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Cold Wave

Extraits

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Littérature française

Des fenêtres sur l'océan

La coque noire et effilée du Djemnah, armé pour la ligne Singapour-Japon, brillait sous le soleil blafard de février. Ils étaient là, sur le quai, adossés au mur du hangar. Le froid leur mangeait le nez et les joues. Les mains rugueuses dans les poches, la langue figée, ils piétinaient le sol gelé. Ils étaient une trentaine, agglutinés autour de leur balluchon comme des corneilles sur un arbre dénudé, le visage fermé par la gravité d'un moment décisif. Ils avaient perdu le flegme des années insouciantes et dans leur regard mobile, perçait plus d'anxiété que de vigilance et de curiosité. Ils attendaient... Antonio s'était éloigné de ses compagnons. Il avait serré le col de son veston, posé son barda au pied d'un mât et grimpé dans les cordages. Il n'avait plus de mots mais une boule dans la gorge qui gonflait et l'étouffait. Son amour blessé. Le Djem na avançait et s'arrachaient de lui, le Piémont, son village, sa famille, ses amis et... Marta. Marta qui ne l'aimait plus, partie avec l'autre cazzo. Où était-elle ? Que faisait-elle, la puttana ? Le continent reculait et derrière lui, à des milliers de kilomètres, au bout de l'immensité, se trouvait une fie, française et sauvage. Une fie dont il ne connaissait rien : La Réunion ; un nom sur un papier où il avait apposé sa signature... Lorsqu'Angelo, jeune Réunionnais du bas de la rivière Saint-Denis, fait la connaissance d'Antonio, un Piémontais, il n'imagine pas à quel point cette rencontre va peser sur le cours de sa vie. Dans la société coloniale des dernières années du XIXe siècle où la construction du chemin de fer fait désormais partie de la vie des Réunionnais, nous plongeons dans le quotidien d'un adolescent, de sa famille, de son quartier. Avec en filigrane, l'histoire des Italiens venus percer les tunnels.

03/2019

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Littérature étrangère

Street Life

« Au cours de mon temps, j'ai visité et j'ai traîné dans chaque quartier parmi les centaines de quartiers dont cette ville est faite, et par ville, j'entends la ville entière – Manhattan, Brooklyn, le Bronx, Queens et Richmond. » Joseph Mitchell est décédé en 1996 à l'âge de 88 ans. Écrivain au New Yorker durant presque cinquante ans, il composa pour ce dernier la presque totalité de ses chroniques, rassemblées dans les recueils suivant : My Ears are Bent, McSorley's Wonderful Saloon (Le Merveilleux Saloon de McSorley, éditions Diaphanes, 2016), Old Mr Flood, The Bottom of the Harbor et Joe Gould's Secret (Le Secret de Joe Gould, Autrement, 2012. À paraître en Folio Gallimard). Auteur et chroniqueur New Yorkais majeur du 20e siècle, encore méconnu en France, quoique largement loué par ses pairs (Rushdie, Amis, Auster ...), les trente dernières années de sa vie sont dominées par une longue et désormais légendaire aphasie littéraire. Le livre qui paraît en novembre 2016 aux éditions Trente-trois morceaux rassemble quatre textes écrits par Mitchell au cours de cette dernière période, les seuls connus à ce jour : Street Life, Dans le bras d'eau, Par les passés, Note de l'auteur. Ils constituent chacun à leur façon un chapitre interrompu de ce grand roman autobiographique dont Mitchell avait plusieurs fois, dans sa correspondance ou son œuvre antérieure, établi le projet. Là s'invente une langue différente des chroniques, comme une prose poétique suspendue au-dessus du silence, faite d'énumérations, de gonflements, d'errance dans la ville et la mémoire de l'écrivain. Mitchell est un auteur déterminant par la radicalité et la fluidité conjuguées de son style et de son projet d'écriture qui, sous les dehors de simples chroniques, dialoguait souterrainement avec Ulysse et Finnegans Wakes de Joyce. Une postface du traducteur François Tizon, situant ces récits dans l'œuvre de Mitchell, complète l'ouvrage.

11/2016

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Architecture régionale

Le couvent de Saorge et le baroque en Roya

Saorge, un des plus emblématiques villages perchés ponctuant les reliefs escarpés entre la Provence et la Ligurie, se déploie en amphithéâtre face au paysage splendide de la vallée de la Roya. " Imaginez, Madame, un château et un village face à face, suspendus à un nuage. " Saorge, un des plus emblématiques villages perchés ponctuant les reliefs escarpés entre la Provence et la Ligurie, laissa ce souvenir enchanteur à Thomas Jefferson, futur président des Etats-Unis. Spectaculaire, le front de ses façades se déploie en amphithéâtre face au paysage splendide de la vallée de la Roya. Celle-ci appartient alors aux ducs de Savoie qui aménagent en route Royale la route du sel, reliant Turin, leur capitale, à Nice et à la Méditerranée par le col de Tende. Bien que réputé imprenable, Saorge fut souvent forcée par la France, porte d'entrée vers l'Italie. Jusqu'au rattachement de la Savoie et du comté de Nice à la France en 1860, Saorge était un verrou, impuissant toutefois contre les Vaudois et les protestants réfugiés entre gorges et sommets à l'époque de la Réforme catholique, et plus encore contre la peste de 1630 qui décima la région. Des franciscains appelés pour conjurer celle-ci y fondèrent un couvent vers 1633 tandis que tout l'arrière-pays niçois se couvrait d'édifices baroques : églises, chapelles rurales et oratoires, jalonnant les chemins de montagne. L'église Notre-Dame-des-Miracles, le cloître et les bâtiments conventuels sont ornés de décors d'ébénisterie et de peintures à la fresque reflétant l'humilité franciscaine par le refus de l'emploi des matières précieuses mais travaillés avec une certaine virtuosité proche de l'esthétique baroque. La beauté du couvent tient précisément à sa modestie et à la relation heureuse établie avec la nature tant aimée par saint François. Havre de paix occupé par les franciscains jusqu'en 1988, il est aujourd'hui ouvert à la visite et abrite une résidence d'écrivains.

03/2022

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Sculpteurs

Mauro Corda. Un autre regard

Qui n'a pas, enfant, été fasciné par les contes et légendes, par les histoires à dormir debout qui nous ont fait traverser le miroir et entrer dans un autre monde, là où tout est possible, magie d'une toute-puissance du bien et du mal, monstres et chimères, fées et lutins... et les nains ? On sait que ce monde n'est pas vrai mais la puissance de l'imaginaire offre à ces figures étranges une présence plus forte que celle de personnes réelles. Mauro Corda sait que cet autre monde est délicat à approcher. D'emblée, il affronte les pièges, stéréotypes et contre-vérités qui empêchent de voir réellement la beauté, la présence, la majesté d'une personne de petite taille. Pour cela, il a ce besoin impérieux d'en faire une oeuvre majeure qui s'impose au spectateur, le saisit par le col, l'invite à regarder de près un monde qu'il fuit, ou dont il se désintéresse. Il réussit ce tour de force de rendre ce saisissement agréable, de travailler ce phénomène d'attraction/répulsion jusqu'à nous emporter du côté de l'attraction, de l'étonnement, du questionnement que suscite toute oeuvre d'art qui se respecte. Ce n'est pas la première fois que Mauro Corda nous laisse interloqués et vient nous déranger, nous bousculer là où on ne s'y attend pas. Non qu'il cherche à provoquer, ce n'est pas son but, mais il s'interroge, et nous interroge là où on n'a pas l'habitude d'aller, là où on n'a pas envie d'aller, là où il y a de l'embarras, autrement dit là où il y a du questionnement de l'être, du rapport entre les êtres, du regard, mais aussi du questionnement sociétal, politique et philosophique au sens où la philosophie se doit d'accompagner la vie concrète.

09/2022

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Policiers

Play Boy

Play Boy, c'est un titre qui se veut aventureux. Une référence au célèbre magazine un temps si sulfureux ? Oui et non. La vie elle-même n'est-elle pas une aventure, un long combat pour une existence dont le but est plutôt incertain ? Mais si la vie est difficile, elle est surtout courte, et donc précieuse, et donc belle. Et c'est justement pour laisser une trace de leur passage que certains ne veulent périr sans avoir crié témoignage. Il y a des guerres, des enfers, des famines, des violences. Le monde est triste, négatif. L'homme est dualité : bon et mauvais. La nature est brute, et s'exécute. Mais il y a aussi de la lumière sur les ombres du temps. Une lumière qui éclaire notre passage, et qui parfois l'éclabousse. Les hommes sont des messagers intemporels. Parce qu'il faut bien croire en quelque chose, parce qu'il faut bien rêver que tout cela ne soit pas vain... L'Art, donc, nous y voilà. L'art comme un goût tout à chacun : moderne, ancien, old school, futuriste. Oui, c'est bien pour laisser une empreinte que nous peignons, écrivons, photographions, bref, que nous illustrons les détails de l'illusion finale : la vie. Pascal Pacaly Livre illustré par la fine fleur de la création contemporaine de France, des USA, du Mexique, du Japon... des artistes du monde entier dans un livre unique ! Charlélie Couture, Robert Waldo Brunelle Jr, Jérémy Magnin, Abraham Orozco, Mike Rimbaud, Carlos Olmo, Éric Fleury, François Maigret, Virginie Bathory, Niko Kko, Toto Pissaco, Stéphane Zoz, Laurent Fièvre, Wendy Develotte, Mikaël Petit, Elliot Feldman, Alexandre Miralles, Éric Viou, Jean-Louis Orozco Medina, Fofy, Ludovic Fevin, Jym Factory, Toshiya Trash Tsudura, Senyphine, Bianca Olson, Emmanuel Grange, Bulbe Bulbe, Romain Lubière, Robert David Elwood, Peter Skull, Richard J Frost, Lou Rusconi, JR Williams, Dadu Phoenix, Patrice Woolley, Sylvain Tentaculesque, Ludovic Sallé, Régis Gonzalez, Alexis Chomel

