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Histoire de la Prusse. 1600-1947

Extraits

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Histoire de France

La maison sur la montagne. Le Coteau-Fleuri 1942-1945

Perché à 1000 mètres d'altitude, non loin du bourg du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire le Coteau Fleuri était avant-guerre une vaste maison de villégiature. Mais en mai 1942, la Cimade, jeune association protestante d'aide aux réfugiés, loue ces trois bâtiments à une toute autre fin : il s'agit d'accueillir des hommes, femmes et enfants sortis, légalement, des camps d'internement de Vichy. Quelques Espagnols et surtout des juifs allemands quittent Gurs, Rivesaltes, Le Récébédou, Les Milles, pour le refuge sur la montagne. Patrick Cabanel fait partager le quotidien de ces quelque 180 reclus qui réapprennent à vivre, libres mais menacés, et dont beaucoup seront ensuite exfilrés. Il raconte les espoirs, les défaites, les peurs et les rencontres. Une histoire d'héroïsme tranquille et de résistance spirituelle qui n'est pas exempte d'ambiguïtés voire de frictions entre des personnalités et des croyances diverses, mais que le Coteau fleuri va unir à jamais.

08/2019

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Histoire de France

La participation française à la campagne d'Italie, 1943-1944

Enrichi de croquis et de documents d'époque, cet ouvrage étudie tous les aspects de la participation de la France à la campagne d'Italie, étudiant tour à tour les conceptions stratégiques, la campagne d'hiver, la bataille du Garigliano, la marche sur Rome et le rôle de l'aviation et de la marine.

07/1969

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Histoire des idées politiques

La république raciale. Une histoire 1860-1940

Ce volume rassemble Race, racisme et antiracisme dans les années 1930 et La République raciale (1860-1930), entièrement mis à jour, consacrés tous deux à l'inscription d'une culture raciale en France au XIXe et premier XXe siècle. La première partie de l'ouvrage étudie la culture raciale, présentant une vision hiérarchisée et inégalitaire du genre humain, qui a été largement présente des années 1860 aux années 1920, lau sein de la communauté savante et politique, du monde colonial et des sciences humaines et sociales en général. L'auteure montre comment cette anthropologie raciale s'est largement inscrite dans l'idéologie républicaine. Dans la seconde partie, Carole Reynaud-Paligot poursuit l'étude de la pensée raciale dans la France des années 1930. Elle met en lumière la persistance d'approches différencialistes et inégalitaires dans la communauté savante comme dans le monde colonial et analyse un certain nombre de mythes à l'oeuvre dans ces approches.

11/2021

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Sciences historiques

La déportation des familles haut-rhinoises en Allemagne (1942-1944)

Après une introduction rappelant les différents cas d'internement et la situation des réfractaires, résistants, opposés au régime nazi, etc... Pendant la secondaire mondiale, Jules Schneider présente une liste nominative et exhaustive, par commune du Haut-Rhin, des personnes internées, ce qui constitue une première.

08/2015

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Histoire internationale

La croix-rouge suisse au secours des enfants 1942-1945

Au travers de l'engagement du Dr Hugo Oltramare, pasteur et médecin genevois, ce livre nous fait découvrir l'effort considérable de la Croix-Rouge suisse et la mobilisation impressionnante de toute la population helvétique en faveur des enfants victimes de la Deuxième Guerre mondiale. Il nous montre également le rôle primordial joué par Genève, entre 1940 et 1945, dans l'accueil en Suisse, pour un séjour de plusieurs mois, de dizaines de milliers d'enfants nécessiteux, principalement français. La genèse et l'histoire du Secours aux Enfants nous dévoile les tensions engendrées par des conceptions parfois divergentes de l'action humanitaire, notamment sur la question des enfants juifs, ainsi que le cadre fixé à cette action par une politique de stricte neutralité de la Confédération. Les faits établis par l'auteur, après des recherches approfondies, nous démontrent que maintes critiques adressées à la Croix-Rouge suisse pour ses activités pendant ces années de guerre ne sont pas justifiées.

10/2011

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Histoire de France

La Bataille des Ardennes. 16 décembre 1944-31 janvier 1945

La dernière folie de Hitler. Durant six semaines, en décembre 1944 et janvier 1945, les Ardennes belges et luxembourgeoises sont le théâtre de combats furieux, dans la neige, la glace, le brouillard et le froid, mettant aux prises les combattants allemands et alliés. Elles sont alors le lieu de hauts faits individuels et collectifs : résistances héroïques dans des villages et des villes en flammes, arrivée providentielle de renforts, chevauchée des chars de Patton, retraite allemande assez étonnante d'efficacité malgré l'épuisement et le moral en chute libre. Le lieu, aussi, de terribles massacres à Baugnez, à Stavelot, à Bande et ailleurs. Le 16 décembre 1944 à l'aube, après plusieurs mois de préparatifs secrets, en un dernier coup de dés, Hitler lance trois armées sur les Ardennes belges et le nord du Luxembourg. Les objectifs de l'opération "Wacht am Rhein" sont clairs : foncer vers l'ouest et franchir la Meuse, s'emparer du port d'Anvers et avancer jusqu'à Bruxelles. Alors, espèrent les nazis, il sera possible de négocier avec les Anglo-Saxons. Le 31 janvier 1945, ces derniers sont de retour sur leur ligne de départ. Ils ont perdu près de 100 000 hommes et un millier de blindés ainsi que plusieurs centaines d'avions, autant de forces qui vont leur manquer cruellement au moment où leur pays sera envahi de toutes parts. Véritable épopée, la bataille des Ardennes a été la plus coûteuse de celles livrées par l'armée américaine en Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale.

