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Dortoirs fleuris

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Littérature française

Les contes de Hans Christian Andersen

Aussi prisés aujourd'hui qu'ils le seront sans doute encore par les générations à venir, les contes de fées de Hans Christian Andersen forment des pierres angulaires de notre conscience collective autant que du canon littéraire occidental. Du Vilain Petit Canard à La Petite Poucette, en passant par La Petite Sirène et Les Habits neufs de l'empereur, ce recueil admirablement mis en page diffuse la magie éternelle de ces histoires à travers une sélection de 23 contes illustrés par des images chatoyantes réalisées entre les années 1840 et 1980. Afin de rester fidèle à la portée internationale de ces histoires, les artistes présentés viennent notamment d'Autriche, de Grande-Bretagne, du Japon, d'Ukraine ou des Etats-Unis et comptent de grands noms comme Kay Nielsen, Arthur Rackham, Tom Seidmann-Freud (nièce de Sigmund Freud), ainsi que la pionnière du film d'animation, Lotte Reiniger. L'anthologie comporte aussi des silhouettes anciennes et contemporaines, ainsi qu'une présentation de l'immense héritage d'Andersen, de brèves introductions historiques à chaque conte et des biographies détaillées des artistes. Conçue pour toute la famille, cette édition précieuse inspire et enchante autant que l'univers mystique, magique, issu de l'imagination d'Andersen. Parmi les contes présentés : La Princesse au petit pois, Le Rossignol et l'Empereur de Chine, Le Garçon porcher, La Petite Sirène, Les Habits neufs de l'empereur, Le Stoïque Soldat de plomb, La Reine des neiges, La Petite Poucette, Les Fiancés, Le Vilain Petit Canard, Les Fleurs de la petite Ida, Le Coffre volant, La Plume et l'encrier et Le Coq de poulailler et le Coq de girouette.

11/2013

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Critique littéraire

De la prison à l'exil. Structures relationnelles et structures spatiales dans trois pièces d'Arrabal

Fernando Arrabal (né en 1932), que l'on ose plus trop ranger parmi les auteurs espagnols ou français, laissera à la postérité une oeuvre colossale et exceptionnellement diversifiée : poète, cinéaste, peintre, essayiste, romancier, c'est sans doute au théâtre que son nom restera le plus lié. Un théâtre à la fois surréaliste, violent et burlesque, marqué par Jarry, Kafka ou Beckett. Théâtre difficile à saisir, et c'est tout le mérite du travail de Danièle de Ruyter-Tognotti d'en avoir tiré les enjeux profonds par l'analyse de trois pièces. Et ils passèrent des menottes aux fleurs, Sur le Fil et La Tour de Babel) appartenant à ladite "troisième période" (à partir de 1968) caractérisée par le renforcement des dimensions politiques et sociales dans la dramaturgie arrabalienne. Chez Arrabal et dans toute son oeuvre, les rapports entre le réel et l'imaginaire sont absolument centraux et n'ont cessé d'évoluer. Co-fondateur, en 1962, du mouvement Panique avec Roland Topor, Christian Zeimert et Alejandro Jodorowsky, on se doute que l'univers mental d'Arrabal est particulièrement singulier... La question paradigmatique qui traverse l'analyse de Ruyter-Tognotti est donc presque naturellement celle-ci : quelle forme a pris la dialectique du réel et de l'imaginaire chez Arrabal à cette période et pour ces trois pièces ? Par l'analyse des structures relationnelles (rapports entre les personnages) et spatiales (les "lieux"), le repérage des fameux "éléments paniques" et le décryptage sémantique et sémiologique, Danièle Ruyter-Tognotti réussit non seulement à éclairer un théâtre énigmatique, mais aussi à donner au lecteur le goût d'y entrer ou celui de l'approfondir.

01/1986

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Religion

LA SOIF DE SERVIR. Armand Marquiset 1900-1981

Armand Marquiset (1900-1981) est une figure marquante de l'histoire sociale du XXème siècle. Si l'association Les Petits Frères des Pauvres reste la plus connue des oeuvres qu'il a créées, on ne peut faire le tour de ses fondations et prendre la mesure de son action sans citer Pour que l'Esprit vive, Les Amis de la banlieue, Frères des hommes, Les Frères du Ciel et de la terre, et en omettant les oeuvres dans lesquelles il a joué un rôle déterminant comme La Mie de pain ou le "premier" Secours catholique international. Il s'est ainsi consacré, successivement et parfois simultanément, à la plupart des grands problèmes sociaux de notre époque : il est allé au secours des victimes de la guerre ou des crises économiques, des pauvres des banlieues ou du tiers-monde, des personnes souffrant de la vieillesse ou de la solitude. Homme d'action acharné, attentif aux moindre détails, intuitif et créatif, il a dans chaque cas apporté des réponses d'une envergure exceptionnelle, fondées sur le respect des personnes, de leurs besoins et de leurs désirs. Une formule "des fleurs avant le pain", extraite d'une prière qu'il a écrite, résume bien sa conception et sa manière d'agir. Il a drainé des bonnes volontés en grand nombre autour de lui, suscité des engagements et des vocations, provoqué la générosité du public. Personnalité exceptionnelle, beau et séduisant, issu de la haute société, musicien, aimant se divertir, empreint d'humour, fin gastronome et cordon bleu lui-même, il fut avant tout un spirituel et un mystique dont la vie a été dirigée par sa foi et sa soif de servir.

