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Mounir Berbagui

Extraits

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Histoire de France

Héros oubliés. Les animaux dans la Grande Guerre, 2e édition

Chevaux, chiens, chats, vaches, ânes, pigeons... Lors de la Première Guerre mondiale, des millions d'animaux ont accompagné les combattants pour le meilleur et le pire. Les soldats ne sont pas les seuls à vivre, à souffrir et à mourir sur les champs de bataille : c'est aussi le sort de millions d'animaux. La guerre est, pour eux, le cruel miroir de celle des poilus tant bites et humains sont unis dans les tranchées. Des chiens sanitaires aux lourds chevaux de L'artillerie, des pigeons voyageurs aux chats qui nettoient les tranchées, l'armée ne peut se passer des animaux. Ils sont utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et tes canons, sauver les blessés... Mais il y a aussi les espèces dont le soldat se passerait bien et qui hantent sa vie quotidienne : rats, poux, mouches... Dans cette mobilisation, les chevaux sont mis à dure contribution. Pourtant, la Grande Guerre constitue un moment capital de rupture entre le chevalet l'homme : sous la contrainte du feu moderne, le soldat doit accepter de cesser de "faire corps" avec l'animal. A ce titre, les camions de la Voie sacrée et les chars d'assaut marquent la fin d'une époque. A l'issue du conflit, alors qu'ils ont été tellement présents - mime indispensables - dans les tranchées, les animaux deviennent les héros oubliés de cette terrible guerre. Malgré les services rendus, malgré la souffrance et la mort, aucun monument français ne leur rend hommage, aucun livre ne raconte leur terrible sort... Il faut attendre 1982 pour que Michael Morpurgo écrive le roman Cheval de guerre, adapté à l'écran en 2011 par Steven Spielberg. L'ouvrage de Jean-Michel Derex redonne sa place à l'animal et fait découvrir la Grande Guerre de manière complètement nouvelle : en racontant les liens profonds qui ont uni L'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit.

12/2018

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Policiers

De l'intérieur

Quelques années après la mort de sa mère qui s'est laissée mourir de chagrin, Victoire découvre dans le grenier les lettres enflammées d'un homme mystérieux. Au fil de la lecture, elle comprend que sa mère a entretenu une relation passionnée avec cet homme, un jeune policier. Persuadée qu'il est son père, Victoire prend alors la décision de devenir policier pour le retrouver. Après de brillantes études en droit et le succès au concours d'officier, c'est en lieutenant de police stagiaire qu'elle débarque au commissariat de Nantes où son père travaille. Sous la coupe d'un capitaine de Police désenchanté, Victoire va découvrir le monde police de l'intérieur. Ce n'est pas la grande police qui fait rêver, celle des médias ou des séries télévisées. Non, là, il s'agit d'une police au plus proche des hommes, la police " des gens " comme ils disent en interne, un monde absurde où bien souvent le policier se transforme en héros Sisyphien du quotidien. Après une rencontre surprenante avec un étudiant exalté qui va tomber follement amoureux d'elle, Victoire va enfin rencontrer son père, un homme retranché et ténébreux, policier en fin de carrière. Les retrouvailles seront brutales et réveilleront des douleurs enfouies. Victoire devra s'affranchir d'une terrible annonce, le décès de sa mère vingt ans auparavant. Durant son stage, Victoire fréquentera trois hommes de générations différentes qui pourtant semblent avoir le même parcours, trois hommes isolés et affligés par le poids d'une vie déraisonnable. Victoire va modifier leurs trajectoires en leur redonnant un second souffle. Elle va surtout leur permettre de comprendre que le bonheur se conjugue au présent, ici et maintenant. Refusant la fatalité, Victoire affrontera avec courage et détermination la vie qu'elle s'est choisie pour s'offrir une autre destinée sur le chemin de la liberté. De l'intérieur n'est par un roman policier, c'est peut-être tout simplement un roman de police.

03/2017

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Philosophie

Penser l'Islam

Depuis son "Traité d'athéologie", nul n'ignore que Michel Onfray n'est pas l'ami des religions - qu'il considère, en homme des Lumières, comme des maladies propices à la haine, au fanatisme, à la négation des corps. Evidemment, l'Islam ne fait pas exception à cette critique radicale - au contraire. Il a donc accepté, dans ce livre, de répondre aux questions d'Asma Kouar, jeune journaliste algérienne - qui ne le ménage pas. Or, Michel Onfray a lu le Coran. Et il l'a lu de très près. De telle sorte qu'il ne craint pas d'y percevoir - comme dans les autres monothéismes - de fréquentes apologies de la violence et de la guerre. Citant de nombreuses sourates, confrontant les interprétations, il place les musulmans devant la réalité d'un texte qui, à côtés de ces élans sublimes, fait également la part belle à la cruauté, à la haine des femmes, à l'esprit de conquête. Puisque le retour du religieux, en occident, a pris désormais le visage de l'Islam, c'est à celui-ci, à son texte sacré, et aux conséquences de ce texte sacré - voire à ce que d'aucuns tiendraient pour de "l'islamophobie" - qu'il consacre ici sa réflexion. Ce dialogue est suivi par un texte intitulé "Puissance et décadence" - et sous-titré : "essai d'éthologie planétaire". Dans ce texte, porté par un souffle puissant qui n'est pas sans évoquer celui des grandes philosophies de l'histoire à la Toynbee ou Spengler, Michel Onfray médite sur l'Europe et son destin. Car, née chrétienne, l'Europe, selon lui, est entrée dans une phase de décadence irrésistible au profit de la seule force vitale et véritablement guerrière : l'islam. Avec une argumentation très semblable à celle de Michel Houellebecq dans Soumission, Michel Onfray analyse froidement le renoncement européen à ses propres valeurs. Et émet l'hypothèse (promise à de nombreuses polémiques) de son agonie au profit de ceux qui, à l'opposé, sont prêts à mourir pour leur foi.

03/2017

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Sciences politiques

Pourquoi ils font le djihad. Enquête sur la #GénérationMerah

Qui sont ces voyous devenus terroristes ? Pourquoi toute cette violence, cette haine de la France et de la police ? Qui sont ces ados qui adorent Ben Laden et nourrissent une admiration sans faille pour les gangsters, les terroristes, Mohamed Merah et Scarface ? Qui sont ceux qui s'identifient à la cause palestinienne et importent ce conflit en France ? Parmi eux, des jeunes hommes désemparés, à bout de souffle, que seul les religieux extrémistes reçoivent avec bienveillance. Des jeunes éduqués, diplômés aussi, préférant mourir loin de la France, en Irak ou en Syrie, nouvelles terres de djihad... L'auteur a plongé discrètement pendant plusieurs années au coeur des gangs, des cités, des prisons, des lieux de culte et des services de police pour mieux comprendre : émeutes, braquages, embuscades, voyoucratie, guerre des gangs, trafics... Il dresse ici un rapport sans concessions évoquant le face à face avec une jeunesse perdue dans des messages de violence, de complots et qui s'identifie elle-même comme "étrangère" à la France. Apolitique et non partisan, Jean-Paul Ney nous livre un état des lieux impitoyable : le constat de l'indifférence d'une justice, de l'échec des politiques et du système éducatif. Au bout, l'impensable : un boulevard pour l'extrême droite et une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà sur toutes les lèvres. Jean-Paul Ney est grand reporter, écrivain et producteur, ex-journaliste d'investigation à Canal Plus et France Soir. A l'âge de 18 ans, il fut éducateur sportif en banlieue parisienne. Fin connaisseur des questions de sécurité et de société, ancien otage, il a couvert les conflits d'Afrique et du Moyen-Orient dont la 2e Intifada, la 2e guerre du Liban, la chute du colonel Kadhafi et les guerres secrètes du contre-terrorisme au Sahel. Aujourd'hui, il enseigne le grand reportage et l'investigation dans des écoles de journalisme et a fondé une startup pour venir en aide aux jeunes de tous horizons : KickStarTV, la télévision de demain.

