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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Robin Page Tome 1 : Apprivoiser les démons, niveau débutant

Découvrez la nouvelle série d'Annette Marie, dans le même univers que Tori Dawson ! Toute sa vie, Robin s'est tenue à l'écart du monde magique... jusqu'à ce qu'elle tombe sur le démon le plus meurtrier de l'univers dans la cave de son oncle... Règle numéro un : ne pas regarder le démon. Quand je suis me suis installée chez mon oncle, je m'attendais à ce que lui et sa famille soient comme moi : des enchanteurs marginaux qui ne pratiquent pas la magie. J'avais raison pour la partie enchanteurs, mais tort sur tout le reste. Règle numéro deux : ne pas écouter le démon. Mon oncle a choisi un pouvoir bien plus létal. Il invoque des créatures de l'ombre dans notre monde, les force à accepter un contrat de servitude et les vend au plus offrant. Et je suis censée faire comme si je ne savais pas que c'est illégal et terriblement dangereux. Règle numéro trois : ne pas parler au démon. Tout ce que j'avais à faire, c'était de ne pas m'en mêler. Faire comme si je n'avais pas trouvé le cercle d'invocation au sous-sol. Comme si je n'avais pas remarqué la sombre créature qui y est captive. Comme si je n'avais pas désobéi aux règles. Mais j'ai désobéi, et maintenant, c'est trop tard. #UrbanFantasy #Romance #SlowBurn #Démons #Action #Humour --- "J'adore ce livre ! C'est différent de la série Tori Dawson, mais on retrouve facilement le style d'Annette Marie qui fait tout le charme de ses textes et les rends si originaux et agréables à lire ! " Lectrice GoodReads "Annette Marie a encore frappé ! Vous devez lire ce livre, qui que vous soyez, il est exceptionnel et, entre magie, humour et action, tout le monde y trouvera son compte ! " Lectrice GoodReads "Ce livre est super sympa ! Drôle, de l'action à toutes les pages... impossible à reposer une fois ouvert ! " Lectrice GoodReads

10/2022

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Philosophie

L'anticonformiste. Une autobiographie intellectuelle, entretiens avec Alexandra Laignel-Lavastine

Qui est vraiment Luc Ferry ? Philosophe aujourd'hui plébiscité comme l'un des trois intellectuels français les plus influents, il passe souvent pour un " héritier " doublé d'un " brillant normalien ". Ces conversations - où s'entrelacent trajectoire intellectuelle et parcours personnel - nous révèlent une tout autre histoire. Celle d'un jeune homme longtemps désocialisé et en partie autodidacte, qui se vit comme un " être totalement baroque " quand il débarque à l'université en 1968. Luc Ferry dévoile ici le milieu modeste d'où il est issu et son adolescence à la campagne, entre une scolarité à la maison et l'influence d'un père, gaulliste et pilote de course, qui fournissait clandestinement des armes aux républicains espagnols. Par où l'on comprend mieux le mouvement et les étapes d'une pensée qui a toujours privilégié l'éthique de la responsabilité sur les pseudo-morales de l'indignation comme de la contestation réactionnaire : l'influence des antitotalitaires de gauche (de Castoriadis à Lefort) ; la question de l'humanisme et la création du Collège de philosophie dans l'effervescence idéologique des années 70-80. Luc Ferry revient aussi sur les coulisses de la violente controverse provoquée par La Pensée 68, l'essai qui k propulse sur k devant de la scène en 1985. Où l'on croise au passage de nombreux portraits, dont ceux de François Furet, Jacques Derrida, Alain Finkielkraut, BHL, Marcel Gauchet ou soeur Emmanuelle. Le philosophe évoque également l'arrivée de ses trois filles et la pratique de la politique au quotidien, y compris la traversée du désert qui suivit son départ du ministère de l'Éducation en 2004. Autant d'expériences cruciales à l'origine du tournant existentiel et spirituel qui, depuis une quinzaine d'années, marque sa réflexion sur une mondialisation libérale " destructrice du sens ", comme sur la nécessité de penser une sagesse moderne ancrée dans " le sacre de l'humain ".

03/2011

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Révolution française

Jean-François Marmontel 1723-1799. Le feu follet des Lumières

Célèbre en son temps, Jean-François Marmontel fut un témoin priviligié de son siècle. Né en 1723, il décède la dernière heure du dernier jour du XVIIIe siècle. Tour à tour séminariste, précepteur, dramaturge, journaliste et romancier, s'essayant à tous les genres d'écriture, il passe auprès de ses collègues de l'Académie française pour un bon spécialiste de la littérature. Encyclopédiste le jour, libertin le soir, polémiste à Paris, diariste en province, joyeux drille dans les salons et déférant à la cour, il cultive à l'envi cet art de l'apparence et de l'esquive. "Touche à tout" en littérature, nomade dans ses résidences, donjuanesque dans ses conquêtes, il ne tient pas en place et ne se fixe nulle part jusqu'à son mariage à cinquante-quatre ans. Ce "feu follet" brille par intermittence, éclairant d'un mot, d'une remarque ou d'une pépite le ronronnement d'une conversation. Ses "Mémoires" constituent la pièce maîtresse de son Åuvre, une pièce à charge et à décharge sur les hommes, les idées et les mÅurs de son temps. Si en bon dramaturge, il se donne le beau rôle, il joue également les utilités auprès des célébrités qu'il met en scène. Chacun d'entre nous est un témoin de son temps, mais rares sont ceux qui en explorent tous les recoins, rares sont ceux que le hasard ou la nécessité met en situation d'observateur privilégié de ses contemporains. Avec lui, on côtoie des célébrités littéraires tels Voltaire, d'Alembert, Diderot, des politiques influents tels Choiseul, Turgot ou Necker... de grandes dames enfin comme madame de Tencin, madame Geoffrin et madame de Pompadour. Cette première biographie de Marmontel parcoure un siècle brillant que concluent les événements sanglants de la Révolution. Avec elle, nous entrons par la coulisse dans une époque moins manichéenne qu'il n'y paraît. De concert avec Marmontel, nous taquinons la muse, les muses plutôt, car, dans ce récit enlevé, la Littérature copine allégrement avec celle de l'Histoire.

09/2021

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Littérature française

La femme et ses Valeurs. Tradition et Modernité

Au courant de notre siècle, l'amour véritable se confond aux passions. Il est remarqué à cet effet, quand un amoureux dans une relation rien ne marche, il jette automatiquement l'anathème sur les autres, ce qui est une stratégie de résignation. On se ne rend pas tous auprès d'un médecin pour une même raison ni une même motivation, les causes sont multiples nous pouvons voir par-là : une consultation, un contrôle de routine, une évaluation, un traitement curatif ou préventif et le médecin ne refuse pas un patient surtout s'il suit les instructions de réception. A présent il n'est plus à démontrer que sur toute la planète que les amours de plusieurs maux, ces maux fondamentalement se décrivent à travers l'irresponsabilité et l'immaturité, nous le constatons à travers la croissance des divorces et des atrocités qui se justifient par une marginalisation des droits infantiles. Les amours souffrent de tous les maux ou presque, les symptômes de ces maux ne sont pas exclusivement liés à une race, à un statut social mais, ceci est lié généralement à toutes les races, même quand il s'agit des couples interraciaux les réalités d'une manière évidente sont les mêmes. Ce livre tente de nous présenter quelques signaux qui nous révèlent notre identité en amour ainsi que la manière de s'assumer et d'assumer la responsabilité pour une bonne utilité dans un couple. Lorsque je parle d'amour, je fais allusion à l'amour conjugale ou éros selon lequel les conjoints peuvent se lancer dans un projet en vue de pouvoir changer leur vie et leur environnement. Les maux sont très nombreux qui frappent l'amour, les gens se prennent la tête pour avoir mis en avant-plan leurs intérêts, ils ne mesurent pas l'ampleur des conséquences. Beaucoup de supposés amoureux ne vivent qu'au présent ils n'ont pas souvent besoin du reste des signaux si ce n'est de s'attacher à leurs plaisirs et leurs jouissances.

