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Essais

Le château fort, images de notre enfance. Savoirs et imaginaire

Emblématique construction du Moyen Age, le château fort occupe une position centrale dans toutes les investigations touchant cette période historique. Edifice complexe, multifonctionnel, objet d'un vocabulaire spécifique (créneaux, merlons, mâchicoulis...), comment est-il abordé dans le texte et principalement dans les illustrations des manuels scolaires ? En quête des sources de chaque image, Marie Périn chemine sur les traces de Viollet-le-Duc si difficile à débusquer : elle met ainsi l'accent sur un apport substantiel considéré comme le meilleur à donner aux élèves et en étudie les effets. Durant la période examinée, depuis la création de l'école publique en 1881 jusqu'en 1960, d'autres sources d'information sont mises à disposition de la jeunesse : dictionnaire, livres, albums illustrés et périodiques, jeux et jouets. Ne contribuent-ils pas à animer la vision quelque peu statique du château fort présentée dans les manuels scolaires ? A l'examen des objets culturels utilisés à l'école ou à la maison, la chercheuse repère les manifestations idéologiques, fantasmes et stéréotypes de pensée qui, pour certains, subsistent encore de nos jours. Au fil de la recherche, une question interpelle : Par quels processus les publications destinées aux enfants parviennent-elles à ancrer durablement l'image du château fort dans les esprits ? Le recours aux neurosciences est ici sollicité de façon innovante pour expliciter la formation de la connaissance et du mythe du château fort. Mythe qui est l'un des mieux partagés par toutes les générations de Français. Cet ouvrage rappellera à chacun les bons souvenirs de ses jeunes années, en particulier au travers des quelques 200 illustrations qui l'agrémentent. Ce livre se veut être également un outil à usage des historiens et des enseignants. Il est en effet issu d'une thèse soutenue par l'auteure, chercheuse et Inspectrice de l'Education Nationale, particulièrement sensible aux situations d'apprentissage offertes aux enfants. Jean-Marie Dandoy

11/2021

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Science-fiction

Funny Reich Tome 1 : L'impératif imparfait

Funny Reich est une série littéraire qui emprunte au genre de la série télé d'anticipation épisodes, feuilleton, flash-back sur la vie des personnages mais n'en reste pas moins une oeuvre littéraire. CADRE DE LA SERIE : Un monde forcément sympathique est forcément épouvantable. Une catastrophe naturelle, le Demodex, a éliminé les adultes de plus de trente ans ; des attentats ont ensuite dévasté de nombreuses «fermes de serveurs» et une grande partie des réseaux informatiques. Le monde est livré «clés en mains» à une jeunesse qui organise le refoulement, définit ses nouveaux ennemis (les Quand je pense) et ambitionne de fonder en Europe un Reich sympathique. Funny Reich Episode #1 : L'impératif imparfait. L'histoire débute 12 ans après la catastrophe qui a vu mourir tous les humains de plus de trente ans. La jeunesse survivante, guidée par ses bons sentiments, érige un nouveau Reich. Politiquement, à travers les Courants, pratiquement, sous l'autorité des Sections, et techniquement, par la mise en place d'une entreprise mondiale : le Lab. L'interdit absolu : se prendre la tête. La nouveau langage : L'impératif imparfait. Edito avait 17 ans lorsque le Demodex a supprimé les deux tiers de l'humanité. Comme d'autres, il s'est rendu à Bruxelles pour participer aux refondations du monde. Il a été pris en charge par le jeune pouvoir, qui l'a intégré aux Sections et l'a formé à un nouveau métier : courtier en attendus, dans le domaine judiciaire. A trente ans, il commence à se poser des questions, et se rapproche des cercles du pouvoir afin d'apporter lui aussi sa pierre à l'édifice. Il rencontrera dans ce parcours un underground moqueur. Un quatuor de personnages se met en place : Edito l'innocent, Manuel le débrouillard, Bonbon la bimbo et Mustapha l'organisateur, dont le prénom est un hommage au Meilleur des Mondes de Huxley.

11/2015

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Poésie

Enlacement(s). Triptyque : Des ruines ; Obscena ; Il n'y pas plus de pays

Un coffret : il s'agit d'un objet exceptionnel. Sa dimension inhabituelle (450x180) en fait un objet d'art. Un cadeau intelligent. Il contient trois ouvrages indépendants : Des ruines ; Obscena ; Il n'y a plus de pays ; Voix. Chants. Danses. S'enlacent les mots à travers trois livres, trois espaces, trois temps. Impalpable beauté des mots et des phrases. Impalpable trouble des images et des mouvements qui nous enivrent. Impalpable récit des temps d'aujourd'hui, quand les guerres défilent comme faits divers. Traverser les ruines, ruines de la mémoire comme ruines du présent, et continuer le chemin en enjambant l'inacceptable, jour après jour, souffle après souffle, se faire le lieu de l'oubli pour survivre... Des ruines est ce premier volet où l'auteur s'ouvre à la fragilité et convoque ces ruines qui l'ont constitué, de l'esclavage à la dictature, de l'intime à la mondialisation, ou comment se construire sur les champs de ruines, comment renaître et rester debout, de là où il écrit ? Les mots sont les piliers, la voix rebâtit l'édifice du corps... Obscena est ce long chant d'amour et de guérison délivré à l'enfant, à la femme, au pays, à l'île, le chant hors scène, au-delà de la représentation, dans la nudité et la pudeur de ce qui n'est pas à montrer mais qui se délivre sans rémission, quand la douleur trop vive oublie l'œil qui voit, quand la danse dit les mots inachevés, inachevables... Il n'y a plus de pays est cette quête d'une mère à travers les brumes et les bombes, à travers les paysages et les intolérances, quand l'humanité oublie de quel lieu elle provient, sur quel lieu elle habite, vers quel lieu elle se dirige, quand elle prend le corps de la femme comme terre de conquête. Soif de cette femme, soif des mots qui redonnent naissance, qui redisent l'identité, la fabrique du sens.

10/2012

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Histoire internationale

Histoire de la population de la Belgique et de ses territoires. Actes de la Chaire Quetelet 2005

Sur le plan démographique, la Belgique est un excellent laboratoire d'études. Ses deux grandes régions linguistiques ont suivi des parcours démographiques parfois très différents. Une révolution industrielle précoce a marqué de son empreinte certaines dynamiques démographiques. Dès le 19e siècle, la Belgique s'est dotée de l'un des meilleurs systèmes statistiques du monde. Elle dispose d'un patrimoine incomparable de statistiques, souvent disponibles à une échelle spatiale fine (communes, villes, arrondissements, etc.). A cela s'ajoutent les travaux d'éminents démographes au premier rang desquels, bien sûr, Adolphe Quetelet lui-même. Ces richesses sont aujourd'hui disséminées et largement sous-exploitées. Qui plus est, en dépit d'une littérature abondante (près de 5 000 références publiées) et souvent de qualité, il n'existe pas une synthèse récente de l'histoire sociodémographique de la Belgique et de ses particularités régionales et "sous-régionales" . De larges pans de cette histoire demeurent méconnus : moyen âge, 16e, 17e et 18e siècles. Enfin, les comportements de fécondité, de mortalité et de mobilité au cours de la période qui s'étend de l'entre-deux-guerres aux années 1970 sont rarement étudiés. L'ouvrage reprend 25 des 32 communications présentées lors de la Chaire Quetelet 2005. Elles se répartissent en six thématiques : les sources statistiques ; l'évolution de la population et de ses structures démographiques ; les mobilités ; la fécondité ; la nuptialité et la famille ; la santé et la mortalité. En dépit de la qualité des contributions qui le composent, cet ouvrage n'a pas la prétention de faire le tour de la question et doit être considéré modestement comme une pierre à l'édifice de la connaissance de l'histoire de la population de la Belgique et de ses territoires. De nombreuses questions demeurent sans réponse. Il faut espérer que la lecture de ces contributions suscitera de nouvelles vocations et de l'intérêt pour l'histoire sociodémographique de ce pays si particulier qu'est la Belgique.

