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Fuminori Teshima, Itagaki Hako, Hako Itagaki, Comta

Extraits

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Littérature française

La Reine Margot - Tome I. Un roman historique d'Alexandre Dumas

La Reine Margot est un roman écrit par Alexandre Dumas. Sorti en 1845, il a été publié initialement dans le quotidien La Presse en roman-feuilleton entre le 25 décembre 1844 et le 5 avril 18451. Alexandre Dumas en a tiré un drame du même nom, représenté en 1847. Deux romans font suite à La Reine Margot : La Dame de Monsoreau et Les Quarante-cinq, formant ainsi ce qu'on appelle parfois la "trilogie des Valois" . Contexte historique L'action du roman se déroule entre le mariage de Marguerite de Valois avec Henri de Navarre, futur Henri IV, en 1572 et la mort de Charles IX de France en 1574. Alexandre Dumas y met en scène les intrigues de cour, l'assassinat de l'amiral de Coligny, le massacre de la Saint-Barthélemy, l'idylle inventée entre la reine de Navarre et le comte de la Môle ainsi que la pratique de la torture judiciaire à la Renaissance. Il fait de Catherine de Médicis une figure inquiétante, qui se sert de son astrologue et parfumeur florentin René Bianchi pour faire assassiner ses ennemis. Le roman met aussi en scène la conspiration visant à rendre la Navarre à son roi. Résumé On marie Marguerite de Valois à Henri de Navarre dans le but politique d'établir la paix entre protestants et catholiques dans une époque secouée par les guerres de religion. Le mariage de la soeur de Charles IX est l'occasion de grandes fêtes en France et notamment à Paris où le peuple est en liesse. A cette occasion, le roi de Navarre et l'amiral de Coligny ont réuni autour d'eux tous les grands chefs huguenots et croient la paix possible... .

01/2023

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Portugal

Un grand week-end à Lisbonne. Edition 2021. Avec 1 Plan détachable

Se balader au hasard dans un tram vintage, suivre un parcours de street art, trinquer de bar en bar dans les ruelles du Bairro Alto : laissez-vous emporter parla douceur de vivre de Lisbonne. En plus, des escapades à Sintra et sur la Costa do Sol. Des visites par quartier, suivies d'un large choix de restos, bars, hébergements et boutiques. Nos tops pour profiter du meilleur de la ville : les plus beaux points de vue, les pâtisseries, les soirées fado... Et aussi : un plan détachable de la ville, des plans détaillés pour chaque quartier. Tous les sites incontournables, les dernières tendances, nos adresses coups de coeur et nos expériences uniques pour vivre un très GRAND Week-End à Lisbonne grâce à ce guide actualisé tous les ans. Les carnets d'adresses sont désormais placés à la suite de chaque visite, pour les repérer plus rapidement. Des expériences uniques : boire une ginja (eau-de-vie) comme les Lisboètes, marcher dans le vide sur le pont du 25 avril, entendre les futures étoiles du Fado... Des activités 100 % lisboètes : apprendre à faire des pastéis de nata, prendre un cours de photos dans les ruelles de l'Alfama, nager dans deux grandes piscines d'eau de mer en bordure d'océan... Notre nouvelle sélection pour goûter la cuisine portugaise d'aujourd'hui, de soirées de fado, de bars branchés, de boutiques 100% lisboètes pour s'immerger dans l'ambiance de la capitale portugaise. Les coups de coeur et les tops de nos auteurs, experts de la ville : les meilleures cuisines du monde, les bars à ginja mythiques, le top des terrasses, les plus belles adresses gourmandes... Un plan détachable avec toutes les adresses localisées.

04/2021

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Histoire du cinéma

Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?

Vingt ans après l'âge d'or du cinéma d'horreur à Hollywood, le studio britannique Hammer fait revivre les figures mythiques inspirées de la littérature britannique et du folklore européen (Dracula, Frankenstein, Jekyll et Hyde, le Loup-Garou, etc.) et leur offre de nouvelles incarnations ancrées dans un contexte victorien. Le studio produit entre 1955 et 1979 près de 150 films ? : horreur gothique, science-fiction, aventures exotiques, policiers ou thrillers psychologiques distillant un climat d'angoisse et de terreur aux lisières du fantastique. Cet ouvrage propose des éclairages nouveaux et met en relief des productions moins familières. Il pose la question de la modernité paradoxale de films qui traitent de sujets transgressifs, convoquent violence et érotisme et dont les partis pris esthétiques sont surprenants et provocateurs, mais qui tentent de perpétuer une tradition gothique et offrent un discours plutôt conformiste, s'efforçant aussi de satisfaire les attentes du public dans une Angleterre en pleine mutation sociétale et culturelle. Le studio a laissé son empreinte singulière sur le cinéma de genre, façonné l'imaginaire et marqué la mémoire de générations de spectateurs. Désormais mythique, la Hammer n'est pas seulement une fabrique de monstres évoluant dans des décors gothiques, mais un laboratoire de l'horreur moderne qui exerce une fascination puissante et continue d'inspirer de nombreuses icônes de la pop culture et des cinéastes contemporains comme Tim Burton, Dario Argento, John Carpenter ou Mike Flanagan (The Haunting, Netflix, 2018). Contributions de ? : Jean-François Baillon - Cécile Carayol - Alain Chareyre-Méjan - Christian Chelebourg - Florence Chéron - Raphaëlle Costa de Beauregard - Simon Daniellou - Xavier Daverat - Jean-Michel Durafour - Gaïd Girard - Tristan Grünberg - Pierre Jailloux - Isabelle Labrouillère - Jean-Marie Lecomte - Stella Louis - Sophie Mantrant - Philippe Met - Jean-Pierre Naugrette - Michel Porret - Jean-François Rauger - David Roche - Nicolas Stanzick - Hélène Valmary

