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Métropolis

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Beaux arts

Primitivismes. Une invention moderne

Alors que l'histoire des cultures est en cours de réécriture et ne peut plus être réduite à la chronique des avant-gardes occidentales, une notion demeure à l'abri des révisions critiques : primitivisme. Primitif est devenu, dans le dernier tiers du XIXe siècle, une obsession de la pensée occidentale. Quant à primitivisme, son usage est courant en histoire de l'art depuis un siècle. Il est donc plus que temps de mettre à nu ce que l'un et l'autre renferment de sous-entendus et de stéréotypes. A l'origine de cet examen critique, deux constats. D'une part, le colonialisme s'avère la condition nécessaire du développement de l'ethnologie, de l'anthropologie et des musées : sans colonies, pas une de ces immenses collections africaines et océaniennes que les puissances européennes accumulent à Berlin, Bruxelles, Londres ou Paris - tout en dénigrant systématiquement la supposée grossièreté d'objets produits par des peuples que l'on prétend inférieurs. D'autre part, ces "sauvages" ne sont pas les seuls primitifs qui intéressent les sciences humaines du temps : il y a aussi les enfants, les fous, les préhistoriques et les rustiques. Tous ont en commun, pour des raisons diverses, d'incarner l'inverse de l'homme moderne, urbain, savant, industrialisé. Il apparaît dès lors que les primitivismes, loin de n'être qu'affaires de formes et de styles, expriment en peintures, sculptures et gravures des protestations politiques contre le monde des révolutions industrielles et techniques ; et qu'ils vont donc de pair avec des tentatives de réforme de ce quotidien moderne : pour la liberté des corps contre l'ordre moral bourgeois, pour la vie dans la nature loin des métropoles et des usines, pour la singularité de l'individu contre l'uniformité imposée par la société.

10/2019

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Histoire internationale

Afrocentrismes. L'histoire des Africains entre Egypte et Amérique, 3e édition

Il y a un demi-siècle, le chercheur sénégalais Cheikh Anta Diop posait la question de la négritude de l'Egypte et de l'antériorité des civilisations nègres. Aujourd'hui, c'est d'Amérique du Nord que nous viennent les échos d'une telle contestation de l'histoire écrite par les Blancs. Les thèmes en sont multiples. Ne serions-nous pas tous les enfants d'une Eve noire ? La première civilisation ne fut-elle pas africaine, rayonnant ensuite de son berceau égyptien jusque dans la Grèce classique ? La déesse Athéna n'avait-elle pas une origine noire ? Les Hébreux n'auraient-ils pas eu l'Ethiopie pour vraie patrie ? La réécriture du passé des Africains, vu à la lumière de l'Egypte pharaonique, suscite une relecture du passé européen. Les humanités gréco-latines se voient opposer des humanités négro-égyptiennes. Des jeunes Noirs des métropoles des pays du Nord apprennent les hiéroglyphes et chantent contre la Babylone des Blancs. Et dans les pays du Sud, les Bantous sont érigés en équivalents des Aryens. Plus loin, l'Amérique aurait été découverte et peuplée par des Noirs, déjà présents dans les civilisations précolombiennes. Toute l'historiographie savante est donc soupçonnée d'un complot planétaire contre les peuples noirs, dont elle aurait dérobé l'héritage culturel pour mieux les asservir. Cette science dite eurocentriste est donc défiée par une histoire afrocentriste du monde. L'objet de ce livre est de mieux connaître l'argumentation de ce courant, d'en discuter les sources et les méthodes, d'en comprendre les motivations et d'en analyser les réseaux, sans oublier ni les siècles d'oppression et de discrimination pesant sur la condition noire, ni les aspirations actuelles à une renaissance noire.

