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Préhistoire

Pincevent (1964-2019). Cinquante-cinq années d'ethnologie préhistorique

Pincevent est un site magdalénien de Seine-et-Marne, fouillé d'abord sous la direction d'André Leroi-Gourhan pendant prés de vingt ans, puis par ses successeurs sans discontinuer. De ces 55 années de recherches (1964-2019), retracées ici à travers les rapports annuels et des centaines de publications, dont quelques monographies qui ont fait date, est tirée une relation centrée sur l'adaptation puis l'évolution des méthodes de fouilles, sur le déplacement progressif des objectifs sur leurs extensions et les liens de plus en plus imbriqués de leurs modalités dans une perspective unique dès l'origine : l'ethnologie préhistorique. En effet Pincevent est, pour André Leroi-Gourhan et dès sa découverte, le terrain idéal pour développer son ambition de fouille expérimentale, et tenter d'approcher ainsi le quotidien de la vie des hommes de la préhistoire. Commencé comme une opération de sauvetage, le chantier est très vite devenu le lieu d'une expérience pérenne dont les retombées méthodologiques se sont ensuite répandues dans l'ensemble de le profession. Mais au-delà du sue des avancées méthodologiques - dont celles de fouille et d'analyses du matériel lithique, des foyers ou de l'étude de le faune - nous avons voulu en suivre les rapports avec le concept même d'ethnologie préhistorique. Pour cela, à la suite des travaux et écrits de Leroi-Gourhan antérieurs à 1964 (lorsque lui et son équipe fouillaient les grottes d'Arry-sur-Cure ou l'hypogée des Mournouards), sont pris à témoin aussi bien les propos, tant théoriques que pragmatiques et descriptifs des fouilleurs eux-mêmes, que les réflexions commentaires, voire critiques que les autres préhistoriens a ethnologues ont pu faire depuis un demi-siècle sur ces travaux qui constituent une référence aujourd'hui largement partagée. Que ce soit pour les méthodes de fouille es d'interprétation ethnologique des vestiges ou des structures mises au jour, cet ouvrage se présente comme un code pour les travaux et réflexions futurs.

11/2021

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Photographie

Photographier les vodous. Togo-Bénin 1988-2019

Si certains musées, comme le musée de l'Homme (Jean Rouch), le Quai Branly (Martin Gusinde) ou encore le musée d'Histoire naturelle (mission scientifique du Cap Horn), ont consacré des expositions et des publications à l'oeuvre photographique d'ethnologues, apprentis ou confirmés, il n'existe aujourd'hui que peu d'ouvrages consacrés à une photographie contemporaine, qui se situerait au croisement de l'anthropologie, de la photo documentaire et de la photo d'art. C'est dans cet espace interstitiel que les photographies de Catherine De Clippel se déploient. Faite d'allers retours entre différentes disciplines, cultures, et époques, sa pratique photographique s'est plus particulièrement intéressée aux cultes vodous d'Afrique de l'Ouest. C'est en collaborant, à la fin des années 1980, avec les anthropologues Marc Augé, Jean-Paul Colleyn et Jean-Pierre Dozon, pour la réalisation d'une série de films documentaires, que Catherine De Clippel se forme progressivement à l'anthropologie et à ses pratiques. Elle en forgera une approche éminemment personnelle du terrain et du médium photographique. Le nouvel ouvrage que les éditions de la MSH consacrent au travail de Catherine De Clippel réunira quatre-vingts photographies, prises entre la fin des années 1980 et aujourd'hui, autour des cultes vodous au Togo et au Bénin, entre continuités et évolutions. Cet ouvrage, s'il est avant tout un livre de photographies, entend capter les différents aspects de l'oeuvre photographique de Catherine De Clippel, dont le regard a été fortement influencé - si ce n'est ciselé - par son expérience du terrain ethnographique. De par sa collaboration avec une équipe de chercheurs, son travail photographique rend compte d'une véritable approche anthropologique de ses sujets. Un entretien avec la photographe, ainsi que deux textes, l'un se penchant sur la dimension historique, artistique et esthétique de ses images (écrit par le conservateur de musée et commissaire d'exposition François Cheval), et l'autre sur leur contexte anthropologique (Jean-Paul Colleyn, anthropologue) accompagneront les photos.

10/2020

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Sociologie

L'université africaine et sa contribution au développement local. L'exemple du Cameroun

Depuis plus d'une décennie, la question du rôle et de l'orientation des universités africaines se pose avec une acuité nouvelle. De gros espoirs sont placés dans leur capacité à contribuer au développement local. Si plusieurs publications sont récemment parues sur le sujet, elles portent presque exclusivement sur les universités d'un certain âge, d'importance nationale et situées dans les capitales. Les petites universités de création récente, situées dans les moyennes et petites villes d'Afrique, ont rarement été étudiées. A la suite de la réforme de 1993, le Cameroun a créé trois universités régionales (Buea, Dschang et Ngaoundéré), auxquelles il faut ajouter, depuis 2008, celle de Maroua, dans l'Extrême-Nord et, depuis 2010, celle de Bamenda dans le Nord-Ouest. Cet ouvrage étudie ce type d'université relativement petite, qui voit croître assez rapidement le nombre de ses étudiants ; une université qui offre des filières d'études davantage au niveau de la licence et qui dispose d'un personnel enseignant assez jeune, avide de promotion académique. Enfin, c'est une université implantée dans des villes moyennes. La capacité de l'université à contribuer au développement local et régional dépend surtout de son insertion dans le système national. Malgré la crise économique, le Cameroun compte parmi les pays africains à "revenu intermédiaire". Il dispose d'un système d'universités publiques assez étoffé géographiquement, complété par des universités privées qui se concentrent en particulier a Yaoundé et Douala. Comme de nombreux pays du Sud, le Cameroun souffre d'une fuite des cerveaux vers les pays du Nord ou vers le Nigeria et l'Afrique du Sud. Pourtant, des recherches récentes ont montré la possibilité d'un retour au pays d'émigrés qualifiés. L'exemple des Chinois qui retournent en Chine après s'être qualifiés aux Etats-Unis en rapportant connaissances, capitaux financiers et réseaux d'affaires, est édifiant à ce titre. A travers une vingtaine de contributions, l'ouvrage aborde la situation des universités camerounaises et met l'accent sur les multiples défis qui s'imposent à elles aujourd'hui.

01/2014

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Philosophie

Xavier Zubiri. La solitude sonore Tome 3 (1941-1983)

Les premiers volumes de cette biographie de Xavier Zubiri brossaient un portrait de ce philosophe par vocation, et prêtre malgré lui, qui déjà s'était frotté aux plus grands courants de pensée de l'époque contemporaine. Après la Guerre civile, le tome 3 retrace l'histoire de ses grandes oeuvres, dans une solitude accrue, mais féconde. On retiendra avant tout Naturaleza, Historia, Dios (1943) Sobre la esencia (1962), Inteligencia sentiente (1981-1982), trilogie avec laquelle il conclut son oeuvre. On y trouvera la collaboration de son disciple le Jésuite Ignacio Ellacuria, l'un des Jésuites qui ont initié la théologie de la libération, d'inspiration zubirienne et non marxiste. Ignacio, collaborateur et vulgarisateur de Zubiri, sera assassiné au Salvador en 1990. Il est impressionnant de constater comment un homme qui s'est tenu strictement en marge de l'action politique a pu influencer des hommes engagés en politique, en les libérant de leurs idéologies par la réflexion philosophique : Zain, Aranguren, Marias, Ochoa, Schrödinger, Ruiz-Giménez, gravitent autour de lui, publient en s'inspirant de lui, de ses livres et de ses nombreux cours encore inédits. Quatre générations de philosophes, en activité et futurs philosophes, se réunissent pendant dix ans au Séminaire Zubiri : la génération de 1927, celle de 1940, celle de l'ouverture vers l'Europe, et celle qui succède au 1968 français. Et ensemble, ils collaborent autour du vieux philosophe dans le cadre de la Société des Etudes et des Publications. Un livre qui inspirera aussi bien les séminaires de philosophie que les historiens, et les hispanistes. Celui qui était professeur invité à Fribourg quand Lévinas y étudiait, mériterait d'être connu et étudié en France. Cette biographie situe Zubiri dans un horizon phénoménologique, en dialogue avec Husserl et Heidegger, et toujours attentif aux nouveaux développements scientifiques et théologiques depuis son effort pour décrire le réel de la façon exacte dont il se manifeste dans les actes humains.