02/2023

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Religion

Kim En Joong. Peintre de lumière

Ce livre retrace la vie du père Kim En Joong, dominicain coréen et artiste-peintre religieux reconnu dans le monde entier. Kim En Joong es t né en Corée du Sud en 1940 sous l'occupations japonaise. Les rizières de son enfance et l'usine Goon-si de Daejon où travaillait son père marqueront le début d'une véritable épopée qui, après l'école des beaux-arts de Séoul (où son talent, déjà, sera reconnu) et l'armée sud-coréenne (où il portera l'uniforme de lieutenant), le conduira à se faire baptiser. Un voyage improvisé en Europe s'achèvera en une merveilleuse aventure artistique et religieuse. D'abord étudiant en philosophie en Suisse, puis novice au couvent des dominicains de Fribourg, il sera encouragé dans la religion catholique et soutenu dans son talent de peintre par les pères Pfister et Geiger, qui lui conseilleront d'aller à Paris et faciliteront son transfert pour continuer sa vie d'apostolat et d'artiste peintre. Reconnues par les hautes instances de sa communauté, comme les maîtres de l'Ordre Damian Byrne, Timothy Radcliffe et Carlos Aspiroz Costa, mais aussi par les critiques et les directeurs artistiques du monde entier, les peintures du père Kim sont exposées en Europe (Paris, Rome, Zurich, Dublin, etc.), aux USA (San Francisco, New York, Chicago) et en Orient (Tokyo, Séoul, Pékin). Ses œuvres figurent aussi bien dans les galeries des capitales et les musées que dans les couvents et les monastères. Ses vitraux ornent des édifices religieux en Europe et partout dans le monde. En France, il a réalisé, entre autres, la chapelle de Bénodet, en Bretagne, ainsi que les vitraux de la cathédrale d'Evry et de l'église de Sain t-Pierre-Aumaître d'Angoulême.

01/2005

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 2

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 1

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Histoire internationale

Philippe II

Philippe II incarne l'Espagne au faîte de sa puissance. Son père Charles Quint lui a légué les royaumes de Castille et d'Aragon, une grande partie de l'Italie, la Franche-Comté, les Pays-Bas et, au-delà des océans, l'Amérique, source inépuisable de richesses. Pendant cinquante ans, il maintient et accroît cet héritage. Roi Catholique, champion de la Contre-Réforme, il lance à l'assaut du monde ses armées et ses flottes, ne craignant pas de s'attaquer au pape, à la France, à l'Angleterre . Son frère don Juan est victorieux du Turc à Lépante. Le duc d'Albe s'empare du Portugal et Alexandre Farnèse restaure son pouvoir aux Pays-Bas. A ses sujets il impose une loi de fer. L'Inquisition allume ses bûchers. Les morisques sont déportés. Un tribunal de sang est instauré dans les Flandres. La répression s'abat sur l'Aragon. Mais l'heure des revers a sonné. Les éléments déchaînés dispersent l'Invincible Armada, Henri IV chasse à jamais les Espagnols de France. Homme de cabinet, penché nuit et jour sur ses dossiers, Philippe II assume pleinement la responsabilité de sa politique. Jugeant de tout, il n'hésite pas devant des mesures extrêmes, comme l'incarcération de son fils dément, don Carlos. La légende noire s'empare alors de son personnage. Et pourtant la personnalité du roi a bien d'autres facettes. Sa vie privée révèle des aspects attachants. Son humanité s'exprime dans le goût de la nature et l'amour des arts. Son règne qu'illustrent de grands peintres, Titien, Greco, célébré par un Lope de Vega et un Cervantes, inaugure le Siècle d'Or de la civilisation espagnole. Le palais-monastère de l'Escurial, huitième merveille du monde, en est le reflet prestigieux.

12/1996

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Littérature française

Le dualisme de la nature humaine et ses conditions sociales

" Bien que la sociologie se définisse la science des sociétés, en réalité, elle ne peut traiter des groupes humains, qui sont l'objet immédiat de sa recherche, sans atteindre finalement l'individu, élément dernier dont ces groupes sont composés. Car la société ne peut se constituer qu'à condition de pénétrer les consciences individuelles et de les façonner "à son image et ressemblance" ; sans vouloir dogmatiser avec excès, on peut donc dire avec assurance que nombre de nos états mentaux, et des plus essentiels, ont une origine sociale. Ici, c'est le tout qui, dans une large mesure, fait la partie ; par suite, il est impossible de chercher à expliquer le tout sans expliquer la partie, au moins par contrecoup. Le produit par excellence de l'activité collective, c'est cet ensemble de biens intellectuels et moraux qu'on appelle la civilisation ; c'est pourquoi Auguste Comte faisait de la sociologie la science de la civilisation. Mais, d'un autre côté, c'est la civilisation qui a fait de l'homme ce qu'il est ; c'est elle qui le distingue de l'animal. L'homme n'est un homme que parce qu'il est civilisé. Chercher les causes et les conditions dont la civilisation dépend, c'est donc chercher aussi les causes et les conditions de ce qu'il y a, dans l'homme, de plus spécifiquement humain. C'est ainsi que la sociologie, tout en s'appuyant sur la psychologie dont elle ne saurait se passer, lui apporte, par un juste retour, une contribution qui égale et dépasse en importance les services qu'elle en reçoit. C'est seulement par l'analyse historique qu'on peut se rendre compte de quoi l'homme est formé ; car c'est seulement au cours de l'histoire qu'il s'est formé"

03/2023

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Histoire de la philosophie des

Le Point hors-série - Références N° 94, septembre-novembre 2023 : Dieu et la science. Les textes fondamentaux

L'histoire des relations entre Dieu et la science ? Trois dates pourraient les résumer. 1615 : "Contentez-vous de nous dire comment on va au ciel et laissez-nous le soin de vous dire comment va le ciel" , écrit un Galileo Galilei exaspéré par les attaques de l'Eglise contre Copernic : la Terre tourne autour du Soleil, n'en déplaise aux inquisiteurs et au pape. Pourtant la théorie de l'héliocentrisme est déclarée hérétique et lui-même risque le bûcher. Entre l'Eglise et la science, les hostilités sont ouvertes. 1802 : Napoléon Bonaparte demande à Pierre Simon de Laplace pourquoi il ne parle pas de Dieu dans son ouvrage sur la mécanique céleste. "Je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse" , répond le savant. A chacun son domaine. 2022 : Emmanuel Macron, président de la République, déclare : "Je crois profondément qu'il peut exister des continuités entre Dieu et la science, religion et raison". La foi pourrait guider la science, et la science soutenir la foi. Parole de croyant ? Aujourd'hui, on peut explorer l'infiniment petit comme l'infiniment lointain ; on peut aussi manipuler le vivant : l'homme grignote les domaines que l'on croyait jusque-là réservés au seul divin. Mais la science a-t-elle une éthique ? A-t-elle une âme ? Peut-elle dire pourquoi le monde existe tel qu'il est et quelle est la place de l'homme dans la nature ? Peut-elle prouver l'existence même de Dieu ? Aristote, Galilée, Descartes, Pascal, Spinoza, Comte ou, plus près de nous, Einstein ou Dawkins se sont exprimés sur cette question. Tous sont à lire dans ce Point Références, ainsi que les opinions de philosophes, théologiens et scientifiques qui nous éclairent sur les termes de ce débat, à la lumière des dernières découvertes.