08/2010

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Sciences politiques

Manifeste du Parti communiste. En annexe : notes sur les premières éditions du "Manifeste" et sur sa diffusion

L'école marxiste, notre école, a toujours considéré le Manifeste comme une synthèse inégalable de stratégie scientifique, annonciatrice du véritable mouvement de la classe révolutionnaire moderne, une classe internationale au même titre que le mode de production qui l'a engendrée. La diffusion du Manifeste à l'échelle mondiale est une confirmation de cette thèse. La révolution d'Octobre a donné lieu à une nouvelle période de diffusion du Manifeste dans le monde. L'enseignement du Manifeste a été contrecarré et dénaturé par la contre-révolution stalinienne et social-démocrate, par la répression nazie et fasciste. Dans la préface à l'édition polonaise de 1892, Friedrich Engels affirme que l'on peut "en quelque sorte" considérer la diffusion du Manifeste comme un instrument de mesure du développement de la grande industrie. "Dans la mesure où la grande industrie s'étend dans un pays, on voit grandir chez les travailleurs de ce pays le besoin d'être éclairés sur leur situation de classe ouvrière face aux classes possédantes ; le mouvement socialiste se répand parmi eux et le Manifeste est de plus en plus demandé". Le capital génère sans cesse de nouvelles grandes industries. C'est d'elles qu'il se nourrit, grâce à elles qu'il entretient d'énormes appareils d'Etat, qu'il paie des millions de rentiers parasitaires, corrompt la classe salariée. Après chaque crise, après chaque destruction, de nouvelles énergies sont mises en oeuvre, de nouvelles générations d'ouvriers sont embauchées, concentrées, réunies par les mêmes intérêts, aussi bien dans les vieilles métropoles que dans les nouvelles, qui vibrent aujourd'hui presque partout dans le monde. Le Manifeste répond au désir des nouvelles générations "d'être éclairé[e]s sur leur situation" et les rapproche du communisme scientifique.

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Histoire internationale

Lisbonne. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire

Depuis sa fondation, Lisbonne n'a cessé d'être une ville ouverte sur le monde et tournée vers l'universalité. Point de rencontre entre le nord et le sud de l'Europe, elle a d'abord accueilli successivement divers peuples méditerranéens, avant de se tourner vers l'Atlantique au temps des Grandes Découvertes et de devenir la capitale d'un empire maritime. Depuis la fin de la colonisation en 1974, elle demeure l'une des métropoles les plus métissées du continent. Cet ouvrage explore l'âme restée mystérieuse d'une cité dont l'identité particulière a su se nourrir de cultures multiples sans rien perdre de son authenticité. Il relate les principaux événements qui ont marqué son histoire politique, sociale, religieuse et urbanistique, et propose une anthologie de textes de voyageurs étrangers, du XVe siècle à aujourd'hui, qui témoigne de la fascination que Lisbonne a toujours exercée sur ses visiteurs. Il offre aussi un large choix d'écrits de poètes et de prosateurs portugais, la plupart inédits en français, tous imprégnés de ce mélange de langueur et de vitalité, de permanence et de modernité qui a inspiré la poésie de Pessoa. Un Dictionnaire fournit enfin tous les mots-clés permettant de pénétrer au coeur d'un labyrinthe lisboète qui n'a pas fini de nous séduire et de nous intriguer. "Comment t'orienter dans Lisbonne ? Si tu es perdu, que dois-tu faire ? Une solution rapide : tu dois t'orienter par la beauté humaine qui existe, qui est variée et passe constamment d'un côté à l'autre", écrit Gonçalo M Tavares dans sa préface, qui illustre magnifiquement tout ce que cette ville suscite, aujourd'hui comme hier, de trouble et d'interrogations.

10/2013

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Economie

Vers la renaissance industrielle

Hier délaissée, considérée comme dépassée, l'industrie fait son retour : donner à nouveau la priorité à l'industrie, dans un pays comme la France, s'impose comme une nécessité ! L'industrie française est en train de se transformer en profondeur sous l'impulsion de la révolution du numérique et de la transition écologique. Si de nombreuses opportunités se présentent, il est d'abord nécessaire de reconstruire le récit des années de la désindustrialisation et de l'abandon de cette activité vitale pour l'économie nationale. On ne construit pas un futur, sans assumer son passé. Longtemps, ce récit a été parcellaire, douloureux à écrire pour ceux que la désindustrialisation a touché en profondeur dans les territoires. Il a été partiellement occulté par le dogme d'une économie de services, alors que la création de richesse se concentrait dans les métropoles et fragilisait la cohésion nationale. Aujourd'hui l'innovation, l'économie de la fonctionnalité, la recomposition des chaînes de valeur et d'autres facteurs laissent entrevoir une renaissance de l'industrie. Cette renaissance appelle à une mobilisation renouvelée des acteurs, des savoir-faire, des territoires et des pouvoirs publics. Au fil de l'ouvrage - illustré avec une iconographie originale -, les auteurs appuient leurs analyses sur leurs expertises, mais aussi sur des "regards croisés". Débattre du futur de notre industrie est une question de cohésion nationale, de souveraineté technologique, d'indépendance économique et donc l'affaire du plus grand nombre. La renaissance de notre industrie est une nécessité, non seulement pour notre prospérité collective, notre indépendance mais aussi pour la cohésion de nos territoires et du corps social français. Ceci mérite une discussion ouverte et documentée ; ce livre y contribue avec succès.- Louis Gallois.