09/2015

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Littérature française

La dernière femme de sa vie

Leur rencontre n’a l’air de rien. Printemps 2000. Place Saint-Germain-des-Prés, on célèbre par une plaque les amours contingentes de Sartre et Beauvoir. Sont présents quelques philosophes, des écrivains, une poignée de féministes et l’immense André Markhem. Entre lui et Alma, le premier échange est bref. Il lui laisse un numéro. Elle oublie ou croit oublier, peu importe. Il suffira de quelques semaines et d’un message sur un répondeur pour que l’histoire prenne tout son sens. Neuf ans, ce n’est pas rien.Alma aurait pu être la dernière femme de la vie d’André, lui qui a traversé un presque siècle, l’a animé, serré au plus près, lui qui a aimé et séduit, beaucoup, et aborde de toute sa puissance la fin de son existence. Il aurait pu mourir et ne penser qu’à elle, car ils se sont aimés, avec passion, avec violence, en se vénérant l’un l’autre au point d’espérer échanger les corps. Alma aurait pu posséder André à tous les âges, remonter le temps et lui appartenir aux commencements. « Je ne vous retrouverai jamais. – Pas facilement. – Jamais. – Pourquoi ai-je envie de me tirer une balle dans la tête ? – Parce que nous avons tous les deux le goût de l’absolu. » Chaque fragment de leur histoire est contaminé par une quête partagée de l’absolu. Les repas sont des festins, le banal échange une joute verbale et le sexe se joue sans interruption. Est-ce la mort qu’ils tentent en vain de tromper ?Neuf ans ont passé. André a publié ses mémoires et Alma partage son temps entre écriture et réalisation. Elle a divorcé, fait l’amour avec d’autres hommes, des femmes aussi. Elle cohabite depuis peu avec ce qu’elle nomme « un crabe », et qui lui pince la poitrine. Elle a reçu une lettre d’André, le 24 octobre 2009. Une lettre définitive.

01/2011

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Littérature française

HKZ. Le livre du revenir

HKZ est le récit d'une amitié entre une femme qui a vécu une vie extrêmement libre et un homme deux fois moins âgé qu'elle, qui décide d'écrire ce qui se passe et s'est passé à partir du moment où il comprend qu'elle va mourir. Il s'agit de saisir ce qui déjà commence à s'estomper, la maladie rongeant la mémoire d'Hermine Karagheuz. Antoine Mouton l'a rencontrée à Saorge, lors d'une résidence d'écriture, alors qu'elle y était pour lire les Elégies de Duino de Rilke : il s'était proposé pour être son souffleur, à présent qu'elle est malade, il souffle encore. Le présent, le passé, le poème : dire tout ce qui bientôt ne sera plus. Faire le portrait de celles et ceux qui se réunissent pour tenter de faire des derniers jours de leur amie des jours de vie. Le livre raconte aussi ce que c'est que de vieillir alors qu'on n'a pas eu d'enfant : qu'est-ce qu'il est possible d'inventer, par l'amitié et la qualité des relations tissées au fil des années, d'autre que les liens du sang. HKZ est le portrait d'une femme multiple, qui a été comédienne, qui a écrit, qui a aimé, milité, dessiné, qui a rencontré toutes sortes de gens, qui s'est intéressée à tout ce qui l'attirait, sans frein, sans souci de cohérence. Au moment de sa mort, la cohérence est là malgré tout. Quelque chose a créé l'unité. L'âme, peut-être. Cette question de l'âme est ce qui conduit le récit d'Antoine Mouton. Mais c'est aussi un texte, que l'auteur trouve dans les archives de son amie, écrit par elle. Il le place au milieu du sien, parce que la littérature est exactement comme la vie : pleine de rencontres possibles.

03/2023

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Thrillers

The Corpse Queen

Un thriller historique sombre et résolument féministe Alors que sa meilleure amie Kitty vient de mourir dans des circonstances mystérieuses, Molly Green, orpheline de dix-sept ans, découvre l'existence d'une mystérieuse tante. Richissime, Ava est disposée à prendre la jeune fille sous son aile... à condition que celle-ci soit prête à en payer le prix. Car Ava a bâti sa fortune en pillant des tombes pour revendre les dépouilles à des étudiants en médecine avides d'apprendre la chirurgie. Et elle veut que Molly l'aide à se procurer les corps. Or à Philadelphie dans les années 1850, une jeune fille non mariée n'a que peu de perspectives. De plus, Molly est bien décidée à remonter la trace de l'étudiant qu'elle pense être l'assassin de Kitty. Elle accepte donc et découvre son nouveau métier... mais surtout, les leçons d'anatomie du docteur LaSalle, qui vont la fasciner. Mais à cette époque, aucune femme n'est censée étudier pour devenir chirurgienne. Et alors qu'un meurtrier sévit en ville et que la mort de Kitty reste impunie, la poursuite du savoir devient pour Molly une danse... mortelle. " Bien écrit, intelligent et résolument sombre... ce roman immersif, aux accents de Frankenstein, évoque la misogynie, les disparités socioéconomiques et les normes sociales à l'époque des débuts de la chirurgie moderne. " Publishers Weekly " Sombre. Etincelant. Dangereux. The Corpse Queen est délicieusement macabre et incroyablement décadent. Vous allez tomber sous le charme de Molly, dont l'esprit vif et la détermination sans faille l'aident à se frayer une place dans un monde dominé par les hommes. Un roman cinématographique, intelligent et captivant ; je l'ai dévoré d'une traite. " Kerri Maniscalco, autrice de Stalking Jack the Ripper, bestseller #1 du New York Times " L'intrigue est menée tambour battant, parmi les effluves de pourriture des morts, jusqu'à sa conclusion aussi satisfaisante que surprenante. Si la fille de Poe avait écrit une histoire, ce serait celle-ci. " Kirkus Reviews

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Ouvrages généraux

L'éveil des consciences ou comment devenir un homme libre. 2e édition revue et augmentée

Pour comprendre le monde et devenir un homme libre, il faut avec pragmatisme se détacher de son animalité en se détachant de ses passions humaines qui ne sont que des pulsions animales sous couvert de sentiments humains, et ne garder que deux paradigmes permettant d'avoir une vision claire, nette et précise de ce que nous sommes réellement et du fonctionnement du monde. Premièrement : il faut toujours concevoir le monde comme un ensemble de flux énergétiques, de prédations et d'échanges caloriques entre les êtres, chaque être ou entité organique, que ce soit l'individu ou le groupe, ayant pour fonction de prendre la calorie et de la conserver pour rester en vie et la transmettre avant de mourir. Secondement : il faut avoir à l'esprit que dans un groupe, tout caractère physique ou tout comportement qui se conserve au cours du temps a toujours une fonction positive pour ce groupe, même si ce caractère paraît inutile ou ce comportement paraît stupide, car dans la nature tout ce qui n'est pas positif pour le groupe finit fatalement à plus ou moins long terme par être éliminé. En comprenant que toutes nos relations et comportements ne sont que des relations énergétiques, et que ce qui perdure dans une communauté organique de l'ordre du caractère physique, comportemental ou culturel, a toujours une valeur positive pour le groupe, on devient un être éveillé, détaché spirituellement de ses passions, capable enfin de raisonner avec sagesse. Quand vous aurez intégré cela, vous rechercherez instinctivement pourquoi des comportements paraissant si stupides, cruels ou primitifs perdurent, et quelles causes énergétiques se cachent derrière des luttes entre Etats, des conflits religieux, ou des haines entre individus ou des rapprochements amoureux. Cette façon de penser le monde peut être intégrée dans tous les domaines de la vie organique, de la cellule à la civilisation, en passant par l'individu et la communauté et fera de vous des hommes capables de diriger votre vie en choisissant votre avenir en pleine conscience. Vous serez alors des hommes libres.