10/2015

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Grossesse et maternité

Daronne et féministe

De la grossesse à la charge mentale, en passant par l'accouchement et la place du père dans le quotidien... Un livre drôle et cash pour libérer la parole des mères et aider les femmes à se poser les bonnes questions pour se réapproprier leur parcours de maternité. Votre obstétricien est-il obligé de vous vérifier le col à chaque rendez-vous de suivi de grossesse ? Pourquoi vous retrouvez-vous préposée au caca ? Si vous êtes si fatiguée, est-ce parce que vous êtes mal organisée ? Aujourd'hui, si les femmes se sentent si démunies, c'est parce qu'elles sont isolées. Chacune est convaincue de devoir trouver seule les solutions à ses " petits " problèmes quotidiens. La famille, c'est intime, et de l'intime au tabou, il n'y a qu'un pas. Il est donc grand temps de faire de la maternité un sujet féministe de premier plan. Et de dire à toutes les mères : " Vous n'êtes pas seule. Vous n'avez pas à être parfaites. Vous avez toutes les raisons de vous "plaindre". Ensemble, battons-nous pour faire changer les choses. " Ce livre n'a pas pour but de diaboliser la maternité, au contraire. S'il est important de déboulonner l'idéal de la maternité forcément heureuse et épanouissante, il est tout aussi important de réhabiliter la maternité comme lieu possible d'empowerment et de prise de conscience féministe. " Perso, le fait d'avoir expulsé un bébé de 3kg400 de mon vagin (presque) sans assistance médicale m'a donné une force incroyable. Si je suis capable de ça, me suis-je dit, je suis capable de faire de grandes choses, et je ne laisserai plus jamais quiconque me dire le contraire. J'ai donc accouché de mon enfant et de mon féminisme le même jour ! " Au sommaire : Chapitre 1 : " De la jeune écervelée à la Madone à l'Enfant " Chapitre 2 : Accoucher ou être accouchée, telle est la question Chapitre 3 : Post-partum : bienvenue en terre inconnue Chapitre 4 : Toujours plus Chapitre 5 : Papa, où t'es ?

03/2022

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Aventure

Le Janitor - Intégrale complète

A l'aube du XXIème siècle, le Secrétariat d'Etat du Vatican décide de créer le service des Janitores : "Les Gardiens de la Porte" selon le dictionnaire latin. Les "Concierges" selon le langage courant anglo-saxon. Les deux termes conviennent assez bien à ces hommes, finalement. Ils protègent et nettoient les coulisses du Saint-Siège de la manière la plus discrète qui soit. Ils sont douze et ne sont remplacés que lorsque l'un d'eux décède. Lorsque le récit démarre, Trias, le troisième Janitor, vient de disparaître au cours d'une mission. Le chef de ces agents très spéciaux, le Père Soffranello, propose à son protégé, Vince, de rejoindre cette structure libre d'agir en toute indépendance par rapport aux différentes tendances qui cohabitent au sein de l'Eglise catholique romaine. Parfois vêtu en jeans, parfois en costume à col romain, Vince est un homme naturellement dirigé vers l'action. Déposé à la naissance sur le perron d'une église de Harlem, il a été élevé dans un orphelinat catholique qui lui a appris le sens des valeurs. Mais il s'est aussi éduqué dans les rues de ce quartier noir de New York, à une époque où elles étaient encore fort peu sûres. Au cours de sa première mission, Vince va devoir affronter une organisation secrète autoproclamée le Nouveau Temple dont certains membres ont infiltré le collège des cardinaux du Saint-Siège. En les pourchassant de Rome à Malte, de Syrie jusqu'en Suisse, au célèbre Forum de Davos, Vince va découvrir qu'il y a deux vérités à découvrir. Celle du grave danger qui menace le plus vieil Etat du monde... et celle qui le concerne personnellement. Et quand il croise une mystérieuse fillette qu'il semble le seul à voir et que cette dernière tente d'apaiser ses démons intérieurs en lui disant "qu'il est sur la voie" , Vince comprend que sa vie ne fait que commencer.

03/2022

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Récits de voyage

Retour d'Assise par Rome. Tome 2 : Pas à pas jusqu'au seuil de ma maison

Dans la continuité de son précédent parcours, Vezelay/Assise – Sur le chemin de Saint François, Annie Peschard nous relate un autre récit de voyage. Après son arrivée à Assise, Annie trouve qu'il serait dommage de ne pas continuer jusqu'à Rome et la cité du Vatican. Le retour lui trotte ensuite dans la tête. Quitter Rome à pied ? Quelle étrange idée ! Pourtant, la phrase prononcée par de nombreux pèlerins en retour du chemin de Compostelle lui revient sans cesse : tant qu'on n'est pas revenu chez soi, le pèlerinage n'est pas terminé. Marcher à contresens a mis sa détermination à rude épreuve. Sa maison lui paraît tellement loin. Au fil des jours, elle découvre qu'elle est sur une voie historique, La Via Francigena, celle que l'Archevêque anglais, Sigeric, a parcourue en l'an 990. Marcher sur un chemin au plus près des voies antiques empruntées par les pèlerins depuis 2000 ans pour se rendre à Jérusalem, puis Rome, redonne du sens à la démarche d'Annie et lui permet de continuer. En passant par Sienne, Lucques, Pavie, le col du Grand-Saint-Bernard, puis Besançon pour revenir à Vézelay en suivant le chemin de Compostelle, la boucle est bouclée. Par des chemins de traverse, elle gagne le Val de Loire et arrive chez elle. En toute modestie, elle se rend compte que ce parcours a fait d'elle une pèlerine accomplie. "?L'important, ce n'est pas la destination, mais le voyage en lui-même.?" Robert Louis Stevenson Annie Peschard est née en 1949. Elle parcourt les chemins de pèlerinage et relate ses expériences à travers l'écriture, afin de leur donner davantage de sens. Son premier ouvrage paraît en 2015, Au rythme de mes pas – chemin de solitude, chemin de rencontres. En 2019, elle publie son deuxième récit, Vezelay/Assise – Sur le chemin de Saint François.

03/2021

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Comics Super-héros

Batman : Beyond the White Knight

Dix ans après que Gotham s'est interrogée sur l'efficacité réelle du Chevalier Noir, Derek Powers a pris le contrôle des actifs de la famille Wayne et utilise l'unité anti-terroriste de la ville pour protéger les citoyens... mais à quel prix ? Le justicier de Gotham est toujours en prison et, en son absence, c'est à Terry McGinnis de prendre la relève. Mais dans cette ville futuriste dystopique, seul le vrai Batman est conscient des dangers à venir...

