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Télévision, radio

Ca tourne mal à la télé. Une histoire tumultueuse des séries, de l'ORTF à Netflix

LE LIVRE Sur le plan des conflits d'ego, des tournages catastrophiques, des caprices de stars et des bides retentissants, la télévision n'a rien à envier au cinéma. Mais vous vous en doutiez. De l'épisode pilote de Game of Thrones, tellement raté qu'il dut être retourné, au scandale provoqué par la fin du Prisonnier, les coulisses du petit écran sont pleines de bruit et de fureur. Les acteurs n'y sont pas toujours heureux. Pour preuve, Paul Michael Glaser a fait un procès à la production de Starsky & Hutch pour non-paiement d'heures supplémentaires dans l'espoir de rompre son contrat et Jeanne Moreau a claqué la porte du tournage d'Urgences avant même d'y faire une guest. Dans la lignée de Ca tourne mal ! et Ca tourne mal... à Hollywood ! , ce livre vous plongera dans les abîmes des séries où tout est possible. Comme qualifier de "rêve" une saison entière de Dallas afin de justifier le retour de Patrick Duffy dont le personnage était mort à l'écran un an auparavant. Ou confier à Jean-Luc Godard la réalisation d'un épisode de l'anthologie Série noire, sachant qu'il va se livrer à un sabotage en règle. Ou bien encore d'imaginer une suite de Casablanca avec David Soul ou un remake du Magnifique avec Antoine de Caunes... Alors, on s'assoit confortablement dans son canapé et on allume la télé. L'AUTEUR Collaborateur régulier de la revue Schnock, Philippe Lombard a déjà pas mal roulé sa bosse d'auteur dédié au cinéma et à la télévision. Son tout premier livre était consacré à Amicalement vôtre, le plus récent évoque la carrière de Lino Ventura. Entre les deux : une quarantaine d'ouvrages sur Michel Audiard, Tintin, Star Wars, Louis de Funès, Tarantino ou encore James Bond.

11/2022

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Policiers

Lorraine Connection

A Pondange, en Lorraine, l'usine du groupe coréen Daewoo fabrique des tubes cathodiques. C'est la seule source d'emplois dans cette ancienne région sidérurgique complètement sinistrée, alors personne n'est très regardant sur les conditions de travail des ouvriers. Jusqu'au jour où une révolte éclate. C'est le drame, l'usine prend feu. Mais cet incendie est-il vraiment accidentel ? Nous sommes à l'automne 1996, et l'usine Daewoo de Pondange se trouve au cœur d'une bataille stratégique qui se joue aussi bien a Paris qu'à Bruxelles et en Asie. L'enjeu ? Pas moins que le rachat de Thomson, fleuron de l'économie française. Contrairement à ce qu'avaient anticipé les spécialistes, Matra allié à Daewoo vient de remporter le marché de la privatisation de Thomson. Le rival évincé, Alcatel, y voit une manœuvre déloyale. Et quand une entreprise de cette envergure décide de contre-attaquer, elle mobilise les grands moyens grâce à son chef de la sécurité, un ex-sous-directeur de la DST à l'intelligence redoutable, qui soupçonne du louche du côté de Daewoo. C'est ainsi que Charles Montoya, un flic privé de choc, est envoyé en Lorraine pour y mener une enquête aux révélations explosives. Meurtres, coups fourrés, chantage, manipulation, les adversaires qui s'affrontent dans cette partie de Monopoly à grande échelle ne reculent évidemment devant rien. Lorraine connection est le récit romancé d'une affaire connue dont Dominique Manotti, en chroniqueuse des temps modernes, explore les tenants et les aboutissants. Dans la veine de James Ellroy, elle nous propose une lecture décapante du jeu politico-financier sous la forme d'un thriller haletant dont la complexité nous donne le vertige.

08/2006

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Littérature française

Ainsi pleurent nos hommes

Un premier roman magistral qui raconte la dérive de l'histoire d'amour entre Erika et Vincent au Rwanda, 25 ans après le génocide des Tutsis. Kigali, 2018. Depuis sa rupture avec Vincent, Erika vit sur un fil. Elle décide alors de se faire hara-kiri par l'écriture, d'adresser à sa soeur des lettres pour " exorciser de son corps " un amour-dévastation qui l'habite encore. Elle raconte son histoire, mais également celles des êtres fragiles auxquels elle est attachée, qui eux aussi tentent de vivre. Avec James, frère second hand, Manzi, le séduisant karatéka, Mzee Idelphonse, Maman Colonel, Tonton Damas, les coeurs débordants comme la mousse des bières décapsulées au bar L'Église, ils reconstruisent une nouvelle famille qui illumine ce roman. Du pays aux mille collines florissantes, où après le génocide des Tutsis chacun a été forcé de tourner la page, Dominique Celis montre que derrière la rhétorique officielle d'unité nationale chacun a " incarcéré ses peines à perpète ". Des blessures sans cesse ravivées lorsque l'on peut croiser les bourreaux du passé au détour d'une station-service ou sur la rive calme du lac Kivu. . . Les deux amants sont hantés par le souvenir de leurs disparus des massacres de 1994 : ses tantes pour Erika, toute sa famille pour Vincent. Dans une langue vive et inventive, à la scansion fiévreuse, Erika partage la singulière histoire d'un amour qui tente de résister à cette fatalité tragique. Même lorsque Vincent se sépare d'elle, la passion charnelle qui les domine ne faiblit pas, et c'est une femme vibrante de regrets, encore taraudée par le désir, qui rédige ces lettres, puisque sur sa peau " rien ne veut s'effacer ".

