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Théâtre

Électre. Une pièce de théâtre de Jean Giraudoux

Electre est une pièce de théâtre en deux actes de Jean Giraudoux, représentée pour la première fois le 13 mai 1937 au théâtre de l'Athénée dans une mise en scène de Louis Jouvet, avec des costumes dessinés par Dimitri Bouchène. Agamemnon, le Roi des Rois, a sacrifié sa fille Iphigénie aux dieux. Sa femme Clytemnestre, aidée de son amant, Egisthe, l'assassine à son retour de la guerre de Troie. Oreste, le fils, est banni. Reste Electre, la seconde fille : "Elle ne fait rien, ne dit rien. Mais elle est là". Aussi Egisthe veut-il la marier au jardinier du palais afin de détourner sur "la famille des Théocathoclès tout ce qui risque de jeter quelque jour un lustre fâcheux sur la famille des Atrides" . Passage épique de l'Odyssée d'Homère, repris ensuite sous forme de tragédie aux débuts de celle-ci par Eschyle, Sophocle et Euripide au ve siècle avant notre ère, l'Electre de Giraudoux apparaît comme la réécriture de la réécriture d'un mythe. Avec de nombreuses modifications anachroniques, notamment le rôle du couple bourgeois comme un mirage burlesque du couple tragique, Electre est une des nombreuses preuves de l'intemporalité de la tragédie. Ecrite en 1937, il s'agirait en effet d'une "tragédie bourgeoise" , selon Jean Giraudoux lui-même. Après la tragique mort d'Agamemnon, roi d'Argos assassiné à son retour de Troie, Electre, fille de celui-ci et de la reine Clytemnestre, cherche le coupable tout en ressentant une haine inexplicable pour sa mère. L'arrivée d'Oreste, son frère exilé depuis le mystérieux assassinat, et les confessions d'adultère faites par la femme du président du sénat à celui-ci aideront Electre dans sa quête qui la mènera finalement à être l'objet de la malédiction qui pèse sur sa famille. Le personnage éponyme dirige son frère et s'affirme, c'est réellement le personnage principal.

01/2023

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Vins et savoirs

Si tu veux la paix, prépare le vin. Eloge de la Bourgogne

"Si vis pacem, para vinum" Ces quelques mots figurent dans le Traité d'Arras de 1482. Comment clore une guerre qui met l'Europe à feu et à sang ? En scellant l'amitié nouvelle non pas au fer du tonneau, mais dans un partage civilisé, poétique et puissant. Cadeau fait aux rois et aux reines, transporté en carriole jusqu'à la table des empires réconciliées. Et aujourd'hui en cargo ou par avion... Que l'histoire du vin et de la terre soit aussi puissante que l'histoire des hommes cruels ou malhabiles. Tel est le projet de Laure Gasparotto, nous conter cette terre de passage, de commerce et de rivalité : la Bourgogne. La région qui a inventé le vin, scientifiquement, artistiquement, dans le secret des monastères cistercien, mêlant influences méditerranéennes et continentales. Car depuis le onzième siècle, c'est bien ici qu'ont été développés tous les savoirs, dont sont nés des grands crus aujourd'hui légendaires... et inaccessibles : Romanée-Conti, Corton Charlemagne, Bâtard Montrachet, Charmes Chambertin, Clos de Vougeot. La Bourgogne est un don de la vigne et ses fruits des trésors, élevés par des artisans de la terre et du végétal, des passionnés discrets, qui perpétuent le geste ancestral du vigneron contre les grandes transformations du monde. Ce vignoble classé au patrimoine mondial de l'Unesco, tant décrit par la littérature, ouvert et pourtant bien caché, ne vaut que par sa façon de l'aborder : pieds dans la terre, mains à l'oeuvre, palais à l'affût. Laure Gasparotto, bourguignonne d'adoption et passionnée de vin, nous raconte admirablement son horizon, ses histoires, ses grandes figures comme Lalou Bize Leroy ou Aubert de Vilaine. Ces pages sont l'éloge joyeux et vivant d'un rapport avec le monde : ouverte mais consciente de son histoire, jamais rincée ou appauvrie par une mondialisation galopante comme d'autres régions de vin : la Bourgogne c'est la France.

04/2023

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Policiers historiques

Le Goffo

A Rome, le pape Innocent VIII est assiégé de problèmes qui mettent le Saint-Siège en danger. De son côté, pour protéger la république de Florence, ses intérêts, et sa propre personne, Laurent de Médicis a besoin d'avoir un espion au Vatican. Mais tous ceux qu'il envoie se font découvrir. Pourquoi ne pas envoyer à Rome un imbécile ? Le Goffo, artiste florentin, gaffeur... Le Goffo est un roman en deux parties dont l'action se situe en Italie à la fin du XVe siècle. En 1490, à Rome, le pape Innocent VIII est assiégé de problèmes : la guerre avec le royaume de Naples, la menace des Turcs, les caisses vides, sa santé défaillante, autant de périls qui mettent le Saint-Siège en danger. Pour protéger la république de Florence, les intérêts de sa banque, et sa propre personne victime d'un attentat récent, Laurent de Médicis a besoin d'avoir un espion au Vatican. Mais tous ceux qu'il envoie se font découvrir. Pourquoi ne pas envoyer à Rome un imbécile ? suggère alors son secrétaire faisant allusion au Goffo, un artisan florentin dont la dernière gaffe fait s'esclaffer tout Florence. Tourné en ridicule, le panneau qu'il vient de peindre à l'insu de son maître provoque néanmoins un miracle drolatique, et Laurent de Médicis entrevoie l'usage qu'il peut faire de l'ingénu. Ebahi par Rome, le Goffo découvre une ville salle au bord du chaos, mais une cuisinière d'auberge lui ouvre les yeux et son lit. Si la mission qu'on lui a confiée se heurte à un obstacle, elle lui donne accès au Vatican où on l'engage pour de menus travaux. Circulant dans le vieux palais labyrinthique, le Goffo surprend les affrontements entre les cardinaux, entend le pape gémissant qui se plaint à son paon, et met à jour la naissance d'un complot, autant d'événements historiques qu'il rapporte au maître de Florence dans un langage qui n'appartient qu'à lui.

