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Joseph Agostini

Extraits

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Policiers

Anesthésie générale

Qui a envie de se retrouver à San Quentin, la pire prison de Californie ? L’ex-flic ex-drogué d’A poil en civil (Rivages/Noir nº 647) Manny Rupert, désormais séparé de sa dangereuse épouse Tina, n’a pas vraiment le choix : pour espérer ne pas se faire expulser de son taudis, il doit gagner la confiance d’un allemand de quatre-vingt-dix-sept ans, détenu, apparemment gâteux et qui prétend être Joseph Mengele, ou « l’Ange de la Mort », le médecin sadique qui conduisait des expériences sur les Juifs à Auschwitz, et qui ne serait donc pas décédé en 1979 au Brésil.Le vieil homme, incarcéré suite à un banal accident de voiture, n’est pas discret : il proclame partout qu’il est un grand scientifique et que l’Amérique corrompue et décadente ferait mieux non seulement de reconnaître ses mérites, mais même de s’inspirer de son travail. Cerise sur le gâteau : le bon docteur semblerait ne pas avoir complètement renoncé à ses pratiques. Mais qui écoute les délires de prisonniers, surtout lorsqu’ils ont atteint un âge aussi vénérable ? Harry Zell, le mystérieux employeur de Manny, qui veut vérifier l’identité du nonagénaire afin sans doute de déchaîner sur lui une juste vengeance ? Les membres des groupuscules d’extrême droite qui pullulent en prison, emmenés par un juif culturiste pour le moins déroutant ? Les autorités pénitentiaires, voire des agents du renseignement ? Affublé d’une couverture désastreuse – animer un atelier de parole sur les dangers de la toxicomanie auprès de prisonniers descendus particulièrement bas - Manny s’engloutit à son corps défendant dans l’ineffable univers carcéral californien, puits insondable de cynisme trash, d’humour sordide et de déchéance morale, sur fond de conspiration eugéniste et d’abus de narcotiques.

09/2011

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Histoire internationale

Une famille d'Europe

                « Ma généalogie est un écheveau d’infortunés destins européens, cabossés par les intolérances et les guerres que les peuples de ce continent n’ont cessé d’entreprendre, brisés par les frontières qu’ils n’ont cessé de dresser entre eux, mais aussi par les fractures sociales et les égoïsmes. »                Au travers du récit des pérégrinations des différentes branches de sa famille, Jean-Robert Pitte, spécialiste de géographie culturelle, raconte l’Europe depuis la fin du xviiie siècle. Cette saga plonge le lecteur dans le destin de lignées paysannes de Normandie, d’Alsace, du Bugey qui migrent vers Paris par nécessité économique (ou par choix politique après l’annexion de l’Alsace en 1871). On y suit la traversée de l’Europe par une famille juive modeste qui s’établit vers 1760 dans la grande plaine de Hongrie, puis entame sous François-Joseph une ascension sociale qui conduit à l’Académie des sciences de Budapest l’un des siens, dont le fils sera enfermé le ghetto de la capitale danubienne. Tous ses ancêtres ont subi les guerres napoléoniennes, celle de 1870 et la Commune de Paris, plus dramatiquement encore les deux guerres mondiales, enfin l’établissement du rideau de fer. Ce tissu d’humbles faits restitue dans l’espace et la longue durée les souffrances et les petits bonheurs qui ont fait notre continent. Au-delà de leurs particularités, ces destinées sont exemplaires de ce qu’ont connu tous les Européens.                Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, président de la Société de géographie et président de l’université de Paris-Sorbonne de 2003 à 2008, Jean-Robert Pitte est l’auteur de nombreux livres à succès : Histoire du paysage français, Géographie culturelle, Le Désir du vin à la conquête du monde, etc.

05/2011

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Critique littéraire

Le courage N° 3 : Age d'or/Age de fer

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs. Comme dans les numéros précédents, ceux du numéro 3 interviennent sur un sujet unique  : Age d'or / Age de fer. L'âge de fer, nous y sommes. La marée de la violence populiste déferle sur le monde. L'un est élu, l'autre menace. Qu'est-ce que cela fait ? Comment tenir ? De quelle façon protéger les choses de l'esprit ? Ecrivains, cinéastes, artistes, ils sont vingt-trois (plus un), dans sept langues et quatre alphabets différents, à réfléchir d'un point de vue littéraire et artistique à cette situation inédite dans nos vies. Japonaise, Egyptienne, Israélien, Pakistanais, Libanais, Allemand, Anglais, Américains, Brésilien, Français, sous forme d'essai, de fiction, de photographies, de dessin, de conversation, ils réfléchissent aux temps actuels et futurs. Etre femme à l'ère du virilisme revanchard est-il devenu plus difficile ? Y a-t-il une jeunesse dangereuse ? Le Brexit est-il un néo-puritanisme ? Les âges d'or passés du romantisme et de la fête peuvent-ils revenir ? La démocratie est-elle en danger ? Les clowns sont-ils des monstres ? Les inhumains s'imaginent-ils nous faire peur ? Comme à chaque numéro, Le Courage donne la parole à trois jeunes écrivains jusque-là non publiés, publiant leurs premières fictions et une conversation sur l'avenir qu'ils contribueront à créer. Contre cet âge de fer, nous promettons un âge d'or. Les auteurs : Gregory Buchakjian - Arthur Chevalier - Viktor Cohen - Gilles Collard - Philippe Corbé - Charles Dantzig - Dyego Garcia - Adrien Goetz - Patrick Higgins - Christophe Honoré - Intezar Hussain - Nicolas Idier - Miles Joris - Klaus Mann - Yukie Nakao - Laurent Nunez - Barack Obama - Maud Octallinn - Jason Oddy - Silvana Paternostro - Yirmi Pinkus - Joseph Sainderichin - Sandrine Treiner - Miral al-Tahawy et Donald J. Trump.

