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Kioon Manga Lyla

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Vie chrétienne

Le monde de la Bible N° 246, septembre 2023

LE GRAND DOSSIER : Manger c'est divin ! De tout temps, semble-t-il, les religions se sont intéressées à l'alimentation de leurs fidèles et à leur manière de se nourrir, d'autant plus lors des fêtes religieuses. Qu'il s'agisse de préconisations, prescriptions ou d'interdits, les sociétés et leurs cultures sont ou ont été marquées par ces règles religieuses. Dans un premier temps, Le Monde de la Bible veut comprendre comment se forgent les prescriptions alimentaires dans les religions polythéistes antiques puis dans les monothéismes juif, chrétien et musulman. Ensuite, en posant la question très actuelle : Pouvons-nous encore manger ensemble ? Question que pose dans nos sociétés occidentales et multireligieuses, la réaffirmation des prescriptions alimentaires, jusque dans les cantines scolaires. Plan du dossier : Divines nourritures en Egypte et en Orient antiques : du champ à l'autel sacré, quelle place pour l'aliment et la nourriture ? Le banquet romain et ses rites religieux : les rites religieux et leur importance lors des banquets privés et officiels. Le pur et l'impur dans le judaïsme : de la cuisine de Moïse aux repas du shabbat et de la fête de Pessa'h, comment mange-t-on dans le judaïsme avant puis après la chute du Temple. Le dernier repas de Jésus : que sait-on vraiment du dernier repas de Jésus avant la crucifixion ? Débats autour de la date ? Comment les chrétiens perpétuent-ils la mémoire de ce dernier repas ? Est-ce vraiment le dernier repas ? Existe-t-il un manger chrétien ? de l'antiquité tardive au Moyen Age Pratiques et rituels alimentaires en islam : rituels et interdits alimentaires (Coran, Hadith, Fiqh) ITV La Croix : Juifs, chrétiens, musulmans : pouvons-nous encore manger ensemble ? La question est notamment posée aux cantines scolaires.

09/2023

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Littérature française

Du vide à la beauté, c'est ça l'amour. L’école des personnes matures

Selon les Grecs, l'amour est le sentiment responsable de nombre de nos actions, décisions et humeurs. Pour cette raison, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que nous avons tous quand nous aimons. Ce sont : Eros, Storgé, Philia et Ágapé. Agápe est le terme grec pour décrire une sorte d'amour inconditionnel et réfléchi, dans lequel l'amant ne considère que le bien de l'être aimé... . Contrairement à philos (amitié, amitié, fraternité ou amour non sexuel) et éros, une affection de nature sexuelle. Pendant ce temps d'autres sources nous renseignent comme il suit : Selon la psychologie, il existe six types d'amour : Eros, Ludus, Storge, Mania, Pragma et Agape. - Eros : amour romantique et passionné et a à voir avec l'intensité de l'attirance physique... . - Agape : amour désintéressé qui se fonde sur le bien-être de l'autre. Il n'y a pas de jalousie et la réciprocité n'est pas recherchée. Cependant nous ne devons pas oublier, de près ou de loin, peu importe les offenses les canaux ou les moyens par lesquels nous venons au monde, nous sommes non seulement le fruit de l'amour, mais aussi une expression vivante qui justifie la place de l'amour dans ce monde dorénavant que la haine et le mal gangrènent. Après son point de réflexion autour "Les maux de nos amours" , l'auteure monte au créneau avec cette fois-ci un autre titre similaire "La puissance de l'amour" . L'amour est une puissance, un feu dévorant sous d'autres cieux dont le manque de contrôle a poussé aux uns de s'engloutir et aux autres de prendre de l'envol.

10/2023

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Histoire internationale

Manger le pouvoir au Burkina Faso. La noblesse mossi à l'épreuve de l'Histoire

Les monarchies africaines sont-elles solubles dans la modernité républicaine de l'Etat-nation ? Depuis que des groupes de cavaliers ont fondé les premiers royaumes mossi vers la fin du XVe siècle, des souverains n'ont cessé de se succéder sur le trône. Cependant, leur histoire est loin d'avoir été immobile. L'ensemble de leurs formations politiques, qu'ils nomment le "Moogo" ou le "Monde", n'a pas été l'espace parfaitement isolé que s'est longtemps plu à rappeler toute une littérature coloniale. En réalisant l'une des premières histoires synthétiques de ces royaumes sur la longue durée, Benoit Beucher montre comment ceux "qui ont mangé le pouvoir", les nobles mossi, ainsi que leurs sujets, ont fait face à des transformations dépassant de très loin les frontières de leurs seuls royaumes. L'expansion de l'islam, du christianisme, l'irruption des troupes coloniales françaises, deux conflits mondiaux, la tenue des premières élections, l'indépendance et l'instabilité des régimes postcoloniaux ne se sont pas soldés par la dissolution des royautés dans la durée, mais par la coexistence de systèmes monarchiques de droit divin et d'un régime républicain. Benoit Beucher invite précisément à se départir d'une vision "exotique" du politique au sud du Sahara qui pousserait à n'y voir qu'une anomalie. S'appuyant sur une importante collecte de sources écrites, audiovisuelles et orales, il montre comment se sont entremêlées des trajectoires européennes et africaines de l'empire, de l'Etat, de l'ethnicité et de la nation bien souvent sur le mode du malentendu et du conflit dont la compréhension des effets peut seule permettre de saisir la complexité de l'histoire présente du Burkina Faso.

01/2017

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Littérature étrangère

Histoires du roi Salomon

A la fin de la joute, la reine Balkis prononça ces paroles : - Ô roi de justice, j'ai une dernière question, toute simple. Le roi se méfia : parfois ce qui paraît simple est le plus compliqué. En effet, la reine sortit une boîte de sa poche et dit simplement : - Ô roi de justice, qu'y a-t-il dans ma boîte ? Le roi n'était pas devin et se trouva dans l'embarras. Il fit donc appel aux génies qui lui soufflèrent à l'oreille ce que contenait cette boîte. Salomon regarda la jeune femme avec un léger sourire car de tout temps, en Orient, les femmes ont toujours été comparées à des perles. Il murmura très séducteur : - Ô reine de beauté, dans ta boîte, il y a une perle noire... non-percée. Balkis, imperturbable, enchaîna comme si elle ne parlait que de perles et uniquement de perles : - Ô roi de justice, sauras-tu percer la perle ? Salomon devina qu'elle cherchait à dire autre chose à travers ce jeu ambigu. Pour gagner du temps, il décida de résoudre l'énigme de la perle, au sens propre, car à son époque, on ne savait pas encore percer les perles, pour les mettre en colliers. Il fit donc appel aux génies et leur demanda s'ils pouvaient percer la perle. Mais ces derniers firent d'atroces signes d'impuissance devant la petitesse de l'objet. Alors le roi appela les animaux. Le termite se proposa et réussit si bien, qu'on put enfiler la perle sur un cheveu. Le roi, ravi, lui demanda : - Que veux-tu, en récompense ? - Ô grand roi, répliqua le termite, je voudrais trouver ma nourriture dans le bois. - Cela t'est accordé ! Et c'est depuis ce temps que le termite nous mange le bois.

09/2011

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Histoire des idées politiques

La violence politique vue par les historiens du Moyen et de l'Extrême-Orient

Dans l'imaginaire européen subsistent des relents de l'orientalisme dénoncé par Edward Said, avec à la clé une dichotomie implicite entre, d'un côté, un " Moyen-OrientA " volontiers perçu comme le terrain par excellence de la violence politique, voire comme le foyer de fanatismes congénitalement dressés contre toutes les valeurs les plus chères à l'Occident et, de l'autre, un " Extrême-OrientA " où tout ne serait qu'ordre et beauté, luxe, calme et prospérité. Or, ces deuxA représentations opposées relèvent pourtant d'un même type de fantasmagorie dont cet ouvrage, fruit d'un colloque qui s'est tenu en 2022 au Collège de France, se propose de montrer le caractère anhistorique et idéologique. Un premier colloque (juin 2019) avait déjà tenté de montrer l'illusion d'optique et les préconceptions orientalistes qui font encore croire à une Chine " harmonieuse ", à un Japon " esthétique " ou à une Inde " non violente ". A A AA l'inverse, l'Orient arabe apparaît aujourd'hui comme une " terre de sangA " d'où rayonne la violence sous forme de terrorisme dans les autres régions du monde. Les événements récents montrent bien que ce n'est pas une réputation usurpée. Pourtant la violence n'est pas innée dans cette région mais le produit d'une série de facteurs dont la convergence aboutit à la constitution de systèmes autoritaires de plus en plus conservateurs et kleptocratiques, jouant sur l'antiterrorisme pour justifier la répression des oppositions. Or, ce diagnostic porté sur l'Orient " moyenA " n'épargne pas totalement l'Orient " extrême " qui donne à première vue l'impression d'un monde relativement moins agité et plus prospère. A quel prix certains poids lourds de la région, à commencer par la Chine, maintiennent-ils sur leur population, notamment leurs minorités, un semblant d'ordre et de stabilité?

