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Geneviève Roch

Extraits

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Animaux, nature

Chasses à travers le monde

Les récits de chasse à travers le monde du grand explorateur anglais (1821-1893) qui fut l'un des premiers découvreurs du lac Victoria et des sources du Nil. Attaché à décrire la faune sauvage, il livre des récits étonnants et cocasses de ses chasses, en compagnie de sa femme et des chasseurs indigènes, en Inde, à Ceylan, dans la corne de l'Afrique, en Amérique du Nord, en Écosse, etc. Extrait "J'avais devant moi la récompense de mon obstination : à 100 m sur ma gauche, la tête et le cou du tigre sortaient de l'eau dans laquelle le corps trempait pour se rafraîchir. Comme je le pensais, il prenait tranquillement son bain tandis que nous nous épuisions à battre la seconde partie de la forêt après qu'il eut pris les grands devants. Bien que vieux praticien, Fazil, le cornac, était tout excité. "Tirez vite" chuchota-t-il. "Trop loin" répondis-je sur le même ton [...] Juste à ce moment le tigre se souleva et s'assit comme un chien. Jamais je n'avais vu pareil spectacle. La tête splendide, les yeux comme des fanaux électriques à lampe verte tandis que le grand corps, longtemps couché sur un fond l'alluvion, ruisselait d'eau boueuse. "... Je comptais les foulées de l'éléphant longeant la bordure jusqu'à me trouver sûr d'être à bonne distance [...] Je fis soudain arrêter : le tigre était là, face à moi, cette fois à 50 m. "Tiens ta bête tranquille" et, m'appuyant sur le bord du howdah, je pris ma visée. Comme par un fait exprès, une branche de tamaris se balançait à la brise juste devant moi. Fazil se pencha et la baissa doucement : j'avais le champ libre. Les yeux du tigre luisaient toujours comme des feux verts ; Nielmonnée resta comme un roc pendant quelques secondes. Je pressai la détente."

04/2018

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Midi-Pyrénées

Dordogne et Lot. Avec 1 cahier vélo détachable, 3e édition

Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur de la Dordogne et du Lot Un guide tout en couleurs illustré par des dizaines de photos. Un guide qui couvre le Périgord noir, le Périgord blanc, le Périgord pourpre, le Périgord vert et le Quercy. Des plans en couleur des principales villes (Périgueux, Cahors, Bergerac...). Une maquette renouvelée pour des guides de voyage toujours plus inspirants ! 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours Des vidéos à lancer sur votre Smartphone pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Des pistes audio pour écouter des pages d'histoire et de littérature Un cahier détachable avec des itinéraires pour découvrir les plus beaux paysages et sites à vélo : les vallées du Lot et du Célé ; la voie verte de l'Isle ; de Sarlat à Gourdon par Castelnaud, la vallée du Céou, Abbaye Nouvelle, et retour par la voie verte de Groléjac. Des sections ciblées sur l'histoire, les arts, la culture et la cuisine. Des focus sur les sites culturels les plus importants : villages à l'architecture d'exception (Saint-Cirq-Lapopie, Limeuil...), églises romanes (Périgueux, Sarlat, Carennac...) grottes préhistoriques (Lascaux, Pech Merle, Carbonnières...), châteaux médiévaux (Beynac, Bonaguil)... Des idées d'activités originales : visite nocturne de la grotte de Lascaux ou de la grotte du Grand Roc, chasses au trésor dans les châteaux et les parcs périgourdins, escape game pour découvrir le château de Marzac, spéléologie dans le Quercy... Vignobles de Cahors et de Bergerac, truffe, foie gras... les meilleurs plans pour découvrir les produits du terroir régional. Un chapitre sur les activités en plein air : randonnée, vélo, canoë-kayak, balades à cheval... L'ensemble des sites et adresses du guide géolocalisées grâce à votre smartphone !

03/2022

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Témoins

Le courage de la foi. Le message d'une vie offerte pour les jeunes générations

"Je suis l'heureux témoin d'une belle jeunesse, qui a soif d'exigence, qui se confesse, qui désire se former, qui prie, qui progresse sur le chemin de la sainteté. Je voudrais dire à tous ces jeunes qu'il est beau de vivre et d'accueillir la vie comme un don de Dieu ! Il est beau de vouloir bâtir sa vie sur le roc de la foi ! Je voudrais vous encourager à vous engager, à désirer fonder une famille authentiquement chrétienne où la foi est au centre, à oser répondre à l'appel du Seigneur à tout quitter pour le suivre dans le sacerdoce ou la vie consacrée, sans crainte. Seul le Christ est capable de combler les plus hautes aspirations de nos coeurs ! " Ce livre est celui d'une âme de feu. Cyril Gordien était habité par le désir de transmettre la foi et d'imiter le Christ dans sa vocation de chrétien et de prêtre. Il voulait vivre le sacerdoce "intégralement" , jusqu'au bout, et le Seigneur l'a exaucé, partageant dans la maladie son propre chemin de croix. Ce livre, qu'il avait voulu avant tout pour la jeunesse qu'il côtoyait si souvent, est le fruit de ses enseignements et de sa prédication. Le courage était pour lui la vertu naturelle la plus indispensable, celle qui nous fait le plus défaut. Puissent ces textes lumineux aider chacun à y trouver la force de rayonner de l'amour du Christ. L'abbé Gordien, curé de la paroisse saint-Dominique à Paris, est décédé d'un cancer à l'âge de 48 ans. Il était très actif auprès des jeunes par son engagement dans le scoutisme ou dans les aumôneries. Sa disparition laisse le souvenir d'une âme lumineuse dont le courage a frappé les esprits et les coeurs.

03/2024

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12 ans et +

The rest of the story

Emma Saylor regarde son père danser sur la piste, un peu désabusée : elle assiste à son mariage avec une femme adorable, qui leur permet d'échapper enfin aux difficultés qui les poursuivent depuis la mort de sa mère, cinq ans plus tôt, d'une overdose. La jeune fille ne sait pas grand-chose de ce qui est vraiment arrivé. Et, pour pouvoir aller de l'avant, elle aussi, elle aimerait bien connaître... la fin de l'histoire. Or elle n'a plus revu sa grand-mère maternelle ou ses cousins depuis un séjour chez eux quand elle était toute petite. Mais le destin va lui donner un coup de pouce : pendant la lune de miel de son père, elle doit justement passer un mois au bord du lac où vit cette énigmatique famille. Car si, pour son père, elle est Emma, aux yeux de sa mère, de ses cousins et des amis d'autrefois, en revanche, elle était quelqu'un d'autre - elle était la petite Saylor, même si ce ne fut que le temps d'un été. Et c'est ce passé enfoui qu'elle va redécouvrir comme un trésor. Un parquet qui grince sous ses pas, une odeur familière... Elle qui ne se rappelle pas même le visage de sa grand-mère se rend compte qu'elle connaît cet endroit. Elle retrouve sa cousine, qui joue avec le feu comme la mère d'Emma avant elle, et Roo, le garçon dont elle était inséparable enfant. Tel un détective, elle va remonter le temps en arrière, pour découvrir non seulement qui elle est, mais aussi quelle adolescente a été sa mère. Car avant de tomber amoureuse d'un fils de famille privilégié, celle-ci a perdu son meilleur ami dans un étrange accident de bateau à moteur... Un roman de Sarah Dessen n'est jamais, jamais une déception. La reine de la fiction young adult observe les mouvements du coeur d'un adolescente dans la tourmente avec une justesse stupéfiante - ce qui fait dire à tout le milieu littéraire aux Etats-Unis qu'elle est, ni plus ni moins, une rock star. Emotion à fleur de peau et regard acéré sur les choses : venez savourer en sa compagnie une gourmandise à nulle autre pareille...