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Actualité médiatique internati

Retour vers le futur. 10 leçons pour demain

« Il est temps de commencer à vivre la vie dont vous avez rêvé » (Henry James). Et si la réalisation de soi n'avait rien à voir avec la recherche du bonheur ? Et s'il était préférable de mener une vie intense et mémorable, pleine de rebondissements et d'imprévus, plutôt qu'une existence peinarde, tranquille, mais tellement lisse et monotone ?Et si le principe de précaution, la peur du risque et les pudeurs du conformisme nous empêchaient de devenir celui ou celle quenous pourrions être vraiment ? Et si l'on pouvait à tout âge réapprendre à vivre de façon audacieuse, à sortir de sa zone de confort et à agrandir son champ des « vies possibles » ? Si le temps était venu de faire le choix de l'audace et de la vie romanesque ?Dans cet éloge percutant, Philippe Gabilliet nous rappelle que s'il est bon de vouloir donner un sens à sa vie, il est tout aussi important de lui offrir une texture d'aventure et des saveurs romanesques dignes de ce nom. C'est la raison pour laquelle l'auteur nous encourage à faire en toutes circonstances le choix de l'audace. Et c'est aussi pour cela qu'il recommande d'accueillir avec bienveillance ces compagnons de route de toute « belle vie » que sont l'inattendu, la passion, le goût du risque et l'amour inconditionnel de la liberté. Laissons-nous gagner par le désir de renaître et de repartir à l'aventure, quitte à nous réincarner 100 fois dans une seule et même vie !À PROPOS DE L'AUTEUR Professeur à ESCP Europe, Philippe Gabilliet enseigne depuis plus de 20 ans la psychologie positive et le développement personnel. Il est l'auteur des best-sellers Eloge de l'optimismew (2010) et Eloge de la chance (2012), publiés aux éditions Saint-Simon.

01/2021

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Basket, Handball, Volley

Les légendes du basket

Revivez les plus grands matchs de ces dernières années, les plus beaux moments et les finales les plus grandioses ! De Kareem ABDUL-JABBAR à Russell WESTBROOK, retrouvez tous les plus grands joueurs, les équipes exceptionnelles et les matchs fabuleux qui ont marqué l'histoire du basket et ému des millions de spectateurs. De Kobe Bryant à Boris Diaw sans oublier évidemment LeBron James, Earvin " Magic " Johnson, Michael Jordan et notre Tony Parker, partez à la découverte de leurs exploits ! Revivez les plus grands matchs de ces dernières années, les plus beaux moments et les finales les plus grandioses ! Quelques exemples : - La légendaire finale olympique aux JO de Munich en 1972 entre les deux blocs, URSS-USA (51-50), alors que les Soviétiques étaient menés à trois secondes de la fin... et une rocambolesque conclusion ! - Un Magic Johnson stratosphérique lors du All Stars Game en 1992 ; - La "Dream Team" américaine et sa première médaille d'or aux JO de Barcelone en 1992 ; - Le "Flu Game" de Michael Jordan, pourtant malade, en juin 1997, avec 38 points avec les Chicago Bulls ; - Les Bleues remportent l'Euro féminin en 2001 ; - Les filles de Valenciennes à leur tour sur le toit de l'Europe en 2002 ; - Les San Antonio Spurs remportent le titre en NBA, avec un Tony Parker premier Français à être sacré outre-Atlantique ; - L'Argentine championne olympique en 2004 à Athènes, en brisant lé règne absolu des Américains ; - La finale la plus renversante en NBA en 2010, entre les Lakers avec Kobe Bryant, longtemps menés au meilleur des 7 manches, et les Celtics ; - Victoire inédite des Bleus à l'Euro 2013 en Slovénie, lors de la finale contre la Lituanie (80-66) ; - Les Bleus réussissent l'exploit aux Jeux de Tokyo en juillet 2021 de battre les Etats-Unis au premier tour (83-76).

11/2022

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Littérature Espagnole

L'extinction des espèces

Les dernières volontés de Sir James Smithson(1765-1829) étaient claires, ce riche héritier d'origine britannique, sans femme ni enfant, voulait que sa fortune serve à fonder à Washington un établissement dédié à la diffusion des connaissances, qui porterait son nom. Le musée est finalement installé dans un château de style gothique anglo-normand et c'est Zacharias Spears, passionné par la conservation des espèces, qui en est nommé premier directeur. " Pour la modique somme de 2 cents, le Musée d'Histoire Naturelle donnera à voir le spectacle du monde, comprimant à échelle humaine le temps parcimonieux des planètes, de sorte que même un enfant puisse être en mesure d'observer en quarante minutes ce qui avait mis des milliards d'années à survenir. " Mais l'établissement devra évoluer avec son temps, à cause notamment de la concurrence de nouveaux musées qui pullulent sur le sol américain et en Europe. Une place de plus en plus importante est ainsi consacrée à la vie primitive et la scénographie se modernise ; car à présent les visiteurs ne veulent plus simplement voir mais ils désirent expérimenter. Tout est bon pour attirer le public, les rivalités autour de ce commerce de la connaissance se multiplient à l'infini jusqu'à atteindre l'absurde, lors de l'inauguration, à San Diego, du MuM - le Musée des musées... L'extinction des espèces est une histoire (sur)naturelle des musées. En nous plongeant dans un univers où se côtoient détails réels et pure fiction, Diego Vecchio invente et fabrique un passé à partir des angoisses des temps présents, une mémoire qui conjure l'extinction des oeuvres d'art, des cultures et des espèces par le délire taxinomique, la manie du collectionnisme et la volonté de posséder autant que d'exhiber.

02/2021

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Policiers

Absences

Amanda O’Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, amputée des quatre doigts de la main droite. La police soupçonne la voisine et amie d’Amanda, le docteur Jennifer White – chirurgien orthopédiste à la retraite – d’être l’auteur de ce meurtre. Mais Jennifer est atteinte de la maladie d’Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable. Elle partageait une relation extrêmement intime avec Amanda, même si ces deux femmes énergiques et orgueilleuses avaient été aussi par moments des adversaires redoutables. Amanda entendait parfois régir la vie de son amie et, sous prétexte d’honnêteté, dévoiler certains secrets qui auraient dû rester enfouis, relatifs notamment au mari de Jennifer, James, avocat retors, décédé depuis peu. Sans enfant et marraine de Fiona, la fille de Jennifer, Amanda instaurait une rivalité et un rapport de forces constant avec son amie, plus brillante, plus gâtée qu’elle par la vie. C’est la voix de Jennifer qui raconte cette amitié complexe et sa vie passée, de façon fragmentée, par des bribes, des souvenirs, des conversations, ou encore par le biais d’un journal qu’elle tient pour tenter de combattre la détérioration de son esprit et où ses enfants et amis sont amenés à témoigner de temps à autre. Ils émergent également de ce brouillard de la conscience, tour à tour confuse et lucide, de Jennifer : Amanda, bien sûr, Fiona, mais aussi Mark, le fils de Jennifer, ambigu comme son père, ou encore Magdalena, la garde-malade dévouée mais qui a des secrets, elle aussi. Jennifer White finira-t-elle par retrouver dans sa mémoire malade des révélations sur le meurtre d’Amanda ? Est-ce elle qui l’a tuée et lui a ainsi mutilé la main ? Pour quelle raison ? Face à une personnalité aussi imprévisible et tourmentée, la vérité ne peut être simple.