09/2023

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Philosophie

La solitude de Montesquieu. Le chef-d'oeuvre introuvable du libéralisme

Depuis le XIXe siècle, on lit Montesquieu comme le théoricien du libéralisme politique, l’héritier de Locke et des penseurs du droit naturel, le chantre de la modernité post-révolutionnaire. Jean Goldzink montre ici avec brio combien cette lecture est discutable : l’essentiel de la gloire de notre plus fameux théoricien politique serait dû à un « blanchiment d’idées » involontaire, opéré dans les camps idéologiques les plus opposés.En proposant une relecture de De l’esprit des lois et des œuvres des lecteurs français les plus marquants de cet ouvrage fondateur – de Voltaire à Rousseau, en passant par de Maistre, Constant, Comte et d’autres –, Jean Goldzink rappelle que Montesquieu refuse avec la dernière énergie de penser avec Locke, et que tout son projet consiste au contraire à fonder une science politique sans droits naturels attachés à la personne humaine, autrement dit sans la visée universelle qu’implique le jusnaturalisme moderne. Sa méthode et ses objectifs lui interdisent de concevoir une déclaration des droits de l’homme et du citoyen ou une quelconque républicanisation de la liberté par l’élection d’un parlement.De cette remise en cause d’un dogme quasi unanime depuis deux siècles, il ressort aussi qu’il faut questionner la pertinence de l’emploi inconsidéré du terme « libéralisme » en histoire des idées, compte tenu de sa propension vorace à tout avaler, au mépris des moments, des projets et des rudes saveurs d’origine.Jean Goldzink a enseigné la littérature française à l’ENS de Saint-Cloud/Fontenay/Lyon de 1967 à 2002, et l’histoire des idées politiques à Sciences Po Paris de 2003 à 2009. Il a publié une douzaine d’ouvrages sur les Lumières, dont deux sur Montesquieu.

02/2011

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Aventure

Spirou : Spirou et la gorgone bleue

Dans cette nouvelle aventure trépidante, Spirou et Fantasio, les héros emblématiques de la bande dessinée, se retrouvent plongés au cœur d'une enquête écologique aux enjeux colossaux. Tout commence lorsque Seccotine, journaliste intrépide, révèle que le comte de Champignac, un vieil ami du duo, finance un groupe militant écologiste aux méthodes radicales. Intrigués et un peu inquiets, Spirou et Fantasio décident de prendre le relais de l'enquête.

Leur investigation les conduit bien malgré eux à bord d'un porte-avions, où ils se retrouvent pris dans une lutte sans merci. D'un côté, un magnat de l'industrie chimique qui produit des engrais hautement polluants; de l'autre, une organisation exclusivement féminine qui utilise des tactiques innovantes pour combattre la pollution marine et la malbouffe.

Intitulée "La Gorgone Bleue", cette aventure signée Yann et Dany ne manque pas de piquant. Le récit aborde des questions d'actualité pressantes comme l'activisme environnemental, la pollution des océans, le greenwashing et même l'éthique journalistique.

Mais ne vous y trompez pas, l'humour est toujours au rendez-vous. Entre les rebondissements imprévus, les dialogues croustillants et les situations rocambolesques, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Spirou et Fantasio, tout en restant fidèles à eux-mêmes, nous montrent qu'il est possible de s'engager pour des causes sérieuses sans perdre son sens de l'humour ni son goût pour l'aventure.

En somme, "La Gorgone Bleue" est plus qu'une simple histoire de détectives amateurs. C'est un récit qui nous pousse à réfléchir sur des enjeux cruciaux de notre époque, tout en nous divertissant avec les péripéties de personnages qu'on adore. Une aventure à ne pas manquer pour les fans de la série et pour tous ceux qui aiment les histoires mêlant action, humour et réflexion.

09/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le général Kléber

Si la France contemporaine pratiquait le culte des héros, Jean-Baptiste Kléber pourrait y figurer en bonne place. Enfant d'une famille modeste, il est né en Alsace, le 9 ? mars 1753 et est mort assassiné au ? Caire, en Egypte, le 14 ? juin 1800. Il n'avait que 47 ans, pourtant sa vie, riche en événements, aurait pu servir de trame à un roman. Bien que possédant une formation d'architecte, Kléber se destina à une carrière militaire. Il fit ses classes à l'Ecole militaire de Munich où le prince de Kaunitz, un haut dignitaire de l'empire des Habsbourg le remarqua et le prit à son service. Dès que Kléber eut écho des événements qui se produisaient en France avec la Révolution, l'appel de la patrie fut irrésistible pour lui. Il s'empressa de regagner le pays pour s'engager dans les armées de la République alors que celle-ci était menacée de toutes parts d'invasion par une coalition internationale regroupant les royaumes d'Autriche, d'Angleterre, de Prusse, des Provinces Unies de Hollandes sans oublier la guerre civile qui ravageait la Vendée. Au cours de ses différentes campagnes, il s'illustra à chaque fois, par son sens du commandement et son courage. Kléber était un chef aimé et respecté par ses hommes. Par contre, sa franchise ne le faisait pas toujours apprécier de ses supérieurs. Républicain convaincu, Kléber se défia toujours de Bonaparte et de son ambition. Il connut une fin tragique et précoce au cours de l'expédition d'Egypte durant laquelle il fut assassiné, au ? Caire, par un fanatique musulman. Une citation du comte Pajol, son biographe résume bien sa personnalité? : "? L'amour de la Pairie et l'amour de la Gloire furent ses seules passions. ? "