06/2020

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Beaux arts

Exercice(s) d'architecture N° 9 : L'autonomie de l'architecture

Si l'architecture est au croisement du social et du technique, elle n'est ni le social ni le technique. Elle est autre chose qui les inclut et les emmène sur d'autres chemins et d'autres visées. Qu'est-ce qui est donc spécifique à l'architecture et la constitue en tant que discipline autonome en ce début de XXIe siècle ? "Le concept d'autonomie de l'architecture n'a pas très bonne presse, trop souvent associé aux grands courants architecturaux du XXe siècle. C'est pour cela que nous avons voulu proposer cette thématique par le biais d'un appel à articles très ouvert, permettant, à partir de la conjonction d'avis différents, de tenter une réévaluation du sens de l'architecture. Cette interrogation vise à se construire en cohérence avec les enjeux contemporains, qu'ils soient écologiques, sociaux ou culturels. Entre-temps, le premier confinement est passé par là et le deuxième vient de démarrer. Pendant ces périodes étranges et difficiles, nous tous avons vécu des expériences qui nous changeront à jamais. Etre enfermé(e) dans son propre logement à longueur de journée, devant son écran en train de faire des visioconférences, n'a pas été facile. Mais cette expérience renforce notre choix de thématique. Maintenant, plus que jamais, architectes, ingénieurs, urbanistes, nous devons porter sur le devant de la scène des propositions pour la ville et les territoires de demain. Est-il logique d'avoir ces immenses surfaces de bureaux qui colonisent nos villes ? Est-il normal que dans certains quartiers des métropoles européennes des familles de 4 ou 5 soient obligées d'habiter dans 40 mètres carrés ? Comment pouvons-nous transformer les formes architecturales et urbaines pour répondre aux défis d'aujourd'hui ? Autant de questions qui nous obligent à considérer l'apport spécifique de l'architecture à nos sociétés contemporaines". Miquel Peiro et Frédéric Sotinel

01/2021

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Transports

Les ports en France. Quelle stratégie portuaire pour un développement de l'activité ?

Le développement des ports maritimes français est un enjeu stratégique pour améliorer leur compétitivité et leur permettre de reprendre une place dominante, à la hauteur de l'ambition légitime de notre économie, en Europe. Le transport maritime représente 80% des échanges mondiaux de marchandises, et les ports maritimes en constituent les principaux noeuds. L'objet de cet ouvrage est de proposer des voies possibles d'expansion des ports maritimes français. Ces derniers doivent renforcer la transformation de leurs plateformes en écosystèmes bien enracinés dans leur arrière-pays, connectés non seulement à des terminaux routiers, des centres de ferroutage, mais également aux ports fluviaux. L'originalité de l'ouvrage tient aux propositions formulées par des professionnels et des chercheurs académiques à partir d'études réalisées auprès d'opérateurs représentant les nombreux métiers rencontrés sur ces plateformes écosystémiques. Le rôle de l'Etat et la gouvernance de ces écosystèmes sont traités avec une perspective historique soulignant les lacunes existantes tout en proposant des pistes d'améliorations possibles. Le renforcement de la décentralisation de ces écosystèmes en liaison étroite avec les régions, les métropoles qui les accueillent, les CCI et les opérateurs locaux apparaît comme une priorité favorisant un développement durable des ports français. La prise en compte de l'émergence de l'économie circulaire et d'investissements contribuent à verdir cette économie portuaire. Comme le stipule, dans son introduction, le sénateur Michel Vaspart : "Le développement pérenne de nos ports ne pourra, en outre, s'effectuer sans un effort massif en faveur de la transition écologique et numérique pour faire de nos ports le miroir de l'économie de demain". Cet ouvrage répond aux attentes des professionnels et des pouvoirs publics concernés par l'économie portuaire, ainsi qu'à celles des étudiants soucieux de mieux appréhender cet univers pour mieux contribuer à son développement futur.