10/2023

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Dictionnaires français

Surprenants langages en Occitanie-Pyrénées Méditérranée

Parlé dans le sud de la France, l'occitan est une langue latine que nos voisins italiens et espagnols connaissent bien puisqu'elle est reconnue officiellement dans le Piémont et dans le Val d'Aran. Elle se décline en six dialectes : "le languedocien, le provençal, le gascon, le limousin, l'auvergnat et le vivaro-alpin" précise l'Institut d'Etudes Occitanes. De ces influences occitanes sont nées différentes expressions qui émaillent le français parlé en Occitanie et donnent parfois naissance à des mots que l'on peut qualifier de "francitan", c'est-à-dire une francisation de mots occitans. Nous, Occitans, n'avons pas toujours conscience que nous ne nous exprimons pas d'une manière "classique"... L'occitan influence les tournures grammaticales et la manière de s'exprimer. De nombreuses exclamations occitanes sont employées sans avoir de traductions littérales précises et en rapport avec leur utilisation mais gardent un sens. L'occitan est parfois difficile à traduire car dans le mot il y a davantage que sa traduction française ; il y a une ambiance, une image, un sentiment.. L'occitan possède un vocabulaire très imagé, créé par dérivation tandis que le français utilise des mots souvent "artificiels", empruntés au grec ou au latin depuis le Moyen-Age. L'occitan tend à ce que le nom corresponde vraiment à la chose. Autant de raisons qui font que notre langage peut paraître parfois surprenant. Dans ce document vous trouverez, après un bref rappel historique, des vocabulaires liés à des traditions, des coutumes, des métiers régionaux, des situations illustrant ce langage que vous avez peut-être déjà remarqué qui, outre les accents locaux, surprend parfois les nouveaux venus en Occitanie-Pyrénées Méditerranée. L'objectif de cet ouvrage n'est pas d'apprendre l'occitan aux lecteurs mais, simplement et modestement, de les éclairer sur certains mots, certaines expressions employés localement dans le langage usuel. Toutefois, je rappelle et j'insiste : je n'écris pas l'occitan aussi je demande aux "puristes" d'excuser l'orthographe que je peux attribuer aux mots et expressions.

11/2021

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Romans policiers

Du noir à Toulouse

Serge NICOLO : Le musée Paul-Dupuy et le musée des Augustins n'échappent pas aux turpitudes de notre monde. Les meurtres s'y perpètrent artistiquement avec une perceuse ou un pistolet cloueur. Patrick NIETO : On ne ramasse pas que des champignons dans la forêt de Bouconne. Une main d'abord, une autre ensuite... Quand s'arrêtera la cueillette ? Pierre WILLI : Dylie et Lidy sont jumeaux. Les enfants des époux Tarmin, une famille où on ne choisit pas son destin, on le subit. Pas pour longtemps. Patrick CAUJOLLE : "Tout cela pour y installer une station Vélib et une pataugeoire" , s'insurge Monsieur Dedieu responsable des Espaces Verts désormais à la retraite. Entêté le vieux jardinier. Allez savoir pourquoi ? Régis TOMAS : 1944. Libération de Toulouse, le commandant milicien Perget retient Josiane et Albert. Lequel des deux a tué pour dérober un fichier d'agents infiltrés dans la Résistance ? Dans quel but ? Daniel CONTEL : A Terre Cabade, personne n'a remarqué quoi que ce soit jusqu'au déclenchement des sonneries : six réveils à cloches fabriqués en Chine. Anne WADDINGTON : Trois morts : une tête arrachée, des dents de crocodiles, un corps vidé de son sang au coeur d'une toile d'araignée géante... Cécile DOUELLE : Mais que peut-il se passer quand on n'apprend rien des leçons de la vie ? Au coeur des cités, il ne fait pas bon se tromper. Une gâterie dans un train, amour de jeunesse, qui laisse GD NOGUES : Une gâterie dans un train, amour de jeunesse, qui laisse des traces et un sentiment d'inachevé. Un colosse de deux mètres à la mandale facile, un rondouillard frisant le quintal et fumeur de havane... Jacques LAVERGNE : "Le passé n'est pas mort, il n'est même pas encore passé" . William Faulkner l'avait écrit. Pierre-Paul Riquet, le génial inventeur du canal des Deux Mers nous le prouve une fois encore. Et de quelle manière... !

07/2023

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Littérature française

Rue Darwin

Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt à Alger, où il a vécu son adolescence. « Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face » est venu. Son passé est dominé par la figure de Lalla Sadia, dite Djéda, sa toute-puissante grand-mère adoptive, qui a fait fortune installée dans son fief villageois, fortune dont le point de départ fut le florissant bordel jouxtant la maison familiale. Né en 1949, Yazid a été aussitôt enlevé à sa mère prostituée, elle-même expédiée à Alger. Il passe une enfance radieuse au village, dans ce phalanstère grouillant d’enfants. Mais quand il atteint ses huit ans, sa mère parvient à l’arracher à l’emprise de la grand-mère maquerelle. C’est ainsi qu’il débarque rue Darwin, dans une famille inconnue. Il fait la connaissance de sa petite soeur Souad. D’autres frères et soeurs vont arriver par la suite, qui connaîtront des destins très divers. La guerre d’indépendance arrive, et à Alger le jeune Yazid y participe comme tant d’autres gosses, notamment en portant des messages. C’est une période tourmentée et indéchiffrable, qui va conduire ses frères et soeurs à émigrer. Ils ne pourront plus rentrer en Algérie (les garçons parce qu’ils n’ont pas fait leur service militaire, les filles parce qu’elles ont fait leurs études aux frais de l’État algérien). Le roman raconte la diaspora familiale, mais aussi l’histoire bouleversante de Daoud, un enfant de la grande maison, le préféré de Djéda, dont Yazid retrouve un jour la trace à Paris. Encore une fois, Sansal nous emporte dans un récit truculent et rageur expliquant la difficulté d’avoir deux mères : c’est le cas de Yazid, mais aussi celui de tous les Algériens… Il décrit la corruption, le « grouillement de la misère », l’absence de perspectives, la tristesse générale, l’ennui… Rue Darwin est le récit d’une inguérissable douleur identitaire, génératrice d’un chaos politique et social.