05/2017

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Religion

La vigne ravagée

Dietrich von Hildebrand (1889 - 1977), que le pape Pie XII appelait "le docteur de l'Eglise du XXe siècle", fut l'un des plus grands philosophes et théologien catholiques de ce temps. II a écrit de nombreux ouvrages importants et influents sur la philosophie, l'éthique, le mariage, la sexualité, la liturgie et la spiritualité. Le pape Jean-Paul II admirait beaucoup le travail de von Hildebrand, s'adressant à sa veuve, Alice von Hildebrand, il disait "Votre mari est l'un des grands spécialistes de l'éthique du XX` siècle". Le pape Benoît XVI, alors qu'il était encore le cardinal Joseph Ratzinger, a écrit en 2000, à son sujet : "Je suis fermement convaincu que, dans un futur plus ou moins proche, lorsqu'on écrira l'histoire intellectuelle de l'Eglise Catholique du XXe siècle, le nom de Dietrich von Hildebrand ressortira comme l'une des figures les plus éminentes de notre temps". Dans La Vigne ravagée Dietrich von Hildebrand expose clairement, les erreurs fondamentales de l'"esprit post-conciliaire" notamment, et présentées, de nos jours, comme un moyen d'atteindre les hommes modernes à qui ont ne pourrait plus présenter l'enseignement de l'Eglise dans sa forme antérieure. En second lieu, il démasque les erreurs plus cachées et subtiles qui se sont introduites, le plus souvent, sous des titres attrayants et apparemment nobles, et dont le danger n'est pas toujours perçu, même par des catholiques croyants. Il traite aussi du réveil de beaucoup de gens, de tout ce qui doit nous remplir d'espérance dans les circonstances actuelles, de l'opposition à la falsification du véritable esprit de l'Evangile et de la Sainte Eglise, qui grandit chaque jour.

10/2012

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Généralités médicales

Patients zéro. Histoires inversées de la médecine

L'histoire célèbre les victoires que les médecins ont remportées sur les maladies. Mais elle néglige leurs patients dont les troubles, les souffrances ou les plaintes ont inauguré de nouveaux diagnostics, remis en cause certaines théories médicales ou ouvert des perspectives thérapeutiques inédites. Ciselés comme des nouvelles, ces récits de patients zéro racontent une autre histoire de la médecine : une histoire "par en bas", dans laquelle des malades qui parfois s'ignorent et des patients comptés trop souvent pour zéro prennent la place des mandarins et des héros. Parmi ces "cas", certains sont célèbres, comme le petit Joseph Meister, qui permit au vaccin antirabique de Pasteur de franchir le cap de l'expérimentation humaine, ou Phineas Gage, dont le crâne perforé par une barre à mine révéla les fonctions du lobe frontal. La plupart sont oubliés ou méconnus, comme Auguste Deter, qui fit la renommée d'Aloïs Alzheimer, Mary Mallon, la plus saine des porteurs sains, qui ne souffrit jamais de la typhoïde qu'elle dissémina autour d'elle, ou Henrietta Lacks, atteinte d'un cancer foudroyant, dont les cellules dotées d'un pouvoir de prolifération exceptionnel éveillèrent la quête du gène de l'immortalité en voyageant autour du monde. A travers eux, ce livre interroge les errements, les excès et les dérives de la médecine d'hier à aujourd'hui. Des origines foraines de l'anesthésie générale aux recherches génétiques ou neurobiologiques les plus actuelles en passant par les premières expériences de réassignation sexuelle, il tente de rendre justice aux miraculés, aux cobayes ou aux martyrs dont la contribution au progrès de la connaissance et du soin a été aussi importante que celle de leurs médecins, illustres ou non.

03/2020

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Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000

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Critique littéraire

Politiques linguistiques en Méditerranée

La Méditerranée, ce continent liquide, qui regroupe une pluralité de civilisations, a été le témoin de multiples exemples de politique linguistique. Les actes d'un colloque sur ce thème sont réunis ici pour mettre en perspective diverses tentatives d'orientation des langues dans leur évolution naturelle, sans perdre de vue l'attitude des pouvoirs publics face aux langues minoritaires, pratiques parfois séculaires : épuration, rénovation, assimilation, revalorisation... Après une réflexion générale sur le statut et les enjeux des langues de la Méditerranée (Louis-Jean Calvet), le point de vue historique et actuel du français est abordé (Sylvain Auroux, Geneviève Zarate, Aviv Amit). C'est l'ensemble de l'espace méditerranéen qui est au coeur de nos travaux à travers des études de cas originales. Sont évoquées ainsi les langues du "Nord" et les langues du "Sud", ainsi que la diversité des expériences des langues orientales (Jacob Landau, Il-Il Malibert-Yatziv, Esther Borochovsky Bar-Aba, Yishaï Neuman, Cyril Aslanov sur l'hébreu ; Tahsin Yücel, Cybèle Berk, Johann Strauss et Michel Bozdémir sur le turc), et occidentales (Isabella Palumbo-Fossati Casa sur l'italien, Line Amselem sur l'espagnol, Henri Tonnet sur le grec, Rexhep Ismajli sur l'albanais et de Thomas Scende sur les langues d'Europe balkanique...) sans oublier deux traversées insulaires (avec la contribution d'Alexander Borg sur Malta et celle de Matthias Kappler sur Chypre). L'arabisation y est, bien entendu analysée, dans toute sa complexité linguistique, politique, culturelle et identitaire grâce aux contributions de Joseph Dichy, Mohamed Benrabaly et Ahmed Boukouss. L'audience internationale de ce colloque a démontré l'intérêt de la communauté scientifique francophone pour les travaux présentés par des chercheurs des pays riverains de la Méditerranée qui livrent ici au lecteur, les fruits de leurs rencontres à l'Université de Tel-Aviv, tenues en novembre 2008.

02/2019

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Romans historiques

Votre très humble et très obéissant serviteur

C'est miracle que le jeune Constantin Chevezoff, ait obtenu, par l'entremise de son ancien professeur de français, Joseph Proutier, un emploi de secrétaire dans la chancellerie de l'impératrice Catherine II. De ce poste d'observation proche du trône, il suit avec avidité les intrigues de cour et les expériences amoureuses de la tsarine, insatiable dévoreuse d'hommes. En 1786, comme un des favoris du moment prend ombrage de l'intérêt que Sa Majesté porte à son fidèle secrétaire, il est éloigné du palais et envoyé en mission à Paris. Là, il revoit Proutier et s'éprend d'une femme très belle et très autoritaire, Laure, laquelle, par certains côtés, lui rappelle la souveraine de toutes les Russies. Mais Laure ne paraît guère affectée par les premiers débordements de la Révolution alors que Constantin, habitué à la discipline du peuple russe, s'effraie des exactions dont s'accompagne la naissance d'une nouvelle société. Au plus fort des massacres, il prend en horreur la violence et la démagogie françaises et profite de la première occasion pour retourner en Russie. Or, là, il est le témoin impuissant des complots qui entourent la fin du règne de Catherine II. A la mort de la tsarine, son fils, Paul Ier, un déséquilibré, plonge le pays dans une autre terreur : celle du despotisme. Puis, c'est le doux Alexandre Ier qui, malgré ses intentions généreuses, doit se lancer dans une guerre sans merci contre Napoléon. Votre très humble et très obéissant serviteur est une peinture puissante de l'opposition entre la Russie de la tradition et la France de la subversion, entre le goût de l'ordre et celui de la liberté, entre l'habitude de plier l'échine et la fierté de dire non.