06/2022

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Biographies

Molière et la musique. Des états du Languedoc à la cour du Roi-Soleil

On ignore généralement l'importance que la musique revêtait dans la famille du jeune Molière né en 1622 et qui le marqua dès sa jeunesse. Ecrivain, comédien, metteur en scène, Molière était également danseur et musicien. Nombreuses sont les pièces où il introduisit musique et danse, s'y distribuant un rôle chanté (il avait une voix de basse). Pour plaire au roi, grand amateur de danse et danseur lui-même, il créa la comédie-ballet en collaboration avec Lully avec lequel il produisit de nombreuses comédies : Les Fâcheux (1661), Le Mariage forcé (1664), La Princesse d'Elide (1664), L'Amour médecin (1665), La Pastorale comique (1667), Le Sicilien ou l'Amour puni (1667), Georges Dandin (1668), Monsieur de Pourceaugnac (1669), Les Amants magnifiques (1670), Le Bourgeois gentilhomme (1670), Psyché (1671), Le Ballet des ballets (1671). Après sa rupture avec Lully, Molière fit appel à Marc-Antoine Charpentier qui travailla à la reprise de certaines pièces et à la création du Malade imaginaire en 1673. Le 17 février de cette même année, à la 4ème représentation de la pièce au théâtre du Palais-Royal, Molière, qui tenait le rôle d'Argan, tomba terrassé. Il n'avait que 51 ans. Avec ce livre, on suit également Molière dans sa vie itinérante entre 1645 et 1658 dans diverses régions de France. On découvre aussi que son art qui combine un nouveau langage théâtral ouvert sur la musique et la danse, vise à une fusion esthétique, expression du baroque le plus abouti au sein même du classicisme du Grand Siècle. Une oeuvre qui, en 400 ans, n'a pas pris une ride. Les différentes rubriques de ce livre sont dues à des historiens de la littérature, de la musique et de la danse, sous la direction de Catherine Cessac, directrice de recherche émérite au CNRS. Parmi ses divers ouvrages, citons Marc-Antoine Charpentier en 2004 et La duchesse du Maine (1676-1753), entre rêve politique et réalité poétique (Classiques Garnier, 2016).

03/2022

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Littérature française

La comédie humaine. L'élixir de longue vie

" Dans un somptueux palais de Ferrare, par une soirée d'hiver, don Juan Belvidéro régalait un prince de la maison d'Este. A cette époque, une fête était un merveilleux spectacle que de royales richesses ou la puissance d'un seigneur pouvaient seules ordonner. Assises autour d'une table éclairée par des bougies parfumées, sept joyeuses femmes échangeaient de doux propos, parmi d'admirables chefs-d'oeuvre dont les marbres blancs se détachaient sur des parois en stuc rouge et contrastaient avec de riches tapis de Turquie. Vêtues de satin, étincelantes d'or et chargées de pierreries qui brillaient moins que leurs yeux, toutes racontaient des passions énergiques, mais di- verses comme l'étaient leurs beautés. Elles ne différaient ni par les mots ni par les idées ; l'air, un regard, quelques gestes ou l'accent servaient à leurs paroles de commentaires liber- tins, lascifs, mélancoliques ou goguenards. L'une semblait dire : Ma beauté sait réchauffer le coeur glacé des vieillards. L'autre : J'aime à rester couchée sur des coussins, pour penser avec ivresse à ceux qui m'adorent. Une troisième, novice de ces fêtes, voulait rougir : Au fond du coeur je sens un remords ! disait-elle. Je suis catholique, et j'ai peur de l'enfer. Mais je vous aime tant, oh ! tant et tant, que je puis vous sacrifier l'éternité. La quatrième, vidant une coupe de vin de Chio, s'écriait : Vive la gaieté ! Je prends une existence nouvelle à chaque aurore ! Oublieuse du passé, ivre encore des assauts de la veille, tous les soirs j'épuise une vie de bonheur, une vie pleine d'amour ! La femme assise auprès de Belvidéro le regardait d'un oeil enflammé. Elle était silencieuse. Je ne m'en remettrais pas à des bravi pour tuer mon amant, s'il m'abandonnait ! Puis elle avait ri ; mais sa main convulsive brisait un drageoir d'or miraculeusement sculpté... . ".

02/2023

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Littérature française

La derniere incarnation de vautrin

" ? Qu'y a-t-il, Madeleine ? dit madame Camusot en voyant entrer chez elle sa femme de chambre avec cet air que savent prendre les gens dans les circonstances critiques. ? Madame, répondit Madeleine, monsieur vient de rentrer du Palais ; mais il a la figure si bouleversée, et il se trouve dans un tel état, que madame ferait peut-être mieux de l'aller voir dans son cabinet. ? A-t-il dit quelque chose ? demanda madame Camusot. ? Non, madame ; mais nous n'avons jamais vu pareille figure à monsieur, on dirait qu'il va commencer une mala- die ; il est jaune, il parait être en décomposition, et... Sans attendre la fin de la phrase, madame Camusot s'élança hors de sa chambre et courut chez son mari. Elle aperçut le juge d'instruction assis dans un fauteuil, les jambes allongées, la tête appuyée au dossier, les mains pendant, le visage pâle, les yeux hébétés, absolument comme s'il allait tomber en défaillance. ? Qu'as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée. ? Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement... J'en tremble encore. Figure-toi que le procureur-général... Non, que madame de Sérizy... que... Je ne sais par où commencer... ? Commence par la fin ! ... dit madame Camusot. ? Eh bien ! au moment où, dans la Chambre du conseil de la Première, monsieur Popinot avait mis la dernière signature nécessaire au bas du jugement de non-lieu rendu sur mon rapport qui mettait en liberté Lucien de Rubempré... Enfin, tout était fini ! le greffier emportait le plumitif, j'allais être quitte de cette affaire... Voilà le président du tribunal qui entre et qui examine le jugement : "? Vous élargissez un mort, me dit-il d'un air froide- ment railleur, ce jeune homme est allé, selon l'expression de M. de Bonald, devant son juge naturel. Il a succombé à l'apoplexie foudroyante". Je respirais en croyant à un accident... ".

02/2023

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Littérature française

La comedie humaine. Esther heureuse

" En 1824, au dernier bal de l'Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d'un jeune homme qui se promenait dans les corridors et dans le foyer, avec l'allure des gens en quête d'une femme que des circonstances imprévues retiennent au logis. Le secret de cette démarche, tour à tour indolente et pressée, n'est connu que des vieilles femmes et de quelques flâneurs émérites. Dans cet immense rendez-vous, la foule observe peu la foule, les intérêts sont passionnés, le désoeuvrement lui-même est préoccupé. Le jeune dandy était si bien absorbé par son inquiète recherche, qu'il ne s'apercevait pas de son succès : les exclamations railleusement admiratives de certains masques, les étonnements sérieux, les mordants lazzis, les plus douces paroles, il ne les entendait pas, il ne les voyait point. Quoique sa beauté le classât parmi ces personnages exceptionnels qui viennent au bal de l'Opéra pour y avoir une aventure, et qui l'attendent comme on attendait un coup heureux à la Roulette quand Frascati vivait, il paraissait bourgeoisement sûr de sa soirée ; il devait être le héros d'un de ces mystères à trois personnages qui composent tout le bal masqué de l'Opéra, et connus seulement de ceux qui y jouent leur rôle ; car, pour les jeunes femmes qui viennent afin de pouvoir dire : J'ai vu ; pour les gens de province, pour les jeunes gens in- expérimentés, pour les étrangers, l'Opéra doit être alors le palais de la fatigue et de l'ennui. Pour eux, cette foule noire, lente et pressée, qui va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend, et qui ne peut être comparée qu'à des fourmis sur leur tas de bois, n'est pas plus compréhensible que la Bourse pour un paysan bas- breton qui ignore l'existence du Grand-Livre. A de rares exceptions près, à Paris, les hommes ne se masquent point : un homme en domino paraît ridicule".