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ouvrages généraux

La bataille des Ardennes. 16 décembre 1944 - 31 janvier 1945

Le 16 décembre 1944, après plusieurs mois de préparatifs secrets, Hitler tente un dernier coup de dés face aux Alliés. Les objectifs de l'opération Wacht am Rhein dans les Ardennes sont clairs : foncer vers l'ouest, s'emparer du port d'Anvers et avancer jusqu'à Bruxelles. Guillaume Piketty livre un récit captivant de la bataille des Ardennes, qui a été la plus coûteuse en vies, prisonniers et désertions pour l'armée américaine dans l'Ouest de l'Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale. Pendant six semaines, soldats allemands et alliés se livrent des combats acharnés dans la neige, la glace, le brouillard et le froid, malgré l'épuisement physique et moral. Le 31 janvier 1945, les Allemands ont perdu près de 100 000 hommes, un millier de blindés et plusieurs centaines d'avions. Autant de forces qui vont leur manquer cruellement au moment où leur pays sera envahi de toutes parts.

02/2023

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Religion

Histoire de la Communauté juive de Carouge et Genève. Tome 2, 1900-1946, Une communauté qui se diversifie

Après nous avoir présenté, dans son premier volume, le parcours et le développement de la communauté juive de Carouge et de Genève depuis ses origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, Jean Plançon nous dévoile à présent comment cette composante aborde la première moitié du XXe siècle : une période qui permet à nombre de familles juives de se distinguer clans des domaines aussi diversifiés que l'architecture, la parapharmacie, la vente au détail, le crédit à la consommation, et même le sport. Cependant, si la réussite sociale et économique est au rendez-vous sur le plan individuel, le judaïsme genevois traverse néanmoins une période de crise - spirituelle et identitaire - qui se matérialise par tore désaffection des membres pour les traditions, et par une diversification des tendances culturelles au sein d'une communauté qui désormais compte dans ses rangs de nombreux coreligionnaires provenant de Russie et de l'Empire ottoman. Les réveils nationalistes, et la montée de l'antisémitisme, vont aussi sérieusement secouer les membres de cette communauté qui voient leur émancipation remise en cause sur le territoire helvétique. Impuissants face au génocide qui se déroule à leur porte durant le second conflit mondial, ils vont cependant faire preuve d'une grande solidarité pour venir en aide à des milliers de malheureux qui affluent vers la Suisse, en quête d'un ultime espoir de vie. Si la période traitée dans ce deuxième volume - 1900-1916 - semble relativement courte, c'est que Jean Plançon nous propose de découvrir la multiplicité et la diversité des événements qui, en quelques décennies, transforment le visage de cette communauté.

10/2010

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Histoire internationale

Le clan Mikhalkov. Culture et pouvoirs en Russie (1917-2017)

Les Mikhalkov-Kontchalovski constituent sans doute la plus célèbre dynastie dans la culture soviétique, puis russe, des dernières décennies. Le père, Sergueï Mikhalkov (1913-2009), ex-président de l'Union des écrivains de la Russie soviétique, a écrit des pièces et des poésies que tous les enfants ont lues et apprises en URSS. Il est aussi l'auteur des paroles des trois hymnes nationaux : le stalinien de 1943, le brejnévien de 1977 et le poutinien de 2000, ce qui témoigne d'une continuité souhaitée par certains dirigeants politiques. Les fils, Andreï Kontchalovski (1937-) et Nikita Mikhalkov (1945-), actuel président de l'Union du cinéma russe, ont tourné des films qui ont impressionné les cinéphiles, y compris en Occident. Le plus jeune s'est engagé aux côtés de Boris Eltsine et, surtout, de Vladimir Poutine, alors que l'aîné, parti à Hollywood à la fin des années 1970, se partage entre la Russie, l'Europe occidentale et les Etats-Unis. Leur mère aussi écrivait, tandis que leur grand-père et leur arrière-grand-père étaient des peintres reconnus dont les toiles se trouvent dans de nombreux musées. Malgré son caractère extra-ordinaire ou, peut-être, grâce à lui, ce clan familial agirait comme une sorte de révélateur de ce que la Russie traverse, y compris par le si séduisant conte qu'il semble incarner. Explorer les parcours des Mikhalkov-Kontchalovski implique donc d'étudier l'histoire de la Russie, soviétique et postsoviétique, et d'approfondir les raisons et justifications des artistes qui ont servi le pouvoir en Russie et s'en sont servis. Cette recherche sur une famille est ainsi au croisement des histoires politique, sociale, intellectuelle et culturelle de la Russie, de 1917 à 2017.