03/2013

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Critique

Usages du portrait littéraire . Faire voir, révéler, émouvoir

Couvrant un vaste empan chronologique, du Moyen Age à nos jours, à partir de plusieurs genres (traité, roman, théâtre, poésie, biographie, récit de filiation), le présent livre explore la pratique du portrait littéraire pour en faire ressortir les enjeux rhétoriques et esthétiques, mais aussi éthiques, sociaux et anthropologiques. Le dialogue des arts qu'a entretenu le portrait littéraire par sa proximité séculaire avec la peinture n'y est pas oublié, mais il est étendu au domaine de la danse et au défi qu'elle lance à l'écrivain. A l'encontre de l'approche formaliste qui ne le considère que comme un dispositif descriptif, on mise ici sur la spécificité du portrait qui place l'humain au coeur de sa démarche, dans le but de cerner une individualité dans ce qu'elle a de plus singulier, de sonder les méandres d'une intériorité, et de ressaisir à partir de là le visage d'une époque. Relégué à tort par les rhétoriques classiques à une place secondaire, il s'impose au contraire comme un moment clé où se programment des histoires, souvent fondées sur la portée dramatique de la ressemblance. Trop souvent négligé dans sa dimension pragmatique, il gagne à être examiné du point de vue de l'effet qu'il produit sur le lecteur. Le pari de ce livre est dès lors de déconstruire le discours critique tenace liant description et ennui, et de retrouver le plaisir du portrait, par sa densité sensible et imaginaire, et par son pouvoir de révélation, sur notre Moi et sur l'espèce humaine. Avec les contributions de : Lauren Bentolila-Fanon, Florence Bouchet, Mariane Bury, Sébastien Cazalas, Yoann Chaumeil, Pascale Chiron, Nathalie Grande, Danièle James-Raoul, Hélène Laplace-Claverie, Guy Larroux, Marine Le Bail, Bénédicte Louvat, Frédéric Sounac, Françoise Sylvos, Bernard Vouilloux.

01/2023

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Littérature française

Un château pour Hollywood

"Abigail s'avançait le long du boulevard quand elle devina devant elle, comme découpées dans le noir, les formes à la fois franches et imaginaires d'un château". Los Angeles, été 1958. Abigail Fairchild, ancienne directrice du Chateau Marmont, décide soudainement d'y reparaître après des années de retrait et de solitude. Un lieu hors du temps que cet hôtel baroque et licencieux, élégant et libertaire, construit à une époque où les abords de Sunset Boulevard étaient encore colonisés par les coyotes. Pourquoi Abigail, qui fut aussi une star du cinéma muet, revient-elle au Chateau ? Serait-elle poussée par un élan nostalgique ? Un désir de revanche ? Il est vrai que sa rencontre accidentelle avec le jeune Wayne Cornwall vient de lui redonner le goût d'une vie oubliée. Ce beau vagabond surgi des collines de Hollywood prend peu à peu une place essentielle dans son existence, de même qu'il se révèle plus complexe que son air réservé ne le laissait penser. Avertie de la cruauté de Hollywood, Abigail compte bien l'éduquer et le préparer aux nombreux dangers qui menacent. L'usine à rêves n'a rien d'une Arcadie et il arrive que les candidats au succès finissent au fond d'un bar ou d'un canyon... Un récit imprégné de cinéma, de musique et de Californie, où la fiction se mêle à des épisodes réels. Les prestigieux pensionnaires du Chateau défilent, de James Dean à Robert De Niro, de Duke Ellington à Jim Morrison, cherchant là une inspiration, une planque, une récréation... parfois au mépris de la loi. Olivier Minne vit entre Los Angeles et Paris ; il est animateur de télévision, journaliste et producteur. En 2017, il a publié une biographie consacrée à Louis Jourdan aux Editions Séguier qui fut très appréciée de la critique comme du public. Un château pour Hollywood est son premier roman.

06/2020

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Amériques

L'Amérique du Nord en VR. 50 Itinéraires de rêve

L'Amérique du Nord en VR - 50 itinéraires de rêve, une inspiration pour un road trip en véhicule récréatif, un voyage réussi en camping-car au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique. L'Amérique du Nord en VR - 50 itinéraires de rêve vous fera voyager dès la première page ! Rédigé par des adeptes chevronnés du voyage en camping-car, ce magnifique album constitue une splendide source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer vos futures expéditions en véhicule récréatif au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique. Abondamment illustré de photographies toutes plus spectaculaires les unes que les autres, L'Amérique du Nord en VR - 50 itinéraires de rêve vous invite à réaliser d'inoubliables road trips en autocaravane : découvertes des splendides paysages du Vermont, du lac Champlain, de la Gaspésie et des Rocheuses canadiennes et américaines ; explorations du Panhandle, des Keys et des côtes de la Floride ; aventures à la baie James, sur la route de Tuktoyaktuk et en Alaska ; excursions à Cape Cod, en Louisiane et dans les Outter Banks de la Caroline du Nord ; voyages avec escales urbaines à Boston, Chicago, New York, Washington et Philadelphie ; tournée des grands parcs de l'Utah, de la Californie, du Wyoming, du Nouveau-Mexique et de l'Arizona ; traversée du Canada et équipée sur la Route 66 ; périples jusqu'au Labrador, au Texas et dans la région mexicaine de Baja California. L'Amérique du Nord en VR - 50 itinéraires de rêve décrit chaque itinéraire au jour le jour, les lieux à découvrir et les paysages à admirer. Il présente des indications quant aux types de véhicules les mieux adaptés pour chaque circuit et de précieux conseils pour profiter pleinement de votre voyage : les routes à privilégier, les campings et autres lieux où s'arrêter, les meilleurs moments de l'année pour faire le voyage.