02/2023

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Littérature française

Esther heureuse

" En 1824, au dernier bal de l'Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d'un jeune homme qui se pro- menait dans les corridors et dans le foyer, avec l'allure des gens en quête d'une femme que des circonstances imprévues retiennent au logis. Le secret de cette démarche, tour à tour indolente et pressée, n'est connu que des vieilles femmes et de quelques flâneurs émérites. Dans cet immense rendez-vous, la foule observe peu la foule, les intérêts sont passionnés, le désoeuvrement lui-même est préoccupé. Le jeune dandy était si bien absorbé par son in- quiète recherche, qu'il ne s'apercevait pas de son succès : les exclamations railleusement admiratives de certains masques, les étonnements sérieux, les mordants lazzis, les plus douces paroles, il ne les entendait pas, il ne les voyait point. Quoique sa beauté le classât parmi ces personnages exceptionnels qui viennent au bal de l'Opéra pour y avoir une aventure, et qui l'attendent comme on attendait un coup heureux à la Roulette quand Frascati vivait, il paraissait bourgeoisement sûr de sa soirée ; il devait être le héros d'un de ces mystères à trois personnages qui com- posent tout le bal masqué de l'Opéra, et connus seulement de ceux qui y jouent leur rôle ; car, pour les jeunes femmes qui viennent afin de pouvoir dire : J'ai vu ; pour les gens de province, pour les jeunes gens inexpérimentés, pour les étrangers, l'Opéra doit être alors le palais de la fatigue et de l'ennui. Pour eux, cette foule noire, lente et pressée, qui va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend, et qui ne peut être comparée qu'à des fourmis sur leur tas de bois, n'est pas plus compréhensible que la Bourse pour un paysan bas-breton qui ignore l'existence du Grand-Livre. A de rares exceptions près, à Paris, les hommes ne se masquent point : un homme en domino paraît ridicule. En ceci le génie de la nation éclate... ".

02/2023

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XVIIe - XVIIIe siècle

Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile

Peintre majeur de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, Antoine Coypel (Paris, 1661-1722) connut une brillante carrière officielle de peintre d'histoire sous les règnes de Louis XIV et la régence du duc d'Orléans. Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture, peintre ordinaire du duc d'Orléans en 1685, il participe à la plupart des chantiers royaux et connaît la consécration à la fin de sa vie en recevant la charge de directeur de l'Académie royale en 1714, suivie du titre envié de Premier peintre du roi de 1716 à sa mort. Le musée des Beaux-Arts de Tours possède deux tableaux illustrant la grande manière d'Antoine Coypel, reprenant les coloris chauds des peintres vénitiens, l'expression des passions de Le Brun et le souffle de Rubens. Ces deux épisodes de l'Iliade, La Colère d'Achille et Les Adieux d'Hector et Andromaque furent exécutés vers 1711 pour le duc Philippe d'Orléans, qui demeura le protecteur et ami de l'artiste jusqu'à sa disparition. La célébrité de ces oeuvres est attestée par leur tissage en tapisserie à la manufacture des Gobelins entre 1718 et 1725. Nombre de gravures contribuèrent également à leur diffusion et à leur succès. La renommée d'Antoine Coypel est également étroitement liée à la galerie d'Enée au Palais-Royal, qu'il orna pour Philippe d'Orléans entre 1701-1705 et 1715-1717, rivalisant avec la galerie des glaces de Versailles. Ce décor monumental, disparu (à l'exception de six tableaux aujourd'hui conservés au Louvre et au musée Fabre de Montpellier), est connu grâce aux dessins et esquisses préparatoires ainsi qu'aux gravures réalisées du vivant et après la mort de l'artiste. L'ouvrage réserve ainsi une place de choix à cet ensemble de gravures spectaculaires et rassemble également des oeuvres du XIXe siècle permettant d'évoquer la postérité iconographique et stylistique des deux tableaux de Coypel.

01/2022

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Travail du bois

Le bois, ma passion. 2e édition

Ce livre évoque certes la passion pour le bois de Thomas Büchi, mais il est plus que cela. Il s’agit d’une véritable déclaration de foi en la vie, d’un plaidoyer pour entreprendre avec patience et même abnégation. Ses allers et retours entre le passé, le présent et l’avenir sont saisissants et indissociables. Ils s’appuient sur une moralité de la reconnaissance et l’intelligence d’en tenir compte pour se protéger des erreurs, progresser et innover. Après une folle ascension, c’est depuis le sommet du Cervin que Thomas Büchi nous raconte son amour du bois. Les projets des anciens qui l’ont fait vibrer, les chefs-d’œuvre des Compagnons, Notre-Dame de Paris, la Sainte-Chapelle ou encore la tour Eiffel. Dans ce livre, Thomas Büchi nous emmène en voyage dans ses réalisations exceptionnelles en nous contant avec saveur leurs histoires et anecdotes. Certaines font sourire, d’autres surprennent. Ainsi, la halle 7 de Palexpo et le bois dont personne ne voulait à l’époque. La miraculeuse aventure du Palais de l’Équilibre, la sphère géante d’Expo 02 à Neuchâtel. Le sablier du Millenium, emblème du temps et de l’entrée de Genève dans le 3e millénaire, la "Broken Chair" de la place des Nations, symbole mondial de la lutte contre les mines, ou encore le Refuge du goûter au Mont-Blanc, chantier de l’extrême perché à 3850 m d’altitude sur la cime d’une aiguille rocheuse vertigineuse. Au fil des pages, on découvre dans la magie des récits que le bois est beau pour tous. Il éveille nos sens. On aime le regarder, le sentir, le toucher. Aujourd’hui, Thomas Büchi nous démontre que le bois est un matériau d’avenir qui permet de relever les plus grands défis technologiques. Avec lui, le développement durable est porté au sommet. Et si on découvrait simplement le plus beau métier du monde ?