03/2021

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Poésie

Ce qui nous restera. Fragments de Tanger et d'ailleurs

Ce qui nous restera est un Cheminement dans les ombres qui nous constituent, dans le mystère et, parfois, dans la grâce. À force d’explorer les rivages du Styx, Philippe Guiguet Bologne parvient ici à retrouver l’âme des choses... Avec Orphée et la mort elle-même, un heureux Icare et un homme à tête de buse au profil de Samuel Beckett, avec El qui déjà hantait de sa divine féminité le précédent Cheminement ; en prenant par la main le sage Hiérophante, si perdu dans nos temps, Djihad le beau pêcheur, Jassim le clown et acrobate triste, Amir qui la nuit se transforme ; en visitant les odalisques d’Henri Matisse pour pieusement les honorer, ou poursuivre une compagnie de mercenaires égarés dans des toiles de Monet et dans d’étranges labyrinthes, puis passer et repasser par les paysages de Palestine, du détroit de Gibraltar, de métropoles européennes et de déserts aux marges du monde, en arpentant le Saint-Sépulcre et la baie de Tanger, ces Fragments et débris sont autant de pépites, des petits trésors, à lire comme des nouvelles ou des contes féériques, reliés par les souffles de la poésie et un fil de Minotaure qui suit, dans leur fuite, Marianne et Ferdinand. Ce qui nous restera est finalement une structure, une geste, un esprit peut-être : on l’aurait aimé en tout cas ; le dernier souffle, comme celui d’Azraël sur la glaise de la Genèse, d’un cinéaste qui après avoir opiniâtrement questionné son monde par son art, lui rendra son âme. Voilà donc, sans doute aussi, un modeste hommage au génie de celui qui a su faire parler l’arrière des images, Jean-Luc Godard, conjugué au temps des obsessions de Philippe Guiguet Bologne.

11/2019

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Récits de voyage

A la poursuite du train fantôme. 85 kilomètres à pied dans le Morvan

"?Je n'ai marché qu'une centaine de mètres, et me voilà face à ce qui deviendra mon pire ennemi des jours à venir : des enchevêtrements de ronces qui n'entendent pas me céder le passage facilement. La balade ne sera peut-être pas aussi bucolique que je l'espérais. . . ?" Le journaliste Pierre Demoux s'est lancé dans une traversée originale de la Bourgogne en suivant un itinéraire hors des sentiers battus : son unique guide sera le parcours d'une voie ferrée abandonnée depuis une decennie, celle d'une petite ligne qui reliait deux sous-préfectures. Quatre-vingt-cinq kilomètres de rails peu à peu digérés par la nature entre les gares d'Avallon et d'Autun. Avec, au milieu, le Morvan, modeste montagne à tendance revêche, mais fertile en aventures. Dans le sillage d'un train qui ne passe plus, l'auteur a mené une "?randonnée d'investigation?" le long de ce chemin de fer, en faisant escale à chacun de ses anciens arrêts pour raconter un morceau de France et ceux qui le font vivre, capter l'énergie d'un territoire en mutation. Sur sa route, des femmes et des hommes aux histoires étonnantes, des loups en vadrouille, des tronçonneuses endiablées, le nid d'un phénix mondialement connu, des pouponnières à sapins de Noël, l'ombre du roi Arthur, des migrants venus du nord, des pionniers de la libération féminine. . . Des personnages et des lieux enracinés dans cette terre au caractère unique, mais dont les destins résonnent avec celui de la France à l'écart des métropoles, là où bat (aussi) le coeur du pays. Originaire de Bourgogne, Pierre Demoux est journaliste aux Échos et l'auteur de L'Odyssée de la basket - Comment les sneakers ont marché sur le monde (La Tengo, 2019).