10/1998

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Animaux, nature

Les routes du miel. 2e édition

Partout dans le monde, l'abeille accompagne l'homme depuis des millénaires. Cueilleur, éleveur ou voleur, celui-ci s'ingénie partout à l'apprivoiser pour lui soustraire son divin élixir. Et si l'on découvre aujourd'hui son rôle déterminant dans la propagation de la vie, l'approche des us et coutumes qui l'entourent devient aussi le plus passionnant des voyages. A la cime des arbres géants d'Indonésie, sur les falaises du peuple Irula en Inde, dans la vallée de l'Orno, en Turquie, au Brésil ou dans le bush australien auprès des étonnantes fourmis à miel, Eric Tourneret nous invite à parcourir les plus fascinantes "routes du miel", aujourd'hui menacées par l'uniformisation mondiale. Baroudeur assumé, "le photographe des abeilles" livre ici ses impressions de voyages, recueillies par Sylla de Saint Pierre, et ses plus étonnants clichés, réalisés dans vingt-trois pays depuis une dizaine d'années. Passionné par la biologie et le devenir de ces exceptionnels passeurs de vie que sont les abeilles, il sollicite l'éclairage d'une dizaine de scientifiques de renom sur des aspects méconnus du génie des abeilles tout autant que sur les dangers qu'elles encourent. De l'amour des fleurs aux miels rares et précieux du monde, en passant par les abeilles sans dard, les abeilles voyageuses, la nouvelle mode de l'apiculture urbaine ou l'impressionnant frelon asiatique, on côtoie ici, avec le meilleur des guides, la folie du miel ou les plus archaïques traditions apicoles. La fascinante beauté des images et l'imminence des disparitions annoncées font de cet ouvrage le plus saisissant des témoignages jamais produit sur les "filles du soleil ".

09/2020

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1

Le premier tome voudrait révéler l'ouvre dans son évolution et la rendre à sa cohérence. Il contient trente-quatre récits, nouvelles, romans ou pièces de théâtre, composés de 1910 à 1936 ; seize de ces textes étaient inédits en français. Jamais sans doute on n'aura mieux perçu que dans ce livre la tension entre la modernité souvent conventionnelle que son occidentalisation rapide a laissée en héritage au Japon, et une tradition vidée de son contenu, vestige d'un raffinement devenu sans objet. C'est dans cette tension que s'inscrit la thématique privilégiée de l'ouvre : les relations entre hommes et femmes, ou, pour le dire autrement, la relation que la chair entretient avec l'idéal. Le second tome contient notamment Bruine de neige (Quatre sours), qui fut écrit pendant la guerre. C'est un livre serein. Les pétales de fleurs de cerisier tombent en virevoltant ; on savoure le doux sentiment de regret provoqué par l'impermanence de la beauté. Tanizaki, serein ? L'âge, pourtant, ne guérit pas toutes les passions. Plus que jamais dominante, la femme se trouve face à un homme dont la virilité défaille - drame personnel qui rejoint la tragédie collective quand l'impuissance du héros est due à l'irradiation subie à Hiroshima (Chronique inhumaine) ; Tokusuke à bout de forces (Journal d'un vieux fou) est tenu en haleine par le désir que lui inspire sa belle-fille. Mais il sait, tous savent, Tanizaki le premier, que la vie doit finir. Alors, de la conscience claire de ce qu'est la condition humaine, s'élève une lumière salutaire - comme une jubilation.

02/1997

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Histoire et Philosophiesophie

La science n'est pas l'art. Brèves rencontres...

L'idée la plus courante aujourd'hui, parfois explicite, mais le plus souvent implicite, sur la nature des rapports entre les arts d'un côté, les sciences et les techniques de l'autre, est de considérer le problème à l'ordre du jour comme celui d'une réconciliation : il s'agirait de favoriser la convergence de la création artistique et de la recherche technoscientifique, afin d'atténuer, ou d'abolir une coupure douloureuse. Mais l'histoire de l'humanité, dans sa dimension culturelle en particulier, n'est-elle précisément pas celle de la séparation de ses divers champs d'activité, de leur autonomisation? Lidée d'une réunification oecuménique, des grandes retrouvailles de l'art et de la science, me paraît relever d'une nostalgie naïve plus que d'un projet informé, fut-il utopique. Et puis, je dois l'avouer, cette séparation ne m'est nullement pénible. Peut-être est-ce une affaire de tempérament personnel, mais je me trouve fort bien de la différence essentielle entre l'Art et la Science - et de leurs diversités propres (les arts et les sciences) au surplus. Si, scientifique professionnel, mon intérêt pour l'art aboutissait à m'y faire retrouver des attitudes et des oeuvres semblables à celles que je connais (trop) bien, cet intérêt s'émousserait vite... L'art, et l'art contemporain en particulier, m'attire en raison directe de ses différences avec la science, et non pas de leurs éventuelles similarités. Je n'ai aucunement la nostalgie d'une Unité perdue de la création - pas plus naturelle (c'est la diversité du monde des pierres, des fleurs, des oiseaux qui en fait la beauté) qu'humaine.

10/2010

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Théâtre

C'est ma terre et c'est les miens suivi de Un prince dans la nuit

C'est ma terre et c'est les miens : L'histoire d'une famille, de la fin de la première guerre au début des années cinquante. Au cœur d'un petit village girondin. Au bord de la rivière, pas loin de la mer. Une terre où les hommes et les femmes poussent comme les pins, fiers et solitaires. Les pieds dans le sable et le regard se perd dans la forêt. Ne revient jamais. Du feu de la forge au feu des mitraillettes, du bruit de l'eau au bruit des moteurs, de la folie des hommes à la beauté des femmes. Les destins, branches cassées, ne tombent pas dans le fossé. Amédée et les siens trouvent la force de se redresser vers le soleil, la pluie, la vie. Un prince dans la nuit : Une chambre d'enfant. Faiblement éclairée. Une fenêtre aux volets clos, rideaux tirés. Un père conte une histoire à son fils. Une aventure fantastique peuplée de rois, de reines et de bouffons. Sur la commode, un bouquet de fleurs fanées. Contre le mur, une bicyclette retournée, les pneus dégonflés. Des grands seigneurs, des truands, des cardinaux. Sur le parquet ciré, des cahiers ouverts, fermés, des livres de classe. Des soldats de plomb alignés en ordre de bataille. La famine, la maladie, la guerre. Une vieille malle de voyage sert de caisse à jouets. Un roi défie la mort, l'épée à la main. Elle vient chercher le prince. Il va à sa rencontre, tête haute, le poing serré. Quelqu'un frappe à la porte. Le père ne répond pas. L'histoire n'est pas finie.