03/2021

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Romance et érotique LGBT

Pas encore mort Tome 1 : La mort, ça craint

Mourir, c'est plus ce que c'était. Wes Cooper était mort. Puis, il ne l'était plus, même s'il n'était pas tout à fait vivant non plus. En tant que non-fantôme immortel, il peut passer d'un plan à l'autre, ce qui fait de lui le voleur idéal. Pendant soixante-dix ans, il a gagné sa "vie" en restituant des objets à leurs propriétaires légitimes, assistant à toutes sortes de phénomènes étranges au passage. Mais il n'avait jamais été témoin d'un meurtre. Jusqu'à maintenant. Pourtant, c'est bien ce que sa dernière mission lui réserve : un acteur tout à fait mort et qui va le rester. Et quelle chance pour Wes que son ex-petit ami, l'inspecteur Hudson Rojas, soit chargé de l'affaire. Hudson qui a brisé le coeur de Wes il y a des années et pourrait bien recommencer, maintenant que c'est un bel homme dans la force de l'âge, séduisant comme pas permis. Alors qu'ils travaillent ensemble pour traquer le meurtrier avant que quelqu'un d'autre ne soit blessé, il semble évident que Wes et Hudson ont encore des choses à régler. Et quand un secret de Hudson menace bien plus que leur bonheur, cela pourrait signifier la fin de leur non-vie commune, pour toujours. #Meurtre #Fantômes #MM #Magie #Démons #Crime #SlowBurn #SecondeChance --- "J'ai adoré ce livre. Il était excentrique et intéressant. Hilarant et doux. J'ai vraiment aimé Wes et Hudson". - Gustaf (Goodreads) "Il y a quelques surprises et des moments d'émotion en cours de route. Je me suis attachée à ces deux personnages. [... ] J'ai hâte de lire le tome 2". - Kaje Harper (Goodreads) "L'écriture est excellente et m'a entraînée dans l'histoire. J'ai aimé les deux hommes principaux. J'attends avec impatience le deuxième tome ! " - Eli Easton (Goodreads)

01/2023

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Littérature française

Le rire de Laura

Laura a fui Paris pour Strasbourg, sa ville natale, mais c'est dans un hôtel qu'elle se réfugie avec Martin, son fils, qui a failli mourir, un suicide manqué ? Pendant trois jours, Laura, dans un tête-à-tête de plus en plus tendu avec Martin, essaie de le comprendre, de se comprendre, de comprendre. Quatre destins se révèlent à nous, étroitement imbriqués dans un même conflit ; jusqu'où l'amour fou, l'utopie, l'exigence humaine, peuvent-ils aller sans devenir refus de la vie ? Destin de Laura, si absorbée par son amour exclusif pour Théo, son mari, qu'elle n'a pas vu grandir et changer ses enfants... Destin de Théo, brillant chirurgien et séducteur comblé, à la fois rebuté et hanté par le goût d'absolu de Laura... De Martin qui, après son baccalauréat, a quitté le domicile familial et s'est installé chez son professeur, Marc-André. Destin enfin de ce dernier, un utopiste qui, à travers des engagements politiques, a toujours poursuivi le même rêve, et qui a encouragé Martin à s'installer dans sa vieille baraque du XVIe arrondissement avec d'autres jeunes gens pour y créer une communauté. Mais le rêve suivra d'autres voies, Martin se révélera un meneur d'hommes, un "manager" impitoyable qui sèmera inconsciemment le malheur autour de lui : la jeune Ophélie et Marc-André en seront les victimes. A Strasbourg, trois jours durant, Laura, face à un Martin tantôt buté, tantôt complice, dévide l'écheveau de ces destins, tandis qu'à Paris Théo découvre, à la faveur d'un drame, qu'il n'a jamais cessé d'être attiré, tel un aimant, par Laura. Laura qui apprend enfin, au cours de sa dernière nuit à Strasbourg, à prendre son parti de l'ambiguïté de la vie, dans un rire libérateur, un rire qui est une acceptation en même temps qu'un déchirement, un rire tragique et exultant comme le cri qui précède une naissance.

12/1985

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Matières enseignées

La philosophie avec les enfants : pour une pédagogie sensorielle

" A quoi ça sert de vivre alors qu'on va mourir ? " (Basile, 6 ans) ; " Est-ce qu'on choisit d'être méchant ? " (Lyès, 8 ans) ; " Le monde, c'est un endroit où on joue un rôle ou un endroit où on peut être soi-même ? " (Enzo, 9 ans) ; " Est-ce qu'on peut avoir toutes les émotions du monde en même temps ? " (Stefan, 9 ans) ; " Est-ce qu'on peut exploser de joie ? " (Amar, 6 ans) ; " Comment on sait qu'on n'est pas dans un rêve ? " (Alya, 9 ans) ; " Pourquoi les humains se battent pour la religion alors que les religions disent qu'il ne faut pas se battre ? (Leyla, 10 ans)... Depuis une cinquantaine d'années, la philosophie n'est plus réservée au lycée et à l'université : elle est entrée à l'école, dès l'âge de cinq ans. Dans le monde entier, sa pratique s'est développée auprès des enfants et des adolescents, portée par la volonté de faire éclore les capacités à penser, à dialoguer, à raisonner, à chercher du sens. Pour cela, de multiples méthodes, dispositifs et outils pédagogiques sont apparus, qui sont présentés ici. Ce livre propose une approche nouvelle de la philosophie avec les enfants, une pédagogie sensorielle qui fait découvrir le monde de la philosophie par les sens, la mise en actes, la mise en corps. Enseigner la philosophie aux plus jeunes ne fait pas que solliciter la parole et la pensée : cela exige une mise en scène sensible, des objets symboliques, des exercices corporels, des supports matériels manipulables. Autant d'éléments qui permettent aux enfants et aux adolescents de comprendre et de mémoriser les principes de la philosophie. A partir d'une pratique professionnelle et d'un engagement personnel mettant en situation, depuis des années, la philosophie avec les enfants dans l'enseignement et l'éducation (écoles, collèges, médiathèques, centres sociaux), l'auteure donne ici à partager une expertise que tout enseignant pourra s'approprier.

09/2023

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Littérature française

Un Dilemme...

Dans ce petit roman ou grosse nouvelle balzacienne, avec une ironie à la Flaubert, Huysmans vilipende le bourgeois - de province. Il illustre son "inaltérable saleté" , selon une lettre à Zola. Un notaire de la Marne, Maître Le Ponsart, a bien réussi en affaires et se pique de mode parisienne. Son petit-fils Jules vient de mourir de fièvre typhoïde à la capitale ; il n'était pas marié mais une "bonne" faisait son ménage et l'a soigné jusqu'à la fin. Pauvre jeune homme faible, il n'a laissé aucun legs ni testament, rien que de bonnes paroles à la fille - qui se retrouve quand même enceinte. Tout l'art du notaire sera d'éviter que la fille-mère puisse invoquer un quelconque droit, suivant le Code civil qui ne reconnait pas à l'époque la recherche de paternité. L'héritage - car tel est l'objet des convoitises - reste aux ascendants des deux côtés en l'absence de descendant reconnu. Me Le Ponsart, confit en bonne chère, bonne conscience et importance, va donc débarquer à Paris pour liquider le bail et faire emporter les meubles, donnant ses huit jours à la "bonne" pour 33. 75 francs comptés juste. Ce qui révolte la grosse commère du quartier Mme Champagne, papetière experte en cancans et entremises. Mais ni sa grande gueule ni ses appels aux sentiments ne feront quoi que ce soit. La loi est la loi et l'héritage ira où il doit, sans même un dédommagement pour enfant. D'ailleurs, engendré juste au début de sa maladie, qui prouve qu'il soit du décédé ? Le dilemme qui donne son titre au roman est le suivant : "ou vous êtes la bonne de Jules, auquel cas vous avez droit à une somme de trente-trois francs soixante-quinze centimes ; ou vous êtes sa maitresse, auquel cas vous n'avez droit à rien du tout" .