04/2019

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Histoire de France

Maquis et Maquisards. La Résistance en armes 1942-1944

Le 6 juin 1944, les Alliés débarquent en Normandie. Les maquisards sortent alors de l’ombre et s’engagent dans les combats de la Libération. Cette résistance en armes a pourtant été longue à s’imposer : les maquis n’apparaissent que lorsque le refus du Service du Travail Obligatoire pousse des milliers de réfractaires à choisir la clandestinité. Les chefs de la Résistance se sont largement divisés à leur sujet : quelle place accorder aux maquis ? A quel moment les employer ? Guérilla, action immédiate, attente du jour J ? Tenus à l’écart par les Alliés et le général de Gaulle, les maquis ont finalement longtemps été privés d’armes. Rassemblés sous la bannière commune des FFI en 1944, les hommes et les femmes des maquis allaient toutefois écrire les plus belles pages de l’histoire de la Résistance intérieure, sur le plateau des Glières, dans le Vercors, au mont Mouchet ou à Saint-Marcel. Stéphane Simonnet présente une histoire synthétique des maquis dans la diversité de leurs formes et de leurs combats. Il revient sur la vie de ces volontaires engagés pour mettre fin au régime de Vichy et à l’occupation allemande.

10/2015

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Histoire de France

LA GUERRE EN PROVENCE 1944-1945. Une bataille méconnue

Le 15 août 1944, les alliés débarquent sur la côte varoise. Vingt jours plus tard, la Provence est libérée et Lyon investie, alors que les troupes allemandes au sud de la Loire sont en pleine retraite. L'opération du Sud, complétant celle de Normandie, est l'aboutissement de laborieuses tractactions stratégiques et arrière-pensées politiques. Mais la libération assurée, la guerre n'est pour autant terminée en Provence : l'ennemi tient toujours la frontière des Alpes, tandis que le pays est devenu " zone d'étapes ", à la fois base logistique, camp d'instruction et centre de repos, où la sécurité doit être assurée et l'ordre maintenu, ce qui ne va pas sans confusion entre pouvoirs civil et militaire. Pour la première fois, cette guerre de Provence " inconnue ", de 1944 à 1945, et ses implications politiques et militaires, sont présentée grâce à l'ouverture d'archives inédites jusqu'alors tant en France qu'à l'étranger.

06/1998

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questions militaires

La guerre Germano-Soviétique 1941-1945. Mythes et réalités

Bien qu'il n'ait encore jamais été traduit en français jusqu'ici, le colonel David Glantz est aujourd'hui considéré unanimement comme un écrivain militaire incontournable pour toute étude sérieuse de la guerre germano-soviétique. Dans une longue série de travaux commencé dans les années 1980 et 1990 sous l'égide du service historique de l'armée américaine, il a entrepris de reconsidérer l'histoire de la guerre sur le "front de l'Est" du point de vue soviétique. A cette époque en effet, seules les données d'origine allemandes étaient jugées fiables et, pendant plusieurs décennies après 1945, les sources soviétiques avaient été méprisées et considérées comme de la vulgaire propagande. Autrement dit, le principe de simple bon sens qui prescrit de prendre en compte les points de vue des camps opposés pour retracer l'histoire d'une guerre paraissait tout simplement choquant. Le succès des analyses de Glantz est fondamentalement lié à ses recherches sur "l'art opératif" soviétique, qui a constitué une véritable révolution intellectuelle dans les écoles de guerre. A partir de ses travaux, on découvrit le dur apprentissage de la guerre de mouvement par l'armée et la direction soviétique face à la Wehrmacht, un apprentissage sanglant mais qui permit l'analyse sans complaisance des erreurs tactiques et opérationnelles. A la fin de la guerre notamment, les offensives géantes de l'Armée rouge (Vistule-Oder, Berlin et Prague) on démontré un très haut degré de sophistication, en particulier dans la synchronisation des mouvements et des attaques sur des fronts de grandes et de très grandes dimensions.

10/2022

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Droit

Le droit public et la ségrégation urbaine, 1943-1997

Le présent ouvrage explore les relations entre le droit public et la ségrégation urbaine. Celles-ci sont extraordinairement abondantes, variées et évolutives. L'auteur en propose néanmoins, en forme de thèse, une grille de lecture. Elle distingue ainsi fondamentalement le rôle et la place du droit public dans les processus ségrégatifs et dans le traitement des espaces ségrégués. De l'analyse consacrée aux processus, il ressort que le droit occupe une position très contrastée. Les politiques d'urbanisme et d'attribution des logements sociaux, à forte armature juridique, ont produit ou renforcé la ségrégation par séparation des fonctions urbaines, par exclusion ou concentration des logements sociaux et des personnes défavorisées. Ce sont précisément sur ces processus que le législateur a souhaité intervenir à partir des années 1990 en adoptant des principes et des instruments d'équilibre qui consacrent la diversité des fonctions urbaines, la mixité de l'habitat et la mixité sociale. Le droit de l'habitat se voit assigner la mission de prévenir une ségrégation qu'il a contribuée à produire. S'agissant des espaces ségrégués, la posture du droit est tout autre : il est mobilisé au service d'une revitalisation économique, sociale, administrative et politique de ces espaces. Il en résulte une multiplication des dispositifs de discrimination positive en matière financière, fiscale et institutionnelle. Si ces derniers répondent partiellement et progressivement à ce dessein, ils apparaissent en revanche encore inaptes à promouvoir une réelle citoyenneté locale, alors même que la participation des habitants de ces zones est essentielle pour accompagner ou compenser leur sur assistance administrative.

