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Mensonges innocents

Extraits

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 1

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Philosophie

Le fantôme du monde

Cet essai prend appui sur la position de l'écrivain juif hongrois nobélisé Imre Kertész pour qui " ce n'est pas faire offense à la tragédie des juifs, ni la minimiser, que de considérer l'Holocauste comme une expérience universelle ". L'idée directrice du "Fantôme du monde" est que la survie de l'humanité dépend de sa volonté et de sa capacité à tirer la leçon d'Auschwitz dont ce serait une erreur de croire que la réalité - la réalité d'Auschwitz - appartient au passé alors qu'en vérité elle fait partie, sous la forme d'un état d'esprit, de notre actualité dont les tueries de masse sont une des grandes particularités, les autres étant : l'éveil de l'instinct de meute, le mensonge et l'obéissance. Ces particularités de notre époque (l'instinct de meute, la réalité pervertie, l'obéissance et les tueries) étaient aussi des caractéristiques de l'ère nazie. L'humanité entière se trouve aujourd'hui à fouler, hébétée, le quai d'arrivée d'un temps meurtrier, incapable d'accomplir un geste imprévisible et soudain, susceptible de lui éviter la pire des fins. Les temps meurtriers ne surviennent pas d'une façon spontanée, ils sont la conséquence des circonstances où baignent les mentalités. C'est aux circonstances que s'intéresse "Le fantôme du monde", à nos circonstances et à ces choses qui reviennent sans cesse dans les actualités, qui nous disent beaucoup non seulement sur la réalité du monde, mais aussi sur le pire de l'humanité. C'est l'énorme poids de ce pire-là qu'il nous faudra trouver le moyen de contrebalancer, sinon de lever, si nous voulons éviter de perdre toute dignité.

05/2017

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Extraterrestres

777 - Passeport pour un monde meilleur - Les galactiques 1

Et si un jour vous découvriez que vous avez certaines facultés extrasensorielles qui vous permettent de communiquer avec des êtres originaires du Cosmos ? Et si ces êtres venaient vous rappeler que vous avez une action à accomplir sur cette Terre avant de la quitter ? S'ils venaient se manifester une nuit afin que vous preniez conscience que vous êtes l'un des nombreux ''éveillés'' venus aider une humanité en perdition ? C'est ce que vit Aurore qui plonge, malgré elle, dans un univers incroyablement complexe, riche et fantastique. Des extraterrestres possédant des pouvoirs psychiques extraordinaires, imprégnés de valeurs spirituelles très avancées, voyageant dans des engins spatiaux à la technologie incompréhensible à l'homme, l'amènent à reconsidérer son existence au sein d'un monde qui n'est pas ce que l'on veut bien nous montrer. Au cours de cette initiation, elle fera la connaissance de Lieos, son guide extraterrestre, avec lequel elle restera en contact psychique. Il lui donnera accès à toutes les informations nécessaires à sa tâche et lui fera des révélations sensibles qui la précipiteront dans une aventure psychique et humaine incroyable. Alors qu'un Boeing 777 disparaît avec tous ses passagers et son équipage, Aurore réceptionne certaines informations troublantes ; la mise en garde répétée à propos d'une 3e guerre mondiale lui fait comprendre, peu à peu, que les extraterrestres ont un plan et doivent mener des actions apparemment stratégiques en vue d'aider la planète Terre. Ces divers contacts cosmiques et subtils accompagnent Aurore sur ce chemin initiatique ; ils lui apportent une prise de conscience spirituelle : la pluralité des mondes, les multiples dimensions auxquelles a accès notre conscience, les facultés psychiques de notre esprit, la survie posthume... Aurore devra, cependant, rester prudente ; sa quête de la vérité la propulsera dans un monde où la désinformation, la manipulation, le mensonge et le pouvoir règnent en maître.

04/2023

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Littérature française

Dernier mouvement. Roman

Les membres du Quatuor Dionysos n'ont plus joué ensemble depuis longtemps. A l'initiative de Péter Palágyi, le second violon, qui fut jadis l'âme du quatuor, ils se retrouvent pour une répétition. Ils connaissent bien Péter : exigeant et tyrannique, il les a menés au sommet de leur art, mais pour des raisons inexpliquées, il a un jour décidé de tout arrêter pour se retirer avec son fils et son épouse, Lucia, dans une grande maison à la campagne. C'est là que les quatre musiciens se retrouvent aujourd'hui. Ils jouent ensemble, mais peu à peu, chaque personnage déroule sa partie d'un récit complexe qui gravite autour de la fin brutale de leur quatuor, vingt-deux ans plus tôt. Pourquoi n'ont-ils jamais réussi à enregistrer l'Opus 59 n° 1 de Beethoven, le seul qui manque encore à leur catalogue et qu'ils répètent aujourd'hui ? Qui est vraiment Péter ? Que leur a-t-il caché de son histoire à l'époque ? Pourquoi Virgil, le fils de Péter, refuse-t-il tout contact avec son père ? Qui est vraiment sa mère, Lucia ? Chaque personnage détient quelques éléments de ce puzzle, mais seul Péter peut le reconstituer en laissant la parole à la musique. Au fur et à mesure qu'ils avancent dans l'Opus 59 n° 1, les secrets se dévoilent et en appellent d'autres, plus troublants encore. C'est la musique qui transporte Péter, ses compagnons et le lecteur dans le temps. Elle fait rejaillir les épisodes refoulés de vies gouvernées par le mensonge sur quatre générations, dans une tentative désespérée de se soustraire à ce qui s'apparente à un véritable purgatoire.