05/2023

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2015

Agnès DERAIL-IMBERT Eros et Arès : les enfants de la guerre dans Billy Budd, Sailor de Melville Cette étude se propose de lire Billy Budd, Sailor comme une fable juridique qui dramatise, dans un double contexte de guerre et de mutinerie, le conflit entre la violence d'une innocence exceptionnelle (Billy) et celle du mal absolu (Claggart). L'une et l'autre, hors la loi, recèle une menace insurrectionnelle que la souveraineté politique (celle du capitaine Vere), pour se maintenir, doit réprimer. Le jugement de Vere - l'exécution de Budd -, s'exerçant au nom de la violence légale, met en oeuvre une stratégie qui enrôle la puissance cohésive d'Eros au service de la loi mar- tiale, dans une opération qui vise à naturaliser et à sublimer la violence arbitraire de l'état d'exception. Against a backdrop of war and mutiny, Billy Budd, Sailor can be read as a juridical drama staging the conflict between the exceptional violence of utmost innocence (Billy's) and that of absolute evil (Claggart's). Both infringe the law and both are pregnant with a threat of insurrection which political sovereignty (captain Vere's) must eradicate for the sake of its own integrity. Vere's sentence condemning Budd to death in the name of legal violence partakes of a complex strategy whose aim is to summon Eros's cohesive power in order to buttress martial law and to naturalize and sublimate the arbitrary violence of the state of exception. Michael GILLESPIE The Picture of Dorian Gray as a Postmodern Work Despite the wide range of interpretative approaches to The Picture of Dorian Gray that have appeared since its publication, all seem to assume that a particular set of values or beliefs-traditional Judeo-Christian morality, cultural attitudes, nationa- list dispositions, or queer inclinations-is integral to Wilde's narrative. This essay challenges the value of any metaphysical reading by asserting that the world of The Picture of Dorian Gray is delineated in strictly physical terms and so is best as a Post-Modern work. Through close reading, this essay shows key points in the narrative that highlight the absence of all values and that underscore the view that characters behave according to strictly material considerations. In the end the essay concludes that Wilde presents a world as grim and bleak as anything found in the works of Samuel Beckett. Malgré les nombreuses interprétations dont a fait l'objet The Picture of Dorian Gray depuis sa publication, tous les critiques semblent penser qu'un ensemble de valeurs ou de croyances-qu'il s'agisse de la morale judéo-chrétienne, de positions culturelles, de dispositions nationalistes ou de l'homosexualité-fait partie inté- grante du roman de Wilde. Cet essai remet en question la pertinence de toute lec- ture métaphysique en affirmant que le monde de The Picture of Dorian Gray est délimité en termes strictement physiques et que l'on ici affaire plutôt à une oeuvre post-moderne. En se fondant sur une lecture détaillée, cet essai montre que des points-clés dans le récit mettent en évidence l'absence de toute valeur et soulignent l'idée que les personnages se comportent en fonction de considérations purement matérielles. En conclusion, cet article souligne que Wilde donne à voir un monde aussi sombre que celui de Samuel Beckett. Christopher S. NASSAAR Hidden Meanings and the Failure of Art : Wilde's A Woman of No Importance Complexity is the hallmark of Oscar Wilde's mature works. From "Lord Arthur Savile's Crime" through The Picture of Dorian Gray and Salome, there is an incre- dible amount of complexity wherever we look. When we reach A Woman of No Importance, however, the complexity apparently disappears, and the play is usually read as a conventional Victorian melodrama. A deeper look at the play reveals veiled references to Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot and Baudelaire. The refe- rences point to a deep hidden meaning in the play. Traced carefully, they reveal Mrs. Arbuthnot as a deeply corrupt woman who is unaware of the dark recesses of evil within herself. Unfortunately, this suppressed undercurrent of meaning is too dee- ply buried and very difficult to detect, which has led people in general to accept the surface meaning as the true one. The play is thus a stylistic failure, although its veiled thematic content is quite profound. La complexité caractérise les oeuvres d'Oscar Wilde, de "Lord Arthur Savile's Crime" jusqu'à The Picture of Dorian Gray et Salome, alors que, dans A Woman of No Importance, celle-ci paraît moins évidente, la pièce étant le plus souvent lue comme un mélodrame victorien conventionnel. Cependant, si on analyse la pièce de plus près, on y décèle des références voilées à Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot et Baudelaire. Celles-ci soulignent qu'il y a dans la pièce un sens caché, et une analyse détaillée révèle que Mrs Arbuthnot est en fait une femme corrompue et inconsciente du mal tapi en elle. Malheureusement, parce que celui-ci est profondément enfoui, on s'en est souvent tenu à une lecture superficielle de la pièce. Celle-ci est donc, en un sens, un échec stylistique en dépit de sa profondeur thématique. Nathalie SAUDO-WELBY Narratorial authority in Sarah Grand's Beth Book (1897) The Beth Book, a partly autobiographical narrative, is a feminist Bildungsroman told in the third person. Historical, religious and scientifc discourses combine to give authority to the narrator's vision of Beth, so that the narrator is fnally in a position to award Beth the title of female genius. Yet, very little is said of the con- tent of Beth's "art for man's sake ;" the title and the content of her non-fction book are not described ; and the novel's last words are the name of her "Knight, " a writer who believes in woman's genius to reveal man's own. Avoiding the most direct form of didacticism, Sarah Grand has shifted the emphasis away from Beth's message to women to the narrator's work of authorizing Beth to progress to her position of public speaker. In the process, this narrator is given a historical consciousness and a sex. The Beth Book est un roman d'apprentissage féministe au contenu en partie auto- biographique. Fondant son autorité sur une analyse historique et un discours reli- gieux et scientifque, l'instance narrative fnit par octroyer à Beth le titre de génie féminin. Pourtant, un vide entoure le contenu de "l'art pour l'homme" de Beth ; de son ouvrage, on ne sait ni le titre ni le contenu mais seulement qu'il ne s'agit pas de fction ; les derniers mots du roman sont le nom de son "Chevalier" , un écri- vain qui croit que le génie des femmes consiste à susciter celui des hommes. Tout en évitant les formes de didactisme les plus directes, Sarah Grand a placé au centre de son roman engagé la tâche de la narratrice omnisciente qui va faire progresser Beth en position d'orateur de génie. Au cours de ce processus, la narratrice acquiert une conscience historique et un sexe. Pierre LONGUENESSE Yeats et le mélange des genres : du texte à la scène Dans le projet de "théâtre de l'imagination" formulé par Yeats dès 1890, le Verbe poétique est porteur d'un pouvoir visionnaire, par la performativité de son énoncia- tion concrète portée par le corps de ce que l'on n'appelle pas encore, avec Georges Banu, un "acteur-poète" . Ce projet fait de l'écriture dramatique un objet multi- forme, où le drame n'a de sens que mis en tension par ce qui le "menace" dans sa pureté générique : la narration, le chant, la danse. ll conduit le dramaturge vers des collaborations audacieuses sur les scènes de ses créations, entre musiciens, compo- siteurs, et danseurs. En somme, loin de "menacer" son théâtre, ces figures d'un "hors-champ" artistique sont ce qui en constitue l'expression par excellence, puisque, par le théâtre, est dévolu au verbe le pouvoir extra-ordinaire de faire sur- gir, par sa physicalité propre, aussi bien le souffle du chant que le rythme du corps dansant. In the "Theatre of Imagination" conceived by Yeats in the 1890s, the poetic Verb is given the power to create visions through the concrete physicality of its uttering by the performing body of what Georges Banu will later call an "acteur-poète". This project transforms dramatic writing process into the creation of a multiform object, in which the issue of the drama is brought out by the tension between oppo- site mediums : theatre on the one hand, singing, dance, tale on the other hand... This exploration involves Yeats in original collaborations on stage with composers, musicians, and dancers. In short, these manifestations of an artistic "hors-champ, " far from threatening the drama, become on the contrary the core of its expression, as a new power is, on stage, devoted to the Verb : the extra-ordinary power to arise the pneuma of singing as well as the rhythm of the dancing body. Anne MOUNIC "To tell and be told" : war poetry as the "transmission of sympathy" War poetry raises a paradox : the destructive collective imposition which weighed upon each soldier during the Great War triggered off new individual awareness and led to a questioning of the values that had prevailed until then, and notably idealis- tic philosophy. Discussing the paradox, we shall oppose tragedy and the individual epic, catharsis and empathy, the choice of death and the choice of life. The Great War writings will be placed in their literary and philosophical context, before and after. La poésie de guerre soulève un paradoxe : la contrainte collective de destruction qui pesa sur chaque soldat durant la Grande Guerre suscita une nouvelle conscience singulière, menant à un questionnement des valeurs et, notamment, de la philoso- phie idéaliste. Discutant ce paradoxe, nous opposerons la tragédie à l'épopée indi- viduelle, la catharsis à l'empathie, le choix de la mort à celui de la vie. Les écrits de la Grande Guerre seront placés dans leur contexte littéraire et philosophique, avant et après. Olivier HERCEND Cinema, the mind and the reader in Virginia Woolf's The Mark On the Wall Taking up David Trotter's Cinema and Modernism, this article emphasises the strong links that exist between Virginia Woolf's thoughts on cinema and the new techniques and notions that she develops in "The Mark on the Wall. " Indeed, her depiction of the mind's process fosters the image of a fragmented world, a succes- sion of images that come under no authoritative order or meaning : a mere mon- tage. But cinema also contains the promise of an artistic answer to the fragmentation of the modern condition. Through a renewal of textual co-operation, Woolf opens her reader to the possibilities of what I choose to call an "aesthetics of juxtaposi- tion. " Reprenant les idées exprimées dans Cinema and Modernism, de David Trotter, cet article relie la pensée de Virginia Woolf sur le cinéma aux techniques et aux notions nouvelles qu'elle développe dans "The Mark on the Wall" . De fait, en tentant de décrire le fonctionnement de l'esprit, elle fait naître l'image d'un monde fragmenté, une succession d'images qui ne tombent sous l'autorité d'aucun ordre ni d'aucune signification essentiels : en un mot, un montage. Mais le cinéma est également la source d'une réponse artistique à la fragmentation de la condition moderne. En renouvelant les modalités de la coopération textuelle, Woolf ouvre son lecteur aux possibilités d'une "esthétique de la juxtaposition" . Antonia RIGAUD Les Europeras de John Cage : de l'opéra au cirque Cet article interroge le rapport ambigu qu'entretint John Cage avec le théâtre tout au long de sa carrière. Influencé très tôt par Artaud et Stein, il ne cesse de faire référence au théâtre et conçoit son art comme une réflexion sur la théâtralité et la notion de performance. Ses Europeras, à la fin de sa carrière, permettent de mettre en avant la manière dont il a cherché à la fois à inscrire ses expérimentations artis- tiques dans le champ théâtral tout en faisant sortir le théâtre des codes mêmes de la scène. La place centrale que Cage donne au théâtre, bien qu'il ne produise que de très rares oeuvres théâtrales, témoigne de son désir de penser le théâtre non pas en tant que médium mais en tant que lieu d'expérimentation. This article addresses John Cage's ambiguous relationship with theatre throughout his career. Influenced early by Artaud and Stein, he often referred to theatre and understood his own art project as a reflection on theatricality and performance. The Europeras, written late in his career, testify to his attempt to associate his artistic experimentation with theater while pushing on the limits of theatre. The prominent position Cage gave to the theatre in contrast to the rarity of his theatrical work pieces is emblematic of his ambition to re-think the theatre as a locus of experimentation.