09/2013

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Sociologie

Féminin-masculin. Genre et agricultures familiales

Où en est-on aujourd'hui de la place des femmes, par rapport aux hommes, dans les agricultures familiales, dans les pays du Nord comme ceux du Sud ? Où sont les données quantitatives et comment les analyser ? Peu de publications en langue française répondent à ces questions. Pourtant, les Nations unies reconnaissent officiellement que l'égalité entre les femmes et les hommes, dans l'accès et le contrôle des ressources de production (l'accès à la terre et les services agricoles notamment), aurait un impact favorable sur la productivité agricole, la sécurité alimentaire et la pauvreté cela permettrait de répondre aux besoins nutritionnels de plus de 150 millions de personnes. S'adapter aux changements environnementaux oblige à s'interroger sur les apports des compétences et savoirs des femmes en agriculture. Les nouvelles attentes de consommation de biens alimentaires sains interrogent aussi la place des hommes et des femmes et la dynamique de leurs rapports. À partir d'études de terrain, menées dans des pays du Sud et du Nord, cet ouvrage analyse les agricultures familiales selon l'angle des relations féminin-masculin et des constructions sociales qui organisant ces rapports de pouvoir. Un collectif de scientifiques et d'acteurs du développement, liant recherche et recherche-action, ont mêlé leur plume pour proposer un autre regard sur le développement agricole et les agricultures du monde. Leurs textes nous questionnent à la fois sur la place des femmes et les rapports de genre en agriculture et sur l'efficience d'un dialogue entre la recherche et la recherche-action. Cet ouvrage s'adresse à des chercheurs et des enseignants en sciences sociales (économistes, sociologues, anthropologues, géographes) et aux acteurs engagés dans le monde du développement. Les étudiants en master du développement y trouveront une source d'enseignements en langue française. L'ouvrage pourra aussi intéresser toute personne curieuse de se documenter sur les rôles sociaux à l'origine des différentiations entre les femmes et les hommes dans le travail agricole.

05/2014

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Littérature étrangère

Contes et légendes de Madagascar

Le 31e volume de la collection " Aux origines du monde " accueille le folklore richissime de l'île de Madagascar qui depuis la fin du XIXe séduit les Européens, missionnaires, fonctionnaires de l'administration coloniales, instituteurs et chercheurs. Ce trésor récolté chez les différents peuples de Madagascar (Sakalava, Betsileo, Bara) dort dans des publications devenues introuvables depuis plusieurs décennies.
L'imagination de ces peuples insulaires ne cesse de surprendre : tout l'univers, racontent-ils, tire son origine d'un immense monstre aquatique nommé Itrimobé dont le corps se transforma progressivement en terre, montagne, rivières, animaux et hommes. C'est pour cette raison que tout l'univers est un immense laboratoire des métamorphoses. La foudre, amoureuse d'un beau garçon, descend sur terre et fait semblant de se comporter en jeune fille prude, hélas, sa gourmandise la trahit, et elle se voit répudiée.
Et en voici une autre, celle d'une jeune fille d'une beauté époustouflante que tout le monde voulait épouser. Celle-là se révèle trop exigeante : elle met à l'épreuve les prétendants pour mieux les accuser de vouloir épouser une bonne cuisinière et ne pas l'apprécier pour ce qu'elle est. En punition elle se voit transformée en punaise, dont l'odeur n'est pas considérée abjecte par les Malgaches, mais au contraire, fort agréable, car elle évoque ce personnage resté célèbre pour sa magnificence.
D'autres animaux, comme le caïman, sont également entourés d'un vrai culte au Madagascar, car longtemps il était vénéré comme un ancêtre totémique de quelques tribus et aujourd'hui encore, on continue à croire que les humains peuvent se transformer en caïmans après leur mort s'ils le souhaitent, ainsi que se marier avec les représentants de cette charmante espèce. Les contes et légendes accompagnent également les événements historiques et sur le registre fabuleux, ils expliquent par exemple pourquoi, à l'époque ancienne, les femmes montaient sur le trône de Madagascar.

03/2012

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Couple, famille

Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l'exaspération actuelle, 4e édition revue et augmentée

"Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité" Proverbe italien L'étude de l'histoire ne fournit qu'une seule certitude : la parfaite constance, au fil des millénaires, des comportements humains, comme de ceux des autres espèces animales sur lesquelles a porté l'observation humaine. Il en va du comportement sexuel comme de tous les autres. La seule variable est la tolérance sociale des comportements "déviants" , c'est-à-dire ceux qui, dans une communauté, ne sont pas conformes aux comportements de la majorité. Ce sont des épisodes dramatiques de la vie des peuples qui, en Occident, ont accouché de la tolérance sociale, mêlée de curiosité malsaine, voire obscène, pour l'homosexualité publiquement affichée. C'est une grave erreur de croire en la tolérance des sociétés antiques à la pratique homosexuelle exclusive à l'âge adulte : des publications d'auteurs homosexuels, éditées à des fins d'auto-justification, ont faussé notre jugement (l'archétype contemporain aura été Roger Peyrefitte). Cette tolérance est, au contraire, une affaire contemporaine (grand acquit social ou laxisme régressif, au choix du lecteur). L'auteur de ce livre s'est amusé à appliquer la "grille" homosexuelle aux différents secteurs de la vie collective et sociale du monde contemporain... Sa documentation est toujours précise, délicieusement pittoresque et donne une vue d'ensemble parfaitement inattendue qui ne manquera pas d'étonner plus d'une fois les "pour" aussi bien que les "contre" ! "J'espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d'éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant" , écrit Philippe Randa. Sommaire : A travers l'Histoire des peuples... - Militantisme - Loi - Droit au mariage - Droit à l'adoption - Politique - Presse - Commerce - Cas particuliers - Maud Marin : son combat identitaire - Sida : la psychose - Couple - Prostitution - Show-business - Cinéma - Littérature - Religions - Légendes françaises - Police - Services secrets - Troupes d'élites - Homosexualité féminine - Transsexualité - Homosexualité et biologie - L'Homosexualité à travers le monde - Bibliographie - Illustrations - etc.

01/2013

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Religion

Le christianisme et la crémation

En 1963, l'Eglise catholique lève l'interdiction de recourir à la crémation des corps. Et l'histoire des Eglises chrétiennes en général, et de l'Eglise catholique en particulier, avec cette pratique est complexe... Piotr Kuberski offre au lecteur la première véritable étude sur ce sujet. Les questions qu'il aborde sont nombreuses : Quel crédit accorder à cette perception selon laquelle, dès son origine, le christianisme fut marqué par un refus de la crémation ? Ce refus serait-il le résultat de l'incompatibilité foncière entre la religion chrétienne et la coutume de brûler les morts ? L'hostilité vis-à- vis de la crémation tient-elle au fait que cet usage "a été compris par l'Eglise comme susceptible de porter atteinte à sa foi en la résurrection et à la vie éternelle" ? Cette hostilité est- elle une constante, traduite par des condamnations successives et répétées ? Pour instruire ce dossier, ce livre se place dans une perspective essentiellement historique. Il présente et analyse les sources, à la fois écrites et matérielles : textes littéraires de natures très diverses (écrits bibliques, traités et commentaires théologiques, passions des martyrs, vies des saints, textes mythologiques, récits de voyage, utopies...), décisions des autorités religieuses et civiles ; des essais historiques ; des articles médicaux ou encore des épitaphes. L'archéologie n'est pas en reste. L'actualité de ces questions n'est pas à démontrer : la pratique de la crémation est en progression. Le nombre de publications qui lui sont consacrées ne cesse de croître, notamment dans le monde anglo-saxon ou italien. En revanche, la France accuse un certain retard dans la recherche sur ce phénomène massif qui concerne au plus près la vie de chacun, la vie de la société et qui interroge les pratiques ou les coutumes religieuses. Avec ce livre pionnier, solide et très documenté, Piotr Kuberski vient combler ce vide et apporte au débat et à la recherche une contribution de premier ordre.

05/2012

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Histoire de France

Les navires du débarquement. Combats navals de juin à décembre 1944

Le touriste ou le visiteur des musées qui découvre l'histoire du débarquement en Normandie se trouve parfois, au cours de ses visites, face à des restes de navires ou d'armements retirés du fond de la mer. Rarement historiés et souvent laissés pour compte sur une pelouse ou dans un coin d'exposition, ces vestiges (ancres, hélices ou canons) restent muets et ne participent guère à la compréhension de la bataille de Normandie. Qu'ils soient de guerre ou bien marchands, les navires perdus au cours de cet évènement majeur de la seconde guerre mondiale ne sont que très rarement évoqués dans les nombreuses publications disponibles ou dans la scénographie des musées. Pourtant, cette histoire maritime est riche, passionnante et indissociable de la compréhension des batailles et des opérations terrestres propres à la retraite allemande. Tragiques et meurtrières, les batailles navales de l'été 1944 ont produit de très nombreuses épaves en Manche et plus encore en baie de Seine. Elles ont aussi laissé de très nombreuses victimes. Certaines demeurent toujours enfermées dans leur tombeau d'acier que sont les sous-marins tandis que d'autres, pour la majorité, se sont évanouies dans la profondeur des eaux et ne sont plus que des noms gravés au jardin des disparus. Aujourd'hui, quelques monuments côtiers rendent hommage à cette marine marchande qui a beaucoup oeuvré pour la victoire. Il est aussi possible de raconter cette histoire en puisant dans les sources militaires accessibles et en côtoyant le monde des plongeurs locaux qui fréquentent assidûment les épaves de la côte normande. De cette somme de données maintenant disponible, il est possible de comprendre, de mettre en perspective et, surtout, de partager le récit de ces cruelles et étranges aventures maritimes. Que le touriste ou le visiteur en fasse bon usage car la mer, si elle se laisse facilement regarder, ne livre pas aussi simplement ses secrets.