09/2023

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Poches Littérature internation

Voyage babylonien

" Un grand seigneur est tombé dans des difficultés conformes à l'air du temps et se trouve contraint d'abandonner son train de maison habituel. Avec deux compagnons, qui ne sont pas mieux lotis que lui, il mène la vie d'un pauvre diable, passe par un grand nombre de villes, dont nous ne nommerons que Bagdad, Constantinople et Pans, pour signaler l'ampleur de leurs efforts et des résistances auxquelles ils se heurtent. En chemin, ils rencontrent bien des obstacles, liés à l'amour, à la boisson, au mensonge, auxquels ils n'avaient été exposés jusqu'ici ni de près ni de loin. Lentement, juché sur les épaules des deux autres, le grand seigneur réussit à prendre pied. La paix dans l'âme, il tient. Lui qui ne s'était pas soumis volontairement aux fatigues du voyage, il doit à la fin reconnaître qu'il fut long, mais que cela valait la peine. Accessoirement, c'est l'histoire d'un Adam qui rencontre beaucoup d'Eves, mais non le péché, et qui a du mal à quitter le paradis. Accessoirement, l'histoire d'un tyran qui se croit pareil à Dieu, se trouve précipité dans les plaisirs et les misères de notre existence, et c'est son ascension à la pauvre humanité ". C est ainsi qu'Alfred Döblin résume son Voyage babylonien, grand livre comique qui se veut une suite de choses burlesques, gaies, graves, ironiques, etc. La question que pose ce texte est la suivante : comment survivre dans un monde où l'inhumanité triomphe, sans être tenté par la fuite et sans devenir cynique. D'une verve exceptionnelle, le roman révèle, à travers cette immense et jouissive déambulation, le goût des chemins de traverse, de la légèreté et de la dérision, et surtout une liberté totale d'invention.

10/2007

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Histoire de France

Penser l'oubli après 1945. Voies du silence, voix de l'absence

1945-2015 : alors que la France célèbre le 70e anniversaire de sa libération du joug nazi, Fabienne Federini s'intéresse au processus de l'oubli tel qu'il a pu se construire dès l'immédiate après-guerre, à partir des silences des principaux acteurs de l'époque, parmi lesquels on trouve nombre d'intellectuels. II y eut ainsi ceux (Sartre, Mounier) qui, ayant peu fait, ont préféré passer sous silence ce qui fut, au risque de prendre quelques libertés avec l'histoire. Ce silence-là était bien sûr déni. A côté, il y eut ceux (Char, Vernant) qui, ayant fait beaucoup, ont refusé de parler de leurs faits d'armes, ne se prévalant d'aucun droit - eux qui pourtant les avaient tous. Ce silence-ci était refus du mensonge, de l'imposture, parfois. II se voulait surtout refuge d'une mémoire fidèle au souvenir de leurs camarades "tombés pour la France". Or, à l'exception de quelques noms devenus symboles, les autres sont tombés dans l'oubli. C'est pourquoi, il s'agit moins ici d'évoquer une résistance mythique, réduite en général à sa seule geste héroïque, que de donner la parole à ces femmes, à ces hommes qui l'ont incarnée physiquement, quelquefois jusqu'au sacrifice. Faire entendre la voix de ces "précurseurs clairvoyants", c'est bien sûr les rendre présents. C'est aussi s'interroger sur ce que ce combat politique, mené au nom du genre humain, est encore susceptible de nous apprendre aujourd'hui. Est-il un héritage appartenant résolument au passé ou porte-t-il en lui une métaphysique le rendant vivant à jamais ? Peut-être est-ce là, dans le choix des réponses apportées, que réside ce que d'aucuns appellent "le devoir de mémoire".

09/2015

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Littérature française

Aventures de Baron de Münchausen

Le Baron de Münchhausen naît le le 11 mai 1720 à Bodenwerder dans le Weserbergland. Son véritable nom est Karl Friedrich Hieronymus Freiherr von Münchhausen. Il fut dans sa jeunesse le page du Duc de Brunswick-Lüneberg. Il suit son maître en 1740 pour devenir mercenaire de l'armée russe. Il combat pendant dix ans dans l'armée de Catherine II de Russie contre les Turcs de l'Empire Ottoman, en Crimée. Il est nommé en 1750 capitaine de cavalerie avant de quitter l'armée russe. Lors de son retour en Allemagne, il confie à l'écrivain Rudolphe Erich Raspe ses extraordinaires aventures. Il se fixe ensuite à Hanovre. Le baron était surnommé le baron de Crac (baron du mensonge) : il aurait voyagé sur la lune sur un boulet de canon, il aurait également dansé avec Vénus. Il pâtit énormément d'une réputation de menteur et de fou due à son récit. Il décède le 22 février 1797 de la fièvre typhoïde, ruiné. L'écrivain allemand Rudolf Erich Raspe, recueille, ordonne et publie ces récits en 1785 (du vivant du baron de Münchhausen), en anglais, sous le titre Baron Münchhausen's Narrative of his marvellous Travels and Campaigns in Russia. Un an plus tard, en 1786, les aventures sont traduites en allemand par Gottfried August Bürger, professeur à l'université de Göttingen. Plus qu'une traduction, il remanie les histoires et fournit une version plus poétique et satirique que le livre de Raspe. Le livre sera traduit de l'allemand en français par Théophile Gautier fils avec des illustrations de Gustave Doré. Cette traduction est très agréable, bien qu'amputée de certains passages jugés trop "politiquement incorrects" pour ses contemporains.

10/2022

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Criminalité

Black Bird

Infiltré auprès d'un tueur en série : quand la réalité dépasse toutes les fictions ! James Keene avait tout pour réussir. Fils d'une famille influente de la banlieue de Chicago, star de l'équipe de football, fêtard invétéré aux revenus confortables, sa trajectoire semble auréolée de succès. Mais en 1996, ce joli mensonge s'écroule : James est jugé pour trafic de drogue et condamné à dix ans de prison. Le FBI lui propose alors un deal complètement fou : sa peine sera annulée s'il aide les fédéraux à piéger un serial killer, Larry Hall. Soupçonné d'une vingtaine d'assassinats, le tueur a été inculpé pour un seul d'entre eux lors d'un procès qui risque fort d'être révisé en appel. Et son intelligence est redoutable. La mission de James ? Amener Larry Hall à se confesser pour le faire tomber, définitivement. Keene hésite, puis accepte de relever le défi. Quelques jours plus tard, il est transféré dans l'unité psychiatrique de la prison de haute sécurité dévolue aux criminels les plus dangereux, où Hall est détenu. Seuls le directeur et le psychiatre en chef sont au courant de sa mission. Là, au milieu des psychopathes, il va devoir gagner la confiance du plus inquiétant d'entre eux pour lui faire avouer où il a caché le corps de ses victimes. Cet incroyable scénario n'a rien d'une fiction. Avec un sens de l'intrigue et du suspense digne des plus grands romanciers, le journaliste Hillel Levin, en collaboration avec James Keene, nous livre un document incroyable, qui va ravir tous les amateurs de true crime... et dont on n'a pas fini d'entendre parler, puisque l'adaptation en série, portée par le grand Dennis Lehane, est déjà disponible sur Apple TV+ avec Ray Liotta (Les Affranchis) et Taron Egerton (Kingsman) dans les rôles principaux.