02/2023

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Romans historiques

Le Fil rouge

Premier mai 1904, Aristide Landini, qui n'a pas encore quatorze ans, manifeste contre le comte de Torniella en Toscane. Celui-ci veut accaparer les terres communales indispensables aux paysans. Arrêté, l'adolescent est enfermé dans la sinistre prison de Roccastrada. C'est ce refus de l'oppression qui fera à tout jamais de lui un révolutionnaire. Antimilitariste, déserteur de la Première Guerre mondiale ("cette guerre est celle des marchands de canon"), il est condamné en tant que tel au bagne, puis finalement amnistié en 1919 comme des milliers d'autres déserteurs italiens. Pourchassé alors par les hordes fascistes en raison de son engagement politique trop rouge, il doit fuir vers la France avec sa femme et ses enfants. Les chemins de l'exil les portent en Provence, où ils retrouvent d'autres transfuges toscans et partagent avec eux une vie de solidarité et de fraternité. Durant les années trente, leur maison est celle de tous les réfugiés, italiens, allemands ou espagnols. La table de la "mamma" est celle de tous les clandestins. Entre rires et chansons, ils se lancent tous avec optimisme et générosité dans tous les combats : Le Front populaire, les accords de Munich, la guerre d'Espagne, et enfin en point d'orgue, comme une évidence, dès 1940, dans la Résistance. Aristide et ses fils Roger et Léo survivront-ils aux griffes sanglantes des polices française, italienne et allemande ? Fantastique saga familiale, qui couvre plus d'un siècle d'histoire, ce récit, empli d'humour et de sensibilité, revisite tous les événements de la première moitié du XXe siècle à travers le quotidien d'une modeste famille d'origine étrangère, venue chercher refuge dans le seul pays au monde où les mots "Liberté, Egalité, Fraternité" sont inscrits au fronton des édifices publics et pour lesquels ces immigrés étaient prêts à faire le sacrifice de leur vie.

09/2016

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Littérature française

Rue Barbès, banlieue sud

Le narrateur est professeur, il a été vénérable au GO, conseiller municipal, ses amis de la rue Barbés d'Ivry dans la banlieue parisienne diraient : "Manu, tu es sacrément rangé des voitures". En fait, il l'a toujours été..., mais ce ne fut pas le cas pour beaucoup de ses camarades des années 60 qui se sont lancés dans le grand banditisme. A travers une dizaine d'anecdotes cocasses dont certains protagonistes vont créer "la bande de la banlieue sud", il restitue ce qu'était ce morceau de rue populaire, où, fils d'un républicain espagnol, il habite l'usine dans laquelle son père est gardien, au milieu d'un bidonville où la vie n'appartient qu'à lui, hors de la ville et même du reste de la rue. Ses copains, le narrateur les a connus dès la maternelle, "là on est vrai, dit-il, transparent pour les autres, plus tard on se dissimulera derrière les costards, les maisons". C'est pour cela qu'il ne peut se faire à cette idée : comment son meilleur camarade, Rodrigo, accusé d'avoir tué un autre détenu à Fleury-Mérogis, a-t-il pu participer à l'enlèvement d'une gosse sur la Costa del Sol ? Il le connaît si bien, même si leurs chemins ont sacrément divergé et depuis longtemps : "Rodrigo, ce ne pouvait être que les braquages, pas la prostitution, la drogue ou ce type de saloperie". Finalement, il aura sa réponse, un soir de pèlerinage dans ce qui reste de son quartier après avoir fait revivre ces mômes, devenus adolescents puis jeunes hommes, et une rue, issue de l'ancienne zone, toute proche, et dont plus personne n'a la mémoire...

12/2016

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Littérature française

La comedie humaine l enfant maudit. L enfant maudit

" Par une nuit d'hiver et sur les deux heures du matin, la comtesse Jeanne d'Hérouville éprouva de si vives douleurs que, malgré son inexpérience, elle pressentit un prochain accouchement ; et l'instinct qui nous fait espérer le mieux dans un changement de position lui conseilla de se mettre sur son séant, soit pour étudier la nature de souffrances toutes nouvelles, soit pour réfléchir à sa situation. Elle était en proie à de cruelles craintes causées moins par les risques d'un premier accouchement dont s'épouvantent la plupart des femmes, que par les dangers qui attendaient l'enfant. Pour ne pas éveiller son mari couché près d'elle, la pauvre femme prit des précautions qu'une profonde terreur rendait aussi minutieuses que peuvent l'être celles d'un prisonnier qui s'évade. Quoique les douleurs devinssent de plus en plus intenses, elle cessa de les sentir, tant elle concentra ses forces dans la pénible entreprise d'appuyer sur l'oreiller ses deux mains humides, pour faire quitter à son corps endolori la posture où elle se trouvait sans énergie. Au moindre bruissement de l'immense courte-pointe en moire verte sous laquelle elle avait très peu dormi depuis son mariage, elle s'arrêtait comme si elle eût tinté une cloche. Forcée d'épier le comte, elle partageait son attention entre les plis de la criarde étoffe et une large figure basanée dont la moustache frôlait son épaule. Si quelque respiration par trop bruyante s'exhalait des lèvres de son mari, elle lui inspirait des peurs soudaines qui ravivaient l'éclat du vermillon répandu sur ses joues par sa double angoisse. Le criminel parvenu nuitamment jusqu'à la porte de sa prison et qui tâche de tourner sans bruit dans une impitoyable serrure la clef qu'il a trouvée, n'est pas plus timidement audacieux... ".

02/2023

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Histoire régionale

Histoire de la réunion de la Lorraine à la France. Tome I

Cela fait un peu plus de deux siècles que la Lorraine a été rattachée à la France. Bien que faisant partie du Saint Empire depuis sa fondation, et du fait de l'évolution politique et religieuse de ce dernier, elle avait acquis une très grande indépendance vis-à-vis de l'empereur. Il s'était créé dans la population un sentiment d'appartenance fort qui tenait pour partie au mode de gouvernement de la maison de Lorraine vis-à-vis de ses sujets qui reposait sur la justice et l'équité. Le comte de Haussonville décrit dans le détail le long processus qui aboutit à ce que cet Etat quasi indépendant se retrouve dans le giron français. Le duché de Lorraine, du fait de sa proximité avec le royaume de France, s'est rapidement retrouvé être un enjeu politique devant servir aux ambitions territoriales françaises qui entendaient fixer sa frontière orientale sur le Rhin. Le manque d'unité politique et religieuse du Saint Empire romain germanique lui facilita en grande partie la tâche? ; le rayonnement de la culture française à travers tout l'Europe fit le reste, notamment au XVIIe?siècle surnommé "?le siècle français?". De tout temps, mais plus particulièrement au XVIIe et XVIIIe?siècles, le duché de Lorraine avait servi de pont entre l'Empire et le royaume de France. C'est sous le règne de Louis XV, en 1766 que la Lorraine devint française, apparemment ce ne fut pas de gaieté de coeur pour la population qui perdit beaucoup de ses libertés. Pour la maison de Lorraine, après avoir quitté sa terre ancestrale, son destin allait s'accomplir en Autriche, avec la famille Habsbourg qui depuis prenait le nom de Habsbourg-Lorraine.