04/2013

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BD tout public

Hergé, le feuilleton intégral. Volume 8, 1938-1940

Au départ, Tintin c'était un feuilleton. Les albums ne sont venus que plus tard et n'avaient pas du tout été prévus, racontait Hergé. C'est cette version originale des Aventures de Tintin, mais aussi de Quick et Flupke et de Jo et Zette, que propose la présente collection. On y découvrira pour la première fois l'intégralité des bandes dessinées d'Hergé telles qu'elles furent publiées dans Le Petit Vingtième, Coeurs Vaillants, Le Soir et le journal Tintin, ainsi que toutes les créations graphiques qui s'y rapportaient (couvertures, bandeaux-titres, illustrations,...) Trois postfaces illustrées de nombreux documents inédits viennent enrichir le regard : Benoît Peeters évoque la vie et le travail d'Hergé, Jean-Marie Embs se penche sur les sources et le contexte historique de chaque aventure, Philippe Mellot présente les activités et publications d'Hergé au jour le jour. Reprenant les bandes dessinées parues dans la presse entre avril 1925 et avril 1976, les 12 volumes de la collection Le Feuilleton intégral s'adressent à tous les passionnés de l'oeuvre d'Hergé. Ce huitième volume du Feuilleton intégral reprend la version "Petit Vingtième" du Sceptre d'Ottokar, ainsi que de nouveaux Exploits de Quick et Flupke et de très nombreuses couvertures et documents rarissimes. On y trouve aussi le début de Jo et Zette au pays du Maharadjah, tel qu'il parut dans Coeurs Vaillants, les magnifiques planches publicitaires pour les bonbons Drops et les quelques gags de l'inénarrable Monsieur Bellum, résistant de la première heure. Malgré une actualité de plus en plus sombre, Hergé continue à travailler à un rythme incroyablement soutenu. Mais la guerre, qui débute le 1er septembre 1939, perturbe aussitôt la réalisation de la nouvelle aventure de Tintin, Au pays de l'or noir. Le 10 mai 1940, l'entrée en Belgique des troupes allemandes met fin à l'existence du Petit Vingtième.

11/2018

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Critique littéraire

Les entretiens de la Fondation des Treilles : Gallimard 1911-2011. Lectures d'un catalogue

Des historiens du livre et de l'édition, de la lecture et de la littérature, accompagnés de témoins privilégiés, se sont réunis à la Fondation des Treilles en 2011 pour une semaine de recherches et d'échanges portant sur le catalogue séculaire des Éditions Gallimard. Ces études et témoignages mettent au jour les traits singuliers de sa composition (ouvres littéraires, essais et documents, livres d'art, littérature populaire, correspondances, ouvrages de vulgarisation...) et de son évolution (catalogues de guerres, publications des années 1930, pratiques contemporaines...). Le catalogue de l'éditeur s'y dessine nettement comme une «pluralité ordonnée», associant des créations individuelles sous de communes enseignes et ouvrant aux lecteurs des chemins menant d'oeuvre en oeuvre. Mais l'examen d'un catalogue éditorial ouvre aussi à la perception du caractère organique, vivant, d'une maison d'édition et des pressions extérieures qui s'y exercent d'une époque à l'autre. Il dévoile son rythme et son style propres, sa «culture» et son «esprit», ainsi que les forces qui y sont à l'oeuvre : le travail des éditeurs et des directeurs de collection, les équilibres recherchés de génération en génération par la famille Gallimard, le contexte culturel et social dans lequel ce mouvement s'inscrit. De sorte que la maison d'édition apparaît à son tour comme une «pluralité ordonnée» : c'est le nombre et la diversité de ses «animateurs» qui assurent sa proximité aux foyers de création et de réflexion, qui la met en prise avec les auteurs et les penseurs de son temps et qui la rendent également perméable à l'horizon d'attentes de ses lecteurs. C'est enfin au travers de l'examen attentif d'un catalogue que se révèle cette recherche constante d'équilibre qui inscrit le travail de l'éditeur dans la longue durée - avec cette part d'incertitude liée au temps de l'élaboration et de la reconnaissance des «oeuvres qui comptent» (Gaston Gallimard).

11/2012

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Sciences PCEM

Biochimie. 2e édition

Cette édition combine à la fois synthèse et clarté dans sa façon d'aborder les différentes notions de biochimie fondamentale, et les applications pratiques dans les chapitres. Un bel ouvrage, conçu de manière pédagogique, pour les étudiants du premier cycle universitaire. La première partie expose les notions de chimie de base nécessaires à la compréhension des réactions biochimiques, et ensuite les biomolécules, leur nature polymérique et leurs fonctions biologiques. La deuxième partie concerne les grandes fonctions métaboliques et les réactions impliquées. La troisième partie aborde les trois thèmes de base de la biologie moléculaire d'un point de vue biochimique, à savoir : la réplication et la réparation de l'ADN, sa transcription en ARN puis sa traduction en protéine. Son approche progressive et enrichie d'exemptes pratiques permet à l'étudiant de mieux intégrer les processus biochimiques. L'ouvrage réserve une place importante aux dernières recherches et applications en biochimie : le séquençage de l'ADN, une discussion sur les lipides des archées, une nouvelle présentation du mécanisme de la ribonucléotide réductase, etc. Des outils d'entrainement et de révision. Chaque chapitre se termine par une série d'exercices corrigés. De nombreux exercices sont des études de cas basées sur des données de publications scientifiques ou sur des rapports médicaux. Les résumés et glossaires à la fin de chaque chapitre aident le lecteur à extraire l'essentiel et à contrôler l'acquisition des notions développées. Chaque paragraphe est introduit par une liste d'objectifs et de compétences à atteindre et se termine par des problèmes pour évaluer les connaissances et une révision des concepts. Cet ouvrage est destiné aux étudiants en 1er cycle de biochimie et de biologie, aux étudiants en sciences médicales, et à ceux préparant les concours de l'enseignement (Capes en particulier). Plus de 1600 exercices. Solution des exercices impairs. Des exercices Projets bioinformatiques pour familiariser les étudiants avec les bases de données en ligne et les outils logiciels. Des encadrés pour illustrer la matière avec des approfondissements touchant des sujets biochimiques du quotidien ou des applications biomédicales.

03/2019

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Musique, danse

Bach et le nombre suivi de L'art de la fugue

Bach et le nombre se distingue de toutes les autres publications dans le domaine de la symbolique des nombres et des fondements ésotériques, par une présentation bien documentée et convaincante d'une approche très particulière, voire sensationnelle, de l'importance que revêtait la symbolique des nombres pour le Cantor de Leipzig.Le sujet est abordé graduellement au début de la première partie de l'ouvrage. Au départ d'allusions au nom de Bach, le lecteur est amené - en passant par le symbolisme de la Fraternité des Rose-Croix - au coeur de la symbolique numérique de Bach, là où tout converge et où tous les rapports et toute la cohérence peuvent être compris. Il devient évident, alors, que la symbolique des nombres chez Bach touche aux choses les plus essentielles de la vie et qu'elle est indissociablement liée à une pensée ésotérique très profonde, presque surhumaine.A partir de cette connexion ésotérique, la suite du livre traite des structures globales de nombreuses oeuvres majeures. Dans ces analyses, c'est toujours la totalité de chaque composition qui est traitée selon un schéma numérique cohérent. C'est ce qui confère un caractère très convaincant à l'ensemble de l'ouvrage, et ce en dépit du fait que les points de départ aussi bien que les résultats de cette étude débouchent sur des conclusions quasi incroyables.L'étude distincte dont a bénéficié L'Art de la Fugue présente à la fois la continuation des investigations dans le domaine de la symbolique des nombres chez Bach ainsi qu'une reconstitution réelle de l'ensemble de cette oeuvre hors du commun.Marinus Kasbergen enseigne la théorie et l'analyse musicales ainsi que l'histoire de la musique au Brabants Conservatorium de Tilburg.Kees van Houten est professeur principal d'orgue au Conservatoire d'Utrecht et titulaire, depuis 1957, des orgues Robustelly (1772) de l'église Saint-Lambert à Helmond. Il donne régulièrement des concerts tant aux Pays-Bas qu'à l'étranger.