07/1998

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Histoire de France

Les écoutes radio dans la Résistance française. 1940-1945

L'importance stratégique des écoutes radio dans le renseignement militaire est une donnée bien connue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au travers d'entreprises médiatiques comme la " Source K " ou le décryptement d'Enigma. Les principaux acteurs de cette lutte sont pourtant restés dans l'ombre de la recherche. En retraçant leur parcours, cet ouvrage révèle des hommes conscients de leur position tactique, qui ont choisi dès l'éclatement du conflit la voie de la résistance. Gabriel Romon, Paul Labat, Marien Leschi, Edmond Combaux et André Mesnier, les cinq officiers transmetteurs qui incarnent ce combat, ont partagé le même engagement individuel au sein d'organisations distinctes. Camouflés sous l'Occupation dans l'administration des PTT, ils ont rapidement intégré les réseaux de la résistance intérieure avec pour objectif constant la collecte d'informations au profit des états-majors alliés. Leur activité pionnière a connu une postérité durable. Au sein de la nouvelle arme des transmissions émancipée du génie, ils ont été les précurseurs des " grandes oreilles " de l'actuelle DGSE et ont participé à la création du Centre national d'études des télécommunications (CNET), véritable creuset des technologies de France Télécom. Professeur émérite de l'université de technologie de Compiègne, François Romon est docteur en histoire moderne et contemporaine. Il a eu accès au cours de ses recherches à de très riches archives privées de résistants transmetteurs, dont celles de sa propre famille.

01/2017

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Sciences politiques

Ecrits politiques 1945-1997. Volume 5, La société bureaucratique

La Société bureaucratique reprend, pour l'essentiel, le contenu du livre qui fut publié sous le même titre par l'auteur en 1990 chez Christian Bourgois (édition légèrement revue du recueil de 1973 où furent pour la première fois repris, dans la collection "10/18", des textes sur la Russie et les autres "pays de l'Est" d'abord publiés à partir de la fin des années 40 dans la revue Socialisme ou Barbarie). Dans cet ouvrage est traitée une question où Castoriadis a toujours vu le "fil d'Ariane" qui permettait de s'orienter dans tous les grands débats politiques du XXe siècle : celle de la nature de la société issue de la révolution d'Octobre en Russie. Comprendre les causes de la transformation de cette société en la négation même de tout ce pour quoi le mouvement ouvrier avait lutté depuis ses origines était pour l'auteur - et reste pour nous, à bien des égards - une condition indispensable à la renaissance d'un mouvement d'émancipation. Les textes rassemblés dans la première partie ("Les rapports de production en Russie") ont été rédigés en 1948-1950, ils témoignent de la rupture de l'auteur avec le mouvement trotskiste dont il avait fait partie mais restent dans le cadre d'une analyse qui se veut encore fidèle à l'esprit de certains aspects de l'oeuvre de Marx. Y sont mises notamment en relief la division antagonique entre la couche bureaucratique dominante et le reste de la population, ainsi que l'exploitation et l'aliénation que subissent ouvriers et paysans. Ceux de la deuxième partie ("La révolution contre la bureaucratie") correspondent à la période 1956-1957, celle du grand soulèvement des ouvriers et des intellectuels de Pologne et de Hongrie contre le régime bureaucratique. Cette première grande crise qui secoua les pays de l'Est fit éclater aux yeux de tous les contradictions qui de tout temps ont traversé ces régimes et qui ont amené en fin de compte leur chute. Dans la dernière partie ("La dynamique du régime russe", 1958-1977) sont enfin approfondies et systématisées les premières analyses, et annoncées celles de notre sixième volume : Devant la guerre et autres écrits (à paraître prochainement).

02/2015

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Historique

Du sang dans la clairière. Mont-Valérien 1941-1944

Au lendemain de la défaite de 1940, un petit groupe de jeunes gens se réunit. Parmi ces filles et ces garçons, beaucoup d'étrangers, de Juifs et de communistes, pour qui la défaite ne peut être une fatalité. Dans les rues de Paris ils commencent à coller des affiches hostiles à l'occupant allemand. Leur engagement et leurs actions s'intensifient au même rythme que la répression. Aux condamnations à mort prononcées par les tribunaux allemands à l'encontre des résistants et aux exécutions d'otages, ils répondront bientôt par les armes, eux aussi. Place aux attentats et à la lutte armée jusqu'à l'assassinat du colonel SS Julius Ritter. Puis il y a les arrestations, le procès, la prison et pour certains, la clairière... Ils furent 1000 hommes à perdre la vie au Mont-Valérien entre les mois de mars 1941 et août 1944. Parmi ces hommes, Marcel RAJMAN, Juifs polonais FTP - MOI, exécuté dans la clairière de la forteresse le 21 février 1944 comme 22 des 23 membres du groupe Manouchian dit de "l'Affiche rouge" . A travers le récit de son aventure le lecteur appréhende les mécanismes d'entrée en Résistance et leur structuration politique et sociale, la répression allemande, l'engagement des étrangers, les persécutions exercées à l'encontre des Juifs, la collaboration française et le rôle du Mont-Valérien, principal lieu d'exécution allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale.