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Contes et nouvelles

Les omniscients

C'est le récit d'une expérience, d'une vie à travers un temps dont ne subsiste plus des livres d'histoire et des mémoires oubliées que le lointain écho d'un appel au bonheur. Ou son illusion, son archétype - sa chimère. Il s'agit toujours d'une volonté de comprendre ce que peut bien être l'évanescence de l'être dans la quintessence d'une existence et de son idiosyncrasie morbide. Ce livre n'est pas un phantasme ni une épopée ; il est une tentative de passer deux heures avec soi-même, un dialogue entre soi et soi à propos de soi. L'homme, ce " misérable petit tas de secrets " comme écrivait André Malraux, s'avère n'être rien d'autre qu'une machine à vivre dans une époque où la machine et la vie se confondent dans un espace-temps qui semble foncer vers son écrasement, sa limite, sans pour autant se transcender dans la rencontre de son absolu. Ce livre n'est pas non plus un mensonge ou une affabulation ; c'est un songe de l'au-delà de soi, un premier roman qui détient le ton d'un dernier, qui se veut l'évasion d'une âme vers autre chose qu'une simple condition humaine. Ce roman cherche à questionner l'homme et sa quête de sens dans une existence où l'empreinte du Sacré est partout présente et ne cesse de lui rappeler la grandeur qui sommeille en lui. Comme une réponse évidente à ce qu'il eut oublié quelque part en Occident. S'agit-il d'empoigner le réel pour construire une chimérique illusion de l'accomplissement ou bien seulement d'atteindre la volupté de l'âme pour y rencontrer soi ? Se confondent alors la puissance de l'imaginaire et l'évocation de l'absolu. Un dialogue entre soi et soi à propos de soi...

03/2023

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Littérature étrangère

Orange amère

Pour échapper, le temps d'un dimanche d'été, à sa femme enceinte et à ses trois enfants, Albert s'incruste au baptême de Franny, la fille d'un flic qu'il connaît vaguement. Tandis que les invités se laissent gagner par l'ivresse, il succombe à la beauté renversante de Beverly, la mère du bébé baptisé ce jour de 1964. Le baiser qu'ils échangent est le premier des éboulements que subiront leurs familles, à jamais liées. Albert et Beverly se marient et quittent la Califomie pour la Virginie. Chaque été, ils se retrouvent avec leurs six enfants sur les bras — un petit clan plus ou moins livré à lui-même, prêt à tout pour tromper l'ennui. Mais un drame fait voler en éclats cette fratrie recomposée. Des années plus tard, alors qu'elle travaille comme serveuse dans le bar d'un hôtel de luxe, Franny a un soir l'honneur inattendu de servir quelques whiskys à un auteur culte qu'elle révère. Devenue sa compagne, elle lui livre des confidences sur son histoire, dont il s'empare pour faire son grand retour sur la scène littéraire. L'immense succès du roman fait resurgir la tragédie familiale et vient à nouveau chambouler les relations entre les membres de cette tribu éparpillée, soudée par le souvenir, le mensonge, la culpabilité. Et un inaltérable attachement. Conteuse hors pair, ce qui lui a valu aux Etats-Unis une popularité jamais démentie, Ann Patchett livre un roman poignant et tendre sur l'enfance, le mystère de la famille et la persistance des liens. Suivant sur plusieurs décennies k destin de personnages lumineux jusque dans leurs zones d'ombre, elle compose un texte intime et littéraire sur ces histoires qui n'appartiennent qu'à nous.

01/2019

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Romans policiers

A la source

Après plusieurs années passées au sein de la direction centrale de la police judiciaire, le commandant divisionnaire Floréal Sassone intègre le commissariat de Bobigny. Il aspire à revenir là où il a grandi, dans cette ville de Seine-Saint-Denis qu'il ne reconnaît plus. Il compte s'installer pour de bon avec Sabine, une jeune capitaine de vingt ans sa cadette. Cultiver son jardin dans son pavillon de banlieue parisienne, prendre des vacances sur la côte atlantique et présenter sa fille à sa nouvelle femme. Voici le projet du reste de sa vie. Mais en ce mois de juillet 2018, dans l'euphorie du sacre mondial de l'équipe de France de football et d'un été sans attentat, un dossier banal, impliquant un voyou devenu son indic, va l'entraîner dans une affaire d'Etat. Doutant de sa hiérarchie, Floréal n'a pas d'autres choix que de faire confiance à son "tonton" imprévisible, calculateur et fuyant. Selim, son nouvel informateur, symbole d'une génération montante de caïds sans foi ni loi, tient d'une main ferme certains des quartiers de Bobigny, avec deux de ses amis. Et s'il y a une chose qu'il déteste au plus haut point, ce sont bien "les condés" . Pourtant, persuadé que la justice le soupçonne de meurtre, il rompt le serment passé dans son enfance avec ses complices : ne jamais collaborer avec la police, quoi qu'il en coûte. Voilà Selim relégué au stade de vulgaire balance, de renégat de la voyoucratie, pris dans l'engrenage infernal du mensonge et poussé à s'allier avec l'ennemi. Entre faux-semblants, trahisons et duplicités, Floréal et Selim vont devoir s'apprivoiser et remonter à la source du mal, pour enfin découvrir qui les manipule.