02/2024

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Littérature française

Tableaux noirs

Récit d’enfance, roman d’apprentissage, fable autobiographique, ce roman truculent est violemment coloré de toutes les sensations, parfumé de toutes les odeurs, maculé de toutes les humeurs découvertes par un enfant né en 1940. Ce que l’on entend, touche, sent, mange, voit, est décrit dans une profusion d’onomatopées, de mots, de descriptions, de flashs, de plans de cinéma, avec une gourmandise et un excès qui emportent le lecteur. Le petit héros de l’histoire est parisien, élevé dans le huitième arrondissement où il ira à l’école, puis faire ses devoirs dans la maison de couture de sa mère Faubourg Saint-Honoré, tout en épiant les belles clientes au moment des essayages. Il veut voir, voir ce qui est caché, toucher aussi, mais c’est plus difficile. Ce petit bonhomme découvre la vie avec un enthousiasme et un appétit féroces. Il passe son temps à observer, à essayer d’appréhender la totalité de l’univers qui s’offre à lui, dans une multitude de détails extraordinairement précis, poétiques ou brutaux, en particulier ses premiers contacts avec la mort ou avec la sexualité. Cela commence pendant la guerre, puis après, avec la rue Marbeuf pleine d’Américains, le bord de mer et la campagne aussi, l’apprentissage des lettres, celui des petites filles et des femmes en général, la première école… Des centaines de tableaux, d’historiettes s’égrènent au long de cette chronique, tour à tour émouvants, poétiques, scientifiques, dégoûtants, comme des sciences naturelles, avec une magnifique description du Paris de l’immédiat après-guerre qui paraît si lointain aujourd’hui. On reconnaît là le regard aiguisé, toujours aux aguets, et la vaste culture de l’auteur, grand amateur de sensations. Une réussite incontestable.

08/2011

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Sciences historiques

De la censure . Essai d'histoire comparée

Qu'est-ce que la censure ? L'historien croit disposer d'un concept unitaire mais plonge-t-il dans les archives qu'il est alors saisi par la diversité des expériences qu'en firent ceux qui la subirent - en l'occurrence, dans la France des Bourbons, dans l'Inde coloniale et dans la République démocratique allemande. Peut-on cependant dégager des trais communs à ces trois situations ? La première dimension est la répression : Mlle Bonafon, treize ans d'internement dans un couvent pour avoir écrit un conte de fées politique (Tanastès) ; Mukunda Lal Das, trois ans "d'emprisonnement rigoureux" pour avoir entonné la très suggestive "Chanson du rat blanc" ; Walter Janka, cinq ans d'isolement carcéral pour avoir publié Lukács, un auteur tombé en disgrâce. La seconde dimension comparative est l'herméneutique : la censure est une lutte sur le sens. Elle implique le décodage de références dans un roman à clé ou des querelles sur la grammaire sanskrite, elle suppose toujours des débats interprétatifs qui conduisent peu ou prou à une collaboration entre censeurs et auteurs. Les deux parties comprennent la nature du donnant-donnant : la coopération, la complicité et la négociation caractérisent la façon dont les auteurs et les censeurs opèrent, au moins dans les trois systèmes étudiés ici. Plus qu'un simple affrontement entre création et oppression, la censure, en particulier aux yeux du censeur, apparaît coextensive à la littérature, au point de s'en croire la source. L'écrivain Norman Manea, quand il reconsidérait les coupes qu'il avait acceptées afin que son roman L'enveloppe noire parût dans la Roumanie de Ceausescu, ne regrettait pas tant l'amputation des passages critiques que le processus de compromis et de complicité qui lui faisait conclure au "succès à plus long terme de la Censure, là où il n'était pas visible...".

09/2014

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Philosophie

Le Souci des plaisirs. Construction d'une érotique solaire

Vingt siècles de christianisme ont fabriqué un corps déplorable et une sexualité catastrophique. A partir de la fable d'un Fils de Dieu incarné en Fils de l'Homme. un mythe nommé Jésus a servi de premier modèle à l'imitation : un corps qui ne boit pas. ne mange pas, ne rit pas. n'a pas de sexualité - autrement dit un anticorps. La névrose de Paul de Tarse. impuissant sexuel qui souhaite élargir son destin funeste à l'humanité tout entière. débouche sur la proposition d'un second modèle à imiter : celui du corps du Christ. à savoir un cadavre. Sur le principe de cette double imitation. un anticorps angélique auquel on parvient en faisant mourir son corps au monde. les Pères de l'Eglise. dont saint Augustin. développent une théologie de l'éros chrétien : un nihilisme de la chair. Le modèle de jouissance devient le martyr qui jouit de souffrir et de mourir pour gagner son paradis. Une seconde théologie de l'éros chrétien passe par Sade et Bataille. deux défenseurs de l'éros nocturne chrétien : identité de la souffrance et de la jouissance. mépris des femmes. haine de la chair, dégoût des corps. volupté dans la mort... L'antidote à ce nihilisme de la chair se trouve dans le Kâma-sûtra, un antidote violent à La Cité de Dieu d'Augustin. Sous le soleil de l'Inde. l'érotisme solaire suppose une spiritualité amoureuse de la vie. l'égalité entre les hommes et les femmes. les techniques du corps amoureux. la construction d'un corps complice avec la nature. la promotion de belles individualités, masculines et féminines. afin de construire un corps radieux pour une existence jubilatoire. Le Souci des plaisirs raconte l'obscurcissement chrétien de la chair, et propose une philosophie des Lumières sensuelles.

09/2008

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Théâtre

Ilka Schönbein, un théâtre charnel

Depuis plus de vingt ans, Ilka Schönbein crée d'extraordinaires spectacles dont les titres disent son énergie, sa mélancolie et la matière dont ils sont faits : Métamorphoses, Le Roi Grenouille, Voyage d'Hiver, Chair de ma Chair, La Vieille et la Bête, Sinon je te mange... S'y mêlent son art consommé de la marionnette, son talent de comédienne presque contorsionniste (elle se forma à la danse), mais aussi son humour, son univers sombre et ses influences - les contes, la culture d'Europe de l'Est (sa compagnie s'appelle "Theater Meschugge" , "théâtre fou" en yiddish)... Toutes choses réunies au service d'un théâtre visuellement unique qui en fait l'une des artistes les plus fascinantes de la scène contemporaine. Et voilà plus de vingt ans, la photographe Marinette Delanné voit pour la première fois un spectacle d'Ilka Schönbein, au festival de théâtre de rue de La Flèche : "Je me souviens de la découverte d'une oeuvre faite de sensations, de sensualité, d'impressions fulgurantes ; de ses innombrables "métamorphoses". J'ai su, à l'instant même, que ce travail artistique ne ressemblait à rien d'autre. Mais aussi qu'il devenait essentiel pour moi, que je devais en témoigner, que j'avais envie de me mettre à son service pour rendre compte de sa beauté et de son humanité. J'ai alors commencé à la suivre. ". . Ce livre présente le fruit de cet étonnant compagnonnage au fil des ans, à travers des images qui sont tout à la fois celles inventées sur scène par Ilka Schönbein et captées par le regard aigu de Marinette Delanné. Accompagnées des textes de Naly Gérard qui disent le lien entre ces deux artistes, ces photographies racontent à merveille un art hanté et singulier, une artiste majeure.

02/2017

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Géopolitique

La Turquie. Nouveau califat ?