04/1996

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Développement durable-Ecologie

Ecologie, traditions africaines et développement. Enjeux environnementaux en Afrique subsaharienne

Il y a vingt ans, l'historien et homme politique burkinabé Joseph Ki-Zerbo écrivait à propos du Sahel : " Ceux qui avaient la trentaine au moment des indépendances peuvent attester de la réalité d'un Sahel vert dans les années 1930. Ce n'était pas l'âge d'or : il y avait des famines, des épidémies, des endémies. Mais une certaine autosuffisance alimentaire réelle existait, de même que le foisonnement de la biodiversité végétale et animale qui disparaît à vue d'oeil d'année en année aujourd'hui ". (Préface au livre La mort de la brousse, Karthala, 1996.) Ces mêmes inquiétudes sont à la base du présent ouvrage qui aborde les questions de la biodiversité dans plusieurs pays africains, à commencer par le Congo R.D. Le massif forestier congolais occupe une place capitale dans l'équilibre environnemental de la région. La sauvegarde d'un tel patrimoine place les parties prenantes devant un dilemme : d'un côté son exploitation comme atout majeur du développement, de l'autre sa conservation pour préserver l'écosystème. Or la déforestation de ce massif avance à un rythme soutenu, avec une perte de biodiversité dans la dernière décennie. En Afrique centrale comme en Afrique de l'Ouest, les mêmes questions restent sans réponse. Que faire ? Les auteurs tentent d'en donner les enjeux et les amorces de solutions. Publié à l'initiative du Centre d'études ethno-sociologiques du Bandundu (CEESBA), cet ouvrage est l'aboutissement, par des auteurs africains, d'une longue réflexion sur les comportements humains et les écosystèmes. En traitant des enjeux environnementaux et des traditions africaines, il vise à identifier l'impact des destructions modernes sur le développement et à faire de l'écologie un combat majeur pour l'Afrique contemporaine.

11/2015

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Benoît XVI

Le monastère. Benoît XVI, dix années dans l'ombre du Vatican

Décédé le 31 décembre 2022 à 95 ans, Benoît XVIétait " le pape émérite ". Mais par-dessus tout depuis dix ans, ilétait l'homme du Monastère : l'ancien couvent cloîtré situé dans une clairièreisolée dans les jardins du Vatican, où il s'installa en mai 2013 après sarenonciation à la charge de Souverain Pontife. Depuis lors, la perception de sapersonnalité avait changé. Le geste de Joseph Ratzinger produisit des anomaliesen cascade qui, après dix ans de papauté de François, persistèrent etconditionnèrent l'équilibre de l'Eglise. Le premier fut précisément le choix deBenoît XVI de s'installer dans le monastère Mater Ecclesiae : l'un des lieux les plus mystérieux et les plus inaccessibles à l'ombre du dômede Saint-Pierre. Personne, peut-être même pas lui, n'aurait imaginé que sa" papauté parallèle " aurait pu durer aussi longtemps, accompagnantle pontife argentin durant dix ans ; ni qu'il l'aurait encadré, aidé, puis, sans le vouloir et sans le chercher, freiné et presque défié, par la volontédes autres plutôt que par la sienne. Le nouveau livre de Massimo Franco nous faitdécouvrir les secrets du Monastère. Il raconte l'évolution puis l'involution del'équilibre miraculeux entre les " deux papes ", marqué par destensions et des affrontements de pouvoir. En arrière-plan subsiste la questioncentrale non résolue et traumatisante de la démission d'un pape. Et leMonastère devient essentiel pour déchiffrer les destins non pas d'un mais dedeux pontificats. Et de toute l'Eglise. Massimo Franco est un journaliste italien né en 1954. Il écrit et publie ses chroniques dans le Corriere della Sera. Il a précédemment travaillé pour Avvenire, Il Giorno et Panorama. Essayiste, il a écrit de nombreux ouvrages sur la politique italienne et le Vatican. Il est membre de l'International Institute for Strategic Studies à Londres.

02/2023

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Religion

La sagesse du dimanche. Leçons spirituelles tirées de l'émission Super Soul Sunday

Les moments Aha d'Oprah et étincelles de génie. Les moments d'inspiration qui ont éclairé des millions de personnes lors de la présentation des épisodes de Super Soul Sunday, lauréate de trois Emmy Awards, sont pour la première fois réunis dans La Sagesse du dimanche, un livre que vous chérirez et qui vous touchera profondément. Chacun des dix chapitres débute par l'introduction d'Oprah et présente des étapes importantes de son propre cheminement spirituel. Inspirant à souhait, vous y puiserez une sélection des conversations les plus significatives qu'Oprah a eues avec certains des grands leaders de notre époque selon leur expertise respective. Des visionnaires tels que Tony Robins, Arianna Huffington et Shonda Rhimes partageront avec vous la façon de trouver votre raison d'être. Des professeurs renommés tels Eckhart Tolle, Marianne Williamson et Wayne Dyer vous rappelleront les relations complexes que vous entretenez avec l'ego, sans oublier l'importance des pouvoirs de guérison de l'amour et des relations. De même que des auteures best-sellers telles que Cheryl Strayed, Elizabeth Gilbert et Elizabeth Lesser qui, elles, explorent le pardon et l'importance du lâcher-prise. Agrémentée de plus de cent magnifiques photos, dont certaines furent prises sur la propriété d'Oprah en Californie où les épisodes de Super Soul Sunday sont tournés, La Sagesse du dimanche promet de devenir un souvenir intemporel qui aidera les lecteurs à s'éveiller aux merveilleuses possibilités de la vie. Le grand mythologue, auteur et philosophe américain Joseph Campbell a dit un jour : "Le privilège de toute une vie est d'être qui on est." J'espère que La Sagesse du dimanche illuminera votre chemin vers la réalisation de ce que vous êtes destiné à être.