09/2023

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Propriété littéraire et artist

James Bond et Tintin : l'aventure juridique

L'association des Doctorants en Droit de l'Université de Poitiers, Thesa Nostra, a organisé le 20 octobre 2020, une journée d'étude sur le thème "James Bond et le droit" et le 20 mai 2021, une demi-journée d'études abordant celui de "Tintin au pays des juristes" . Durant ces deux évènements, il s'agissait d'étudier les oeuvres de Ian Fleming et d'Hergé sous le prisme du droit. Le présent ouvrage réunit la dizaine de contributions de ces deux journées d'études. Celles-ci portant sur des thèmes aussi divers que le droit des marques, le droit de l'espace ou encore la propriété des trésors, attestent tant de la vitalité que de la diversité des champs d'études doctorales. I. James Bond et le Droit Introduction - Le droit est éternel - Jean-Antoine DUPRAT My name is Brand... James Brand ! - Anas FOURKA Le passage de l'oeuvre littéraire dans le domaine public - Fatimata Rosine KAREMBE James Bond contre le droit de la route ? - Yalgodo Justin OUEDRAOGO James Bond et l'enseignement de l'anglais juridique - Marc PELTIER II. Tintin au pays des juristes Propos introductifs et rapide évocation de Tintin au Congo - Adrien LAUBA La présence japonaise en Chine durant les années folles et l'impuissance de la Société des Nations. L'analyse critique d'Hergé dans le Lotus bleu - Adrien LAUBA La Syldavie dans les écrits doctrinaux français comme moyen indirect de critiques des institutions juridiques et universitaires - Sacha SYDORYK Le Trésor de Rackham le Rouge et l'article 716 du Code civil : "Ceci n'est pas un trésor" - Quentin LE PLUARD Le rôle d'investigateur de Tintin dans l'Oreille cassée : journaliste ou officier de police judiciaire ? - Clarisse BLANC Tintin et le droit de l'espace - Lecture critique de l'oeuvre humaniste d'Hergé - Raphaël COSTA

01/2024

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Platon

Platon. Le philosophe-roi

Platon est né en 428/27, peu après le début de la guerre du Péloponnèse. Il n'a pas connu la grandeur, la puissance et l'apogée de l'empire des Athéniens maîtres de la mer, le siècle initié par les Perses d'Eschyle. Il est le contemporain d'une cité à l'agonie, bientôt vaincue, d'une démocratie devenue démagogie, tyrannie du peuple, puis de l'agrandissement menaçant du royaume macédonien. Il meurt en 347/346. Il est né, il est mort. Entre temps, il a écrit. Ce sont les génies qui ont les plus courtes biographies. Ils ont vécu dans leurs écrits. La biographie de Platon est intérieure. Il s'efface devant son oeuvre. Elle seule subsiste et s'accompagne d'incertitudes fascinantes, d'ombres intelligentes, de subtils et d'élégants secrets pour conduire à méditer, comme pour résoudre une énigme. Platon fascine. Il promet l'extraordinaire. Mais son lecteur qui ne peut l'abandonner s'il a commencé à le lire doit le chercher en lui-même... Maître de la métapolitique, il est notre contemporain. Platon a déjà l'idée des ruines d'hommes et d'empires et sait les civilisations mortelles. Quelle leçon pour nous ! Il faut lire Platon, le philosophe-roi. Avant qu'il ne soit trop tard... Olivier Battistini est né à Sartène, en Corse. Il est Maître de conférences émérite en histoire grecque à l'Université de Corse, directeur du LABIANA, chercheur associé à l'ISTA, Université de Franche-Comté, et membre du comité scientifique de Conflits. Auteur de nombreux ouvrages sur la Grèce ancienne, ses domaines de recherches sont la guerre et la philosophie politique, Thucydide, Platon ainsi qu'Alexandre le Grand dont il a publié une biographie, en 2018, dans cette collection.

04/2024

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Divers

Gaspard et la marmite magique

L'ère des robots est déjà là ! Isolée sur une île, l'usine R. U. R. s'est lancée dans la production d'êtres humains artificiels. Semblables à des androïdes, ces " robots " performants et dénués de tout sentiment sont censés libérer enfin l'Homme du travail ! Un rêve pour le directeur, une abomination pour Helena qui découvre ces créatures avec effroi en visitant les chaînes de production. Troublée par leur aspect humanoïde, cette jeune femme a un mauvais pressentiment. Les robots sont-ils aussi insensibles qu'on le pense ? Méconnaissant l'amour, ignorant la mort, la fatigue ou l'ennui, ils finissent cependant par ressentir la douleur après une nouvelle programmation ! Imperturbables, ils continuent néanmoins d'obéir aveuglément... Les années passent et les inquiétudes d'Helena persistent alors que la Société s'est désormais habituée aux robots. Devenus indispensables, leur nombre augmente. Mais vont-ils rester impassibles longtemps ? Ressentent-ils des émotions, des passions, de la haine ? Tandis qu'une rébellion des robots aussi inattendue que brutale s'annonce, leurs créateurs se retrouvent pris au piège dans leur propre usine. L'Humanité vit-elle ses dernières heures face à une nouvelle ère des robots ? Kateina upová, jeune prodige de la bande dessinée tchèque, nous propose une adaptation somptueuse de R. U. R. , oeuvre fondatrice dans laquelle le mot " robot " est apparu pour la première fois en 1920 ! Pièce de théâtre de l'écrivain Karel apek qui compta Antonin Artaud parmi ses premiers interprètes, cette dystopie sociale aborde un thème largement repris depuis, mais auquel le roman graphique, captivant et moderne, redonne un coup d'éclat. Offrant une réflexion sur les notions de travail, de progrès, l'ouvrage nous questionne ainsi sur notre propre humanité. Le style graphique de l'autrice, élégant et coloré, annonce définitivement l'émergence d'un nouveau talent.