08/2011

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Roman d'amour, roman sentiment

Bimbo or not Bimbo Tome 1

Ne dit-on pas que l'habit ne fait pas le moine ? C'est ce que va découvrir Christopher, jeune avocat fraîchement reconverti en enseignant dans une université de Floride. Les femmes vénales ? Il a donné, et il les déteste ! Il essaiera par tous les moyens de les sortir de sa vie et surtout de sa famille ! Mais Betty fait-elle vraiment partie de cette catégorie ? Bien sûr, avec ses talons haut perchés et sa tignasse blonde comme les blés, on pourrait vite tirer des conclusions. D'autant plus qu'elle aime mettre ses formes en valeur et s'en donne à coeur joie. D'ailleurs, c'est devenu sa devise : si son look ne plaît pas, tant pis ! Mais ça, c'était avant de rencontrer le beau professeur, celui qui tient son bel avenir entre ses mains... Ils vont devoir passer 6 mois ensemble pendant lesquels la jeune femme compte bien le faire changer d'avis à son sujet. Inversera-t-elle la tendance ? Cachée derrière mes grosses lunettes de soleil, je peux le reluquer à loisir, sans qu'il ne le remarque. J'essaie de garder mon visage baissé en direction du livre, pour faire semblant de lire, alors que mes yeux parcourent de bas en haut son corps délicieusement sculpté. Comment un type aussi bien foutu peut-il être aussi odieux ? Il n'y a pas de justice. Physiquement parlant, il n'y a rien à jeter chez lui. Cheveux bruns disciplinés, check. Tablettes de chocolat bien dessinées, check. Bras musclés, check. Fessier rebondi, check. Jambes athlétiques, check. Tatouage ultra viril sur le pectoral droit et l'épaule, check. Il n'y a vraiment que ce qui sort de sa bouche qui est répugnant, car même ses lèvres sont plus qu'alléchantes. - Je vois que tu fais encore quelque chose de très constructif, dit-il en me sortant de mon examen de sa personne.

04/2021

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Littérature française

Belgrade-Paris : l'itinéraire d'une intégration réussie

Paris, 1967. Une petite fille de 11 ans, Gordana, débarque dans la capitale sans parler un mot de français. Accompagnée de sa mère et sa tante, elle vient d'arriver de Belgrade (Yougoslavie). Du haut de la butte de Belleville, elle est désireuse de découvrir la France, son histoire, sa langue. Débute alors un apprentissage parfois périlleux mais souvent heureux : celui de l'intégration dans un nouveau pays, une nouvelle culture. Quinze ans plus tard, elle trouve sa voie. Elle souhaite enseigner la langue et la littérature françaises dont elle s'est éprise, et donner aux élèves la chance qu'elle a eue durant son cursus, du collège à la fac. Récit autobiographique et intime d'un chemin où rien n'est écrit d'avance, Belgrade-Paris : l'itinéraire d'une intégration réussie raconte le chemin d'une immigrée devenue française et professeure, et qui ne cesse de questionner les mots de Montaigne : "Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage". Gordana Damotte est arrivée en France en 1967, accompagnée de sa mère et de sa tante. Avant leur départ de Yougoslavie, sa mère a d'abord été institutrice. C'est donc comme Marcel Pagnol, assise au fond de la classe, que l'auteure apprend à lire. Très vite, elle se passionne pour la lecture, ce qui la pousse à devenir professeure de français : elle passe un baccalauréat littéraire et poursuit des études de lettres à la Sorbonne. Quinze ans après son arrivée en France, elle devient maîtresse auxiliaire. Ensuite, elle passe le CAPES et finalement, à plus de 40 ans, devient agrégée. Elle exerce le métier d'enseignante avec enthousiasme et offre à ses élèves tout ce dont elle a bénéficié par le passé : sorties au théâtre, à l'opéra, au musée et voyages scolaires propices aux découvertes et à l'enrichissement culturel. Elle rencontre des élèves merveilleux avec lesquels elle est toujours en contact et quitte l'école en 2020, avec le sentiment d'avoir exercé un métier passionnant.

06/2021

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Littérature française

Quart livre des reconnaissances

Mieux que nous ne pourrions le faire, Jacques Réda dé? nit les contours de ce livre dans son émouvante postface : Les quatre Livres des reconnaissances n'ont jamais fait l'objet d'un plan. On ne doit donc pas y voir une sorte d'anthologie un peu plus lacunaire que la plupart des autres, ni même un re ? et de mes seuls goûts personnels. Tous ces textes ont été composés pour ainsi dire par surprise et au hasard d'une relecture ou d'une remémoration. Elles ont très rarement répondu à un projet d'ailleurs en général assez vague, sinon, dans ce volume même, où, non sans lacunes, j'ai tenté d'évoquer l'évolution du vers français. Après quoi, en effet, c'est la langue française qui, s'éloignant progressivement et naturellement d'elle-même, a obligé le vers, désormais sans structure, à tâtonner, parfois avec brio, vers la langue nouvelle que Rimbaud avait souhaitée et qui, loin d'être une méta-langue poétique, sera peut-être un jour celle qu'aura ? xée le classicisme de nos très lointains descendants. Autrement dit, ceux que nous appelons "grands poètes" représentent un état particulier de la langue où, de manière aléatoire mais inévitable surgissent, de ce brassage d'ondes, des crêtes si remarquables qu'on leur donne un nom - un nom d'auteur -, comme on en attribue à ces grands accidents de terrain ou à ces formes que revêt l'eau dans les mers, les lacs, les torrents et les ? euves. Mais, de l'une à l'autre région, et malgré de scrupuleux cartographes, on oublie le nom des collines, des gorges et des ruisseaux qui ont contribué à la gloire des Himalaya et des Amazone. Avec le très remarqué Quel avenir pour la cavalerie ? qui les complète, ces Livres établissent la géographie de la poésie rédasienne, comme ils en forgent la boussole.

04/2021

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Romance sexy

Le clan Hopkins Tome 3 : Dernier frisson

Quand on est différent, on se dit que l'on n'est qu'une terrible erreur. Riley Hopkins ne s'est pas toujours senti à sa place au sein du clan. Ses cheveux blonds ont souvent détonné au milieu de la marée de roux et de brun, et sa personnalité, bien plus sombre que celles de ses frères, s'est démarquée à maintes reprises. Mais les années ont fini par atténuer son mal-être. C'est en tout cas ce qu'il se pousse à croire au moyen d'un contrôle à toute épreuve et d'un quotidien organisé jusque dans ses moindres détails. Cette méthode ne lui a jamais fait défaut. Du moins, jusqu'à ce que sa vie bien rangée soit bousculée par Nate au point de lui faire perdre son sang-froid légendaire. Aujourd'hui, Nate se trouve à l'autre bout de la Terre, et c'est mieux pour tout le monde. La dernière chose dont Riley a besoin, c'est que quelqu'un vienne balayer son petit univers d'un revers de la main. Mais peut-on vraiment réprimer ce que l'on ressent, même quand on s'y applique ? #MM #Famille #Enemies-to-lovers #AmourCompliqué Ce tome termine la série Le clan Hopkins "Dans ce dernier tome de la série, on retrouve tout le clan Hopkins au complet pour le mariage de Gaby et Ezra. Enfin nous découvrons Riley, le plus taciturne de la fratrie. On comprend enfin ce qu'il ressent, ses mécanismes de défense au milieu de ses frères si exubérants et à quel point il est en réalité attachant. Et avec le retour de Nate, notre pauvre Riley n'est pas au bout de ses peines, parce que ce n'est plus le jeune homme timide de qui il a brisé le coeur qui revient d'Egypte ; mais un homme bien décidé à comprendre Riley et à le reconquérir". Audrey - Relectrice éditoriale