07/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Bodyguard. Un amour interdit

Qui aurait pu prédire que la vie de Julia tournerait comme ça : mariée à David, un avocat en lice pour devenir le procureur général de l'Etat de New York, et contrainte de mettre un terme à sa carrière de chanteuse pour vivre dans l'ombre constante de son époux ? Piégée dans une relation sans amour, les choses ne vont pas s'améliorer pour la jeune femme, puisque le jour où David reçoit une lettre anonyme menaçant la vie de sa femme, il engage Wayne Jones, un garde du corps et ancien Navy SEAL, pour veiller à la sécurité de Julia. Cette dernière se voit alors forcée de quitter la ville pour une durée indéterminée, et de cohabiter avec un parfait inconnu. Cependant, même coupés du monde extérieur, la jeune femme et son garde du corps vont vite se rendre compte que la distance ne suffit pas à garantir leur sécurité, et que quelque chose de bien plus dangereux qu'une tentative de chantage à l'encontre du futur procureur se prépare. Wayne Jones réussira-t-il à faire ce pour quoi il a été engagé, sans succomber au charme de Julia ? Le Navy SEAL est-il réellement celui qu'il prétend être ? Toute cette affaire est-elle à prendre à la légère, ou bien s'agit-il d'une cruelle machination parfaitement bien orchestrée ? Et si la jeune femme n'était plus jamais à l'abri, et que cette histoire reflétait quelque chose de bien plus sombre ? Et si rien ni personne n'était en mesure d'empêcher ce qui est censé arriver ? Julia va alors se rendre compte que tout ce qu'elle croyait, toute sa vie, n'était en réalité qu'un mensonge.

11/2021

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 28, Avril 2005

" Pour être légitime, l'histoire exigerait que la multiplicité des synonymes possibles cesse d'être soumise à la loi de succession, pour Être soumise à la loi de simultanéité. Une fois encore, Foucault se laisse lire en ce sens. " Jean-Claude Milner. " Car le cinéma est l'école du mensonge : scénariste, technicien, metteur en scène, comédien, producteur, nous nous attelons tous à notre spécialité dans l'art de mentir. Et nous nous nourrissons à la leçon des autres. " Patrick Mimouni. " Poutine parla non seulement des victimes juives dAuschwitz, mais alla jusqu'à condamner l'antisémitisme dans son propre pays. L'après-midi, dans son discours à Birkenau, le lieu même où près d'un million de juifs avaient été exterminés, Poutine s'évertua à ne pas prononcer une seule fois le mot " juif ". " Galia Ackerman. " Un jeune homme encore. Un comploteur de l'universel. Un conspirateur de la pensée réunissant, pour le coup, mais seul, son plus magnifique complot politico-métaphysiaque " Bernard-Henri Lévy. " Les chrétiens d'Europe avaient besoin du savoir-faire des juifs et du juif Jésus. En somme, ce que l'on attendait des juifs, c'était la fondation de la culture chrétienne. " György Konrad. " Nous sommes des drogués de la révolution et nous allons propager cette maladie dans tout l'ancien empire. Si nous devons exporter la révolution orange partout ? D'une manière douce, bien sûr. " Raphaël Glucksmann. " Déclarer que Renoir était " antisémite ", paraît un constat réducteur, qui fait de l'antisémitisme une " essence ", l'assimile à un virus dont certains seraient porteurs et d'autres miraculeusement exempts. " Pascal Kané. " La " vogue nègre " représentait l'exotisme ; elle libérait pour ainsi dire les émotions et les instincts, et remettait en cause la rationalité occidentale. " Lita Azam Zanganeh.

05/2005

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Histoire de France

Ouvéa. Quelle vérité ? 2e édition revue et augmentée

Ouvéa une grotte sacrée au fin fond d'une forêt presque impénétrable dans laquelle sont retenus 17 gendarmes mobiles, 7 membres du GIGN, un jeune officier des Troupes de Marine et un magistrat. " Puisque vous ne voulez pas collaborer, la France déclare la guerre au peuple Kanak ". Les mots sont terribles, mais ils sont faux. Il s'agit d'une mystification du Comité indépendantiste Pierre-Declercq, relayée par Le Monde, et dès lors reprise comme parole d'évangile. Et ce n'est pas le seul mensonge dans cette affaire d'Etat qui se déroule sur fond d'élection présidentielle, d'avril-mai 1988, où s'affrontent MM. Chirac et Mitterrand. Le 5 mai, l'affaire se dénoue par une véritable opération de guerre. 19 indépendantistes et 2 militaires des forces spéciales sont tués. Quelles sont les responsabilités des politiques, des militaires, du FLNKS ? Pour le président Mitterand, c'était clair : " Si ça échoue, il faudra s'en prendre à l'armée ". Vingt ans après, un témoin privilégié parle d'une affaire qui a tenu la France en haleine. Alain Picard, alors lieutenant-colonel, est arrivé sur le " Caillou " le 22 janvier 1988. Il commande le sous-groupement opérationnel de maintien de l'ordre Sud, c'est-à-dire les escadrons de gendarmerie mobile au sud de la Nouvelle-Calédonie et dans les îles Loyautés (dont Ouvéa fait partie). Le 22 avril, il arrive sur les lieux de l'attaque de la brigade de Fayaoué où 4 gendarmes viennent d'être tués par des indépendantistes canaques. Il restera sur l'île d'Ouvéa jusqu'à l'assaut de la grotte, le 5 mai, et assistera aux obsèques des 19 indépendantistes, le 8 mai.

05/2010

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Littérature française

Danse avec Nathan Golshem

Tous les ans, à la première lune de l'automne, Djennifer Goranitzé se rend au bord de la mer, sur une immense décharge d'ordures où le corps de son mari a été jeté par les militaires. Elle se repose après les épreuves de son voyage qui a duré des semaines. Et ensuite, elle appelle son mari, Nathan Golshem. Elle l'appelle pendant des jours et des nuits, elle frappe la terre avec les pieds, avec des morceaux de ferraille, avec les mains, elle danse. Elle construit pour eux deux une hutte avec des débris, pour qu'ils soient de nouveau ensemble, pour qu'une fois encore ils se retrouvent et partagent du temps amoureux, des souvenirs inventés et de la mémoire amoureuse. Elle danse jusqu'au sang, jusqu'à ce que Nathan Golshem revienne du néant et s'allonge sous la hutte. Il n'y a personne sur la côte, seulement quelques chiens et des mouettes. Très loin le chuchotement des vagues brise le silence. Djennifer Goranitzé et son mari ferment les yeux sous le ciel étoilé et, de nouveau, ils se parlent et ils plaisantent. Avec une bonne humeur qu'aucune lamentation ne vient contrarier, ils évoquent leurs camarades d'infortune, les combats constamment perdus, les martyrs, les déroutes, les crimes dont ils ont été témoins, victimes ou coupables. Ils rient, ils s'aiment, ils ne savent plus très bien à quel niveau de vérité ou de mensonge se situent leurs anecdotes terribles. Ils échangent tout. Il n'y a plus entre eux ni mémoire, ni absence de mémoire. Seule persiste la danse des corps, des paroles et des morts en face de la nuit. Seule cette obstination de l'amour : la danse de l'éternel retour.