01/1992

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Histoire internationale

Chronique de la guerre interne au Pérou 1980-2000. Etude d'anthropologie de la violence

Ce livre complète deux autres publications de Mariella Villasante sur les violences de masses qui ont été perpétrées au Pérou entre 1980 et 2000 : Le Grand récit de la guerre interne au Pérou (2015, Paris, L'Harmattan), et Violence politique au Pérou 1980-2000. Sentier Lumineux contre l'Etat et la société (2016, Paris, L'Harmattan). Dans cette Chronique de la guerre interne au Pérou, les principaux faits de violence et leur contexte politique sont présentés suivant les lieux, les dates, les acteurs, les responsables des violences, les enquêtes judiciaires et de médecine légale, et les procès en justice. Cet inventaire des violences, inédit jusqu'à présent, se veut un outil au service des victimes engagées dans des procès, des institutions qui les soutiennent, mais aussi des chercheurs qui s'intéressent à la violence politique interne et au terrorisme. Il permet également de favoriser des comparaisons avec d'autres terrains, par exemple en Colombie, au Guatemala, au Salvador, en Algérie, en Afghanistan, en Mauritanie ou en Syrie. De cette étude, il ressort que la grande majorité des victimes ont trouvé la mort dans un contexte de violences de masse, et que le Parti Communiste du Pérou-Sentier Lumineux est responsable de 62% d'entre elles, suivi par les forces de l'ordre (27%), et par les miliciens et d'autres acteurs de la guerre (11%). Une répartition inédite en Amérique latine. L'analyse de la guerre péruvienne montre à l'évidence que la violence politique se développe dans un contexte caractérisé par la faiblesse de l'Etat, de l'idée de nation et de l'identité nationale. Durant plus de vingt ans, les Péruviens ont connu des massacres de masse, des camps de concentration senderistes, des violences sexuelles, des enfants-soldats et la répression des militaires, dans le cadre d'une corruption généralisée au sein de l'Etat et du délitement des institutions. La grave crise que traverse actuellement le Pérou peut être vue comme la conséquence de ces faits, largement passés sous silence.

06/2018

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Histoire internationale

Réveiller l'archive d'une guerre coloniale. Photographies et écrits de Gaston Cherau, correspondant de guerre lors du conflit italo-turc (1911-1912)

En 1911, le romancier Gaston Chérau (1872-1937) est missionné par le quotidien Le Matin pour couvrir la guerre qui vient d'éclater entre l'Italie et l'Empire ottoman. Ce conflit pour le contrôle du territoire de l'actuelle Libye, qui précipita le déclenchement de la guerre dans les Balkans (1912) constituant ainsi les prémices de la Grande Guerre, vit s'affirmer l'utilisation de la photographie dans la presse. Cet ouvrage rassemble l'archive inédite de Gaston Chérau : plus de 200 photographies, une correspondance privée, des publications dans la presse et un récit littéraire tardif (1926). En participant à la construction collective du récit de guerre, le journaliste est tiraillé entre sa fonction de témoin et la manipulation des pouvoirs politiques, militaires et médiatiques. L'avènement de l'écrivain en reporter-photographe permet au Matin de conforter sa stratégie commerciale, construisant sa modernité sur la dimension visuelle de l'information. L'ensemble de ces documents constitue une source de premier plan pour comprendre le rôle contraint du correspondant de guerre, que l'historien Pierre Schill décrit et analyse dans la première partie du volume. La suite de l'ouvrage rend compte d'un croisement des regards contemporains à partir de l'archive réveillée. Deux expositions et plusieurs oeuvres ont contribué à lui donner une résonance publique. Les écrivains Jérôme Ferrari et Oliver Rohe ont publié un récit à quatre mains A fendre le coeur le plus dur ; le danseur et chorégraphe Emmanuel Eggermont a mis en scène un spectacle à partir des images ; la plasticienne Agnès Geoffray a travaillé sur la matérialité de l'archive. L'historien Quentin Deluermoz, l'écrivain et éditeur Mathieu Larnaudie, la critique d'art Smaranda Olcèse et l'historienne de l'art Caroline Recher, en analysant ces interprétations singulières, montrent comment le compagnonnage entre art et histoire a pu faire écho à la puissance expressive de ces archives visuelles.

10/2018

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Troisième République

La vie mondaine à la Belle Époque

Equitation et courses hippiques, réceptions et bals, réunions dans les cercles et les salons, bientôt promenades en automobile sont au coeur de la vie mondaine. Mais dans ce livre, Alice Bravard nous raconte aussi les stratégies matrimoniales, les engagements dans l'armée ou la diplomatie, l'exploitation des terres familiales et l'actionnariat d'entreprise ou encore la politique à l'heure d'une République aux idéaux égalitaires. On croise des représentants plus ou moins fortunés de familles nobles, comme les Noailles, les Polignac et les Bibesco, ainsi que des bourgeois, tels le banquier Edouard André et son épouse Nélie Jacquemart. Apparaissent aussi des personnages hauts en couleurs, comme la sulfureuse princesse de Sagan et le dandy Robert de Montesquiou qui inspira aussi bien Huysmans que Proust. Si Paris et ses hôtels particuliers constitue le centre de la vie mondaine, Alice Bravard nous emmène d'un lieu à l'autre, au rythme des saisons : la Bretagne et la Normandie en été, les domaines familiaux partout en France à l'automne, Arcachon et Biarritz, et plus encore la Côte d'Azur afin de s'épargner les rigueurs de l'hiver. Sans oublier les voyages d'agrément en Europe et dans le monde de cette élite internationale et cosmopolite. Pour retracer ces années, Alice Bravard s'est plongée dans les chroniques du Figaro et du Gaulois et, surtout, dans les archives privées des familles. Elle donne ainsi à lire lettres de dénonciation anonymes, anecdotes tirées d'un carnet d'invitations ou d'une simple facture, extraits de correspondances piquants ou exquis, véritables morceaux d'anthologie. En définitive, elle nous offre un tableau vivant, inédit et complet de la vie mondaine à la Belle Epoque. Professeur au lycée Louise-Michel à Champigny-sur-Marne, Alice Bravard signe ici son premier livre destiné à un large lectorat. Parallèlement, elle poursuit ses recherches sur l'histoire des élites dans la société française, recherches qui donnent lieu à des publications universitaires, en particulier Le Grand Monde parisien (1900-1939) : la persistance du modèle aristocratique.

09/2022

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Ecrits sur l'art

Ateliers d'artistes en Caraïbe. Martinique, Cuba

On note actuellement un regain d'intérêt pour la relation entre artistes et ateliers, autant sur le plan matériel que conceptuel, plaçant les problématiques de l'atelier et des processus de création au coeur de la recherche. Différentes publications concernent essentiellement les représentations françaises, britanniques, allemandes ou américaines. En Caraïbe peu d'écrits existent sur le sujet. En Martinique comme à Cuba, la richesse de l'art, sa complexité, sa diversité l'inscrivent dans la mouvance d'un art contemporain dont il important de laisser des traces, de constituer une mémoire. Chez les artistes caribéens, le lieu et l'oeuvre, espaces en tension, s'inscrivent dans un réseau d'interrelations : la relation de l'artiste au lieu, la relation de son atelier avec le lieu, la relation singulière qui se noue de l'oeuvre à son espace de création. Au sein de ces faisceaux de réseaux humains et spatiaux, les ateliers, territoires de la sensibilité, de la pensée, de l'action, de la réflexion, sont des entre-lieux, des intervalles qu'il est intéressant de questionner. L'atelier est le lieu d'exploration privilégié des oeuvres, là où peut s'établir à la fois une relation privée, intime, de l'ordre du sensible, une émotion esthétique qui va précéder la réflexion, l'analyse. L'histoire des Antilles et les évènements qui ont forgé la Martinique et Cuba dans leur singularité ont conditionné l'évolution des pratiques artistiques et celle des ateliers. Le passé, l'histoire, ont-ils généré des formes particulières, atypiques d'ateliers ? Existe-t-il des pratiques d'ateliers transgressives ? Les ateliers des artistes caribéens représentent des espaces de création hétérogènes et complexes, multiformes, en évolution constante, toujours en devenir. Véritables laboratoires de poïétique, ils participent à la mise en lumière d'une pensée créatrice spécifique, intimement liée au lieu, au processus qui conduit à l'instauration de ces oeuvres contextuelles, à la fois enracinées dans leur lieu et complètement engagées dans le cours du monde.