12/2004

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Littérature française

L'enfant méduse

Une petite fille, Lucie Daubigné, vit une enfance paisible et heureuse dans un village du Berry, au cœur des landes et des marais peuplés d'oiseaux, d'insectes, de crapauds et de fées invisibles. Les voix des bêtes, du vent et des légendes restées vivantes tissent le chant de la terre. Un chant plein de douceur. Mais le calme bonheur du lieu et de l'enfance est soudain brisé. Un ogre rôde dans le pays, avide de corps de petites filles. La douleur et le deuil se lèvent sur son passage. Lucie devient la proie de l'ogre. Mais, si celui-ci ne la tue pas, comme ses autres victimes, il détruit peu à peu en elle l'innocence, la joie de vivre, l'amour et la bonté. Lucie, rongée par son secret de honte, de souffrance, se transforme en une créature maigre, laide et haineuse. Elle s'ensauvage. Le chant de la terre devient un chant de guerre et de vengeance. Armée de la seule force de son regard, l'Enfant Méduse entreprend le combat contre l'ogre. Lucie vaincra, mais ni la paix, ni l'innocence ne lui seront rendues. La douleur, la violence et la haine ont pris trop profondément racine en elle. Il faudra longtemps à Lucie, très longtemps, pour réapprendre à vivre en paix avec le mal, avec les autres et elle-même. Dans cette traversée du mal, tout prend un sens : la lumière, les fleurs, les insectes, les larmes. Et la nature, les bêtes, les astres s'unissent pour accompagner la solitude des hommes et la détresse d'une enfant.

02/1991

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Poésie

Ancienne éternité. Et autres textes

Cette édition rassemble sept ensembles de poèmes de Christian Dotremont, d'Ancienne éternité, texte éblouissant écrit en 1940 à seulement 17 ans et qui le fera intégrer immédiatement les groupes surréalistes belges puis français, jusqu'à Les trois forêts, écrit au sanatorium d'Eupen en 1953 où il soignait sa tuberculose. Ces poèmes, la plupart écrit sous la forme "dialogique" si particulière à Dotremont, dans laquelle questions et réponses se confondent, filent dans une oralité joyeuse, où l'évocation féminine est une amulette et l'amour une magie. Prestidigitateur du langage, Dotremont suit à la fois une silhouette qui s'échappe et le fil de ses pensées, par-delà les villages, par delà les forêts bavardes, au coin d'une rue floue : réinvoquant d'une main ce qui a disparu sous l'autre, échafaudant sur un fil des associations d'idées fulgurantes, sans jamais tomber. Des hommes brisés qui se recollent, des vêtements empruntés au bonheur, des enfances attachées aux réverbères, des rafales de vies, des fleurs de cimetière ; un ensemble de mots de passe pour ouvrir le présent, de combinaisons pour ouvrir le coffre des choses perdues. Christian Dotremont prend la "mort légère et tiède" dans sa main, et lui raconte des histoires, des histoires infinies à la poursuite du bonheur, dresse entre elle et lui des illusions de poèmes, des jeux aériens, des incendies sous la neige. Il détourne son attention au fil de dialogues où il parle à son ombre, répond à ses propres questions, change de masque entre rire et grimace, comme les grands magiciens savent détourner notre regard vers l'invisible, avant de "s'écrouler sous les applaudissements de la vie" .

01/2021

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Décoration

Les épis de faîtage en céramique

Fièrement posés en haut des toitures, les épis de faîtage en céramique font parfois encore partie du paysage des petites villes et des campagnes. Ils se remarquent de loin grâce à leurs formes et à leurs couleurs vives. Symboles de la maison et de son propriétaire, ils ont souvent fait l'objet d'une attention décorative particulière Fièrement posés en haut des toitures, les épis de faîtage en céramique font parfois encore partie du paysage des petites villes et des campagnes. A l'image des coqs campés au sommet des clochers, ils se remarquent de loin grâce à leurs formes et à leurs couleurs vives. Ils dépassent du faîtage pour protéger le poinçon placé à la jonction des arbalétriers. Symboles de la maison et de son propriétaire, ils ont souvent fait l'objet d'une attention décorative particulière. Depuis plus de 40 ans, le Centre de recherches sur les monuments historiques s'intéresse à ces épis de faîtage, en étudiant des pièces conservées dans des musées ou chez des collectionneurs privés. Un premier album, paru en 1984 (aujourd'hui épuisé) publiait des relevés effectués en Normandie, en Bretagne, en Bourgogne, ou dans le Berry, accompagnés d'une analyse historique et régionale. Présentés de nouveau ici, ils sont complétés par de nouveaux relevés, souvent réalisés dans la région Occitanie. Composés de formes géométriques, de fleurs, de personnages ou d'animaux, leur histoire et leur symbolisme sont évoqués ici, tout comme leur méthode de réalisation, ancienne ou actuelle. Comme dans chaque album de la collection, relevés graphiques et photographies pour la plupart inédites permettent de pénétrer au coeur de ces magnifiques objets vernaculaires.

01/2021

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Théâtre

Femme mais forte

" Je l'écoutais attentivement, car ma mère n'avait certes pas le brevet des collèges mais qu'est-ce qu'elle était sage ! Je la trouvais beaucoup plus sage que mes professeurs. Elle parlait souvent par paraboles et me prodiguait des conseils que je comprenais beaucoup plus tard, souvent des mois, voire des années après, quand j'étais en face de la situation. Ma mère avait ce pouvoir-là, elle était en avance sur son temps. Une sorte de visionnaire qui sentait les choses venir. Elle me disait elle-même avoir très tôt développé cet instinct, une sorte d'intuition qu'elle nommait sixième sens. Ce qu'elle annonçait était comme des bombes à retardement : elle le disait, et ça s'accomplissait plus tard. " La mère de Samia a fait preuve de courage et de sacrifice, sa vie durant, afin d'apporter à sa fille tout ce qu'elle pouvait. Elle lui a enseigné l'optimisme en l'avenir, et la force de penser que le meilleur reste à venir. " Il faut que l'arbre résiste au vent d'hiver, pour qu'éclosent des fleurs, au printemps ", l'encourageait-elle. Au décès de sa maman, suite à une maladie foudroyante, Samia lui fera honneur : elle s'acharnera avec succès à bâtir sa vie professionnelle et à défendre la cause des femmes. Mais la réussite attise des jalousies qui pourraient, hélas, détruire tout ce que Samia a construit... Ce livre, qui est d'abord une touchante déclaration d'affection à une mère, souligne aussi les pouvoirs de l'amour, capables de recolorer joyeusement un ciel gris.