01/2010

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Histoire de France

Les châteaux des croisades. Conquête et défense des Etats latins XIe-XIIIe siècles

À huit siècles de distance l'aventure des Croisades et des États latins d'Orient continue d'exercer sa fascination. Jean-Jacques Langendorf et Gérard Zimmermann ont parcouru entre 1961 et 1962 la Turquie, la Syrie, le Liban, la Jordanie et Israël pour y étudier les monuments militaires, religieux et civils édifiés par les Croisés. Les clichés qu'ils ont rapportés présentent des forteresses et autres sites dont certains ne sont plus accessibles de nos jours parce qu'ils se trouvent dans des zones militaires, ont été parfois détruits dans les affrontements israélo-arabes, ont été sacrifiés à l'urbanisation ou subi des restaurations outrageuses. Ce livre, après avoir évoqué la découverte des monuments des États latins par les voyageurs du XVIIIe siècle au XXe siècle, raconte comment les Croisés vécurent et guerroyèrent, avec quelles armes, tactiques et moyens logistiques ils s'imposèrent et pourquoi et comment leur domination prit fin. II montre où et comment les châteaux francs ont été bâtis, quelles fonctions stratégiques ils remplirent, proposant enfin une description de chacun d'entre eux avec son histoire et la présentation de son état actuel, le tout appuyé sur une vaste iconographie et bibliographie. Jean-Jacques Langendorf, qui a vécu plusieurs années en Afrique du Nord et au Proche-Orient, est l'auteur de nombreux ouvrages historiques et militaires, d'essais et de romans. II est maître de recherches à l'Institut de stratégie et des conflits - commission française d'histoire militaire - de Paris, président de l'" Institut für vergleichende Taktik " de Vienne-Leipzig et membre d'honneur du Centre d'histoire et de prospective militaires de Lausanne-Pully. Gérard Zimmermann, après avoir travaillé à l'Institut d'histoire de l'art du Moyen Âge de Genève et participé à des fouilles archéologiques au Soudan, a fondé avec sa femme le Centre de Documentation du Monde Oriental et mené des campagnes photographiques au Proche-Orient. II a réuni d'importantes archives photographiques et documentaires.

02/2011

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Littérature française

Comment font les gens ? Roman gris

J'indique la cathédrale. Elancée vers les ténèbres, elle semble vouloir crever l'épais plafond nuageux. A première vue, je la trouve majestueuse, mais elle devient rapidement prétentieuse, écrasante. Le rond blanc de l'horloge se découpe de sa masse grise et, à minuit trente, me fait penser à une pleine lune tranchée. " C'est comme ça, dit-il en agitant la tête en direction de l'édifice. C'est beau. Ouais, c'est beau. Mais pourquoi c'est beau ? " Il plante un instant son regard dans le mien, avant de le braquer sur les pavés. " Tu vois, j'arrive plus à cogiter. La vie, les gens... j'arrive plus à cogiter. C'est pas parce que j'ai un peu picolé ce soir, même ça, tu vois, ça m'fait chier maintenant. Pourtant ! Non, tu vois, plus d'appart, obligé d'crécher chez les autres, pas d'boulot, pas d'fric... ça a pas d'sens. J'suis là mais, quand j'cogite, rien n'a d'sens. Même c'que j'cogite dans ma tête, j'finis par m'demander si ça a un sens ! " Il fixe à nouveau la cathédrale, une lueur morne dans les yeux, et, d'un coup, secoue la tête d'un air dégoûté. " Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait nous ? " Un homme comme les autres, un homme sans histoire, un représentant de commerce... Un être englué dans la banalité de son existence et empêtré dans ses perceptions et ses pensées... Quand le réel nous submerge et nous vide... Quand le quotidien est insuffisant... Quand les rêves nous filent entre les doigts et que nous nous y accrochons avec énergie, désespoir et nostalgie... La solitude, l'amitié, l'amour, la pitié, le mépris... tout est dans ce roman d'une rare originalité qui peint certains aspects éternels et universels de la condition humaine. Un roman comme un miroir... dans lequel on ne se verrait plus.

03/2002

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Spécialités médicales

Le guide des acteurs d'urgence face aux pratiques culturelles et religieuses. Notions théoriques et applications pratiques à l'usage des sapeurs-pompiers, secouristes, ambulanciers et équipage de SMUR

Un acteur d'urgence peut-il baptiser une victime ? Un secouriste gaucher peut-il se voir refuser d'intervenir par une famille ? Comment intervient-on un jour de Shabbat dans une famille juive ? Un acteur d'urgence est il autorisé à pénétrer dans la clôture d'un carmel ? Comment peut-on organiser un lieu de prière dans un CHU ? Quelles sont les précautions à prendre lors de la mise en place d'une chapelle ardente ? Autant de questions, parmi d'autres, que l'acteur d'urgence (pompier, secouriste, ambulancier, équipier SMUR...) pourra être amené à se poser un jour en intervention. Divisé en trois parties : Partie 1 : repères pour comprendre les cinq grandes religions (judaïsme, christianisme, islam, hindouisme et bouddhisme) et certaines cultures (animiste et gens du voyage) ; Partie 2 : intervenir auprès d'une victime que cela soit dans un édifice religieux, en pèlerinage ou lors d'une fête religieuse ; Partie 3 : intervenir dans le cadre d'un décès tant à domicile que lors d'une catastrophe. Cet ouvrage a pour objectif de faire découvrir aux acteurs d'urgence - les rites religieux ou culturels pouvant avoir une incidence sur le secours à personnes ; - les solutions qui peuvent être apportées dans certaines situations critiques ; - les conduites à tenir dans des situations particulières. Face à la place croissante occupée dans la société par certaines religions ou cultures, souvent méconnues des acteurs d'urgence, il parait important que ceux-ci acquièrent les connaissances de bases afin d'éviter quelques regrettables impairs aux conséquences parfois fâcheuses. Les objectifs poursuivis pour la rédaction de ce guide ont été, dans la mesure du possible, une approche concrète et la plus large possible à travers ses 429 questions/réponses et son importante iconographie, une clarté, une simplicité et une accessibilité à l'information souvent sous forme de tableaux synthétiques, et cela sous un angle le plus pratique possible grâce à ses 31 fiches de soins, de conduite à tenir ou concernant les personnages avec qui l'acteur d'urgence sera amené à travailler.

10/2012

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Littérature étrangère

Les soldats et les nonnes

Les soldats et les nonnes est un roman d'amour construit avec la plus grande rigueur. D'un côté il y a les "nonnes" : Anne Cavidge, bonne soeur défroquée, et son amie Gertrude Openshaw, riche bourgeoise londonienne dont le mari se meurt d'un cancer. De l'autre, les "soldats" : Wojciech Szczepanski, exilé polonais surnommé le Comte pour plus de facilité, et Tim Reede, peintre encore assez jeune, plein de charme et d'insouciance, sinon de talent, amant de Daisy Barrett, mal embouchée et ivrogne sur les bords mais qui, elle aussi, est dans son genre une nonne. Au milieu, "les cousins et les tantes", parents plus ou moins éloignés de Guy, le mari de Gertrude ; leur rôle est celui du choeur antique et, à l'occasion, d'empêcheurs de danser en rond. L'histoire est celle d'un intellectuel anglais d'ascendance juive, Guy Openshaw, qui, sur son lit de mort, exhorte sa femme, Gertrude, à se remarier quand lui-même aura disparu. A quelque temps de là, Anne, échappée du couvent, demande asile à Gertrude, son amie de jeunesse. Guy mort, les deux femmes jurent de finir leurs jours ensemble et de faire le bien autour d'elles. Mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu. Gertrude se remariera, et pas avec le prétendant choisi par son mari. Anne ne retrouvera pas la paix et l'innocence qu'elle était venue chercher dans le monde. Eros va venir bouleverser les projets et les vies de la manière la plus violente. A partir de ce schéma, Iris Murdoch a construit un édifice romanesque d'une vitalité foisonnante et d'une beauté baroque, riche en suspense, en rebondissements et coups de théâtre, le tout sous-tendu par une réflexion profonde sur le Bien, le Mal, Dieu et la mort. Les soldats et les nonnes est un beau livre, profond, poignant et brillant.