09/2020

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Histoire de la philosophie

Rabbi Tsaddoq haCohen de Lublin (1823-1900). La clarté hassidique

Par l'ampleur de son oeuvre Rabbi Tsaddoq est un des penseurs les plus importants de la tradition hassidique. Grand érudit en matière de Talmud et de Cabbale, il cite aussi fréquemment le Maharal de Prague et les maîtres hassidiques qui l'ont précédé, surtout le Baal Chem tov et R. Mordechai Joseph Leiner. Pour R. Tsaddoq, la nuit des hommes ne résulte pas tant de fautes commises que de l'impossibilité de connaître la réalité ultime de ce monde. Grâce à la foi, qui laisse pressentir l'unicité de Dieu comme seule réalité, cette nuit ne s'identifie dès lors pas à un enfermement dans des ténèbres sans issue, même quand la souffrance s'y fait intense. Les paroles de la Torah révèlent comment la vitalité (hiout) de Dieu, au plus profond de soi, permet de se frayer une voie vers Son Unicité. Non pas pour déserter ce monde-ci, mais pour se savoir plus responsable de ce qui s'y passe. Responsabilité qui s'éprouve, pour R. Tsaddoq, par une existence dédiée à l'étude et à la prière, sans quête de son intérêt propre. R. Tsaddoq est l'auteur de nombreux ouvrages. Le plus important , en 6 volumes, s'intitule Les fruits du Juste, c'est de ce livre que Catherine Chalier a traduit ici les plus nombreux extraits. D'autre ouvrages, également représentés on pour titres Eclats de nuit, Justice du Juste ou Mesure pour encourager les repentis. "Dans ce monde-ci, écrit R. Tsaddoq, nous saisissons la réalité du monde-qui-vient, cependant nous ne pouvons pas saisir véritablement ce qu'est ce monde-ci. Cela ne se produira que dans le monde-qui-vient quand nous verrons la Face et ce qui précède tout". ence.

02/2022

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Animaux, nature

Végétal. Explorer le monde botanique

Végétal : Explorer le monde botanique réunit plus de 300 oeuvres d'art botanique remarquables, révélant l'extraordinaire beauté des fleurs et des plantes et le rôle fascinant qu'elles ont joué dans notre histoire et notre culture. D'envergure internationale, cet ouvrage présente des oeuvres d'artistes américains, européens, chinois ou indiens, et célèbre la diversité du monde végétal, des plantes de jardin aux espèces rares et exotiques d'Amérique du Sud et d'Afrique. Toutes les techniques y sont représentées : peintures rupestres, manuscrits médiévaux, aquarelles mais aussi photographies, sculptures et clichés réalisés au microscope électronique à balayage. Sélectionnées avec soin par des spécialistes internationaux, ces oeuvres reflètent les nombreuses raisons que les artistes ont de représenter les plantes, que ce soit pour témoigner de la découverte d'une nouvelle espèce, partager des connaissances sur les poisons et les antidotes, ou tout simplement célébrer la diversité du règne végétal. Découvrez, par exemple, la "tulipomanie", l'incroyable engouement qui a saisi les Pays-Bas au XVIIe siècle ; l'arabette de Thalius, la première plante dont le cycle de vie complet a eu lieu dans l'espace ; ou encore pourquoi le quinquina gris (Cinchona officinalis) est un des arbres les plus importants de l'histoire du monde. Organisé en paires complémentaires ou contrastées pour créer des associations suscitant la réflexion, Végétal réunit les plus grands noms de l'illustration botanique, dont le "Raphaël des fleurs" Pierre-Joseph Redouté, Sydney Parkinson (qui accompagna James Cook lors de son premier voyage vers le Pacifique) et l'influente Margaret Mee, des artistes et photographes célèbres tels que Araki, Karl Blossfeldt, Adam Fuss, Nick Knight, Yayoi Kusama et Thomas Ruff, ainsi que des illustrateurs botaniques et des scientifiques d'avant-garde.

11/2016

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Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

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Religion

Dieu existe-t-il ? oui

Une même question _ la plus importante de toutes : Dieu existe-t-il ? Deux réponses : le Non, dans un premier livre qui fut il y a quelques années un très grand succès. Aujourd'hui, le Oui. Vingt-cinq entretiens, vingt-cinq témoignages essentiels venus de tous les horizons : des hommes et des femmes de sciences, de la politique, de la sociologie et de l'humanisme. Des réponses sans doute différentes mais qui convergent vers l'unité profonde d'une seule adhésion. Pour tous ceux qui se posent cette question fondamentale, ce livre constitue un message irremplaçable. Sciences et foi : Le mathématicien : André Lichnérowicz L'astronome : Charles Fehrenbach Le physicien : Louis Leprince-Ringuet Le naturaliste : Pierre-Paul Grassé L'ethnologue : Jacques Soustelle Le sociologue : Jacques Ellul L'économiste : François Perroux La psychanalyste : Françoise Dolto Politique et foi : Le réformiste chrétien : Joseph Fontanet L'homme de gauche : Jacques Delors Le révolutionnaire : Georges Montaron Sociologie et foi : La mère de famille : Marie-Madeleine Martinie L'enfant : Jérôme Le vieillard : Marie-Jeanne Pontal Le couple : Laurence et Jacques de Bourbon-Busset L'étudiante : Anne Mégevand L'agriculteur : Claude Michelet L'ouvrier : Jean Fabre Le patron : François Ceyrac L'humanisme croyant : L'historien : Pierre Chaunu L'artiste : Robert Hossein L'écrivain : André Frossard Le poète : Pierre Emmanuel Le philosophe : Maurice Clavel Une invitation à engager un dialogue avec Dieu. Christian Chabanis _ Diplômé de philosophie, journaliste et critique, il est l'auteur principalement de livres d'entretiens : Dieu existe-t-il ? Non, La Mort, un terme ou un commencement ? , ainsi que d'ouvrages où il livre plus directement sa réflexion personnelle : Il était une fois l'enfant, A ceux qui ne croient plus en rien ni en personne... Il est actuellement chroniqueur régulier au Figaro Magazine.