05/2022

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Immigration

"Signer la déportation". Migrations africaines et retours volontaires depuis le Maroc

Au Maroc, des migrants africains décident de " signer la déportation ", c'est-à-dire de rentrer au pays par le biais d'une aide au retour volontaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette expression émique invite à interroger les retours au-delà des schémas binaires habituels de la contrainte et de la volonté. Mais comment les migrants s'approprient-ils l'éloignement ? Fondé sur des recherches ethnographiques conduites dans différentes villes du Maroc, cet ouvrage appréhende les migrants comme des acteurs à part entière de l'éloignement, en même temps qu'il restitue la pluralité - et souvent l'ambiguïté - de leurs pratiques dans un contexte contraint. Circulant entre le bureau de l'OIM à Rabat, les zones frontalières au nord du pays, les églises et les campements aux marges des métropoles marocaines, la recherche chemine au plus près de trajectoires rythmées par des espoirs déçus et la poursuite d'un avenir meilleur. Au fil des pages, les migrants se révèlent tour à tour hésitants, protestataires ou stratèges, au point même de s'approprier le retour volontaire pour circuler entre les Afriques méditerranéenne et subsaharienne. L'ouvrage dévoile également l'existence d'une pluralité d'acteurs périphériques à l'OIM - les intermédiaires humanitaires et ceux issus des communautés migrantes - qui jouent un rôle décisif dans le processus de retour. Ces intermédiaires " humanitaires " ou " indigènes " négocient cependant leur participation à l'éloignement, en particulier lorsqu'ils sont eux-mêmes issus des communautés migrantes. Cet ouvrage contribue remarquablement aux débats théoriques sur l'externalisation des frontières de l'Union européenne et sur l'articulation entre " contrôle " et " autonomie " des migrations. Il propose également une réflexion inédite sur les héritages coloniaux de l'intermédiation dans le contrôle migratoire en Afrique et offre un bel exemple de méthode d'enquête inductive prenant le parti de saisir la frontière par ses marges.

01/2024

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Sciences politiques

Les utopiques N° 24, hiver 2023 : Le syndicalisme et les territoires

Cette 24e livraison de la revue Les Utopiques traite le sujet des territoires, sous divers angles, avec des contributions de syndicalistes de Solidaires, de la CGT, de la Confédération paysanne, mais aussi de sociologues et de géographes. La question des transports est importante pour tous les territoires, en ville comme à la campagne. Comment répondre aux besoins collectifs en ce domaine ?? La désertification des zones rurales est un phénomène bien connu, il est ici abordé? ; mais il y a aussi une désertification des centres-villes, notamment dans les petites et moyennes communes. En France, une partie du territoire demeure dédiée à l'agriculture ? ; les paysannes et paysans ont aussi leur mot à dire, sur le type de culture, d'exploitation agricole, etc. Sont aussi abordés des sujets tels que l'urbanisation et la bétonisation des sols, le rôle des conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER), le Grand Paris, les déserts médicaux, la disparition des services publics mais aussi des commerces de proximité, les circuits courts entre producteurs et consommateurs, les communautés de communes et le recul de la démocratie communale qu'elles impliquent, le télétravail et le retour à la campagne constaté depuis le covid, les ZAD comme Notre-Dame-des-Landes, les méga-bassines, les quartiers périphériques, les banlieues, les politiques dites d'aménagement du territoire, les zones protégées, les parcs nationaux, la spéculation foncière, les unions locales des syndicats... La lutte syndicale pour les retraites a été marquée par de très grosses manifestations "? en territoire ? " , comme on dit pour parler de ce qui n'est pas grandes villes et métropoles ? ; ce n'est pas sans lien avec le mouvement des Gilets jaunes connu précédemment. C'est aussi sur cela que la revue de l'Union syndicale Solidaires se penche...