Alors que 2023 commémore le centenaire de la fondation de la République de Turquie, le géopoliticien Ardan Amir-Aslani analyse les enjeux et défis qui attendent la Turquie contemporaine, en retraçant ses évolutions de la révolution d'Atatürk jusqu'aux réformes autoritaires d'Erdogan. Un rôle géopolitique stratégique Au carrefour de plusieurs nations, cultures, continents, tiraillée entre un passé idéalisé et l'ouverture vers la modernité et la mondialisation, la Turquie est une nation complexe, difficile à appréhender, trop souvent victime de stéréotypes. Dépasser les apparences, comprendre sadouble histoire, sa double culture musulmane et chrétienne, occidentale et orientale, autoritaire et contestataire : telle est l'ambition de cet essai. L'ex-" homme malade de l'Europe " a succombé à la dérive autoritaire et à la tentation d'un nouveau califat ottoman. La Turquie, dont Erdogan rêvait de faire la 10e économie mondiale, subit la crise de plein fouet. Tout à son fantasme de gloire impériale et marqué par une idéologie mêlant néo-ottomanisme et panturquisme, il dirige un pays dont près d'un habitant sur trois ne mange pas à sa faim. La Turquie jeune et rebelle, qui s'est mobilisée à Gezi en 2013, a-t-elle été véritablement muselée par le pouvoir ? Ne menace-t-elle pas de se réveiller plus violemment encore ? La guerre en Ukraine, qui lui a conféré un nouveau statut d'intermédiaire entre Russie et Occident, lui sera-t-elle bénéfique ? En 2023, la Turquie fêtera le centenaire de la fondation de sa République par Mustafa Kemal " Atatürk ". Ce sera aussi l'année d'une élection présidentielle cruciale et difficile pour Erdogan, au pouvoir depuis plus de vingt ans. Quel bilan laissera-t-il s'il échoue ? Aura-t-il su donner à son pays les armes nécessaires pour affronter l'avenir ?

02/2023

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Littérature française

Autobiographies de la faim

Tous nous rêvons que ce qui arrivera sera meilleur que ce qui est arrivé déjà. Ces Autobiographies de la faim tentent de raconter une histoire, celle d'une famille entre Marseille et Tunis, au moment où la Mère, dans sa chambre de la maison de retraite, approche de sa fin. Mais comme le chemin, ton histoire n'a pas de vraie fin. Et l'auteure de confesser, se mettant à distance du tu : Ce que tu aimes par-dessus tout, ici, sous ce ciel vide, c'est divaguer. Des bribes de pays anciens te reviennent, et des mots, vieux de plusieurs siècles. Toi-même tu as mille ans et c'est très bien comme ça. Mais on te tire par le manteau. Il y a une tâche à accomplir. Sans retard. Alors, la raconter, cette histoire, jusqu'au bout impossible, en reliant deux mots qui se confondent à l'oreille et s'opposent violemment : la faim des commencements et la fin des fins. Tout autant qu'une histoire de vies, de corps, un père mort d'avoir trop mangé, une mère qui ne peut plus rien avaler, une fille qui balance entre nourritures blanches et rouges et choisit le vide, c'est une histoire d'écriture, entre prose et poésie, de construction du récit autobiographique avec ces nécessaires mensonges à laquelle on assiste, épousant les mille manières et détours qui nous servent à échapper à notre tâche du jour : mettre le mot fin à l'histoire de la faim. Pour cela, on cheminera dans la forêt du texte et ses images, comme cette robe d'enfant habillant un panneau de circulation. En s'empêchant de penser aux loups qui rôdent.

08/2019

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Littérature étrangère

Consumés

Naomi Seberg et Nathan Math oeuvrent avec succès dans le photojournalisme à sensation de l'ère des nouveaux médias. A la fois amants et concurrents professionnels, ils arpentent le globe séparément, ne se croisent que dans des hôtels d'aéroports ou n'ont de rapports que par Internet, et sont toujours en recherche d'histoires spectaculaires - si possibles sordides. Celle de Célestine et Aristide Arosteguy, anciens professeurs de philosophie à la Sorbonne et couple libertin, a tout pour attirer Naomi. Célestine a en effet été retrouvée morte, mutilée, dans son appartement parisien. La police suspecte son mari, qui a disparu, de l'avoir assassinée et d'avoir mangé des parties de son corps. Avec l'aide d'Hervé Blomqvist, un étudiant singulier, elle se lance sur les traces d'Aristide, qui la mènent jusqu'à Tokyo. De son côté, Nathan se trouve à Budapest pour photographier le travail d'un chirurgien controversé, Zoltán Molnár, qui a été recherché par Interpol pour trafic d'organes et pratique désormais des interventions illégales. En couchant avec l'une des patientes de Molnár, Nathan contracte l'étrange " maladie de Roiphe ", que l'ont croyait disparue. Il s'envole alors pour Toronto, bien décidé à rencontrer le médecin qui a identifié ce mystérieux syndrome... Ces histoires parallèles finissent par se croiser dans une intrigue hallucinée mêlant la technologie et le corps, l'impression 3D et la philosophie, le festival de Cannes et le cannibalisme, la mort et le sexe sous toutes ses formes (fétichisme, voyeurisme, échangisme...). Cinéaste culte et mondialement reconnu (Videodrome, La Mouche, EXistenZ...), David Cronenberg poursuit dans ce premier roman son exploration de la noirceur psychologique et physique de l'être humain. Nous retrouvons dans Consumés les thèmes et l'esthétique de ses films, ses fascinations et ses obsessions.

01/2016

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Anthologies

Le Grand Tour. Autoportrait de l'Europe par ses écrivains

"Au dix-huitième siècle, le Grand Tour menait les jeunes aristocrates du nord de l'Europe vers les rivages méditerranéens. Ils allaient parfaire leur éducation et leur connaissance des Humanités. Notre Grand tour, plus modestement, vagabonde dans l'imaginaire européen et invite ses lecteurs aux voyages en montant à bord d'un Trans-Europ-Express utopique - les trains reviennent à la mode, dit-on. Il conte des destins, des villes et des paysages. Il ausculte l'Europe d'aujourd'hui. Il remonte souvent dans le temps, nous sommes un vieux continent. Il présente un panorama inédit de la littérature européenne contemporaine, un autoportrait de l'Europe par ses écrivains, parmi les meilleurs du continent. " O. G. A l'occasion de la présidence française de l'Union Européenne, Olivier Guez a demandé à vingt-sept écrivains, un par Etat-membre, d'écrire sur des lieux évocateurs de la culture et de l'histoire européennes. Dans les récits et les nouvelles inédits qui composent ce recueil exceptionnel, les mémoires, les regards et les climats d'une Europe de chair et de sang s'entrecroisent. Il ébauche une carte émouvante de l'esprit européen du début des années vingt du vingt-et-unième siècle. Les contributeurs de l'anthologie sont : Daniel Kehlmann (Allemagne), Eva Menasse (Autriche), Lize Spitz (Belgique), Kapka Kassabova (Bulgarie), Stavros Christodoulou (Chypre), Olja Savicevic (Croatie), Jens Christian Grondahl (Danemark), Fernando Aramburu (Espagne), Tiit Aleksjev (Estonie), Sofi Oksanen (Finlande), Maylis de Kerangal (France), Ersi Sotiropoulos (Grèce), Laszlo Krasznahorkai (Hongrie), Colm Toibin (Irlande), Rosella Postorino (Italie), Janis Jonevs (Lettonie), Tomas Venclova (Lituanie), Jean Portante (Luxembourg), Imannuel Mifsud (Malte), Jan Brokken (Pays-Bas), Agata Tuczynska (Pologne), Lidia Jorge (Portugal), Norman Manea (Roumanie), Michal Hvorecky (Slovaquie), Brina Svit (Slovénie), Björn Larsson (Suède), et Katerina Tuckova (République tchèque). Textes réunis et préfacés par Olivier Guez.