06/2019

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Musique, danse

600 mots de la musique. A, Histoire et technique

Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite "savante". Ce volume A contient les mots concernant la théorie (chromatisme, tonalité), les procédés compositionnels (contrepoint, renversement), les pratiques (basse continue, transposition), les esthétiques et courants musicaux (baroque, style classique, musique spectrale). Le volume B s'attache aux genres et aux structures formelles. Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, "bécarre" apparaît dans la page consacrée à "altération") : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d'éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L'intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots ("ambitus, tessiture, registre", ou "chaconne et passacaille"), lorsqu'il s'avère judicieux de les traiter de conserve. Un index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d'entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne les mots explicités dans le volume A ; l'astérisque, ceux qui sont commentés dans le volume B. Afin d'alléger la présentation, les mots les moins "techniques" et les plus familiers (tels air, concert, improvisation, romantisme, tempo) ne portent pas systématiquement de signe de renvoi. Ces signes sont également absents des citations et des titres d'oeuvres. Par souci de lisibilité et d'accessibilité, les exemples musicaux des oeuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l'orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d'une oeuvre correspond à l'année de son achèvement. Lorsque la composition s'étend sur un nombre d'années conséquent et qu'il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d'édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue.

01/2021

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Littérature française

Deux singes ou ma vie politique

Ce livre est résolument introspectif. En effet, l'auteur a choisi l'année charnière de ses quarante ans - l'exact milieu de sa vie, suppose-t-il - pour entreprendre un retour sur soi. Pour ce faire, il a ordonné les événements de son existence, depuis la préadolescence jusqu'aux temps présents, selon un prisme unique : son intérêt précoce pour " le " politique. On entame ce récit en 1977, avec le premier engouement giscardien du petit François (alias Chouchou), bientôt rallié aux idéaux communistes du cocon parental. D'emblée, l'attachement du jeune garçon à un véritable singe (alias Boubou), hébergé par des voisins, tisse un autre fil discret,tendrement ironique, qui explique l'étrange titre de cette autobiographie critique. Puis ce sera les années de lycée, et le plaisir aigu de la disputatio avec les militants de tous bords, extrême gauche comprise, dont il s'amuse à retourner comme un gant les verbiages. On le retrouve plus tard à Nantes, avec sa nouvelle bande de khâgneux, plutôt apolitique, la chose littéraire ayant pris le pas sur les velléités d'engagement, avant que, devenu parolier et chanteur d'un groupe punk, Zabriskie Point, il ne sème le trouble en moquant le rock alternatif aux réflexes idéologiques pavloviens. Le service militaire, l'entrée dans la vie active comme enseignant, la montée à Paris, le goût pour le cinéma, l'expérience d'écrivain autant d'étapes qui alimentent cette rétrospection clinique et extralucide, toute en brisures, dilemmes et infimes écarts, jusqu'en mai 2012. Ni manuel de conduite, ni texte prosélyte, ni justification complaisante, ni examen de conscience, ni autoportrait générationnel, Deux singes ou ma vie politique emprunte à tous ces registres, tout en les détournant de leurs lieux communs. Une relecture de soi où l'écrivain ne cesse de s'interroger : est-ce qu'on devient ce que l'on était déjà ? Est-ce que l'on est ce qu'on devait advenir ? Et que peut-on y changer ? La réussite de François Bégaudeau tient à la virtuosité de ce portrait intime, embarquant le lecteur dans un mouvement de pensée et d'écriture tout en flashbacks et accélérations, avec force argumentations et formules choc, effet de synthèse et raccourcis sidérants.

02/2013

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Musique, danse

600 mots de la musique. B, Genres et formes

Les deux tomes des 600 Mots de la musique couvrent l'essentiel du vocabulaire de la musique occidentale dite "savante". Le volume A contient les mots concernant la théorie, les procédés compositionnels, les pratiques, les esthétiques et courants musicaux. Ce volume B s'attache aux genres (cantate, lied, symphonie) et aux structures formelles (rondo, forme sonate, thème et variations). Les vocables relatifs à la facture instrumentale, qui appartiennent à un autre domaine, ont donc été écartés, ainsi que la terminologie propre aux traditions orales, musiques extra-européennes et populaires (chanson, jazz, pop, rock, etc.). Les mots les plus importants donnent leur titre aux entrées. Mais au sein des notices, des termes supplémentaires sont également définis (par exemple, "bécarre" apparaît dans la page consacrée à "altération") : il nous a semblé plus pertinent de mettre immédiatement en perspective des notions intimement liées et d'éviter la formule du dictionnaire qui aurait entraîné un grand nombre de redites. L'intitulé de quelques entrées associe deux ou trois mots ("ambitus, tessiture, registre", ou "chaconne et passacaille"), lorsqu'il s'avère judicieux de les traiter de conserve. Dans ce volume B, lorsqu'un même terme se décline en plusieurs catégories (par exemple, les différents types de concerto ou de symphonie), les notices sont disposées dans l'ordre chronologique afin de mettre en évidence la trajectoire historique. Dans l'index, les intitulés sont en revanche classés par ordre alphabétique. Cet index regroupe la totalité des termes et permet de retrouver aisément ceux qui ne disposent pas d'entrée propre. Dans le corps du texte, le signe ? désigne ceux qui sont explicités dans le volume A ; l'astérisque, ceux qui sont commentés dans le volume B. Par souci de lisibilité et d'accessibilité, les exemples musicaux des oeuvres anciennes sont imprimés en notation moderne et l'orthographe des citations anciennes est actualisée. La date indiquée à la suite d'une oeuvre correspond à l'année de son achèvement. Lorsque la composition s'étend sur un nombre d'années conséquent et qu'il nous semble utile de donner cette information, la date de début de composition est précisée en sus de celle de fin. La date d'édition se substitue à la date de composition lorsque celle-ci reste inconnue.

01/2021

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Musique, danse

Confessions

Ce livre n'est pas une simple biographie, mais bien plus l'histoire d'un long cheminement vers la conversion. Nina, qui a cherché Jésus depuis sa plus petite enfance nous raconte ce parcours semé de pièges, de doutes, et parfois d'errances jusqu'à ce jour d'août 2009 où elle a reçu le baptême. Qui est réellement Nina Hagen ? Elle seule le sait. Voici qu'elle présente ses "Confessions" ; et elle écrit comme elle chante : sans filet et sans dispositif de secours, captivante, provocante, terriblement sincère. Nina Hagen parle sans fards d'elle et de sa vie trépidante entre génie et folie. Pourtant, elle a plus à raconter que l'habituel cocktail " sex, drug and rock'n'roll ". Nina, qui a grandi dans un milieu athée, raconte sa confrontation très précoce avec un être défendu et fascinant qui s'appelle Dieu. Elle emmène son lecteur dans un road-movie sauvage, qui a commencé à Berlin-Est et qui s'est déroulé, et se déroule encore, dans une foule de lieux tout autour du globe : Hambourg, où elle a suivi son beau-père Wolf Biermann, Londres, où elle a fait son entrée sur la scène punk, Amsterdam, où elle a squatté une maison, et l'Inde, où elle a fait des expériences démoniaques dans un ashram. Nina Hagen ne se complaît pas dans le récit des aventures et du succès apparents ; il est question ici de son fil d'Ariane, de la vérité de sa vie, de son voyage spirituel intérieur. Au cours de ce voyage, elle a vu l'amour, les drogues et la mort en face. Mais, surtout, elle a rencontré Dieu et a vécu une histoire d'amour inouïe avec Jésus- une love-story qui a un commencement mais pas de fin. " Est-ce que tu vas t'en aller comme tous les autres ? " a-t-elle demandé un jour à Jésus, cette fameuse nuit où tout a commencé. La réponse à cette question résume l'histoire de la vie de Nina Hagen : "Je suis toujours là ! J'ai toujours été là, et je serai toujours là ! ".