09/2015

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Pédagogie

L'exercice comparatiste en didactique. Outils et concepts pour l'étude des systèmes didactiques

Normal021falsefalsefalseFRJAX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }En convoquant différentes formes de comparatisme, cet ouvrage rend visible et discute quelques démarches et concepts fondamentaux candidats à l'étude des situations d'enseignement-apprentissage en contexte scolaire ou non scolaire. En de ? pit de la varie ? te ? de leurs processus de formation historique, des outils the ? oriques qu'elles se sont forgés et de leurs insertions institutionnelles respectives, les didactiques des disciplines se sont construites autour d'un caracte`re commun : celui de conside ? rer que la nature des savoirs enseigne ? s contraint de fac ? on spe ? cifique les pratiques d'enseignement et apprentissage en classe. Si cette pre ? misse a pu, dans un premier temps, justifier le principe d'un de ? veloppement des didactiques en fonction des disciplines scolaires prioritairement, un champ scientifique peut-il, sans autre de ? bat, de ? limiter son objet d'e ? tude seulement en fonction de cate ? gories - les disciplines scolaires - produites par le champ des pratiques scolaires, lui-me^me au coeur de l'objet d'e ? tude ? Cet ouvrage positionne le programme de recherche en didactique compare ? e qui s'est de ? veloppe ? en Suisse romande, en proposant trois formes de comparatisme pour traiter de la diversite ? des conditions d'acce`s au savoir a` l'e ? cole : le croisement de perspectives théoriques pour l'e ? tude de l'entre ? e dans l'e ? crit au de ? but de la scolarite ? ; la mise a` l'e ? preuve des descripteurs d'un mode`le de l'action conjointe en didactique pour saisir les dimensions ge ? ne ? riques de la pratique enseignante au-dela` de la spe ? cificite ? disciplinaire des savoirs en jeu ; et l'étude de certaines interdépendances disciplinaires et contextuelles entre situations d'enseignement et apprentissage. A partir des exemples de recherche traités, cet ouvrage rend visible et discute quelques démarches et concepts fondamentaux candidats à l'étude des systèmes didactiques.

07/2023

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Histoire des mentalités

Du steak de mammouth au yaourt. Histoire des 30 aliments qui ont bouleversé nos vies

Les premiers aliments qui ont marqué la vie des Hommes sont ceux qui ont permis la survie et le développement biologique de nos lointains ancêtres, comme la viande et la moëlle des animaux sauvages, les ressources aquatiques, le miel... Puis, à partir de - 10 000 av. J. -C. , les hommes ont cultivé les blés, l'orge, le maïs, le riz... Riches en amidon et pouvant se conserver longtemps, ces céréales ont fondé les grandes civilisations de l'Antiquité. Les aliments ont également changé la façon de "penser" le monde. Pour les Mayas, le maïs était à l'origine de l'humanité ; les Mésopotamiens, les Grecs et les Romains voyaient dans certains produits "transformés" comme le pain, la bière, le vin et le fromage, le passage du sauvage au civilisé. Chez les Peuls et les Hindous, le lait est l'élément primordial à partir duquel a été créé tout l'univers. Certains aliments ont joué un rôle marquant dans la vie spirituelle des Hommes : le pain et le vin sont pour les chrétiens le corps et le sang du Christ... plan du livre 1. Aliments des origines (les aliments "sauvages" du Paléolithique) Mangeurs de viande (steak de renne ou de mammouth ? ) / Des montagnes de coquilles d'huîtres / Cueilleurs de plantes sauvages / Le miel et l'irrépressible attrait du sucré 2. Les nourritures essentielles de l'humanité (aliments cultivés ou exploités au Néolithique) Blés civilisateurs / Le riz, grain de vie de la moitié de l'humanité / Le maïs, fils du dieu soleil / le lait primordial / Le sel : sur les routes de l'or blanc 3. Au menu des premières civilisations (Egypte, Mésopotamie, Grèce, Rome) Le pain des civilisés / L'huile d'olive, un or liquide / Bière populaire et vin des élites 4. Tables médiévales Très chères épices / Harengs et morues des jours maigres / Fromages monastiques / La châtaigne, don de "l'arbre à pain" / Le "blé noir" des terres pauvres 5. Aliments et breuvages du Nouveau Monde et de l'époque moderne La tomate à la conquête du monde / L'épopée de la pomme de terre / Haricots américains / Chocolat, le breuvage des dieux / Une petite fève blanche d'Abyssinie (le café) 6. Produits des colonies, de la révolution industrielle et de la mondialisation alimentaire Aliments des colonies (ananas, bananes, huile d'arachide...) / Sardines et autres conserves en boîte / De la baguette au sandwich / La modernité industrielle : de l'extrait de viande Liebig au bouillon Kub et à la margarine / La révolution du yaourt / Nouveautés américaines (Ketchup, Coca-Cola, corn flakes...) / Nourritures d'ailleurs : kebabs et sushis Conclusion Les aliments du futur (algues et insectes, viande cellulaire et alternatives végétales, aliments santé personnalisés...)

09/2023

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Littérature française (poches)

Insoupçonnable

Faut-il priver le lecteur du bonheur de découvrir, détail après détail, le fin mot - s'il existe vraiment - de cette machination " à double fond ", comme les valises en apparence insoupçonnables et dissimulatrices d'inquiétants secrets ? Certainement pas. Et, pourtant, tout révéler d'emblée n'aurait pas une importance capitale, car on n'est pas, avec Insoupçonnable, dans l'une de ces intrigues policières où connaître à l'avance certaines clés, voire le dénouement, gâche le plaisir. Comme dans ses trois autres romans, Tanguy Viel, qui sait construire un suspense et ne s'en prive pas, s'intéresse plus profondément à autre chose qu'à ce schéma narratif. Aux atmosphères, qu'il sait remarquablement créer, aux lieux - la mer est souvent présente, est-ce parce qu'il est né à Brest ? -, aux objets, aux comportements effrayants, inimaginables, que peuvent avoir des gens au premier abord anodins, à leurs manies, à leurs secrets de famille, à leurs désirs inavouables. Un mariage chic au bord de la mer : joli début. Ne pas s'y fier. Le narrateur, Sam, vient d'être témoin au mariage de sa soeur Lise, avec un homme riche qui a 50 ans - le double de son âge. Henri Delamare, le marié, veuf depuis quelque temps, possède une fortune familiale, qu'il a su faire fructifier. II est commissaire-priseur. Lise travaillait dans un bar de nuit fréquenté, en toute discrétion, par des messieurs très bien. Elle refusait de faire l'amour, contrairement à d'autres. C'est toutefois avec elle seulement qu'Henri voulait passer ses soirées. Et, un beau jour, il l'a demandée en mariage. Pourquoi a-t-elle accepté, alors qu'elle vivait avec un homme ? C'est toute une partie de l'histoire. On comprend vite que Sam est un frère de pacotille et un véritable amant, celui de Lise, et que ce mariage cache un plan " insoupçonnable ". Encore une affaire de crime parfait, comme le hold-up de L'Absolue perfection du crime devait être parfait et sans une goutte de sang versé. Là non plus, en principe, il n'y aura nulle violence, juste une habile manière de récupérer de l'argent - de quoi rêve-t-on quand on manque d'argent ? - et de filer en Amérique ou plutôt " aux States ", comme dit Lise, tentant d'imiter l'accent des stars américaines. Bien sûr, ça va rater, mais on ne vous dira pas ici comment - et, finalement, Tanguy Viel lui aussi vous demande de le deviner plus encore qu'il ne vous le montre.

01/2009

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Economie

La quête de la prospérité. Pour le décollage des pays en développement

"Dans son ouvrage, un véritable coup de maître, Justin Yifu Lin tisse ensemble la pensée économique des 250 dernières années et sa propre réflexion inspirée de l'ascension économique de la Chine. Il ose envisager la fin de la pauvreté dans le monde et explique clairement - avec discernement, bon sens et pragmatisme - la démarche pour y parvenir. Un économiste ne saurait commettre une oeuvre plus utile ni plus importante", George A. AKERLOF, lauréat du prix Nobel d'économie. "C'est un livre vraiment passionnant. S'adressant directement au lecteur et citant, avec une aisance égale, Lewis Carroll et Simon Kuznets, Justin Yifu Lin propose une démarche novatrice et pleine de bon sens pour aborder l'économie du développement", Thomas C. SCHELLING, lauréat du prix Nobel d'économie. "Un ouvrage incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au consensus naissant en matière de politique de développement. Justin Yifu Lin se livre à un puissant plaidoyer en faveur d'une "nouvelle économie structurelle" fondée sur une analyse très pertinente de l'évolution de la pensée économique. Il suscitera notamment l'adhésion des hommes et des femmes de terrain rompus aux contraintes pratiques de l'élaboration des politiques dans les pays en voie de développement", Montek AHLUWALIA, Vice-Président de la Commission de planification de l'Inde. "La Quête de la prospérité est un livre important. Empreint de verve et de clarté, il reflète une compréhension profonde des questions économiques mondiales et propose des solutions pratiques : un must pour tous ceux qui se préoccupent du sort des pauvres", Robert FOGEL, lauréat du prix Nobel d'économie. "Il s'agit d'un véritable tour de force, d'une contribution essentielle aux études du développement, rédigée dans un style engageant, voire divertissant. Les arguments de Justin Lin sont portés par des mots et non pas par des statistiques ; pour éclairer les idées abstraites, il cite des sources aussi diverses que Winston Churchill, Deng Xiaoping... et Mick Jagger", Robert WADE, London School of Economics and Political Science. "Faisant la synthèse des enseignements tirés de ses expériences en Chine, de son passage en tant qu'économiste en chef de la Banque Mondiale et de la crise financière de 2008, les recommandations de Justin Yifu Lin en matière de politique du développement sont le reflet de son parcours aussi exceptionnel qu'impressionnant", Kemal DERVIS, Vice-Président de la Brookings Institution et ancien Directeur du Programme des Nations unies pour le développement.