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Histoire de France

Le siège et la Commune de Paris. Acteurs et témoins racontentent 1870-1871

De septembre 1870 à mai 1871, Paris a connu le plus long siège de son histoire. Alain Frerejean et Claire L'Hoër le racontent au jour le jour à l'aide des récits de témoins directs de l'événement, connus ou non, pour nous offrir un compte rendu aussi vivant qu'historique de la Commune de Paris. Il y a un siècle et demi, Paris a connu deux sièges, les plus longs de son histoire. D'abord par l'armée prussienne (du 19 septembre 1870 au 28 janvier 1871), puis par la République elle-même, repliée à Versailles et résolue à annihiler l'insurrection de la Commune de Paris (18 mars-31 mai 1871). Aux bombardements aura succédé la destruction par les flammes de l'Hôtel de Ville, contenant les archives de l'état civil, et des Tuileries, symbole du pouvoir impérial. Pendant des mois, les Parisiens ont souffert de la faim et du froid, ils ont mangé des chiens, des rats. Ils se sont aussi dénoncés les uns les autres : près de quatre cent mille lettres anonymes ! Paris a sombré dans la guerre civile et connu les combats de rue. Du fort d'Issy au mur des Fédérés, une violence inoui ? e a soufflé sur la capitale. Avant la terrible répression : dix-sept mille hommes, femmes et enfants fusillés pendant la "Semaine sanglante", et plus de quatre mille déportations en Nouvelle-Calédonie. De nombreux témoins ont vécu et raconté ce siège : Victor Hugo revenu d'exil, Sarah Bernhardt, ambulancière au théâtre de l'Odéon, mais aussi les frères Goncourt, Emile Zola, Alphonse Daudet... Sans oublier tous ceux - officiers, médecins, prêtres, bourgeois, simples sol- dats ou diplomates - qui notaient chaque soir leurs impressions pour les envoyer à leur famille par pigeon-voyageur. Ils sont les narrateurs de ce récit qui se referme en 1880 avec l'amnistie des communards.

09/2020

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Seinen/Homme

The Big Wall

Il a fait du style alpin son art de grimper et le solo sa voie de prédilection. Le destin incroyable de Yasushi Yamanoi, plus grand alpiniste japonais contemporain, auteur de nombreuses premières, Piolet d'or pour l'ensemble de sa carrière en 2021, a inspiré l'écriture de ce manga signé Yöji Kamata et Kunihiko Yokomizo, maîtres du genre. The Big Wall, dans la même veine que le célèbre Sommet des Dieux de Jirõ Taniguchi, suit les aventures de Senju, jeune peintre et alpiniste de renom, mandaté pour retrouver les effets personnels d'un homme de 25 ans, fils illégitime d'un homme de pouvoir, qui a disparu sur les pentes de l'Everest C'est la première fois qu'il retourne à l'Everest depuis le drame... . Trois ans plus tôt, après une tentative avec le grand alpiniste Fukada, il reviendra seul... Hanté par ses démons, il comprend qu'il n'a d'autre choix que de dire oui. Cette autofiction nous plonge au coeur de l'hiver himalayen. Les destins s'y croisent et parfois s'y retrouvent, la vie et la mort s'y défient en permanence et la passion dicte les règles d'une pratique où l'engagement est sans concessions. Seul chemin pour tutoyer Le Big Wall, cette montagne au-delà de 8000 mètres... Yasushi Yamonoi a partagé ses souvenirs, ses anecdotes mais aussi son savoir-faire technique pour que les descriptions, les actions et les émotions soient retranscrites de façon la plus réaliste. Pour lui, ce travail est aussi une manière d'éclairer " la pensée philosophique et la motivation des hommes et des femmes à se confronter aux montagnes. " Une opportunité de découvrir le destin de ce grand alpiniste trop peu connu et d'interroger des valeurs comme l'engagement, le renoncement, la prise de risque... Une récit palpitant plein d'humanité. Bio Né en avril 1965, à Tokyo. Yasushi Yamanoi grandit se passionne pour les aventures solitaires de l'explorateur Naomi Uemura au pôle Nord, en Amazonie ou au Denali. Il commence à grimper seul, sur les murs d'une vieille bâtisse près de chez lui : un pompier lui donne un baudrier, un ouvrier du bâtiment, un casque. Excellent rochassier, avec de belles premières aux Drus et au Yosemite, Yasushi Yamanoi ne résiste pas longtemps à l'envie de découvrir les plus hauts sommets du monde et vite le parti du style alpin dans lequel il excelle. Il devient dans les années 1990 l'un des principaux ambassadeurs, aux côtés de Voytek Kurtyka et Erhard Loretan. En 2021, il a reçu un piolet d'or pour l'ensemble de sa carrière.

10/2023

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Littérature française

La peine de l'eau est infinie

"Ils se sont noyés par grand bleu, la vie à portée de rail. Naàm, tu as bien entendu père, il faisait un temps splendide ce jour-là. Comme quoi ! A ce qu'il paraît, la prochaine vague, c'est une cargaison nigériane qu'elle déversera. Des chrétiens, à ce qu'on dit. Et alors ? Les vagues du coin n'ont pas de religion, du moins, pas pour l'instant ; du moins pas à bord du Safinat Nuh. Les vagues par ici, elles sont scélérates ou elles ne sont pas. Et quand elles sont, elles engloutissent chrétiens comme musulmans? : elles ne sont pas regardantes, llà? ; naàm, elles surgissent de nulle part, à l'improviste, même par grand bleu, surtout par grand bleu - c'est pourquoi elles sont scélérates, les traîtresses? ! - et dans le plus grand silence, sans colère, sans signe annonciateur, elles dévorent tout ce qui leur tombe sous la lame, Abraham ou Ibrahim, petit chiffon gambien ou petit chiffon nigérian. Que tu loues le Seigneur : "Laudate omnes gentes, laudate Dominum" ou que tu loues Allah : "Hayya ya Koullal oumame, sabbi hou Rabbana", les vagues, elles prennent la mer quand ça leur chante, sans prévenir personne". Juriste de formation, Marie-Christine Noëlie-Piatti utilise sa connaissance du droit pour raconter "l'extraordinaire" des vies ordinaires, comme celles du banlieusard, du disparu, du réfugié ou de l'étranger. A partir des petites histoires très singulières qui leur arrivent, les personnages de ses romans sont toujours rattrapés par la grande Histoire. Dans le présent opus, tiré du parcours de vie d'un émigré, c'est vers le destin tout entier de migrants embarqués sur des chaloupes de fortune que Marie-Christine Noëlie-Piatti nous invite à tourner notre regard.

12/2022

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Ethnologie et anthropologie

Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques

Disciple d'Emile Durkheim, co-fondateur de l'Institut d'Ethnologie, principal rédacteur de "L'Année sociologique", Marcel Mauss est considéré comme l'un des pères de l'anthropologie sociale. Toute son oeuvre tend à unir sous une même interprétation les phénomènes sociaux et les phénomènes religieux. Parmi les premiers il a démontré que, dans les sociétés primitives comme dans la nôtre, le champ du Sacré est celui où l'on trouve les expressions les plus explicites et en même temps les plus symboliques et transcendantes du tissu psychosociologique d'un groupe. C'est dans son "Essai sur le don" que sa notion de "fait social total" revêt sa forme la plus élaborée. Il y traite notamment du concept de "mana" , c'est-à-dire d'une force qui contient le Sacré et qui est pour lui présente dans toutes les formes archaïques de don et d'échange. Que ce soit dans le processus d'accumulation et de destruction de biens (le potlatch des populations indigènes d'Amérique du Nord) ou dans les échanges de dons de l'aire polynésienne (le kula décrit par Bronislaw Malinowski), il s'agit d'identifier "quelle force présente dans l'objet donné pousse le donateur à le rendre" . Cette force n'est pas une valeur matérielle ni économique, elle est en elle-même la raison d'être de l'échange fondamental qui se fait avec les esprits des morts et des dieux. Outre son apport incontournable aux sciences sociales, l'"Essai sur le don" influencera nombre d'intellectuels et d'écrivains comme entre autres Claude Lévi-Strauss, Roger Caillois, Georges Bataille,...