01/2012

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Philosophie

Regards sur la pensée française. 1870-1940

J'ai choisi comme sujet de cours, en cette seconde année de captivité, de dresser un tableau de la pensée française de 1870 à 1940, c'est-à-dire entre deux grands désastres pour la France. Il m'a semblé que cette époque avait été en philosophie une grande époque, non seulement parce qu'elle avait été marquée par de très grands noms et de très hardis efforts, mais encore parce que la philosophie, à l'inverse de ce qui se passait auparavant, avait pénétré dans des domaines qui jusqu'ici ne recevaient qu'un éclairage indirect - je songe à la littérature, l'art, la politique, la religion, la mystique. J'ai pensé qu'après la secousse si douloureuse de 1940, et avant que notre patrie retrouve sa place dans le concert intellectuel des nations, il était nécessaire que nous prenions conscience de notre tradition présente, du mouvement des esprits et des directions vers lesquelles ce mouvement tend. Ces tableaux synthétiques des efforts, ces bilans sont utiles à tous les temps, soit pour faire comprendre aux esprits la valeur respective des diverses pensées, soit pour leur permettre de se mieux saisir en se situant à leur exacte latitude, soit enfin pour faire saisir les lacunes et faire surgir des vocations précises. Le Rapport inimitable de Ravaisson est le modèle du genre, et c'est à lui que nous nous référons, c'est de lui que nous partons. Mais un tableau de ce genre est plus utile encore après les grandes crises. Il n'est pas rare, dans l'histoire, de voir les périodes qui suivent les désastres être fécondes dans le domaine des idées. Le relèvement de l'Allemagne après 1806 s'est fait par l'entremise de Fichte et du réveil simultané de la tradition philosophique et de la tradition nationale. Ce sont les fils de ceux qui avaient souffert en 1870 qui ont fait la France nouvelle ; il est frappant de voir quelle sève montait dans ses hommes qui sont nés autour de 1870, qu'ils s'appellent Poincaré, Pétain, Foch, Clemenceau, ou Barrès, Bergson, Boutroux, Blondel. Là se vérifie encore le mot de Pascal, qu'il faut s'offrir par les humiliations aux inspirations, qui seules font le vrai et salutaire effet.

04/1997

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BD tout public

So british. L'art de Posy Simmonds

Célèbre au Royaume-Uni depuis les années 70 pour son travail de presse et sa longue collaboration avec le Guardian, quotidien de la classe moyenne progressiste britannique, Posy Simmonds n'a été révélée en France qu'à l'aube du XXIe siècle, avec la publication de son premier roman graphique, Gemma Bovery. Depuis, Tamara Drewe, Literary Life et Cassandra Darke ont paru ici, ainsi qu'une poignée d'albums jeunesse dont Fred, l'histoire d'un chat ordinaire le jour, rock star la nuit, ou le délicieux Chat du boulanger. Le public français ignore encore les deux tiers de l'oeuvre de cette artiste prolifique. Objet d'innombrables articles, de critiques et d'exégèses enthousiastes, le travail graphique de Posy n'avait encore jamais été rassemblé dans une monographie. C'est fait grâce à Paul Gravett, journaliste et critique anglais de bande dessinée, commissaire de nombreuses expositions - dont celle que le PULP Festival 2019 consacre en avril à Posy Simmonds, la première en France de cette importance. Proche de l'auteure, cet érudit du 9e Art réunit dans un ouvrage riche et concis un portrait intime et une étude en profondeur des méthodes de travail très spéciales de celle que la presse de son pays surnomme "la mère du roman graphique anglais" . On y découvre une Posy très drôle, d'une totale liberté de pensée, à la main sûre et à l'oeil acéré, redoutable caricaturiste de son temps, toujours lucide, jamais cruelle, fascinée par les rapports humains et les failles qui divisent sa société, riches contre pauvres, enfants contre parents, villes contre campagne, observatrice inlassable des grandeurs et vicissitudes de notre présent. Une artiste considérable qui s'inscrit dans la lignée des grands dessinateurs humoristes anglo-saxons tels William Hogarth, Osbert Lancaster, Ronald Searle ou Raymond Briggs. Cette promenade en 120 images dans la partie inexplorée de son oeuvre (incluant de très rares oeuvres de jeunesse) entraînera le flâneur français à la découverte de merveilles inconnues comme Les Trois Silencieuses de St Botolph, True Love ou Le Journal de Mrs Weber, qui font se tordre de rire ses contemporains depuis de longues décennies.

04/2019

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Indiens

Sitting Bull. Chef des Sioux hunkpapas

Seuls les Sioux qui ont connu Sitting Bull ont pu donner à Stanley Vestal les moyens de finaliser correctement, à leurs yeux, cette biographie, la biographie mère, historique et de terrain, grâce à laquelle d'autres auteurs - universitaires-de-bureau - jusqu'à nos jours, ont pu exister : le Vestal est le "livre-racine" sur Sitting Bull. Quand en 1926 Stanley Vestal rencontre de nombreux Sioux dans les réserves du Dakota, commence la gestation du premier grand livre sur les Indiens. Parmi les Lakotas avec qui il parle de son projet, Vestal retrouve les deux neveux de Sitting Bull : One Bull et White Bull dont la capacité à raconter les événements, à parler de leur oncle, contribuent de façon capitale à la réalisation de ce projet. Sitting Bull est né en 1831 au sein de la bande des Sioux hunkpapas. Dès 1865, les Américains commencent à entendre parler de lui. Après 1868 Sitting Bull émerge de plus en plus comme le leader des Indiens des Plaines que l'armée américaine aura à défier en priorité. De combats en combats, ses partis de guerre finissent par anéantir le 25 juin 1876, à Little Big Horn dans le Montana, le 7e régiment de cavalerie du général Custer. S'ensuivront la fuite au Canada puis le retour, en 1881, aux Etats-Unis où, après quelques tours de piste dans le Wild West Show de Buffalo Bill, Sitting Bull sera assassiné le 15 décembre 1890 dans la réserve de Standing Rock, Dakota du Nord, par un membre de la police indienne au service de l'armée. Quatorze jours plus tard, le 29 décembre, près de 350 Sioux, essentiellement miniconjous et hunkpapas, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, trouvent la mort à Wounded Knee sous le feu de la soldatesque américaine qui se livre à un véritable carnage. Walter Campbell dit Stanley Vestal, 1887-1957, a grandi dans l'Oklahoma. Ses camarades d'enfance sont alors cheyennes et arapahoes. Après plusieurs années à Oxford et plusieurs autres livres sur les Indiens, il devient professeur d'expression écrite à l'université de l'Oklahoma.