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Western

Histoires de l'Ouest Tome 1

" C'est un beau jour pour mourir ! " Eté 1874, Territoire du Dakota. De l'or est découvert dans les Black Hills, la terre sacrée des Sioux. En pleine période de récession, le gouvernement américain cherche un moyen pacifique d'acquérir cette contrée aux dépens des Indiens et de satisfaire les velléités d'expansion des colons. Mais les négociations échouent. Au printemps 1876, la guerre est déclarée. Tandis que trois colonnes sont lancées simultanément à la recherche des bandes irréductibles, le chef Sitting Bull décrète l'union sacrée et prend la tête d'une vaste coalition de Sioux et de Cheyennes. Les Etats-Unis s'apprêtent à fêter le centenaire de leur indépendance et personne ne peut imaginer le désastre qui va suivre... A la tête du 7e régiment de cavalerie, le fer de lance de l'armée fédérale, le lieutenant-colonel George Armstrong Custer entend bien mener ses hommes à la victoire et entrer dans la légende. Après une folle chevauchée, il parvient à localiser ses adversaires dans le sud du Montana et se prépare, seul, à l'assaut. Devant lui, pourtant, se dresse le plus grand campement indien jamais vu dans les Grandes Plaines. Le dimanche 25 juin, après un combat d'une extrême violence, les tuniques bleues essuient leur plus cinglante défaite dans leurs affrontements contre les tribus amérindiennes. Il n'y a aucun survivant parmi les troupes placées sous les ordres directs de Custer. A la stupéfaction générale s'ajoute l'humiliation d'une défaite qui ne cessera pas d'alimenter la controverse. Mais que s'est-il réellement passé à Little Big Horn ? Aux côtés de l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, David Goy et Luca Blengino reviennent sur un des événements les plus marquants de l'Histoire américaine avec un western haletant. Le dessin réaliste d'Antoine Giner-Belmonte, en disciple de Christian Rossi, nous transporte sur ce champ de bataille pour revivre, comme si nous y étions, cet épisode mythique des guerres indiennes.

04/2023

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Esotérisme

Les Grands Initiés. Esquisse de l'histoire secrète des religions

"Les sages et les théosophes de l'Orient et de la Grèce savaient qu'on ne peut embrasser et équilibrer la Vérité sans une connaissance sommaire du monde physique, mais ils savaient aussi qu'elle réside avant tout en nous-mêmes, dans les principes intellectuels et dans la vie spirituelle de l'âme. Pour eux, l'âme était la seule, la divine réalité et la clef de l'univers. En ramassant leur volonté à son centre, en développant ses facultés latentes, ils atteignaient à ce foyer vivant qu'ils nommaient Dieu, dont la lumière fait comprendre les hommes et les êtres. Pour eux, ce que nous nommons le Progrès n'était que l'évolution dans le temps et dans l'espace de cette Cause centrale et de cette Fin dernière. Et vous croyez peut-être que ces théosophes furent de purs contemplatifs, des rêveurs impuissants, des fakirs perchés sur leurs colonnes ? Erreur, Le monde n'a pas connu de plus grands hommes d'action, dans le sens le plus fécond, le plus incalculable du mot. Ils brillent comme des étoiles de première grandeur dans le ciel des âmes. Ils s'appellent : Rama, Krishna, Bouddha, Zoroastre, Hermès, Moïse, Orphée, Pythagore, Platon, Jésus, et ce furent de puissants mouleurs d'esprits, de formidables éveilleurs d'âmes, de salutaires organisateurs de sociétés. Ne vivant que pour leur idée, toujours prêts à mourir, et sachant que la mort pour la Vérité est l'action efficace et suprême, ils ont créé les sciences et les religions, par suite les lettres et les arts dont le suc nous nourrit encore et nous fait vivre." — Edouard Schuré. Ecrivain, musicologue et philosophe français, Edouard Schuré s'est attaché à étudier les systèmes religieux, l'ésotérisme et les philosophies de l'au-delà qui ont inspiré son ouvrage le plus connu : "Les Grands Initiés, Esquisse de l'histoire secrète des religions", consacré notamment à Rama, Krishna, Hermès, Moïse, Orphée, Pythagore, Platon et Jésus.

03/2024

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Parapsychologie

After. Que se passe-t-il après la mort ? Quarante-cinq années d'études scientifiques sur les EMI le révèlent

L'ouvrage très attendu de Bruce Greyson ! After nous met au défi de nous affranchir de nos préjugés face aux EMI et, ce faisant, d'enrichir notre compréhension de l'existence, de la conscience et de l'être humain. Le docteur Bruce Greyson, éminent spécialiste des EMI, révèle comment une nouvelle conception de la vie, de la mort et de la continuité de la conscience s'est peu à peu imposée à lui. Depuis l'Antiquité, on parle d'expériences extraordinaires au seuil de la mort. Aujourd'hui, ce sont 10 à 20 % des personnes ayant subi un arrêt cardiaque qui en font état. Le milieu médical ignorait jusque-là ces " expériences de mort imminente " en les qualifiant d'artifices du cerveau ou d'idées chimériques. Mais lorsque ses patients ont commencé à lui en raconter, plutôt que de les écarter d'un revers de main, le Dr Greyson a décidé de se pencher sur elles. Psychiatre et agnostique, il ne pouvait les aborder que d'un point de vue scientifique. Dans cet ouvrage, il expose les conclusions qu'il a tirées de plus de quarante ans de recherches sur les EMI. Notre culture a tendance à considérer la mort comme la fin de la conscience, la fin de l'existence, une perspective redoutée qu'une majorité de gens contemplent avec crainte et anxiété. Les preuves scientifiques sur le processus de la mort, nous dit le Dr Greyson, sont à même de soutenir une autre théorie. La mort pourrait être un passage entre deux formes de conscience, non pas une fin mais une transition. Cette nouvelle perspective aurait l'avantage de remplacer la peur de mourir, si présente dans nos sociétés, par une conception plus saine de la mort comme étape de vie. After nous met au défi de nous affranchir de nos préjugés face à ces expériences et, ce faisant, d'enrichir notre compréhension de l'existence, de la conscience et de l'être humain.