12/2023

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Littérature française

Effets papillon en noir et blanc

Issa, jeune Nigérien dont je narre une partie de l'histoire grâce à son aide et à son vécu, arrive en Belgique comme réfugié politique en 2008. Mineur à cette époque, il sera scolarisé et logé dans un "Centre Ouvert" . Après un an, sa régularisation est refusée et il reçoit un ordre de quitter le territoire. Il refuse d'obtempérer, sa vie "d'illégal" commence dès cet instant. Un funeste lundi de juin 2014, Issa se fait arrêter dans un train lors d'un banal contrôle d'identité et, le soir, il se retrouve emprisonné au "Centre Fermé" . C'est à ce moment, risquant d'être expulsé à tout instant vers l'Afrique, quand la vie lui paraît sans issue, qu'un premier effet papillon fait entrer un duo étrange dans sa vie : Katty, cinquante-deux ans, célibataire, et son père, Théo. Katty est maquilleuse de mannequins d'étalage, et Théo, vieil original pensionné, est fanatique de pétanque. Alors qu'elle se trouve dans une grave dépression due à la mort de son chien Lila, Katty découvre petit à petit le monde des "sans-papiers" et son être est foudroyé par l'absurdité du système et par la détresse de ces gens. En ayant pris l'initiative de s'occuper d'Issa, elle perd tout doucement pied dans le monde réel, passant alors en revue sa vie antérieure. Le fait qu'elle n'ait jamais eu d'enfants la plonge dans un amour maternel profond pour son jeune protégé nigérien. Théo, père très protecteur envers sa fille, ne comprend pas ce soudain attachement pour Issa, et il n'est pas le seul. Katty souffre de ce regard malsain du monde extérieur par rapport à sa relation avec le gentil Issa. Elle ne peut compter que sur la compréhension de rares amis se donnant la peine d'observer cette relation avec un esprit ouvert. Une révolte sans précédent monte en elle, et cette arrivée d'Issa dans sa vie va anéantir toutes ses idées préconçues sur notre société et le monde. Les dialogues d'Issa, qui décrivent ses sentiments, écrits en italique, sont d'une importance primordiale dans ce roman. Son histoire est vraie, tristement et invraisemblablement vraie. Le reste est fiction.

02/2018

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Ecrits sur l'art

Esprit Pop, es-tu là ?

Exposition-dossier "Esprit Pop, es-tu là ? Elle ressemble plutôt à une réflexion sur ce que les années soixante, années pop, ont apporté et continuent d'inspirer sur le plan esthétique. Dans cette "chapelle" haute du second étage du Musée Hambourg, il s'agit d'installer une atmosphère et de donner quelques repères. Eprouver, qu'aimerait réussir le dispositif - image et son - de l'exposition. Le pari, c'est qu'ainsi, à poser un regard, à plus de soixante ans de distance, sur cette société dite, parfois avec ironie "heureuse", et que nos contemporains puissent mieux comprendre ce qui fait défau à la nôtre. La collection d'Edouard Carmignac, installée dans l'île de Porquerolles, socle de l'exposition présentée aux Franciscaines de Deauville, témoigne, à travers le parcours d'un jeune français vivant à la fin des années 60 à New-York, de l'effervescence artistique de la période Les lieux, les concerts, les rencontres, l'atmosphère, se réverbèrent dans les choix du collectionneur. Le "pop art" n'est pas séparé de la société dans laquelle il émerge et de la bande son qui l'accompagne - plutôt américaine (Lou Reed, Velvet Underground, Janis Joplin, Bob Dyla... de Warhol à Martial Raysse), fabriquées avec du "plastic" (l'acrylique) manifestent ce lien avec les formes les plus démocratiques de la culture. L'exposition "Esprit Pop, es-tu là ? - organisée en deux parties, Pop Origine / Pop Héritage - et son appendice "psychédélique" (installé dans la galerie des Maîtres) part à la recherche de ce monde perdu et retrouvé, en déployant quelques-unes des oeuvres marquantes de la collection "pop", et en les complétant par de nombreux autres prêts. L'exposition présentera des toiles du "pop" original (Warhol, Lichtenstein, Raysse...), des photographies du New York sixties de William Klein, des affiches "psychédéliques" les images de "contreculture" reconstituées de Matt Henry. L'exposition donnera ainsi au visiteur non seulement l'occasion de découvrir l'esprit "pop", mais offira une véritable expérience sensible. En même temps qu'une introduction à la lecture des images de notre temps, toujours marquée par l'esthétique pop. 2. 11. 0. 0

02/2023

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Actualité médiatique France

Le 1 des libraires Jeudi 18 novembre 2021 : Le pouvoir des contes. Avec La Bibliothèque idéale du 1 : Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry

Du Petit Poucet à Aladin en passant par La Petite Sirène, nous avons tous été bercés par des histoires empreintes de merveilleux où l'enfant apprend à triompher de ses peurs. Ce 1 des libraires se penche sur leur rôle dans notre construction psychologique comme sur leur profond impact culturel. En seconde feuille, la " Bibliothèque idéale " se penche sur le plus célèbre des contes modernes : Le Petit Prince. Un numéro en partenariat avec le Salon du livre et de la presse jeunesse 2021. Conçu avec la complicité de libraires, auteurs et spécialistes, le 1 des libraires est une collection qui, cinq fois par an, interroge l'époque par la littérature. Elle est pensée comme un double feuillet et contient une grande affiche illustrée. Pour son partenariat avec le salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, le numéro sera mis en avant lors du salon, dans les suppléments du SLPJ (Telerama) et le SLPJ communiquera sur cette parution (coup de coeur sur son site, com sur ses réseaux sociaux). Le 1 des libraires tiendra un stand quotidien et organisera également une conférence autour des contes le samedi et une conférence le jeudi 2 novembre pour les pro. La 1ère feuille "Faut-il croire aux contes de fées ? " . En associant les regards d'auteurs, d'éditeurs, de libraires, de chercheurs, le 1 revient sur le rôle des contes dans nos constructions mentales et dans notre morale (et celles qu'il faudrait abattre ou déconstruire). > Entretien avec Bernadette Bricout, chercheuse en littérature, spécialiste des contes > Nouvelle inédite de l'écrivaine Ursula K. Le Guin > Le choix des libraires > Pourquoi illustrer les contes ? Un article de l'historien François Fièvre > L'éternelle jeunesse des contes, une enquête de Lou Héliot Dans la bibliothèque idéale du 1, en seconde feuille du numéro, retrouvez Le Petit Prince. L'oeuvre est analysée par des écrivains contemporains et se déplie en une affiche illustrée à collectionner. Signatures 2020 : Lola Lafon, Nicolas Mathieu, Camille Laurens... > Le regard inédit de Dany Lafferrière > Entretien avec le psychiatre Boris Cyrulnik > Histoire du livre par Julien Bisson > La vie de Saint-Exupéry illustrée par Jochen Gerner > Grande affiche à collectionner illustrée par le dessinateur Alex Alice

11/2021

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Littérature française

Julius aux alouettes

Dans une petite ville en bord d'océan, une famille enterre un homme appelé Julius. Dans la chaleur de l'été, pendant que le cercueil est porté vers le cimetière accroché à la falaise, chaque membre de la famille se souvient de ce bel homme fin et élancé, à la peau noire comme de l'ébène. Il y a le père médecin, la mère galeriste, la grand-mère et les deux enfants. Chacun semble porter la culpabilité de la disparition brutale de Julius, ce qu'ils appellent à mots couverts "un accident". Qui était donc Julius, qu'ils ont enseveli nu dans un linceul blanc ? De quoi sa mort est-elle le signe ? On remonte donc en cinq tableaux l'histoire de la rencontre de cette famille avec Julius, et chacun des cinq va donner sa propre vision de l'histoire. Julius a débarqué sur la plage le jour de la grande tempête d'équinoxe et, tout naturellement Marie, la mère, l'a invitée à rester quelques temps chez eux, dans la belle chambre d'amis qui héberge d'ordinaire des artistes en résidence. La vie de chacun va en être bouleversée, non seulement ce qu'on appelle le quotidien des jours, mais bien au-delà. C'est un renversement des perspectives que Julius va opérer chez eux, une ouverture de l'horizon, chez la grand-mère Léonie qui n'attendait plus grand-chose de l'existence, comme chez la petite dernière, Lola qu'on appelle la Simplette, qui tombe amoureuse de ce grand homme mystérieux. Tous, d'une façon ou l'autre, vont "faire l'amour" avec Julius, comme tous, dans le dernier mouvement, vont "tuer Julius". Dans cette parabole, Fabienne Juhel a le culot de nous proposer une revisitation très contemporaine du Christ, bien loin des canons orthodoxes, et ce roman allie poésie, pointes d'humour et regard pertinent sur notre époque. Comme d'ordinaire, chez cette auteure, on se trouve confronté à des personnages aux corps sensuels et aux âmes singulières. Ceci est donc un livre chrétien, mais à sa manière bien particulière, un appel à la vie, ses mystères et ses bouleversements. "Qu'est-ce qu'une histoire ? me demanderez-vous. La narration d'un miracle", écrit Fabienne Juhel.