02/2022

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Critique littéraire

Metz au miroir des écrivains. Regards français et étrangers des origines à nos jours

Nombreux sont les écrivains qui ont illustré par leur oeuvre la ville de Metz, certains n'ayant pas manqué de la décrire et de nous en laisser une image d'autant plus précieuse qu'elle n'a cessé de se modifier à travers les siècles. Ce livre est né d'un constat, l'absence d'un ouvrage consacré à la ville de Metz vue par les écrivains. Un travail collectif dû à la plume de quelque quarante membres de l'Académie nationale de Metz comble cette lacune. L'éventail est élargi à des écrivains d'autres horizons, allemands certes, mais aussi anglais, suisses, luxembourgeois, belges, danois, polonais. Ainsi le lecteur trouvera-t-il dans ces pages, à côté de Philippe de Vigneulles, Rabelais, Bossuet, Madame de Staël, Chateaubriand, Balzac, Barrès ou Verlaine, des étrangers en nombre comme Giacomo Casanova, Alexander von Humboldt, Mary Shelley, Charles Dickens Jr, D.H. Lawrence, Joseph Roth, et bien d'autres. C'est ce regard d'écrivains venus d'ailleurs qu'il est intéressant de confronter avec celui de ceux qui sont nés ou ont vécu à Metz, francophones ou germanophones. Une place est réservée, à côté des grands auteurs reconnus, à de petits maîtres souvent fort oubliés, mais dont certains, comme le pasteur évangélique allemand Wilhelm Ludwig Steinbrenner, ou Ludwig Emil Grimm, illustrateur des contes de ses célèbres frères, ont su évoquer notre cité avec une précision, une richesse de détails, un sens du pittoresque et de la vie qu'on ne rencontre pas toujours chez les plus grands. Plus d'une fois, des regards croisés et contrastés sur Metz sont mis en parallèle selon le vécu propre d'écrivains contemporains les uns des autres, en particulier pour la période de l'Annexion et des deux guerres mondiales, où des descriptions parfois opposées évoquent la ville, selon qu'on a le coeur du côté allemand ou français ou qu'on est déchiré de devoir choisir. Dans le déploiement des siècles, le lecteur verra la ville se transformer, prendre de nouveaux visages, et pourra confronter la cité d'aujourd'hui avec les étapes de son histoire à travers le temps.

03/2019

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Théâtre

Le théâtre, c'est (dans ta) classe !

Trois auteurs, d'horizons différents, se réunissent pour se remémorer un moment clé de leur adolescence ; ils invitent le théâtre et inventent leur théâtre dans des formes originales. Un recueil de trois textes, autour de la manifestation "Le théâtre c'est (dans ta) classe" organisée par le Théâtre Amstramgram. Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au cœur du dispositif. Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré. Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock. John W, la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W fait partie de la famille, mais il se sent en décalage. Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.

09/2014

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Romance sexy

Beast. La nouvelle romance new adult délicieusement inquiétante de Jay Crownover !

Entre le bien et le mal, l'amour tente de survivre. Ollie s'est toujours sentie prise au piège. Coincée entre Huck et Sawyer, les deux demi-frères ennemis du riche foyer au sein duquel elle a grandi. Cinq ans après le tragique accident qui a fait imploser cette famille, Ollie se tient sur le palier de Huck, un but bien précis en tête : regagner sa confiance. Quoi qu'il lui en coûte. Et ce, malgré la haine qu'il semble encore lui porter et les sensations inattendues qu'elle éprouve à ses côtés... Pour Huck, fuir est une question de survie. Fuir son passé, son demi-frère, sa famille. Aujourd'hui pourtant, il a enfin réussi à se construire une vie qui le satisfait. Mais une personne a le pouvoir de détruire cet équilibre en quelques secondes : Ollie. Aussi, quand Huck la voit débarquer chez lui, il ne pense qu'à une chose : se débarrasser d'elle... Ou peut-être se venger ? "Une histoire pleine de suspens, de rancoeur, de désir et de volonté de réussie sa vie. Ollie et Huck nous entraine dans une aventure intense dans une ambiance assez malsaine . On sent le danger qui plane même si on ne parvient pas à mettre le doigt dessus. C'est progressif et totalement addictif. C'est imprévisible et plein d'émotions". Un brin de lecture "J'ai adoré l'ambiance assez spéciale, le stress permanent que quelque chose leur tombe sur la tête et le suspense concernant certains faits ! Le final est vraiment chouette et on les quitte avec un grand sourire aux lèvres !! " Les lectures de Mylène "J'ai adoré l'histoire de Ollie et Huck car elle saura nous emmener sur des montagnes russes d'émotions et de retournements de situations". The Lovely Teacher Addictions A propos de l'autrice Tout comme les personnages de ses romans, Jay Crownover est une grande amatrice (et collectionneuse ! ) de tatouages. Lorsqu'elle a pris conscience qu'elle ne deviendrait pas la rock star qu'elle rêvait d'être depuis ses huit ans, elle a décidé d'embrasser son autre passion : l'écriture. Elle est l'autrice des séries à succès "Bad", "Marked Men" et "Clash".

06/2023

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Critique

La passion de San-Antonio. Frédéric Dard et ses lecteurs

On ne lit pas impunément des niaiseries, prévenait Victor Hugo, présentant la Thénardier. Mais qu'en est-il des romans de San-Antonio ? Que font-il à leurs lecteurs ? Où les amènera-ils et où les laissent-ils ? Quels types de rapports se nouent dans la lecture et comment se poursuivent-ils dans la vie des lecteurs, le livre une fois reposé ? Réciproquement, que font les lecteurs à San-Antonio, et qu'ont-ils fait de lui ? La dernière réponse semble la plus facile : ils en ont fait l'écrivain français le plus lu de son époque dans toutes les classes de la société des "trente ravageuses". Pourtant, avec San-Antonio rien n'est jamais aussi simple qu'il y paraît. "La Passion de San-Antonio" revient sur les incompréhensions et multiples malentendus qui entourent les relations de l'auteur et de son lectorat. On y voit que feintes et quiproquos, ambivalence et double jeu sont omniprésents : sur le terrain de la politique, dans l'usage des médias, aussi bien qu'en matière de théâtre ou de punk rock français. C'est l'occasion de rencontrer des lecteurs de San-Antonio. Mais aussi d'aborder les pratiques des fans, les affinités et les oppositions qui se font jour entre lecteurs, collectionneurs, et ceux pour qui San-Antonio représente un art de vivre et qui le lisent inlassablement, décennies après décennies depuis leur enfance. Objet d'un investissement affectif comme en suscitent rarement les écrivains, mais qui évoque celui réservé aux personnalités de la chanson et du cinéma, San-Antonio a acquis pour beaucoup le statut d'un auteur-culte. Il a ses fidèles et même ses dévots. Lecture de génération, a-t-il encore beaucoup de temps devant lui pour continuer à être lu ? Parviendra-t-il à se libérer de l'emprise de ses fans historiques pour s'ouvrir à un nouveau public, qui le lira sans doute tout différemment et ne craindra pas de commencer enfin son bénéfice d'inventaire ? Le plus bel hommage qu'on puisse rendre, pour son centenaire, à un auteur qui n'a cessé de provoquer ses lecteurs et de brouiller les pistes, n'est-il pas justement de le relire librement, sans passions et sans préjugés ?