05/2022

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Littérature érotique et sentim

La petite boîte d'albâtre

Claude et Liliane forment un couple heureux. Ils fêtent leur septième anniversaire dans un restaurant de Bar-le-Duc. Sur le trajet du retour, Claude ressent une violente douleur due à une inflammation de la vésicule. Liliane le conduit aux urgences où il va passer la nuit avant de subir une opération le lendemain. En repartant seule à leur appartement, Liliane a un accident de voiture dans lequel elle perd la vie. Le chirurgien qui doit opérer Claude lui cache son décès afin d'optimiser l'opération. Au cours de l'intervention, Claude tombe dans le coma. A son réveil, trois jours plus tard, Liliane a déjà été incinérée. Son monde s'écroule. Un soir, alors qu'il ne parvient pas à faire le deuil, il assiste à l'agression d'une femme âgée, Louise, dans le jardin public de la ville. Il se porte à son secours et parvient à mettre en fuite les agresseurs. Alors qu'elle se remet de ses émotions, Louise l'invite chez elle et, pour le remercier, lui offre une petite boîte d'albâtre dans laquelle se trouve une gélule bleue. Elle lui confie que lorsqu'il se sentira prêt, il pourra l'avaler avant de s'endormir. Au réveil, il revivra la dernière année avec Liliane... Mais il y a une contrepartie qu'elle ne peut lui révéler, mais qu'il découvrira lui-même seulement après être passé à l'acte. Quelques jours plus tard, alors qu'il souffre de plus en plus de l'absence de Liliane, Claude franchit le pas et décide d'avaler la gélule...

11/2019

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Gestion

Servir. Ma vie au service de l'homme

" Servir ", c'est le leitmotiv de toute une vie jalonnée d'aventures et d'expériences qui ne pouvaient que donner à Monsieur Jean-Marie Compas, ancien directeur social du groupe Boussac, une notoriété, une aura qui dépassent les frontières de l'ancien " empire Boussac ". Patriote et humaniste, il n'eut de cesse de défendre sa terre, son industrie, et surtout les gens les plus humbles dont le travail a fait la richesse du groupe Boussac. Au-delà de la description d'une action sociale monumentale, ce livre est le récit de vie d'un explorateur aventurier. Laissant de côté les conventions empesées et les blocages, Monsieur Jean-Marie Compas a toujours innové. Homme de défi, il a mené et continue à mener des combats au cours desquels la plupart d'entre nous auraient rendu les armes depuis longtemps. Homme de cœur, il donne de l'amour, il donne de l'amitié, il donne son énergie, il consacre toutes ses ressources à la poursuite de son action sociale à travers les " Maisons d'accueil Marcel Boussac ". " Servir " est un puissant appel à la réflexion et à l'action : doit-on subir la dictature de notre société matérialiste ? Aura-t-on le courage de balayer les " marchands du temple ? " À 90 ans, Monsieur Jean-Marie Compas se bat pour remettre sur pied son épouse accidentée, sortie miraculeusement d'un profond coma. " Servir " est à ce titre le récit d'une histoire d'amour si poignante qu'elle donnera l'espoir à tous les oubliés de l'existence, à ceux qui souffrent dans leur chair et dans leur cœur.

04/2004

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Littérature étrangère

Les descendants

Matthew King est un homme riche. Il est l’un des héritiers de la famille royale hawaïenne - une royauté purement honorifique - et se trouve à la tête de nombreuses terres sur l’île. Sa vie personnelle, elle, est sur le point d’être bouleversée. Ses deux filles sont hors de contrôle : Scottie, dix ans, est insolente et exige une attention constante ; Alex, dix-sept ans et ancien mannequin, est déjà droguée. Joanie, l’épouse de Matt, était une femme magnifique, charismatique et audacieuse, jusqu’à son accident en bateau de course. Elle est dans le coma mais bientôt, conformément au souhait de Joanie, les appareils seront débranchés. Les King n’imaginent pas leur vie sans elle, et pourtant la tristesse se mêle à un étrange sentiment de liberté et à une exacerbation des sentiments qui leur fait perdre tous leurs repères. Avant d’honorer la volonté de Joanie, Matt doit réunir ses amis et sa famille afin qu’ils puissent lui dire adieu, une tâche ingrate rendue plus difficile encore lorsqu’il découvre qu’une personne n’est pas au courant de son état : l’homme avec qui Joanie avait une aventure, et peut-être aussi le seul homme qu’elle ait jamais aimé. En proie à des émotions contradictoires, Matt part alors à la recherche de l’amant de sa femme avec ses filles … Raconté par Matt à la première personne, Les Descendants est un magnifique roman familial. Au travers de cette voix d’une sincérité et d’une lucidité remarquables, Kaui Hart Hemmings dissèque les liens affectifs d’une plume tranchante et mélancolique à la fois. Son roman est un vrai bonheur de lecture.

01/2012

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Littérature française

Un automne en clair-obscur

Claire est une femme épanouie. Mère d'un petit garçon, ancienne professeure de collège, elle a refait sa vie avec Henri Brunet, un riche entrepreneur de Brive-La-Gaillarde dont elle porte le premier enfant. Mais un soir d'automne, c'est le drame. Victime d'un accident de chasse, son mari vient d'être transporté à l'hôpital dans un état grave. Claire accourt à son chevet mais les médecins ne lui laissent guère d'espoir. Henri a sombré dans un coma profond et a été placé sous assistance respiratoire. Très vite, Olivia, la première femme d'Henri, se met à harceler Claire. Pour Olivia, Henri est mort cliniquement et le maintenir en vie est une aberration. Claire est outrée et les relations entre les deux femmes sont houleuses. Dès lors, Olivia n'a qu'un but : détruire sa rivale et tout ce qu'elle a construit avec son ex-mari : son foyer, son travail, son couple. Contre toute attente, Claire est licenciée des cartonneries, où elle secondait son mari, par Olivia qui en détient la majorité des parts. Pire, cette dernière la fait expulser de la maison familiale dont elle est toujours propriétaire. Sans toit, sans ressources, Claire voit sa vie basculer. Pourquoi cette hargne ? Quels liens unissent encore Henri et son ex-épouse ? Trahie, Claire ne veut pas croire que son mari ait pu sciemment l'écarter de son patrimoine au profit d'Olivia. Soutenue par sa grand-mère, qui a toujours été à ses côtés dans les moments difficiles, et par Charles, un jeune avocat de Brive, elle va se battre pour découvrir la vérité. Mais un nouveau choc l'attend, plus violent encore.