11/2021

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Suspense

The Corpse Queen

Un thriller historique sombre et résolument féministe Alors que sa meilleure amie Kitty vient de mourir dans des circonstances mystérieuses, Molly Green, orpheline de dix-sept ans, découvre l'existence d'une tante dont elle ne savait rien. Richissime, Ava est disposée à prendre la jeune fille sous son aile... à condition que celle-ci soit prête à en payer le prix. Car Ava a bâti sa fortune en pillant des tombes pour revendre les dépouilles à des étudiants en médecine avides d'apprendre la chirurgie. Et elle veut que Molly l'aide à se procurer les corps. Or à Philadelphie dans les années 1850, une jeune fille non mariée n'a que peu de perspectives. De plus, Molly est bien décidée à remonter la trace de l'étudiant qu'elle pense être l'assassin de Kitty. Elle accepte donc et découvre son nouveau métier... mais surtout, les leçons d'anatomie du docteur LaSalle, qui vont la fasciner. Mais à cette époque, aucune femme n'est censée étudier pour devenir chirurgienne. Et alors qu'un meurtrier sévit en ville et que la mort de Kitty reste impunie, la poursuite du savoir devient pour Molly une danse... mortelle. " Bien écrit, intelligent et résolument sombre... ce roman immersif, aux accents de Frankenstein, évoque la misogynie, les disparités socioéconomiques et les normes sociales à l'époque des débuts de la chirurgie moderne. " Publishers Weekly " Sombre. Etincelant. Dangereux. The Corpse Queen est délicieusement macabre et incroyablement décadent. Vous allez tomber sous le charme de Molly, dont l'esprit vif et la détermination sans faille l'aident à se frayer une place dans un monde dominé par les hommes. Un roman cinématographique, intelligent et captivant ; je l'ai dévoré d'une traite. " Kerri Maniscalco, autrice de Stalking Jack the Ripper, bestseller #1 du New York Times " L'intrigue est menée tambour battant, parmi les effluves de pourriture des morts, jusqu'à sa conclusion aussi satisfaisante que surprenante. Si la fille de Poe avait écrit une histoire, ce serait celle-ci. " Kirkus Reviews

04/2023

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Histoire militaire

Les sept vies d'Adrien Conus. Compagnon de la Libération, inventeur militaire de génie, agent secret de la France libre, rescapé d'un peloton d'exécution allemand, colonel perdu en Indochine, chasseur d'éléphants émérite et... amant imprudent

Compagnon de la Libération, inventeur militaire de génie, agent secret de la France Libre, rescapé d'un peloton d'exécution allemand, colonel perdu en Indochine, chasseur d'éléphants émérite et ... amant imprudent : les sept vies d'Adrien Conus Bien souvent galvaudée, la formule " une vie de roman " s'applique parfaitement au Compagnon de la Libération Adrien Conus (1900-1947). Sa vie fut courte mais d'une richesse inouïe : ce franco-russe né à Moscou, fut tour à tour chercheur d'or et trafiquant d'ivoire, guide de chasse et chef de village en Afrique avant de rejoindre la maigre phalange des Français Libres du général de Gaulle dès 1940. Il est de tous les théâtres de guerre de la geste gaulliste au Levant et en Afrique du Nord (notamment à Bir-Hakeim) avant de rejoindre les services secrets du Général à Londres. Formé à la dure par les Anglais, il est envoyé dans le Vercors cerné. Après sa capture par les Allemands, il échappe miraculeusement au peloton d'exécution. En 1945, il est infiltré en Allemagne nazie dans la région stratégique de Ruhr pour y conduire des actions commando. Avec ses camarades, il incarne alors ce qui se fait de mieux en matière de combat indirect et "spécial". Addict à la guerre, couvert de décorations, le colonel Conus connaîtra en Indochine un destin " à la capitaine Conan ". Efficace, mais trop sulfureux, le commando qu'il a créé est dissous en catastrophe. Malade, il rentre pour mourir sur sa terre d'adoption, l'Afrique noire. Mais même après sa mort, cet amant imprudent fera parler de lui dans les coursives du contre-espionnage français... Pourquoi ? Grâce à des archives inédites - notamment des services secrets français et anglais - et des témoignages familiaux, Pierre Servent brosse ici un portrait en forme de sanguine d'un guerrier hors norme que son ami Joseph Kessel avait raison de considérer comme un pur héros sans pour autant être " un ange ". C'est dans ce clair-obscur que la plume subtile et documentée de Pierre Servent nous entraîne magistralement.

06/2022

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BD tout public

Le procès. D'après l'oeuvre de Franz Kafka

Comme les deux autres romans de Kafka, Le Château et America, Le Procès ne fut pas publié du vivant de son auteur. Avant de mourir de tuberculose, à l'âge de quarante ans, Kafka avait demandé à son ami le journaliste Max Brod de détruire, après sa mort, toutes ses oeuvres non publiées. Cependant Brod passa outre les dernières volontés de Kafka et prépara le manuscrit du Procès pour publication, mettant de l'ordre dans les liasses des innombrables chapitres, dont certains n'étaient encore qu'à l'état de fragments. La première édition parut en 1925. Toute sa vie, Kafka écrivit de façon sporadique et le plus souvent très intensivement, pendant la nuit. Encouragé par Brod, qu'il avait rencontré à l'université en 1902, il publia plusieurs nouvelles, les plus célèbres étant La Métamorphose (1915) et La Colonie pénitentiaire (1919), qu'il écrivit alors qu'il travaillait sur Le Procès. A la même époque, il écrivit aussi la nouvelle Derrière la loi, qui figure dans Le Procès sous la forme de la parabole racontée par le prêtre. Des éléments de la vie personnelle de Kafka, faite d'une succession de frustrations, d'angoisses et de relations amoureuses contrariées, trouvèrent leur exutoire dans l'expérience cauchemardesque du Procès. "Finalement, la seule chose à faire est d'accepter les choses telles qu'elles sont. Surtout éviter de se faire remarquer. Se taire, même si cela vous répugne. Comprendre que ce grand système légal repose sur une balance extrêmement délicate." Le Procès, réinventé dans ce roman graphique saisissant, est la sombre histoire de Joseph K., arrêté un matin pour des raisons inexpliquées et qui lutte contre un procès ahurissant. K. se trouve plongé dans une succession d'événements déconcertants, dans un climat de violence croissant qui le met au désespoir de prouver son innocence face à des accusations inconnues. Par la peinture très noire d'une bureaucratie autoritaire, qui écrase la vie des citoyens isolés, Le Procès est plus que jamais d'actualité.

11/2009

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Moyen Age

Chroniques des terres sans lois Tome 1 : Les Terres sans lois

" Une fantastique aventure avec tous les rebondissements et surprises d'une intrigue agréablement foisonnante. " The New York Times " Fantastique... Gerard Fox pourrait être l'ancêtre de Jack Reacher, sept siècles plus tôt. Chaudement recommandé ! " Lee Child Vivre par l'épée. Mourir pour la vérité. Angleterre, 1351. La peste a ravagé le pays. Des villages sont abandonnés aux cadavres et aux corbeaux. Sur les routes rôdent assassins et bandits de grand chemin. En cette époque noire et dangereuse, la précaution est de mise. Mais Gerard Fox ne peut se permettre d'être prudent. Le jeune chevalier a été privé de la demeure de ses aïeux, son nom a été souillé. Pour recouvrer ses terres et sa réputation, il part supplier le seul homme qui peut les lui rendre. Le destin le précipite sur la mauvaise route au mauvais moment vers une rencontre fortuite avec une femme énigmatique, une relique d'une valeur inestimable et un sombre secret de famille. Il l'entraînera loin de son pays pour affronter l'un des hommes les plus ambitieux et redoutables d'Europe - un homme sur le point de s'emparer du trône de la chrétienté. Et Fox est désormais son seul obstacle... " Ce livre allie à la riche mosaïque historique d'Umberto Eco les aventures trépidantes de Clive Cussler. " J. T. Ellison " La combinaison gagnante : un auteur chevronné et une médiéviste experte... Un plaisir de bout en bout. " Historical Novel Society " Un captivant roman d'aventure et d'action... De l'étoffe dont on fait les blockbusters. " Midwest Book Review " Un récit aussi prenant qu'authentique. Les lecteurs ne pourront que réclamer davantage de ce duo d'auteurs. " Mark Greaney, The Gray Man " Un roman historique passionnant ! " Eric Jager, Le dernier duel " Boyd et Beth Morrison ressuscitent le Moyen-Age dans tous ses détails avec la plus grande authenticité historique et ce qu'il faut d'humour. Ce thriller a tout pour plaire ! " Graham Brown " Une série exceptionnelle vient de voir le jour. " Publishers Weekly