09/2021

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Histoire de l'art

Wednesdays at A's 300 Broome St. NY 1979-1981

A la fin des années 1970, le loft new-yorkais de l'artiste Arleen Schloss fut un lieu d'expression hors normes. Elle y accueillit concerts ou expositions, lors des soirées Wednesdays at A's. Présentés dans l'ouvrage, les flyers qui annonçaient l'événement racontent au plus près ce que furent ces rencontres, jusqu'aux prémices de nouvelles pratiques artistiques. Les flyers égrènent une longue liste hétéroclite d'artistes plus ou moins connus du mythique underground new-yorkais. Au 330 Broome Street, on croise ainsi (liste non exhaustive) : Glenn Branca, Alan Vega, Kim Gordon et Thurston Moore avant qu'ils ne montent Sonic Youth, Richard McGuire, John Zorn, Liquid Liquid, Jean-Michel Basquiat (19 ans en pyjamas) et son complice Al Diaz, mais aussi Ai Weiwei... Cette tribu improbable, post-punk, post-rock, post-jazz, ne se réclamant d'aucune wave (" No wave "), expérimente chez Arleen Schloss toutes sortes de bricolages : concerts de guitares électriques et murs acoustiques, performances, sampling, hacking, poésie sonore... Traces fragiles et éphémères d'événements non enregistrés, les flyers sont aussi des spécimens exceptionnels de graphisme, emblématiques du Xerox art, cet art de la dégradation du motif détournant l'usage de la photocopieuse. A la périphérie de SoHo, au moment où les légendaires La Factory, The Kitchen ou CBGB entrent en voie de patrimonialisation, les Wednesdays at A's sont animés par une radicalité et une exigence festive, drôle et mélancolique. La réponse de Arleen Schloss au courrier du BMI (équivalent de la Sacem) le dit (couverture du livre) : A's est un laboratoire et n'entre dans aucune catégorie. Trente ans plus tard, Baptiste Brévart et Guillaume Ettlinger ont rencontré Arleen Schloss à l'occasion d'un voyage à New York en 2011. Performeuse se situant elle-même dans la tradition de Fluxus et aux avant-gardes des arts numériques, elle les a invités à entamer un travail archéologique sur cette mémoire évanescente. Ils ont rassemblé un grand nombre de documents, de témoignages et d'informations exceptionnels et absolument inédits. Avec la précieuse contribution de Pauline Chevalier et Guillaume Loizillon, ils retracent ainsi une histoire des arts parallèle du légendaire underground new-yorkais.

10/2021

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 32 : Escampobar

Octobre 1965. Louis et Pauline quittent enfin Grenoble, et emménagent dans leur villa des environs de Grasse, dont Vanda et Mario, des anciens du domaine, sont les gardiens depuis près de quatre ans. Ils emmènent avec eux Augusta, leur cuisinière, et leurs meilleurs amis, les Trolin père et fille, leurs voisins immédiats du 10 boulevard Foch, avec qui ils vivent en quasi-symbiose. S'ils laissent les frimas de la capitale alpine pour le soleil de la Côte d'Azur, ils abandonnent aussi un appartement ultraconfortable pour un Escampobar en chantier, au milieu d'un ballet incessant d'ouvriers. Le tout orchestré par Adeline, décoratrice d'intérieur et femme de Coucke - cet ami avocat à qui ils doivent d'avoir sorti Oliver de prison. Car ils ont décidé de transformer leur nouvelle demeure, depuis la décoration jusqu'au gros-oeuvre. S'ajoute l'implantation d'un cabinet dentaire au premier étage du Florida, un immeuble grassois tout neuf. Mais il y a plus grave que ces aléas matériels : l'état de Trolin, que les préparatifs du déménagement ont épuisé, lui qu'avait déjà fortement ébranlé la perte de sa femme, après 45 ans de mariage. Heureusement, Juju et Léja, ses soeurs, viennent à la rescousse de Josette, la fille, pour aménager l'appartement qu'ils ont loué dans ce même Florida. Trolin semble perdu, on lui a diagnostiqué un cancer du poumon - jusqu'à récemment il fumait encore comme un pompier -, qui a métastasé au foie. Et le pronostic pessimiste se vérifie, il meurt bientôt, entouré de sa nombreuse famille de pieds-noirs, accourue, et de Louis et Pauline, atterrés, mais Louis également soulagé de sortir de ce long cauchemar. Les travaux terminés, ils peuvent enfin jouir du luxe et de la beauté des lieux. Mais à quel prix ! Louis a commis l'imprudence de laisser carte blanche à Adeline ! Bientôt le milieu de la bourgeoisie locale s'ouvre à Louis - Grasse est une ville de retraités souvent aisés, et oisifs -, particulièrement en la personne de Consuelo de Saint Exupéry, la veuve de l'illustre auteur du Petit Prince, et de la comtesse Zalewska, la châtelaine de Gourdon, ce village nid d'aigle à proximité de Grasse...

10/2023

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Accessoire de mode

La folle histoire du rouge à lèvres

"Sur toutes les lèvres" offre aux lecteurs une exploration riche et détaillée de l'histoire du rouge à lèvres. Cet ouvrage remarquable, regorgeant d'images artistiques et captivantes — des portraits anciens aux publicités modernes — est une invitation à un voyage unique à travers le temps, retraçant le parcours de ce symbole de beauté et de pouvoir féminin. Revisitant les époques, Rachel Kahn et Christophe Fort nous conduisent des rives du Nil, où Cléopâtre utilisait déjà le rouge à lèvres comme un instrument de séduction, jusque dans nos villes modernes où le lipstick s'est imposé comme un élément essentiel de la trousse à maquillage. Le lecteur est guidé à travers cette histoire fascinante par des figures emblématiques telles que Marylin Monroe, Elisabeth I d'Angleterre, la Reine Victoria et Rita Hayworth, dont les histoires personnelles et les images magnifiques enrichissent le récit. Le parcours du rouge à lèvres moderne, depuis sa création par le parfumeur français Guerlain en 1920 jusqu'à son omniprésence actuelle, avec près de deux milliards de tubes vendus chaque année dans le monde, est dévoilé avec précision. Les auteurs mettent ainsi en lumière sa transformation constante pour satisfaire des besoins variés, comme ceux des populations noires dans les années ? 0, tout en répondant aux préoccupations écologiques et aux questions de genre. Sur toutes les lèvres brille enfin par sa collection d'entretiens profonds et diversifiés. Des figures de proue telles que René Koch, fondateur du Musée du Rouge à lèvres à Berlin, et Nicolas Gerlier, pionnier du rouge à lèvres éco-responsable, aux chercheurs et historiens comme Anne-Marie Granet-Abisset, chaque entretien offre une perspective unique et une nouvelle compréhension du rôle complexe et fascinant du rouge à lèvres dans notre société. "Sur toutes les lèvres"est plus qu'un livre : c'est une expérience immersive dans l'univers du rouge à lèvres. Avec une richesse visuelle inégalée et un récit passionnant, ce livre est indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la beauté, à l'évolution des normes culturelles, et au rôle changeant de la femme à travers les siècles.