01/2012

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Policiers

Parcours santé

Voilà six ans que Joseph et Mariette s’écrivent. Lui est en détention à Paris, elle vit seule sur la côte bretonne. Leur correspondance a commencé grâce à une petite annonce et se poursuit maintenant à un rythme des plus soutenu, au point qu’ils sont sans doute l’un pour l’autre ce qu’ils ont de plus cher. Mais ils ne se sont jamais vus, pas même en photo. Aussi, quand Joseph lui annonce qu’il a deux jours de permission, Mariette s’arrange pour être devant la prison de la Santé à l’heure dite. Mais si elle est curieuse de le voir, elle ne tient pas à le rencontrer – tout deviendrait trop compliqué, croit-elle. Le hasard en décide pourtant autrement : la voiture que force Joseph pour partir en virée est celle dans laquelle se cachait Mariette, allongée sur la banquette arrière, et, sans pour autant révéler son identité, la voilà lancée avec lui sur la piste de la femme de ses rêves, “sa” Mariette. Au fil de leur voyage, confrontés à une situation à laquelle ils n’étaient pas préparés, les deux personnages se dévoilent : Joseph confesse à sa compagne imposée du week-end le lâche crime qui lui a valu la prison et qu’il n’a jamais osé avouer à Mariette, de peur de perdre son affection ; quant à Mariette, généreuse et spontanée, elle se révèle à l’occasion pusillanime et égoïste, trahissant par son mensonge des années de complicité épistolaire. Mais quand on commence à mentir, ne serait-ce que par omission, à quel moment peut-on s’arrêter ? S’il présente parfois la fraîcheur et l’humour de la comédie romantique, le road movie de ce couple mal assorti est bien un roman à l’amertume inquiétante, de plus en plus noir.

01/2013

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Théâtre

Tom à la ferme ; Le Peintre des madones ou la Naissance d'un tableau

Dans Tom à la ferme, Tom, publicitaire, se rend dans la famille de son amant, décédé lors d'un accident. Ce garçon de la ville se trouve projeté dans un monde qu'il ignorait : une laiterie isolée dans la campagne profonde. II subit alors un choc culturel, tant sa vie est différente ; et un choc émotionnel, car il comprend que son existence et que la vraie identité de son compagnon ont été cachées par le frère du défunt à leur mère. C'est violent et sensuel, car c'est bien son deuil qu'on lui vole. Mais c'est universel, car comprendre et accepter l'autre dans ce qu'il est vraiment reste l'aventure humaine la plus exigeante. Le Peintre des madones : à la fin de la première guerre mondiale, un jeune prêtre récemment nommé dans une paroisse québécoise lutte contre l'épidémie répandue par les soldats rentrés d'Europe. Dans un geste mystique et superstitieux, il propose de s'en débarrasser en ornant le mur de l'église d'une fresque à la gloire de la Vierge. Mais en engageant un peintre italien, qui prend toujours une jeune femme de la localité comme modèle, il sème le trouble dans les esprits et les corps des croyantes, au coeur de la communauté villageoise. Voici deux des dernières pièces de Michel Marc Bouchard, différant par la thématique, la dramaturgie et l'époque évoquée, mais liées par le pivot du mensonge, des apparences, de la mesquinerie humaine que l'amour physique ou mystique tente de dépasser, le tout servi par la grande maîtrise dramaturgique de Bouchard, qui lui vaut d'être un auteur très joué et apprécié des professionnels et des amateurs de la scène.

04/2012

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Littérature étrangère

La nuit de l'infamie. Une confession

" Après avoir tué l'homme aux cheveux roux, je suis allé chez Quinn m'offrir un souper d'huîtres... " Ainsi débute l'extraordinaire confession d'Edward Glyver, fin lettré, bibliophile averti, grand fumeur d'opium et assassin à ses heures. Par une nuit brumeuse d'octobre 1854, près du Strand, à Londres, il vient de tuer froidement un inconnu. Cet acte est la répétition générale du meurtre projeté de celui qu'il appelle son " ennemi ". Edward Glyver se sent promis depuis toujours à un grand destin. Or une découverte fortuite le persuade qu'il a raison. Un grand destin l'attend, assorti d'une influence et d'une richesse immenses. Et la vie qu'il a menée jusqu'ici n'est qu'un mensonge, à commencer par le nom qu'il porte. Désormais il ne doit reculer devant rien pour recouvrer son identité véritable et l'héritage dont il a été spolié à sa naissance. Désormais le meurtre et la duplicité, l'amour, la trahison et la vengeance vont jalonner la route qui le conduit - qui nous conduit - de Londres, la plus grande ville de l'époque, avec sa splendeur et sa misère, jusqu'à Evenwood, la plus sublime, la plus enchanteresse des demeures d'Angleterre. Mais, à chaque pas, un autre le précède et l'entraîne irrésistiblement: Phoebus Daunt, son ennemi mortel. La Nuit de l'infamie reflète une formidable fascination pour l'ère victorienne et ses grands maîtres. Ce livre se rattache aux conventions du roman victorien à suspense, avec son intrigue à rebondissements et à sensations fortes. Il rend hommage au pouvoir de la narration et tient le lecteur en haleine de l'étonnante première ligne à la dernière révélation.