06/2019

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Romans noirs

Un match parfait. Une enquête de Clara Weber

La grande originalité de ce livre, c'est qu'il est écrit à quatre mains, par une femme et un homme. Avec talent et sens du suspense, les auteurs mettent en scène la quête de séduction et d'amour qui gouverne la plupart de nos vies d'humains, pas faits pour rester seuls. Mais comment concilier ses attentes et celles de l'autre, trouver un langage commun et obtenir le perfect match, la correspondance parfaite ? Un homme reprend conscience dans un endroit sombre et humide. Il ne se souvient de rien, si ce n'est de son identité : avocat genevois, député au parlement cantonal. Dans la pièce où il est attaché résonne un morceau de piano qui tourne en boucle. Que lui veut-on ? Une femme masquée lui rend brièvement visite, mais elle reste énigmatique, ne répond pas à ses questions. Dans le noir et la solitude, il est condamné à revisiter sa vie. La disparition suspecte de l'homme de loi Adam Morand est alors signalée à la police. L'enquête est menée par la commissaire Clara Weber. Quand la policière s'aperçoit qu'Adam Morand est inscrit sur de nombreux sites de rencontre, elle pressent que c'est la piste à suivre. Ce monde de la séduction en ligne, elle l'a toujours évité, bien que sortant d'une relation sentimentale difficile. Elle découvre avec stupéfaction les stratégies de certaines personnes passées maître dans l'art de la séduction, la manipulation et le mensonge. Entre fausses promesses et maltraitance psychologique, quatre femmes ont justement été les victimes du même prédateur. Elles ont décidé de se venger. Dans la cave, la mémoire revient peu à peu à Adam. Un repas au restaurant en galante compagnie, puis les arrivées successives d'anciennes relations, une perte de connaissance. Il a été drogué. Il reconnaît Pénélope, sa geôlière, et tente de négocier. Le dialogue est tendu et très révélateur des attentes souvent différentes entre femmes et hommes. Mais bientôt la situation se corse. La police est désormais sur la trace d'une des ravisseuses. Pour elle, le danger se rapproche : que vont faire les quatre complices ? Relâcher leur prisonnier en le menaçant ou l'amadouant pour qu'il ne les dénonce pas ? Ou passer à l'acte et s'en débarrasser. Et si les elles ne partageaient pas tout à fait les mêmes motivations et sentiments à l'égard de l'homme qui les a tant fait souffrir ?

06/2022

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BD tout public

Jade 606U : Le petit théâtre d'Angoulême

Qui n'a pas, dans notre riante profession un avis bien tranché sur le festival d'Angoulême ? De la sélection d'ouvrages réveillant chaque fin d'année les mêmes vieilles et stériles querelles entre classiques et modernes, aux mouvements de foule et d'humeurs qui ponctuent, quatre jours durant, une véritable messe ayant la particularité curieuse de réunir au même moment et en un même lieu fanatiques et sceptiques, professionnels et amateurs, curieux et intéressés, ouvriers et patrons, faut-il avoir le goût du sang ? Tout semblerait normal, presque cannois, si la bande dessinée brillait de l'aura d'un art reconnu, ou plutôt si toute cette foule aux couleurs complémentaires, avait le sentiment de la reconnaissance de l'objet qui l'anime, là, en plein hiver, au beau milieu de presque nulle part (oui, on n'est pas syndicat d'initiative non plus, on peut dire ça si on veut) dans une sorte de rave d'images aussi proches dans leurs conceptions que lointaines dans leurs sens. Mais voilà, malgré la foule de conquis s'y déplaçant chaque année, tous les professionnels et roadies, du plus connu au plus décalé, ne semblent toujours pas sûrs d'avoir convaincu le monde de la pertinence de leur travail (c'est agaçant). On s'y rend donc animé d'un sentiment étrange, mélangeant fête et travail, retrouvailles immuables et esquives habiles dans un lieu au sol fragile. On pourra compter sur la sensibilité des auteurs participants à ce "Jade" spécial festival d'Angoulême pour savoir saisir des moments et des sensations que cet improbable bouillon suggère, souvenirs ou études, critiques ou énamourés, c'est toujours une photographie du milieu, vue des coulisses, qu'ils donnent à voir dans ces pages et c'est là tout leur sens... même si cela gomme, à n'en pas douter, quelques illusions aux habituels festivaliers". Jade" 606U a obtenu le Fauve de carton au festival de la bande dessinée à plumes d'Angoulême. Décerné par un parterre d'auteurs et de rédacteurs de "Jade", ils se sont remis les uns les autres des fauves de cartons près du local à poubelle jouxtant le théâtre de la ville ou étaient remis les prix officiels. Des photographes amateurs et un nombreux public non-munis d'invitations à la cérémonie entourèrent les lauréats au cours d'un apéritif non-autorisé avec des cahouet'. Dans un souci d'apaisement, la chasse au pingouin a été reportée.

01/2010

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Histoire de France

Les deux vies du général Foy (1775-1825). Guerrier et législateur

"Guerrier législateur", Maximilien Sébastien Foy (1775-1825) a connu une apothéose avec ses funérailles qui auraient rassemblé 100000 personnes sur le pavé parisien. Partant d'une interrogation sur les raisons de cette affluence, le présent ouvrage propose la biographie d'un personnage dont l'oubli dans la mémoire collective questionne sur sa dimension historique. Le général Foy appartient à une génération qui, optant pour une carrière militaire dès le début de la Révolution française, connaît une rapide ascension sociale. Servant dans les armées révolutionnaires puis napoléoniennes de 1792 à 1815, l'homme a gravi les échelons, mais non sans à-coups. Dénoncé comme " modéré " en 1793, ce partisan des Girondins n'échappe à la guillotine que grâce au 9 Thermidor. Mais sa proximité avec le général Moreau le rend suspect aux yeux de Napoléon Bonaparte, d'autant plus qu'il vote contre le consulat à vie puis contre l'établissement de l'empire. Affecté à des postes secondaires, il est envoyé dans la Péninsule ibérique où il reste de 1808 à 1813, conscient de participer à une "guerre inglorieuse ". L'écroulement de l'Empire et la Restauration l'amènent à se rallier à Louis XVIII, mais son attitude pendant les Cent Jours le rend à nouveau suspect aux yeux du pou-voir. Bifurquant alors vers une carrière politique, élu député de l'Aisne en 1819, le général Foy devient l'un des chefs de l'opposition libérale. Son talent d'orateur lui vaut une popularité immédiate. Personnalité du Tout-Paris, il fréquente les salons, les ateliers des artistes en vue, les théâtres et l'opéra. Ses relations avec le monde de la banque facilitent son élévation sociale et son enrichissement. Jean-Claude Caron donne donc à voir les multiples facettes de l'homme public comme de l'homme privé, défenseur de la liberté et de la propriété, soucieux d'être un " bon mari " et un " bon père ". Luttant pour que les valeurs de 1789 deviennent le socle de la France postrévolutionnaire, le général Foy entend qu'elles garantissent la stabilité sociale et confortent l'hégémonie politique du monde des notables auquel il appartient. Ni " héros " du roman national ni simple protagoniste de l'histoire, cet homme au double talent incarne la transition entre deux époques, quand la France passe de l'Ancien Régime aux débuts du système parlementaire, par le glaive et par le verbe.

08/2014

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Histoire internationale

Au-delà de l'Oural. Un ouvrier américain dans la métropole russe de la sidérurgie

Magnitogorsk, énorme combinat sidérurgique et ville-champignon, fut créé en 1929, au sud de l'Oural, au milieu de la steppe, à des milliers de kilomètres à l'est de Moscou. Cette ville-usine surgie à partir de rien, comme des centaines d'autres construites à la même époque en Union Soviétique, allait abriter ce qui fut longtemps le plus important complexe sidérurgique mondial. Alors que, partout ailleurs dans le monde, la crise de 1929 et ses suites provoquaient la fermeture de nombre d'entreprises en jetant sur le pavé des dizaines de millions d'hommes et de femmes, l'URSS s'industrialisait à grande vitesse. Conçus dans le cadre de la planification d'une économie que la révolution d'octobre 1917 avait collectivisée, des usines géantes, des barrages, des villes industrielles voyaient le jour, en mobilisant des millions de travailleurs. John Scott, jeune Américain sympathisant communiste, devenu ouvrier qualifié pour aider l'URSS, participa de 1933 à 1938 à la construction de Magnitogorsk. Il a décrit ce que fut cette industrialisation, l'enthousiasme qui la rendit possible malgré les conditions les plus pénibles, les espoirs qu'elle souleva, les privations et la gabegie qui l'accompagnait donne aussi à voir l'arriération du pays, les populations paysannes découvrant le monde de l'industrie, les moeurs de la bureaucratie locale, les prélèvements qu'elle opère sur l'économie tandis que frappe la répression stalinienne. L'ouvrage de John Scott, publié aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, cherchait à convaincre que l'allié soviétique avait su créer une puissante industrie " au-delà de l'Oural ", hors d'atteinte des armées hitlériennes. Le fait que John Scott attribue cela à ce qu'il appelle " le génie de Staline " témoigne de l'aveuglement qui conduisit la majorité des communistes de l'époque à confondre les succès qu'avait permis la révolution d'octobre et la politique de Staline. Une politique qui, loin d'être géniale, accumula les zigzags, les coups de force bureaucratiques, sous fond de dictature policière permanente, qui se soldèrent par des millions de victimes. Ce livre, publié avec une nouvelle traduction, permet de comprendre comment le régime issu de la révolution d'octobre 1917 a pu, malgré le stalinisme, transformer radicalement un sixième de la surface du globe.