03/2014

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Faits de société

Sécu : Objectif monde. Le défi universel de la protection sociale

Assurance maladie, retraite, congé maternité, allocations familiales, assurance chômage : comment nos sociétés pourraient-elles fonctionner sans ces protections ? La Sécu est l’une des plus belles conquêtes du xxe siècle. On râle contre ses défauts et on peste contre son coût, mais personne n’imaginerait y renoncer, pour se retrouver seul face à la maladie, la vieillesse, le dénuement. À peine 20 % de l’humanité bénéficie de cet extraordinaire progrès. 80 % de la population mondiale est dépourvue des protections essentielles.Au lendemain de la crise des subprimes qui a secoué le monde, les plus hauts dirigeants de l’ONU ont cherché comment réagir. Ils ont observé que les pays qui résistaient le mieux étaient ceux qui avaient mis en place des protections efficaces. Ne faudrait-il pas alors construire un socle de protection sociale dans le monde entier ?C’est ce mandat un peu fou qui est confié à une commission très sérieuse. À sa tête, Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili. Les dix membres qui la composent ont tous exercé des responsabilités ministérielles aux quatre coins du globe, et ils se donnent un an pour convaincre. En ce début du xxie siècle, il est possible d’étendre la protection sociale. Déjà, elle n’est plus le monopole des vieux pays industrialisés. Le Brésil, sous l’impulsion de Lula, a fait des progrès considérables en huit ans et la pauvreté a chuté. En Afrique, des pays pauvres comme le Rwanda et le Ghana, mettent en place une assurance maladie. La Chine sait qu’elle ne pourra pas avoir une croissance durable sans protection sociale. Ne voit-elle pas sa population vieillir en vingt ans, aussi vite que la France en plus d’un siècle ? Comment donner corps à cette utopie ?Membre de la commission Bachelet, Martin Hirsch livre, à la veille du G20, un plaidoyer vibrant et argumenté pour ce socle de protection sociale. Il s’appuie sur des expériences réussies sur les cinq continents mais qui restent encore isolées. Il montre comment les économistes ont cessé de prendre la protection sociale comme un luxe pour pays en fin de croissance.

10/2011

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Centre, Val de Loire

Le coeur à l'envers

Dans le Val de Loire, sur les rives de l'Indre, quatre générations se croisent et se soutiennent au sein de l'entreprise fruitière que dirige la doyenne. Mais quand un secret enfoui depuis cinquante ans refait surface - la noyade inexpliquée d'un fils -, c'est tout l'équilibre de la tribu qui vacille. Une saga familiale pleine d'émotions. Maud Châtillon vit à Tours où elle possède une agence immobilière. Le week-end, elle aime se ressourcer dans la grande maison de famille sur les bords de l'Indre. Chacune de ses visites est l'occasion de voir sa grand-mère Hortense. Femme de caractère, celle-ci a élevé seule ses quatre fils et géré de main de maître ses hectares de vergers. Dans ce havre de paix, Maud retrouve également sa mère, ses oncles, son cousin, son frère Amaury, et surtout sa fille Julia, qui habite depuis peu au domaine après avoir abandonné ses études de droit pour se lancer dans la confection de confitures. Mais la famille est perturbée par le comportement étrange de Benoît, un des fils d'Hortense, dont la personnalité a toujours été chahutée par un traumatisme de l'enfance : la noyade sous ses yeux de son frère jumeau dans les eaux troubles de la Loire. Maud et son frère Amaury parviennent à décider Hortense de les laisser l'emmener chez un psychiatre. Lorsque le médecin les interroge sur les circonstances de cette tragique noyade, ils sont incapables de le renseigner puisqu'ils n'étaient pas nés quand l'accident s'est produit et que personne ne semble pouvoir, ou vouloir répondre à leurs questions. Devant le mutisme des uns et des autres, Maud multiplie les investigations dans l'entourage proche d'Hortense, voisins, amis. Elle veut connaître la vérité, même si cela déplaît à sa grand-mère et bouleverse l'équilibre jusque-là harmonieux de la tribu. Pourquoi, après plus de cinquante ans, ce décès reste-t-il tabou ? Hortense cache-t-elle un secret ? Fleur et Lola, Prix de la Ville de Luc-sur-Mer 2011 Trois dames de coeur et atout, Prix de la Ville d'Aumale 2013 Demain, peut-être, Prix de la Ville de Vimoutiers 2019

02/2023

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Littérature française

Une fille sans histoire

Tant de fois elle avait tremblé à l'idée de se fendre en deux morceaux avides d'en découdre. La France et l'Algérie. Un temps, elle avait cru trouver refuge à l'école, là où l'Histoire, quand elle est insoutenable, n'est pas écrite dans les manuels. Elle n'y avait pas appris pourquoi, lorsque la mère donnait le nom du père, les lèvres se scellaient, les regards se troublaient, les mots sifflaient. Elle n'y avait rien entendu sur presque un siècle et demi de colonialisme. Et sa mère, elle-même, l'avait si tôt encouragée à oublier, caressant ses tempes et baisant ses mains chaque fois qu'elle triomphait de l'angoisse. Fille d'un Algérien et d'une Française, née en France pendant la guerre d'Algérie, Lil croit d'abord qu'elle n'a pas d'histoire puisque personne ne prend la peine de la lui raconter. Un moment tentée de l'abandonner, elle décide finalement de l'apprivoiser et apprend peu à peu à dire "je" . Ce roman est le tout premier de Tassadit Imache, paru pour la première fois en 1989 chez Calmann-Lévy. Elle en a ensuite publié sept autres, dont Le Dromadaire de Bonaparte (Actes Sud, 1995), Presque un frère (Actes sud, 2000), Des coeurs lents (Agone, 2017), Fini d'écrire ! (Hors d'atteinte, 2020) et Le Voyage empêché (Hors d'atteinte, 2023). Fille d'Ali et de Huguette, qui se sont rencontrés à l'usine, Lil s'appelle en réalité Lila, ce qui sonne moins français. Sa mère fait face à la misère et au racisme, à la fatigue et à la maladie ; son père, usé par l'usine et l'injustice, sombre peu à peu dans l'alcool et la haine. Lil, elle, chemine entre les bars où l'emmène son père et les lieux d'accueil pour enfants. Elle y apprend le partage, la culture, la solidarité. Elle se croit d'abord sans histoire, puis voudrait s'en débarrasser. Finalement, elle se vit comme l'enfant assumée d'un métissage, d'une histoire apprivoisée.

04/2024

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Littérature anglo-saxonne

Comment je suis devenue duchess goldblatt

Editrice dans une maison d'édition sur le point d'être rachetée, la narratrice de ce livre était au fond du trou le jour où elle a inventé Duchess Goldblatt. Récemment divorcée, elle devait apprendre à ne plus voir son fils qu'une semaine sur deux ; trouver une maison où vivre ; se rendre régulièrement chez son avocate et chez sa psychologue ; devait, aussi, se rendre à l'évidence : elle était seule. Amis et connaissances l'avaient délaissée, préférant se ranger dans le camp de son ex-mari, ou simplement s'épargner le cynisme de cette grande gueule, aussi dévastateur pour les autres que pour elle. C'était à se demander si elle n'avait pas fait exprès de s'entourer de gens dont elle aurait dû se douter, dès le début, qu'ils finiraient par la lâcher. Toujours est-il qu'à ce moment de sa vie, la liberté de l'anonymat, l'univers encore inexploré des réseaux sociaux et l'envie d'échapper à une vie qui se délitait la pousse à se créer un avatar, celui d'une vieille dame de 81 ans, originaire de Klein, au Texas, et résidant à Crooked Path, dans l'Etat de New York, auteure de best-sellers parmi lesquels Quelques comptes à régler (des Mémoires familiales), Pas si je te tue en premier (une contemplation des relations mère-fille), ou encore Festoyer de la carcasse de mes ennemis : Une histoire d'amour. Avatar qui prendra bientôt le pas sur sa créatrice, semblant s'exprimer d'elle-même sur la Toile à travers de délicieux tweets pareils à des haïkus, et répondant avec une bonté nouvelle, une sagesse méconnue, aux messages de ses abonnés toujours plus nombreux. Le cercle d'admirateurs - 55000, quand même ! parmi lesquels le chanteur Lyle Lovett et nombre d'écrivains - qui s'est formé autour de Duchess depuis 10 ans, est en quelque sorte devenu celui de la narratrice, lui redonnant goût à la vie. Leurs deux histoires se mêlent dans ce livre à l'humour décapant, qui célèbre à la fois le pouvoir des mots et la joie d'écrire.