10/2021

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Divers

Everything Tome 1

Une nouvelle forme de roman graphique à la croisée de Twin Peaks et Leftovers . Depuis le Michigan des années quatre-vingt, voici l'histoire de EVERYTHING. EVERYTHING est ce nouveau centre commercial flambant neuf dont les rayons regorgent de tout ce dont vous pouvez rêver. Mais, il pourrait en retour vous enlever ce dont vous avez besoin... des choses aussi insignifiantes que votre santé mentale... Ou votre vie. Des adolescents capricieux aux femmes au foyer esseulées jusqu'aux responsables municipaux ambitieux, la majorité des habitants de Holland sont enchantés par l'ouverture de EVERYTHING dirigé par son étrangement parfaite directrice, Shirley. L'excitation de l'ouverture se transforme rapidement en frénésie, et lorsque la consommation se transforme en obsession, que des incendies infernaux aléatoires se produisent, que des explosions violentes et des troubles psychiques impromptus commencent à envahir la population, des habitants comme Lori, jeune femme dépressive et Rick le vendeur de Hi-Fi commencent à soupçonner que EVERYTHING pourrait en être la cause. Quel pouvoir infâme s'est emparé de Holland, du Michigan et de ses habitants ? Qui ou quoi est-il exactement en charge de ce centre commercial... et quels plans insidieux se cachent dans ses rayonnages ? EVERYTHING, une histoire étrange et fantastique sur la quête du " vrai " bonheur. " Une bulle d'énergie et d'inventivité. " Jeff Lemire (Sweet Tooth, Black Hammer...) " Hautement recommandé pour les fans de Twin Peaks. " Christian Ward (Invisible Kingdom, Black Bolt...) " Un livre merveilleusement bizarre, humain et inquiétant sur le vrai bonheur. " Gerard Way (Umbrella Academy) " Everything rampe sous votre peau et demeure avec vous longtemps après l'avoir terminé... Croyez-moi, vous ne vous voulez pas rater ce livre. " James Tynion IV (Department Of Truth, Something Is Killing The Children)

04/2022

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Critique littéraire

Le monde selon Joseph Conrad

Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .

09/2020

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Poésie

Le Livre de Martin

Ces poèmes s'inscrivent dans un lieu et sont l'histoire : faits énoncés ou passés à travers les canailles de la fiction. Lieux et Histoire visités par des personnages, Martin et Sandra, qui s'y trouvent confrontés. Nous les suivons un jour et une nuit dans les deux parties de LA VILLE ET LE CERCLE. L'histoire de Martin se poursuit comme on retrouve une ville, Toulon. Les livres, de James Joyce, Martin Eden de Jack London, notamment traversent l'ensemble. Les citations (Cummings, Beckett), les allusions (G Oppen, Proust, Celan) dessinent autant de personnages, de faits, de fictions, de paysages, d'exils, de passages. Mise en miroir par la composition: ces deux parties sont construites en sections de 5, 2, 4, 6, 1, 6, 4, 2, 5 poèmes. La troisième partie NOVEMBRE EN PLACE est composée de poèmes de la main de Martin. Ils recouvrent une année. Leurs références y sont nombreuses, certaines récurrentes:, Joyce (Stephen et Bloom), J C Powys (mythologie personnelle et relations amoureuses), Maïakovski (qui en 1921 revoit l'homme qu'il fut en 1915), Khlebnikov, Musil. Poèmes méditatifs dans lesquels la littérature est au coeur, mais aussi les sciences et la théologie. Ici chaque citation est replacée pour le besoin de la pénétration du sujet, de la saison, du mois, d'un état. La vie de Martin est ainsi reprise à travers ses lectures, ses "études" et ses silences enfin. Après une journée et une nuit, c'est une année parcourue dans ce qui devient un retrait face à l'Histoire. Mais cette dernière se trouve, plus que jamais, centrale en ses derniers bouleversements et ses résonances persistantes. Symétrie encore: LA VILLE ET LE CERCLE et NOVEMBRE EN PLACE sont, chacun, composés de 70 poèmes. Obsession de la fondation après la construction. La lyrique après/avec l'épopée.

01/2011

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Actualité et médias

Les armes nucléaires ont-elles un avenir ?

Les armes nucléaires occupent, dans l'imaginaire collectif comme dans la réalité historique, une place paradoxale : d'un côté, on redoute l'horreur de l'apocalypse ; de l'autre, la dissuasion apparaît comme une donnée immuable et somme toute assez confortable. Seulement voilà : dans ce domaine aussi, le monde est devenu multipolaire. La carte géopolitique se recompose. Révisions doctrinales, initiatives contre la prolifération des armes atomiques, mesures de désarmement nucléaire sont désormais à l'ordre du jour. Les meilleurs experts étrangers et français examinent pour la première fois les conséquences de ces évolutions. Ils analysent en particulier les risques d'éclatement et les conséquences potentielles d'un conflit nucléaire dans les régions où les armes atomiques sont désormais devenues une composante-clé du paysage stratégique : Moyen-Orient, Extrême-Orient, Asie du Sud. Ils examinent également les choix auxquels la France, avec ses alliés, sera confrontée. Sir Lawrence Freedman est membre de la commission Chilcott qui examine les conditions de l'entrée en guerre du Royaume-Uni en Irak ; Ariel E. Levite a été l'un des dirigeants du Commissariat israélien à l'énergie atomique ; Sir Hilary Synnott a été ambassadeur du Royaume-Uni au Pakistan ; George Perkovich et James M. Acton sont les auteurs d'Abolishing Nuclear Weapons ; François Godement dirige l'Asia Centre ; Camille Grand est directeur de la Fondation pour la recherche stratégique ; Louis Gautier est l'auteur de Mitterrand et son armée ; Bruno Tertrais est maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique ; François Heisbourg est président de l'International Institute for Strategic Studies et conseiller spécial de la Fondation pour la recherche stratégique. Il est notamment l'auteur des Conséquences stratégiques de la crise.