03/1988

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Esotérisme

La Madeleine de Vezelay. Voyage initiatique

Pour qui voyage sur l'autoroute du soleil. Vézelay n'est bien souvent qu'un nom sur une carte, niais, pour celui qui ose le détour, quelle récompense que la découverte (le la .Madeleine, dominant le magnifique village sur sa colline ! L'extérieur est modeste, mais l'intérieur... Les jeux de lumière sur les espaces parfaitement agencés, l'impression d'être transporté dans tin autre monde, étreignent le visiteur et, partout, d'extraordinaires pierres sculptées l'interpellent. La beauté et l'élévation du lieu n'ont pas échappé aux spécialistes et l'ensemble, colline et basilique, a été inscrit au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO en 1979. Toutefois, le visiteur ne peut manquer de se poser des questions : Pourquoi un tel édifice en cet endroit ? A quelle logique répond son agencement Quelle est la signification de ses dizaines de sculptures ? Pour tenter d'y répondre, cet ouvrage convie son lecteur à un voyage, à un pèlerinage, comme il y en eut tant à la basilique, à la tris but et simple étape sur le chemin de Compostelle. Les imagiers médiévaux, avaient des messages à transmettre à celui qui passait et l'auteur nous en offre des clés, découvertes en quelques décennies de visites à travers la foret des chapiteaux et des tympans. Après avoir examiné les différentes composantes de ce qui fait l'âme du lieu, son histoire, l'esprit des constructeurs, des moines, des pèlerins et bien d'autres, l'auteur en commente chacune des sculptures, merveilleusement dessinées, et en donne une interprétation, selon tin cheminement qui n'apparaît pas forcément à tous puisque l'on prétend souvent qu'il n'y a aucune logique dans l'ordonnancement des sculptures. Pour l'auteur au contraire. cette logique est gravée dans la pierre et celui qui la suit en ressort enrichi d'une meilleure connaissance des autres, et surtout de lui-même. car tel est bien le but ultime de tout pèlerinage.

05/2012

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Généralités médicales

L'histoire de la chirurgie. Du silex à nos jours, 3e édition revue et augmentée

Comme en témoigne la découverte d'ossements et d'outils, la chirurgie a connu depuis la plus haute Antiquité, un cheminement fait de luttes, de hasards, parfois d'erreurs, mais aussi de magnifiques avancées qui ont construit son Histoire, jalonnée de tâtonnements, de progrès et parfois de reculs. De Galien avec ses importantes recherches en anatomie, à Ambroise Paré, en passant par Vésale, Léonard de Vinci ou des chercheurs persévérants tels qu'Harvey, Malpighi, et bien d'autres, tous ces hommes ont contribué à la construction de l'édifice qu'est la chirurgie d'aujourd'hui. Reconnus comme médecins à part entière au début du XVIIIe siècle seulement, en France, puis rapidement dans l'Europe entière grâce au rôle déterminant du roi Louis XIV, les chirurgiens verront leurs interventions limitées du fait de l'absence d'anesthésie, et de la mortalité par infection. Au XIXe siècle, deux découvertes essentielles verront le jour : l'anesthésie (Wells et Morton) et l'asepsie (Semmelweis, Pasteur et Lister). Au XXe siècle se développeront la lutte contre l'infection, la transfusion sanguine, l'imagerie médicale, le laser chirurgical et les greffes d'organes. Une autre révolution, celle de la chirurgie endoscopique s'imposera à partir des années 80, grâce aux progrès de la fibre optique, de la caméra et de l'informatique. Les dix premières années de ce XXIe siècle seront particulièrement riches en innovations - chirurgie robotique, téléchirurgie, nanotechnologies - et en découvertes spécifiques dans chacune des disciplines chirurgicales. La chirurgie de demain nous promet des révolutions que l'on ne soupçonnait pas il y a une trentaine d'années, avec la possibilité d'intervenir au sein même de la cellule, de son noyau et dans les chromosomes eux-mêmes ! L'auteur nous invite à un voyage à travers l'Histoire de la chirurgie, à la rencontre de ses grandes personnalités, connues ou moins connues, et de leurs découvertes décisives pour le progrès de l'Humanité.

03/2018

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Marx

Un impensé de Marx : la question juive

Le livre de Jean-Louis Bertocchi revient sur la question lancinante de Sur la Question juive du jeune Marx, qui répondait en 1843 à Bruno Bauer. Le pamphlet a fait couler beaucoup d'encre et de larmes sur le supposé antisémitisme de Marx et, par ricochet, de la gauche tout entière. La psychanalyse a parlé de "haine de soi" et les historiens ont invoqué "l'air du temps" pour expliquer une position qu'il faut replacer dans un ensemble de textes de la même époque, dont la cible est principalement la société bourgeoise capitaliste. L'analyse de Jean-Louis Bertocchi donne accès au cabinet de travail de Marx et insiste sur la manière dont il s'approprie certains concepts hérités de la philosophie allemande et les redéfinit de façon à les articuler aux discours antijuifs de l'Allemagne du XIXe siècle, à partir desquels il pense pouvoir tenir une position politique singulière. L'édifice est fragile et si Sur la Question juive dérange et semble vouloir régler des comptes pour lesquels l'auteur manque d'argumentation, le "Juif" de Marx finira par disparaître complètement comme figure et principe de l'égoïsme bourgeois dans les oeuvres à venir. Prenant appui sur ce constat et sur une analyse des notions qui composent le tissu spéculatif de Sur la Question juive, Jean-Louis Bertocchi revient également sur la persistance du 'signifiant' juif, tel qu'il a pu prendre forme dans ce texte de jeunesse, au sein d'une gauche qui y est restée attachée comme l'arapède à son rocher. La simplification, jusqu'au simplisme, du raisonnement du jeune Marx, semble une aubaine pour une partie de la gauche qui ne parvient pas à dépasser ses propres démons. Il est d'ailleurs curieux que la première réédition en France du texte de Marx, en décembre 1968, soit justifiée en préface par une montée de l'antisémitisme due à la récente ... guerre des Six jours, annonçant le glissement de la Question juive vers une question israélienne.

05/2022

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Musique, danse

Les voies de l'opéra français au XIXe siècle

Hormis quelques rares oeuvres, l'opéra français souffre d'une mauvaise réputation. Fort mal connu, on lui reproche de ne viser que rarement au sublime, de ne guère rechercher l'intensité et la profondeur de l'expression ou la densité de l'écriture. Faust ou Carmen ne sont que les arbres qui cachent une forêt trop longtemps laissée à l'abandon. Sensible à la nuance et à la légèreté, parfois à l'intimisme (notamment dans l'opéra lyrique), allant du divertissant au grandiose (particulièrement dans le grand répertoire meyerbeerien) en mettant souvent en scène des sujets exotiques, ce répertoire, qui connut une très grande popularité, servit un temps de modèle aux plus grands compositeurs lyriques du moment, Wagner et Verdi en tête, au nom desquels on l'a, depuis, souvent rejeté. Comment dès lors comprendre ce qui fait la véritable spécificité de cet édifice lyrique français, si ce n'est en s'appliquant à en démonter les rouages, à en dévoiler les artifices et les originalités, à en présenter les acteurs : compositeurs, librettistes, interprètes, éditeurs et aussi journalistes, sans négliger le pouvoir politique, la censure et même le public. A travers un discours souvent pittoresque se dessinent les diverses voies empruntées par l'opéra français d'alors, certaines classiques, parfois académiques (Boieldieu, Auber, Adam), d'autres plus originales (Gounod, Bizet, Massenet) ou franchement iconoclastes au regard des conventions de l'époque (Berlioz), ainsi que les transformations qui s'opèrent au cours du siècle, parmi lesquelles l'influence grandissante de la musique allemande et du wagnérisme. Ce livre, nourri des écrits de nombre de compositeurs doués d'une plume remarquable et savoureuse (Berlioz, Saint-Saëns, Reynaldo Hahn), ne se prive pas du regard d'écrivains aussi essentiels que Stendhal, Balzac, Gautier ou Zola, observateurs attentifs et compétents de la vie lyrique. Une approche sociologique, esthétique, littéraire et bien évidemment musicale de cette période particulièrement féconde de l'histoire de l'opéra. Musicologue, maître de conférences à l'université de Metz, Hervé Lacombe prépare actuellement un important ouvrage sur Bizet.