10/2018

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Critique littéraire

Choix de lettres / Jean Paulhan Tome 1 : La Littérature est une fête

Lorsque Jean Paulhan disparut, en 1968, il laissait un domaine immense, celui de sa correspondance : des milliers de lettres. A force de les lire et de les relire, il a paru possible d'en dégager trois massifs. Trois grandes périodes. Ainsi de 1917 à 1936 la littérature - et ce sont les grandes années de La Nouvelle Revue Française. Ainsi de 1937 à 1947 ce qu'il faut bien appeler une activité publique même lorsqu'elle fut clandestine. Et de 1948 à 1968, avec la composition de la suite et de la conclusion des Fleurs de Tarbes, une concentration farouche sur l'énigme du langage, secret poursuivi depuis l'âge de dix-neuf ans. Et sans doute ni l'activité de directeur de revue ni les difficultés du combat politique n'ont jamais occulté la recherche spirituelle. Pourtant c'est un fait que chaque période se définit naturellement par son accent propre, ou plutôt majeur. Chacune offre la matière d'un volume. Chacune offre même un titre qui existait déjà dans l'oeuvre, dans les lettres ou dans le souvenir des propos familiers : pour 1917-1936 La littérature est une fête. Pour 1937-1947 Traité des jours sombres. Pour 1948-1968 Le Clair et l'Obscur. Ces trois volumes proposent finalement de l'auteur trois portraits différents et semblables, d'autant plus fidèles qu'il ne savait pas qu'il les traçait, d'autant plus vivants qu'ils sont vus de biais dans un miroir, comme il est de règle pour les portraits de l'auteur par lui-même - mais ici c'est le lecteur qui tient le miroir, et fait bouger l'image.

02/1986

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Littérature française

Honorine. Scènes de la vie privé

Maurice de l'Hostal, ancien secrétaire du comte Octave, reçoit quelques hôtes de marque et se met en devoir de leur raconter un épisode de sa vie qui a marqué sa jeunesse... le comte Octave de Bauvan a été quitté par sa femme, Honorine, pour un amant avec lequel elle a brièvement connu la passion et la volupté et dont elle a eu un enfant. Abandonnée à son tour, son enfant décédé, elle vit en recluse dans une maison modeste et gagne sa vie en fabriquant des fleurs artificielles, sans savoir qu'elle est protégée à son insu par son mari éploré qui lui a pardonné et qui reste toujours profondément amoureux d'elle... Le couple parviendra-t-il à se reconstruire ? Honorine d'Honoré de Balzac, à mi-chemin entre le roman court et la nouvelle longue, est paru en prépublication en trois parties, à l'origine, dans la Presse en 1843, puis publié en volume chez le libraire Potter en 1844, puis en 1845 dans l'édition Furne dans Les Scènes de la vie privée de la Comédie humaine. Balzac sous une plume troublante reprend ici la forme du récit dans le récit, qu'il a déjà adoptée pour La Femme de trente ans et dans La Femme abandonnée. Il creuse un peu plus avec la psychologie de ses personnages, les rend touchants, voire attachants malgré leurs faiblesses dans un monde où rien n'est jamais noir ou blanc. L'auteur donne la part de son humanité à chaque personnage tout autant que le poids de la conscience qui broie parfois l'âme et lui dicte sa voie.

04/2021

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Autres éditeurs (P à T)

Les petits plaisir de l'hiver

Voici le premier opus d'une série de 4 albums sur les saisons, mettant en scène de manière poétique les petits plaisirs simples en lien avec les saisons et la nature. Des ouvrages pour les petits, beaux, sensibles, tout en étant justes et vrais. Qui n'a jamais, enfant, frissonné de plaisir en faisant craquer la glace d'une flaque gelée sous ses pieds ? Ou en jouant avec les étincelles d'un feu de cheminée ? Ou encore en dessinant sur la buée d'une vitre, en attrapant un flocon de neige au vol... Chacun de ces " petit plaisirs hivernaux " est raconté à travers une saynète délicate et poétique réalisée en papier découpé. Histoire de faire rêver les enfants et de leur donner le goût des belles choses que nous offent la nature. Histoire aussi de rappeler aux grands enfants que nous sommes tous ces émotions simples de nos jeunes années. Liste des petites choses qu'on aime en hiver : - Compter les nids d'oiseau - Se prendre pour un dragon (cracher de la fumée) - Casser la fine couche de glace sur les flaques gelées - Passer incognito (capuche, écharpe, bonnet) - Collectionner les perles de gouttes gelées - Voir l'invisible (toiles d'araignées gelées) - Attendre la neige - Avaler un flocon de neige - Collectionner les graines - Les bouquets de fleurs/herbes séchées - Dessiner sur les vitres gelées/embuées - Se réchauffer les mains sur mon bol de chocolat chaud - Regarder danser le feu de cheminée - Rêver au printemps A paraître : - Les petits plaisirs du printemps (mars 2023) - Les petits plaisirs de l'été (juin 2023) - Les petits plaisirs de l'automne (août 2023)