07/2023

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Bouddhisme

Le bouddhisme. Précédé d'un essai sur le Védisme et le Brahmanisme

"C'est nuire à sa propre croyance que de croire l'exalter, en décriant les croyants des autres Sectes" Edit du roi Açoka, 265 av. J. -C. Ce livre a été écrit parce que "les religions seulement sont intéressantes, en ce monde et que son auteur, à la fois très actif et très cultivé, après de grands voyagqes et de grandes lectures, après avoir cassé les reins aux panthères et coupé les tiges des roses à la balle, pour se distraire, n'a trouvé sa vraie et haute, distraction que dans ces matières sacrées et lointaines. Il faut montrer l'écrivain pour préparer un livre : surtout en une matière où le fanatisme de la négation se montre souvent aussi odieux que celui de la foi". Esprit scientifique pour la méthode, ému et artiste dans la compréhension des textes, Le comte de Lafont n'a fait ni oeuvre enthousiaste aveuglément, ni oeuvre impersonnelle et glacée. On a beaucoup disserté sur l'art d'écrire l'histoire : combien l'art de traiter des religions, implique encore plus de qualités diverses ! Ici, le gentilhomme a gardé les belles bienséances de sa race, et ni l'oriental, ni le chrétien n'y sont froissés, à aucun endroit. M. Gaston de Lafont a vu que le Boudhisme ne s'expliquait pas sans ses antécédences, qu'il fallait montrer la stratification religieuse des deux couches précédentes, le Védisme et le Brahmanisme avant de raconter la vie et d'exposer la doctrine de Cakya ? Mouni. La première conséquence des études indianistes se manifeste par un peu d'impatience et de colère contre Israël ; cet usurpateur des biens terrestres usurpe dans la mémoire humaine, la place de plus grands que lui et le geste initial du savant repousse l'hébreu, pour le rentrer à son plan, de petit peuple, admirable seulement par la prodigieuse écriture de ses annales, où l'esprit occidental a trouvé des allégories si humaines et si précises qu'il les a adoptées, comme ses images usuelles.

07/2021

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Littérature française

Plusieurs vies en une seule. Autobiographie

Un jour que je déplorais devant mon fils Jean-Philippe ma vie d'octogénaire, je lui dis : "Jusqu'à l'an dernier, je me faisais plaisir en achevant d'écrire un gros travail, Les Elites françaises. Et maintenant j'en suis à ranger ma bibliothèque et à entrer sur un tableau Excel titres, noms d'auteur, éditeurs, etc. Je m'ennuie à mourir ! — Tu devrais écrire tes mémoires pour tes petits-enfants. Le monde que tu as connu quand tu étais jeune, tes parents, tes grands parents, la guerre et même l'avant-guerre. — Je les vois déjà me dire : "Ca me gonfle, quel intérêt, tous ces gens morts depuis longtemps ? "" Mais Jean-Philippe insista, et je me décidai à prendre la plume. Vais-je, pour autant, tenter de faire oeuvre d'historien ? Non ; ni moi, ni mes parents, ni mes grands-parents n'avons la moindre prétention à entrer dans l'Histoire, fart-ce par une petite porte. Et les seuls éléments concrets dont je dispose, c'est dans ma mémoire que je peux les trouver — hormis concernant ma vie professionnelle qu'emporté par mon élan, j'ai commencé à raconter, et pour laquelle je disposais de sources abondantes. C'est donc à partir de quelques connexions neuronales survivant dans un coin de mon cerveau que je peux chercher à faire un récit où apparaîtront mon entourage, mes proches et quelques reflets d'une époque à jamais disparue. Ces souvenirs anciens, je les ai souvent revisités, ce qui les a consolidés, mais peut être aussi altérés, bien que pourtant le plaisir du souvenir vient justement de leur fraîcheur. Proust n'est pas le seul à avoir eu ses madeleines et ses aubépines en fleur. Ecrire sa vie, écrire la vie, c'est justement le thème que mon ancien élève et ami, Antoine Compagnon, traite tous les mardis au Collège de France. Ces souvenirs, comment les trier ? Aucun système de classement ne me semble satisfaisant. Alors que faire ? Simplement laisser courir la plume en espérant que, dans ce désordre, certains lecteurs, dont mes petits-enfants, peut-être, trouveront une petite lucarne éclairant ce passé déjà lointain, qui nous fait ce que nous sommes, qui fait ce que vous êtes !

01/2020

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Histoire de France

Vies et morts de Jean Moulin. Elements d'une biographie

Jean Moulin aurait eu cent ans au printemps prochain. Son nom, sa figure sont devenus familiers à tous les Français. A la fois groupe scolaire, avenue, gymnase, son nom désigne un des héros du XXe siècle qui a accepté de mourir pour une belle et grande idée de la France. En ne parlant pas sous la torture, il a racheté les lâchetés et trahisons de nombreux Français pendant cette période noire de notre Histoire qu'a été l'Occupation. André Malraux l'a immortalisé lors de l'entrée de ses cendres au Panthéon. Il en a fait un héros mythique et inaccessible. Mais il a libéré en même temps des énergies destructrices. Tout naturellement, Henri Frenay a été le premier à donner des coups dans la statue, en suggérant que ce que tout le monde appelait son rôle d'"unificateur" de la Résistance n'était en réalité que l'œuvre d'un sous-marin du Parti, communiste français. Longtemps plus tard, certains ont pris un marteau-piqueur pour élargir les brèches ouvertes par Frenay. Pour certains, Moulin était probablement un agent soviétique, pour d'autres, inévitablement, un agent américain. Qui était donc Jean Moulin ? Pourquoi de Gaulle à Londres, a-t-il décidé de faire de lui son représentant en France alors qu'il ne le connaissait pas quelques semaines plus tôt ? Jean Moulin était-il resté "l'homme de Pierre Cot", ancien ministre de l'Air, ardent partisan de l'alliance franco-soviétique dans la lutte antifasciste ? A-t-il côtoyé des agents soviétiques ? Le savait-il ? A-t-il collaboré avec eux ? Pourquoi Moulin et Frenay se sont-ils tant affrontés ? Faut-il inscrire le tragique épisode de Caluire dans ce combat fratricide ? La trahison de René Hardy, un homme de "Combat", n'a-t-elle été qu'un acte individuel ? Quelles sont les conditions exactes de la mort de Jean Moulin ? Ce grand livre d'enquête de Pierre Péan, fourmillant de révélations, répond à ces questions et à beaucoup d'autres. Il redonne à Jean Moulin une dimension humaine, avec ses défauts et ses qualités, ses grandeurs et ses faiblesses. Le héros était aussi un homme avant que la mort en fasse une figure de légende.