10/2023

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Histoire de France

Sous la schlague. Fresnes-Sarrebruck-Ravensbrück-Schönfeld (1943-1945)

Henriette Lasnet de Lanty a 47 ans en 1943. Simple femme au foyer, elle s'occupe de ses cinq enfants dans le XVIe arrondissement de Paris, rue de la Pompe. Personne ne se doute que sous son apparente tranquillité elle participe activement à la Résistance. Servant de boîte aux lettres, elle récupère des informations et, sous son insoupçonnable camouflage de parfaite ménagère, distribue les consignes et ordres de mission aux agents parisiens en allant faire ses courses. Mais quand le réseau tombe, elle est dénoncée, arrêtée : c'est le début d'un véritable calvaire qu'elle va affronter avec un courage hors du commun. Les prisons françaises et leurs sordides interrogatoires, la déportation, les camps, Ravensbrück, Schönfeld... Sous les coups de schlague de ses gardiennes, elle trouve encore la force de saboter les pièces qu'on lui demande de fabriquer et, sans broncher, résiste toujours, à sa manière, aux humiliations, à l'angoisse de ne pas revoir ses enfants, son mari déporté comme elle, à l'horreur permanente de la mort de ses camarades. Même une fois libérée, les Américains n'ont que faire de ses femmes qui encombrent les routes, les soldats français eux-mêmes se méfient de celles qu'ils pensent être venues ici travailler de leur plein gré. Henriette Lasnet de Lanty va encore devoir traverser l'Allemagne dévastée par la guerre, seule, à pied. Ceci est son témoignage.

05/2018

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les Apothicaires en Bourgogne médiévale (1200-1600)

En 1477 L'Etat bourguignon englobait les Pays-Bas actuels, la Belgique actuelle, les comtés du Nord de la France, les comtés de Nevers, le duché et le comté de Bourgogne. Dès 1200, nous rencontrons les premières traces des établissements des apothicaires dans le territoire bourguignon, souvent provenant du commerce des épices. Comment vivaient ces apothicaires médiévaux, comment travaillaient-ils, où s'établissaient-ils et comment s'habillaient-ils ?? Que nous racontent les archives de leur position sociale, de leurs boutiques, de leur clientèle et de leurs bibliothèques ? Ce livre propose un regard fascinant sur la vie des apothicaires médiévaux.

04/2021

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Histoire internationale

Le grand désenclavement du monde. 1200-1600

Ce livre est né d'une constatation : le monde est en train de vivre des bouleversements considérables et les modalités d'ajustement sont difficiles. Tout se passe comme si l'effondrement de notre monde bipolaire, entre États-Unis et Union Soviétique, avait ouvert la boîte de Pandore des conflits disséminés auxquels nous avons bien du mal à donner un sens. Pourtant, si le monde est devenu plus insaisissable, parce redevenu multipolaire, il l'était déjà il y a plusieurs siècles.C'est entre 1200 et 1600 que l'ensemble du monde a progressivement été mis en relation, aboutissant à un grand désenclavement, ou à une première "mondialisation" pour reprendre un terme à la mode. Refusant l'approche traditionnelle, européo-centrée, de l'histoire des relations internationales, basée sur le concept de l'État-nation, Jean-Michel Sallmann privilégie dans cet essai "politiquement incorrect" le paradigme civilisationnel tel que l'ont décrit Samuel Huntington dans son Choc des civilisations et avant lui Fernand Braudel. Il souligne combien au début du XIIIe siècle, l'humanité est cloisonnée, divisée en quatre grandes civilisations - chinoise, européenne, musulmane et hindoue - qui, par leur poids démographique et leur dynamisme, jouent un rôle majeur sur le plan stratégique, culturel et économique, laissant pourtant des territoires entiers coupés du reste du monde : l'Amérique, l'Afrique noire et le continent austral. Les invasions mongoles viendront briser partiellement l'isolement de cet Ancien Monde, avant que le cataclysme de la seconde moitié du XIVe siècle, engendré par la Peste noire et ses conséquences, redistribue les cartes en faveur de l'Occident chrétien. C'est lui qui sera finalement, contre toute attente, le catalyseur du désenclavement qui se produira avec les Grandes Découvertes du XVe siècle.Un livre foisonnant et ambitieux, à la curiosité salutaire, qui nous entraîne dans un style enlevé sur les routes humaines qui, d'Alep à Quanzhou, d'Ormuz à Calicut, ont de tout temps sillonné le globe, nous offrant un regard neuf sur le monde d'aujourd'hui.Professeur émérite d'histoire moderne à l'université de Paris X-Nanterre, Jean-Michel Sallmann a étendu son champ d'investigation originel sur l'Italie des XVIe-XVIIe siècles à une approche globale de la Renaissance à travers l'Europe : Charles Quint : l'empire éphémère (Payot, 2000 et PBP, 2004); La circulation des élites européennes : entre histoire des idées et histoire sociale, dir. (Seli Arslan, 2002), puis à l'échelle planétaire Géopolitique du XVIe siècle : 1490-1618 (Le Seuil, 2003), prenant ainsi le risque d'aborder des rivages lointains encore inconnus de lui.