11/2022

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Théâtre

Sur un pont par grand vent

Quelque part dans un village ou une petite ville traversée par un fleuve, six personnages racontent et se racontent. Petit à petit, une évidence s'impose : leurs destins se croisent dans une même histoire. Une jeune femme cherche à connaître les zones d'ombre de son passé. Qu'est-il arrivé à sa mère (qu'elle n'a jamais connue) assassinée dans une maison de soeurs hospitalières alors qu'elle-même était encore au berceau ? Au fil des rencontres, la vérité surgit. Les voix se mêlent. Une vieille femme explore les méandres de sa mémoire ; la tragédie peut se dévoiler. La vieille femme : L'histoire de ma vie consiste dans la nuit où j'ai fui mon époux, dans le lit où, le premier soir après ma fuite, j'ai couché seule comme je n'avais plus été de longtemps dans un lit. Une religieuse habitait cet endroit ouvert aux femmes en quête d'un terme ou d'un répit. Je me rappelle, entrant dans la maison, l'odeur qui flottait là. Je me rappelle un arbre dans la force de sa vigueur, partout suintant sa sève où j'empoissais mes mains, et pleurant vers la terre ses fleurs qui s'épanouissaient L'inspecteur de police : Oli n'a pas établi le mobile. On a pensé à un crime passionnel, à un drame d'amour ou de jalousie. Ce genre de choses. La prévenue n'a répondu aux questions de personne. Ni aux psychiatres, ni aux enquêteurs, pas davantage aux juges. N'empêche qu'on avait les faits ; comme elle ne s'est pas défendue, sans avoir rien expliqué, on l'a condamnée.

03/2010

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 1

1940-1975 Première et seconde méditations nocturnes. D'un carnet ocre . "... Du vent !". Le beurre. Nioque de l'Avant-Printemps. L'oeuf. Des étrangetés naturelles. Errare divinum est. Proême du petit réveil. L'opinion changée quant aux fleurs. Préface à un Bestiaire. L'âne. Proême du 10 décembre 1959. Noté au Tertre, le 12 décembre 1959. Voici pourquoi j'ai vécu. Nouvelles pochades en prose. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Animaux, nature

Billebaude N° 16 : L'art du leurre

Leurre : Ce sur quoi on aurait tort de se fonder, ce qui trompe. Disparaître, se travestir, jouer des tours, attirer ou effaroucher, leurrer ou être leurré... Ce numéro, explore les pratiques du leurre entre les vivants, aussi bien sur le temps long de l'évolution, comme le mimétisme ou le camouflage, qu'à l'échelle des interactions individuelles et collectives. L'iconographie de ce numéro cherche à tisser des liens et des points de contact entre la nature, l'art et l'artifice en remettant en question la séparation moderne entre nature et culture. La question du leurre pourrait de prime abord nous conforter dans une vision de la nature comme une guerre de tous contre tous - avec des trompeurs et des trompés, chacun défendant des intérêts égoïstes. C'est l'interprétation qui en est proposée dans une partie de la littérature scientifique en éthologie comme en biologie de l'évolution. Mais n'y-a-t-il pas cependant des dimensions qui nous échappent ? Nous essaierons de saisir ce qui se joue dans ces relations en croisant les regards de biologistes, éthologues, anthropologues, philosophes et artistes. En suivant les traces du cerf qui égare les chiens, celles des insectes attirés par des fleurs ou encore des biologistes qui partagent leur émerveillement devant les ruses des animaux qu'ils étudient - pieuvres transformistes, papillons mimétiques ou escargots " déguisés " en lichen... nous nous demandons ce que l'art du leurre peut nous apprendre des autres vivants. Nous cherchons à envisager " l'art du leurre " comme une pratique partagée de l'imitation, de la ruse, du travestissement et du camouflage.

08/2020

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Littérature française (poches)

Les oeuvres complètes de Sally Mara

" C'est pour les Éditions du Scorpion que Raymond Queneau écrivit On est toujours trop bon avec les femmes qu'il signa Sally Mara. La recette était celle qui assurait le succès des feuilletons du journal Samedi soir : des romans exotiques, actifs et un tantinet soit peu coquins. Contrairement à Boris Vian pour J'irai cracher sur vos tombes, Queneau choisit la parodie et prend ses distances avec le genre ; son Irlande en révolution est de fantaisie et ses révolutionnaires, comme en témoigne leur cri de guerre, Finnegans wake !, sortent tout droit de la république des Lettres ; ce qui ne les empêche pas de boire force ouisquis et de tirer d'innombrables coups. Dans le Journal intime, paru ensuite, la quantité de cadavres est considérablement moins importante (la quantité de coups aussi) mais le texte est notablement plus pervers et partant plus coquin. Queneau y fait la preuve de son goût pour la liberté et les langues difficiles et s'exerce à peindre de l'intérieur une pucelle délurée montée en graine qui pourrait bien être une grande sœur de Zazie. Profitant de l'édition des Œuvres complètes de 1962, Queneau a rassemblé sous le titre de Sally plus intime quelques " foutaises " auparavant parues dans Temps mêlés. Sur le solide terreau des plus robustes calembours on y voit pousser ici et là de merveilleuses petites fleurs bleues. " Paul Fournel. On est toujours trop bon avec les femmes a été publié pour la première fois en 1947 ; Journal intime en 1950. L'ensemble a été réuni pour la première fois en 1962 par Raymond Queneau.

11/2003

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Littérature érotique et sentim

A tout prix

Il est vieux. Dix-sept ans de plus que moi, et il les fait. Boit comme un trou. Fume, fume, fume, sans relâche. S'asperge d'un passé triste tous les matins sous la douche. S'habille d'un avenir rococo ou épuré, un avenir où tantôt j'apparais tantôt disparais, suivant son humeur. Me trimballe dans sa caravane de fortune en grognant. Me vole. Me ment. Me critique. Me lâche. Me reprend. Sale. Laid. Fourbe. Arrive toujours en retard. N'offre ni fleurs, ni baisers, ni bijoux. Ne me fera jamais d'enfants. Et pourtant, la narratrice va se perdre dans une relation passionnée où se mélangeront sans cesse plaisirs du sexe et douleurs de l'amour. Cet homme n'est pas libre et joue de la passion qu'il inspire, faisant de sa maîtresse, l'objet de ses luxures. Mais pourquoi un tel abandon, un tel engagement ? Pourquoi, bon Dieu, pourquoi je l'aime tant ? Parce que son sexe est taillé pour le mien. Parce que son sexe, putain ! Cette addiction, Mélanie Muller va nous la faire partager avec une franchise exceptionnelle, et nous faire comprendre ce qui, parfois, peut perdre les femmes... Dans ce roman sans concession, au rythme entêtant, Mélanie Muller nous fait vivre chaque instant d'une relation folle et désepérée qui, si elle crée du bonheur physique, exacerbe les passions les plus noires de l'âme. Très remarquée pour son premier roman, Frappe-moi !, Mélanie Muller réussit avec brio son deuxième roman qui s'inscrit dans la lignée des grands textes de la passion amoureuse. Avec À tout prix, Mélanie Muller s'affirme comme un grand écrivain.