04/1997

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Littérature française

Jerada, ce lieu

Jerada est une ville minière située dans le Maroc oriental, à 60 km au sud de la wilaya d'Oujda, près de la frontière algérienne. La région a hérité des charbonnages d'un patrimoine d'une valeur inestimable. La ville elle-même est témoin d'une histoire industrielle et sociale particulière qui remonte au protectorat français. Au début des années 1950, Jerada était divisée en quatre parties distinctes : la cité européenne, le quartier des ingénieurs, la cité des agents ou "cité des évolués" (chefs porions, contremaîtres, ingénieurs assimilés...) et le village ou "cité marocaine" , celle des ouvriers et des mineurs. Jerada est composée de petites maisons cubiques et uniformes, alignées le long des rues tracées au cordeau. Selon qu'ils étaient mariés ou célibataires, zoufria , les ouvriers logeaient dans la zone qui correspondait à leur statut familial. Les mineurs et les ouvriers marocains venaient de différentes régions du pays. A la jonction des quatre zones est fondée la "cité indigène" à côté des bâtiments des Affaires indigènes ou zai et des Kissaria, des galeries dans lesquelles s'organisait l'espace commercial. Les Européens - encadrement et maîtrise - habitaient une résidence à part, avec ses pavillons et ses immeubles aux toits à doubles pentes en tuiles rouges rappelant l'architecture et l'urbanisme des villages européens. Cette juxtaposition des quartiers renforçait leurs caractères différenciés, ce qui en faisait des villes dans la ville. En 2000 la mine fut fermée et la cité ouvrière entièrement démolie. Frappée par la crise Jerada s'est peu à peu vidée de sa population (environ 60. 000 habitants). Parmi ceux qui n'ont pu quitter la ville, beaucoup sont astreints à des pratiques dangereuses de survie comme l'exploitation clandestine du charbon. A travers ce récit, Abdelkader Benhar décline l'importance de cette cité minière particulière par une ballade en son coeur et en son histoire : Hassi Blal, la Maison des mineurs, le Cercle des ingénieurs, le hammam, le four de Moussa, le cinéma... comme il s'interroge sur les conséquences de la fermeture de sa mine. Jerada, ce lieu est une mine d'information importante pour ses enfants, tous ceux qui ont vécu et travaillé dans cette cité, et tous ceux qui s'intéressent à ce patrimoine et plus généralement au Maroc. Ouahib Mortada (traducteur)

09/2017

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Religion

Les églises en monde syriaque

Ce volume est consacré aux églises, à la fois monuments et lieux de prière et d'identité des communautés de langue syriaque. On peut certes s'interroger sur la pertinence du concept puisqu'il repose sur une définition linguistique. La question qui se pose est celle-ci : la notion d'"église syriaque" est-elle pertinente ? Y a-t-il un modèle commun aux communautés de langue syriaque, répandu dans son schéma de base dans toutes les zones concernées, et distinct de celui des églises des communautés grecques, arméniennes ou coptes par exemple ? Une deuxième question en découle : à l'intérieur de cet ensemble, la nécessaire diversité est-elle surtout géographique ou liée au rattachement à telle ou telle Eglise ? Dans une même région, les églises appartenant à des communautés différentes suivent-elles le même modèle ? L'archéologie des églises orientales n'en est qu'au début de son histoire. Des études monographiques, des fouilles, des synthèses partielles sont nécessaires pour espérer offrir une vue complète. Le but de cet ouvrage est d'abord de montrer l'intérêt de cette question, de faire connaître un patrimoine aujourd'hui menacé, d'attirer l'attention sur la nécessité de le protéger, de le décrire, de l'enregistrer, à un moment où la négligence, la malveillance, les guerres mais aussi des restaurations aussi enthousiastes qu'intempestives le mettent en danger. Vue panoramique des régions où se développèrent des communautés de langue syriaque et approche régionale mettant en exergue les spécificités liées à la géographie et à l'appartenance confessionnelle ont été associées pour dresser un premier inventaire de ce patrimoine architectural. Parler d'églises c'est bien sûr parler d'architecture, mais aussi de liturgie et d'appropriation de l'espace par la pratique. Comment a-t-on parlé des églises dans les textes anciens ? Comment la liturgie a-t-elle conditionné le plan architectural ? Comment s'est-elle déployée dans la pierre ? Comment l'église se fait-elle Eglise ? Les églises ne sont pas seulement des bâtiments, elles sont le lieu de vie d'une communauté religieuse, le lieu où elle affirme son identité, où elle se met en scène. Les églises marquent le paysage, mais sont aussi le lieu de réalisation de la vie ensemble et la mise en forme visuelle d'une foi.

11/2013

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Policiers

La septième face du dé

La Septième face du dé est le second roman de Fernand Deligny après Adrien Lomme (si l'on excepte un roman policier, Anges purs, publié sous le pseudonyme de Vincent Lane). Du fond de son bureau de Graniers, à Monoblet (Cévennes), parmi les enfants autistes du réseau qu'il a fondé en 1968, il retourne à l'asile d'Armentières où il a vécu et travaillé comme instituteur puis comme éducateur pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le point de départ du roman est une énigme : Gaspard Lamiral, "le Roi, la pièce maîtresse autour de laquelle se joue toute la partie" (Roger Gentis), a disparu sur le champ de bataille, en 1917. En 1930, à l'époque où le roman a lieu, il est là, au milieu de la cour de l'asile, aussi fou qu'un fou peut l'être, perdu dans sa mémoire. D'autres personnages traversent le récit, dans cet asile où le temps ne passe pas, où les bâtiments sont posés sur le sol de scories noires comme sur une mer d'huile. Tous sont des spectres de Gaspard Lamiral ; ils se nomment Dernouville (le surveillant-chef, dit "l'amiral "), Demeulenaere, Delannoy, Delarane... Manque Deligny. Pour tenter de rejoindre Gaspard Lamiral dans I'antan, le narrateur, qui est instituteur à l'asile mais habite sur la Grand'Place, décide d'entrer dans l'asile, et d'y mettre en scène leurs retrouvailles. Le temps bref de la scène durant laquelle Gaspard Lamiral est resté assis en face de lui, une main " posée sur le dos, morte comme ces fleurs de mer qui restent sur le sable quand la marée est repartie", sa silhouette s'est inscrite, projetée sur le "pan de lumière" du mur de la chambre. Autant dire sur la page. Entre polar et récit psychanalytique, ce roman étrange, qui laisse entrevoir la place vide occupée par la mort du père - Camille Deligny, tué en 1917 et dont le corps n'a jamais été retrouvé -, est une pièce essentielle de l'oeuvre. Au coeur de La Septième face du dé repose en effet la question de la trace, qui reconduit indéfiniment le travail d'écriture comme la transcription des trajets des enfants autistes, leurs lignes d'erre. Nul livre n'expose avec autant d'évidence la double vocation de Fernand Deligny, éducateur et écrivain.