04/2011

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Histoire de la photographie

Photographica N° 3, octobre 2021 : Histoires-monde de la photographie

Troisième numéro de la revue Photographica, "Histoires-monde de la photographie" présente un dossier dédié aux réseaux de circulation et à la géographie de l'histoire du médium, en s'intéressant tout particulièrement à ce que l'on a souvent appelé les "autres histoires de la photographie", c'est-à-dire ici en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Quelles histoires mondiales / mondialisées pour le phénomène photographique ? En quoi des micro-histoires connectées ou des enquêtes à l'échelle d'un photographe, d'une ville, d'une publication, et donc à une échelle réduite, peuvent "faire monde" et permettre de mieux connaître la production et les circulations des photographies en dehors mais aussi en lien avec les zones géographiques plus repérées de l'histoire du médium ? Avec ces interrogations méthodologiques et historiographiques en toile de fond, ce numéro propose plusieurs études de cas révélatrices de ces questions : un article de Margaux Lavernhe sur le photographe ghanéen James Barnor et les transferts technologiques de la photographie couleur, un texte d'Annabelle Lacour sur les pratiques photographiques des souverains dans l'Asie de la fin du XIXe siècle, un essai d'histoire spatialisée d'Alexandra de Heering sur les studios de la ville indienne de Coimbatore, ou encore un article d'Ecce Zerman sur la circulation d'un modèle photographique dans la presse illustrée de l'Empire Ottoman. La traduction depuis l'anglais d'un texte fondateur de l'anthropologue Deborah Poole sur l'économie des images, une page sur un portrait de l'impératrice chinoise Cixi, ainsi qu'une rubrique source consacrée à la revue Camera Obscura et un entretien avec Nicole Starosielski, historienne porteuse d'un projet sur l'histoire des réseaux et câbles sous-marins, viendront compléter ce dossier thématique.

11/2021

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Histoire internationale

1914, ruptures et continuités

L'année 1914 fut un big-bang à l'origine d'une accélération folle et d'une effervescence sans précédent. Comment les intellectuels et les artistes ont-ils appréhendé le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Quel regard ont-ils porté sur l'événement ? Tandis que les philosophes européens diagnostiquent une crise de la civilisation occidentale, des visions eschatologiques s'emparent des penseurs russes. En Espagne, les clivages politiques préfigurent la guerre civile entre franquistes et républicains. Le très pacifiste journal L'avenir de la Manche bascule dans la ferveur nationaliste, pendant que les compositeurs français crient sus à la musique "austro-boche". Une enquête socio-littéraire Don Quichotte à Paris et dans les tranchées fait du poilu le nouveau chevalier des temps modernes. En France, l'expérience combattante des écrivains bouleverse le rapport de la littérature au réel. Au Portugal, l'avant-garde littéraire explose autour de la figure multiple de Fernando Pessoa. Quant au poète russe Volochine, adepte de l'anthroposophie, il annonce la fin de la civilisation matérialiste dans son poème Harmaguédon. L'Irlandais James Joyce, en écrivant Ulysses, invente le roman moderne. Ivan Cankar, ravagé par le cauchemar d'une Europe en ruine, entrevoit pourtant la renaissance de la Slovénie. L'année 1914 ne cesse de questionner tout au long du siècle qu'elle inaugure. En 1971, l'ouvrage L'année 1913 recompose le paysage artistique à la veille de la guerre. Dans son roman 14, écrit à l'occasion du centenaire, Jean Echenoz entretient la mémoire du conflit en explorant les déchirures profondes qu'il provoqua. L'année 1914 se tient en équilibre entre rupture et continuité, face à des questions sans réponse, la destruction du monde et la pérennité de l'homme.

05/2016

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Policiers

San-Antonio Tome 13

" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la " Série noire " (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par " Bouquins " dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série " Spécial-Police " du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 13 contient : Baise-ball à La Baule - Meurs pas, on a du monde - Tarte à la crème story - On liquide et on s'en va - Champagne pour tout le monde ! - La Pute enchantée - Bouge ton pied que je voie la mer.

02/2014

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Policiers

San-Antonio Tome 14

"Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la "langue de San-Antonio", saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par "Bouquins" dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 14 contient : L’Année de la moule, Du bois dont on fait les pipes, Va donc m’attendre chez Plumeau, Morpions circus, Remouille-moi la compresse, Si Maman me voyait !, Des gonzesses comme s’il en pleuvait, Les Deux Oreilles et la queue.

11/2014

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Romans historiques

Pasquale Paoli ou La déroute de Pontenovo. Récit corse du XVIIIe siècle

Monumental dans son projet et dans sa réalisation (1000 pages pour la première édition en un seul volume, 1860), le Pasquale Paoli de Guerrazzi s'inspire de l'expérience corse de lutte contre la tyrannie et exalte les vertus de démocratie et le sursaut moral sur lesquels il base son idéal politique. Les premières pages opposent d'ailleurs les figures de Paoli et de Bonaparte, tous deux insulaires, mais qualifiés, l'un d'homme de marbre et l'autre d'homme de bronze… l'un prit le pouvoir pour l'amour de sa patrie, l'autre pour son propre compte. Le roman est une fresque dans le sens où, basé entre autres sur une histoire de la Corse restée inachevée qui lui avait été confiée par les frères Gregori, il retrace les grandes heures, non seulement des quelques années d'indépendance paolienne (1755- 1768) mais aussi l'ensemble de l'histoire de l'île. Le prétexte romanesque est la venue dans l’île, fait historique bien connu, de James Boswell, future grande figure des lettres britanniques, poussé à rencontrer Paoli par Jean-Jacques Rousseau (lui-même fut sollicité par les Corses pour rédiger leur constitution « démocratique »). Sur les traces du Signore Boswell, le lecteur traverse l'île et apprend à la connaître, elle, ses habitants, ses moeurs et surtout… à aimer la patrie et la liberté ! Car le propos de Guerrazzi est d'éveiller les consciences chez les lecteurs transalpins, lui qui est réduit à l'exil dans l'île (il fut condamné à 15 années de prison pour avoir été, en 1849, un éphémère « dictateur » de Toscane… ). Un roman enlevé et profond dans la veine des grands romans classiques italiens, ici dans sa toute première traduction française.