09/2006

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Critique littéraire

Passages d'encre. Echanges littéraires dans la bibliothèque Jean Bonna - Envois, lettres et manuscrits autographes, 1850-1900

Un exemplaire des Fleurs du mal dédicacé par Baudelaire à Vigny, une lettre autographe de Mallarmé à Huysmans, des poèmes de Barbey d'Aurevilly calligraphiés par Léon Bloy... Nombreux sont les échanges manuscrits entre écrivains que conserve la bibliothèque de littérature française Jean Bonna. De ces rêves de collectionneur, Passages d'encre présente un choix qui court du Second Empire à la Belle Époque. Ces pièces d'exception sont décrites ici au plus près de leur matérialité imprimée et manuscrite, et abondamment reproduites. Chacune apporte un éclairage particulier sur la nature des liens qui se nouèrent entre les figures littéraires d'une époque fascinante, ou entre celles-ci et leur entourage familial ou sentimental. De la genèse d'une œuvre jusqu'à sa diffusion, de l'écrivain à son destinataire, sans omettre artistes, graveurs, éditeurs, imprimeurs, etc., tous les vecteurs et acteurs de la scène littéraire sont évoqués. A partir de ces signes tracés en marge de l'imprimé, le volume esquisse une cartographie des transmissions d'auteurs - depuis Nerval jusqu'à Jarry - et questionne les démarches stratégiques, sociales ou intimes qu'elles traduisent. Dix-neuf " réseaux " présentant quelque cent vingt livres et manuscrits exceptionnels sont ainsi proposés. La plupart se déploient autour d'un auteur phare, qu'il soit l'émetteur d'un exemplaire dédicacé ou d'une lettre, ou son destinataire. Outre leurs qualités bibliophiliques - reliures et grands papiers, qui participent également de la " cérémonie du don " sur les exemplaires dotés d'envois -, les livres rencontrés ici recomposent cinq décennies d'effervescence créatrice. De plus, des lettres autographes d'écrivains tels que Corbière et Jarry sont reproduites pour la première fois.

10/2008

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le bouquet Tome 1

Mya est une jeune fille de 20 ans. Elle habite à los Angeles où elle est étudiante en stylisme, elle vient de commencer sa première année. Elle souhaite un jour devenir une grande styliste et avoir sa propre marque de vêtements, elle vient seulement de déménager pour faire ses études. Elle est timide il est donc difficile pour elle d'aller rencontrer d'autres personnes, mais cela ne la dérange pas puisqu'elle a beaucoup de travail à faire. Vendredi soir le jour le plus attendu de la semaine pour pouvoir enfin décompresser, une fête est organisée au-dessus de chez elle. Enervée, elle monta pour parler au propriétaire. "La porte s'ouvre et tout d'un coup mon souffle se coupa" ... "SALUT MOI CEST ALEX QUE PUIJE FAIRE POUR TOI" Elle lui demanda alors de baisser la musique, ce qu'il fessa. Le lendemain matin alors quelle allais tranquillement boire son chocolat chaud, elle découvre avec effroi que quelqu'un avait vomis sur sa terrasse quelle venait quelques jours plus tôt de repeindre. Elle monta avec fureur taper à la porte de ce fameux Alex. Il s'excusa des mainte et maintes fois à cette pauvre Mya. Un soir en rentrant chez elle elle aperçut un magnifique bouquet de rose qui était par hasard ces préférée, ainsi un mot était inscrit sur un joli papier avec des fleurs dessiner dessus, accrocher à un ruban blanc. Toucher par cette intention, Mya monta cette fois ci avec joie à la porte d'Alex pour le remercier. Mais que se passera-t-il ce soir-là ?

11/2022

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Droit de l'environnement

Droit(s) et jardin. De l'humain à l'universel

Droit(s) et jardin vestimentaire reprend les contributions des intervenants au colloque éponyme qui s'est tenu à la Bibliothèque nationale de France en novembre 2019. Le jardin est un lieu particulier pour les Français. Classiquement envisagé dans sa fonction potagère, pour nourrir la famille, le jardin est devenu un lieu de ressourcement, de méditation ou de partage. Qu'il soit en ville ou à la campagne, potager ou fleuri, propriété individuelle ou espace collectif, le jardin est un lieu de loisirs et de bien-être. Malgré son importance dans nos vies, aucune réflexion juridique d'ensemble n'a été menée à ce jour sur le jardin. Pourtant, le jardin est au coeur d'un certain nombre de lois et de règlements, essentiellement pour le protéger, mais également pour sanctionner certains mésusages. Ainsi, le Droit s'intéresse aux jardins en tant que créations artistiques, en tant qu'éléments de patrimoine ou encore comme des éléments d'urbanisme, d'architecture et de paysage. Il envisage également le jardin à travers ses divers rôles sociaux et environnementaux. Dès lors, afin d'étudier le jardin dans sa vocation individuelle comme universelle, cet ouvrage entend l'appréhender à travers quatre actions : collectionner, créer, protéger et partager. Pour ce faire, il rassemble, outre des juristes spécialistes, des concepteurs de jardins, des historiens, des conservateurs, et des urbanistes, avec l'idée de tenter d'élaborer une approche globale d'un Droit dédié aux jardins. Ainsi, ce travail de réflexion vise à apporter aux juristes le bénéfice d'une approche pluridisciplinaire et professionnelle sur une problématique à la fois contemporaine et intemporelle.