07/2010

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Généralités

Elles ont été les premières ! 100 femmes exceptionnelles

Aujourd'hui, c'est encore un secret assez bien gardé : les filles réussissent mieux à l'école que les garçons ! Et pourtant, devenues adultes, cela se gâte, disent les statistiques. Dans la vie professionnelle, les femmes perdent alors souvent leur place de première. Eh bien, justement, nous avons eu envie de faire changer, de faire chanter les statistiques... et montrer que, même devenues grandes, même quand les statistiques n'existaient pas, même lorsqu'elles n'allaient pas à l'école ou qu'elles y allaient moins, les femmes ont souvent été des Premières ! Pour fêter la Journée internationale des femmes, nous avons donc voulu rendre hommage à toutes celles qui ont été les premières. D'abord parce que les Premières, ça vaut bien une fête. Ensuite parce que, symboliquement, l'année 2021 sera une fête des femmes toute particulière. Elle sera centenaire ! Dans ce livre, vous irez à la rencontre de quelque 100 femmes. Premières à faire le tour du monde en 1766, à voyager dans l'espace en 1963, à obtenir en 1910 un brevet de pilote d'avion ou le permis de conduire en 1898... Ou bien à recevoir en 2014 la médaille Fields, l'équivalent du prix Nobel de mathématiques. Ou encore à devenir en 1960 cheffe d'Etat. A inventer qui le lave-vaisselle en 1886, qui un programme informatique en 1842, qui un traitement de texte électronique en 1968. Ou encore à créer en 1929 un musée aujourd'hui incontournable... Et encore, et encore ! Parmi cette centaine de femmes, quelques-unes sont connues. D'autres, la plupart d'entre elles, parfaitement oubliées, voire inconnues ! Ce livre vous donne l'occasion de les découvrir... Qui étaient-elles, d'où venaient-elles, dans quel domaine ont-elles été la Première et comment en sont-elles arrivées là ? Se plonger dans les portraits de ces femmes, c'est assurément s'accorder un moment jubilatoire de découvertes, de retours sur l'histoire, de drôleries, d'espoirs et de rébellions, de sympathies, de combats, de victoires et de passions. Grâce à ce livre, illustré par Margaux Reinaudo, alias Gomargu, et préfacé par Julie Gayet, vous fêterez comme il se doit, de façon ludique, avec humour et en toute fraternité humaine, le centenaire de la Journée de la femme !

03/2021

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Rock

Welcome to my jungle. 100 albums rock et autres anectodes dépareillées

Le livre que vous tenez entre les mains ne consiste pas en un classement des albums incontournables du rock. Pas tout à fait en tout cas. Il ne s'agit pas non plus du récit de la vie d'une célébrité. Gilles Rolland n'a pas composé de tubes, n'a pas réalisé le grand film de toute une génération et n'a pas collaboré avec des pointures. Ce qu'il fait, c'est écrire. Un journaliste furieusement indépendant né dans la froidure de l'Aveyron, élevé à Carmaux, soit l'ex-ville la plus punk de l'ouest de l'Europe comme aiment à le dire celles et ceux qui ont de tout temps oeuvré à sa reconnaissance à travers la musique binaire à crête (ou pas) et qui aujourd'hui, exerce depuis la campagne toulousaine. Ce livre raconte donc son amour pour le rock and roll au sens large, à travers une sélection somme toute personnelle de 100 albums. Et s'il y est donc question de l'importance capitale de Lemmy Kilmister, de l'âge d'or de la musique psychédélique à San Francisco pendant les années 60, de Grace Slick du Jefferson Airplane, de Janis Joplin, de Dave Grohl, de Rammstein, des Guns N' Roses et de Johnny Cash, l'auteur en profite pour disserter au sujet de son obsession pour les T-shirts rock, raconte ses années passées au sein de plusieurs groupes de reprises comme s'il avait joué avec les Rolling Stones, déclare sa flamme aux Beatles et aux Doors, tente de réhabiliter une gloire oubliée de la country et exprime sa passion concernant les lieux qui ont vu jadis se produire de grandes choses, égrainant ici ou là des souvenirs relatifs (ou non) à ses séjours aux Etats-Unis. Ici, on parle d'Ozzy Osbourne avec la même déférence que si ce dernier avait trouvé un remède miracle à une maladie obscure pour mieux souligner le pouvoir du rock and roll. Un livre habité par un désir de transmission, que Gilles adresse à ses enfants mais aussi à toutes celles et ceux qui comme lui, ne peuvent pas concevoir l'existence sans musique. Un voyage dans la psyché un peu bordélique d'un quadragénaire qui quelque-part, pense qu'il a toujours 20 ans, ici en pleine introspection, au coeur d'un univers dans lequel il se peut que vous vous reconnaissiez...

03/2021

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Monographies

Burmese Silver from the Colonial Period

This stunning catalogue presents an exceptional collection of rare Burmese silver. Accompanied by detailed photographs and explanatory texts, this ground-breaking book proposes a new way of looking at Burmese silver. Names, dates, places, and stories - identifying the who, when, where, and what of Burmese silver has been the focus of publications on the topic. Are these questions the best way to understand silver, however ? Alexandra Green argues that they are not. Too few pieces provide reliable information about silversmiths, production locations, and dates to allow for a comprehensive understanding of the subject. Instead, a close examination of silver patterns reveals strong links with Burmese art history reaching as far back as the Bagan period (11th to 13th centuries), connections with contemporary artistic trends, and participation within the wider world of silversmithing. The first European to write about Burmese silver was H L Tilly, a colonial official from the late 19th into the early 20th century. Tasked with collecting objects for various fairs and exhibitions, he took an interest in Burmese art, publishing articles and books from the 1880s onwards. While much of what he wrote was factually inaccurate and coloured by the prejudices and stereotypes common at the time, his two volumes on Burmese silver published in 1902 and 1904 contain pictures of pieces from the early to mid 19th century. These enable a reconstruction of how silver designs evolved as the country was absorbed into the Indian Raj, and British and other Westerners became consumers of local silver products. Tilly was also correct in his interest in silver designs. Green uses the visual information from his books to describe the continuities and innovations of designs found on silver from the mid 19th through the mid 20th century, and she places these trends within local, regional, and global flows of ideas. Many studies of Burmese silver have been plagued by a lack of understanding of the Burmese context. In contrast, Green examines silver from a local perspective, drawing on Burmese texts and information that allows for a nuanced view of the motifs, designs, and patterns that appear repetitively on silver pieces. Using Graham Honeybill's collection, formed over many years, as a basis, she explores how designs and patterns circulated around the country and were innovatively combined and recombined on pieces by silversmiths producing objects for Burmese, Western, and commercial clients.

09/2022

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Ethnologie et anthropologie

Les winye du Centre-Ouest Burkina Faso. Mort, mariage et naissance dans une société de la frontière

Pourquoi consacrer un ouvrage aux rites funéraires des Winye ? En premier lieu pour donner un exemple de société dans laquelle bien réussir sa mort et les funérailles qui seront accomplies en son nom est plus important que de réussir sa vie. L'ouvrage, fondé sur des enquêtes de terrain qui se poursuivent depuis 1983, documente abondamment cette question. Il insiste sur le fait que les différentes cérémonies funéraires sont autant d'occasions de régler les dettes du disparu envers les groupes (notamment les castes et la parenté maternelle) qui sont à l'origine de sa vie et de la trajectoire prospère qu'il a pu connaître et de traiter son corps et son âme de telle manière que cette trajectoire se prolonge après la mort. Une fois que ses dettes sont remboursées, son corps lavé, rasé, vêtu et pourvu d'argent pour son voyage, le défunt accède au statut d'ancêtre, c'est-à-dire d'être complet, qui "se possède" . Les biens utilisés pour régler ses dettes, pour ce qui concerne la parenté maternelle, doivent être interprétés non pas comme des compensations - ce ne sont pas des "prix de la fiancée" qui seraient versés de manière différée - mais comme des incitations pour les groupes qui en sont bénéficiaires à poursuivre leurs tâches et leurs activités, à oeuvrer comme leurs ascendants l'ont fait pour doter d'une vie et de destins favorables des enfants à naître (via le don de femmes à marier). Cet ouvrage se justifie en second lieu par la nécessité de conserver une trace écrite à propos de pratiques funéraires qui sont en danger de disparaître ou qui ont déjà disparu. Ces manières complètes d'être et de mourir que développent les Winye et qu'expriment leurs coutumes funéraires sont en effet actuellement de plus en plus contestées et remises en question par d'autres référentiels, proposés par les religions révélées, notamment l'islam et l'évangélisme. Ces cultes, dont l'influence est grandissante dans l'ensemble de l'aire winye et du Burkina Faso, proposent des modalités exhaustives de définition de ce que sont la bonne vie et la bonne mort, qui sont des voies alternatives à celles que propose l'animisme. Leur avantage est d'offrir, au moment du décès, des rituels très simplifiés, peu coûteux en temps, en argent et en relations sociales, donc en adéquation avec les pressions actuelles et la paupérisation économique croissante du monde agricole burkinabè.