05/1985

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Histoire internationale

Aux côtés de Goebbels. Journal de son "secrétaire"

Ce Journal porte sur les années 1941-45, avec une quasi-interruption en 1942, où Rudolf Semmler sert comme correspondant de guerre auprès de la VIe armée : Joseph Goebbels l'a fait évacuer de Stalingrad en décembre 1942. Ces notes sont d'un intérêt majeur, car elles n'ont pu être retouchées après-guerre. Son témoignage sur les pensées et les dires du ministre sont d'une importance extrême pour mieux comprendre ces années de guerre. Semmler nous livre un catalogue des amis et ennemis de Goebbels au sein des autorités du Reich ; il nous fait un portrait assez fidèle de son patron : hyperactif voire survolté, frugal, généralement courtois, mais parfois caustique, respectant à la lettre les consignes de restrictions alimentaires, pratiquant l'autocritique, fourmillant d'idées... Dès l'été de 1941, Goebbels est conscient de l'énormité de la tâche qui attend la Wehrmacht et souhaiterait préparer le Volk (Nation, avec une connotation raciale) germanique aux années de guerre à venir. Il estime que le Führer "dorlote trop le peuple allemand" (28 juin 1941) : il est de fait que l'économie de guerre ne débutera réellement qu'au premier trimestre de 1943... soit beaucoup trop tard ! C'est dès la mi-décembre 1942 que Goebbels veut lancer la guerre totale : "La guerre ne sera gagnée que par le peuple qui fournira le plus gros effort"... A compter de l'été de 1943, il est le seul ministre à visiter les cités allemandes dévastées par les bombardements terroristes des Alliés occidentaux. Ce livre fourmille de détails intéressants sur le fonctionnement du IIIe Reich en guerre et sur les occasions politiques manquées. Il est étonnant qu'il ait été aussi peu utilisé par les "grands historiens" !

04/2017

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Histoire de France

Il portait l'ancre d'or. Colonel Christian Marsaud de Labouygue, de l'Infanterie coloniale (1880-1952)

L'aventure était dans le Havresac de ces Marsouins qui parcouraient mers et océans des continents asiatique et africain. L'ardeur d'une jeunesse " instruite pour vaincre " et l'enthousiasme légué par leurs aînés les entraînaient à se surpasser pour continuer l'uvre coloniale grandiose, d'un Empire qui ne voyait pas se coucher le soleil. Christian Marsaud, comme ses camarades, a vécu grandement les événements qui se sont déroulés en Cochinchine, au Niger, avant de regagner la France métropolitaine pour participer à la Grande Guerre. Une blessure vint interrompre momentanément cette carrière, à défaut d'interrompre sa vie. Affecté au ministère de la Guerre, il devait travailler pendant deux ans, près du général Galliéni, dont il fut un des élèves. Il repart en opérations extérieures au Togo. Au ministère des Colonies et à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr, où il enseigna la géographie. De retour en opérations extérieures au Cameroun, il y rencontra le célèbre docteur Eugène Jamot, vainqueur de la maladie du Sommeil, propagée par la mouche Tsé-Tsé. Là, devait se terminer le temps de l'expatriation Outre-Mer. Il fut appelé à la Maison militaire de la Présidence de la République, à l'Elysée, par le Président Paul Doumer et confirmé ensuite dans ses fonctions par le Président Albert Lebrun, jusqu'en 1940. Il pressentait le désastre d'une défaite de nos armées et mettait un terme à sa carrière à Bordeaux, avec le sentiment, comme son père, le colonel d'Etat-Major-Général Joseph Marsaud, la veille de sa mort, qui s'était écrié : " J'ai fait mon devoir. Vive la France  ; ! " Christian Marsaud de Labouygue, repose au Pays Basque, sa seconde patrie, qu'il aimait tant, dans le petit cimetière de Saint-Pierre-D'Irube.

01/2021

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Faits de société

Les secrets de l'affaire Yann Piat

Députée du Var, Yann Piat est assassinée en 1994. Seule élue du Front National dans une Assemblée nationale passée à gauche après la victoire de François Mitterrand en 1988. Cette chronique d'un assassinat retrace le destin d'une femme fragile et ambitieuse, fausse candide et vraie battante, engagée dans un combat perdu d'avance contre les combines et les mafias. Yann Piat a débarqué comme un chien dans un jeu de quilles au pays des boîtes de nuit et des casinos. La députée claque la porte du FN à la fin de 1988, révoltée par la sortie de Jean-Marie Le Pen sur "Durafour crématoire". Rejoint l'UDF. Tient tête au parrain politique du département, le sénateur UDF Maurice Arreckx, ami du truand Jean-Louis Fargette. Claude Ardid fait revivre l'extrême tension de la campagne législative de 1993. Investie par l'UDF, la liste de Yann Piat est concurrencée par celle de Joseph Sercia, homme lige d'un Arreckx passé maître dans l'art du double jeu. Insultes, intimidations physiques : tous les moyens sont bons pour faire taire la députée va-t-en-guerre, qui l'emporte de haute lutte sur son rival. Et d'annoncer son intention de briguer la mairie de Hyères. L'ambition de trop. Qui a commandité l'assassinat de Yann Piat, abattue dans sa voiture par deux hommes à moto alors qu'elle regagnait son domicile ? L'exécution a été ordonnée par Gérard Finale, patron du bar "Le Macama", petit escroc longtemps proche de Fargette. Ses hommes de main ont avoué et ont été condamnés à de lourdes peines. Reste un doute : et si, au-dessus de Finale, d'autres intérêts, plus puissants et plus politiques, avaient eux aussi contribué à actionner la gâchette des tueurs ?