06/2021

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Japon

Samouraïs. 10 destins incroyables

A travers les destins incroyables des 10 plus grands samouraïs de l'Histoire du Japon, revivez l'âge d'or des combattants du sabre. Hana wa sakuragi, hito wa bushi. " D'entre toutes les fleurs, la fleur du cerisier ; d'entre tous les hommes, le guerrier. " Le poème japonais qui ouvre ce livre donne le ton : vous pénétrez dans la légende des samouraïs, dont les vies ont été émaillées de hauts faits d'armes et de destins tragiques. En voici quelques exemples : Le premier est Yoshitsune, l'archétype du héros tragique, assassiné dans la fleur de l'âge par son demi-frère. Son destin inspirera le Dit des Heike, célèbre épopée classée au patrimoine de l'Unesco. Saviez-vous qu'il avait existé des femmes samouraïs ? Tomoe, redoutable princesse guerrière à la beauté incomparable, est la plus célèbre. Akira Kurosawa ne s'est pas trompé en adaptant au cinéma la vie de Shingen (Kagemusha, l'Ombre du guerrier), l'illustre seigneur de guerre de la période des Royaumes combattants. A la clef, la palme d'Or à Cannes en 1980 ! Parti de rien, Hideyoshi que l'on surnommait " le singe " en raison de sa petite taille et de son faciès disgracieux, fera preuve d'un génie militaire. Ieyasu remporta la victoire à Sekigahara, la plus grande bataille de samouraïs de l'Histoire. Son adversaire Yukinaga est un étonnant exemple de conversion au catholicisme. Et que dire de Saïgo, dont l'histoire a inspiré le film Le Dernier Samouraï (Edward Zwick, 2003), avec Tom Cruise ? Tous sont entrés dans la légende et ont donné lieu à d'innombrables oeuvres littéraires, calligraphiées ou cinématographiques.

09/2021

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Littérature française

Journal d'un Confiné par des Cons… finis

L'an dernier, en terminant mon 8e livre "Devoir de colère" , je pensais que ce serait le dernier. A vrai dire, j'étais assez désabusé. J'en avais marre d'assister, impuissant, au délitement et à la dégénérescence de notre pauvre pays, alors, basta, je voulais jeter l'éponge ! Je ne supporte plus ces islamo-gauchistes qui défilent dans NOS rues en nous traitant d'islamophobes ; ces harpies qui appellent à "balancer (leur) porc" ; ces végans, végétariens, végétaliens et autres "antispécistes" qui veulent nous empêcher de manger de la viande et qui, pour ce faire, agressent les bouchers, les éleveurs ou les abat­toirs. J'en ai marre de ce foutu pays dans lequel on veut bien manifester, mais pacifiquement, avec des "marches blanches" , des nounours, des fleurs, des banderoles "Je suis Charlie" ou "Vous n'aurez pas ma haine" . Le Français a toujours la fibre résistante ; la même qu'après les deux débarquements de 1944. Avec l'âge, je crois de moins en moins à la capacité de réaction de notre pays. Il est gangréné, vérolé, perverti, abruti. Suis-je nostalgique du temps ancien ? Oui, mais pas plus que ça. Comme disait Michel Audiard : "Penser à reculons, je laisse ça aux lopes et aux écrevisses... " Et puis le Coronavirus nous est tombé dessus et j'ai repris - un peu contraint et forcé - la rédaction d'articles pour divers sites, blogs ou revues. C'est à la demande expresse de quelques amis et fidèles lecteurs que j'en fais un livre : c'est en quelque sorte, le journal d'un Con... finé par des Cons... finis.

10/2021

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Faits de société

Elle n'a pas compris

Lily est une petite fille née dans une famille unie, elle avait tout pour mener une existence heureuse. La disparition brutale de ses parents dans un accident de voiture la fit basculer dans un cauchemar qui la poursuivit toute sa vie. Elle n'avait que 6 ans quand elle vécut ce drame de la séparation. Elle fut recueillie par un couple de fermiers qui n'avaient pas voulu d'enfant. Ils ne savaient pas l'aimer. Elle devint au fil des mois le souffre douleur de cet homme qui passait son temps à la martyriser et à l'humilier. A 17 ans, elle choisit de vivre avec un garçon qui lui témoignait un peu de sympathie, lui aussi était fils de paysan qu'elle rencontra dans son village, mais très vite sa vie tourna au cauchemar. Elle le quitta et fit la rencontre d'un jeune journaliste américain, qui la rendait heureuse comme une reine. Le destin les sépara brutalement le jour où Jack disparut à son tour dans un accident de voiture qui lui ôta la vie. Elle traîna sa tristesse pendant quelques temps avant de faire la connaissance d'Adrien, un producteur de choux-fleurs qui lui aussi lui témoignait un grand intérêt. Ils se marièrent mais très vite il tomba dans les travers de l'alcool qui entraîna une violence presque quotidienne. Lily subissait les châtiments sans même savoir pourquoi elle était frappée, son calvaire dura jusqu'au jour où elle rencontre Xavier un chirurgien qui ne vivait que pour la voir heureuse. Ils fondèrent une famille et leur vie s'écoulait aussi douce que du bon miel. Lily était enfin heureuse comme elle le méritait.

10/2021

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Cuisine bio, diététique, équil

La foi, la fourche et la fourchette. Recueil de recettes du monastère de Solan

Au monastère de Solan, un rapport particulier à la terre, à la nature et au monde s'est développé. A l'écart de la société surconsumériste, cette communauté monastique orthodoxe, sobre et paysanne, se nourrit principalement de son jardin. Là-bas, au coeur du Gard, l'agriculture et l'alimentation ne font qu'un. Semer, arroser, désherber, récolter, éplucher, manger ou jeûner, chaque geste est sacré, imprégné de gratitude. A l'inédite croisée des chemins du végétarisme, de l'alimentation carémique, du jeûne et de l'alimentation naturelle et intuitive, les soeurs dévoilent pour la première fois les recettes du monastère de Solan. Simples, savoureuses et digestes, préparées avec peu, choisissez au gré des saisons, de vos envies ou de vos besoins les recettes qui vous conviendront : moussaka aux aubergines et aux pois chiches, tartelettes aux champignons, tyropita chypriote, lasagnes aux lentilles corail, galettes de millet aux trompettes, beignets de fleurs d'acacia ou de sureau, compote de kakis... Plus qu'un livre de recettes, La Foi, la Fourche et la Fourchette interroge nos modes de vie, notre rapport à la nature et à l'alimentation. La sobriété heureuse se révèle ici dans toute sa beauté et sa simplicité. Cet ouvrage, écrit sous forme d'un legs des secrets du monastère, se veut une invitation à découvrir l'essence de la réjouissance, à comprendre le bonheur dans la sobriété et à se laisser guider par les enseignements de cette communauté inspirante. A travers ces pages, les auteurs de ce livre vous convient à une expérience immersive, où les sens et l'âme s'éveillent et où la réjouissance s'épanouit dans la simplicité et l'harmonie...