10/2023

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Royaume-Uni

Princesse Alice de Battenberg. Le tragique destin de la mère du prince Philip

Voici le portrait émouvant d'une princesse au destin hors du commun : Alice de Battenberg, arrière-petite fille de la reine Victoria, nièce de la dernière tsarine de Russie, soeur de Louis Mountbatten, vice-roi des Indes, belle-fille du roi George Ier de Grèce et mère de Philip d'Edimbourg. Arrière-petite-fille de la reine Victoria, Alice de Battenberg a grandi entre l'Allemagne et l'Angleterre. La jeune fille, malentendante de naissance, se marie en 1903 avec Andréas de Grèce et de Danemark, avec qui elle aura cinq enfants dont Philip, futur duc d'Edimbourg. La Première Guerre mondiale puis la guerre gréco-turque conduisent la Grèce au chaos. Chassée de son pays, une partie de la famille s'installe en France, les deux aînées sont confiées à leur grand-mère en Angleterre. Le couple se déchire. Alice tombe dans une profonde dépression. Diagnostiquée, à tort, schizophrène, elle est internée de force par sa mère et son mari. A son grand désespoir, elle ne verra pas son fils grandir et n'assistera pas aux noces de ses filles. A sa sortie de clinique, elle prend ses distances, s'installe en Allemagne où elle dénonce la montée du nazisme. Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint la Grèce pour secourir les plus démunis et cache chez elle une famille juive. Le 20 novembre 1947, Alice assiste au mariage de son fils avec la future reine Elisabeth. De retour en Grèce, elle fonde un couvent et revêt l'habit de nonne. En 1967, après le coup d'Etat militaire, de nouveau contrainte à l'exil, Alice est invitée par la reine à résider au palais de Buckingham. Elle vit ses deux dernières années auprès de son fils et noue une relation chaleureuse avec le futur Charles III. Le mémorial de Yad Vashem lui décernera le titre de Juste parmi les Nations. Selon son voeu, la princesse repose à Jérusalem en l'église Marie-Madeleine, à côté de sa tante la grande-duchesse Elisabeth de Russie.

03/2023

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Ouvrages généraux

Savoir et pouvoir en Al-Andalus au XIe siècle

Al-Andalus continue de susciter fantasmes, nostalgie et projections de toutes sortes. Tour à tour érigée en haut lieu de la tolérance islamique, en paradis perdu dont ne subsistent que de délicats palais et l'écho lointain d'un art de vivre disparu, mais aussi en théâtre d'une lutte à mort entre Islam et Chrétienté, elle est l'une des rares terres ayant donné naissance à des mythes aussi riches que contradictoires. Ce morceau d'Europe qui fut à l'Islam a heureusement laissé des textes qu'Emmanuelle Tixier du Mesnil se propose de relire, en regardant plus particulièrement la très riche moisson intellectuelle du XIe siècle, lorsqu'une vingtaine de principautés, les royaumes des Taïfas, se partageaient les lambeaux du territoire califal. Ce temps de tous les dangers, alors que menaçaient tant les rois chrétiens du nord de la péninsule que les guerriers berbères du Maghreb, fut celui d'une grande inventivité politique (l'Espagne islamique expérimentait deux cents ans avant l'Orient la disparition du califat), mais aussi celui d'une très belle floraison culturelle. Pouvoir et savoir nouèrent dans ce théâtre d'exception des liens très solides au cours d'un beau XIe siècle dont il faut restituer le déroulement et la complexe histoire. Les princes andalous firent de la culture un projet politique, un ferment de légitimité, le moyen de la concurrence entre eux, contribuant à fixer pour des siècles l'image d'une péninsule savante. Professeur d'histoire médiévale de l'Islam à l'université de Paris Nanterre, Emmanuelle Tixier du Mesnil est spécialiste de la géographie arabe médiévale et de l'histoire d'al-Andalus. Elle est notamment l'auteur d'Al-Andalus. Anthologie, en collaboration avec Brigitte Foulon, (GF Flammarion, Paris, 2009) et de Géographes d'al-Andalus. De l'inventaire d'un territoire à la construction d'une mémoire (Presses universitaires de la Sorbonne, Paris, 2014).

05/2022

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Récits de voyage

Le piéton d'Italie

Un livre-somme, porté par une érudition et une passion sans pareilles, qui enchantera tous les amoureux de l'Italie. Depuis plus de soixante-dix ans, Dominique Fernandez a tissé un lien intime avec l'Italie, une complicité qu'il souhaite partager ici. Dans ce texte alerte et foisonnant, tel un cicerone animé d'un véritable amour des villes de la péninsule, il nous raconte Rome, Florence, Venise, Naples et la Sicile. Il évoque les hauts lieux du monde antique, comme le Forum romain, le Colisée ou Agrigente ; redonne vie aux figures d'un raffinement extrême que furent Néron, Hadrien, Machiavel, Dante ou Casanova ; ouvre les palais de la Renaissance au bord de l'Arno ou de la Lagune ; dégage l'essence de l'art baroque en contemplant l'architecture imaginative et la décoration théâtrale des églises ; partage les beautés surprenantes du Vatican, de Palerme, des ruelles napolitaines ; débusque les chefs-d'oeuvre du Caravage, du Bernin, de Masaccio ou du Titien ; explore les collines qui surplombent Rome ou Florence, flâne le long du Tibre, de l'Arno, ou de la mer à Naples, dans la Cité des Doges ou à Syracuse... Ce livre est le récit des expériences de Dominique Fernandez, de ses découvertes, de ses émotions. Il a grimpé sur les volcans, longé les rivages, exploré les déserts, visité basiliques, cryptes, villas, cimetières, soufrières, mines de sel mais aussi croisé les figures de Pasolini, Moravia, Morante, Fellini, vécu en compagnie de Napolitains en tant que jeune professeur, ou de Siciliens dans des villages dont il raconte l'évolution, des anciennes coutumes féodales à un timide apprentissage de la démocratie. C'est avec bonheur que le lecteur suit les pas de ce Piéton d'Italie, sur les traces d'une riche histoire, des splendeurs des grandes capitales, offrant ainsi une quête de beauté, une promenade d'une érudition sans pareille, aussi vivante que brillante.

10/2023

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Espagne - Baléares

Un grand week-end à Minorque. Edition 2023

Un guide idéal pour un long week-end de 3 ou 4 jours. - Criques intimes, anses de sable blond, landes de fleurs sauvages ou pinèdes odorantes, gorges à la végétation luxuriante... Minorque, estampillée Réserve de la biosphère par l'Unesco depuis 1993, est l'île nature par excellence. - Egalement, des visites dans Maó et Ciutadella, les deux villes principales de l'île, qui occupent ses extrémités est et ouest. A Maó, l'héritage militaire et architectural laissé par les Britanniques. A Ciutadella, l'élégance des palais espagnols et des façades baroques. - Aux portes des deux villes, on part à la découverte des deux faces de Minorque : le nord sauvage, le sud plus balnéaire. Voyage dans le temps aussi, jusqu'à la préhistoire, avec la civilisation talayotique propre aux Baléares et dont les vestiges abondent dans la campagne minorquine. - Une centaine d'adresses de restos, bars, boutiques authentiques et hébergements de caractère, toutes testées, pour s'immerger dans les ambiances de l'île. - Des expériences inoubliables : séance de yoga dans une ancienne carrière de pierre ou coucher de soleil préféré des Minorquins, plongée accompagnée dans une réserve marine ou survol en parapente depuis le point culminant de l'île, excursion à Maó vers une île dédiée à l'art contemporain ou balade street art dans Ciutadella... - Une sélection d'activités et des sorties nature pour varier les plaisirs : balade ornithologique dans les salines ; parcours sur l'ancienne route des rois, qui reliait Maó à Ciutadella ; randonnée sur le Camí de Cavalls, chemin parfois étroit et escarpé qui longe le pourtour de l'île - en version pédestre, pour gagner les plages du sud, ou monté sur un cheval (minorquin évidemment)... - Les coups de coeur et les " tops " de notre autrice, Catalane d'adoption et fascinée par les Baléares : ses plages préférées et ses criques secrètes, ses meilleures adresses pour déguster une caldereta de langosta (ragoût de langouste) ou acheter le fameux fromage de Maó... - Des plans des villes et des cartes de l'île avec toutes les adresses positionnées.