04/2011

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Histoire internationale

Le Cameroun vu par la presse (1944-1955). Aux origines de la révolution de mai 1955

Mai 55, c'est un peu l'histoire d'un homme qui mord un chien. Et ça fait tilt. Mieux, un "buzz" comme on dirait aujourd'hui. Comme un "buzz", l'information accroche et fait les choux gras des journaux, toutes tendances et sensibilités politiques confondues. Décryptage des symboles : le chien, c'est le pouvoir colonial français, et l'homme, c'est le nationaliste camerounais qui va mordre ce pouvoir et sa soldatesque, pour une noble cause, l'indépendance du Cameroun. Ce livre présente les faits, gestes et postures des principaux acteurs ayant occupé la scène politique, syndicale et socioéconomique du Cameroun dans la période comprise entre 1944 et mai 1955. Onze années d'actualité camerounaise sont ainsi passées au peigne fin, donnant lieu à une abondante littérature journalistique, la palme d'or revenant au quotidien Le Monde, avec son reportage-fleuve en huit volets sur le Cameroun en 1949 et une cinquantaine d'articles de 1948 à avril 1955. Ce qui, à l'évidence, permet au lecteur de saisir en quelque sorte, même de manière imparfaite, les origines et les causes de ce qu'on considère comme la "révolution" camerounaise de mai 55.

01/2020

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Histoire de France

Le Matin (1884-1944). Une presse d'argent et de chantage

Le Matin, un des plus importants journaux français de la première moitié du XXe siècle, est à la fois le premier quotidien "à l'américaine" lancé en France (en 1884) et le premier titre à reparaître sous l'Occupation. Ce journal, tiré à plus d'un million et demi d'exemplaires au cours de la Première Guerre mondiale, devait révolutionner la presse française en important les méthodes du journalisme américain. Dès le départ dirigé par un affairiste sans scrupule, il devint cependant très rapidement une feuille de chantage et un organe corrompu largement discrédité. Entre campagnes de chantage et coups de bluff, grandes fêtes patriotiques et opérations philanthropiques, Le Malin se distingue de ses concurrents par son caractère outrancier et son arrogance, particulièrement après son rachat en 1903 par le légendaire Maurice Bunau-Varilla, qui dirigea le journal pendant plus de quarante ans. Propriétaire d'un grand quotidien populaire qui connaît son "âge d'or" dans les armées 1900-1910, celui qu'on surnomme l'"Empereur du Matin", et dont la vénalité n'a d'égale que la mégalomanie, fait trembler députés, ministres et chefs d'État. Mais, dans l'entre-deux-guerres, l'équilibre qui avait fait le succès et la puissance du Matin est progressivement rompu. Le quotidien vire à l'extrême droite et Bunau-Vacilla, plus préoccupé par ses lubies (dont la production du Synthol) que par la modernisation de son journal, précipite le déclin commercial du titre en le radicalisant. Champion du rapprochement franco-allemand dans les années trente, il met aussitôt son journal au service de l'occupant en 1940, ce qui vaut au Matin, symbole de la "presse pourrie", d'être aussitôt interdit de parution à la Libération, avant de tomber dans un certain oubli. Ce livre retrace l'histoire de ce monument de la presse française à partir de sources jusque-là inexploitées. Au-delà du cas particulier du Matin, il entend poser la question de la liberté de la presse en régime capitaliste.

02/2012

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Communication - Médias

Le monde à la une. Une histoire de la presse par ses rubriques

Pour la première fois, une histoire de la presse par celle de ses rubriques. Une grande aventure, portée par les meilleur·es spécialistes, littéraires ou historien·ne·s, et qui nous fait parcourir près de deux siècles dans la presse française, tout en s'interrogeant sur la manière dont les supports informent leurs lectrices et lecteurs des événements du monde. " EDITO Depuis bientôt deux siècles, la presse française rubrique le monde. A celles et ceux que leurs vies ne jettent pas sur les grands chemins, elle a apporté et apporte encore, chaque jour, des récits et des images d'ailleurs. Elle l'a fait très différemment selon les époques. Les choses ne se passaient pas de la même façon avant le télégraphe électrique, avant le téléphone, avant le bélinographe, avant la radio, avant la télévision, avant Internet. Elle le fait très différemment, surtout, selon les rubriques. On ne raconte pas le monde de la même façon dans le roman-feuilleton, la chronique boursière, la correspondance, le reportage, la mode, le sport, la météo, l'horoscope. On ne le montre pas de la même façon à la Une, en gravures, en photographies, en caricatures, en bandes dessinées. Celles et ceux qui ont participé à ce livre sont toutes et tous, d'une façon ou d'une autre, des universitaires spécialistes de leurs rubriques et de la façon dont celles-ci ont donné à voir et à lire le monde. Nous leur avons demandé très précisément : 1°) De partir d'un exemple précisément situé : une date, un événement, un journal. 2°) Depuis ce point de vue, nous leur avons demandé de faire l'histoire de la rubrique elle-même, en remontant autant que possible dans le temps et en redescendant autant que possible jusqu'aujourd'hui. 3°) Nous leur avons demandé d'expliquer en quoi chacune de ces rubriques a permis à ses lectrices et à ses lecteurs de saisir - ou pas - la complexité du monde. 4°) Nous leur avons suggéré d'écrire leurs textes comme bon leur semblait, avec le style approprié, car ce livre veut être ce que les journaux sont depuis deux siècles : des espaces de liberté et d'invention. Nous les remercions d'avoir joué le jeu, en ces temps où les universitaires sont si occupés à des tâches parfois un peu tristes. Ils ont fait, à leur tour, la preuve que le savoir peut être joyeux. Nous vous présentons ce livre dans l'ordre chronologique des exemples choisis. Il n'est pas question de prétendre ici que la presse a toujours été une merveilleuse fenêtre ouverte sur le monde. Bien au contraire - et vous vous en rendrez vite compte - elle a souvent été le lieu de solidification des identités locales et nationales. Elle a parfois perpétué des stéréotypes dont nous aimerions nous défaire. Si elle s'est ouverte à la globalité, c'est en raison de mouvements généraux qui, pour une bonne part, la dépassaient. Mais, avec une grande diversité d'expression, dont ce livre veut rendre compte, elle a aussi fait autre chose, modelant en grande partie notre façon de voir, de comprendre et de ressentir le monde. En ces temps de profonds renouvellements du journalisme - sites Internet, commentaires, fake news - et cependant que la " mondialisation " fait l'objet de tant de débats, il est important de revenir, attentifs et amusés, sur une histoire qui nous concerne tous. Marie-Eve Thérenty et Sylvain Venayre "