10/2023

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Littérature française

Sur la route avec Bashô

Voici le troisième roman dessiné de Dany Laferrière. Après Autoportrait de Paris avec chat et L'exil vaut le voyage, Sur la route avec Bashô suit la méthode nonchalante et néanmoins réfléchie de Bashô, le moine-poète japonais du XVIIe siècle, une des inspirations constantes de l'auteur (qui comme on sait est un écrivain japonais). Le narrateur de cette histoire parcourt le monde d'aujourd'hui, de l'Amérique au Japon en le prenant par surprise. Qui se méfierait d'un rêveur ? Il ne rêve pas du tout. Il admire (les femmes écrivains qu'il lit, de Jean Rhys à Zora Neale Hurston). Il se remémore (les divinités vaudoues). Il éprouve de l'affection (envers une de ses voisines alors qu'il séjourne à New York). Des dessins stylisés parcourent le texte, qui sont peut-être la rêverie de ce narrateur "dans ce monde sans pitié" . Voyageant dans le monde contemporain, il ne peut que constater que la menace est partout. Dessinant ce qu'il voit, le narrateur écrit aussi des mots. Et par exemple ceux-ci : "Black lives matter" . "Un nègre est un homme et tout homme est un nègre" , a-t-il dit au début de sa pérégrination. Nègres sont donc les manifestants de Hong Kong qu'il voit réclamer la liberté. Pourtant, son intention n'est pas de changer le monde, nous dit-il, "simplement d'y vivre" . Et l'on comprend alors que, comme le disait Pavese, c'est un métier de vivre. Heureusement, il y a la littérature, le jazz, les femmes élégantes, les cafés et les fleurs. Il y a encore des rayons de soleil.

10/2021

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Autres éditeurs (A à E)

Chardon trouve sa maison. Conte poétique

ARGUMENTAIRE Chardon, petit oiseau bleu, Bleuet, son père, et Myosotis, sa mère, doivent déménager. Cela rend Chardon triste, alors, ses parents lui confient la mission de choisir la nouvelle maison dans laquelle la famille ira s'installer. "Pour que quelque chose arrive, il faut l'imaginer très fort" lui dit Myosotis. C'est le début d'une aventure qui amènera Chardon à peindre, pièce par pièce, la maison de ses rêves. Au fur et à mesure que son imagination travaille, sa peur du changement laisse place à l'enthousiasme et à la confiance en ses capacités. Qu'est-ce qui rends une maison agréable, pleine de joie de vivre, inspirante, propice à exprimer sa personnalité ? C'est la question à laquelle va répondre Chardon dans cette aventure... S'inscrivant dans la lignée de l'univers de Peynet, de Serge, des livres de Marcelle Vérité ou encore des contes illustrés de Jean Adrien Mercier, "Chardon trouve sa maison" est un conte poétique illustré de nombreuses aquarelles. Il invite les enfants, comme les adultes qui leur liront, à découvrir ou redécouvrir la puissance créatrice et la magie de l'intuition et de l'imagination. Ce livre est réalisé en partenariat avec Varenne. L'AUTEURE : France de Griessen est auteure-compositrice-interprète et artiste pluridisciplinaire. Elle est l'auteure des ouvrages "Fleurs de Paris" , "Un art de vivre à Paris, inspirations poétiques" , "Orpheon" (livre-disque), "Coco de Paris" et a contribué en tant que photographe, aux livres "Montparnasse 1900-1930" , "Montparnasse du rêve, un art de vivre Art Déco" , "Montmartre 1900-1930" , "Saint-Germain-des-Prés 1900-1950" récemment parus.

10/2021

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Animaux, nature

Forêts sauvages

Voyage au coeur des forêts du monde. Forêt. Un mot intimement lié à la notion du sauvage, puisque " sauvage " trouve son origine dans le latin sylvaticus, qui veut dire " forestier ", " vivant dans la forêt ". Parler de " forêt sauvage " n'a aujourd'hui plus rien d'une tautologie, et évoque en premier lieu la sylve originelle, la forêt primaire. Des forêts primaires, il n'en reste plus beaucoup. Massivement détruites en un temps record, elles ne représentent aujourd'hui que quelques pour cent des forêts à l'échelle mondiale, dont guère plus que des " confettis " en Europe. La nécessité impérieuse de sauver ce qui reste n'est plus à démontrer, de même que celle de recréer des forêts primaires, comme le préconise Francis Hallé. Il en va de l'équilibre écologique de notre planète et de notre propre survie. Découvrir les forêts du monde dans tous leurs aspects et dans toute leur diversité, tel est le propos de ce beau livre, où se côtoient des arbres, des lianes, des animaux petits et grands, des fleurs, des fougères, des mousses... , tout ce qui fait la vie sauvage des forêts. Comment fonctionne une forêt, du sol à la canopée ? Quel est l'intérêt du bois mort ? Qu'est-ce qu'une forêt primaire ? Quels sont les différents types de forêts ? Les liens entre les forêts et les climats ? Ces questions et bien d'autres trouvent réponse sous la plume éclairante de Annik Schnitzler, spécialiste de l'écologie forestière et adepte du réensauvagement. Magnifiquement illustré par les images de l'agence Biosphoto, Forêts sauvages nous offre autant à apprendre qu'à s'émerveiller et à rêver.

10/2020