02/2012

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Policiers

Au bout des docks

Le matin de Pâques, dans le quartier des docks de Cardiff, Jack Farissey, pharmacien alcoolique, se réveille sur une bâche en plastique dans l’arrière-boutique d’une officine douteuse, à côté de son ami d’enfance Jess Simmonds, musicien déchu. Leurs vêtements sont couverts de sang ; ils sont discrètement évacués par la pègre locale. Abrutis par la drogue et l’alcool, ils n’ont aucun souvenir de ce qui leur est arrivé la veille. Mais le quartier est en ébullition : une prostituée a été sauvagement assassinée dans un appartement sordide. Heureusement pour Jack et Jess, la police a deux suspects idéaux : les frères Baja, deux gangsters noirs contre lesquels avait témoigné la victime.Commence alors pour Jack une étrange odyssée à travers le quartier de Butetown, qu’un projet immobilier est censé rénover. Ce n’est pas seulement dans les ténèbres de la nuit du meurtre que son esprit s’aventure, mais dans celles de son propre passé et de celui de Jess et de ce qui les unissait à Victoria, la femme qu’ils ont tous deux aimée…Chronique terrible du Cardiff de la fin du siècle précédent, Au bout des docks est un roman noir au lyrisme désespéré, une plongée dans l’abîme le plus sombre du cœur humain, le plaidoyer convaincant d’un implacable moraliste.« Une histoire hantée qui parle d’illusions perdues et fait résonner dans nos mémoires les échos des romans les plus déchirants de Robin Cook. »Crime Time« Au bout des docks est un premier roman marquant qui nous offre l’une des meilleures études de l’alcoolisme dans la fiction contemporaine. »Time Out« Le Cardiff de Sean Burke est à l’égal du Brooklyn de Jonathan Lethem, du Nottingham de John Harvey ou du Washington de George Pelecanos- autrement dit au niveau des meilleurs.»James Sallis

06/2010

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Policiers

Monstre sacré

Jack Pine, acteur célèbre et richissime, égocentrique, arriviste et décadent, se réveille un matin dans un tel état qu’il ne parvient même pas à se souvenir de ce qu’il a fait la veille pour en arriver là. Il a forcé sur les substances toxiques, sans aucun doute, mais encore ? Alors qu’il essaye de rassembler ses esprits, un certain Michael O’Connor, du magazine People, débarque pour l’interviewer. Jack ressent l’urgent besoin de se reposer, mais il faut bien ménager ses relations avec la presse, n’est-ce pas ? Heureusement, O’Connor est un type consciencieux, qui parvient avec une grande patience à faire raconter à Jack les grands moments de son existence. Au début, la star s’en tient à sa biographie « autorisée », bien entendu, mais au fur et à mesure que l’habile O’Connor l’interroge, et qu’il renonce à lutter contre les conséquences physiologiques de ses excès, il se laisse aller à des confidences de plus en plus compromettantes, au fil desquelles la figure de son copain d’enfance Buddy Pal prend beaucoup d’importance. Petit à petit apparaît la véritable nature, très malsaine, de leur relation, qui aura eu des conséquences incalculables sur la vie de Jack. Jusqu’à un coup de théâtre final, de ceux dont Westlake a le secret.Construit autour d’une succession de flash-back, ce roman atypique, plein de l’humour noir et de l’ironie qui caractérisent Westlake, est aussi une satire cruelle du monde du spectacle.« Westlake manie merveilleusement l’absurde. »New York Times Book Review« Westlake est toujours original. »Elmore Leonard« Le spécialiste des coups tordus qui vous prennent toujours au dépourvu. »James Grady

06/2011

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

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Littérature étrangère

Le Moghol blanc

James Achilles Kirkpatrick débarque sur la côte orientale de l'Inde en 1779, habité par une dévorante ambition d'officier dans l'armée de Madras de la Compagnie anglaise des Indes orientales ; il est fort désireux de se faire un grand nom dans la conquête et l'assujettissement du sous-continent indien. Mais, ironie de l'Histoire, le destin en décide autrement, et c'est lui qui est conquis, non par une armée, mais par une princesse indienne et musulmane. En effet, Kirkpatrick vient d'être nommé, à l'âge de 34 ans, pendant l'insupportable été caniculaire de 1797, Lord Résident britannique de la Compagnie anglaise des Indes orientales à la cour du nizam d'Hyderabad, où il aperçoit Khair un-Nissa, " La Plus Admirable d'Entre Toutes ", une sublime beauté âgée de seulement 14 ans, petite-nièce du premier ministre du nizam et descendante du Prophète. Tombé fou amoureux de Khair, au point d'en oublier toute ambition, il relève de nombreux défis afin de l'épouser. Khair, déjà fiancée à un noble d'Hyderabad, vit enfermée derrière le purdah, ce lourd rideau qui soustrait les femmes résidant dans le zenana, le harem, au regard des hommes. Kirkpatrick se convertit à l'islam et épouse enfin la bégum Khair un-Nissa en 1800. Selon certaines sources indiennes, il devint même agent double au service d'Hyderabad contre les intérêts de la couronne. Il n'existe personne d'autre que William Dalrymple pour transformer l'histoire vraie d'un grand amour entre un diplomate anglais et une princesse indienne en une envoûtante et brûlante saga mêlant passion, séduction et trahison sur fond d'intrigues de harem et d'espionnage. Le Moghol Blanc déroule, en une grandiose fresque épicée, l'histoire colorée et souvent turbulente de l'Inde au XVIIIe siècle.