03/2007

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Littérature française

Je suis un thriller sentimental

RomanHors office Hiver 2014 Informations génériques Titre : Je suis un thriller sentimental Coll. : FictionAuteur(s) : Emmanuelle Tremblay Editeur : Editions du Boréal Date de MEV : 15 janvier 2014Format : 14 x 21 cm Prix : 21 eurosNombre de pages : 352ISBN : 978-2-7646-2280-3 Contenu du livre Vingt-trois juin 2011. Ce jour-là se joue le destin de cinq personnages. Anthony est un poète de réputation internationale ; Amy enseigne la littérature à Miami ; Caroline est traductrice en Ontario. Les trois sont emportés dans un tango qui met la raison à rude épreuve sur le territoire commun de leurs désirs. Cuisinier mais aussi philosophe à ses heures, George est le témoin du désarroi amoureux et des hasards de l'existence dont il cherche à trouver la clé. Quant à l'inspecteur Wallerstein, il s'acharne à résoudre l'énigme entourant la disparition d'une jeune fille comme s'il y allait de l'avenir de l'humanité. Tous éprouvent des vertiges sur la corde raide des sentiments. Entre les conversations menées dans un sushi bar de Toronto et le drame se déroulant dans un appartement de Hamilton, comment le mensonge étend-il son empire ? De quelle violence l'amour est-il le frisson ? L'auteur Emmanuelle Tremblay est née au Saguenay en 1966. Après avoir fait des études à Montréal et à Mexico, elle enseigne la littérature et collabore au magazine culturel Spirale. En 2006, elle obtient un poste de professeure au Nouveau-Brunswick. Je suis un thriller sentimental est son premier roman. Il a été écrit en 2011 entre Moncton, Montréal et Petite-Rivière-de-l'Ile, un village de la Péninsule acadienne où l'auteur a choisi de vivre. 1

01/2014

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Actualité et médias

C'était Charlie

«Après les attentats du 7 janvier 2015, je me suis réveillé dans un cauchemar : rien de ce que j’entendais ne correspondait plus à la réalité. Certains, effrayés par l’horreur, ou habités par d’obscurs ressentiments, se sont permis de réinventer notre histoire «Ils sont morts, mais ils l’ont quand même bien cherché». Puis, la presse et Internet se sont mis à grouiller d’articles, de dossiers, de tribunes où les fondateurs du second Charlie, dont il ne reste que trois survivants, étaient présentés comme des petits malins qui avaient publié les caricatures de Mahomet pour gagner de l’argent et disparaître avec la caisse. Alors que mes amis venaient de mourir, j’ai été interrogé dans les médias par des gens qui s’érigeaient en procureurs. Depuis toujours, nous avions pris le parti des immigrés et lutté contre les préjugés racistes. Et soudain, nous avons vu ceux pour qui nous demandions le respect et la justice brandir les poings et demander notre mort. Une partie de la gauche, prête à brader la laïcité pour ne pas perdre un réservoir de voix, nous a insultés en traitant de zombies ceux qui exprimaient leur peine et leur attachement aux valeurs démocratiques qu’incarnaient les victimes des terroristes. Dans cette confusion où règnent le mensonge et la peur, qui, aujourd’hui, peut comprendre l’étendue de L’oeuvre accomplie pendant plus de vingt ans par cette équipe joyeuse et géniale : Cabu, Cavanna, Wolinski, Renaud, Caroline Fourest, Riss, Charb, Luz, Gébé, Oncle Bernard, Riad Sattouf, Catherine, et tant d’autres dont il sera question ici ? Alors j’ai décidé d’écrire ce livre. Pour la mémoire des morts et l’honneur des vivants». Avec Cabu, en 1992, Philippe Val a refondé le journal Charlie Hebdo qu’il a dirigé pendant dix-sept ans.

11/2015

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Policiers

L'affaire Isobel Vine

Pour n'importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative. Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L'enquête fut d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé. Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n'est jamais une partie de plaisir, surtout quand l'affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C'est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d'attention et de respect aux morts qu'aux vivants. L'enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l'amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.   Une description rarement vue des rouages policiers. Une ville, Melbourne, personnage à part entière du roman. Une intrigue captivante. Et un antihéros plein de blessures intimes, misanthrope et obstiné, que l'on a envie de retrouver à peine la dernière page tournée.

04/2017

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Faits de société

Histoire commune

Même nom, même prénom, même famille. Et même destin : Daniel Legrand père et Daniel Legrand fils sont arrêtés le 14 novembre 2001. Soupçonnés de pédophilie dans l'affaire d'Outreau, ils passent trois ans en prison. En attendant leur procès, ils vivent les mêmes tourments : angoisse, désespoir, humiliations, stupeur face à ce qui leur arrive. Et inquiétude permanente de l'un pour l'autre. Histoire commune est leur récit. Un récit à deux voix, sans haine ni pathos, où le père, ouvrier du Nord au caractère entier et pudique, raconte comment les épreuves traversées n'ont pas suffi à le faire plier face aux pressions d'un juge convaincu de sa culpabilité. Où le fils, vingt ans à l'époque, nous fait partager avec sensibilité les raisons qui l'ont poussé, lui, à courber l'échine : à bout de nerfs, séparé de sa famille, totalement perdu, le jeune homme décide de faire de faux aveux. Avant de se rétracter, il va jusqu'à inventer le meurtre d'une petite fille, mensonge qui fera définitivement basculer le dossier dans une hystérie médiatique et judiciaire. Aujourd'hui l'histoire n'est pas terminée. Après l'acquittement, la reconstruction ne se fait pas sans mal. Médicaments, angoisse, et même drogue pendant quelque temps : le fils ne va pas toujours bien. Alors le père s'inquiète. Histoire commune en devenir, donc. Avec, en filigrane de ces témoignages, les sentiments profonds qui unissent les deux Daniel Legrand et qui, sans mots ni grandes déclarations, les ont maintenus à flot pendant le voyage. Sans oublier le soutien sans faille de leur famille qui a permis de garder la lumière au fond des cachots. L'affaire d'Outreau est aussi, pour eux, une histoire d'amour.