05/2022

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Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

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Beaux arts

Maroc, cités d'art, cités d'histoire

?Ce livre magique, dédié à Fès et Meknès, Rabat et Marrakech, Tanger et Tétouan, rappelle à notre mémoire que ces cités furent, de différentes manières, de hauts lieux de savoir, des carrefours de rencontres des cultures et des religions, d'importants centres de pouvoir et de négoce reliant le Maroc à l'Europe et à l'Afrique sous l'égide de plusieurs dynasties. Ce sont les fabuleux trésors que ces "cités d'art et d'histoire" recèlent que Mohamed Métalsi veut partager avec le lecteur, le visiteur... : toutes sortes de monuments, casbahs, ceuvres d'art, palais, places mythiques et jardins. C'est de ces joyaux que s'est constitué au fil du temps le charme exceptionnel des cités anciennes du Maroc. En les décrivant avec le double éclairage historique et architectural, il ne s'empêche pas de retracer la dynamique historique de chaque cité, et d'évoquer aussi les événements, les sultans, les savants et les intellectuels qui l'ont marquée, les populations qui y ont vécu, le milieu spirituel où elles se sont formées et l'imaginaire dans lequel elles ont baigné. Il met de ce fait au grand jour l'ampleur du multiculturalisme dont les cités traditionnelles du Maroc sont pétries. Cette entreprise féconde et originale, constitue une approche quasi inédite du Maroc où histoire, anthropologie et sociologie sont continuellement mêlées. Mais ce qu'il vise de façon singulière, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne relève ni d'une idéalisation du passé, ni de sa glorification apologétique. L'important, pour lui, est tout particulièrement de replacer l'histoire du Maroc dans le cadre d'une analyse diversifiée et multidimensionnelle, à même d'en saisir la profondeur et la richesse millénaire. Il comble ainsi une lacune dont l'historiographie classique ne s'est jamais souciée, laissant de côté ce qui explique la fascination qu'exercent jusqu'à aujourd'hui les cités traditionnelles. (Extrait de la préface).

08/2018

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Histoire de l'art

Trésors du royaume de Lotharingie. L'héritage de Charlemagne

A la mort de Charlemagne, puis de son fils Louis le pieux, l'empire, conformément à la tradition carolingienne, fut partagé entre les trois petits-fils de Charlemagne lors du traité de Verdun en 843 : la Lotharingie, domaine de Lothaire, allant de la Germanie jusqu'à l'Italie en passant par la Meuse, le Rhin et le Rhône, la Francie Orientale et la Francie Occidentale. Le catalogue met en avant l'histoire de ce royaume souvent méconnu ainsi que l'exceptionnelle richesse de l'art carolingien. La Lotharingie, au fil d'évolutions politiques complexes, se trouve en effet avoir couvert des territoires, allant de la mer du Nord à la mer Méditerranée et aujourd'hui intégrés à l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la France et l'Italie. Cette géographie mouvante mais cependant ancrée dans le continent européen occidental, est au fondement de la splendeur artistique de la Lotharingie. Héritières directes des inventions des artistes du Palais de Charlemagne, les oeuvres créées à la seconde moitié du IXe et au Xe siècles, reflètent dans le domaine de la création les multiples facettes du territoire, allant du monde germanique à l'Italie, en passant par les vallées de la Meuse, du Rhin et du Rhône. En effet, par les héritages divers, entre l'art septentrional et l'art portant l'héritage de la Méditerranée antique, les oeuvres des artistes de Lotharingie sont, aujourd'hui encore, fascinantes par leur richesse esthétique. Les relations diplomatiques des souverains carolingiens avec l'Empire byzantin trouvent un écho direct dans le geste artistique, par le voyage des artistes, des oeuvres et des matériaux. Tout en abordant les événements les plus importants ayant rythmé l'histoire de la Lotharingie, l'ouvrage s'attachera à en révéler les courants artistiques. Qu'elles soient précieuses ou ordinaires, les oeuvres de Lotharingie sont le miroir de la grande créativité de cette période.

06/2023

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Romans policiers

Une enquête de Veronica Speedwell Tome 2 : Une périlleuse affaire

Londres, 1887. Au Curiosity Club, établissement réservé aux femmes intrépides, l'aventurière Veronica Speedwell rencontre lady Sundridge, qui la supplie d'accepter une tâche impossible  : sauver de l'exécution le mécène Miles Ramsworth. Accusé d'avoir sauvagement assassiné sa maîtresse, Ramsworth sera pendu dans une semaine si le vrai coupable n'est pas identifié. Les secrets qui entourent cette affaire sont nombreux, y compris la véritable identité de l'énigmatique lady Sundridge. Avec Stoker, son collègue naturaliste, Veronica se lance donc dans une course contre la montre pour trouver le meurtrier. Cette enquête, qui les mènera d'une communauté d'artistes bohémiens à une grotte marquée par une histoire décadente, en passant par un palais royal, s'annonce bien périlleuse. . . " Une intrigue mystérieuse pleine de rebondissements et de personnages suspects, dont l'audacieuse protagoniste constitue le plus grand point fort. . . Une nouvelle aventure passionnante dans cette série prometteuse mettant en scène une héroïne qui défie les convenances et part à l'aventure sans hésitation.  " Booklist " Ce roman ne manquera pas de plaire aux fans de romans policiers et à ceux qui aiment l'Angleterre victorienne. . . L'intrigue ingénieuse, tout comme la relation entre Veronica et Stoker, son partenaire aussi mystérieux que passionné, sont un pur délice ! " The Historical Novels Review " On ne peut qu'admirer l'héroïne indépendante de Deanna Raybourn, qui jongle aisément entre ses activités de lépidoptériste et ses aventures amoureuses.  " Kirkus Reviews " Un roman pétillant combinant un suspense haletant et un portrait amusant des membres de la société victorienne, qui, sous leur bienséance, cachaient de nombreux secrets.  " Book Riot " Faite de sous-entendus et de joutes verbales amusantes, la plume espiègle de Deanna Raybourn plaira aux lecteurs de fiction historique et de romance. L'alchimie entre Veronica et Stoker est indéniable, leurs capacités de déduction sont mises à rude épreuve, et les facéties de notre héroïne sont toujours aussi cocasses, dans ce roman qui nous offre un moment de détente incomparable.  " Shelf-Awareness