05/2023

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Pape François

Dieu au coeur de la crise

CE LIVRE REGROUPE LES DIFFERENTES INTERVENTIONS DU PAPE FRANçOIS A PROPOSE DE LA CRISE EPIDEMIQUE "Ce Noël est le Noël de la pandémie, de la crise sanitaire, de la crise économique, sociale et même ecclésiale qui a frappé aveuglément le monde entier. La crise a cessé d'être un lieu commun des discours et de l'establishment intellectuel pour devenir une réalité partagée par tous. Ce fléau est une mise à l'épreuve qui n'est pas indifférente et, en même temps, une grande occasion de nous convertir et de retrouver une authenticité. Lorsque le 27 mars dernier, sur le parvis de Saint-Pierre, devant une place vide mais remplie d'une appartenance commune qui nous unit de tous les coins du monde, quand j'ai voulu prier là pour tous et avec tous, et j'ai eu l'occasion de dire tout haut la signification possible de la "tempête" (cf. Mc 4, 35-41) qui s'était abattue sur le monde : " La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu'à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d'"emballer" et d'oublier ce qui a nourri l'âme de nos peuples, toutes ces tentatives d'anesthésier avec des habitudes apparemment "salvatrices", incapables de faire appel à nos racines et d'évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l'immunité nécessaire pour affronter l'adversité. A la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos "ego" toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d'être frères "." 21.12.2020

06/2021

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Romance sexy

Christmas Ever After

Un Noël à Snowville pour réchauffer les coeurs... Découvrez 4 nouvelles romantiques et sexy sur le thème de Noël. Pour une nuit ou pour la vie " Une femme, passé trente ans, si elle est seule, c'est qu'elle a un problème ! " Pour éviter cette vieille rengaine qu'elle entend chaque année, Sophia a trouvé la solution parfaite : embaucher via un site les services d'un homme pour être son faux petit-ami pour Noël. Quelle est sa surprise lorsque débarque Lorenzo, un baroudeur charmeur et charismatique... tout son opposé ! Noël avec mon pire voisin Jeune institutrice, mère et divorcée, Julia essaie de se reconstruire une vie stable. Un seul hic : l'emmerdeur qui vit à côté de chez elle. Soan, ce père célibataire aussi, l'exaspère au plus haut point. Elle aimerait pouvoir l'ignorer, mais en plus d'être son voisin, c'est aussi le père d'un petit garçon qu'elle a dans sa classe. Que la guerre commence ! Mission séduction pour Noël Blanche adore Noël, mais les vacances qui s'annonçaient reposantes deviennent palpitantes lorsqu'elle découvre que Nicolas, le meilleur ami de son frère, fêtera la fin d'année dans sa famille. Blanche a un coup de coeur secret pour lui depuis des années... Que son frère a réussi à déceler ! Et surprise, il est prêt à lui filer un coup de main. Et si cette année, elle ne le laissait pas filer ? Un cadeau inattendu Le beau mec en costard-cravate qui travaille assis dans le bar n'a rien de la clientèle habituelle de Léna. Sans faire exprès, la jeune barmaid renverse un verre sur son ordinateur, le bousillant et déclenchant la colère de son propriétaire au mauvais caractère. Et comme si ce n'était pas assez, la tempête qui s'abat sur Snowville l'empêche de rejoindre son hôtel ! Se sentant coupable et n'ayant pas le choix, Léna l'invite à passer quelques jours chez elle...

11/2021

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Acteurs

Romy. La légende

Un superbe album consacré à une actrice de légende, l'une des plus belles femmes du 7e art ! Des centaines de photos, des souvenirs et des témoignages inédits. Romy Schneider, fille et petite fille de comédiens allemands, est devenue mondialement célèbre à 17 ans en incarnant au cinéma l'impératrice d'Autriche Sissi. Victime de ce succès écrasant (dont elle souffrira sa vie entière), la jeune femme quitte l'Allemagne et sa mère afin de prendre du recul. Elle débarque en France avec un statut de star. Les rencontres s'enchaînent, Alain Delon, Visconti, Clouzot, René Clément, Sautet... Une filmographie éblouissante, marquée par des films majeurs comme : La Piscine, Le Vieux Fusil, Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Les Choses de la vie, Ludwig ou le crépuscule des dieux... et tant d'autres, fait d'elle l'une des actrices les plus populaires du cinéma français. Elle remportera 2 césars de la première actrice, l'un pour L'important c'est d'aimer (Zulawski) en 1976 et l'autre pour Une histoire simple (Sautet) en 1979. Pourtant cette femme en quête de perfection et d'amour ne sera jamais épargnée par la vie. Lors d'une interview au début des années 80, elle déclarait : "A quinze ans je ne savais rien de la vraie vie. Mon éducation s'est faite avec le cinéma, les films que je voyais, et à travers eux je croyais tout savoir... Grande a été ma désillusion. ' Accablée par une destinée tragique, elle est partie un matin de mai 82 épuisée et terriblement triste. Sous la forme d'un abécédaire, Henry-Jean Servat, avec le talent narratif qu'on lui connaît et à l'aide de témoignages inédits (Zulawski, Delon, Bardot...) revient sur le parcours exceptionnel de cette actrice belle et talentueuse. L'iconographie de cet album est en grande partie inédite : photos de cinéma, archives des cinémathèques allemandes, robes et bijoux de grands couturiers... Un superbe hommage pour une immense comédienne.

11/2021

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Poésie

La Promenade sous les arbres

Ce nouveau volume de notre collection "Poésie en poche" , qui bénéficiera désormais d'une présentation plus luxueuse, sur un papier de qualité et avec une couverture à rabats, reprend, pour la première fois en France, l'édition originale de La Promenade, publié en 1957 par l'éditeur suisse Mermod, en reproduisant les dessins d'Anne- Marie Haesler-Jaccottet. Ce qui nous a décidés à le passer en poche, c'est qu'à la différence des autres livres majeurs de Jaccottet, celui-ci n'a jamais connu une grande diffusion (sauf dans le volume des Ouvres de la "Bibliothèque de la Pléiade" où il était déjà présenté par notre préfacier, Jean Marc Sourdillon). La Promenade est pourtant le tout premier livre en prose du poète. Commencé à l'automne 1952, repris et complété peu après le mariage de Jaccottet et son établissement à Grignan, il marque dans l'oeuvre un premier mouvement de retour sur une expérience poétique encore à ses débuts, treize ans avant la parution de Paysage avec figures absentes. C'est par La Promenade que Jaccottet inaugure la forme de prose méditative à laquelle on l'associera, découlant tout entière de sa pratique de la note : cette prose toujours à la recherche de la plus grande exactitude (le poète se demande sans cesse si ce qu'il vit, fait ou décide "sonne juste") oscille entre le recueil d'observations, le discours solennel et la confession. Livre à la fois nocturne et matutinal, "le plus lumineux et le plus perméable de tous les arts poétiques [du xxe] siècle" selon Peter Handke, La Promenade est l'Incipit vita nova de Jaccottet, le petit livre blanc des commencements. L'admirable, c'est que la description d'une expérience menée à l'intérieur des mots nous parle en réalité de notre propre vie. Comme le remarque son préfacier, "on y perçoit presque à tout moment la présence d'une discrète jubilation, l'eurêka modeste du poète qui découvre la cohérence de sa propre manière".