10/2023

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Histoire des idées politiques

Tout le pouvoir à l'assemblée ! Une histoire du mouvement ouvrier espagnol pendant la transition (1970-1979)

Dès le début des années 1970, les luttes ouvrières et sociales se multiplient, et par ailleurs la dictature veut devenir plus présentable ; une "transition" avant l'heure qui s'amorce sous la pression populaire. Après la mort de Franco, en 1975, la "transition" s'organise dans le bon ordre avec la participation du PSOE et du PCE et de leurs syndicats associés. Cependant, de nombreux travailleur·euses et habitant·es des quartiers populaires veulent voir satisfaites leurs revendications sociales et changer de société. Cette contestation sociale prend la forme de multiples assemblées, pratiquement permanentes et qui décident et organisent ce mouvement social original. C'est l'histoire de ce mouvement que nous propose Arnaud Dolidier. Revenant sur les luttes sociales sous le franquisme qui ont préparé l'éclosion de ce mouvement, il fait ensuite le récit de cette turbulente période. Appuyé sur d'abondantes sources, cet ouvrage retrace pas à pas les débats qui l'ont traversé et suit les expériences qui ont été menées, notamment deux d'entre elles, étudiées plus en détail. Cet ouvrage restitue le rythme des palpitations de ces assemblées ouvrières et populaires qui devront faire face à une sanglante répression. La grève chez Harry-Walker, à Barcelone, en 1970, donne le ton. Bien d'autres suivront, elles aussi largement documentées et commentées ici. Elles touchent différents secteurs professionnels, et se déroulent aussi bien à Madrid qu'à Valladolid, en Catalogne ou qu'au Pays basque. La grève générale de Vitoria ou la lutte de Roca sont particulièrement emblématiques de cette période. C'est une période d'intenses débats : boycott ou détournement des élections syndicales de Franco ? Priorité à l'unité ouvrière ou à la construction des outils partisans ? Le pacte de la Moncloa, validé par la droite et la gauche, mais aussi par certains syndicats, constituera un tournant. Cette expérience "assembléiste" a marqué les mémoires et a connu des résurgences en Espagne, dont la plus récente est le mouvement des indigné·es (2011) qui a secoué l'Espagne. C'est dire que l'ouvrage n'est pas seulement un livre d'histoire, il s'inscrit dans une réalité politique et sociale plus immédiate.

06/2021

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Sociologie

Confiance et violence. Essai sur une configuration particulière de la modernité

Cet ouvrage est une exploration de la modernité occidentale hors de nos cartographies habituelles. Sans pareil, il déroutera d’aucuns, comme peuvent dérouter Masse et Puissance d’Élias Canetti ou Création littéraire et connaissance d’Hermann Broch. Pour traiter son sujet, en effet, il ne recourt pas à une méthodologie propre à une discipline établie, mais à une technique descriptive. De vastes survols alternent avec une concentration sur des détails, afin de compenser ce que la vue d’ensemble a inévitablement de trop schématique. Les approches sociologiques ou historiographiques, autant que les développements empruntés aux philosophies politique et morale, alternent avec des analyses philologiques et le traitement de matériaux extraits de la littérature, de la poésie et du théâtre. Il n’en fallait pas moins pour aborder de front le paradoxe essentiel de la modernité : celui des rapports que nos sociétés contemporaines nouent entre confiance et violence. Trois questions sont tramées. Premièrement : comment en est-on arrivé à cette spécificité de la modernité, européenne et transatlantique, issue des crises des XVIe et XVIIe siècles, qui la distingue apparemment de toutes les autres configurations culturelles, à savoir son besoin spécifique de légitimer le recours à la violence ? Deuxièmement : comment cette modernité parvient-elle à concilier ce besoin de légitimation et la confiance qu’elle nourrit d’aller vers un avenir où la violence serait la plus réduite possible, avec la violence effective qu’elle exerce ? Troisièmement : pourquoi les excès de violence du XXe siècle, s’ils ont certes gravement entamé la confiance que la modernité a en elle-même, ne l’ont, pour le moment, pas amenée à se détourner de sa voie spécifique ? Cette étude sur la confiance au fondement de tout pacte social, sur la violence corporelle, ou encore les rapports entre pouvoir et violence, est de ces travaux qui changent notre éclairage, ils braquent en quelque sorte les projecteurs sur un terrain connu mais d’une façon nouvelle, et veulent ainsi faire ressortir des zones restées dans l’obscurité, modifiant et les ombres portées et plus en profondeur nos perspectives communes. Elle ne concurrence pas d’autres regards sur la modernité, elle les complète. À condition que l’on en accepte le dépaysement premier.

10/2011

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Photographie

Au doigt et à l'oeil. Autoportrait d'un photographe

Depuis bientôt quarante ans, Françoise Huguier arpente le monde, les podiums et les coulisses à la recherche de la bonne lumière et du cadrage parfait. Dans sa préface au "Photo poche" consacré au travail de cette grande dame de la photographie, Gérard Lefort évoque ainsi son style, reconnaissable entre tous : "Au moment de refermer les livres de Françoise Huguier, juste après s'être baigné dans une centaine de ses photographies, que reste-t-il ? Un prolétaire russe qui boit à même le bec d'une bouilloire dans une fonderie de nickel de Norilsk. Une jeune fille bozo en soutien-gorge incongru à Mopti au Mali. Une évanescence de bleu outremer à la fin d'un défilé Thierry Mugler en janvier 1997. Un beau jeune homme fier et triste, manoeuvre dans une plantation cambodgienne. Tous sont comme les personnages d'une fiction internationaliste. Tous sont héros de l'ordinaire". Celle dont l'enfance a été marquée par un épisode déterminant elle fut enlevée, à huit ans, par des Viêt-minhs au Cambodge et resta otage huit mois dans la "jungle maudite", a décidé aujourd'hui de poser des mots, et uniquement des mots, sur son étonnant parcours. Son autobiographie revient au plus intime de ses choix photographiques, à commencer par celui d'apprendre le métier comme employée en laboratoire, où elle passait ses journées dans le noir à développer des plan-films. C'est aussi le portrait d'une femme libre et déterminée qui jamais ne se laisse rien imposer et très tôt, après avoir publié ses premiers reportages dans 100 idées, Rock and Folk ou Libération, s'est lancée dans des projets personnels d'envergure, sujets d'autant de livres : Sur les traces de l'Afrique fantôme (Maeght, 1990), En route pour Behring (Maeght, 1993), Sublimes (sur le monde de la mode, Actes Sud, 1999), Kommounalki (sur les appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, Actes Sud, 2008) ou Les Nonnes (en Colombie, Filigranes, 2013). Françoise Huguier apparaît ici comme une exploratrice qui n'a rien à envier aux pionnières du siècle passé : Au doigt et à l'oeil se lit aussi comme un formidable roman d'aventures.

04/2014

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Photographie

Le primitivisme dans la photographie. L'impact des arts extra-européens sur la modernité photographique de 1918 à nos jours, Edition bilingue français-anglais

Les arts dits « premiers » ont eu, on le sait, un impact important sur la peinture et la sculpture du XXe siècle. Mais qu’en est-il pour la photographie ? Ce médium a joué un rôle essentiel dans la transformation de l’objet ethnographique en objet esthétique. De plus, nombre des plus grands artistes-photographes des XXe et XXIe siècles ont mis en scène des sculptures « primitives » dans leurs oeuvres : Alfred Stieglitz, Man Ray, mais aussi, dans d’autres styles, Hannah Höch, Brassaï et, plus près de nous, Orlan, Hughes Dubois et Nicolas Bruant. Ces apparitions sont-elles des phénomènes isolés ou bien font-elles partie d’une tendance de fond qui se serait développée dans l’univers photographique ? Quelles inspirations les photographes ont-ils puisées dans les arts extra-européens ? De quels sens les ont-ils investis, que leur ont-ils permis d’exprimer ? Et dans quelle mesure leurs images ont-elles changé notre regard sur les cultures non occidentales ? Valentine Plisnier a rassemblé une vaste iconographie, qui s’avère d’une très grande ampleur esthétique et historique : dès la fin de la Première Guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui, de l’Europe aux Amériques du Nord et du Sud en passant par l’Asie, les objets « primitifs » ont été utilisés dans des contextes différents et au sein de moments constitutifs de la modernité photographique, en particulier par les avant-gardes qui ont fait de la photographie un support de création. Aussi variées soient-elles, les démarches artistiques qui se les approprient se ramènent à trois grandes tendances, liées chacune à un traité photographique. Dans les photomontages, des images fragmentaires d’objets « primitifs » sont introduites pour créer une distanciation visant à remettre en question les valeurs de la culture occidentale et leur suprématie. Dans les photographies, la mise scène de la rencontre entre l’homme et l’objet cultuel figure une humanité qui s’interroge sur elle-même et se cherche de nouveaux repères. Enfin, à travers l’exploration d’autres techniques et traitements photographiques (grattage, photogrammes…), se distinguent des artistes qui restituent ou rivalisent avec la puissance visuelle des arts « primitifs ».