11/1998

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Passager de la terre

Qu'y puis-je : je ne cesse pas de penser que vous êtes le plus grand, le plus sûr poète de notre génération, proclame Alain BORNE dans une lettre qu'il adresse à Lucien BECKER en 1959. Je demande à la poésie de m'émerveiller. Vous m'émerveillez à chaque coup non seulement de poème en poème mais de vers en vers. Auparavant, le premier à saluer la poésie du jeune BECKER, alors âgé de dix-sept ans, avait été René CHAR, qui devait l'accueillir dans sa revue Méridiens : Vos poèmes sont de bons compagnons, Ils ont le regard sûr, la parole mesurée et leurs mots se mettent, le soir venu, au lit, avec nous. Bientôt André BRETON lui proposerait d'apporter son concours à la revue Le Surréalisme au Service de la Révolution, à celui-là qui déclarait à l'époque : Ici dans cette campagne je suis le surréalisme, plutôt un fantôme du surréalisme... Dès 1945, Jean PAULHAN ferait paraître chez Gallimard un premier volume intitulé Le monde sans joie. J'ai très vivement aimé vos derniers poèmes, Aimé est peu dire, lui écrit-il. Deux ans plus tard, le poète publierait Rien à vivre, puis en 1954 Plein amour et encore L'été sans fin en 1961. J'ai voulu, avec mes poèmes, dépasser cette mince écorce de vie qui nous vêt, pour m'engager, sans esprit de retour, dans les zones où l'on n'a plus devant soi que la chair pantelante ou tragique. Le présent volume réunit ses premiers recueils, depuis longtemps introuvables, Cœur de feu (1929), Passager de la terre (1938), et Le grand cadavre blanc (1940), avant de proposer quelques poèmes rares, parus uniquement en revues, et enfin - grâce à la généreuse collaboration de la famille du poète - un choix de lettres inédites de ses amis R.-G. CADOU, J. BOUSQUET, R. CHAR, A. BRETON, G. BACHELARD, P. REVERDY, G. MOUNIN, LA TOUR DU PIN, L. del VASTO, J. FOLLAIN... Son secret, en 1938, Lucien BECKER ne l'avait-il pas déjà divulgué : les poèmes que je fais depuis un certain temps sont d'une simplicité déconcertante. De cette simplicité particulièrement heureuse qui ne saurait nuire à leur imperceptible mais puissant envoûtement, bien au contraire. Alain BLANC

06/1993

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Histoire internationale

La véridique histoire par lui-même d'Olaudah Equiano. Africain, esclave aux Caraïbes, homme libre

Olaudah Equiano, dit Gustavus Vasa l'Africain, naquit en 1745 en pays Ibo — actuel Biafra, Nigéria —, et fut enlevé à l'âge de onze ans par des Africains, chasseurs d'esclaves, avant d'être embarqué à bord d'un navire de traite. = La grande traversée . le conduisit à la Barbade, puis en Virginie. Revendu à un commandant de vaisseau, Equiano arriva à Falmouth en Angleterre durant l'hiver 1757. Apprenti marin, il voyagea du Canada à Gibraltar, assista en Méditerranée à de nombreuses batailles navales entre Anglais et Français. Il fut baptisé en 1759, et apprit à lire. Acheté par un capitaine de vaisseau qui se rendait aux Antilles, vendu à un négociant de l'île de Montserrat, il commercera pour ce dernier, contre rémunération, à Saint-Kitts, Saint-Eustache, la Guadeloupe, Grenade, la Martinique, et sur les côtes des colonies nord-américaines. Après bien des tribulations, et à force d'opiniâtreté, il rachètera sa liberté pour quarante livres. De retour en Angleterre en 1767, d'abord coiffeur, puis de nouveau marin, il voyagera en Turquie, en Italie, en Jamaïque et fera partie en 1773 de la fameuse expédition de Phipps pour le Groenland. Il rédigera ses mémoires — qui seront publiés en 1789 —, tout en participant aux campagnes abolitionnistes, aux côtés notamment de Wilberforce. Il épousera une Anglaise dont il eut une fille. Il devait mourir en 1797, sans connaître l'abolition de l'esclavage. Le livre d'Equiano, très souvent ré-édité en Angleterre, n'avait jamais été traduit en français, bien qu'il fût connu par l'Abbé Grégoire, le grand abolitionniste. Equiano fut le seul esclave aux Antilles à avoir relaté le récit de sa vie. Son témoignage, important sur le plan historique, l'est encore plus sur le plan humain : ayant connu le déracinement, la condition servile, Equiano reste digne, équitable, sans animosité contre des maîtres souvent iniques. A travers ce récit d'aventures multiples, l'auteur pose parfois un véritable regard d'ethnologue sur les mentalités européennes d'alors. La biographie d'Equiano est un document exceptionnel, à plus d'un titre.

07/1987

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Religion

Carnet de route. De l'Oronte à l'Euphrate, les marches de la résurrection

" Dès le début de la guerre en Syrie, nous avons été obligés de porter les armes afin de défendre nos armes, nos enfants, notre terre et nos églises. Nous avons bien conscience que notre foi en Jésus-Christ ne nous permet pas de vivre dans une logique de guerre. Cependant nous avons dû rester fermes face aux terroristes djihadistes qui menacent nos vies et dont les effets pourraient assombrir l'Europe. " C'est un honneur pour nous de mourir martyrs en défendant notre existence. Nous en avons déjà donné beaucoup, sans compter les blessés et les innombrables pertes matérielles et infrastructurelles durant ces sept années de guerre. Nous souhaitons que cette fermeté, cette résistance soient soutenues de votre part à tous, en tant que frères en Jésus-Christ. Et j'invite chaque chrétien dans le monde à apprécier les sacrifices des chrétiens d'Orient et de ne pas croire aux propagandes des médias. " J'adresse au peuple français les salutations de chaque homme, chaque femme, chaque enfant de Mhardeh, peuple français incarné ici en Syrie par la présence de SOS Chrétiens d'Orient qui renvoie la belle image d'une France encore humaine et chrétienne... Encore merci. " Simon al-Wakil, chef de la Défense Nationale de Mhardeh, ville chrétienne de 23 000 habitants. " Je voudrais témoigner à travers ce carnet de route en Proche-Orient de la douceur de vivre de ces populations côtoyant l'horreur des tirs islamistes. Je voudrais dire la Foi, l'Espérance et la Charité incarnées par ces héros du quotidien face à la folie destructrice du wahhabisme. Je voudrais enfin proclamer mon amour pour ce Proche-Orient martyr et ma fraternité à ses femmes, ses hommes et ses enfants au regard libre et fier ". Anne-Lise Blanchard AUTEUR Native d'Alger, danseuse chorégraphe puis thérapeuthe, longtemps collaboratrice de revue littéraire, Anne-Lise Blanchard a publié une trentaine de livres, de récits et de poèmes. De 2014 à 2019, elle sillonne le Proche-Orient à la rencontre de ses populations, notamment chrétiennes, dont elle a déjà témoigné dans "Le Soleil s'est réfugié dans les cailloux" paru chez Ad Solem en 2017.