08/2016

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Littérature française

Je m'appelais Marie

« — Vous connaissez bien le proverbe : "Quand on tend une main aux Arabes, ils te coupent les deux mains !" Jamais ils n'accepteront. Pour eux, c'est tout ou rien ! Ca ne marchera pas, nous dit Antoine. — Qui sait ? répond Lucien d'un air pensif... Moi je crois qu'il ne faut pas généraliser et nous avons tous des connaissances, des amis musulmans qui souhaitent, et vous le savez bien, nous garder en Algérie. Je crois que c'est plutôt l'OAS qui ne voudra pas de ce marché, de ce partage... — Oui, mais comment il se ferait, ce partage ? ajoute Joseph... Qu'est ce qu'ils nous laisseraient ? Un département ? Une ville pour un million de pieds-noirs ? Oran ? Alger ? Constantine ? Le Sahara ? Et avec la nouvelle richesse du pétrole, ça m'étonnerait que les Arabes acceptent ! — Et si ça se faisait, on aurait des frontières ? Tu vois un peu d'ici la chose ! renchérit Jean Claude... Nous, les femmes, nous laissons parler les hommes. Nous en avons déjà discuté entre nous, et nous sommes persuadées que la France est en train de nous abandonner et que, tôt ou tard, il va bien nous falloir partir ! Partir ! Ce mot fait mal. » Avec en toile de fond la Seconde Guerre mondiale, et plus tard la guerre d'Algérie suivie d'un douloureux exode en 1962, une femme s'efforce de construire sa vie. Elle connaîtra des instants de bonheur, mais aussi de tragiques périodes de douleur, marquées par une terrible malédiction qui la poursuivra d'Oran à Nîmes, jusqu'à sa mort. Dans ce roman inspiré de faits réels, l'auteur donne la parole à la tante de son épouse, Marie Rodriguez (1924-2002), nous confiant son destin dramatique au travers d'une saga familiale authentique et déchirante.

08/2015

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019

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Cinéma

Ava Gardner. Belle, sauvage, innocente

Longtemps considérée comme la plus belle femme du monde, Ava Gardner fut l'une des stars les plus emblématiques, faisant rêver des générations de cinéphiles. Héroïne d'une histoire d'amour passionnée avec Frank Sinatra, elle fit perdre la tête à quelques amants notoires. Elle fut une comédienne accomplie, bien qu'elle s'en défendît, tant on s'acharna à commenter l'agitation de sa vie privée au détriment de ses performances les plus achevées. Ava Gardner méritait un hommage à la hauteur de son aura. Malgré l'abondante littérature qui lui a été consacrée, jamais aucun livre n'avait mis en lumière les correspondances entre sa vie et ses rôles à partir de ses plus belles photographies. Ce livre est un bel hommage à celle qui projeta, malgré elle, la magie du rêve hollywoodien sur les écrans de cinéma de l'immédiat après-guerre. Sa beauté rehaussait chacun de ses films au rang des chef-d'œuvres nécessaires. Aujourd'hui encore, la regarder, c'est accéder à un monde où le sublime est quotidien. Où qu'elle se trouve, sur un misérable lit, entourée de gangsters (Les Tueurs), dans la jungle de Mogambo ou dans le rêve du Hollandais volant (Pandora), Ava Gardner transfigure le moindre objet, transcende la réalité et élargit les murs étouffants du cinéma américain. Joseph L. Mankiewicz dans La Comtesse aux pieds nus, George Cukor dans La Croisée des destins, John Huston dans La Nuit de l'iguane et Albert Lewin dans Pandora, ont eu le génie de hisser ce personnage hemingwayen sur un piédestal mythologique : le seul qui soit à la hauteur de cette star inaccessible et vulnérable, comblée et insatisfaite, enchanteresse et désenchantée, déesse en rupture d'Olympe, égarée sur terre pour son malheur.

12/2002

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Cinéma

Un siècle de cinéma américain en 100 films. Tome 2, La fin des codes, le réalisme... puis la nostalgie : 1960-2000

Hollywood a largement contribué au succès populaire du septième art dans le monde et témoigné de l'inventivité des cinéastes, acteurs, scénaristes et autres monteurs ou compositeurs en produisant nombre de chefs-d'oeuvre. Au travers de l'analyse critique et passionnée de 100 films, de A l'ouest rien de nouveau réalisé par Lewis Milestone en 1930 jusque The Barber réalisé par Joel & Ethan Coen en 2000, cet ouvrage permet de comprendre les grands courants artistiques mais aussi thématiques voire politiques qui ont guidé l'évolution du cinéma aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et d'éclairer des oeuvres vues et revues maintes fois et passées à la postérité. Scindé en deux parties - 1) 1930-1960 : Le règne des studios et l'Age d'or , 2) 1960-2000 : La fin des codes, le réalisme ... puis la nostalgie - l'ouvrage permet de comprendre l'influence des vieux maîtres (John Ford, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, Joseph L. Mankiewicz entre autres) sur les ténors du cinéma contemporain (Martin Scorsese, Steven Spielberg, les frères Coen), de voir aussi comment le cinéma a accompagné les grands événements du XXe siècle, tragiques et heureux. Cent films de référence qui renvoient à des centaines d'autres qui ont construit l'histoire de cet art né à l'orée du XXe siècle et devenu une industrie. Cent films pour emmener le lecteur dans un voyage au travers de nombreux genres, du western à la comédie musicale, de la science-fiction au film noir en passant par l'étude de moeurs ou le film de guerre. Un ouvrage pour voyager, rêver et, surtout, pour vouloir redécouvrir dans une salle obscure ce que le cinéma a offert de mythes et légendes.

03/2017

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Critique Poésie

«Transparence du regard adéquat». Mélanges en l'honneur de Bertrand Marchal

Pour décrire la lecture, et même la lecture de textes poétiques ardus, Mallarmé parlait d'une "transparence du regard adéquat" . Cette transparence, nombreux sont ceux qui l'ont ressentie en entendant Bertrand Marchal lire les textes de Mallarmé. Ses cours, ses éditions et ses essais ont rendu transparent ce qui pouvait paraître hermétique. Cette intelligence des textes, mise au service des étudiants, des chercheurs et de tous les amateurs de littérature, est le don qu'il a fait à ses élèves et à ses lecteurs - une communauté présente dans le monde entier. Ce volume entend le remercier et rendre hommage à son oeuvre d'éditeur et de critique. Le mot de "lecture" est celui que Bertrand Marchal a choisi pour le titre de son premier ouvrage publié, Lecture de Mallarmé, marquant par sa modestie et son honnêteté intellectuelle. Puisse son exemple être suivi par ce recueil d'articles en offrant des lectures respectueuses de la lettre et de l'esprit, des lectures qui, loin de faire valoir le critique, l'effacent au profit des oeuvres. Avec les contributions de : Joseph Acquisto - Sophie Basch - Philippe Beck - Ramla Bédoui - Barbara Bohac - Eric Bordas - Régine Borderie - Michel Brix - Gabrielle Chamarat - Dominique Combe - Antoine Compagnon - Benoît de Cornulier - Michel Deguy - Béatrice Didier - Pascal Durand - Romain Enriquez - Aurélie Foglia - Georges Forestier - Yann Frémy - André Guyaux - Jean-Marc Hovasse - Jean-Nicolas Illouz - Romain Jalabert - Michel Jarrety - Filip Kekus - Juliette Kirscher - Kensuke Kumagai - Patrick Labarthe - Sylvain Ledda - Frank Lestringant - Dominique Millet-Gérard - Yumi Murakami - Michel Murat - Steve Murphy - Florence Naugrette - Roger Pearson - Nathalie Preiss - Eléonore Reverzy - Thierry Roger - Henri Scepi - Andrea Schellino - Thomas Schlesser - Julien Schuh - Evanghélia Stead - Jean-Luc Steinmetz - Jérôme Thélot - Alain Vaillant - Hélène Védrine - Vincent Vivès - Seth Whidden - Fériel Younsi.