11/2012

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Critique littéraire

La Revue Blanche. Une génération dans l'engagement 1890-1905

La Revue Blanche, dont l'aventure n'a guère duré plus de dix ans, a joué en France un rôle-charnière essentiel. La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin du XIXe et du début du XXe siècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du Lycée Condorcet, la Revue Blanche devient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistes comme Fénéon, Mirbeau ; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy ; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé. En témoignent ses campagnes dénonçant le génocide arménien, les dérives coloniales, la barbarie des interventions, européenne en Chine, anglaise en Afrique du Sud, et la diffusion des pamphlets de Tolstoï, Thoreau, Nietzsche, Stirner... Elle promeut les peintres Nabis, les Néo-impressionnistes et l'Art nouveau, anticipe le fauvisme, le futurisme et les arts premiers. Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard, Vallotton, Hermann-Paul, Cappiello illustrent les articles de la revue et les ouvrages publiés par ses Editions. Après avoir soutenu fidèlement Mallarmé, la Revue Blanche accueille Proust, Gide, Claudel, Jary, Apollinaire qui y débutent, tandis qu'elle édite une nouvelle traduction des Mille et une nuits et Quo Vadis, le premier best-seller du siècle. Elle salue l'innovation dramatique avec Antoine et Lugné-Poe, Ibsen, Strindberg et Tchékhov, sans oublier le triomphe de l'école française de musique avec Debussy. Humour et esprit de fête, liberté, engagement et créativité, pacifisme, laïcité, mondialisation sont les valeurs promues par cette génération emportée dans le sillage de la Revue Blanche. Cet ouvrage illustré et nourri de nombreuses citations décrypte l'histoire de cette avant-garde, nous familiarise avec ses membres, ses réseaux, ses utopies et ses réalisations. Il donne la mesure de l'étape majeure alors franchie par la société française vers le modèle culturel et politique qui est le sien aujourd'hui.

09/2007

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Non classé

Heros de carentan

Mal connue, la libération de Carentan n'est pas une simple anecdote de la bataille de Normandie. Elle a fait l'objet, du 9 au 13 juin 1944, de combats d'une rare férocité, deux formations d'élite s'y opposant : les Paratroopers américains de la 101st Airborne, et les Fallschirmjäger du FJR 6. Le général Maxwell Taylor, commandant la 101st Airborne, va employer l'intégralité de sa division, avec ses quatre régiments aérotransportés, mais aussi toutes ses unités de soutien, ses quatre batteries d'artillerie aéroportée, ses unités médicalisées, sa logistique... pour encercler la ville et en chasser les parachutistes allemands du Major Fhr. von der Heydte, qui l'évacuent après de furieux affrontements dans la nuit du 11 au 12 juin, mais pour y revenir dès le lendemain avec la 17. SS-Pz-Gren-Div. "Goetz von Berlichingen" ... Les pertes militaires, tant allemandes qu'américaines, seront considérables, celles des civils aussi (le centre-ville en porte encore les traces). Cet ouvrage offre un examen détaillé de cette bataille de Carentan ? Pas uniquement chronologique, les témoignages des acteurs de la bataille permettent d'y ancrer les nombreux faits d'armes, constamment poignants, voire émouvants. Chaque histoire personnelle est une épopée en soi. Ce livre rassemble modestement certaines de ces aventures individuelles, jetant un éclairage profondément humain sur ce qu'a été la complexité et la violence des combats pour la libération de cette région du Cotentin. A titre d'exemple, Edward David Shames, l'un des derniers "héros de Carentan" encore en vie. Né un 13 juin, il a bien cru sa dernière heure arrivée... un 13 juin 1944. Pour toutes ces raisons, Carentan tient une place particulière dans ses souvenirs. C'est aussi l'endroit où il atterrit vers 1 heure 40 le D-Day. Egalement Don Rich, qui sera blessé aux jambes par un tir de MG lors de la charge de la G-Company, durant l'attaque de la ville. Citons encore le Staff Sergeant californien Thomas M. Rice (C/501st), qui vit une épopée dantesque dans le secteur des écluses de la Barquette, l'objectif de son bataillon...

04/2019

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Littérature française

Lo nas e Lo manteu : doas novelas de Sent-Petersborg

Deux nouvelles fantastiques de Gogol traduites en occitan par Jean-Pierre Reydy : Le Nez (1836) et Le Manteau (1843). [oc] Gògol, que moriguet en 1852 a 43 ans, arrendut de junes, d'una vita facha de dobtes literaris mai religios, entre neurastenia e exaltacion sempre, escriguet Lo Nas en 1834, Lo Manteu, entre dos tres còps, quauquas annadas tardier. Si Lo Nas, juec literari, dins lo biais fantastic de long de texte, a de que nos far rire e nos balha gran enveja de planher lo que tot d'un còp li manca çò que li servia per sentir mai sinar, Lo Manteu, òm l-i ritz en chena, a de que nos esmòure tant es retrach d'un esser a qu'un tot mai tots manquen, un paubre diable de vita essuercha que lo fantastic - sa tòrna - sus la fin vai venir venjar, far reparacion tan pauc sia a tant de miseria umana. Essenciau 'queu texte per la literatura russa. "Som tots sortits dau Manteu de Gògol" , çò-ditz Torgueniev, mots que tòrna prener lo grand Dostoievsqui. Veiqui çò que Gogòl disia de se-mesma : "An beucòp parlat sus ieu, mas degun a pas jamai definit mon esser vertadier, manca Poshquin. Me disia totjorn que degun escriveire sabia tan be far sentir la platituda de la vita, far ressortir tan fòrt la desconvenencia de l'òme vulgar, far espetar plen uelh totas las besilhs, los petits res que de costum nos eschapen". Jan-Peire Reidi nos balha 'qui d'aquilhs dos textes - ente la vita sociala se juega en mala comedia - 'na crana version lemosina, après aver revirat La Filha dau capitani de Poshquin que meritaria plan maitot l'edicion. Que 'na lenga, literariament, viu de creacions soas e de reviradas. Es de bon remarcar que lo Lemosin Danis Ròcha - que avia maitot publijat daus contes tradicionaus de chas nos dins 'na plan bona lenga - reviret prumier en frances tota l'òbra de Tchecòv (emb la benediccion de l'autor) e Josep Migòt, autre Lemosin, de las novelas dau mesma Tchecòv en lenga nòstra. D'ente tant d'interes lemosin per la literatura russa ?