11/2013

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Histoire internationale

Histoire de Vienne

Ville princière, puis résidence des Habsbourg, Vienne s'affirme dès la Contre-Réforme comme l'un des grands pôles européens. Le péril turc repoussé, elle devient un foyer de l'art baroque : églises somptueuses, imposants palais de l'aristocratie, Chancellerie de Bohême manifestent avec éclat la puissance de la dynastie. Bientôt, le château de Schönbrunn est aménagé afin de permettre à la monarchie d'y déployer ses fastes. Après les conquêtes napoléoniennes, Vienne retrouve la gloire en accueillant les congrès qui réorganisent l'Europe. Commence alors l'époque Biedermeier, qui accompagne les débuts de l'ère industrielle et l'essor de la grande bourgeoisie. Un nouvel art de vivre apparaît, plus sobre, à l'image de ces intérieurs où les Viennois recherchent le " bien-être " ; c'est le triomphe de la valse, des guinguettes du Prater et du Theater an der Wien. En 1848, la ville s'embrase, contraignant Ferdinand Ier à abdiquer en faveur de François-Joseph. Le jeune empereur, qui prend la tête d'un empire réunissant cinquante millions de sujets de onze nationalités, veut donner à sa capitale un visage conforme à son rang. En quelques années, le prestigieux Ring s'élève à la place des anciens remparts tandis que d'innombrables bâtiments officiels en font la vitrine de la monarchie habsbourgeoise. Musiciens et écrivains en ont fait depuis longtemps la capitale des arts ; à la fin du siècle, Klimt, Otto Wagner et bien d'autres artistes fulminent contre les artifices de la Vienne libérale et lancent le mouvement de la Sécession. La culture viennoise entre dans la modernité. Elle est inséparable des cafés : Schnitzler, Hofmannsthal et Karl Kraus se retrouvent au Griensteidl ; au café de l'hôtel Impérial, on croise Rilke, Freud et Mahler ; Berg, Kokoschka, Schiele comptent parmi les familiers du Museum. Au crépuscule du siècle, les affrontements entre les déçus du libéralisme et la montée de l'antisémitisme annoncent les heures sombres. Le cortège funéraire du vieil empereur qui s'éteint en 1916 préfigure l'enterrement de la monarchie. Au lendemain de la Première Guerre, Vienne n'est plus que la capitale d'un petit Etat en quête de son identité. Première victime des Nazis, il lui faudra bien des années pour se relever de ses ruines, immortalisées par Le Troisième Homme.

02/1998

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Beaux arts

Des musées de Metz au musée de la cour d'or. Histoire des collections, reflets d'un territoire

Absente des envois fondateurs de la circulaire Chaptal de 1801, il faut attendre 1839 pour que la Ville de Metz se dote d'un musée. Il est alors créé sous l'impulsion des sociétés savantes locales et des artistes de l'Ecole de Metz. Malgré un budget limité, le développement des collections et de l'institution suit un modèle traditionnel dans l'histoire des musées français jusqu'à la chute du Second Empire. Mais, entre 1871 et 1918 avec l'annexion de l'Alsace-Moselle au Reich allemand, celui-ci va connaître de profondes transformations dans un contexte politique inédit. Il profite des avancées de la science allemande, notamment dans le domaine de l'archéologie. Les musées de Metz entrent alors dans une première période prospère avec la construction de nouveaux bâtiments et un accroissement constant des collections archéologiques. L'établissement n'est plus seulement un musée des Beaux-Arts, mais aussi un important musée archéologique et même un musée de site avec la découverte dans ses sous-sols des anciens thermes gallo-romains de Metz en 1932. Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient un outil de propagande au service de l'occupant et sert de centre de collecte aux objets spoliés par les nazis. Il faut attendre la nomination de Gérald Collot en 1957 pour que les musées de Metz connaissent un nouvel âge d'or. De 1964 à 1980, ce conservateur, attentif aux projets de rénovation urbaine, intègre dans les collections de multiples témoignages patrimoniaux qu'il réussit ainsi à sauvegarder. En les étendant, il transforme la présentation des oeuvres des musées de La Cour d'Or et crée un des premiers musées d'Architecture médiévale en Europe. Le lancement du programme de rénovation du musée a encouragé la rédaction de ce texte où la période la plus récente est présente grâce à une série d'entretiens réalisés avec les personnalités liées à l'histoire du lieu ces quarante dernières années. Issus d'une fondation classique, les musées de Metz, par leur inscription dans un territoire marqué par l'Histoire et deux guerres mondiales, sont un exemple peu ordinaire dans le paysage muséal français. Véritable institution transnationale où les visions française et allemande cohabitent, confrontée à la création d'une annexe du Centre Pompidou, un ouvrage relatant son histoire, mais également les enjeux politiques, culturels et sociaux à l'oeuvre, s'avérait plus que nécessaire.

10/2018

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Beaux arts

Saint-Antoine l'Abbaye. Un millénaire d'histoire

A la découverte du patrimoine de Saint-Antoine-l'Abbaye, un village du Dauphiné classé parmi les plus beaux de France, qui fut au Moyen Age un grand centre de pèlerinage. Antoine, l'ermite égyptien, Antoine, le saint au Tau et au cochon, a marqué en profondeur l'imaginaire religieux et artistique. Les multiples tentations du diable auxquelles il dut faire face ont inspiré des pans entiers de la peinture occidentale. Sur fond de récit légendaire, ses reliques ont été déposées au XIe siècle dans une modeste bourgade du Dauphiné : la Motte-aux-Bois, qui allait devenir Saint-Antoine. Dès lors, le village connaît une ascension sans précédent : les pèlerins affluent bientôt de toute l'Europe pour vénérer les reliques et obtenir l'intercession du saint. Un nouvel ordre religieux ne tarde pas à naître, celui des Hospitaliers de Saint-Antoine ou Antonins (1297). Il essaimera dans les Flandres et en terre germanique, en Espagne, en Italie, jusqu'à Saint-Jean-d'Acre. De nombreux malades viennent à l'abbaye afin de bénéficier des soins des frères hospitaliers prompts à traiter le " mal des Ardents ", une maladie terrible provoquée par un parasite du seigle. De Charles V à François Ier, les puissants se pressent à Saint-Antoine, enrichissant l'abbaye de leur aura et de leurs dons. Saint-Antoine-l'Abbaye est aujourd'hui l'héritier de cette histoire extraordinaire. Ce beau livre, écrit par des spécialistes, met à la portée du grand public le résultat des dernières études et fouilles archéologiques conduites sur le site. Par l'image et l'écrit, il permet de mieux comprendre l'essor de cette abbaye et de son bourg attenant, mais aussi la symbolique inhérente à sa construction. Il aide à défaire l'écheveau de ce complexe architectural et ses mille ans d'histoire. Ses photographies sont une invitation à (re)visiter le site : passer la porterie qui ouvre sur la Grande Cour bordée des bâtiments conventuels, cheminer dans l'abbatiale comme jadis les pèlerins du Moyen Age qui espéraient en la guérison de leur âme et de leur corps, pousser les portes du musée départemental installé dans l'ancien noviciat et découvrir ce patrimoine exceptionnel, témoin d'une page de l'histoire religieuse de l'Europe médiévale et moderne.