11/2022

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Celtes

Vercingétorix

Sa vie fut une épopée suffisamment épique pour que ses pairs lui attribuent le titre de " Vercingétorix " alors qu'il avait à peine 20 ans. Pourtant, en dépit de cette célébrité méritée, Vercingétorix reste largement un inconnu. C'est à une lecture croisée de tout ce qui caractérisait la société gauloise du Ier siècle avant J. -C. dans laquelle est né, a grandi et vécu le premier des héros de l'Histoire de France, que nous convie Alain Deyber. Héros d'une cause qui le dépassait, certes il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, reflet de son temps, admiré par ses amis, comme son fidèle Lucterios, et même par son plus puissant adversaire, César, qui voyait en lui un chef de grande valeur. On ne peut espérer recevoir plus grand hommage que celui décerné par son ennemi. Homme politique d'une grande finesse, diplomate habile, chef militaire intelligent, reconnu et redouté, il possédait de nombreux talents ... et une grande fortune. Son existence est emblématique d'une époque en pleine effervescence dont les affrontements gigantesques avaient pour enjeu la liberté de la Gaule attaquée au Nord et à l'Est par les Germains, et au Sud par les Romains. Vercingétorix fut finalement battu par César, mais son ascension fulgurante et sa chute vertigineuse révèlent les derniers soubresauts d'une Gaule indépendante dont Alésia signa l'acte de décès. C'est ce Gaulois fascinant qui nous est dévoilé avec ses qualités et défauts dans une enquête quasi policière. Et, cet ouvrage livre, à la fin, l'explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Vercingétorix. Docteur d'Etat en histoire de la Sorbonne, Alain Deyber est spécialiste d'histoire militaire. Ancien officier, il a été rédacteur au Service historique de l'Armée de terre et professeur d'histoire militaire aux Ecoles de Saint-Cyr - Coëtquidan. Parmi ses nombreuses publications, Les Gaulois en guerre. Stratégies, tactiques et techniques. Essai d'histoire militaire (IIe - Ier siècles av. J. -C.), Errance, 2009. Préface de Michel Reddé et postface de Laurent Olivier

05/2023

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Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai. Tome 1, Le sportif et l'introvertie

New York Elite Par Une Cyber Espionne 22 Avril MESDAMES ET MESSIEURS ! J'ai une annonce à faire. Vous savez, ce type dont j'ai parlé il y a quelques mois ? Le très, très, très séduisant joueur de rugby irlandais qui joue pour la RLI ? Le joli coeur avec de gros problèmes de sang-froid, le corps d'un gladiateur, et le visage d'une star de cinéma ? Le sportif aux choix vestimentaires douteux, lesquels m'avaient poussée à supputer qu'il était le bâtard d'un Leprechaun et d'un Hobbit ? Ronan Fitzpatrick ? Ca y est, vous le replacez ? Eh bien, j'ai une confession à vous faire... L'INTROVERTIE Annie Catrel, petit génie des réseaux sociaux, est la star de l'agence de relations publiques Davidson & Croft le jour. De nuit ? Elle est la Bloggueuse Célébrité anonyme qui peut influencer l'opinion publique en deux coups de publications Instagram. Elle est la Cyber Espionne, la créatrice anonyme de New York Elite, et la coqueluche de la Toile. Annie domine le monde virtuel, mais la réalité ? Euh, pas vraiment. LE SPORTIF Ronan Fitzpatrick est le talonneur le plus talentueux que le rugby irlandais a connu, et il déteste les médias, papier ou digitaux. La presse lui a fait une réputation de tête brûlée qui lui colle à la peau. Suspendu de son équipe, Ronan vient chercher la paix et l'anonymat à Manhattan... Mais c'est sans compter sur l'oeil de lynx de la Cyber Espionne. Il faut dire qu'on ignore difficilement un physique comme celui de Ronan. LE PLAN Quand Ronan arrive, réticent, à Davidson & Croft pour améliorer son image médiatique, il ne s'attend pas à rencontrer la timide et superbe Annie, et encore moins à l'attirance violente qu'il éprouve pour elle. Lorsqu'on leur propose de travailler ensemble, Ronan saute sur l'occasion. Jusqu'où Annie ira-t-elle pour sauvegarder son anonymat ? Et comment réagira le sportif quand il découvrira qui est vraiment l'introvertie ?

06/2018

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Indiens

Dictionnaire des Indiens de l'Amérique du Nord

Que de confusions et d'erreurs dans les noms attribués aux "Sauvages Américains de l'Amérique Septentrionale" par les différents découvreurs européens : Français, Anglais, Espagnols, Hollandais... dont les "oreilles" n'entendaient rien de ces noms nouveaux et "incompréhensibles". Ne pouvant les reproduire correctement, ils les déformèrent et les mutilèrent à plaisir, quand ils ne nommaient pas ces peuples inconnus par des "sobriquets" réducteurs, qui leur étaient totalement étrangers. De plus, furent confondus confédérations, nations, tribus, familles, clans et bandes. Quel patient et minutieux travail a-t-il fallu aux savants érudits du dernier quart du XIXe siècle et du début du XXe siècle pour établir un ordre laborieux et inestimable parmi ces milliers de synonymes contenus dans les innombrables publications, rapports et écrits des quatre premiers siècles de la conquête du Nouveau Monde. Telles sont les raisons qui ont poussé l'auteur à écrire ce dictionnaire de termes précis sur les familles linguistiques et les tribus indiennes de l'Amérique du Nord, cherchant à éviter l'extrême confusion dans laquelle se perdent auteurs contemporains, universitaires et profanes qui n'ont pas ou peu accès aux récits des premiers navigateurs, voyageurs et colonisateurs français tels Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Marc Lescarbot, ou encore Louis Hennepin. Il est difficile de mettre la main sur ces récits que l'on retrouve dans les oeuvres du Baron de Lahontan, de Claude-Charles Le Roy dit Bacqueville de la Potherie, ou dans les remarquables Relations des Jésuites (1632-1672) et les fameuses Lettres édifiantes et curieuses des Pères Jésuites, inépuisables sources, qui inspirèrent la philosophie des Lumières avec Montesquieu, Jean Jacques Rousseau, Voltaire... et bien d'autres. Durant plus d'un quart de siècle, l'auteur a vérifié et revérifié toutes les sources disponibles (documents originaux, ouvrages des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles...). L'objectif étant d'accomplir cette immense et fastidieuse tâche : fournir un dictionnaire exhaustif et précis sur les peuples premiers d'Amérique du Nord, ainsi qu'une vision documentée et fidèle des cinq siècles de la conquête du Nouveau Monde.

03/2024

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Coaching

Comment influencer ? De l'influence au coaching - Guide pour les interventions

Les phénomènes de l'influence, de la séduction, de la vente, de la négociation, de la motivation, de la communication performante... , donnent lieu, tous les ans, à des centaines de publications. Ceci veut bien dire que ces questions sont importantes, mais ceci veut dire aussi que l'on n'arrive pas à résoudre correctement les problèmes posés. On reformule toujours les mêmes vieilles recettes, on reprend toujours les mêmes explications insuffisantes qui restent à la surface des phénomènes. Or, les recherches sur la psychologie cognitive et sur l'approche par les situations vécues, ont apporté de nouvelles connaissances et de nouvelles façons de voir les choses. Il faut désormais les intégrer pour renouveler la compréhension de ces phénomènes de communication et en tirer des principes efficaces d'intervention pour le coaching. C'est ce que fait ce livre. Le premier chapitre du livre explique pourquoi la " bonne relation " avec l'autre, le client ou le collaborateur, est capitale dans la volonté d'influencer. Sans une " bonne relation ", faire une communication d'influence qui réussit, devient problématique. Les mécanismes de la construction de la relation de confiance sont décortiqués à l'aide de cas concrets et d'une méthode d'analyse nouvelle. Les chapitres suivants fournissent des concepts et des instruments intellectuels nouveaux pour examiner le problème de savoir comment pousser les gens à agir de telle ou telle manière. Ce problème étant évidemment relié au problème général de l'influence. Tout au long des divers chapitres et des différents cas traités, une méthode d'analyse de la situation vécue, reposant sur la découverte des " éléments significatifs " pour la ou les personnes à influencer est présentée. Instruit par les nombreux cas analysés, à la fin de sa lecture, le lecteur sera donc capable d'utiliser la nouvelle méthode mise en oeuvre dans l'ouvrage pour résoudre les problèmes d'influence qui se posent à lui dans sa vie quotidienne comme dans sa vie professionnelle.