05/2005

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Musique, danse

Encyclopédie du Rythm & Blues et de la Soul

Le terme Rhythm & Blues rassemble dans une même fraternité artistique des styles pourtant bien distincts comme le rhythm & blues de Louis Jordan, la ballade noire sentimentale de Nat " King " Cole et des Platters, les harmonies doo-wop des Teenagers de Frankie Lymon, la soul aux fortes consonances gospel de Sam Cooke, Ray Charles, Aretha Franklin et Otis Redding, le funk militant de James Brown, Sly Stone et Bootsy Collins, la pop-soul généraliste des Jackson (et de Diana Ross, le disco de Donna Summer, KC & the Sunshine Band et Chic, les explorations quiet storme de Smokey Robinson, Anita Baker et Luther Vandross, le new jack swing entre soul et hip-hop de Keith Sweat et Bobby Brown, la neo-soul actuelle de Mary J. Blige, Maxwell, Erikah Badu et Angie Stone... Ce sigle à la portée universelle a rythmé la vie des Noirs américains depuis les années 1940 et marqué de son empreinte indélébile toute la musique populaire occidentale, commençant par susciter la révolution rock'n'roll avant de prendre progressivement le pouvoir artistique dans l'univers du show-business grâce à des compagnies visionnaires comme Motown, Stax, Philadelphia International ou Solar ; le R & B est aussi, et peut-être surtout, l'un des grands révélateurs de l'histoire mouvementée de la première minorité d'Amérique. En remontant aux sources du rhythm & blues originel pour suivre toutes les étapes d'un parcours aux ramifications multiples qui débouche sur la réalité du R & B actuel, l'Encyclopédie du Rhythm & Blues et de la Soul évoque cette odyssée hors du commun dans le détail de ses péripéties historiques, artistiques et sociales. Au total, ce sont près de six cents artistes dont la carrière est détaillée, l'impact évalué, le style décrypté, pour reconstituer pas à pas, l'un des chapitres majeurs de la culture populaire du XXe siècle.

05/2002

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Littérature française

Un Amateur en sentiments

Agé de soixante-quinze ans, l'écrivain américain Philip Fowler, depuis longtemps retiré dans sa maison de Grasse, écrit ses Mémoires. Sa vie comme son oeuvre, il le sait, sont désormais derrière lui. Mais a-t-il seulement vécu ? Telle est l'ultime question d'un homme lucide et fatigué qui, aux portes de la mort, se penche sur le mystère d'une existence tout entière vouée à la création. Il raconte sa naissance au début du siècle sur les bords du Mississippi, sa mère Irina d'origine italienne, son père homme à femmes et fin causeur, une jeunesse solitaire que les livres et de fugitives silhouettes féminines ne parviennent à combler tout à fait. Peu à peu, il recompose le puzzle des rencontres : son cousin Livio, qui incarne si brillamment cette vie immédiate pour laquelle il se sent trop peu doué, l'amitié d'un champion d'échecs et les figures d'artistes auxquels s'identifie sa vocation. Mais peut-on trouver dans l'art la clef des sentiments humains ? Après la guerre, Philip Fowler épouse Victoire, une actrice dont la jeunesse et la beauté offrent une dernière fois à l'écrivain la tentation du bonheur. Au terme d'une nuit tragique, sur les hauteurs de Verano, Philip Fowler ira au bout de son destin, reconnaissant en Livio son propre double, mais un double heureux, insouciant, réussi, en regard duquel l'écrivain célébré pense avoir raté son existence. L'entreprise de ses Mémoires sera le minutieux acte de courage du vieil artiste pour comprendre les mécanismes qui l'ont conduit à la solitude. Mais nulle amertume dans cet apprentissage de la désillusion : il se borne à serrer de près sa vérité, avec une élégance à la Henry James dans la maîtrise de la patience, de la douceur et de l'honnêteté.

12/1987

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Musique, danse

New York Sixties. De Simon & Garfunkel au Velvet underground

Sur les décombres de la beat generation, des protest-singers, des éphémères idoles du college rock et des girls groups (les Shangri La's venaient de là-bas), une faune bizarre dans son anti-conformisme et sa diversité d'inspiration bâtissait disques après disques le nouveau son de la ville. Ils s'inspiraient de leurs aînés du folk et du blues, mais y insufflaient l'énergie prométhéenne du rock tout en s'éclatant dans toutes les directions (folk-rock, blues-rock, jazz-rock ou protest-song dadaïste à la Fugs, les Mothers Of Invention de là-bas). Ils jouaient dans les mêmes lieux, le Nite Owl Café, le Club Au Gogo, le Café Wah, le Gaslight, le Gerd's Folk City, le Bitter End, le Village Gate, qui avaient vu débuter des folk-singers empruntés ou gueulards, des plus connus (Dylan) aux plus obscurs (tous ces Llewyn Davis oubliés). New York Sixties donc : quatorze groupes, un duo et un chanteur, tous new-yorkais (ou assimilés) dont on narrera l'histoire, sans oublier la figure totémique de Dylan - new-yorkais du Minnesota - qui n'apparaîtra dans ces pages que comme un deus ex machina. Pour le reste, les Four Seasons, le Lovin' Spoonful, Simon & Garfunkel, les Young Rascals, Tommy James & The Shondells, le Blues Project, Vanilla Fudge, les Blues Magoos, le Band, le Paul Butterfield Blues Band, les Fugs, le Velvet Underground, Tim Hardin, Neil Diamond, Jimi Hendrix ; jusqu'à Blood Sweat And Tears et des groupes moins connus de cet underground new-yorkais qui allait jeter les bases du punk-rock américain. New York City / New York Sixties. Le jeu de mots est facile, mais la scène rock de ce New York des années 60 méritait bien un livre et c'est chose faite.