04/2019

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Littérature française

Végâneries

Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan Jean BERTEAULT : Prescription de véganine Arnaud BORDES : Délivrance Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin François CERESA : Robert le Végan Philippe DUMAS [sans titre] Jean DUTOURD : Cheval Alfred EIBEL : Vegane : à l'arbordage Charles-Henri D'ELLOY : Parigot, tête de veau ! Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet vegan Alain GERBER : [sans titre] Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible Pierre GUINGAMP : J'exagère ? Philippe LACOCHE : La grosse carpe vegan qui pue la vase Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche Bernard LECONTE : Supervegan Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan Alain PAUCARD : Fake news David PERINI : Le général Vegan s'en va-t-en guerre ! Jean-Jacques PERONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire Xavier RAUFER : Vegans, végétariens en peau de lapin (si j'ose dire...) Ivan RIOUFOL : Mangez un vegan ! Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà ! Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge Gérald SIBLEYRAS : Vegan en pot Trez : [sans titre] Jean TULARD, de l'Institut : Napoléon végan ? & Pensées ronchons AUTEUR Alain Paucard est né et ne vit qu'à Paris. Après avoir publié des polars sous le pseudonyme d'Humphrey Paucard, il entame une oeuvre sous son nom, de quarante livres à ce jour, qui traitent aussi bien de son intérêt pour Paris que de sa lutte contre la Modernité (Les Criminels du béton ; Manuel de résistance à l'art contemporain,...). Il écrit également des romans (huit, dont Tirez sur l'architecte) et des souvenirs parisiens (Paris c'est foutu). Chroniqueur du Guide des films de Jean Tulard, il a également traité du cinéma, en évoquant Michel Audiard, Jean Gabin, Sacha Guitry et la Série B. Enfin, il ne néglige pas un certain penchant pour les questions plus intimes (Eloge du cocu). Il fonde en 1986 le Club des Ronchons, dont le président d'honneur sera Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites "aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes" , ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

11/2020

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Architecture

Portraits croisés. La maison de verre Dalsace/Chareau

En 1983 était publié aux Editions, le 1er livre consacré à Chareau et la Maison de verre, dont l'auteur était M. Vellay. Depuis, il a poursuivi ses recherches en mettant au jour l'ensemble des archives ayant trait à l'histoire de sa famille, de la Maison de verre, mais aussi aux relations tissées entre les commanditaires En 1983 était publié aux Editions du Regard le premier livre consacré à Pierre Chareau et la Maison de verre, dont l'auteur était Marc Vellay. Depuis, ce dernier a poursuivi ses recherches en mettant au jour l'ensemble des archives ayant trait à l'histoire de sa famille et de la Maison de verre, mais aussi aux relations tissées entre les commanditaires, ses grands-parents Annie et Jean Dalsace, l'architecte Pierre Chareau et son épouse Dollie, mais aussi Jean Lurçat, Jeanne Bucher, Jacques Lipchitz, Darius et Madeleine Milhaud et tant d'autres artistes et écrivains. Une constellation d'amis mus par une même passion artistique, un même désir de s'inscrire dans la modernité, tous étant portés par un art de vivre qui avant tout était une morale. Au fil des pages, des textes, des lettres et des photographies, pour l'essentiel inédites, qui composent ce livre, se dessine une époque, celle de l'entre-deux-guerres où une société des plus cultivées s'est épanouie à Paris, jusqu'à l'impensable fracture du XXe siècle, l'Holocauste. Une épopée que Marc Vellay restitue avec une infinie précision, un sérieux de chartiste, et le sentiment, toujours vif, d'appartenir à une histoire qui s'achève avec lui et dont il donne le plus poignant des témoignages. Dans son récit alternent, s'entrelacent, se révèlent autant de situations, de transactions, de personnes dignes d'intérêt ayant participé à un monde dont la richesse intellectuelle, culturelle, la force des caractères ne cessent de nous surprendre, nous éblouir. A travers ces portraits croisés, le lecteur se laisse prendre avec allégresse dans le tourbillon de la grande histoire et de l'histoire de l'art, de l'architecture, de la musique, de la littérature, tout en découvrant des familles partageant une égale quête de perfection.

09/2021

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Littérature française

Que notre joie demeure

Céline Wachowski est une architecte autodidacte devenue millionnaire, avec une série Netflix dédiée à son travail et des projets internationaux à son actif. Considérée comme une icône de la modernité, elle croit fermement contribuer à embellir le monde grâce à son art. Cependant, son ascension fulgurante s'arrête brusquement lorsqu'elle est accusée de contribuer à la gentrification des quartiers. Critiquée pour ses tactiques et son approche professionnelle, elle est rapidement évincée de sa propre société. Ce revers de fortune l'entraîne dans une période de remise en question profonde, centrée sur la notion de culpabilité.

Ce récit explore ce qui se passe lorsque ceux qui sont au sommet de l'échelle sociale se retrouvent soudainement déstabilisés. Comment l'élite, qui a elle-même établi les règles du jeu, justifie-t-elle ses privilèges lorsque les cartes sont redistribuées ? Céline Wachowski, en pleine introspection, se trouve confrontée à cette question délicate. "Il faut rester attentifs aux rayons noirs qui parviennent du fond des âges et continuent d'obscurcir notre monde trop blanc, trop clair", dit-elle, soulignant son besoin presque vital de défendre l'importance de l'opacité dans un monde qu'elle a contribué à façonner.

L'auteur, Kevin Lambert, est un acteur majeur de la scène artistique québécoise. À 30 ans, il est titulaire d'un doctorat en création littéraire et a été libraire. Il contribue régulièrement aux revues Liberté et Spirale et participe à diverses émissions de Radio-Canada. Son nouveau livre, "Que notre joie demeure", confirme et étend la reconnaissance qu'il a obtenue avec "Querelle", son premier roman publié en 2019, qui a été lauréat du prix Sade et sélectionné pour les prix Wepler et Médicis.

Ce roman ne se contente pas de raconter la chute d'une figure de proue de l'architecture moderne ; il sert également de méditation sur les complexités éthiques et sociales qui entourent la notion de privilège. Il explore les mécanismes de défense que l'élite peut déployer pour justifier sa position, tout en mettant en lumière les failles inhérentes à un système qu'elle a elle-même créé. En somme, il pose des questions cruciales sur la responsabilité et l'éthique dans un monde en constante évolution.

08/2023

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Régionalisme

Guillotière(s)

Ce recueil de nouvelles a pour personnage principal le quartier de la Guillotière à Lyon. Il s'agit d'un des territoires les plus cosmopolites et diversifiés d'Europe. Un quartier à la fois populaire, bobo, black, portugais, asiatique, universitaire et artistique. Et bien plus encore. La Guillotière est à la croisée de diverses identités qui se croisent. Qui se mêlent. Qui se mélangent aujourd'hui encore plus qu'avant. D'une rue à l'autre on passe de Saïgon à Douala. De Tunis à Lisbonne ou Diyarbakir. Mais on est surtout à Lyon, dans une partie de la ville riche d'identités. On y est étudiant, balayeur des rues, architecte, mère de famille en souffrance et en dures fins de mois. On y est créateur de start-up, commerçant, clochard, retraité, restaurateur. On va de bar en bar. D'appartement en appartement. D'un théâtre à une bouteille partagée avec des frères de misère ou de gloire. D'une rue à l'autre, d'un temps à l'autre. On aime, on déteste, on vit, on boit, on mange, on lit, on réfléchit, on fait l'amour. Guillotière(s) c'est une trentaine d'habitants semis-fictifs qui vous plairont et vous interpelleront forcément. Et ceci que vous viviez, que vous ayez vécu ou que vous ne soyez absolument jamais venu dans ce quartier. Qu'il vous faut découvrir. Ceux et celles dont on va ici vous raconter un temps de vie sont inspirés totalement ou partiellement de personnages réels, parfois mélangés entre eux. Vous en reconnaitrez certains si vous êtes du quartier. Mais si vous ne l'êtes pas l'intérêt de se plonger dans leurs temps de vie est un régal du même niveau. Des êtres partiellement fictifs dans des lieux complètement réels que les habitants du quartier reconnaitront là aussi sans problème et que les autres auront plaisir à découvrir. Il y a aussi les personnages secondaires, tous habitants de la Guillotière, tous sous leur vraie identité. Venez donc faire un tour dans les vies de cette trentaine d'habitants d'un quartier lyonnais, européen et français. Un endroit qui croise le monde entier. Un lieu sans pareil.