07/2022

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Pléiades

Le grand Meaulnes. Suivi de choix de lettres, de documents ; Esquisses du roman

En 1913, Rachilde croyait apercevoir derrière les pages du Grand Meaulnes tout juste paru "une fée qui vous guette" pour vous jeter au visage "le don d'enfance" . Bel éloge, quoique non dépourvu d'ambiguïté. Rachilde signalait par là la poétisation du réel qui demeure aujourd'hui encore l'un des charmes les plus actifs du roman. Mais elle ouvrait la porte, pour qui lisait à une moindre profondeur, à un malentendu durable. Peu de romans sont plus célèbres que Le Grand Meaulnes. Peu ont une place comparable dans le paysage littéraire. Sans doute la mort à l'ennemi d'Alain-Fournier, en septembre 1914, n'y est-elle pas pour rien, qui fit de lui un jeune homme irrévocable et de l'ouvrage un livre unique. Mais peu de romans sont aussi souvent lus "en surface" , là où les apparences sont trompeuses. Ainsi a-t-on pu prendre pour un texte peu construit et destiné aux adolescents ce qui est en réalité un concerto en trois mouvements et un roman pour adultes "avertis" , une sombre et cruelle histoire de déception, de désenchantement (ce désenchantement qui serait bientôt le terrain favori de la modernité littéraire), de dégonflement, dit Philippe Berthier dans sa décapante préface, le "dégonflement, voulu et méchant, d'un très bref et miraculeux mirage" . Un mirage en effet. Yvonne de Galais a quelque chose de la Mélisande de Maeterlinck et Debussy : elle n'est "pas d'ici" . Et Augustin Meaulnes tombe à Sainte-Agathe comme un aérolithe - premiers mots du livre : "Il arriva chez nous" -, chamboule tout, puis disparaît. Il est l'un de ces êtres qui "paraissent autour d'eux créer comme un monde inconnu" . Son ami Seurel, le narrateur du roman, ne peut que l'imaginer partant "pour de nouvelles aventures" , dont on ne saura rien. Ainsi se termine Le Grand Meaulnes, mystérieusement. Rien de moins simple que la simplicité de ce livre. Il se nourrit de toute une bibliothèque secrète, qui va des récits du Graal à la Sylvie de Nerval et à Pelléas en passant par le roman d'aventures anglo-saxon. Et bien que Fournier se soit efforcé de gazer la violence latente chez Meaulnes (qui fait songer à celle de Golaud) et les pulsions liées à une sexualité intense et compliquée, l'une et les autres affleurent. On touche là un point névralgique du livre ; il suffit pour s'en persuader de consulter le chapitre finalement retranché par l'auteur et qui figure ici parmi les esquisses manuscrites éclairant la genèse de l'ouvrage. Ou encore les lettres et documents rassemblés à la suite du roman. Ils racontent l'histoire d'une passion impossible, celle que Fournier éprouva pour Yvonne de Quiévrecourt, la jeune femme rencontrée en 1905 et à qui le personnage d'Yvonne de Galais doit beaucoup. Mais ils retracent aussi, d'une autre manière que les esquisses, la genèse du livre qui s'écrit de 1904 à 1913. Les deux aventures - un inguérissable rêve amoureux, une expérience d'écriture unique - ont partie liée et s'entrecroisent.

03/2020

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Littérature française

Brèves histoires de ma mère

" quand nous passions à table elle titubait déjà, toujours une portion pour deux, prends, j'ai pas faim ce soir, mon amour, pas très faim disait-elle, juste soif, c'était tous les jours la même chose, comment faire une histoire avec ça ai-je souvent songé [...], elle s'était mise à boire dès midi, bientôt dès son lever, je la trouvais ivre morte en rentrant, je la portais dans sa chambre, la déshabillais, son beau corps blanc devenu fade et mou, flétri, je la couchais dans son lit, lui parlais, la caressais, l'embrassais, ma petite maman, je laissais ouverte la porte de sa chambre, puis elle est morte, un après-midi en rentrant, morte, à présent livrée aux vers, je ne la reverrai plus, ma mère est morte je suis libre me souviens-je pourtant m'être dit alors, voilà l'histoire, ". Mère et fils, le couple se dissout, se reforme sans cesse, mêlant innocence et perversité, désir et mépris. Ici, manipulatrice et séductrice, obscène et dévoreuse, là, pauvre femme vieillie ; c'est une mère mourante et toujours en vie, une mère aux avatars imprévisibles, modelée selon les fantasmes du fils. Elle est aussi le monde singulier de Vlad, avec ses villes, ses rivières, ses vallées, ses cimetières, ses nuits... Mère et monde, elle est son passé et son présent, son lieu et son histoire, ce par quoi il vit et ce dont il doit se défaire.

01/2003

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Actualité et médias

Dans la peau de Marine Le Pen

A 44 ans, Marine Le Pen s’imagine déjà au second tour de la prochaine élection présidentielle. En peu de temps, la fille du chef a réussi un tour de force : incarner et imposer le nouveau discours du Front national. Une stratégie pensée et calculée. Depuis 2007, l’héritière Le Pen laboure un territoire, son fief du Pas-de-Calais, où elle enchaîne les bons scores électoraux. Aidée d’une bande de fidèles, la dame d’Hénin-Beaumont en a fait son laboratoire politique et rêve d’y devenir députée, face à une gauche dépassée et une droite impuissante. Son père, toujours omniprésent, est tout à la fois un recours et un problème. Garant des fondamentaux du programme, l’ancien leader se cantonne difficilement à son rôle de simple conseil. Tiraillée au quotidien entre ses différents cercles familiaux et amicaux, coresponsable de la mauvaise gestion des dettes du parti, la patronne du Front craque par moments, jusqu’aux larmes. Dure et agressive dans les médias, à qui elle doit tout, Marine Le Pen est une personnalité complexe, fragile et colérique, sentimentale et cassante, égocentrique et bonne copine, revancharde et désintéressée. Cette mère de famille divorcée est une sorte de « Calamity Jane » de la politique, prête à dégainer à tout moment, quelles qu’en soient les conséquences. Au sens propre, quand elle demande un permis de port d’armes pour sa sécurité. Au sens figuré, dès qu’une actualité lui offre une fenêtre de tir...