10/2017

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Histoire de France

Journal du Général Edmond Buat 1914-1923

En 1914, à 46 ans, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en 1923. Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande guerre, il a tout connu : chef de cabinet du ministre de la Guerre Millerand d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation souvent difficile entre le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant une division puis une armée au front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 et chef de la Réserve générale d'artillerie qui permettra de l'emporter sur les Allemands l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle. Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2, auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du gouvernement lors des négociations du traité de paix, et alors que des troupes françaises occupent la Rhénanie, interviennent en Europe centrale, en Russie, au Proche-Orient, il s'emploie dans ses dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge inévitable. Si Buat n'était pas mort à 55 ans, il eût été à coup sûr généralissime de l'armée française à la place de Weygand, et le destin en eût peut-être été changé. Le général était doublé d'un observateur prodigieux de finesse et d'un écrivain de talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes qu'il a tous connus, les événements, les pensées. Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, ont été rédigés en vue de servir leurs auteurs, cet énorme et prodigieux document a toute la fraîcheur du spontané et de l'inédit. Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Académie des Sciences morales et politiques, donne toute sa portée à ce témoignage d'un «esprit libre, volontiers mordant». Le colonel Frédéric Guelton, ancien chef du service historique de l'armée de terre, a introduit et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son intégralité.

11/2015

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Histoire de France

Carnet de campagne d'un poilu d'Orient. Dardanelles 1915-1916

Nul n'était plus qualifié qu'Ernest Roux, comme témoin de la campagne des Dardanelles de 1915-1916. Car en plus de sa participation physique, à 21 ans et en première ligne, à cette expédition, il a ensuite assumé pendant 25 ans (de 1955 à 1980, à son décès) la fonction de Président national des anciens combattants du corps expéditionnaire d'Orient. Il fut également en 1965 l'organisateur du pèlerinage des survivants français à Istanbul, pour le cinquantenaire du débarquement. Il y fut promu "Ancien combattant turc d'honneur". Le livre I est consacré à la présentation du texte intégral du "Carnet de campagne" d'Ernest Roux, écrit au jour le jour, dans un français de qualité, sur le champ de bataille. Il est complété par des extraits choisis de lettres adressées à sa mère, institutrice laïque dans le département de la Drôme. Le livre II, "Les poilus et pourquoi ils se sont battus !", est l'oeuvre de son fils, Jean Roux, économiste et historien (histoire des doctrines sociales, histoire de l'impôt, etc.). Il présente tout d'abord le contexte géopolitique caractérisant l'Europe en 1914. Le lecteur y découvrira l'état d'esprit et les mentalités régnant à cette époque en France, particulièrement face au pangermanisme. Il resitue la puissance économique, militaire, maritime et coloniale de l'Allemagne début 1914. Par exemple, qui sait que le 22 septembre 1914, la flotte de guerre allemande attaquait et bombardait Tahiti ? Il rappelle ensuite les réactions du peuple français, et en premier lieu du Maréchal Foch, face au traité de Versailles de 1919 ; traité de paix raté et qui allait déboucher sur la seconde guerre mondiale, seulement 20 ans après la fin de la première. Tout ce qui est écrit dans cet ouvrage captivant, souvent surprenant et hors norme, est rigoureusement conforme à la vérité historique. Fait unique dans l'histoire de l'édition : entre la première ligne de cet ouvrage, écrite par Ernest Roux en février 1915, et la dernière ligne écrite par son fils Jean Roux en février 2015 100 ans exactement se seront écoulés.

04/2015

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Jeux

Escape game - Civilisations disparues

Du Mexique au Cambodge, en passant par la Jordanie, partez à la découverte des plus beaux sites archéologiques du monde, sur les traces de peuples mythiques ! Cette toute première boîte d'escape games National Geographic vous propose trois enquêtes inédites au coeur des vestiges de civilisations aujourd'hui disparues, mais dont les mystérieuses coutumes ne cessent de fasciner. Pyramides dévorées par la jungle ou temples ensevelis dans le sable constituent le fascinant décor d'aventures riches en souterrains labyrinthiques et en passages secrets. Il ne tient qu'à vous de chausser les bottes d'Indiana Jones pour percer les derniers secrets des Aztèques, des Nabatéens ou des Khmers ! - Le Réveil de Tenochtitlan. Avec votre groupe d'amis, vous vous retrouvez enfermés dans la crypte d'une église à Mexico, église construite sur les ruines d'un ancien temple aztèque. Pour retrouver la sortie, il vous faudra venir à bout d'un parcours semé d'embûches, mais aussi vous plonger dans l'incroyable histoire de ce peuple précolombien. - Le Trésor caché de Pétra. Vous et vos collègues archéologues êtes en mission depuis plusieurs mois à Petra, en Jordanie, quand un berger bédouin vous raconte une vieille légende : un trésor serait caché dans la roche, sur la façade du Khazneh, le plus prestigieux monument de la cité. Vous profitez de la nuit qui tombe pour partir discrètement à sa recherche... - Le Temple Montagne d'Angkor Vat. Au Cambodge, le directeur d'Angkor autorise exceptionnellement votre groupe d'historiens à visiter le site à l'aube, avant l'arrivée du public. Quel privilège ! Mais cette faveur prend vite un tour angoissant lorsque vous pénétrez dans la pénombre d'un temple isolé dans la jungle. Peut-être auriez-vous mieux fait de respecter le panneau qui en interdisait l'entrée ? Le coffret contient aussi un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à braver les croyances, rompre les sortilèges et résoudre les mille énigmes laissées par ces civilisations légendaires ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

09/2022

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Histoire de France

La dernière division. Sacrifiée à Soissons pour sauver Paris (27 mai 1918 - 5 juin 1918)

Emergeant de la brume, des silhouettes casquées et grisâtres franchissent l'Ailette et s'emparent des crêtes du Chemin des Dames, sévèrement bombardées les heures précédentes. Trois jours plus tard, les Allemands atteignent la Marne et menacent Paris, comme à l'été 1914. Surpris, le commandement français doit improviser pour endiguer coûte que coûte la déferlante que personne n'attendait sur cette portion du front. La bataille se raidit sur l'aile droite de l'offensive allemande et Soissons devient rapidement une charnière pouvant ouvrir la route vers Paris. Stationnée à Saint-Dié dans les Vosges, la 170e division d'infanterie est en manoeuvre dans la forêt de Compiègne lors de ces événements. La " p'tite dernière " de l'armée française est aussitôt jetée dans la fournaise à Soissons... Avec "La dernière division", l'auteur, s'appuyant sur les archives officielles et les écrits inédits laissés par les protagonistes dont il a retrouvé les familles à l'issue de longues recherches, vous fait revivre heure par heure un épisode méconnu de l'histoire qui aurait pu modifier le cours de la guerre, à un moment où les Allemands bénéficiaient de la supériorité numérique, juste avant que les Américains n'entrent en lice. Vous découvrirez comment l'un des secteurs les plus emblématiques du Chemin des Dames a si facilement été reconquis, puis vous suivrez la 170e division dans la Cité du vase et sur les rives de l'Aisne, tout en faisant connaissance avec des hommes dont l'histoire avait déjà retenu les noms, comme l'aspirant Louis Jaurès, fils du parlementaire socialiste Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, ou le lieutenant Léon Forzinetti dont le père fut le tout premier défenseur du capitaine Dreyfus. " Sacrifiée ", la 170e division a payé le prix fort avec la perte de plus du tiers de ses effectifs et une ingratitude du commandement qui releva ses chefs parce qu'elle avait été contrainte de reculer sans pour autant concéder la victoire à l'adversaire. Or, cette résistance opposée jour et nuit durant une semaine a sans doute permis au général Foch de s'organiser et de rassembler les forces nécessaires pour lancer une contre-attaque victorieuse, celle qui débouchera sur l'armistice quelques semaines plus tard...

01/2018