04/2022

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Développement personnel

Life. Chroniques d'une planète en péril

Dans l'avant-propos de ce livre, l'auteur rapporte avec efficacité son cheminement depuis sa descente aux enfers dans la drogue et l'alcoolisme dont il est sorti vainqueur par la seule force de sa volonté. Un livre vérité où il est aussi sérieusement question de notre belle planète. Un livre que l'auteur a écrit sans ambages, sans complaisance, à l'encontre des multinationales de l'agro-alimentaire, les industriels de la mal-bouffe, les destructeurs de la biodiversité. Si le fil conducteur de ce livre est le bien-être avec l'âge, Yves Badyh l'a écrit avec la conviction que le bien-être ne pouvait être dissocié des problèmes environnementaux de toutes sortes, ceux qui nous assaillent de toutes parts au quotidien, quel que soit l'âge. Dans cet ouvrage, Yves Badyh aborde les sujets essentiels du bien vieillir, celui de l'hygiène alimentaire, ce qu'il est préférable d'éviter ou au contraire ce qu'il faut adopter, dans le premier cas en raison de certaines nocivités par rapport à la logique de l'âge, dans le second cas pour compenser les carences indispensables au maintien de notre capital vieillesse. D'autres sujets de premier ordre sont traités, comme celui de la forme physique, sans un excédent de matériel encombrant et couteux. Le laisser-aller constitue précisément un des points les plus importants de ce livre. Notre corps en subit les contre-coups par le fait d'un système de vie de plus en plus accéléré auquel chacun de nous s'y trouve confronté sans pouvoir y faire face avec une saine constance. Pour ceux qui cherchent à perdre du poids sans altérer leur santé, l'auteur les conduits vers des solutions adaptées à chaque condition, toujours avec cette règle absolue d'éviter toute contrainte astreignante. Une partie du livre est consacrée à un thème cher à Yves Badyh, celui de l'influence environnementale sur notre comportement et notre avancée en âge. La pollution, la dégradation de la biodiversité, autant de sujets directement liés à notre capital vieillesse. Pour l'auteur, la vieillesse commence vers 40 ans. C'est à partir de cette étape cruciale de la vie que chacun d'entre nous doit prendre conscience de son évolution métabolique. Un Grand virage à négocier, à ne pas manquer. Une période charnière sur laquelle reposera la solidité des années qui suivront. Une fois ce livre lu et bien assimilé, ceux qui sont concernés par cet incontournable logique de la vie considéreront la vieillesse sous un tout autre aspect. "Je n'attribue aucune légitimité médicale à la rédaction de ce livre, mais un rôle journalistique conforté par mes expériences passées et mes recherches présentes. Aujourd'hui, à soixante dix huit ans, je vis sainement, je vis bien dans mon corps et dans ma tête, et je vis surtout normalement, sans contraintes, en une entière liberté d'esprit. Mes repas quotidiens sont simples, avec une priorité aux poissons et aux légumes. Je ne mange quasiment pas de viande, sauf très ponctuellement, ou par politesse lorsque je suis invité. Ainsi, je ne m'en interdis pas systématiquement la consommation, mais avec une grande modération, et toujours de la viande venant de nos verts pâturages. Quant aux repas du soir, je privilégie les protéines, le plus souvent avec des plats à base d'oeufs, et des fruits. Mes petits écarts sont le chocolat noir, et quand l'occasion se présente, un verre de vin rouge ou de champagne, uniquement de bonne qualité. Je ne mange rien de gras, je ne fume pas, je bois une cuillère à soupe d'huile d'olive chaque matin à jeun, alternée chaque semaine avec un petit verre de jus de citron dans de l'eau tiède et du miel. J'ai une merveilleuse compagne qui me rend pleinement heureux, je fais régulièrement et intensément l'amour avec autant de désir et de plaisir, je pratique quotidiennement le sport à haut niveau. Et je me porte comme si j'avais 50 ans".

03/2020

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Manga guides et revues

Atom N° 16

La capitale japonaise vue par les plus grands mangakas Temple de la pop culture, gigantesque incubateur de nouvelles tendances, capitale culinaire incontournable, ville-phénix en constante mutation... Tokyo demeure cet inaltérable objet de fascination, à la fois pour ses visiteurs du monde entier comme pour ses habitants. En attendant de pouvoir arpenter à nouveau ses rues, ATOM vous propose une visite guidée de la capitale japonaise à travers le regard des grands mangakas qui y vivent, la racontent, la dessinent, l'aiment et parfois la détestent dans ce numéro événement de 244 pages au lieu des 132 habituelles ! Une couverture exclusive et une affiche dessinées par Minetarô Mochizuki Auteur de Dragon Head (Pika), Maiwai (Pika), Tokyo Kaidô et Chiisakobé (Le Lézard noir), Minetarô Mochizuki nous a fait l'honneur d'une illustration exclusive, vision apaisée et colorée de la ville de Tokyo. Un dessin à retrouver en couverture, bien sûr, mais aussi sur l'affiche Collector au format A3, imprimée sur du papier Fedrigoni 215 g et limitée à 300 exemplaires, disponible uniquement pour cette campagne. Voilà un objet de choix pour les lectrices et lecteurs esthètes que vous êtes ! Toutes les facettes de Tokyo Tokyo à l'ère Edo, Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale, Tokyo de la reconstruction, Tokyo en pleine expansion à l'aube des Jeux olympiques de 1964, Tokyo de la révolte étudiante de 68, Tokyo de la bulle économique des années 80, Tokyo by night, Tokyo des adolescents en quête d'identité et des adultes désenchantés, Tokyo girly, chic, otaku ou pop, Tokyo LGBT, Tokyo futuriste, Tokyo post-apocalyptique... Toutes les facettes de la mégapole japonaise sont abordées au gré d'entretiens-fleuves inédits avec les mangakas et les experts Minetarô Mochizuki, Inio Asano, Santa Inoue, Shôhei Manabe, Tomoko Oshima, Masakazu Ishiguro, Baron Yoshimoto, Sansuke Yamada, Gengoroh Tagame, Tokushige Kawakatsu, ainsi que les curateurs de la prochaine grande exposition consacrée à la ville de Tokyo, Manga Moshimo Tokyo, prévue à l'été 2021. Vous retrouverez également dans ce numéro exceptionnel un entretien inédit avec le mangaka, dans lequel il revient sur son rapport à Tokyo, intime et artistique. Des dossiers thématiques viendront également apporter un éclairage pertinent sur Tokyo et son histoire : Tokyo d'avant-guerre chez Suehiro Maruo, Tokyo chic des années 2000 chez Akiko Higashimura, Tokyo nocturne chez Moyoco Anno, Kazuo Kamimura et George Akiyama... Avec une prépublication inédite de la dernière série de Shôhei Manabe ! Auteur du noirissime Ushijima, l'usurier de l'ombre (Kana), Shôhei Manabe nous a fait l'insigne honneur d'accepter d'être prépublié dans ce numéro événement. Vous retrouverez ainsi en exclusivité le premier chapitre intégralement traduit en français (par Thibaud Desbief) de sa nouvelle série-choc Kujô no Taizai, dans laquelle il raconte les (més)aventures d'un avocat tokyoïte spécialisé dans les affaires explosives.