01/2012

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Récits de voyage

Un naturaliste francais chez les Helvètes. Carnet de voyage de Charles Louis Contejean en terre exotique

Ce carnet de route nous fait découvrir l'extraordinaire culture d'un notable de Montbéliard ; ce texte et ses illustrations nous familiarisent avec une Europe passionnante qui revit grâce à cet écrivain voyageur érudit et attachant. Il nous montre le quotidien des " touristes " du milieu du XIXe siècle, bien loin des tours opérateur " all inclusive " d'aujourd'hui. A l'été 1860, profitant de la mise en place du réseau ferré en France et en Suisse, le botaniste et géologue de Montbéliard Charles Louis Contejean (Montbéliard 1824- Paris 1907) traverse la Suisse jusqu'en Italie du Nord. Dans un carnet de voyage à l'écriture aussi alerte que précise, Contejean évoque aussi bien des plantes sauvages du bord de la route que les vins du Valais en passant par la lenteur des employés suisses ! Profitant de la présence de la mère de son ami Etienne Muston (Bex 1818 - Montbéliard 1888) qui tient une auberge, les deux compères vont parcourir à pied, en diligence ou à dos de mulet des vallées sauvages comme celle de Zermatt ou de Loèche-les-Bains. Ce récit, riche en détails et en humour, nous conte une Suisse d'avant et nous relate un voyage à la vitesse du pas. D'autre part, Contejean avide d'informations, parcourt tous les journaux qu'il trouve et commente avec ses compagnons de rencontre l'évènement politique majeur du moment : l'annexion de la Savoie par la France.

07/2020

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue d'ethnopsychiatrie N° 15 : Frayeur

Dans les sociétés traditionnelles, la frayeur est une des notions les plus communément rencontrées pour penser la maladie. En Afrique noire, les crises d'agitation sont parfois expliquées comme résultant d'une rencontre terrifiante avec un génie de la brousse. Chez les Quechua du Pérou, ce sont au contraire les états dépressifs qui sont expliqués par une frayeur (susto) ayant provoqué l'envol de l'âme du sujet. On retrouve cette étiologie au Mexique, au Maghreb, en Malaisie... La frayeur est aussi une thérapeutique traditionnelle : les guérisseurs la déclenchent délibérément pour obtenir une métamorphose du sujet. Contrairement aux premiers écrits de Freud, actuellement la psychopathologie occidentale se protège de la frayeur — du moins dans les théories qui rendent compte des prises en charge. Il s'agit là d'une notion injustement négligée. Ce numéro a donc pour objectifs de montrer l'importance de la frayeur pour comprendre nombre de pathologies de nos patients issus de cultures non-occidentales et pour les soigner. Mais aussi, de mettre en évidence la nécessité d'analyser minutieusement ce concept pour nos propres théories et nos techniques thérapeutiques. Nous publions ici, dans son intégralité, le texte de Gilles de La Tourette écrit en 1885. C'est un texte princeps remarquable. Il décrit la maladie des tics et surtout, analyse avec une méthodologie ethnopsychiatrique avant la lettre, les liens entre le jumping américain, le latah malais et le myriachit sibérien (trois maladies de la frayeur).

10/1990

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Littérature française

Veillées bretonnes

" Voici une bonne nuit pour écouter des contes merveilleux et des histoires de revenants, auprès du feu. Il pleut, il fait un vent de diable ; la girouette grince et piaule, au sommet de la tourelle ; le vent s'en gouffre dans la cheminée et fait gémir la charpente du manoir ; la pluie fouette et bat les carreaux des fenêtres, comme un importun qui voudrait entrer ; les sorcières doivent passer dans l'air, à cette heure, enfourchant leurs balais et se rendant au sabbat, au carrefour de la grand'lande... Serrons nos rangs autour de ce bon feu qui flambe et qui pétille, dans le vaste foyer de la cuisine, et prêtons une oreille attentive aux récits de Garandel. Il trône fièrement sur l'escabeau du conteur ; il vient de donner son premier assaut à son écuellée de cidre doré, puis il commence... Avec les Veillées bretonnes, publiées en 1879, Luzel donne sa première grande œuvre dans le domaine du conte, et, liant conte et chant, histoires de fantômes et contes fantastiques, s'efforce de revenir aux sources de la mémoire, à ce moment magique de la transmission. Pratiqué jusqu'à la fin de sa vie, le genre de la veillée lui a permis d'écrire bon nombre de ses meilleurs textes, parfois laissés épars, voire inédits. Nous les avons rassemblés dans les Nouvelles veillées bretonnes qui trouvent ici leur accomplissement. " Françoise Morvan.

11/2002

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Beaux arts

La créativité demande du courage. Carte blanche aux étudiants des Ecoles d'art des Hauts-de-France

La célébration nationale du 150ème anniversaire de la naissance d'Henri Matisse permet de mettre en lumière l'influence du territoire sur l'identité du peintre. Matisse, Homme du Nord, s'est construit artistiquement grâce aux paysages, au patrimoine, aux textiles colorés du Cateau-Cambrésis et de Bohain-en-Vermandois. Le musée Matisse du Cateau-Cambrésis donne une carte blanche aux étudiants des écoles d'art des Hauts-de-France pour créer une exposition collective à partir d'une réflexion posée par Matisse. A partir de ce résumé du concept de Matisse il est proposé aux étudiants de s'interroger sur l'éventuelle influence aujourd'hui dans leur travail de l'oeuvre du Maître. Après une visite au musée Matisse du Cateau-Cambrésis et un échange avec les encadrants de leur formation, les étudiants sont invités à déployer leur talent créateur pour proposer une vision singulière. Quel regard porte la jeune génération sur le maître de la couleur ? Affronter, dompter, critiquer, sublimer, contempler, d'un siècle à l'autre... quel est l'héritage des maîtres anciens sur les artistes de demain ? Que signifie le métier d'artiste et celui d'enseignant à l'heure de l'art 2.0 ? 9 écoles, 3 territoires en Nord-Pas de Calais-Picardie, 100 participants, 1 jury professionnel, une sélection de lauréats pour une exposition collaborative de peintures, sculptures, vidéos, dessins, estampes, céramiques, design de son et réalité augmentée.

03/2019

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Littérature française

Vous seriez ce garçon

Rien n'aurait existé sans ces calculs que vous me remettiez d'un geste vague, à croire que n'avaient pesé ni les heures, ni les difficultés, ni les solutions qui, déjà, ne comptaient plus. Je les lisais la nuit même. Souvent je m'arrêtais, les repoussais, comme on repose un livre à cause d'une phrase que l'on comprend trop bien, qui est presque une douleur, une brûlure. En cours, je ne parlais que pour vous, n'abordais de démonstration dont vous n'ayez d'abord découvert le principe. J'interrogeais la classe, puis, très bas, articulais votre nom. Dans un grand lycée parisien, l'éblouissement d'un professeur de mathématiques pour l'un de ses élèves. Un adolescent secret que les mathématiques semblent protéger. Se noue entre eux un lien mystérieux, une évidence qui n'a d'autre objet que la littérature et quelques longues promenades dans les jardins du Luxembourg. Après son départ, à la fin de l'année scolaire, elle écrit, ne peut faire autrement que lui écrire, comme si résonnait toujours en elle un appel qui la bouleverse et l'enchaîne. Ce qu'elle veut garder de lui, ce qu'elle veut préserver, elle l'ignore mais n'y renonce pas. Lui semble s'abandonner à son propre mystère. Vous seriez ce garçon est le récit fiévreux de cette relation étrange, fragile, nouée et dénouée dans l'émotion de l'écriture.