04/2023

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Espagne

Un grand week-end. Grenade et Malaga

Un guide adapté aussi bien à un long week-end de 3 ou 4 jours qu'à une semaine de vacances. - Des visites pour découvrir deux villes andalouses très différentes mais qui offrent toutes deux un voyage à travers l'histoire et permettent de goûter à la douceur de vivre de l'Andalousie : - Sur les contreforts de la sierra Nevada enneigée, Grenade et son joyau arabo-hispanique, l'Alhambra, fabuleux ensemble de palais, patios et jardins, son lacis de ruelles mauresques, sa cathédrale Renaissance et ses palais aristocratiques/ - Au bord de la Méditerranée, Malaga, capitale provinciale moderne et dynamique devenue un pôle culturel et touristique de premier plan avec ses 320 jours de soleil par an, sa ville ancienne aux belles rues piétonnes, ses nombreux musées, l'animation de son port et de ses quais et, bien sûr, ses plages. - Plus de 120 adresses de restos, bars à tapas, boutiques tendance et lieux où sortir, toutes testées, pour s'immerger dans l'ambiance de Grenade et Malaga. - Des expériences uniques pour vivre à l'andalouse : vibrer au rythme du flamenco dans une cave troglodytique, s'offrir un massage dans des bains arabes, suivre les processions de la semaine Sainte, aller observer les flamants roses dans l'estuaire du Guadalhorce, skier de nuit sur les pentes de la Sierra Nevada... - Une sélection d'activités pour varier les plaisirs : créer son propre parfum, participer à un atelier de cuisine ou de pâtisseries arabes, s'initier à la rumba flamenca, prendre un cours de yoga sur la plage, faire de la plongée, du kayak ou du paddle, etc. - Des propositions de balades dans les environs de Grenade et de Malaga pour s'oxygéner parmi des paysages grandioses : balade ornithologique dans l'estuaire de Guadalhorce, randonnée du Caminito del Rey, sur une passerelle aménagée le long d'une paroi escarpée, sentiers de Los Cahorros de Monachil, dans la Serra Nevada, entre canyons, grottes et ponts suspendus... - Les coups de coeur et les "tops" de notre auteure, passionnée de longue date par l'Andalousie : les meilleurs bars à tapas, les panoramas les plus époustouflants, les plus beaux jardins, les meilleures boutiques gourmandes, le top des activités à faire avec des enfants... - Des plans des différents quartiers des deux villes avec toutes les adresses positionnées.

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Cuisine autres régions

Domaines Paul Mas. Le luxe rural en Languedoc

Propriétaire de quinze domaines sur 850 hectares de vignes du Rhône aux Pyrénées et des Cévennes à la Méditerranée, Jean-Claude Mas est l'ambassadeur du Languedoc et le promoteur d'un certain art de vivre : le "luxe rural" . "En Languedoc, on peut grandir de ce que l'on fait, pas de ce que l'on a" , revendique Jean-Claude Mas. Elevé près de Pézenas, l'homme est à l'image d'une Occitanie qui se réinvente au jour le jour, fier de travailler ses terroirs avec l'ouverture d'esprit du Nouveau Monde. Depuis 2000 et la création des Domaines Paul Mas, il s'est imposé comme le promoteur d'un luxe de la terre, qui est tout le contraire du luxe du superflu. A parcourir ses propriétés réparties sur les appellations Limoux, Terrasses du Larzac, Pézenas, Pays d'Oc, Grés de Montpellier, Corbières, Minervois, Roussillon, Costières de Nîmes, c'est tous sens en éveil, l'esprit connecté aux éléments qu'il cultive la vigne et élabore ses vins, inspiré par la nature et son instinct. "Chez nous, l'innovation et la tradition se conjuguent pour nourrir une philosophie que nous définissons comme le "luxe rural" : nous voulons créer des grands vins abordables et ainsi stimuler de vraies émotions, uniquement à partir des sens. N'est-ce pas cela, le luxe d'aujourd'hui ? " A travers ce livre, Jean-Claude Mas partage les passions qui l'animent au quotidien : les paysages à fort caractère, de Carcassonne à Sète et de Perpignan à Nîmes ; des vins évidents, subtils ou complexes, issus de quarante-cinq cépages différents ; les plaisirs du goût au restaurant Côté Mas, établi avec une maison d'hôte à la cave de Montagnac, son fief ; l'amour des chevaux installés tout près dans un corral, pour la promenade et le labour ; le besoin des produits simples du potager, du verger, des ruches, de la mer, des causses et des prés, qu'il cuisine lui-même ; la science des belles mécaniques à réparer et à faire vrombir ; le sens des matières nobles, de l'art et de l'artisanat... Tout un monde en somme, et une conception du vin qui a fait ses preuves puisque les Domaines Paul Mas ont été désignés producteur de l'année 2020 selon Bettane et Desseauve, producteur européen 2020 pour le magazine Wine Enthusiast ; meilleur producteur français 2021, et pour la troisième année consécutive, pour Mundus Vini.

12/2021

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Notions

Comment peut-on encore être “marxiste” ?

L'édifice du marxisme en tant que mouvement de pensée et mouvement politique reposait sur un certain nombre de présuppositions dont plus une seule n'a d'existence tangible aujourd'hui. La réalisation du marxisme au XXe siècle sous les formes du communisme historique ou du "socialisme réel" s'est révélée si catastrophique qu'on ne voit pas ce qui pourrait rester des idées du grand philosophe. Le marxisme orthodoxe, celui qui servit de doctrine aux partis socialistes de l'Internationale ouvrière, aux partis communistes de l'Internationale communiste et aux divers groupes issus du trotskisme, ce marxisme-là est mort et bien mort. Et les opérations de "reconstruction", "refondation" et "réhabilitation" sont vouées à l'échec. Il reste cependant un bon usage de Marx et même d'un certain marxisme qui fournit des outils pour comprendre notre temps. Comprendre l'échec du marxisme et du communisme à l'aide des outils théoriques légués par Marx : tel est le premier objectif de ce travail. L'évolution du mode de production capitaliste est par ailleurs conforme aux grandes tendances analysées par Marx, tendances qui ne deviennent absolument claires et incontestables qu'aujourd'hui. Nous ne vivons pas une époque d'excès du capital financier, comme on le lit un peu partout, mais plutôt une époque de pleine réalisation de tout ce que le capital contenait en germe, mais qui était encore empêché par les rapports sociaux et les idées du monde d'avant le capitalisme. Quand Marx montre avec brio que le règne du capital est un règne révolutionnaire, il dit quelque chose qui n'a presque pas été compris par les marxistes, lesquels à force d'annoncer la révolution tous les quatre matins se retrouvent le bec dans l'eau parce que la seule force révolutionnaire qui se dresse devant eux est celle du capital ! Enfin, si on veut être fidèle à l'esprit de Marx et non à la lettre, il faut raser, de la cave au grenier, tout l'édifice du marxisme et repenser à la racine, c'est-à-dire radicalement, ce que pourrait être une véritable émancipation des opprimés, de tous ces damnés de la terre aujourd'hui privés de voix. Face à la course folle du capital, il faut penser les moyens de sauver le monde, de sauver un monde vivable, un monde humain pour tous les hommes que porte cette planète. Et là encore, on trouvera de bonnes pistes chez Marx.

01/2024

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Espace

Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space

L'homme avec un grand "H" est de retour dans l'espace. A la faveur d'une passion renouvelée pour l'occupation des astres et sur fond de conflits entre grandes puissances, la course à la Lune est relancée. Chine et Etats-Unis visent le court terme, avec des programmes colossaux (Chang'e, Artemis), alors que des puissances spatiales plus mineures suivent dans un même esprit (l'Inde, et dans une certaine mesure l'Europe). Consensuel, le traitement médiatique de cette grande vision fait la part belle aux découvertes scientifiques pléthoriques qui en découleront et autres promesses d'une "économie de l'espace" à la croissance infinie. Quant aux astronautes, hérauts historiques de la conquête, ils assurent le service après-vente : faire rêver. Sur le versant critique, c'est le calme plat. Quelques voix émergent pour faire entendre des doutes à l'idée d'habiter Mars mais sont vite noyées dans le flot des déclarations de milliardaires du capitalisme spatial : Elon Musk, Jeff Bezos et les autres. L'idée de conquérir l'espace n'est pas nouvelle. Avant même Apollo, elle émerge dans les faits à l'ère nazie, avec des objectifs militaires. Puis s'étale sur une centaine d'années, constituant un véritable paradigme dont nous ne sommes pas sortis, lequel se décline dans les domaines culturel, militaire et économique, avec une remarquable constance. Tout du long, les projets les plus fous sont amorcés, puisant dans un même répertoire de justifications (la science, le désir d'exploration) qui masque leurs dimensions fondamentalement guerrières et spéculatives. Cet ouvrage opère une plongée dans l'histoire de l'espace qui éclaire les directions prises par l'industrie astronautique à l'ère contemporaine. Il montre que les velléités d'expansion cosmique d'hier ont pavé la route à un "astrocapitalisme" qui se caractérise aujourd'hui par une fuite en avant destructrice. Alors que des budgets pharaoniques sont fléchés vers des astres morts, s'amoncellent dans le ciel des centaines de milliers de débris qui mettent en péril l'usage de l'espace à des fins scientifiques et notamment, de surveillance du climat. Si l'enchantement perdure, c'est bien qu'une vaste fabrique du consentement est à l'oeuvre. Invariablement, elle débouche sur un grand flou qui empêche tout recul critique sur l'espace, et occulte d'autres représentations d'un milieu qui demeure le patrimoine de l'humanité.