11/2022

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Policiers

La Descente de Pégase

Dave Robicheaux se trouve confronté à l’une des situations les plus douloureuses et dangereuses de sa carrière. Une jeune femme énigmatique débarque un jour à New Iberia, en Louisiane, sa ville natale. C’est la fille unique de Dallas Klein, ami de Dave assassiné sous ses yeux vingt ans auparavant lors du casse d’une banque en Floride. Une tragédie qu’il n’a jamais pu oublier.La jeune femme, Trish Klein, joue dans les casinos avec des billets de cent dollars marqués à l’encre rouge. Qui est-elle exactement ? Une fille bien qui a mal tourné ? L’enfant d’une victime qui cherche à venger son père ? Ou une beauté aux mœurs légères qui utilise son pouvoir de séduction pour briser le cœur de Clete Purcel dont les réactions imprévisibles inquiètent son vieil ami Robicheaux ?Et quels sont les liens entre le suicide apparent d’une autre jeune fille « bien » appelée Yvonne Darbonne, brillante étudiante qui aurait participé à une orgie avant sa mort, et la découverte d’un mystérieux cadavre dans un fossé ?Débordé par une succession de meurtres dont les dossiers s’empilent sur son bureau, Dave cherche à comprendre quel rôle y joue un mafieux installé à proximité de la ville.Une fois encore, James Lee Burke tient son lecteur en haleine de bout en bout : en explorant la psyché de ses personnages, il finit par mettre au jour leurs secrets, leurs frustrations, leurs haines et leurs poignantes contradictions. Comme les autres, ce roman baigne dans une atmosphère richement colorée, choquante lors de moments de violence soudaine, mais aussi pleine de mystère et de poésie.Depuis l’adaptation cinématographique de Dans la brume électrique avec les morts confédérés avec l’inoubliable Tommy Lee Jones, la réputation de James Lee Burke a encore grandi, et il compte des milliers d’inconditionnels aux Etats-Unis comme en France.

05/2010

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Romans historiques

Le Désert sans la Gloire

Un roman historique sur l'Expédition de Bonaparte en Egypte vue par les Egyptiens (Mamalouks) " Soldat, du haut de ces pyramides quarante siècles vous contemplent. " Le désert sans la gloire raconte l'épopée égyptienne de l'Armée d'Orient vue par le jeune Hamid, enlevé adolescent dans la montagne circassienne, devenu après bien des péripéties, Muhammad al Mûrad, kachef, seigneur mamelouk de l'Egypte du XVIIIe siècle. Dans le déroulement de l'histoire, L'expédition d'Egypte se situe à la fin du XVIIIe siècle. A cette période les régions côtières de l'Afrique du Nord font partie de l'Empire ottoman. L'Egypte était l'un de ses vassaux. Les Mamelouks administraient librement le pays et s'acquittaient d'un tribut en retour. Dès la fin du règne de Soliman le Magnifique, la puissance turque commence à perdre de sa superbe. Le pouvoir ottoman faiblit inexorablement. Le débarquement des troupes françaises s'est fait, au meilleur moment, le 1er juillet 1798. Quarante mille hommes environ, militaires et scientifiques compris, auxquels il fallait rajouter les chevaux et les matériels, ont débarqué sur la plage, à quelques lieues d'Alexandrie, dans la hanse de Marabout. En seulement une vingtaine de jours, l'Armée d'Orient s'empara de la partie basse de l'Egypte, celle qui va du Delta du Nil jusqu'au Caire. Le 21 juillet, la bataille dite des Pyramides scella l'avenir du pouvoir mamelouk. "J'avais en tête, suite à la lecture d'une pièce de Stephan Zweig, Caprice de Bonaparte, de réécrire la vie de Bellillote. Seulement voilà ! Guy Breton était passé là. En creusant un peu, j'ai changé de projet, l'idée m'est venue de raconter l'expédition d'Egypte autrement, c'est-à-dire du point de vue des Egyptiens. J'ai raconté de bout en bout le parcours de l'Armée d'Orient sous l'angle d'un Mamelouk, de trois fantassins et du général Bonaparte'.

08/2020

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Poésie

Poésie 1944-2004

Au point culminant de la poésie belge contemporaine, Philippe Jones joue un rôle particulier. Non point celui d'un phare, de ceux que célébrait Baudelaire : il est trop discret pour revendiquer une situation privilégiée. Mais depuis plus d'un demi-siècle (le poète est né à Bruxelles en 1924) son œuvre a pris l'extension d'un archipel de corail. Pourtant, si ses branches s'étendent de part et d'autre de la frontière, on ne les remarque pas toujours comme il le faudrait, parce que les critiques sont souvent myopes et que de ce côté-ci, on n'attache pas à la poésie l'intérêt qu'elle suscite dans de nombreux autres pays européens (en Italie ou en Angleterre par exemple). Ainsi, alors que cette œuvre s'est imposée depuis la dernière guerre comme une des plus marquantes du paysage littéraire d'outre-Quiévrain, aux côtés de celles de Marcel Thiry, Albert Ayguesparse, Fernand Verhesen, André Miguel, Liliane Wouters, Jean Tordeur, Achille Chavée, Robert Goffin, sans parler de Norge et d'Henri Michaux (que l'on s'est plu à annexer) il est fort peu et mal représenté dans nos anthologies et nos histoires. À la faveur de ce volume qui réunit à présent son œuvre poétique complète, nous allons enfin pouvoir prendre la mesure d'un homme qui n'a cessé d'être l'exemple de la rigueur dans sa démarche et de la fidélité à une conception de la poésie exempte de toute concession à la mode et aux sirènes médiatiques. Une poésie qui n'est pure que parce qu'elle est vraie, lieu de recherche d'une vérité de l'être nourrie de la recherche d'une vérité du monde. Frédéric Nietzsche écrivait : " Notre chasse à la vérité/est celle d'une chasse au bonheur. " Ces deux attitudes ont trouvé leur point de jonction dans l'œuvre de Philippe Jones, où le bonheur consiste précisément à trouver la vérité de soi, comme celle des autres, la vérité de l'amour dans la vision de la nature. CHARLES DOBZYNSKI

05/2005

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Musique, danse

La rumeur des batailles. La musique au tournant des XVIIIème et XIXème siècles

Alors qu'on ne cesse d'étudier les bouleversements politiques, sociaux, ou philosophiques qu'ont entraînés la Révolution française et l'épopée napoléonienne, s'est-on jamais interrogé sur les transformations auxquelles s'est trouvée soumise la musique sous le choc des événements qui se sont alors soudainement précipités à travers toute l'Europe ? Certes plus d'un a remarqué l'écho des musiques militaires dans les symphonies de Beethoven et jusque chez Rossini, dont la musique bruyante témoigne encore de ce qu'il est le " fils d'un siècle de fracas ". On a vu également, dans cette veine guerrière, fleurir moult pièces de circonstance - représentations musicales de batailles ou cantates - illustrant sur le mode pittoresque une actualité fertile en épisodes mouvementés. Mais, au-delà de ces musiques de circonstance, on est frappé par le souci de simplification du discours qui anime soudain nombre de compositeurs, que ce soit les expérimentations menées avec les masses sonores par Gossec et Méhul écrivant pour les fêtes de la Révolution, ou celles développées avec la force que l'on sait par Beethoven, dont la musique est ressentie alors comme " colossale ". Apparaît alors un penchant général pour des effets sonores puissants, le goût d'instrumenter de façon épaisse, de grossir le trait, de privilégier des tempos rapides, de jouer fort. Ainsi donc, en ce tournant du XVIIIe au XIXe siècle qu'accompagne la rumeur des batailles révolutionnaires et napoléoniennes naît un nouveau ton, fait de registres divers : hiératisme sublime chez Gluck, lenteur réfléchie chez Beethoven, fascination pour la vitesse et goût de l'élan chez Weber, effets de masse et de spatialisation sonore chez Berlioz, ivresse rythmique chez Rossini. C'est l'unité de ce champ stylistique, réplique du grand tremblement de terre de l'Histoire, qu'analyse cet ouvrage nourri de la pensée des grands écrivains de l'époque où le sentiment du sublime se trouve porté à son comble.