01/2015

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Littérature française

Jean Lemaire de Belges

Il y a 500 ans, suite à la défaveur de ses idées, s'évanouissait la figure de Jean Lemaire de Belges. Originaire de la région de Bavay dans le Nord-Pas-de-Calais, tour à tour territoire français, bourguignon puis germanique, cet humaniste "européen" , érudit, poète raffiné, théoricien littéraire et défenseur des écrits en langue française encore peu nombreux, romancier et essayiste avant l'heure, fut à l'origine de la première querelle des Anciens et des Modernes et encensé par les plus marquantes figures littéraires de la Renaissance : de Clément Marot, Guillaume Crétin, Jean Bouchet, François Rabelais, Etienne Pasquier jusqu'aux poètes de la Pléiade, qui l'ont pillé et reconnu comme le plus grand chroniqueur de son temps. Homme de cour, amoureux passionné, pourfendeur de papes et visionnaire à la fois, il consitue un pont entre le Moyen-Age et la Renaissance. Si ses traités politiques annoncent la Réforme, son oeuvre majeure, "Illustrations de Gaule et Singularités de Troie" , à laquelle il voua dix années de sa vie, est déjà une étonnante encyclopédie, un résumé de toutes les connaissances de l'époque dans les domaines les plus divers, et préfigure même certains courants artistiques bien postérieurs. Mais c'est surtout un ambitieux traité politique autour d'une certaine idée de l'Europe qui résonne aujourd'hui avec une incroyable modernité dans le monde perturbé et en quête de repères où nous vivons.

10/2015

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Littérature française

Jean-Luc persécuté. Un roman de Charles-Ferdinand Ramuz

Jean-Luc persécuté est un roman de Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947), publié en 19081. En 1906, la maison Payot demande à Ramuz et à Bille, peintre à Sierre, de collaborer pour réaliser un ouvrage sur la montagne valaisanne (Le Village dans la montagne). L'écrivain fera donc plusieurs séjours en Valais et ébauche son premier roman sur la "matière valaisanne" Résumé Au village du haut, Jean-Luc Robille vit avec Christine et son fils. Un dimanche, il découvre que Christine est partie rejoindre dans un fenil Augustin Crettaz, son ancien amoureux, un saisonnier des hôtels. Il prend son fils et descend dans les bas vivre chez sa mère. En mars, Christine étant venue le chercher trois fois, Jean-Luc remonte et un semblant de vie commune reprend. A la fin d'avril, il se casse la jambe en faisant le bois à Sassette. Cet accident les rapproche et c'est de nouveau le bonheur. A l'entrée de l'été, Augustin étant revenu, Christine court le rejoindre. Jean-Luc la chasse, garde l'enfant et se met à boire. Au printemps suivant, le petit Henri se noie dans l'étang et Jean-Luc sombre dans la folie. Christine étant revenue pour l'été avec l'enfant d'Augustin, Jean-Luc les enferme dans un fenil et y met le feu. Poursuivi dans la montagne par les gens du village, il se jette dans le vide.

02/2023

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Beaux arts

Mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette

Situé à proximité de la plus grande nécropole nationale française de la Première Guerre mondiale, et posé au sommet du plateau de Notre-Dame-de-Lorette, s'élève aujourd'hui le premier Mémorial international, réunissant les noms des 600 000 combattants tombés sur les champs de bataille du Nord-Pas-de-Calais. Ces noms sont gravés par ordre alphabétique, sans distinction de nationalité, amis et ennemis d'hier mêlés.
Les auteurs ont souhaité replacer le Mémorial dans son contexte historique et géographique, paysager et monumental : A travers le regard d'un photographe plasticien qui propose non pas une description visuelle de l'oeuvre et de ses alentours, mais plutôt une expression plastique et sensible, A travers des croquis qui jalonnent la genèse du Mémorial. Pour donner une forme à la fraternité, Philippe Prost a choisi l'anneau comme figure en pensant à la ronde que forment ceux qui se tiennent par la main, anneau synonyme à la fois d'unité et d'éternité...
Fiche technique de l'ouvrage Traducteurs : Rufo Quintavalle (français-anglais). Nathalie Rouanet-Herlt (français-allemand) Direction artistique de l'ouvrage : Aitor Ortiz Illustrations graphiques : Agence d'Architecture Philippe Prost ; Pierre di Sciullo, graphiste-typographe, dessins techniques d'exécution. Image d'archive : ECPAD. Edition trilingue : français, anglais, allemand Photographies en noir et blanc.
Papier intérieur : Olin Regular Pur blanc 150gr et Courious Metallic Gold 100gr. Papier couverture : Materica 360gr. Couverture et boîtier souples. Diffusion/Distribution : SASU Les Edifiantes éditions

11/2014

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Littérature érotique et sentim

M comme Mug

Née un 1er mai, Muguette (ça ne s'invente pas ! ) est une jeune femme de trente-cinq ans au caractère bien trempé. Encore célibataire, elle travaille dans une agence immobilière en Nouvelle-Aquitaine. C'est là qu'elle rencontre Jasmin de la Rochefleurie, le nouveau directeur des Impôts ! Le coup de foudre est immédiat et réciproque ! Est-ce parce qu'ils portent tous les deux un prénom de fleur ? Petit-fils d'une famille de viticulteurs, Jasmin habite dans un grand domaine entouré de ses parents, sa soeur et ses grands-parents. Muguette, qui n'est pas connue pour sa diplomatie, devra pourtant tout tenter pour se faire accepter, surtout du patriarche Louis de la Rochefleurie qui règne d'une main de maître sur le domaine. Mais Muguette et Jasmin sont-ils réellement faits l'un pour l'autre ? Entre rires et larmes, entre jalousie, découvertes de paternité et liens familiaux, Mug nous entraîne dans une course endiablée pour trouver l'amour, à sa manière ! Un roman coloré et feel-good sur les hauts et les bas d'une relation amoureuse ! Originaire du Pas-de-Calais, Isabelle-Marie d'Angèle habite aujourd'hui dans le Sud-Ouest de la France avec ses trois enfants. Incorrigible romantique, elle manie sa plume avec humour et sagacité. Boulimique de lectures et d'écritures, elle collectionne les cahiers et les stylos pour noter ce que son regard capte de la vie. M comme Mug est son premier roman.

08/2020