10/2008

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Esotérisme

777, passeport pour un monde meilleur Tome 1 : Les galactiques

Et si un jour vous découvriez que vous avez certaines facultés extrasensorielles qui vous permettent de communiquer avec des êtres originaires du Cosmos ? Et si ces êtres venaient vous rappeler que vous avez une action à accomplir sur cette Terre avant de la quitter ? S'ils venaient se manifester une nuit afin que vous preniez conscience que vous êtes l'un des nombreux "éveillés" venus aider une humanité en perdition ? C'est ce que vit Aurore qui plonge, malgré elle, dans un univers incroyablement complexe, riche et fantastique. Des extraterrestres possédant des pouvoirs psychiques extraordinaires, imprégnés de valeurs spirituelles très avancées, voyageant dans des engins spatiaux à la technologie incompréhensible à l'homme, l'amènent à reconsidérer son existence au sein d'un monde qui n'est pas ce que l'on veut bien nous montrer. Au cours de cette initiation, elle fera la connaissance de Lieos, son guide extraterrestre, avec lequel elle restera en contact psychique. Il lui donnera accès à toutes les informations nécessaires à sa tâche et lui fera des révélations sensibles qui la précipiteront dans une aventure psychique et humaine incroyable. Alors qu'un Boeing 777 disparaît avec tous ses passagers et son équipage, Aurore réceptionne certaines informations troublantes ; la mise en garde répétée à propos d'une 3ème guerre mondiale lui fait comprendre, peu à peu, que les extraterrestres ont un Plan et doivent mener des actions apparemment stratégiques en vue d'aider la planète Terre. Ces divers contacts cosmiques et subtils accompagnent Aurore sur ce chemin initiatique ; ils lui apportent une prise de conscience spirituelle : la pluralité des mondes, les multiples dimensions auxquelles a accès notre conscience, les facultés psychiques de notre esprit, la survie posthume... Aurore devra, cependant, rester prudente ; sa quête de la vérité la propulsera dans un monde où la désinformation, la manipulation, le mensonge et le pouvoir règnent en maître.

05/2015

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Droit

L'acte II de la révolution tunisienne : la Constitution

"L'acte est historique". "Une nouvelle page de l'histoire de la Tunisie est en train de s'écrire sous nos yeux..."... C'est par des formules aussi solennelles qu'équivoques que l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne a été accueillie par les médias et les observateurs nationaux et internationaux. Or sa gestation fut longue et sa naissance fut difficile. Qui ignore son contexte politique ne peut prétendre arriver à la compréhension de son contenu. Mais encore est-on condamné à ne pas comprendre, ses principes, ses traits et son esprit si on n'a pas la connaissance des conditions particulières dans lesquelles elle a été élaborée, de 2011 à 2014. En effet, son élaboration n'a point été silencieuse. Des cris, des larmes... ont émaillé ce processus. Son approbation, elle s'est faite dans la douleur. Dans l'esprit de la grande majorité des islamistes qui gouvernait, on avait la République faute de n'avoir pas encore le califat. La République n'était point, pour eux, le régime légitime. Le rêve était de revenir au temps du Prophète. Quant à l'opposition dite moderniste, elle considérait la majorité au pouvoir comme une machine de guerre contre les Libertés. Pour elle, tout était imposture et mensonge. Aussi, par tous les moyens, elle a cherché à accélérer la marche du temps pour mettre un terme à ce "temps provisoire". Et la société civile ? Elle a oscillé entre mobilisation et dépression, entre euphorie et tristesse. Mais elle a résisté. Elle a défendu ses acquis (les libertés et les droits fondamentaux). Ainsi, cette Constitution, oeuvre d'islamistes résignés, n'a été acceptée qu'avec interrogation et suspicion par les modernistes. Comme si elle était un enfant non désiré, mal venu, d'apparence non viable. Malgré la "grisaille" qui a entouré sa naissance, la nouvelle Constitution tunisienne est-elle porteuse des Lumières ?

02/2015

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 2

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Littérature française

Ainsi parlait Paul Valéry. Dits et maximes de vie

Le 25 juillet 1945, sur l'esplanade du Trocadéro étaient célébrées les obsèques nationales de Paul Valéry. Deux projecteurs placés au pied de la tour Eiffel dessinaient un gigantesque V dans le ciel, unissant dans un même hommage l'initiale du nom de l'écrivain et la victoire sur l'Allemagne nazie. C'est De Gaulle lui-même qui avait ordonné ces obsèques nationales : les dernières avaient eu lieu en 1885 pour Victor Hugo, qui était aussi homme politique. " Valéry, soulignait Georges Duhamel dans son discours prononcé ce soir-là au nom de l'Académie française, n'a cessé de nous rendre sensibles les prestiges de l'intelligence souveraine, pour l'honneur et pour le salut de nos sociétés en péril. " Nos sociétés sont aujourd'hui tout autant en péril et nous avons plus que jamais besoin de l'héritage que nous a laissé Valéry. Mais qui lit encore l'oeuvre immense de Valéry : essais, dialogues, aphorismes, poèmes, lettres. Sans compter les 28000 pages de ses extraordinaires Cahiers... " L'humanité, écrivait-il, s'en tirera comme elle pourra. L'inhumanité a peut-être un bel avenir... " L'inhumanité étend de jour en jour son emprise sur nos vies et Valéry mieux que quiconque peut nous aider à y résister. " La plus grande liberté, écrit-il, naît de la plus grande rigueur. " En notre temps où la vérité semble devenir indémêlable du mensonge, la leçon de Valéry nous est essentielle : " J'ai ressenti et entretenu, note-t-il, à partir de 1892 une haine et un mépris pour les Choses Vagues, et leur ai fait une guerre impitoyable en moi durant toute ma vie. " Est-il plus belle, plus simple leçon de liberté ?