02/2024

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Thrillers

La peur dans l'âme. Les choix d'une tueuse

Un thriller haletant, qui vous projette dans les méandres de l'enfer, de l'horreur. "Non, non, je vous en supplie" , sa voix traînait, fatiguée, épuisée. A cet instant, il vit avec effroi tout près de sa tête, un sabre, tenu fermement à l'horizontale. "Pourquoi ? Je ne comprends rien. C'est un cauchemar. "... Ce polar met en scène un diabolique serial killer et un commissaire attachant et à désabusé. L'histoire a lieu dans la cité phocéenne. Le commissaire Bastien Regard, s'interroge sur sa vie. Ce père de quatre enfants est en instance de divorce. Son problème familial va le déconcentrer dans son affaire. Cependant, il est entouré d'une solide équipe, notamment Cédric, le profiler et une intervenante extérieure, la journaliste Marine Romer. Des personnages, fragilisés par la société environnante et à la fois, héros malgré eux. Cet ouvrage regorge d'un symbolisme qui décoiffe. Il s'agit d'une enquête où quelque chose va bloquer. Un assassin, une tueuse, cible des crimes étranges. L'histoire romance un vécu d'enquête et donc est une forme de témoignage flouté. 3 morts sont retrouvés dans une cave, uniquement les têtes privés de leurs yeux. L'enquêtrice en charge du dossier découvre alors qu'il pourrait s'agir des 3 violeurs de sa mère et que l'un d'eux pourrait être son père. L'auteure est une journaliste qui relate cette histoire quelque peu effrayante, dont le sens se dégage à la lecture. L'enquêtrice est la fille d'un violeur. Myriam Mounier a été journaliste de presse écrite pendant vingt ans en France, en particulier dans les Alpes et à Marseille. Elle deviendra enseignante pendant près de dix ans à l'étranger, principalement en Amérique latine. Des opportunités l'ont ensuite, emportée vers le Caire, en Egypte et sur le continent asiatique, via le Viêt-Nam et le Sri Lanka. Passionnée par les voyages et les cultures, elle joint l'utile à l'agréable. L'auteure a déjà écrit deux ouvrages en autoédition, Une Part de Liberté, en 2020, et L'Espoir Désenchanté, en 2021. "Le dernier Indochinois" est en 2022 son premier ouvrage grand public distribué aux éditions ECE-D, Paris. Elle signe ici un ouvrage surprenant où le lecteur est confronté à un sens et à une signification très particuliers, "La Peur dans l'Ame" , chez Regards éditions, Paris.

05/2023

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Chanson française

Révéler mes visages

A mesure que je me rapproche de moi-même, je réalise le chemin parcouru. Je me remémore Sliimy comme un enfant coloré et naïf que j'étreins tendrement. Puis je contemple Janis, ma dernière oeuvre, mon ultime visage... Des années avant d'assumer sa transidentité, Janis est un petit garçon aux yeux de tous. Seule sa mère, Fatima, respecte sa sensibilité profonde. Enfant incomprise, cible de harcèlement à l'école où les autres enfants l'appellent " la fille manquée " , victime d'une violence domestique qui se déchaîne sur elle après la mort de sa mère, Janis s'accroche grâce au souvenir de celle qui a semé en elle les graines de la créativité et de l'amour. Pour survivre à cette enfance qui n'en est pas une, une seule solution : se créer un masque. Sur la plateforme Myspace, Janis partage ses compositions musicales et incarne Sliimy, un personnage aussi pétillant que sa vie est sombre. Postées depuis sa chambre de Saint-Etienne, ses chansons deviennent virales et attirent l'attention des producteurs. Bientôt signée par un grand label, Sliimy compose son premier album, Paint your face, qui rencontre un succès immédiat, propulsant l'artiste sur les scènes du monde entier. Mais ce masque de paillettes et de gloire n'empêche pas la souffrance. Le harcèlement reprend de plus belle, décuplé par la célébrité. Et Sliimy sombre. Sa résilience prendra la forme d'une prise de conscience radicale : pour que le monde voie en elle la femme qu'elle est depuis toujours, elle doit révéler son vrai visage et transformer son corps. Elle revient aujourd'hui sur le devant de la scène en révélant publiquement sa transidentité, comme peu d'artistes français ont osé le faire. A propos de l'autrice : Janis Sahraoui est une artiste française qui s'est fait connaître sous le nom de Sliimy. Popularisée par sa chanson Wake Up, elle a chanté en première partie de Britney Spears et de Katy Perry. Elle fait son coming out trans et non binaire chez Mediapart en 2021. Elle livre son histoire à travers la plume de Tal Madesta, journaliste indépendant, auteur de Désirer à tout prix (2022) et de La fin des monstres (2023), récit de sa propre transition et plaidoyer pour l'émancipation des personnes trans.

05/2024

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Poésie

Lamenta des murs

Nous allons de maison en maison. A l'abri, nous ne connaissons pas le repos. Il reste à trouver une maison pour les vivants qui ont abandonné la leur. Et même, une maison pour les morts. Une barge traverse la tempête, véhiculant des liens mystérieux entre les faits, la houle et les mots. Traverser c'est traduire. Ecrire, c'est traduire un livre au secret. Quand les mots n'ont plus de maison, qu'est-ce qui en découle ? Il y a une étrange analogie entre les migrandts qui, depuis les dunes de Flandre, empruntent toutes sortes d'embarcations, et les soldats qui, en juin 1940, tentent aussi l'impossible vers l'Angleterre. Chaque exilé sur ces bateaux est mon père jeune, traumatisé par cet exode létal. Il épouse une Démaison. L'Irlandaise Kate fait aussi passer des réfugiés par la Manche. Puis c'est Ravensbrück. Antonin Artaud va rendre la " canne de Saint Patrick " aux Irlandais. Il irait jusqu'au Purgatoire de saint Patrick. Marteau, va ! Il échoue derrière les murs d'une prison hantée par les Républicains. Viennent les maisons de fous. Sur une île d'Aran, la maison d'Artaud enfin trouvée est à l'abandon. Une momie de chat gît au pied du poêle à briquettes de tourbe. De deux briquettes et de beurre, Joseph Beuys prépare son sandwich Energie irlandaise. Ayant appris l'anglais dans Finnegans Wake, il élabore un Secret Block in Ireland. Et son université hors les murs. Il est au premier rang quand Ivan Illich confère avec allégresse sur le contre-productif ; sur de nouvelles manières de transmettre et de soigner. Ils aiment la bicyclette autant que l'exilé James Joyce. Les mots n'ont plus de valeur faciale. Sur Aran enfin, Illich marche sur les pas d'Artaud. Partout, des murs - et même des murs d'eau - qui ont des oreilles. Derrière, les mots entravés sont comme des plans d'évasion que traduit mal le dehors sur ses gardes. Comment emprisonner la violence en chaque mot ? Un cours d'eau pourrait fluidifier les blocs de forme. Car c'est surtout depuis le lit des rivières que la terre promise parle en nous. Après 40 ans dans les zones d'ombre de l'histoire européenne, le " Cycle des exils " se boucle avec ce huitième volume.

04/2024

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Espagne

Un grand week-end à Grenade et Malaga. Avec 1 Plan détachable

Un guide adapté aussi bien à un long week-end de 3 ou 4 jours qu'à une semaine de vacances. - Des visites pour découvrir deux villes andalouses très différentes mais qui offrent toutes deux un voyage à travers l'histoire et permettent de goûter à la douceur de vivre de l'Andalousie : - Sur les contreforts de la sierra Nevada enneigée, Grenade et son joyau arabo-hispanique, l'Alhambra, fabuleux ensemble de palais, patios et jardins, son lacis de ruelles mauresques, sa cathédrale Renaissance et ses palais aristocratiques/ - Au bord de la Méditerranée, Malaga, capitale provinciale moderne et dynamique devenue un pôle culturel et touristique de premier plan avec ses 320 jours de soleil par an, sa ville ancienne aux belles rues piétonnes, ses nombreux musées, l'animation de son port et de ses quais et, bien sûr, ses plages. - Plus de 120 adresses de restos, bars à tapas, boutiques tendance et lieux où sortir, toutes testées, pour s'immerger dans l'ambiance de Grenade et Malaga. - Des expériences uniques pour vivre à l'andalouse : vibrer au rythme du flamenco dans une cave troglodytique, s'offrir un massage dans des bains arabes, suivre les processions de la semaine Sainte, aller observer les flamants roses dans l'estuaire du Guadalhorce, skier de nuit sur les pentes de la Sierra Nevada... - Une sélection d'activités pour varier les plaisirs : créer son propre parfum, participer à un atelier de cuisine ou de pâtisseries arabes, s'initier à la rumba flamenca, prendre un cours de yoga sur la plage, faire de la plongée, du kayak ou du paddle, etc. - Des propositions de balades dans les environs de Grenade et de Malaga pour s'oxygéner parmi des paysages grandioses : balade ornithologique dans l'estuaire de Guadalhorce, randonnée du Caminito del Rey, sur une passerelle aménagée le long d'une paroi escarpée, sentiers de Los Cahorros de Monachil, dans la Serra Nevada, entre canyons, grottes et ponts suspendus... - Les coups de coeur et les "tops" de notre auteure, passionnée de longue date par l'Andalousie : les meilleurs bars à tapas, les panoramas les plus époustouflants, les plus beaux jardins, les meilleures boutiques gourmandes, le top des activités à faire avec des enfants... - Des plans des différents quartiers des deux villes avec toutes les adresses positionnées.

05/2022