04/2022

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Animaux, nature

Ecologie acoustique des Chiroptères d'Europe. Identification des espèces, études de leurs habitats et comportements de chasse, 4e édition

Un manuel complet pour l'identification et l'étude des chauves-souris en vol, avec graphiques et enregistrements annotés des signaux de chauve-souris. Les chauves-souris se repèrent par écholocation pour voler dans l'obscurité la plus parfaite. Même si ces émissions acoustiques nous sont inaudibles, elles peuvent être étudiées assez facilement par des moyens appropriés (enregistreur, dispositif de visualisation des sonagrammes). Michel Barataud a acquis des connaissances et des compétences uniques au cours de plus de trois décennies de recherche continue sur les signaux sonores des chauves-souris, non seulement en Europe mais aussi en Guyane et dans les Petites Antilles. Fort de son expérience personnelle de terrain et de sa capacité à tirer le meilleur parti des avancées technologiques, il a développé une méthode d'identification efficace et diffusé ses résultats à travers un grand nombre de publications. Enseignant dévoué, il a formé plusieurs centaines de passionnés de chauves-souris à l'analyse par ultrasons et a développé un vaste réseau de naturalistes. Dans ce livre, il présente les méthodes d'analyse des signaux assistée par ordinateur pour compléter rapproche auditive qu'il a initialement développée en France. Yves Tupinier est un pionnier de la bioacoustique et un ami de toujours. Sa contribution a ce livre est un ajout précieux. Les + de l'ouvrage : la méthode décrite permet d'identifier environ 85% des enregistrements acoustiques des chauves-souris en Europe (35 des 42 espèces de chauves-souris présentes en Europe) ; les chiroptérologues disposent ainsi d'un outil non invasif des chauves-souris pour mener des inventaires et des suivis ; accès à plus de 300 fichiers téléchargeables en ligne qui peuvent être utilisés pour s'entraîner et développer ses compétences dans l'identification des signaux sonores des chauves-souris. En supplément, vous trouverez les échantillons sonores illustrant la méthode ainsi que les fichiers (graphiques) nécessaires à l'identification des espèces sur : biotope-editions.com/ecologieacoustique.

10/2020

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Biographies

Vies, morts et renaissances de Goliarda Sapienza

Romancière, Goliarda Sapienza (1924-1996) a eu une vie qui s'apparente à un roman. Sa traductrice nous propose, à travers le portrait passionné d'une femme hors du commun qui a traversé le XXe siècle, la genèse d'une oeuvre vibrante de ferveur et une aventure éditoriale très singulière. Nathalie Castagné nous raconte les vies (militante, actrice, délinquante, prisonnière, enfin romancière), les morts (la prison, les tentatives de suicide, l'obscurité) et les renaissances (la passion de l'écriture et le triomphe posthume) de cette personnalité qui va devenir une icône littéraire et féministe. Enfant de famille recomposée et révolutionnaire, Goliarda Sapienza a grandi dans le bain de l'engagement socialiste, de la fréquentation des déshérités. Elle est tôt passée d'une Sicile dont l'empreinte la marque définitivement à Rome où elle devient comédienne de théâtre et actrice de cinéma. Elle vit et collabore avec le cinéaste et cadre du Parti communiste italien Francesco Maselli. Mais sa grande affaire sera son oeuvre, commencée avec des poèmes et des textes autobiographiques. Après plusieurs publications et des carnets intimes, c'est dans son grand roman, L'Art de la joie, et dans son héroïne, Modesta, qu'elle met l'essentiel de sa vie et de ses aspirations, jusqu'à sa mort, solitaire, malgré le soutien sans faille de son second compagnon, Angelo Pellegrino, de vingt ans son cadet. Ce chef-d'oeuvre fut partout refusé en Italie. Ce que réparera la traduction posthume en français qui obtient un succès phénoménal jamais démenti jusqu'à ce jour, permettant une réhabilitation spectaculaire de Goliarda Sapienza dans son pays et sa notoriété mondiale. Nathalie Castagné a traduit la totalité de l'oeuvre de Goliarda Sapienza dont elle a fait découvrir L'Art de la joie. Elle est par ailleurs l'auteur de deux romans, Sebastian ou la Perdition (La Différence) et L'Harmonica de cristal (Seuil), et d'un récit poétique, Perséphone (La Différence). Elle a traduit entre autres Umberto Saba, Dario Bellezza, Elisabetta Rasy, Pier Paolo Pasolini, Giorgio Vigolo.

05/2024

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Troisième République

La Commune au jour le jour. Le Journal officiel de la Commune de Paris (20 mars - 24 mai 1871)

Proclamée le 18 mars 1871 et écrasée par les troupes versaillaises le 28 mai, la Commune de Paris fait paraître, du 20 mars au 24 mai, son Journal ­officiel qui publie les décisions les plus importantes que prend le Paris révolutionnaire de 1871. Tout d'abord dans le domaine militaire où il s'agit d'organiser une armée démocratique et efficace contre la menace prussienne et surtout versaillaise. Le grade de général est aboli, les officiers sont élus. Ensuite c'est dans l'ensemble des domaines sociaux, la Commune entreprend son oeuvre de transformation. Pour résoudre les problèmes de logement, le Journal officiel annonce que "réquisition est faite de tous les appartements vacants". Pour ce qui est de l'éducation, la mairie du 3e arrondissement "informe les parents des élèves qui fréquentent nos écoles qu'à l'avenir toutes les fournitures nécessaires à l'instruction seront données gratuitement par les instituteurs, qui les recevront de la mairie". Au fil des pages, nous croisons Gustave Courbet, le peintre membre de la Fédération des artistes qui se préoccupe des "besoins et des destinées de l'art contemporain". La condition ouvrière est bien entendu au centre des publications. La décision, par exemple, est prise "sur les justes demandes de toute la corporation des ouvriers boulangers", de supprimer le travail de nuit et publiée, le 20 avril 1871, au Journal officiel. Le Paris communard n'est pas isolé. Le 22 mars apparaît dans les colonnes du quotidien officiel une déclaration d'une éphémère Commune de Marseille, six jours plus tard, un soutien de la Commune d'Algérie est publié. Le Journal officiel rapporte également des "Nouvelles étrangères". Le 16 avril 1871, c'est le "meeting de Londres pour la Commune de Paris" qui est relaté. L'ouvrage qui reprend des extraits sélectionnés du Journal officiel, nous propose le quotidien vivant de la Commune de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la "Semaine sanglante" du 21 au 28 mai 1871.