12/2023

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Musique

Jouer, vibrer, résonner. Musiciens intervenants : des artistes-pédagogues à l'écoute de leur territoire

Issu du protocole d'accord conclu le 25 avril 1983 entre le ministère de l'Education nationale et celui de la Culture, institué par une circulaire du 25 juin 1984, le métier de musicien intervenant est exercé, depuis quatre décennies, par quelques milliers de professionnels dont les interventions concernent désormais, non seulement l'école, mais aussi bien d'autres champs - socio-éducatif, social, médico-social, etc. Education artistique et culturelle, pratiques en amateur, diversité des expressions culturelles, droits culturels, projets de territoire. . les musiciens intervenants apportent de nos jours, en milieu rural comme dans les villes moyennes ou les métropoles, des réponses pertinentes aux enjeux de notre temps, mais souffrent cependant d'un déficit criant de visibilité et de reconnaissance. En présentant des actions menées dans une trentaine de territoires différents, en recueillant la parole de leurs protagonistes, en sollicitant des contributions d'experts, le présent ouvrage entend mettre en lumière ce métier de passion et de relation qui a placé la création, la transmission et la coopération au coeur de son référentiel. Avec pour ambition de permettre à chacun de "jouer, vibrer, résonner" . COMMENTA ? A l'instigation conjointe du Conseil national des centres de formation des musiciens intervenants (CN-CFMI), de la Fédération nationale des musiciens intervenants (FNAMI) et de l'association Conservatoires de France, Michel Kneubühler, expert en politiques culturelles, a parcouru la France à la rencontre d'une centaine d'acteurs, en majorité des musiciens intervenants, mais aussi leurs partenaires - enseignants, éducateurs, animateurs... - ou leurs employeurs -élus, directeurs de conservatoires ou responsables associatifs. Avec l'aide d'un comité éditorial regroupant des responsables des trois organismes déjà cités, Michel Kneubühler a rapporté de ses deux années d'enquête une trentaine de reportages richement illustrés, enrichis d'entretiens, de contributions sollicitées auprès de spécialistes et de quelques documents d'archives.

06/2023

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Monographies

Avril. Peintures, Edition bilingue français-anglais

Né en 1961, François Avril est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art qui vit et travaille entre Paris, Port Blanc, Orléans et Bruxelles. Il débute sa carrière en tant qu’illustrateur et travaille pour la presse (Atmosphère, Lire, Libération…), la publicité (Chanel, Hermès, John Lobb, Paris Plages…) ainsi que l’édition jeunesse. Il réalise également plusieurs bandes dessinées, comme Soirs de Paris, Doppelgänger SA, Le voleur de ballerines, ou encore Le chemin des 3 places. Travaillant aussi bien sur petits formats que grandes toiles, au crayon de couleur, à l'acrylique ou au pastel gras, François Avril ne cesse d'explorer les techniques et de se réinventer. Pourtant, ses deux sujets de prédilection restent constants : les villes et les bords de mer. S’inspirant de grandes métropoles (Paris, New York, Bruxelles, Tokyo) et de la nature des côtes bretonnes dont il capture l’essence, François Avril crée des paysages renouvelés, travaillant avec sa mémoire et l’empreinte des émotions qui l’ont traversé. L’univers poétique de François Avril s’équilibre entre réalisme et abstraction, entre ligne et volume, entre monochromie et couleurs. L'ouvrage présente deux ensemble de toiles - les paysages marins et les paysages urbains. De nombreuses esquisses rendent compte du processus de création de l'artiste, explicité par un essai de François Landon. Mêlant invention et réalisme, l'artiste crée des paysages dont l'identification n'est jamais certaine, mais le doute insinué est une invitation à la découverte et à l'imagination. Les oeuvres de François Avril sont régulièrement exposées à Paris, Bruxelles, Dinard, Milan, Genève ou Hong Kong, en galerie, dans les centres d’Art et foires internationales…