04/2000

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Critique littéraire

Lettres 1937-1943

Le 30 septembre 1937, Antonin Artaud, expulsé d'Irlande, est "débarqué" au Havre. Quelques jours plus tard, il est transféré à l'asile départemental d'aliénés de Seine-Maritime de Sotteville-lès-Rouen, dans le quartier hommes de Quatre-Mares. Les lettres qu'il rédige alors décrivent avec acuité le vécu d'angoisse et de désespoir d'un aliéné, masquant son identité sous des noms d'emprunt pour manifester toutes ses récriminations avec une énergie hors du commun qui le caractérisera tout au long de sa vie. Il est ensuite placé à Paris, à l'hôpital Sainte-Anne, le 1e avril 1938 ; il y demeurera jusqu'au 27 février 1939. Les lettres présentées confirment l'état pathologique d'Artaud, son obsession : sortir de ces lieux. Malgré ses conditions de vie et d'enfermement, il ne cesse d'écrire, de dessiner, et réclame sans cesse du papier. Après Sainte-Anne. Antonin Artaud est interné à l'asile de Ville-Evrard, où il demeurera jusqu'au 22 janvier 1943. La quantité et la qualité des documents qui sont présentés sont d'une imposante richesse sur l'état psychologique et physique d'Artaud, avec toujours cet impérieux besoin de s'exprimer malgré la maladie, les privations. Compte tenu de la misère régnant alors dans les asiles, qualifiée d'"extermination douce", et du danger que courait l'artiste, sa famille et ses amis vont réussir à obtenir un nouveau transfert pour l'asile de Paraire, à Rodez, en février 1943. Dans ce volume sont transcrites les lettres, dans leur graphie originale, qu'Artaud a rédigées entre 1937 et 1943. Nombreuses sont celles qui furent retenues par l'administration. A Roger Blin ou à André Gide, à Balthus ou au chancelier Hitler, Artaud lance ses invectives, ses suppliques et ses cris de souffrance. Ces écrits témoignent de la puissance d'une pensée fulgurante, météorique, prophétique, géniale dans ses possibilités d'expression et de création, un réservoir d'énergie inépuisable qui va oeuvrer toute sa vie, pour le conduire dans l'au-delà des rivages de la raison.

11/2015

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Décoration

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Kate Moss

Si le défaut charmant, selon Stendhal, cristallise le désir, le " détail qui tue " est l'arbitre des élégances. Un signal qui accroche le regard, souligne une attitude, sublime un style. Une distinction particulière, l'expression d'une fantaisie qui détermine un certain chic. Une singularité qui frôle la faute de goût. Ces détails peuvent se lire comme les signes révélateurs d'une époque, dont la haute couture raconte une autre histoire. Pour parcourir l'allure d'un siècle - dans le cadre de la panoplie occidentale -, nous avons choisi des photos, de Marlène Dietrich à Chloë Sevigny, de Scott Fitzgerald à Diana Ross, de Pablo Picasso à Patti Smith, de Greta Garbo à Miles Davis, d'André Breton à Andy Warhol. Une collection inédite, un défilé original d'écrivains et d'artistes qui incarnent leur temps. Qui mieux qu'eux osent se démarquer, bousculer les lignes de fuite, inventer des repères, anticiper les modes que la rue réinterprète ? Question de détail ? Des poses décalées. Des débordements. Des symptômes fulgurants. Et ces intuitions qui saisissent l'air du temps, le tourbillon de la vie et les étincelles de saison. Pour embrasser ces instants fragiles où tout bascule: l'alchimie d'un photographe et son modèle. D'où le choix des plus grands, Robert Capa, Dominique Issermann, Robert Mapplethorpe, Gisèle Freund, Lucien Clergue, Helmut Newton, Jean-Marie Périer, Herb Ritts, Peter Lindbergh ou Eliott Erwitt... dont l'oeil vise le détail qui tue. Le ruban d'un chapeau, la ceinture nouée d'un trench, la résille d'un tee-shirt, la transparence d'un chemisier, la boutonnière sexuelle d'une veste, le laçage d'un polo ou le talon d'un escarpin de la dernière chance. La beauté du geste nichée dans les détails qui griffent le présent et résistent à l'épreuve du temps. De la tenue ! Du couvre-chef au sous-vêtement, nous avons épluché la silhouette comme un oignon et décliné le vêtement de la tête aux pieds. Revue de détails.

10/2013

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Littérature française

L'âge de Rose

Les Vies des Saints dans la tradition chrétienne (mais cette remarque vaut, je crois, pour toutes les religions) constituent une fabuleuse richesse d'imaginaire. Celui qui a grandi, toute son enfance et son adolescence, consciemment ou inconsciemment, dans le sein de sa sainte mère l'Eglise, et qui est devenu, avec le temps, le rêveur nostalgique de sa propre existence, trouve, en ces récits surannés, matière à brassage de fantasmes et à fixations d'affects. Les personnages de la littérature hagiographique expriment, au degré supérieur, sur les hauts ciels de la sublimation et dans la proximité du sacré qui fait trembler, les pulsions de tous les désirs, les contradictions du moi et du monde, les conflits de l'élan vital et des forces de dissolution et d'annihilation. Ils expriment tout ce que l'humanité peut savoir de plus excessif sur l'amour, le sacrifice, la perdition, l'anéantissement. Ils incarnent de prodigieuses images libidinales et leur vie se tient sur un fil tendu et ténu, prêt à se rompre : celui qui sépare la sainteté de la perversité. Rose de Lima, qui vécut au temps des conquistadors et fut la première sainte officiellement reconnue de l'Amérique latine, apparaît comme le point focal d'une histoire sanglante, lourde de culpabilité collective. L'auto-punition, l'auto-destruction, le délire flagellatoire et mutilatoire de la vierge péruvienne signalent l'abcès de fixation qui draine toute la violence des inassouvissements de la chair comme de la foi. Le narrateur de cette histoire, quant à lui, saisit l'occasion de son investigation dans le passé et de sa rencontre avec une figure très singulière de la sainteté chrétienne au féminin, pour trafiquer et troquer celle-ci, des émotions, des sentiments, des visions qui lui appartiennent encore. Ce processus, hautement subjectif, d'identification, de projection, d'appropriation et d'échange est au cœur de l'entreprise mythobiographique dont Rose de Lima fait ici -dernier supplice- tous les frais.