09/2021

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Première guerre mondiale

La Presse Clandestine dans la Belgique Occupée. Histoire d'un mouvement de résistance

"La Presse Clandestine dans la Belgique Occupée" est un ouvrage écrit par Jean Massart, un historien belge. Publié en 1948, cet ouvrage traite de la résistance belge pendant la Première Guerre mondiale, en se concentrant sur le rôle crucial joué par la presse clandestine. Massart explore comment les Belges, malgré l'occupation nazie, ont maintenu un réseau de publications clandestines pour résister à la propagande ennemie, informer la population et coordonner les efforts de résistance. L'ouvrage examine les défis et les risques auxquels étaient confrontés les éditeurs clandestins, ainsi que l'impact de leurs activités sur le moral de la population belge et sur l'effort de guerre des Alliés. "La Presse Clandestine dans la Belgique Occupée" est salué pour sa recherche approfondie et son témoignage précieux sur une période cruciale de l'histoire belge. Il offre un aperçu essentiel de la résistance civile dans un contexte d'occupation ennemie et souligne l'importance de la liberté de la presse dans la lutte pour la démocratie et la liberté.

03/2024

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Histoire de France

E. Face à la Prusse

Cette courte guerre (six mois et demi) se déroula au cours d'un hiver très rude. Elle constitua une dure épreuve pour des garçons, la plupart issus de régions rurales, qui furent soumis à des marches forcées souvent inutiles et à des nuits glaciales où le bivouac était la règle commune. Pauvres conscrits qui n'avaient pu racheter leur mauvais numéro, pauvres mobiles appelés au secours après seulement quelques jours de formation militaire… L'impérialisme, qu'il fût politique ou industriel, était alors le maître mot des Etats dont les rivalités se réglaient dans la violence. La notion d'Europe unie n'était alors pas concevable et il a fallu encore subir deux grands conflits mondiaux pour parvenir à une paix toujours fragile. Après avoir dressé un panorama des pays engagés dans cette guerre, Jean Petit en aborde les différentes étapes. Didactique et très illustré, son ouvrage revient sur une époque que beaucoup d'entre nous déclarent mal connaître. Jean Petit est enseignant retraité et membre actif du Souvenir français. 1870-1871 est son second ouvrage dans cette collection. Le premier, La Der des Der, était consacré à la première guerre mondiale.

01/2010

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Histoire de France

La NRF des années sombres. 1940-1941, des intellectuels à la dérive

Juin 1940 - juin 1941 - L'Année Terrible, celle de tous les désespoirs, de tous les égarements. Une catastrophe, dont nul n'avait prévu l'ampleur, s'abat sur l'une des plus brillantes cohortes d'écrivains de notre histoire. Ecrivains mais, en même temps, intellectuels. Poussés par leur caractère ou les événements tous, ou presque, au cours des années trente, se sont mêlés des affaires de la Cité. Communisme, Action Française, P. P. F. de Doriot, Pacifisme militant,... tous ces mouvements eurent des représentants au sein même de La N. R. F. de Paulhan, leurs affrontements contribuant à maintenir cet "esprit N. R. F". qui permettait la cohabitation des contraires. Premier de nos étonnements : ni leur intelligence ni leur culture ni leurs convictions ne mirent ces hommes à l'abri du désarroi et des fautes. Les hommes de lettres furent aussi démunis, aussi perdus que n'importe lequel de leurs concitoyens. On aurait de la même façon pu croire qu'ils se réfugieraient dans le silence, au moins pour quelques temps. Erreur. Dès les premières semaines d'après-défaite, la vie "des lettres" reprend. Reprise souhaitée certes par l'Occupant, mais qui, semble-t-il, répondait à un besoin. Dès juillet 1940, Abetz charge Drieu de s'emparer de La N. R. F. , considérée comme une citadelle stratégique des Lettres. Cette reparution pose, encore aujourd'hui, bien des interrogations. Sur la morale, sur l'engagement et sur les comportements...