01/2016

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Beaux arts

Sotteville, la place publique

Sotteville n'est pas une ville comme les autres... En deux siècles, la ville de Sotteville-lès-Rouen est passée d'un village agricole de quelques milliers d'âmes au xixe siècle à une ville de 30 000 habitants. Des fumées de l'usine Bertel à l'arrivée des ateliers de chemins de fer, un certain état d'esprit populaire, ouvrier, cheminot, solidaire, flotte sur la cité. Deuxième ville socialiste de France en 1898, Sotteville s'anime, bouge, respire au son des marchés, des crissements des locomotives, des parades costumées ou des matchs de football endiablés. On se retrouve le dimanche à l'Eldorado, salle de 800 places, située place Voltaire, ou dans l'un des six cinémas de la ville. Mais la Seconde Guerre mondiale a brutalement stoppé cette ferveur populaire. 70% de la ville a été pulvérisée par les bombardements alliés dont ceux du 19 ? avril 1944 visant les dépôts SNCF. La gloire de la cité cheminote est aussi la cause de son désastre. Dès 1945, Marcel Lods est nommé architecte de la reconstruction par le Ministère de la Reconstruction. Le Corbusier à Marseille, Perret au ? Havre et Lods à Sotteville. II s'agit de faire vite pour reloger une population sinistrée, vivant dans des baraquements insalubres. Il imagine et conçoit une véritable transformation de la ville, la préparant pour les 50 prochaines années. Disciple de la charte d'Athènes, il déplace le centre-ville, reloge les sinistrés, réserve des espaces verts, aménage une zone industrielle... La tâche est immense et l'ampleur à l'échelle d'une ville. SotteviIle se relève, lentement. Une réappropriation des lieux que les acteurs politiques et culturels ont fait renaître à partir des années quatre-vingt grâce à une volonté, une ambition, une énergie commune retrouvée dans l'esprit du "? faire ensemble ? ". Viva Cité émerge et devient le fleuron culturel de la ville pour un rayonnement national voire international. Les activités industrielles qui ont marqué l'identité de la ville sont réorientées vers de nouvelles destinations culturelles. Le Trianon devient salle de musiques actuelles, les ateliers Buddicom abritent aujourd'hui le Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public.

06/2019

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Beaux arts

MATISSE

L'oeuvre d'Henri Matisse décrit une trajectoire qui l'amène du réalisme à l'abstraction, de l'obscurité à la lumière, du Nord au plein Sud. De tous les artistes de ce siècle, Matisse est celui dont le rayonnement est aujourd'hui le plus grand. L'ouvrage monumental de Pierre Schneider représente le fruit de quatorze années de recherches ; il est depuis sa parution la référence obligée sur celui qui est aux yeux du monde entier le peintre français par excellence. De tous les artistes de ce siècle, Matisse est celui dont le rayonnement est aujourd'hui le plus grand. Son influence sur l'art vivant, jamais négligeable, ne cesse de croître. Il est aux yeux du monde entier le peintre français par excellence. L'oeuvre d'Henri Matisse (né en 1869 au Gateau, mort en 1954 à Nice) décrit une trajectoire qui l'amène du réalisme à l'abstraction, de l'obscurité à la lumière, du Nord au plein Sud , itinéraire jalonné de découvertes révolutionnaires telles que l'explosion de la couleur au moment du Fauvisme, ou l'invention des gouaches découpées. , à l'heure où la plupart des artistes se reposent sur leurs lauriers. Il est d'autant plus surprenant que depuis de longues années aucun ouvrage d'envergure n'ait été consacré à Matisse. Le livre tant attendu de Pierre Schneider vient ainsi combler une des graves lacunes de l'édition d'art contemporaine - et cela d'une façon magistrale. Outre des vues originales et personnelles sur l'art de Matisse et ses relations avec notre temps, l'auteur apporte une masse impressionnante d'informations ignorées aussi bien du public que des spécialistes. Parmi les illustrations, on trouvera un grand nombre d'oeuvres reproduites ici pour la première fois, ce qui fera de cette monographie l'ouvrage de référence sur Matisse. Le lecteur découvrira des aspects inconnus ou peu connus de l'artiste : à côté du peintre se profilera l'aquarelliste, le pastelliste, le céramiste ou l'architecte. Grâce à ce livre, le Matisse que l'on croyait connaître apparaîtra sous une lumière nouvelle.

08/1993

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Histoire de l'architecture

Expositions universelles. Le procès perdu de l’architecture moderne

En 1894, L'architecte belge Paul Hankar - un des trois pères de l'Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde - conçoit un projet de "Quartier moderne" pour l'Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l'Exposition de 1900 à Paris. Dans une architecture de fer et de verre d'expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d'une place publique bordée de magasins, d'hôtels et de restaurants, d'une salle d'exposition, d'une salle de théâtre ainsi que d'une salle de sports. Juste à côté, ils disposent des quartiers d'habitation constitués de petites maisons ouvrières avec jardin mais également de grandes villas, sans oublier, à la périphérie, une piscine, un gymnase et un vélodrome. On accède au quartier par une ligne de tram et un canal, alors qu'une centrale électrique assure son autonomie énergétique. En somme, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un morceau de ville mixte et compacte. Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet "concurrent" de "Quartier XXe siècle" , une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront. L'analyse détaillée des documents d'archives et de la presse de l'époque éclaire les enjeux des débats sur l'architecture dite moderne en ce XIXe siècle finissant, où les styles néo-historiques font florès. Ce siècle au sujet duquel Viollet-le-Duc demandait s'il était "condamné à finir sans avoir possédé une architecture à lui" . Ensuite, dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les Expositions universelles d'une manière plus générale et sur la criante absence de l'architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l'échec du projet d'Hankar et Crespin. Temples de l'accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l'innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle. Etaient-elles compatibles avec l'architecture moderne ? Et inversement ?

06/2022

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Actualité politique France

Journal d'un maire de campagne

31 ans au service d'une communauté : Christian Blanckaert raconte, au travers d'une cinquantaine de scènes aussi variées qu'étonnantes et émouvantes, sa vie quotidienne de maire d'un village de campagne. Un témoignage d'engagement et d'humanité. Un hommage à cette fonction plus que jamais essentielle. " Je vous invite à découvrir une aventure. Je viens vous raconter ce que j'ai vu, connu, vécu, comme maire d'un petit village de Normandie. Chaque chapitre raconte un évènement, un bonheur, une surprise, une banalité, une difficulté, un accident, la vie d'un maire. Je suis passé de la contrariété à la sérénité, de l'étonnement à la colère. L'arc en ciel des sentiments, impressions, réactions, est sans limites. J'ai côtoyé richesse et grand dénuement, appris à me méfier des apparences et à percevoir l'invisible. Ce mandat est singulier. Les circonstances décident, inattendues, qui vous attrapent ou collet. Gestionnaire et architecte, le maire conduite une communauté fluctuante, dans un contexte d'une rare complexité, souvent seul aux prises avec des lois, textes, règlements, qui évoluent au fil du temps. Du singulier au collectif, le maire est à la fois gestionnaire et assistant social. Happé par le quotidien, il doit réfléchir au lendemain, à l'avenir. Il s'occupe de toutes petites choses, et en réalise de grandes, c'est le paradoxe du métier. Ses regrets sont permanents, ses moyens limités, mais il avance, il édifie. Mon histoire de maire est peut-être une histoire d'amour. Ce n'est pas une histoire d'ambition, ni une question de pouvoir ou d'argent. Est-ce l'histoire d'une dette à rembourser ? Une façon de remercier, de rendre ce qui m'a été donné, ou de voir autrement l'existence, que sais-je ! Trente et un ans au service d'une communauté, 12 ans adjoint aux maires, 19 ans maire. C'est l'histoire d'un maire comme il y en a des milliers d'autres, de ceux qui tout simplement s'occupent des gens au quotidien. C'est l'histoire d'un engagement. "

05/2023

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Marques et modèles automobiles