06/2020

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Science-fiction

Winona. I. La Vengeance

Wisconsin 1875 Winona retourne à Pony Town. 15 ans après s'en être enfuie. Au saloon, cette nuit-là, elle retrouve tous ses anciens bourreaux. Aucun ne la reconnait. Ce sera une partie de plaisir... Pourtant, son père adoré, avant de mourir assassiné dans ses bras, avait bien tenté de lui faire promettre de renoncer à sa vengeance. Son ami bouddhiste, Bao, essaye lui aussi, de l'en dissuader mais Kaya, sa "soeur de sang" cherokee dont le peuple a subi la cupidité des Colons, ne penche pas pour la compassion... Tireuse émérite, va-t-elle suivre ce désir qui la hante depuis sa tendre enfance où va-t-elle respecter les dernières paroles de son père qu'elle aimait tant ? Extrait : _ "Réfléchissez" ? !!! qu'est-ce que t'as dit, sale Jaune ? ! face de pamplemousse !!! tu me prends donc pour un demeuré ? !!! _ Je ne sais pas encore... je n'ai l'honneur de vous connaître que depuis cinq minutes mais il se peut qu'effectivement je finisse par parvenir à cette conclusion malgré le peu d'informations dont je dispose pour l'instant. L'homme, s'étranglant de rage, ébauche alors fiévreusement un geste vers son revolver mais Bao l'a devancé avec son katana, et Kerry... a aussi dégainé son katana ... encore avant Bao ! Hans Werner se retrouve avec un sabre japonais effleurant sa jugulaire gauche et un autre sabre japonais - tout-à-fait identique - frôlant sa jugulaire droite (il va sans dire que les carotides ne sont pas rassurées non plus). _ Mei !! ma chérie ! que viens-tu faire par ici ? _ Je passais par là... j'ai vu de la lumière ! _ Dès que j'aurai déposé mon sabre, je t'embrasse !! _ Moi aussi, mon bon Bao, moi aussi ! Qu'est devenu ton père ? L'homme, qui transpire à grosses gouttes, est contraint d'écouter la conversation des deux amis - après tout, ils ont bien enduré ses propres réclamations ! - avec juste le petit inconvénient qu'il ne doit absolument pas broncher d'un poil, sous peine de s'ouvrir comme le goret suspendu par le boucher pour le boudin.

12/2020

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Policiers

Balles d'argent

Anéanti par une rupture amoureuse, dépendant de son psy, l’inspecteur Edgar Mendieta, alias le Gaucher, s’oublie dans un travail acharné. Il enquête sur le meurtre de Bruno Canizales, avocat aussi prestigieux que décrié pour sa vie dissolue et fils d’un ancien ministre de l’Agriculture retrouvé la tête perforée d’une balle en argent. Le téléphone de Mendieta ne cesse de sonner et l’inspecteur, harcelé par son supérieur, découvre que sa route est jonchée de nouveaux cadavres. Qui se cache derrière ces crimes ? Les narcos ? Les politiciens soucieux de nettoyer le terrain avant les élections ? Les membres de l’étrange Petite Fraternité Universelle, dont Canizales faisait partie ? Mendieta s’escrime à trouver les coupables et à faire son travail à grands coups d’adrénaline et avec une bonne dose d’humour. Il court les bars et les villas huppées, croise des journalistes et de charmantes lesbiennes, pour finir par démêler un écheveau où convergent des intérêts divers. Mais il est le seul à vouloir réellement aller jusqu’au bout, sans doute parce qu’il n’a rien à perdre. Avec Balles d’argent, l’auteur mexicain Elmer Mendoza nous plonge dans un Mexique âpre et rude où il ne fait pas bon vivre ni mourir. Loin des cartes postales et des plages de Cancun, nous évoluons dans une ville de la frontière américaine à la fois glauque et corrompue, une ville sans foi ni loi, pervertie par l’argent sale de la drogue où la violence est à chaque coin de rue. Le livre témoigne de la transformation radicale que connaît le pays depuis une dizaine d’années et d’un Mexique devenu la plaque tournante du trafic de cocaïne entre la Colombie et les Etats-Unis. Balles d’argent est servi par un style sec, nerveux et incisif qui suscite et retient l’empathie du lecteur dans un savoureux compromis d’élégance naturelle et d’humour. Cerné par la mort et une corruption endémique qui gangrène tout sur son passage, l’auteur n’oublie pas de porter un regard tendre sur ce pays qui est le sien et qu’il aime.

03/2011

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Littérature française

Victor Dojlida, une vie dans l'ombre

« Victor, le 26 septembre 1989, à sept heures du matin, les portes de la prison de Poissy s’ouvraient pour toi, et la rue te rendait une liberté tardive… Quelques semaines après, le mur de Berlin tombait… Ah, les beaux jours de cet automne-là ! Car il faut bien que les portes s’ouvrent, que les murs s’écroulent, quand ils empêchent les hommes de vivre… » Michèle Lesbre a rencontré Victor Dojlida à sa sortie de prison et l’a côtoyé jusqu’à sa mort en 1997. Bouleversée par le destin de cet éternel rebelle dont la vie a été brisée par la guerre et les désillusions, elle est partie sur ses traces, a exploré les archives et s’est surtout souvenue de leurs conversations, pour lui rendre cet hommage personnel. Victor Dojlida est né en Biélorussie en 1926. Il a trois ans quand sa famille émigre en Lorraine, où son père est d’abord employé à la mine, puis aux aciéries. Quand, le 10 mai 1940, la première bombe s’écrase sur Homécourt, l’école ferme. Victor a quatorze ans, il ne passera pas le certificat d’études, mais il entre aux FTP-MOI, les Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée. En février 1944, son réseau est dénoncé. C’est la déportation et les camps, où il voit mourir son copain Stanis. Il a presque vingt ans quand il revient. Le juge qui l’a livré à la Gestapo et le policier qui l’a dénoncé sont encore en place. Pour lui qui est rescapé de l’enfer, ce n’est pas supportable. C’est alors que commence l’enchaînement des faits qui le conduiront en prison pendant quarante ans. Victor Dojlida, une vie dans l’ombre a été publié pour la première fois en 2001, par les éditions Noésis. Sabine Wespieser éditeur le réédite aujourd’hui, en même temps que paraît le douzième roman de Michèle Lesbre, Écoute la pluie, hommage à un autre disparu, anonyme celui-ci. L’essentiel de l’œuvre de Michèle Lesbre, qui vit à Paris, est réuni dans le catalogue de Sabine Wespieser éditeur.

02/2013

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Littérature étrangère

Florilège

Avec ses contemporains Wang Wei et Du Fu, Li Bai (701-762) est un des plus puissants génies poétiques de l'empire des Tang. Né en Asie centrale, ce marginal, un peu bretteur, quatre fois marié, refusa de se présenter aux concours qui lui eussent ouvert le mandarinat. Mais, ni son penchant pour la pensée, voire la religion taoïstes, ni sa connivence avec le bouddhisme, ne l'empêchèrent de solliciter les grands : ainsi, du printemps 743 à l'automne 744, partagea-t-il les faveurs impériales à la cour de Xuan-zong. Impliqué, malgré son détachement de " clochard céleste ", dans les bouleversements de la révolte d'An Lu-shan, il connut la prison, l'exil, les ermites, les puissants, les errances, les montagnes et les rivières, le vin surtout. Subsistent plus de mille poèmes des formes variées choisis et classés ici par thèmes dominants : l'amitié, la femme, l'ivresse, etc., annotés pour que rien n'échappe au lecteur de notre langue qu'aura séduit, fasciné, et, disons-le, foudroyé la qualité des poèmes français, rythmés et rimés pour répondre aux structures métriques des originaux. Pour moi, qui jadis tentai de traduire deux des poèmes ici offerts par Paul Jacob en formes adéquates, je sais ce qui me reste à faire : les brûler. Lorsque Jacques Réda découvrit en manuscrit le précédent recueil de Paul Jacob, Vacances du pouvoir, il sut les célébrer dans La Nouvelle Revue Française comme en effet ils méritaient de l'être. Grâces lui en soient ici rendues. Je gagerai sans risque que ce Florilège traduit par un savant au tempérament de poète va enfin permettre aux amateurs de se délecter au ton, aux thèmes, aux mètres de Li Bai. Pour celui qui pensait qu'avec le vin, la poésie, elle seule, pouvait nous faire admettre ce que le ciel et la terre font de notre misérable espèce, qu'est-ce que cent ans, qu'est-ce que mille ans, qu'est-ce que douze cents ans et plus de retard ? Mourir en voulant cueillir un reflet de lune dans l'eau, quelle jolie fable du monde poétique et de la vie de Li Bai ! Etiemble

09/1985