04/2019

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Récits de voyage

Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande

Cette petite ville qu'on appelle Abercouway est entourée d'un mur avec beaucoup de tours rondes, et contient plusieurs petites rues et quelques bonnes auberges dans l'une desquelles j'écris mon journal au son d'une harpe dont en joue fort joliment un aveugle. Ce propos date de 1788 et a été jeté sur un énorme carnet de voyage par le Baron Charles-Alexandre de Baert-Duholandt (Saint-Orner, 1751/Paris, 1825), un voyageur infatigable, tombé dans l'oubli le plus complet en raison, notamment, de la Révolution et de l'Empire qui l'ont contraint à une trop prudente discrétion. Pourtant son manuscrit Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande [entre 1786 et 1788] est fabuleux, unique, car il rapporte village après village, château après château, ville après ville, tout ce qu'il a vu dans cette Grande-Bretagne de la fin du Siècle des Lumières. Baert est attentif à tout et sa plume traduit toute l'atmosphère de cette Britannia à la fois si shakespearienne et si moderne. Nous sentons vibrer l'admiration pour les paysages, le sublime, la mer, les montagnes, les villages anglais ou écossais. Nous parcourons grâce à lui des châteaux aux parcs magnifiques, aux chambres remplies de tableaux, de sculptures, d'antiques, aux bibliothèques et aux cabinets de curiosité. Nous saisissons aussi les premiers bruits de la Révolution industrielle la machine à vapeur de James Watt, le pont de fonte d'Ironbridge, les premiers hauts fourneaux au coke... Et nous rencontrons grâce à notre voyageur quelques savants qui ont inventé la modernité : le Docteur Adam Smith par exemple. L'anglomanie est partout, la celtomanie enflamme Charles-Alexandre lorsqu'il foule, ému aux larmes, le sol de Staffa, Pile de Fingal et l'ombre du divin Ossian accompagne notre voyageur...

02/2019

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Photographie

The Map & The Territory (German edition)

Au cours des années 1970 et 1980, Luigi Ghirri a poursuivi son projet extraordinaire, ouvert et mercuriel, empreint d'empathie pour les espaces quotidiens changeants de son époque. Au cours de sa courte carrière, Ghirri produira un vaste corpus de photographies sans parallèle dans l'Europe de son temps et de nombreux écrits qui auront un impact indélébile sur l'histoire de la photographie. Ce livre volumineux, compilé par le célèbre conservateur britannique James Lingwood, accompagne une exposition itinérante dans trois grands musées à travers l'Europe et se concentre sur la première décennie du travail de Ghirri, définie par son exposition de 1979 à Parme. Vera Fotografia a été regroupée en quatorze séquences narratives différentes, chacune étant représentée dans ce volume : Fotografie del periodo iniziale (1970), Kodachrome (1970-78), Colazione sull'erba (1972-74), Catalogo (1970-79) , Km 0, 250 (1973), Diaframma 11, 1/125, luce naturale (1970-79), Atlante, (1973), Italia Ailati (1971-79), Il paese del balocchi (1972-79), Vedute (1970- 79), Infinito (1974), In Scala (1976-79), Still Life (1975-79). Le projet se concentre sur le projet tranquillement contraignant de Ghirri de créer un nouveau type de géographie, situé dans sa fascination pour les représentations du monde, sous la forme de reproductions, d'images, d'affiches, de modèles et de cartes. La médiation de l'expérience à travers des images dans une Italie entre l'ancien et le nouveau a été, pour Ghirri, un terrain inépuisable à explorer - "une grande aventure dans le monde de la pensée et de la recherche, un merveilleux jouet magique qui parvient miraculeusement à combiner notre adulte la conscience et le monde des contes de fées des enfants... un voyage sans fin à travers petits et grands, à travers les variations et le royaume des illusions et des apparences, un lieu spéculaire labyrinthique de multitudes et de simulation. "

05/2018

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Critique littéraire

Bernard-Marie Koltès

L'écriture, la pensée et la vie de Bernard-Marie Koltès (1948 – 1989) sont liées dans un pacte qu'il forgea à vingt ans devant un théâtre de Strasbourg et qui jamais ne sera rompu : être soi-même l'auteur de sa vie. Il ne possédait qu'une morale : celle de la beauté. Et qu'une loi : le désir. On connaît de Koltès la trajectoire fulgurante : la rencontre avec Chéreau au début des années 1980, les pièces jouées à Nanterre-Amandiers, la reconnaissance publique et critique. On sait aussi combien cette oeuvre a pu donner l'image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu'elle s'est jouée dans les confins de cités perdues, entre le delta du Niger, au coeur de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, ou près d'un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, et dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n'est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais vouloir approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se donner naissance ; ailleurs, il s'inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa des forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley. Raconter la vie de Koltès, c'est tâcher d'écrire ainsi cette autre vie qui s'est écrite dans ce désir de se vouloir autre et dont ses pièces portent la trace. C'est tenter d'approcher l'oeuvre et la vie ensemble puisqu'elles sont l'une par l'autre la réécriture.

02/2018

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Cinéma

Le western et les mythes de l'Ouest. Littérature et arts de l'image

Du Dernier des Mohicans de Cooper aux romans de Gustave Aimard et de Kart May, en passant par les "dime-novels", le western a d'abord des origines littéraires. La généalogie du genre passe par les récits de captivité, la terreur gothique liée à l'émergence de la littérature américaine, la fascination pour la violence et le sacré, le rêve (ou le cauchemar) américain. Il puise dans l'histoire de l'Amérique, glorifiant l'épopée des pionniers, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages historiques. A la fin de L'Homme qui tua Liberty Valance, une phrase résume l'essence du western : "Quand la légende devient réalité, imprimez la légende !" Un sujet aussi ample que le western requiert une constellation d'approches, que ce soit dans le domaine de la littérature, des arts plastiques et visuels, de la musique et de la civilisation nord- américaine. Il s'agit aussi de revisiter les "figures mythiques" tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d'autres figures du genre : le cow-boy, l'éclaireur, le shérif, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale. Des topoi sont convoqués, comme la wilderness, la Prairie, le désert, la ville, le saloon, etc. Les motifs westerniens se déclinent dans toutes les formes de la culture savante et populaire et servent des discours critiques, polémiques, voire politiques. Le western connaît les fluctuations de la modernité et de la post-modernité, avec des approches sociologiques, multiculturelles, pluriethniques ou féministes, conduisant à de nouveaux regards sur le genre et à des remises en cause d'une doxa par la satire, le décalage ou l'inversion ironiques, la parodie, le pastiche, l'hybridation générique, la déconstruction des mythes et des icônes, non sans une dose parfois de nostalgie.

11/2015