02/2021

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Religion

Exercices spirituels selon la méthode de saint Ignace

Plus on étudie ce petit livre, osons-nous ajouter sans crainte de les surprendre, plus on admire la sûreté et l'élévation de sa doctrine ascétique, a sagacité ; la force et la souplesse de la méthode qu'il définit ; plus on se familiarise avec son texte, mieux aussi l'on perçoit quel parti l'on en peut tirer, pour aider les âmes aux niveaux les plus divers de la vie chrétienne. Adapter ses méditations et ses recommandations aux capacités des fidèles appelés seulement il suivre « la voie des préceptes » est relativement aisé. Il est certes plus délicat, mais il est possible de proposer aux privilégiés appelés il suivre « la voie des conseils » des sujets de méditation équivalents, voire plus aptes à les faire pénétrer en certaines profondeurs du dogme chrétien où leur piété doit trouver normalement de vives consolations et d'énergiques stimulants. Tels sont par exemple, les mystères de l'adoption surnaturelle, de la « divinisation » des âmes par la grâce, du Corps mystique du Christ, que saint Ignace pouvait se dispenser d'aborder en une première retraite ordonnée au choix d'un état de vie. Ce second genre d'adaptation paraît d'autant plus nécessaire, que le succès des Exercices dépasse de beaucoup, selon toute vraisemblance, celui que leur auteur pouvait humainement espérer : chaque année, un nombre croissant de prêtres, de religieux et de religieuses leur demandent de renouveler leur ferveur. Or il est à craindre que le retour périodique des mêmes méditations, se suivant dans le même ordre, développées de façon fort semblable, ne produise quelque satiété, exactement comme le retour constant, sur la même table, des mets les plus succulents. Les directeurs de retraites le savent; ils s'efforcent d'assurer quelque variété. La même raison nous a conduit à publier ces volumes. Sauf de très rares exceptions, nous ne reprenons pas les thèmes ou sujets traités par saint Ignace. Des auteurs de grand mérite se sont chargés de ce soin. Si l'on souhaite une première initiation aux Exercices, il convient de recourir d'abord à leurs ouvrages. Pour notre part, voici comment nous avons conçu notre tâche. Dans une première partie sont groupées de simples « notes » sur les pièces maîtresses. Cette qualification de « notes» avertit déjà que nous ne songeons à présenter ni un commentaire intégral du livre, ni un commentaire plus détaillé des pages les plus importantes. Ce travail est déjà fait. Nos notes visent tout d'abord à mettre en plein relief ce que l'on discerne parfois difficilement en des commentaire, étendus, à savoir les idées essentielles de saint Ignace, les raisons majeures qui ont dirigé le choix et l'ordonnance de ses méditations. Elles le font, tout ensemble, dans le but de faciliter une exégèse sûre de son texte, si on le conserve, des adaptations judicieuses, si on s'en écarte, enfin, quant aux méditations que nous publions, une utilisation pleinement fidèle de sa pensée : ce qui nous semble essentiel est en effet ce que nous avons tenté de sauvegarder et d'assurer de notre mieux. Ces notes ajoutent d'ordinaire quelques suggestions au sujet d'équivalents possibles, ainsi que des exemples ou des citations également utilisables en des méditations apparentées. La seconde partie contient, outre deux triduums, trois retraites de huit jours. On y retrouvera en substance le même ordre général, la même doctrine ascétique que dans les Exercices, le même effort pour attacher les âmes au Maître bien-aimé que le Père a constitué notre Voie, notre Vérité, notre Vie. Ces pages n'étant pas destinées à être lues, mais à être méditées, nous avons évité tout développement prolixe et seulement amorcé affections, demandes et résolutions. Éveiller la réflexion, au lieu d'en dispenser, susciter la prière, au lieu d'en donner la formule détaillée, nous paraît répondre davantage aux vœux des âmes qui ont déjà quelque habitude de l'oraison. Ce qu'elles découvriront par elles-mêmes, selon la remarque de saint Ignace, aura pour elles plus de goût et leur vaudra plus de profit. Plus on étudie ce petit livre, osons-nous ajouter sans crainte de les surprendre, plus on admire la sûreté et l'élévation de sa doctrine ascétique, a sagacité ; la force et la souplesse de la méthode qu'il définit ; plus on se familiarise avec son texte, mieux aussi l'on perçoit quel parti l'on en peut tirer, pour aider les âmes aux niveaux les plus divers de la vie chrétienne. Adapter ses méditations et ses recommandations aux capacités des fidèles appelés seulement il suivre « la voie des préceptes » est relativement aisé. Il est certes plus délicat, mais il est possible de proposer aux privilégiés appelés il suivre « la voie des conseils » des sujets de méditation équivalents, voire plus aptes à les faire pénétrer en certaines profondeurs du dogme chrétien où leur piété doit trouver normalement de vives consolations et d'énergiques stimulants. Tels sont par exemple, les mystères de l'adoption surnaturelle, de la « divinisation » des âmes par la grâce, du Corps mystique du Christ, que saint Ignace pouvait se dispenser d'aborder en une première retraite ordonnée au choix d'un état de vie. Ce second genre d'adaptation paraît d'autant plus nécessaire, que le succès des Exercices dépasse de beaucoup, selon toute vraisemblance, celui que leur auteur pouvait humainement espérer : chaque année, un nombre croissant de prêtres, de religieux et de religieuses leur demandent de renouveler leur ferveur. Or il est à craindre que le retour périodique des mêmes méditations, se suivant dans le même ordre, développées de façon fort semblable, ne produise quelque satiété, exactement comme le retour constant, sur la même table, des mets les plus succulents. Les directeurs de retraites le savent; ils s'efforcent d'assurer quelque variété. La même raison nous a conduit à publier ces volumes. Sauf de très rares exceptions, nous ne reprenons pas les thèmes ou sujets traités par saint Ignace. Des auteurs de grand mérite se sont chargés de ce soin. Si l'on souhaite une première initiation aux Exercices, il convient de recourir d'abord à leurs ouvrages. Pour notre part, voici comment nous avons conçu notre tâche. Dans une première partie sont groupées de simples « notes » sur les pièces maîtresses. Cette qualification de « notes» avertit déjà que nous ne songeons à présenter ni un commentaire intégral du livre, ni un commentaire plus détaillé des pages les plus importantes. Ce travail est déjà fait. Nos notes visent tout d'abord à mettre en plein relief ce que l'on discerne parfois difficilement en des commentaire, étendus, à savoir les idées essentielles de saint Ignace, les raisons majeures qui ont dirigé le choix et l'ordonnance de ses méditations. Elles le font, tout ensemble, dans le but de faciliter une exégèse sûre de son texte, si on le conserve, des adaptations judicieuses, si on s'en écarte, enfin, quant aux méditations que nous publions, une utilisation pleinement fidèle de sa pensée : ce qui nous semble essentiel est en effet ce que nous avons tenté de sauvegarder et d'assurer de notre mieux. Ces notes ajoutent d'ordinaire quelques suggestions au sujet d'équivalents possibles, ainsi que des exemples ou des citations également utilisables en des méditations apparentées. La seconde partie contient, outre deux triduums, trois retraites de huit jours. On y retrouvera en substance le même ordre général, la même doctrine ascétique que dans les Exercices, le même effort pour attacher les âmes au Maître bien-aimé que le Père a constitué notre Voie, notre Vérité, notre Vie. Ces pages n'étant pas destinées à être lues, mais à être méditées, nous avons évité tout développement prolixe et seulement amorcé affections, demandes et résolutions. Éveiller la réflexion, au lieu d'en dispenser, susciter la prière, au lieu d'en donner la formule détaillée, nous paraît répondre davantage aux vœux des âmes qui ont déjà quelque habitude de l'oraison. Ce qu'elles découvriront par elles-mêmes, selon la remarque de saint Ignace, aura pour elles plus de goût et leur vaudra plus de profit.

12/1954

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3, Moby Dick, Pierre ou les Ambiguïtés

« Pour faire ouvre grandiose, il faut un sujet grandiose. » C'est sans doute Melville qui parle ici par l'entremise d'Ismaël, le narrateur de Moby-Dick (1851). Sur les conseils d'un ami, il décide d'utiliser ses souvenirs de marin baleinier pour son nouveau livre, rédigé dans la foulée de Redburn (1849) et de Vareuse-Blanche (1850) qui mettaient à profit son expérience dans la marine marchande et la marine de guerre. Très vite, ce récit documentaire sur la pêche de la baleine va s'enfler pour se métamorphoser en une épopée tragique et grandiose. Une fois remanié, le texte fait place à un navire-monde américain (le Pequod cosmopolite au nom indien) ; à un personnage métaphysique digne des grandes figures de la tragédie shakespearienne : Achab, le capitaine mutilé, monomaniaque, rejouant le destin d'un roi biblique ; à son affrontement mortel avec un cachalot blanc traqué comme on poursuit un innommable secret, mais qui incarne aussi les immaîtrisables violences de la nature ; à un équipage bigarrré, tour à tour foule, chour et peuple - toute une humanité où le drame le plus poignant côtoie la farce et le pittoresque. Considéré aujourd'hui comme un chef-d'ouvre, Moby-Dick - ici présenté dans une nouvelle traduction - n'a pas connu lors de sa publication le succès des précédentes aventures maritimes de Melville. Les comptes rendus parus dans la presse furent médiocres, voire hostiles. Au point que son auteur en conçut de la rancour et de la colère, qu'il insuffla dans le roman suivant : Pierre ou Les Ambiguïtés (1852). Ce dernier fit sombrer la baleine dans l'oubli tant il déchaîna de violence et de haine. Il dépeint les relations « ambiguës » (incestueuses ?) que Pierre, apprenti écrivain, entretient avec Lucy, sa fiancée, et avec Isabel, sa demi-sour. Tenu dès lors pour un auteur dangereux, irrévérencieux et dépravé, Melville fut notamment accusé d'avoir violé la sainteté des liens familiaux. Le présent volume contient les deux romans les plus ambitieux de Melville - qui sont aussi ceux que la critique a le plus éreintés. Pour cette figure majeure des Lettres américaines que la littérature n'a jamais fait vivre, l'échec était « la pierre de touche de la grandeur ». L'insuccès retentissant de Moby-Dick et de Pierre prouve qu'il avait touché au but.