09/2014

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BD tout public

Le patient

A quoi bon se souvenir qu'on a vécu l'enfer ? La police arrête une jeune fille errant dans la rue, couverte de sang, un couteau à la main. En se rendant chez elle, les agents découvrent avec effroi une scène de massacre : toute sa famille a été assassinée... 6 ans plus tard, Pierre Grimaud, l'unique survivant du " massacre de la rue des Corneilles ", se réveille d'un profond coma. L'adolescent de 15 ans qu'il était au moment des faits est aujourd'hui un jeune homme de 21 ans. Désorienté, encore paralysé et souffrant d'amnésie partielle, il est pris en charge par le docteur Anna Kieffer, psychologue spécialisée sur les questions de criminologie et de victimologie. Pendant leurs séances, Anna tente de l'amener à se souvenir des circonstances du drame, malgré ses pertes de mémoire. Pierre lui évoque la présence mystérieuse d'un " homme en noir " qui hante ses rêves, probable réponse inconsciente à son traumatisme. Après plusieurs rendez-vous, Anna découvre en Pierre un être sensible et très intelligent. Touchée par son histoire, elle se met même à le prendre en affection. Petit à petit, une véritable complicité s'installe entre eux. Anna n'imagine pas à quel point ce patient va changer sa vie... Après le remarqué Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher revient avec un ouvrage témoignant une nouvelle fois de sa science narrative exemplaire. S'inscrivant dans une veine plus réaliste, Le Patient est un thriller psychologique prenant et surprenant, laissant entrevoir quelques-uns des thèmes de prédilection de l'auteur : le rapport à l'autre, la notion du " temps ", de l'identité et de la mémoire.

04/2019

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Faits de société

Elle le quitte, il la tue

Après le meurtre de sa soeur, la vie de Sandrine est bouleversée. Elle témoigne de l'histoire de sa soeur, du vécu des familles de victimes confrontées à un deuil impossible. Avec son association, elle se bat contre le fléau des féminicides, proposant des mesures à mettre en place pour que ça n'arrive plus. Victime d'un féminicide " Elle s'appelait Ghylaine et c'était ma soeur, la plus jeune. A 34 ans, maman d'une petite Cloé âgée de 7 ans, elle avait annoncé à son conjoint qu'elle le quittait. Le 22 septembre 2017, après l'avoir frappée, celui-ci jette de l'essence sur elle et allume un briquet. Leur appartement prend feu. La petite Cloé a assisté à presque toute la scène. Brûlée à 92 %, Ghylaine est emmenée à l'hôpital ainsi que son compagnon, blessé plus légèrement. Après deux jours, elle meurt sans sortir du coma artificiel dans lequel les médecins l'ont plongée pour lui éviter les souffrances insupportables des brûlures. Ghylaine est la 96e des 146 femme tuées en 2017 par leur compagnon. " A la suite de cette tragédie, Sandrine, parent de victime, a été témoin de nombreux dysfonctionnements : maintien de l'autorité parentale pour le meurtrier, absence de considération des multiples plaintes déposées, banalisation de ce type d'assassinat requalifié en " crime passionnel ", formation inexistante des gendarmes en ce type de circonstances. Elle témoigne aujourd'hui de l'histoire de sa soeur, du vécu des familles de victimes confrontées à un deuil impossible, mais aussi de son expérience sur le terrain, d'un problème social qui nous touche tous.

04/2023

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Littérature française

Éclipse solaire

Quand quelqu'un, artiste de surcroît, perd la vue accidentellement, comment peut-il supporter cette difficulté - inattendue - qui surgit dans son existence ? A deux, c'est peut-être plus difficile encore. Ce roman met en scène une histoire d'amour entre Sol Renaison et Babel, une jeune femme amoureuse qui s'exprime sur de petits carnets, successivement présentés aux lecteurs, par bribes. Essayant d'affronter le réel, l'hôpital, le coma, le retour à la vie, Babel exprime le vertige qui l'étreint. Des extraits du journal de Solidago viennent compléter cette polyphonie. On passe ainsi d'une voix à l'autre. Faire le deuil de l'un de ses sens, se réadapter : la relation entre les deux personnages pourra-t-elle survivre à ce changement radical ? L'écriture mêle récit rétrospectif, annotations au fil des événements, élans qui traduisent au plus près les émotions - violentes - ressenties par ce couple fusionnel sur le point d'exploser, en raison du handicap. Parviendront-ils à surmonter cette transformation ? Au-delà de la dimension psychologique du couple, en danger, ce roman est aussi informatif. Ce texte très documenté distille au passage des éléments utiles sur la cécité, pages susceptibles d'intéresser autant le grand public que les aveugles eux-mêmes, pas toujours informés, ou leurs proches. Comment aménager son quotidien ? Comment vivre avec ces difficultés nouvelles ? Enfin, ce roman est avant tout littéraire, rédigé dans une prose riche et poétique, porté par des personnages atypiques et attachants. Une incroyable histoire d'amour, romantique. Un lien très intense entre Solidago et Babel... Un accident qui aurait pu détruire une vie, des sentiments forts.

06/2014

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Actualité médiatique France

Grandeur et décadence de la maison Lagardère

Lagardère. Un nom mythique. Un patronyme français aussi célèbre que Dassault et Michelin. Matra n'est qu'une petite entreprise d'armement quand Jean-Luc Lagardère en prend les rênes en 1963. Le capitaine d'industrie côtoie les hommes politiques les plus influents, du gaulliste Georges Pompidou au socialiste Pierre Mauroy. Il enchaîne les succès. Les victoires de Matra aux 24 heures du Mans, Europe 1, naguère première radio de France, l'acquisition d'Hachette, la création d'EADS, maison mère de l'avionneur européen Airbus... . Puis vient le temps des revers. Echec de la privatisation de TF1, fiasco du club de foot du Racing, faillite de la chaîne La Cinq... Et dans la famille Lagardère, vie privée et professionnelle s'entremêlent, se confondent. Quand l'héritier Arnaud Lagardère sombre dans le coma après un accident de voiture sur les routes normandes, en 1981, son père négocie avec les socialistes la nationalisation de Matra. L'empire bascule en 2003 à la mort brutale de Jean-Luc Lagardère. Son fils, élevé selon les "Mémoires pour l'instruction du Dauphin" écrites par Louis XIV, prend sa suite. Il se désengage d'EADS et de la presse, investit dans le sport... Sans grand succès. Il rencontre sa deuxième femme, Jade, un mannequin de près de trente ans plus jeune que lui. On le dit dilettante. On prédit sa chute car il croule sous les dettes. Face aux attaques, Arnaud Lagardère sauve sa peau grâce à deux milliardaires, Bernard Arnault et Vincent Bolloré, qui lorgnent sur les dernières pépites du groupe : Hachette, Paris Match, Europe 1. La fin de l'illustre maison familiale semble proche...

