielle et son accomplissement de mère de famille, elle s'est apaisée. Elle apparaît désormais comme une madone forte et sereine, déterminée à être la première femme élue présidente de la République. A l'inverse, François a toujours cru en son destin politique. Mais le jeune loup ambitieux et jovial s'est heurté aux échecs successifs de la gauche, sans parvenir à entrer dans un gouvernement. En 2007, il aura dirigé le PS durant dix ans. Aussi longtemps que François Mitterrand et Lionel Jospin. Tel un culbuto, il s'est révélé un tacticien hors pair, se redressant toujours, en souriant, alors que ses adversaires le croyaient définitivement à terre. Pour la première fois leurs ambitions entrent en concurrence. Sauront-ils rester aussi solidaires et complémentaires que par le passé ? C'est tout le mystère du duo Ségolène Royal et François Hollande révélé par ce récit. Une plongée dans le parcours sans équivalent du couple le plus médiatique et le plus étonnant du personnel politique français.

04/2006

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Esotérisme

Témoin du siècle

Chaque génération se crée son ciel et ses dieux. Cela fut vrai pour ces jeunes militants qui, au côté de Fred Zeller, eurent à choisir leur camp au sortir de la guerre de 14-18. Bâtir une société nouvelle, plus humaine, plus juste, plus fraternelle : une société socialiste. Mais avec quels guides ? Jean Jaurès, Léon Blum, Lénine, Trotski... Staline ? Fred Zeller va raconter avec verve et humour son destin hors du commun depuis son entrée à la Fédération des Etudiants socialistes en 1930. En 1935, secrétaire général des jeunesses socialistes de la Seine, il refuse, après l'écrasement par Hitler des travailleurs allemands, de capituler devant Léon Blum et les chefs socialistes, et part en Norvège retrouver Léon Trotski. Voici le Front populaire et la guerre d'Espagne, les années noires et le fascisme, le général de Gaulle, puis Mai 68, François Mitterrand... Que d'éminentes personnalités rencontrées, que d'anecdotes, de confidences et de secrets recueillis ! On retrouve Fred Zeller en 1973, Grand Maître de la plus prestigieuse et mystérieuse obédience maçonnique, le Grand Orient de France. Cet itinéraire unique, Fred Zeller nous le raconte avec franchise. Cet homme qui semble avoir vécu plusieurs vies en une seule - il a par exemple toujours continué son œuvre de peintre - livre ici un de ces témoignages où un grand destin se confond avec l'Histoire.

02/2000

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Histoire de France

Affaires étrangères. Tome 1, 1981-1988

" J'ai décidé d'écrire ce parcours à l'intention de mes contemporains pour le cas où ils auraient oublié ces méandres, et à celle des générations futures qui auront la curiosité de chercher comment tout ce qu'elles connaîtront à leur époque s'est produit, selon quels enchaînements, quels choix et quelles décisions, quelle fut la part des événements et quelle celle des hommes. Ce récit comportera deux tomes, un pour chaque septennat de la présidence de François Mitterrand. Voici le premier. Montrer, dire, expliquer la signification de ces événements : tel est le souci de ce livre. Plutôt qu'un long récit chronologique et pesant, j'ai sélectionné quelques grandes dates au souvenir oublié pour en montrer, en m'appuyant çà et là sur des documents inédits, l'environnement, le déroulement, les conséquences. Ces dates sont autant de maillons qui, attachés les uns aux autres, constituent cette chaîne qui fait la politique étrangère. Ce récit répond au vœu qu'exprimait l'ancien président de la République : "Prenez des notes pour que vous écriviez un jour ce que nous avons fait. Mieux vaut que cela soit réalisé par nous plutôt que par nos adversaires." J'espère n'avoir pas trahi ce vœu, tout en ayant respecté le soin que l'on se doit de prendre, en pareille circonstance, avec l'objectivité. "

01/2007

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Actualité et médias

Portraits crachés

" Le jeu et le hasard ont guidé ce livre. Le désordre des souvenirs a dicté l'entrée en scène de chacun de ses personnages. Ni chronologie, ni hiérarchie. Présidents, ministres, vedettes, artistes, capitaines d'industrie, ils ont surgi au gré de ma mémoire ". De Mitterrand et Sarkozy à Lauren Bacall et Rostropovitch, en passant par Ségolène Royal, Jacques Chirac, Lionel Jospin, Jean-Luc Lagardère, Charles Pasqua, Serge Dassault, mais aussi Jessye Norman, Leonard Bernstein, Anouk Aimée, Louis Chedid, Michel Petrucciani, et bien d'autres monstres sacrés ou monstres politiques du dernier demi-siècle, Denis Jeambar nous promène dans ses souvenirs et brosse une galerie de portraits magnifiques. Il nous fait partager des moments qu'il n'a jamais racontés, des scènes drolatiques, tendres ou cruelles, qui font tout le sel de ce livre. Avec son sens aigu du portrait, son style remarquable, et une sincérité de ton assez rare, Denis Jeambar révèle à traits de plume ces personnalités côtoyées au fil d'une riche carrière journalistique. Quelques anonymes aussi, chers à l'auteur, trouvent leur place dans ces mémoires en creux qui dévoilent l'homme autant que le journaliste. " Sur mon chemin de grande randonnée, écrit-il, je n'ai fréquenté que de belles maisons. Dans leur confort, j'ai pu à satiété me détourner de moi-même pour découvrir les autres ".

01/2011