09/2006

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Littérature étrangère

Uli le fermier

Jérémias Gotthelf est né à Morat dans le canton de Fribourg en 1797 sous le nom d'Albert Bitzius. Gotthelf est un pseudonyme d'écrivain tiré de son premier roman, Le Miroir du paysan ou la vie de Jérémias Gotthelf. Après des études de théologie à Berne et à Gôttingen et quelques éclats de verbe et d'écriture qui freineront sa carrière, il obtient en 1832 une petite paroisse dans une vallée retirée de l'Emmental, à Lützelflüh, qu'il ne quittera plus jusqu'à sa mort en 1854. Dans l'une de ses belles critiques, le jeune Gottfried Keller reprochait à Gotthelf de soutenir l'idée qu'un bon chrétien devait être un riche paysan bernois, bien qu'il n'en fût pas question dans la Bible. Cette affirmation touche un point décisif dans la description que Gotthelf nous fait de l'univers paysan. L'idéalisation qu'il lui a accordée depuis la publication de son roman Uli consiste à vrai dire dans le fait d'avoir décrit la vie parfaite dans le cadre conservateur de la paysannerie emmentaloise. En sa qualité de paysan riche et pieux, Uli finit par devenir un homme heureux. Mais le bonheur qu'il finit par atteindre ne va pas de soi ; c'est au contraire un idéal poétique. Il a bien fallu que la question des rapports entre la vie paysanne et la vie chrétienne, qui avait profondément préoccupé le pasteur de village que fut Gotthelf, devînt un thème central de son œuvre d'écrivain. C'est bien ce qui se produisit avec le roman L'argent et l'Esprit qui est la confession religieuse la plus pure que Gotthelf ait écrite. Un livre qui traite de la sanctification de la vie et de la descente du Saint Esprit, donc une œuvre de la Pentecôte - car il faut entendre l'esprit ici comme l'Esprit saint de la Bible. Gotthelf est considéré aujourd'hui comme un des écrivains majeurs de la littérature européenne du XIXe siècle. Lützelflüh est devenu, par le pouvoir de ses livres, un lieu mythique, le miroir des paysans, le village d'Uli le valet de ferme qui deviendra maître de sa ferme. L'Age d'Homme publie l'œuvre romanesque de Gotthelf dans la nouvelle traduction de Raymond Lauener. Après Uli le valet de ferme et L'argent et l'Esprit, c'est Uli le fermier, Le miroir du paysan et Anne Bäbi Jowäger.

09/2003

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Critique littéraire

André Gide, André Malraux. L'amitié à l'oeuvre (1922-1951)

André Gide et André Malraux ont fait connaissance en mai 1922, à la suite de la publication par ce dernier d'un article consacré à l'oeuvre de son aîné et à son impact sur la génération nouvelle. L'auteur de Paludes et des Caves du Vatican est impressionné par cet admirateur talentueux, aux vues originales et pénétrantes. Il s'avère de plus qu'il a le sens de l'aventure et que c'est un homme de goût, en art comme en littérature. Aussi se réjouit-il de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF ; et il l'autorise à publier une version illustrée du Roi Candaule à l'enseigne des Aldes, sa maison d'édition. Entré chez Gallimard comme directeur artistique et membre du comité de lecture en 1928, André Malraux devient l'éditeur des oeuvres complètes d'André Gide et de très belles rééditions illustrées de ses premières oeuvres. Cette amitié littéraire et éditoriale se double au début des années 1930, d'un engagement commun contre le fascisme, dans le sillage du communisme soviétique. Sans adhérer au Parti, André Gide et André Malraux, prix Goncourt 1933, président ensemble les grands congrès antifascistes de 1933 à 1936. L'un et l'autre font le voyage à Moscou ; André Gide prononce l'oraison funèbre pour Maxime Gorki en 1936 sur la Place Rouge, aux côtés de Staline. Mais on connaît la désillusion lucide et sans appel du Retour d'URSS, qui marque chez André Gide la fin de ce compagnonnage ambigu. André Malraux, pour sa part, s'engageant corps et âme dans le combat auprès des Républicains espagnols. Les deux hommes restent proches au début de l'Occupation ; ils se côtoient sur la Côte d'Azur, avant que Gide ne s'embarque pour l'Afrique du Nord et que Malraux ne s'engage en 1944 dans le combat armé contre l'occupant. Plus espacées jusqu'à la mort d'André Gide en 1951, leurs rencontres - la plupart du temps au Vaneau - restent placées sous le signe d'une chaleureuse amitié, qui n'exclut pas un jugement croisé, et sans complaisance, sur l'évolution et la signification générale de leur oeuvre. Littérature, art, morale, politique et histoire : voilà une amitié à l'oeuvre. Cet album, abondamment illustré, réunit de nombreux documents inédits ainsi que la correspondance échangée entre les deux écrivains.

04/2018

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Autres langues

La langue corse dans le système éducatif. Enjeux sociaux, curriculaires et didactiques du bi/plurilinguisme

En 1974 paraissait pour la revue Rigiru, publication dédiée à la littérature corse, dans laquelle l'article éditorial insistait sur le fait suivant : "A lingua è a cultura corsa so prove è vive". La langue et la culture corses sont attestées et vivantes. On peut, avec le recul, y déceler une sorte d'écho au manifeste de A Cispra, paru en 1914, à la veille de la première guerre mondiale : les deux rédacteurs, Versini et Paoli, dont on rapprochera sans risque majeur la sensibilité politique de celle d'un Yann Sohier, y revendiquent un statut d'autonomie de l'île et une reconnaissance de sa langue, dont ils tentent, parfois maladroitement, de démontrer la distance avec l'italien. En 1974 intervient un acte institutionnel décisif : la reconnaissance du corse au titre de la loi Deixonne, votée en 1951. Ceci dans un contexte sociopolitique de plus en plus tendu, dans le cadre d'une revendication d'émancipation qui s'est globalisée l'année précédente à l'université d'été de Corte. Depuis, l'île a connu de profondes évolutions. Ainsi, l'Assemblée territoriale a-t-elle voté à l'unanimité, en 2007, un plan de développement de la langue dépassant largement le cadre scolaire et médiatique imposé par le législateur. Et adopté, le 29 juillet 2011, à la majorité, le principe de son officialisation. Si bien que l'on découvre un bilan largement positif sur le plan quantitatif et par comparaison avec la situation d'autres langues régionales. Qui ne laisse pourtant pas de masquer un certain nombre de difficultés dès lors que l'on aborde le terrain qualitatif. Ainsi le présent ouvrage a-t-il été mis en projet, dans un esprit de logique compréhensive : l'ensemble de l'équipe impliquée a considéré que, une forme de politique linguistique s'étant mise en place de fait, avec un certain succès, il convenait d'en opérer l'examen critique. L'on tente ainsi de mettre à jour, à travers une réflexion théorique et des études de cas, une dynamique d'action et les représentations qui guident les différents acteurs impliqués dans le processus en cours. Ce dernier constitue, à tout le moins, une sorte de mutation à la fois révolutionnaire et silencieuse du terrain socioculturel local, dans un contexte général d'ouverture linguistique et culturelle, au sein d'une Union européenne en marche, elle-même immergée au sein d'une mondialisation désormais passée dans les faits.

10/2013

ActuaLitté

Histoire ancienne

Ces pierres qui nous parlent. Les gravures rupestres de Cerdagne (Pyrénées orientales) de la fin de l'âge du Fer à l'époque contemporaine

La publication de l'ouvrage de Pierre Campmajo est un événement en soi. Elle résulte de 25 années de recherches sur le thème. Vingt-cinq ans qui ont permis à ce chercheur de découvrir plus de 40 sites sur lesquels il a relevé, photographié et étudié plus de 10 000 dessins. Les plus anciens datent de la période ibère, vers 200 av J-C, probablement de ce moment où, après les guerres puniques et la victoire des Romains sur les Carthaginois d'Hannibal, certaines populations ibères se réfugient dans les zones montagneuses. Une première "retirada" en quelque sorte. Les plus récents ont été tracés de nos jours. Entre les deux, les gravures font la part belle au Moyen Age, période où de véritables tableaux ont été figés sur la pierre : chasse au cerf, guerriers à cheval ou posant avec leurs armes, toutes ces scènes regorgent de signes symboliques et religieux, preuves, s'il en fallait, que ces sites sont des lieux à vocation cultuelle. Les écritures ibères, qui ont permis de dater les premières gravures sont tout à fait exceptionnelles. Elles représentent le corpus le plus important connu dans la sphère ibérique. Etudiée tour à tour par Jurgën Untermann, professeur de Linguistique comparée des langues indo-européennes à l'université de Cologne, puis par Javier Velaza, professeur de Philologie latine à l'université de Barcelone et par Joan Ferrer, chercheur au groupe Littera, cette langue, qui est encore l'une des rares non déchiffrées au monde, commence petit à petit à livrer ses secrets. Avec 10 000 gravures, la Cerdagne compte parmi les sites majeurs au même titre que la vallée des Merveilles dans les Alpes ou la forêt de Fontainebleau. Il faut, hors de l'hexagone, aller loin pour trouver des ensembles de cette ampleur. Foz Côa au Portugal, le Val Camonica en Italie ou encore les ensembles de gravures runiques du nord de l'Europe. Résumé d'une thèse de doctorat de 1 240 pages, soutenue en 2008 à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales sous la direction de Jean Guilaine, professeur au Collège de France, ce travail est un apport considérable pour toute la communauté des chercheurs. Le livre, accessible au grand public, est un ouvrage d'érudition mais aussi de curiosité.

06/2012