Coffret Porsche 911. Coffret en 2 volumes : 911 by Porsche ; 911 RS by Porsche

Les ouvrages 911 et 911 RS réunis dans un sublime coffret qui ravira les amateurs de Porsche. 911 by Porsche Voiture de sport par excellence, icône automobile, la 911 est bien plus qu'une simple voiture. Créée il y a plus de 50 ans, en 1963, aucune voiture au monde ne peut s'enorgueillir d'une telle longévité. Sportivité, excellence, design, la 911 accumule les superlatifs et ce n'est pas pour rien qu'elle est la voiture de sport la plus vendue au monde (32 000 modèles vendus en 2018 dans le monde, plus de 820 000 unités produites depuis 1963). Cet ouvrage est une déclaration d'amour des propriétaires de cette voiture mythique. Ils sont architecte, comédien, entrepreneur, producteur de musique, designer, coureur automobile, mécanicien, ou encore écrivaine ou médecin, tous ont un point commun : être propriétaire d'une Porsche 911. Ce livre ravira aussi bien les fans de la marque, grâce aux anecdotes surprenantes de ces propriétaires venus des quatre coins du monde, que les passionnés d'automobiles qui découvriront la 911 avec un nouvel oeil. L'ouvrage présente de façon chronologique les modèles les plus importants (route et compétition), de 1963 au tout dernier modèle avec des documents d'archives rares fournis par la marque Porsche. 911 RS by Porsche RS : le diminutif de Renn Sport. Deux lettres qui promettent des sensations fortes car elles correspondent à la griffe sport et compétition de la Porsche 911. L'histoire commence à la fin des années 1960, avec la 911R, qui réalise des records du monde sur le circuit de Monza. S'ensuivent d'autres modèles sportifs, toujours aussi performants. Ce livre, publié avec la proche collaboration de Porsche, retrace alors les modèles les plus emblématiques, comme la 911 Carrera RS 2. 7, la 911 Carrera RS Turbo, la 964 Carrera 3. 8 RS, la 964 Carrera RS Speedster, la 911 GT2 RS, 911 GT3 RS, jusqu à la Porsche 911 R de 2017. A travers des témoignages des propriétaires, nous découvrons alors les différents modèles et générations, accompagnés d'une iconographie très riche et unique, grâce aux archives de Porsche (photographies historiques, dessins de conceptions, ébauches des designers, feuilles de test...) Un véritable hommage aux familles R et RS de chez Porsche !

12/2021

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Architectes

Le Corbusier, peintre à Cap-Martin

C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa E-1027. Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. C'est en 1937 que Le Corbusier découvre Roquebrune-Cap-Martin et la villa de Jean Badovici E-1027, dessinée en grande partie par l'irlandaise Eileen Gray entre 1927 et 1929. Il y revient en 1938 et en 1939. Impressionné par l'ingéniosité et le charme de la villa il passe des moments agréables face à la mer et mène une vie tranquille et simple, au contact de la nature. Là, à quelques mètres de la mer et de la guinguette " L'Etoile de Mer " édifiée à la fin des années 1940 par Thomas Rebutato avec lequel il nouera une forte relation d'amitié, il construit en 1952 son Cabanon, témoignage de ses réflexions sur la production standardisée, puis, en 1954-1957, les Unités de camping, juxtaposition de cinq cellules identiques. C'est à proximité de ce site que Le Corbusier a trouvé la mort en nageant ; il est enterré au cimetière du vieux village de Roquebrune Cap-Martin qui domine la mer. L'intégralité du site est aujourd'hui ouvert au public. Alors que la peinture murale est en complète contradiction avec sa définition de l'architecture comme " pur jeu de lumière et de volumes ", Le Corbusier va réaliser sur ce site divers muraux, tant dans la villa d'Eileen Gray que sur les murs de L'Etoile de mer et sur les parois de son Cabanon. L'auteur revient sur les différents facteurs ayant conduit à cette conversion et replace cette évolution de l'architecte dans le contexte plus général de la peinture murale à cette période. Cet ouvrage documente, pour la première fois, l'ensemble de cet oeuvre peint et dessiné, toujours existant pour la majeure partie, et donne également à voir un Le Corbusier plus libre et véritable amoureux de la Méditerranée.

12/2021

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Essais généraux

Révolution bambou

Redécouvrez le bambou : un trésor philosophique, économique et écologique. Le bambou a plus d'une corde à son arc pour ne pas cesser de nous surprendre ! Depuis plus de 3 millions d'années, il habite notre planète. Il a vu naître l'écriture, la musique mais aussi l'habitat. En Asie, il est associé depuis toujours à la spiritualité et à une certaine philosophie de vie : la finesse de corps et d'esprit, la souplesse dans la droiture, l'éthique, la modestie, la permanence. On parle également de " diplomatie du bambou " dans les pays d'Asie qui cultivent cet art de se plier au gré du vent. Le bambou a beaucoup à nous enseigner aussi bien notre vie intime que dans nos relations familiales, sociales, géopolitiques. Apprenons à le regarder car il est aussi notre miroir. En effet, vous et moi ne voyons pas du tout le bambou de la même façon qu'un paysan laotien, qu'un peintre chinois, qu'un jardinier français, qu'un vannier japonais ou qu'un architecte thaïlandais. Chacun voit en lui des potentialités, une essence qui correspond à notre pratique, aux habitudes que l'on a entretenues avec lui. Certains y verront le panier, d'autres la maison, la touche zen dans le jardin, le manche d'un outil, ou encore l'âme du bambou pour les plus spirituels. Le bambou nous invite donc à déplacer notre regard, à sortir de notre vision anthropo-centrée et hyper-occidentalisée pour nous relier au Vivant, pour nous reconnecter à notre environnement, pour regarder autrement ce qui est sous nos yeux. Aujourd'hui, on le surnomme " l'or vert ", " la plante miraculeuse " car il permet de stocker le CO2 et de reforester rapidement des terrains mêmes dégradés du fait de sa croissance fulgurante. Le bambou est le matériau écologique de demain ! A la fois végétal et matériau façonné par l'homme, originaire d'Orient et ayant déjà conquis l'Occident depuis le XIXe siècle, le bambou nous apparaît comme une passerelle souple entre Nature et Culture, entre le moi et le monde, entre Est et Ouest. C'est pourquoi il est devenu une nécessité philosophique et environnementale.

04/2024

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Beaux arts

La Madeloc 360°. Carnet de notes

Pour réaliser cette exposition, La Mauresque m'a accueilli en résidence dans ses beaux, mettant à ma disposition une ancienne classe, qui pour ce projet devint mon atelier. Espace idéal car lumineux et silencieux. Je les remercie du fond du coeur pour m'avoir offert dans "beur navire" cet outil de travail. Le Camp de Vacances de "La Mauresque" vit le jour en 1931 à Port-Vendres. C'est en 1934, sous l'impulsion de Félix Mercader, grand Résistant, Maire de Perpignan à la Libération et Président de l'Oeuvre des Camps au Soleil Roussillonnais qui, mettant des terrains lui appartenant à disposition, allait naître L'Institut de Plein Air du Camp de "La Mauresque". En 1936, La Mauresque a joué un rôle important pendant la retirade, lieu d'asile pour les rescapés républicains de la guerre d'Espagne et plus particulièrement pour les rescapés de la révolution de Madrid. La France occupée avait connu des souffrances et des privations. L'enfance et l'adolescence étaient atteintes profondément. C'est ainsi qu'au terme de l'été 1947, un certain nombre d'enfants, sans famille on de parents déficients restèrent à Port-Vendres. L'établissement devenait l'Institut Médico-Educatif "La Mauresque". En juillet et août, l'IME se transformait en Centre de vacances. Pendant des années ce sont des centaines d'enfants défavorisés venus de Paris, de Lyon, de Bourg en Bresse... qui sont venus passer des vacances an bord de la mer, dans un chaleureux esprit de camaraderie. Ces colonies ont duré jusqu'en 2003. Aujourd'hui, l'IME La Mauresque, fière de son nouveau bâtiment s'ouvrant sur la mer, accueille des enfants "déficients intellectuels" et prône toujours depuis son origine les mêmes valeurs de sentiments, solidarité, d'entraide, de fraternité dans un souci d'attachement particulier donnés aux enfants qui le fréquente. En un mot : le respect de la valeur humaine.

06/2019