02/2022

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Critique littéraire

Dictionnaire Tolkien. Coffret en 2 volumes : A-K ; L-Z

Outre son caractère novateur - il s'agit d'une nouvelle édition du premier dictionnaire en langue française consacré à J. R. R. Tolkien -, ce dictionnaire encyclopédique a pour principale caractéristique son exhaustivité : il fait le tour de nos connaissances sur la vie et l'oeuvre de Tolkien. Les soixante contributeurs du Dictionnaire Tolkien travaillent tous sur l'oeuvre de J. R. R. Tolkien suivant des approches diverses - donc complémentaires. Aux côtés de la littérature anglaise, des littératures médiévales et de la littérature comparée, les contributeurs viennent de la philosophie, des études cinématographiques, de l'histoire, etc. Les quelque 350 notices présentent les ouvrages de Tolkien : non seulement Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit ou encore les volumes de L'Histoire de la Terre du Milieu ; mais aussi ses essais sur la littérature médiévale ou sur les littératures de l'imaginaire. Elles s'intéressent aussi à leur postérité (réception en France, aux Etats-Unis ; adaptations radiophoniques, cinématographiques, ludiques) ; sont également présentés les personnages, peuples et lieux principaux de cet univers fictionnel (Frodo, Gandalf, Aragorn ; les Elfes, les Ents ; Comté, Aman, Mordor...) ; des repères importants sont donnés sur la carrière universitaire et la vie de Tolkien, à travers des notices biographiques portant sur Oxford, Leeds ou sa famille proche - à commencer par son fils Christopher, exécuteur testamentaire à qui l'on doit d'avoir édité l'essentiel des oeuvres de son père, après la mort de celui-ci. L'une des originalités du dictionnaire est toutefois l'accent mis sur des notices plus générales et abstraites, proposant une vision transversale de l'oeuvre : des notions telles que l'héroïsme, le libre-arbitre, l'amour (courtois), l'apparence, ou encore le rapport de l'oeuvre de Tolkien à la modernité, à la nature... font l'objet de notices spécifiques. Enfin, des synthèses sont proposées sur les lectures critiques de l'oeuvre, dans des perspectives politique, psychanalytique ou écologiste.

09/2019

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Littérature française

La Violette et l'Olivier. Deuxième période, Le soleil au zénith

Violette et Olivier, devenus vicomtesse et vicomte de Magny, quittent La Rochelle pour Montréal. Après une traversée mouvementée, ils s'établissent à Ville-Marie, près des époux d'Aillebouste des Musseaux avec lesquels ils se lient d'amitié. Ils découvrent un pays magnifique le long des rives du Saint- Laurent. Violette, de nouveau enceinte, apprend de sa nouvelle amie, Catherine, comment s' est créée la colonie qui n' est encore que très faiblement peuplée et dont l'activité est surtout basée sur la traite des fourrures de castors, ce qui suscite l'hostilité des Iroquois. Elle le découvre à ses dépends lors d'une promenade imprudente dans la seigneurie de son mari. Depuis 1663, la colonie est placée directement sous l'autorité du roi et administrée par le Conseil souverain où les rivalités entre gouverneur, intendant et évêque font rage. Louis XIV accorde des présents à sa belle province : le régiment de Carignan- Salières pour venir à bout des incursions indiennes incessantes et destructrices et des filles du roi pour gagner la bataille des berceaux et peupler le pays. L' une d'elle séduit Olivier au bal du gouverneur, ce qui jette un froid durable entre les époux de Magny, élevés au titre de comte et comtesse, après la mort de Claude des Serpents, au service du roi, en 1667. Angélique, la fille de Violette, épouse en 1672 Alexandre de Chaumont et le suit en France dans son château d' Arthieul. Il conduira plus tard une ambassade au Siam qui le rendra célèbre. Dans le royaume, les guerres se succèdent, le Roi-Soleil cherchant à établir des frontières plus sûres, mais Guillaume d' Orange, devenu roi d' Angleterre, pousse l'Europe à se liguer contre le souverain français, ce qui entraîne des conflits de plus en plus coûteux en hommes. Olivier succombe en 1677, c'est la fin d'un grand amour ! Mais la vie continue, Violette, désormais marquise de Magny, doit gérer ses seigneuries et marier ses enfants qui grandissent...

08/2019

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Histoire de France

Correspondance conjugale 1760-1782. Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution, 2 volumes

La correspondance des époux Voyer d'Argenson offre un témoignage rare d'affection conjugale manifestée dans le cadre d'une union arrangée. La marquise de Voyer, née de Mailly d'Haucourt, descendante des Colbert et des Arnauld de Pomponne, est la principale plume de cet échange. Souvent séparée de son époux, c'est plusieurs fois par semaine qu'elle lui écrit. Ses lettres partent de l'hôtel de la Chancellerie d'Orléans, situé dans l'enceinte du Palais-Royal à Paris, pour les confins du Poitou et de la Touraine, où elles sont reçues au château des Ormes. Elles deviennent le lieu privilégié de l'intimité conjugale et familiale, et des discussions politiques et philosophiques qui occupent les épistoliers. Le marquis de Voyer, fils du comte d'Argenson, ministre disgracié, est emblématique de cette noblesse progressiste tenue à distance par le système monarchique alors à son crépuscule. Valeureux militaire, agent de renseignements, amateur d'art, bibliophile, entrepreneur acquis aux nouvelles idées, la belle carrière qu'il réalise est néanmoins contrariée par le caractère frondeur qui lui reste associé. Proche de la société du duc de Choiseul et de celle du duc de Chartres, le couple Voyer d'Argenson illustre la position adoptée par les élites face à un système en faillite, à la jonction des règnes de Louis XV et de Louis XVI. Mme de Voyer, à la fois épouse dévouée et femme de tête, s'emploie à faire avancer la carrière de son mari auprès des ministres. Ses lettres témoignent du rôle actif des femmes dans le projet familial, de leur place dans les jeux d'influence, et de l'évolution des représentations individuelles. Membre de l'Académie des Arcades, société de lettrés qui puise son inspiration dans l'Antiquité, Mme de Voyer se plonge avec passion dans l'étude des mathématiques, de la chimie, et de l'anatomie, illustrant l'émancipation intellectuelle et sociale à laquelle aspirent les femmes à la fin du XVIIIe siècle.

08/2019