01/2023

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Histoire internationale

Elisabeth d'Autriche

Impératrice d'Autriche-hongrie, la monarchie la plus autoritaire et la plus compassé qui fût en Europe, elle haïssait l'Etiquette et se disait démocrate ; Bavaroise d'origine et autrichienne par son mariage avec François-Joseph, elle n'aimait que la Hongrie ; censée animer la Cour et rehausser l'éclat de Vienne, elle vivait le plus souvent à la campagne ou dans de lointains séjours méditérranéens. Elle ne manifesta qu'indifférence pour l'Empire (sauf quand il s'agissait de la Hongrie), fut une épouse distante et négligea son seul fils, le prince héritier Rodolphe, dont la mort dramatique ne la toucha pas plus que celle de plusieurs autres proches. Martyrisant son corps par d'extravagants régimes alimentaires et d'épuisants exercices de gymnastique afin d'être toujours plus belle, elle était insensible aux hommes et ne cherchait à plaire qu'à elle-même. Rarement personnage officiel aura autant revendiqué le droit de vivre sa vie - et le XIXe finissant fut peut-être la période de l'Histoires qui s'y prêtait le moins...-, et pourtant elle ne cultiva ni le plaisir ni le devoir. Intolérables furent ses frustrations, terrible fut sa solitude, bien peu réconfortantes furent les consolations que lui procurèrent les exercices de plein air et les milliers de vers gauchement imités de Heine qu'elle composait. Certes, voilà un destin pathétique, mais combien loin des clichés douceâtres complaisamment distillés depuis bientôt cent ans sur une femme prise à tort pour une héroïne romantique ! C'est grâce à une fantastique érudition - des milliers de lettres ont été dépouillées, des dizaines de journaux intimes consultés, des centaines de poèmes inédits analysés - que l'historienne autrichienne Brigitte Hamann est parvenue pour la première fois à faire le portrait véridique de la légendaire Sissi.

10/1994

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Littérature française

Le singulier voyage d'une bretonne

Pour prolonger l'émotion éprouvée par la lecture "de Quimper à Cayenne, le singulier destin d'une Bretonne" , Jean-François Tifiou et Antoine Guirriec nous invitent à parcourir un nouvel album consacré à la Guyane. Cartes postales et gravures anciennes fixent dans le temps l'itinéraire de Marie-Corentine dans une réalité brute, sans artifice et aux accents poétiques. De Saint-Martin-de-Ré d'où partent les bagnardes à l'arrivée en Guyane, nous la suivons et découvrons la Guyane d'antan aux couleurs sépias, les rues de Cayenne, le café de Paris, la place des Palmistes, le magasin La conscience. Guidés par ses commentaires souvent avisés, nous faisons un bond dans le temps jusqu'à Saint-Laurent, terre de l'Administration Pénitentiaire, qui y reçoit les déportés, les relégués, hommes, femmes qui n'avaient plus le droit de vivre en Métropole. Les bâtiments du bagne tout en briques et punitions nous rappellent à la réalité affreuse, sinistre image de la Guyane encore vivante aujourd'hui. "Je voudrais mourir d'un coup sans souffrance" dit notre héroïne comme pour accepter son sort. Et puis elle a un sursaut de vie, elle ouvre les yeux, découvre les hommes et les femmes. Elle n'est pas indifférente à ce qu'elle voit, qu'elle perçoit de ce pays qui lui fait penser au sien... Le lecteur est happé par l'histoire et s'imagine à ses côtés quand elle réalise chaque jour qu'elle est reléguée sans espoir de retour, sans espoir de pouvoir un jour revoir "son Joseph" . Elle aimera cette terre jusqu'à sa mort devant l'église de St Laurent le 23 décembre 1903. Extirpées de l'oubli, choisies avec soin, ces images nous remémorent notre passé pas si lointain et nous relient à jamais à Marie-Corentine. Marie-George THEBIA

11/2019

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Littérature anglo-saxonne

Du sang sur la Lune

Du sang sur la lune marque l'accomplissement du " Cycle des bas-fonds " de Jim Tully qui n'hésitait pas à briser les tabous de l'Amérique pudibonde. Il dépeint plusieurs aspects violents et scandaleux de la société d'alors. L'expression " du sang sur la Lune " fait référence au ciel rouge des marins irlandais qui annonce un malheur imminent. Du sang sur la Lune marque l'accomplissement du " Cycle des bas-fonds " de Jim Tully. Il s'ouvre sur son passage à l'orphelinat de St. Joseph, peu après la mort de sa mère, se développe sur la route sinueuse qui l'a menée de l'enfance à l'âge adulte et se referme sur le moment où il décide de devenir écrivain. En chemin, il rencontre des personnages qui auront une influence déterminante sur son destin : son grand-père Hughie, la bibliothécaire Nellie Dingley, le boxeur Joe Gans, par exemple. Tully, qui n'hésitait pas à briser les tabous de l'Amérique pudibonde, dépeint plusieurs aspects violents et scandaleux de la société d'alors. L'expression " du sang sur la Lune " fait référence au ciel rouge des marins irlandais qui annonce un malheur imminent. Et si elle donne une idée précise de la météo mentale de Jim Tully en 1931, année de la rédaction de l'ouvrage (son fils venait d'être arrêté pour viol, la faillite de sa banque l'avait ruiné...), elle est aussi parfaitement adaptée au climat général l'époque. Le livre fut très bien accueilli par la critique. L'Herald Tribune de New York nota : " La matière sensationnelle de ses expériences nous est balancée dans une atmosphère de tension furieuse. La trahison et la fraternité, la faim et la gloutonnerie, le meurtre et l'amour passent comme des gros titres à travers ces réminiscences vertigineuses. "