06/1992

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Littérature française

Monographie de la Presse parisienne

De "Journaliste-Homme d'Etat" à "Auteur à convictions" en passant par "Faiseur d'articles de fond" , "Grand Critique" , "Rienologue" , "Pêcheur à la ligne" ou "Publiciste à portefeuille" , Balzac dresse ici une typologie des journalistes de son époque, analysant leurs rôles et décrivant leurs moeurs et leurs méthodes de travail habituelles : diffusion de fausses informations, manipulations de l'opinion publique, mensonges, diffamations, calomnies, satires, médisances, fabrique de scandales, chantages, harcèlements, lynchages par écrit, excitations du public à la haine, etc. , l'ensemble baignant dans un univers de corruption, d'agressivité, d'ignominie et de bassesse humaine la plus crasse. De cette époque des "Canards" et des "Petites feuilles" parisiennes, Balzac, qui a parsemé son pamphlet de nombreux axiomes sur le métier de journaliste, nous rappelle que ce milieu est et restera toujours le même. "Si la presse n'existait pas, il faudrait ne pas l'inventer" , assène-t-il. A l'heure de la "post-vérité" , des "hoax" et des "fake news" diffusées en un flux continu par nos plus prestigieux médias sur les sujets les plus graves (guerres, épidémies, etc.), le public, qui n'accorde presque plus aucune confiance aux journalistes, est plus que jamais à l'unisson de l'auteur des "Illusions perdues" .

02/2023

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Livres 3 ans et +

Pousse, petite pousse !

En arrosant la petite plante qu'elle a trouvée dans son jardin, Kako ne s'attendait pas à la voir pousser, grandir et s'étendre à toute allure ! Elle s'étire, s'enroule et s'entortille autour du séchoir à linge, autour de la niche du chien... Bientôt, elle envahit toute la maison pour le plus grand bonheur de la petite fille qui suit son incroyable évolution avec ravissement. A travers la croissance fulgurante de cette plante grimpante, Yûichi Kasano évoque à demi-mot l'énergie débordante des jeunes enfants, qui eux aussi grandissent bien vite, parfois beaucoup trop vite aux yeux des parents !

09/2017

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Histoire de France

Un camp de Juifs oublié. Soudeilles (1941-1942), 3e édition

Le camp de Soudeilles n'était répertorié nulle part. Même à Soudeilles ses vestiges avaient disparu et son souvenir s'était complètement estompé. Le devoir de mémoire imposait ce travail de recherche historique mené depuis 1997 aux archives départementales de la Corrèze et de la Haute-Vienne et auprès des survivants, des descendants comme des témoins oculaires de ce camp qui a fonctionné de juin 1941 à décembre 1942 à Soudeilles (Corrèze). Ce sont environ 550 hommes qui ont été immatriculés dans ce camp, travaillant à l'extérieur chez les agriculteurs, les artisans, et sur les chantiers d'exploitation des forêts et des tourbières... Les auteurs présentent des aspects peu connus de la période de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation : statut des travailleurs étrangers (TE), situation des réfugiés juifs. Ils cherchent à comprendre comment d'un village tranquille, en zone "dite" libre plusieurs dizaines de personnes ont pu être déportées à Drancy puis Auschwitz à partir d'août 1942. L'ouvrage comprend en annexe, d'une part les biographies succinctes de plus de 500 TE et d'autre part les listes des 182 déportés et suppliciés du 665e GTE de Soudeilles.

06/2015

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Sociologie

CITIZEN HERSANT. De Pétain à Mitterrand, histoire d'un empereur de la presse

L'homme qui a bâti le principal groupe de presse français a créé son premier journal à 18 ans. Mais dès son jeune âge il est taraudé par l'ambition politique. Socialiste à 16 ans pétainiste à 20, il évolue pendant la guerre dans les millieux de la collaboration. Epuré à la Libération, frappé de dix années d'indignité nationale, il repart avec la farouche énergie de l'entrepreneur, mêlant sans cesse presse et politique. Elu député sous les couleurs du Front républicain en 1956, il adopte ensuite toutes les étiquettes, du gaullisme au centrisme en passant par la Fédération de la gauche de Mittérand. Dans le même temps, feuille après feuille, il édifie son empire, contrôlant jusqu'au tiers des journaux de l'Hexagone. Orgueilleux, secret, dévoré par la volonté de pouvoir, Robert Hersant a pesé d'un poids décisif sur l'opinion publique. Autocrate sans scrupule pour les uns, génial entrepreneur pour les autres, le " Citizen Kane " français, décédé en 1996, reste un personnage controversé. Au cours d'une longue et minutieuse enquête, Patrick et Philippe Chastenet ont recueilli des dizaines de témoignages et des documents qui livrent un portrait contrasté et peu connu du Papivore. Cet aventurier n'aura eu de cesse, tout au long de sa vie, de venger son honneur perdu sous l'Occupation. Une vie pour une revanche.

07/1998

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Dictionnaire du cinéma

100 films 100 histoires

Une séance de cinéma secrète une veille d'école, un premier coup de terreur face à un film d'horreur ou un trajet en car à côté d'une inconnue qui nous donne l'impression d'être dans une comédie romantique... le cinéma est partout dans nos vies, et y laisse une trace plus profonde qu'on ne pourrait le croire. Dans ce livre, Jean-Baptiste Toussaint dresse une liste des 100 films qui l'ont marqué, en livrant des anecdotes de tournage méconnues, mais également les souvenirs qu'ils lui évoquent. Parce que parfois la situation dans laquelle on la découvre est aussi importante que l'oeuvre elle-même.

01/2021