01/1997

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Littérature française

Duel autour d'une académie. Ou la distribution des prix

Chris Galaad, romancier naguère porté aux nues, attend la visite de son vieil ami, le Père La Camomille, un métis né du côté de la mer des Sargasses. Il veut lui confier sa déchéance face au mal d'Alzheimer. Pour le prêtre, pas d'Alzheimer ! ... Ce dont souffre Chris, c'est de sa déchéance du côté des éditeurs, qui refusent de publier ses manuscrits. Il s'agit d'un complot, confie Chris : il se heurte à un collègue devenu son ennemi absolu, un certain Tarek Bourboun, fils d'un Emir des sables, et qui fait la pluie et le beau temps dans le monde des lettres. La Camomille fait appel à son fils d'adoption Foskifo, jeune Marocain issu du grand Erg, pour redresser la situation. Foskifo débarque chez Chris revêtu de la soutane du prêtre : il la porte depuis qu'il a plongé dans le lac du bois de Boulogne pour la ramener au terme d'une lutte contre un gang facho. Foskifo entraîne dans la lutte son sosie Skifopa, une jeune prostituée (en réalité du sexe masculin) qui ne pratique son métier que pour atteindre au doctorat de médecine. Les deux garçons jouissent de codes spéciaux qui leur permettent de voler, presque invisibles, d'un espace à l'autre, nus comme une paire de Tarzans, chacun au bout de son filin. Leurs démarches entraîneront une suite délirante, surtout devant la gigantesque tapisserie qui couvre un mur du salon, chez Chris -- tapisserie hantée d'où débarqueront, au gré de l'évènement, des célébrités telles que Louis XIV, Christine de Suède, Charlie Chaplin, Louis-Ferdinand Céline, J-M Le Pen. Dans un Quotidien, Chris attaque le prix Duclou-Joncourt, fidèle à Tarek Bourboun. La guerre est déclarée, si âpre que la foule, emportée par une rage quasi électorale, tournera à l'émeute, presque jusqu'à la chute du gouvernement. Au lecteur, d'y participer.

10/2017

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Religion

L'Afrique et la mission. Terrains anciens, questions nouvelles avec Claude Prudhomme

Une vingtaine d'auteurs sont réunis dans ce livre pour rendre hommage à l'historien Claude Prudhomme. Leurs textes dessinent le paysage nouveau des missions à l'époque contemporaine. Plus que tout autre, écrit Denis Pelletier, Claude Prudhomme a contribué à renouveler les méthodes et les perspectives de ce champ qui a longtemps peiné à se démarquer des études de missiologie, où l'histoire s'ordonnait à un projet croyant. A partir des années 1960, l'entreprise missionnaire est progressivement devenue un objet d'étude pour les historiens. Cette entrée dans l'espace universitaire s'est opérée avec les outils des sciences humaines, en lien avec une approche critique des cultures et de leur rencontre. La décennie 1970 a été décisive à ce point de vue pour l'intégration des missions dans l'histoire religieuse académique. Le choc de la décolonisation surmonté et l'autonomie des Eglises locales affirmée, les congrégations missionnaires détentrices des fonds documentaires les plus importants amorcent alors une ouverture aux chercheurs. Les archivistes de sociétés telles que les Missions étrangères de Paris, les lazaristes, les spiritains, les Pères Blancs, les Missions africaines de Lyon... vont jouer un rôle majeur en fournissant les matériaux de cette historiographie nouvelle. C'est autour de trois grandes thématiques que l'ouvrage a été pensé dans une perspective transdisciplinaire. Les auteurs de la mission sont l'objet d'une première partie qui les montre " en action ". Dans un deuxième temps, il est rappelé que les missionnaires, en particulier à partir de la Première Guerre mondiale, n'ont pas pu se soustraire à la dimension politique qui culminera avec l'affirmation des nationalismes. Plus réflexive, une troisième partie aborde des sujets tels que la missiologie ou science des missions, le rôle de la presse et de la bande dessinée, la place de l'architecture. L'ouvrage s'achève sur le témoignage de proches et sur la postface de Jean-Dominique Durand. Le lecteur y découvrira les engagements multiples de Claude Prudhomme, en particulier auprès des jeunes chercheurs.

10/2015

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Policiers

De l'intérieur

Quelques années après la mort de sa mère qui s'est laissée mourir de chagrin, Victoire découvre dans le grenier les lettres enflammées d'un homme mystérieux. Au fil de la lecture, elle comprend que sa mère a entretenu une relation passionnée avec cet homme, un jeune policier. Persuadée qu'il est son père, Victoire prend alors la décision de devenir policier pour le retrouver. Après de brillantes études en droit et le succès au concours d'officier, c'est en lieutenant de police stagiaire qu'elle débarque au commissariat de Nantes où son père travaille. Sous la coupe d'un capitaine de Police désenchanté, Victoire va découvrir le monde police de l'intérieur. Ce n'est pas la grande police qui fait rêver, celle des médias ou des séries télévisées. Non, là, il s'agit d'une police au plus proche des hommes, la police " des gens " comme ils disent en interne, un monde absurde où bien souvent le policier se transforme en héros Sisyphien du quotidien. Après une rencontre surprenante avec un étudiant exalté qui va tomber follement amoureux d'elle, Victoire va enfin rencontrer son père, un homme retranché et ténébreux, policier en fin de carrière. Les retrouvailles seront brutales et réveilleront des douleurs enfouies. Victoire devra s'affranchir d'une terrible annonce, le décès de sa mère vingt ans auparavant. Durant son stage, Victoire fréquentera trois hommes de générations différentes qui pourtant semblent avoir le même parcours, trois hommes isolés et affligés par le poids d'une vie déraisonnable. Victoire va modifier leurs trajectoires en leur redonnant un second souffle. Elle va surtout leur permettre de comprendre que le bonheur se conjugue au présent, ici et maintenant. Refusant la fatalité, Victoire affrontera avec courage et détermination la vie qu'elle s'est choisie pour s'offrir une autre destinée sur le chemin de la liberté. De l'intérieur n'est par un roman policier, c'est peut-être tout simplement un roman de police.

03/2017

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Histoire internationale

Tranchées. Confidences d'un soldat d'infanterie

Carlo Salsa (1893-1962) est envoyé au front sur le Karst dès l'entrée en guerre de l'Italie en 1915. Il y reste quinze mois, avant d'être blessé puis retenu prisonnier par les Autrichiens. Trincee [Tranchées] est le récit de son expérience au front : journal d'un soldat de première ligne, dénonciation implacable de la conduite de la guerre par un homme du "troupeau", c'est un document historique qui ne cède ni à la rhétorique nationaliste des années de guerre, ni à sa récupération par le fascisme naissant. Dès sa parution en Italie, en 1924, le livre est censuré. Redécouvert à la fin du XXe siècle, à la faveur de nouvelles recherches historiographiques sur la Grande Guerre, il a connu depuis plusieurs rééditions jusqu'à aujourd'hui. La réception de cet ouvrage, tardive en Italie, fort discrète en Europe, reste très étonnante. Car non seulement Trincee est un récit d'une grande qualité littéraire, mais c'est aussi un livre d'une justesse historique remarquable. Aucun épisode de la tragédie ne manque et la spécificité de la guerre italienne convainc rapidement le lecteur : des combats en montagne avec des positions autrichiennes avantageuses, le manque de moyens et d'armes de l'armée italienne, des choix tactiques inadaptés à la guerre de tranchées et au terrain alpin, le mépris de l'état-major pour les soldats, les épisodes de fraternisation, la pratique de la décimation, une rhétorique aussi meurtrière que les armes, les milliers de prisonniers qui meurent de faim dans les camps autrichiens. La force de Trincee tient autant à la puissance du récit qu'à son authenticité : Carlo Salsa a vécu tous les événements qu'il raconte ; son témoignage est saisissant. Sa traduction en France pourra lui donner la place qu'il mérite au sein de la meilleure littérature européenne sur la Grande Guerre aux côtés de Erich Maria Remarque, de Andreas Latzko et de son compatriote Emilio Lussu (auteur des Hommes contre, traduction française 1995).