09/2021

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Ouvrages généraux

Une histoire sociale du Nouveau Monde

En 1503 apparaît pour la première fois l'expression "Nouveau Monde" dans une lettre attribuée au navigateur florentin Amerigo Vespucci. Elle désigne les Amériques que les Espagnols puis les Portugais ont entrepris d'explorer et coloniser depuis 1492. Désormais, ces territoires constituent bien des mondes "nouveaux" , tant pour les Européens qui choisirent de s'établir outre-Atlantique que pour les Africains transportés de force et les Amérindiens confrontés à ces migrations. C'est à la construction de sociétés multiethniques d'un type inédit que la situation coloniale donna naissance, souvent dans la violence. En articulant les points de vue des trois populations en contact, l'approche comparatiste de cet essai collectif pose un regard neuf sur l'histoire sociale de l'ensemble des Amériques à la période moderne. Le dialogue entre des historiographies nationales qui d'ordinaire s'ignorent permet de dépasser l'opposition sociopolitique entre Amérique du Nord et Amérique latine, tout en révélant la centralité de la Grande Caraïbe. Trois perspectives sont mobilisées - hémisphérique, atlantique et impériale - qui mettent au jour autant de facettes des mêmes dynamiques sociales : migrations et mobilités, travail, marchés, territoire et propriété, famille(s), religions, droit et justice, ordre social. Ce livre démontre ainsi la spécificité de l'impérialisme et du colonialisme d'Ancien Régime, étroitement associé à la traite des esclaves et à l'esclavage et, plus largement, la singularité de l'histoire d'un monde atlantique qui sert de laboratoire social à la première globalisation. Avec des textes de : António de Almeida Mendes, Auge Argouse, Pedro Cardim, Charlotte de Castelnau L'Estoile, Vincent Cousseau, Manuel Covo, Cláudia Damasceno Fonseca, Jean Hébrard, Marie Houllemare, Aliocha Maldavsky, Federica Morelli, Dominique Rogers, François Joseph Ruggiu, Jean-Frédéric Schaub et Cécile Vidal.

10/2021

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Musique, danse

Critique musicale. Volume 10 (1860-1863)

Alors que Berlioz entame en 1860 ses dernières années de collaboration au Journal des débats, le monde musical est en émoi avec l'arrivée de Wagner, venu conquérir Paris. Hermétique à la "musique de l'avenir", Berlioz préférera confier à son ami d'Ortigue le compte rendu de Tannhäuser, représenté à l'Opéra en 1861. Malgré cette création et quelques autres, comme celles de Pierre de Médicis de Joseph Poniatowski, La Statue de Reyer ou La Reine de Saba de Gounod, le répertoire de l'Opéra est d'une désespérante monotonie. Cependant, la reprise d'Alceste, avec la bouleversante Pauline Viardot dans le rôle-titre, stimule Berlioz, qui consacre aux oeuvres inspirées par l'Alceste d'Euripide six articles pour mieux souligner le génie dramatique de Gluck. Très actifs au contraire, le Théâtre-Lyrique et l'Opéra-Comique montent une quarantaine d'ouvrages, parmi lesquels nombre de créations, et la représentation de Fidelio en français dont Berlioz rend compte avec ferveur. Les concerts continuent à un rythme effréné, et Berlioz ne sait plus quels éloges trouver pour tous ces virtuoses solistes, chambristes, et ces orchestres qui, comme dans les concerts populaires de Pasdeloup au Cirque Napoléon, améliorent le goût du public. Même s'il obtient un vif succès à Bade avec Béatrice et Bénédict dans lequel Anne Charton-Demeur l'enchante, Berlioz est épuisé par sa santé qui se dégrade, démoralisé par la méfiance qu'inspirent Les Troyens pour être joués, et tout à fait lassé de son métier de critique. L'occasion de démissionner se présente enfin et le 8 octobre 1863, il signe son dernier article du Journal des débats, sur Les Pêcheurs de perles de Bizet. Un monde se referme, un autre s'ouvre…

09/2020

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Religion

Précurseur dans le combat pour la famille. Pierre Lemaire

Dès 1945, Pie XII lance un appel solennel aux pères de famille réunis à Montmartre : « Pères de familles chrétiennes, l'honneur et la vitalité de la France, il vous appartient et vous avez le devoir d'agir et de parler au nom de vos familles, au nom de la France. » Ces paroles embrasent le cœur d'un jeune ingénieur et capitaine de réserve, Pierre Lemaire (1903-1995), revenu depuis peu de captivité. Il crée alors un rassemblement de pères de famille. Il dénoncera avec énergie les dérives de la catéchèse et interviendra souvent en faveur de la responsabilisation des parents dans l'éducation. Yves Chiron restitue, à travers la précision des événements, la couleur du catholicisme français d'après-guerre. Il trace ici un portrait extrêmement documenté et passionnant de ce « porte-voix » de la pensée des papes. C'est en effet auprès « du Saint-Père et de ses collaborateurs que Pierre Lemaire recevait les conseils les plus sûrs et les orientations les plus précieuses pour inspirer ses initiatives et ses actions offensives » (Préface de Gérard Leclerc). Il assistera, avec enthousiasme, à toutes les sessions du Concile Vatican II dont il combattra, avec vigueur, certaines interprétations déviantes. Pierre Lemaire prendra la direction des éditions Téqui durant plus de vingt-cinq ans. Avec le père Fillère, le père Caffarel, l'abbé Richard, Jean Ousset, etc., tous deviennent les artisans des premières lueurs de la « nouvelle évangélisation ». Cet ouvrage ne manquera pas d'offrir aux « sentinelles » d'aujourd'hui le témoignage d'un chrétien d'une grande audace, qui a porté tout « son amour pour l'Église et pour le successeur de Pierre » (cardinal Joseph Ratzinger, 1995). Préface de Gérard Leclerc - Postface du père Yannik Bonnet

09/2015