05/2021

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Histoire des religions

Tout est mirage, tout est miracle. Les sagesses de Salomon

Un parcours d'ouverture à la conscience, fondé sur les trois livres de Salomon, issus de la Bible " Dans cet ouvrage, je vous propose un chemin de conscience, en choisissant pour guide Salomon, et ses trois livres issus de la Bible : le Qohelet (aussi appelé L'Ecclésiaste, Le livre de la Sagesse et Le Cantique des cantiques. Salomon est un personnage historique bien sûr, un grand roi qui a régné sur Israël au Xe siècle avant J. -C. , mais il est surtout aujourd'hui une image à l'intérieur de nous, une image structurante, efficace : celle du sage. Le livre du Qohelet est décapant ; il fait entendre la sagesse de la lucidité : "Tout n'est que vanité... Rien de nouveau sous le soleil. ' Il ne nous permet aucun mensonge, aucun bluff, aucune belle histoire spirituelle. Mais cette approche, si incisive soit-elle, pourrait aussi nous conduire au désespoir. Car sans illusion, peut-on vivre encore ? C'est là que Le livre de la Sagesse dit : nous sommes mortels, mais il y a en nous l'occasion de nous éveiller à une autre dimension, à une vie atemporelle. "Tu es poussière, tu retourneras à la poussière', ça c'est évident, mais souviens-toi également que tu es lumière et que tu retourneras à la lumière. Cette lumière, le troisième texte de Salomon, Le Cantique des Cantiques, la célèbre en célébrant l'amour. Ces trois grands livres de Salomon peuvent nous aider aujourd'hui à comprendre que, malgré la difficulté de vivre, tout est occasion de conscience et peut-être aussi d'amour. Leur lecture est un pas de plus vers la sagesse essentielle : celle de nous abandonner au mouvement de la Vie qui se donne. " Jean-Yves Leloup

05/2022

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Littérature française

Petite métaphore de la parole

Ce livre n'a pas été écrit pour évoquer les embarras qui viennent à l'homme de son langage, malentendus, stupéfactions, inhibitions, méfiances de toutes sortes. Ils ne servent qu'à introduire la préoccupation qui y est appelée métaphysique, pour qu'on la distingue des recherches sémantiques, stylistiques, ou psychologiques : qu'à force de souffrir parce qu'on n'a pas dit, ou qu'on a mal dit, ce qu'il y avait à dire, et qui reste à peser sur le coeur, on en arrive à se demander pourquoi il ne suffit pas de vivre, mais qu'il faille encore le dire, pourquoi nous ne savons pas nous entendre sans avoir besoin de parler, comme le font les abeilles ou les corbeaux. Car notre langage n'est pas qu'un code de signaux plus compliqué qu'un autre. Il est l'aventure de la pensée, des mots qui sont là depuis toujours, semble-t-il, qu'on tourne et retourne, sans voir où ils mènent. Nous ne savons pas, non plus, d'où il nous est venu. L'hypothèse actuelle de l'évolution, serpent, oiseau, singe, puis homme criant d'abord, parlant ensuite, est assez terrible, à la réflexion. Notre civilisation des livres paraît signifier que la destination de l'homme est de se transformer en des mots qu'autrui a le pouvoir de ne pas écouter. Le ressort de la philosophie classique était le langage vrai. Y en a-t-il un ? Celui de la dialectique moderne pourrait être le mensonge vraisemblable, prenant une allure de cérémonie, avec la littérature pour modèle. Il faut un soubassement à un tel édifice. C'est de cette métaphysique qu'il est question ici.

04/1969

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Arménie

Petite encyclopédie du génocide arménien

L'impossibilité d'épuiser un sujet d'histoire aussi imposant que le génocide des Arméniens devait-elle pour autant interdire d'aborder les thématiques essentielles sur lesquelles se sont penchés historiens, penseurs, artistes, juristes et autres qui s'intéressent forcément au fait qu'un peuple puisse se donner pour objectif d'en supprimer un autre ? Le titre seul de Petite encyclopédie du génocide arménien suffit à exprimer l'humilité mais aussi l'ambition qui auront présidé à la synthèse d'une abomination qui dépasse l'entendement. La conception d'une telle entreprise est née du constat que l'acharnement à effacer, parla dénégation, la disparition des Arméniens par un génocide risquait de provoquer une accélération de l'oubli sur un contentieux majeur de l'histoire du XXe siècle : une impunité doublée d'amnésie et de mensonge aura par la suite encouragé d'autres crimes de masse. L'onde de choc déclenchée par le génocide des Arméniens aura ouvert en cent ans un large spectre d'études et de réflexions dans tous les domaines du savoir. Le temps était venu d'en faire le bilan pour dégager l'ampleur d'une catastrophe qui aura affecté autant les esprits que les institutions et les relations internationales. Mais pour transmettre les données et les leçons d'un phénomène aussi monstrueux encore fallait-il en rendre la complexité abordable. Cette petite encyclopédie se décline sous forme de fiches thématiques, dont la fiabilité s'appuie sur un recours constant à des spécialistes de la question génocidaire et principalement de la Question arménienne. Il reste que l'objectif d'un projet aussi sensible ne saurait avoir plus secrète ambition que de contribuer à combattre les obscurantismes qui conduisent immanquablement l'humanité aux dérèglements extrêmes.

12/2021

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Littérature française

La comedie humaine le chef d oeuvre inconnu. Le chef d oeuvre inconnu

" Vers la fin de l'année 1612, par une froide matinée de décembre, un jeune homme dont le vêtement était de très- mince apparence, se promenait devant la porte d'une mai- son située rue des Grands-Augustins, à Paris. Après avoir assez long-temps marché dans cette rue avec l'irrésolution d'un amant qui n'ose se présenter chez sa première maîtresse, quelque facile qu'elle soit, il finit par franchir le seuil de cette porte, et demanda si maître François PORBUS était en son logis. Sur la réponse affirmative que lui fit une vieille femme occupée à balayer une salle basse, le jeune homme monta lentement les degrés, et s'arrêta de marche en marche, comme quelque courtisan de fraîche date, inquiet de l'accueil que le roi va lui faire. Quand il parvint en haut de la vis, il demeura pendant un moment sur le palier, incertain s'il prendrait le heurtoir grotesque qui ornait la porte de l'atelier où travaillait sans doute le peintre de Henri IV délaissé pour Rubens par Marie de Médicis. Le jeune homme éprouvait cette sensation profonde qui a dû faire vibrer le coeur des grands artistes quand, au fort de la jeunesse et de leur amour pour l'art, ils ont abordé un homme de génie ou quelque chef-d'oeuvre. Il existe dans tous les sentiments humains une fleur primitive, engendrée par un noble enthousiasme qui va toujours faiblissant jusqu'à ce que le bonheur ne soit plus qu'un souvenir et la gloire un mensonge. Parmi ces émotions fragiles, rien ne ressemble à l'amour comme la jeune passion d'un artiste commençant le délicieux supplice de sa destinée de gloire et de malheur, passion pleine d'audace et de timidité, de croyances vagues et de découragements certains... . ".

02/2023