09/2015

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Policiers

Alibis N° 52

L'automne est sous le signe du voyage. Jean Charbonneau, auteur du très remarqué « Tout homme rêve d'être un gangster », nous fait vivre le choc culturel d'un jeune québécois d'origine italienne « obligé » d'aller en Italie pour y porter les cendres de sa grand-mère : il y découvrira une famille aux méthodes et activités des plus douteuses… François Leblanc nous ramène au Québec avec « Et tout s'éteint » : un instantané de la vie banale de petites gens qui assistent à un crime peu ordinaire. Direction le Mexique avec « Pourquoi se battent les chiens », de Camille Bouchard, qui, une fois de plus, fouille les côtés les plus sombres de ce pays : violence, pauvreté, corruption et crime impuni. Un texte très puissant. Du côté des essais, en plus des conseils avisés de nos critiques spécialistes, un article plutôt original qui compare la réalité historique du « Cas Richard III » versus ses représentations littéraires. Enfin, une entrevue avec Maxime Houde, considéré comme l'auteur du Montréal des années quarante : dépaysement garanti, avec son détective Stan Coveleski. Un numéro sous le signe de l'international. Alibis, dont le premier numéro a été lancé en novembre 2001, est la première et la seule revue québécoise professionnelle entièrement consacrée à la littérature policière, au mystère, au noir et au thriller. La revue est trimestrielle et essentiellement axée sur des contenus québécois originaux pour ce qui est des fictions. Les articles y sont spécialisés, et variés : on y trouve autant des entrevues originales d'auteurs (québécois et étrangers), des articles sur les divers corps de métiers au sein de la police (profileurs, artistes judiciaires, enquêteurs spécialisés), des essais sur l'histoire du roman policier (au Québec et ailleurs), et des essais sur les liens étroits entre la fiction et la réalité. Ces articles sont représentatifs d'un genre littéraire populaire et moderne, qui ne cesse d'attirer de nouveaux lecteurs.

04/2015

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Poches Littérature internation

Impressions et paysages

En 1916-1917, le jeune Lorca participe a à quatre excursions universitaires à travers l'Espagne, sous la direction de Martin Dominguez Berrueta, professeur de littérature et d'art à l'université de Grenade. L'horizon de Lorca s'élargit, il découvre l'unité de l'Espagne dans, sa diversité - la Castille surtout l'impressionne-, rencontre Antonio Machado à Baeza, Unamuno à Salamanque, connaît ses premiers triomphes de pianiste, lorsque le soir, au cours de festivités organisées en l'honneur des étudiants, il joue ses compostions et, naturellement, il note ses impressions de voyage. Rentré à Grenade, le jeune auteur remanie son texte ; il y englobe des évocations andalouses et galiciennes, des variations sur des thèmes divers (jardins, ruines, crépuscules, Etc.) provenant d'écrits antérieurs. Impressions et paysages parait, à compte d'auteur, à Grenade, au début d'avril 1916. A peine remarqué, il tombe vite dans l'oubli. Quelques années plus tard, l'écrivain, devenu plus exigeant, entassera les exemplaires restants et en fera un autodafé. Si ce geste signale que le poète n'aurait pas inclus le livre dans ses oeuvres complètes, Impressions et paysages fournit un document indispensable sur révolution créatrice du jeune Lorca. A mesure qu'il peint avec application et ingénuité les silhouettes, les couleurs et les musiques qui rencontre sur son chemin, il fortifie son pouvoir d'évocation et enrichit son univers poétique. Il s'y définit déjà avec une énorme sensibilité non seulement à la beauté, et à l'art en général, mais aussi aux êtres qui l'entourent, aux animaux q.i souffrent, au mystère de la vie et de la mort. La plupart des thèmes qu'il traitera dans le Livre de poèmes, sa vision esthétique et religieuse du monde, sa morale d'amour et d'épanouissement physique, en un mot sa personnalité d'homme et d'artiste sont déjà déchiffrables dans cette première oeuvre imprimée.

02/2015

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Littérature française

Les Frénétiques

En mettant en scène la rencontre amoureuse entre deux femmes sur une île volcanique, Adeline Fleury nous offre un thriller saphique d'une sensualité incendiaire. Ada est une femme libre, romancière et mère célibataire, dont l'inconstance amoureuse a fini par lui laisser un goût amer. Après avoir décidé depuis un an de ne plus se laisser dominer par sa libido, elle part en vacances avec son fils de dix ans, Nino, sur une île au large de Naples. Sur le bateau qui les transporte vers leur paradis italien, le soleil et les embruns de la mer Tyrrhénienne réveillent le corps d'Ada, mis en sommeil par des mois de travail abrutissant et d'abstinence. Elle y remarque bientôt la présence d'une jeune fille rousse de vingt ans à la beauté renversante. Eva se révèle être la nièce d'autres résidents de la pension de famille où Ada et Nino séjournent. Autour de la piscine, ou sous les amandiers du jardin, à l'affût des moindres faits et gestes de la jeune fille, Ada découvre en elle des émotions inédites. Pour la première fois, elle est attirée par une femme, cette mystérieuse rousse aux faux airs de Botticelli, à la fois ange et démon, aussi troublante qu'insouciante. La sensualité de l'île et la bonne entente d'Eva et Nino invitent Ada à ne pas résister à ce désir irrépressible qui semble réciproque. Mais l'île est bientôt traversée de secousses sismiques et l'ombre d'un homme jaloux plane sur cette parenthèse idyllique. Ada et Eva auront-elles le loisir de vivre leur singulière histoire amour ? Roman d'une sensualité omniprésente, Les Frénétiques se déroule sur une île volcanique où l'exultation des corps est proportionnelle au risque permanent d'éruption. Renforçant la charge érotique du texte, la somptuosité des paysages, l'exacerbation des parfums et des saveurs conjugués nous transporte dans un univers où la raison se dissout face à l'impériosité des désirs.

03/2022

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Indépendants

Le Voyageur

Le plus grand voyage est intérieur... Un homme se retrouve malgré lui coincé à l'intérieur du tableau de La Joconde. Arpentant ses paysages, il fait d'étranges rencontres qui lui révèlent progressivement la formule pour briser sa solitude : nul ne peut trouver l'amour sans avoir au préalable pris soin de s'aimer soi-même. Résumé : Patrick, gardien de musée au Louvre, passe ses journées avec La Joconde. Mais à force de la voir toute la journée, sourire en coin et bras croisés, le gardien ne la supporte plus. Jusqu'à ce que Mona Lisa l'appelle à le rejoindre... à l'intérieur du tableau ! Le début : Patoche est de service dans une des salles du musée du Louvre, celle où se trouve le tableau de Léonard de Vinci. Il est debout, mains jointes devant lui, il en est le gardien du jour. Il regarde les gens qui s'aiment et les déteste. Alors qu'un troupeau de visiteurs s'émerveille par convention devant l'étonnamment minuscule tableau de La Joconde, le gardien n'est fasciné que par les jolies jambes de la guide. Mais Patoche est comme invisible, personne ne le remarque jamais et la guide, passionnée, ne manifeste d'intérêt que pour ce stupide tableau : " Il n'y a pas de portrait souriant avant la Joconde, Léonard de Vinci l'a inventé... Et regardez ces deux paysages, l'un semble habité par les hommes, l'autre est comme un paysage imaginaire. Certains commentateurs estiment qu'il s'agit d'une sorte de paysage intérieur. . ". Le lendemain matin, c'est un mardi, jour de fermeture du musée. Le chef de service demande à Patoche de vérifier l'état de la salle de la Joconde. " Encore elle ! " pense-t-il. Mais il ne bronche pas car Patoche obtempère toujours. Alors qu'il scrute chaque endroit de la salle, il entend une voix semblant venir du tableau et l'appelant : " VIENS ! ... "

03/2023