02/2021

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Ethnologie et anthropologie

Cultures et guérisons. Éric de Rosny - L'intégrale

"Là où les racines de la tradition restent vivantes, le grand arbre Afrique, si dangereusement secoué par les vents contraires, peut plier mais ne pas rompre". Né dans une famille aristocratique française, bouleversé par ce qu'il a vécu pendant la Guerre d'Algérie, Eric de Rosny part au Cameroun pour y enseigner dans un collège jésuite de Douala. La crise d'un élève, un soir au dortoir, étrangement secouru par ses camarades, lui fait ressentir la distance culturelle immense qui le sépare de ses élèves. Il s'installe alors dans un quartier de la ville pour en apprendre la langue locale. Il y découvre, fasciné, la vie quotidienne et ses traditions, notamment la connaissance des plantes qui guérissent, et la lutte contre l'emprise malfaisante de la sorcellerie. Il est ainsi initié au monde de la nuit. A la fin de sa vie, il est consacré beyoum ba bato, c'est-à-dire sage et homme-souche. Tout au long de ce chemin, Eric de Rosny consigne tout ce qui risquerait de s'oublier de la mémoire culturelle et, avec des chercheurs africains, il conduit des travaux en botanique, en droit, mais aussi sur les grands récits de la Tradition. La compréhension de l'héritage culturel est mise constamment en défi, non sans angoisse et parfois avec violence, par les bouleversements majeurs de la modernité : exode urbain, extension de la médecine des hôpitaux, système judiciaire importé, nouveaux mouvements religieux, transformations des relations familiales. Il observe aussi l'attrait croissant de la migration internationale qui emporte avec elle la sorcellerie sur d'autres terres. Cet ouvrage rassemble pratiquement tous les articles d'Eric de Rosny, jusqu'ici uniquement publie ? s de fac ? on disperse ? e dans de multiples revues africaines ou internationales ; ils ont été regroupés par des chercheurs de l'Université de Neuchâtel Avec un grand sens de la narration, a` travers chacun de ces tableaux a` l'e ? criture cisele ? e, de Rosny s'efforce de faire voir - presque sentir - ce qu'il de ? couvre, en ne cachant pas la difficulte ? des rencontres et les multiples questions qui se posent a` lui en tant qu'anthropologue et je ? suite. La première partie du livre comprend e ? galement deux pre ? faces par Prince Rene ? Douala Manga-Bell et Jean Benoist, ainsi que des "Regards" , e ? crits par des spe ? cialistes qui ont bien connu Eric de Rosny : Roberto Beneduce (Universite ? de Turin), Jacques Fe ? dry, s. j. , Peter Geschiere (Universite ? d'Amsterdam), Emile Kenmogne (Universite ? de Yaounde ? I et Universite ? de Paris Est Marne-la-Valle ? e), Berthe Elise Lolo (Psychiatre a` l'EPSMD de Pre ? montre ? et docteur en anthropologie psychanalytique), Thomas The ? ophile Nug Bissohong (Universite ? de Douala) ainsi que Gilles Se ? raphin (Universite ? de Paris Nanterre).

11/2022

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Sports

La fabuleuse histoire des lions indomptables. De Samuel Mbappé Léppé à Samuel Eto'o

Créée en 1960, l'équipe nationale de football du Cameroun, les Lions indomptables dès son premier match officiel, fît sensation en battant la Somalie par 9 buts à 0. Ce fut le début d'une longue histoire, riche en émotions diverses, qui apportera de la joie, du plaisir, de l'extase, du brio technique et de la plénitude, mais aussi de la tristesse, de la déception, et le sentiment d'impuissance et de gâchis. Ce qui fait des Lions indomptables du Cameroun, l'une des équipes nationales les plus connues dans le monde. Après plus de cinquante ans d'histoire, c'est aujourd'hui six participations à la Coupe du Monde avec un quart de finale en Italie en 1990, 16 participations à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations dont quatre victoires sur six finales, une victoire en Coupe Afro-asiatique, une finale de Coupe des Confédérations FIFA et une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Pourtant, indomptable, le ministre Félix Tonye Mbock qui a entrepris de rebaptiser ainsi la sélection en 1973 ne s'imaginait certainement pas qu'elle le deviendrait un jour. Que ce soit la première génération, des Samuel Mbappé Léppé, Eugène Njo Léa suivi par la génération des années 1970 des Jean-Pierre Tokoto, Michel Kaham, Jean Manga Onguéné, que ce soit la génération des années 1980 des Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Thomas Nkono, celle des années 1990, avec les Stephen Tataw, Thomas Libih, Kana Biyik, Omam Biyik, ou la génération des années 2000 des Rigobert Song, Gérémi Njitap, Marc-Vivien Foé, Patrick Mboma, Samuel Eto'o, ces cinq générations successives auront contribué à la reconnaissance mondiale du Cameroun comme grande nation de football et à la perpétuation du rituel de l'identité collective au Cameroun. Pour l'auteur, il était important de rendre hommage à tous les acteurs qui ont écrit cette histoire, mais aussi de reconstruire un parcours permettant aux plus jeunes et aux générations futures de comprendre pourquoi les Lions indomptables représentent tant pour l'identité collective du Cameroun. Il lui a fallu plusieurs années de fouille dans les archives et les documents épars sur l'histoire des Lions indomptables. Au final, c'est un ouvrage inédit qui retrace l'histoire des Lions indomptables, en un seul document, illustrée par près de 200 images, aussi rares les unes que les autres, ainsi que des annexes comportant les feuilles de matchs depuis 1960, les noms des joueurs ayant revêtu le maillot à la tête du lion, les résultats des matchs, même amicaux, les listes des entraîneurs, des présidents de la fédération camerounaise de football et des ministres des sports.

05/2014

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Sports

Les cahiers du football N° 3, juillet-décembre 2019 : Enfance

Voici le troisième opus de la grande revue des Cahiers du football, dont le dossier nous fait retomber en "enfance" : celle des supporters, celle des footballeurs, celles des enfants d'aujourd'hui. 172 pages grand format, 800 grammes de football et d'eau fraîche. Ce numéro va aussi à la rencontre de Stéphane Guivarc'h et Johan Micoud, part dans les années 80 voir un explosif Real-Bayern, survole les terrains populaires de Sao Paulo, revient à Bondy pour l'épilogue de notre feuilleton. Il joue avec des ballons à la mer et de vieux albums, avec les footballeuses pionnières des années folles et même avec des travestis de Cali... Toujours autant de divertissement au programme, avec le roman-photo, les footballégories, les strips de Bastien Vivès, une nouvelle inédite de Jérôme Fansten, des jeux, des chroniques et des surprises. L'aventure de la revue des Cahiers du football se poursuit avec un numéro 3 aussi singulier et audacieux que les précédents. Consacré à l'enfance, son grand dossier en revient au plaisir originel du jeu et du ballon, aux passions premières pour les joueurs et les équipes. 172 pages grand format, belles, riches et amoureuses. Portfolio : Renato Stockler, la terre du football vue du ciel. Le photographe brésilien a saisi les terrains de Sao Paulo à vol d'oiseau. Rencontre : Stéphane Guivarc'h évoque sa Coupe du monde 1998 et celle d'Olivier Giroud, vingt ans après. Enquête : Real-Bayern 1987, une demi-finale de Ligue des champions aussi mémorable que houleuse. Fiction : Pickles, une nouvelle inédite de Jérôme Fansten. Entretien : Johan Micoud nous parle de jeu, de titres, de son retour à Cannes et du football d'aujourd'hui. Galerie : la photographe et artiste militante Mandy collecte les ballons échoués sur les plages pour mettre en scène la pollution des océans. Récit : l'écrivain-journaliste colombien Alberto Salcedo raconte l'épopée d'une équipe de transsexuels. Jeu en triangle : nos trois invités débattent des relations compliquées entre journalisme et communication. Archive : les pionnières oubliées du football féminin des années 1920, saisies par les touchantes photos du fonds Rol. Document : conservés comme des trésors, nos albums Panini renferment des perles. Une sélection de doubles pages très spéciales. Feuilleton : dernier (et émouvant) épisode de notre feuilleton sur l'AS Bondy. Chroniques : L'Ecole du fan par Xavier de la Porte, Jean-Patrick Sacdefiel, Sémantique, L'Eloge funèbre, La Lettre ouverte, L'Objet, Le Foot expliqué à... , les Mots du foot, Le Test, etc. Interludes : roman-photo, footballégories, coloriages. DOSSIER : L'ENFANCE Illustrateur : Eric Giriat La part de l'enfance L'enfance sacrifiée des footballeurs Tactique : jouer comme des enfants Dans la cour, les filles regagnent du terrain Comment les enfants regardent le foot ? La transmission du supportérisme Olive et Tom, manga-football Typologie des enfants-footballeurs Panorama des terrains de jeu

06/2019