06/2024

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Actualité médiatique France

Paris 2024. Un défi français

Du 26 juillet au 11 août 2024 se tiendront les Jeux olympiques de Paris. L'enjeu est de taille pour la capitale française. Infrastructures sportives, d'accueil, réseaux de mobilités : nombreux sont les défis qui attendent la France avec cet événement mondial ! Une occasion unique de renouer avec un projet national fédérateur. Un " New Deal " olympique ? Du 26 juillet au 11 août 2024 se tiendront les Jeux olympiques de Paris. La dernière fois que la Ville-lumière avait organisé les JO, c'était... en 1924 ! Un siècle plus tard, l'enjeu est de taille pour la capitale française. Mais dès l'annonce de cette décision, le 13 septembre 2017, nombre de voix se sont élevées contre ce choix. Fake news, polémiques, tribunes partisanes se multiplient à l'encontre de cet événement sportif majeur. Force est pourtant de constater qu'il présente des atouts qui vont bien au-delà de la seule exaltation sportive. Ainsi, les 68 infrastructures nouvelles en chantier dans la capitale et ses alentours sont conçues pour être utiles après les Jeux. Paris 2024 ne léguera aucun " éléphant blanc " ! Le projet est étroitement lié au développement de la Seine-Saint-Denis. Ce département jeune, pauvre, au fort taux de chômage, est aussi et surtout en pleine transformation, avec la construction de 26 gares du Grand Paris et 44 ouvrages olympiques sur les 62 prévus... Une vraie révolution haussmannienne ! Et si les JO 2024 étaient l'occasion d'un " New Deal olympique ", avec la promesse de sortir la tête de la crise ? La France a les moyens de faire des Jeux olympiques de Paris un événement fédérateur des énergies et l'expression du génie français. Une occasion unique de construire un nouveau récit national et de rebâtir le projet d'une société unie et solidaire, incluant les métropoles, les espaces ruraux, les jeunes, les seniors, les cadres, les ouvriers... !

05/2022

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Histoire internationale

La conquête du Mexique

La Conquête du Mexique décrit la destruction d'un empire par un autre, la rencontre de deux mondes, de deux cosmogonies, de deux hommes : un demi-dieu, l'empereur de Tenochtitlan, Montezuma, face à un parvenu calculateur et audacieux, le chrétien espagnol Hernan Cortés. Cette conflagration a posé d'innombrables questions morales et politiques dont nous ressentons encore les effets cinq siècles plus tard. Il fallait le savoir encyclopédique d'un Hugh Thomas, le plus grand connaisseur du monde hispanique des deux côtés de l'Atlantique, pour en mesurer toutes les implications. Après leur départ d'Espagne en 1519, quelque cinq cents conquistadores, contrairement aux instructions explicites, détruisirent leurs bateaux et prirent la route jusqu'à la capitale du plus grand empire du Nouveau Monde. Lorsqu'ils atteignirent Tenochtitlan, gigantesque ville située sur le lac Texcoco, ils reçurent un accueil courtois de Montezuma, qui les prenait pour des dieux. Plus tard, l'enlèvement de l'empereur aztèque, le retrait, enfin la destruction totale de la cité firent de cette conquête l'un des épisodes les plus fascinants et tragiques à la fois de l'histoire du monde. Comment imaginer qu'une petite bande de conquistadores, après avoir brûlé ses vaisseaux, ait pu détruire Tenochtitlan, la cité lacustre, chef d'œuvre d'urbanisme, l'une des deux ou trois plus grandes métropoles du monde de ce temps-là - Comment expliquer le plus terrible peut-être des quiproquo historiques : qu'une société profondément hiérarchisée, civilisée, ait vu des dieux là où il n'y avait qu'envahisseurs mus par une insatiable cupidité - Hugh Thomas peint ici, dans un style magnifique, une aventure inouïe, aux immenses répercussions sur le devenir de notre propre monde.

09/2011

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Botanique

Une Orchidée qu'on appela Vanille

Ce livre s'adresse aux passionnés de la botanique comme aux curieux de l'Histoire, aux cuisiniers en herbe comme aux simples gourmets. Nicolas Bouvier est le grand écrivain du voyage, ou plutôt, comme il aimait à le préciser, de "l'état nomade" . Ici, il nous emmène sur la route des épices, l'or des voyageurs, objet de convoitise et même, on le sait, monnaie d'échange multimillénaire. Liée à l'histoire du café comme à celle du chocolat, ces "drogues" qui ont changé l'Europe, celle de la vanille a quelque chose de romanesque : d'un obscur aromate mexicain mentionné pour la première fois au XVème siècle, elle finira par devenir, après moult pérégrinations et autres péripéties que l'auteur suit à la manière d'un enquêteur, un incontournable de nos livres de recettes. Nicolas Bouvier (1929-1998), écrivain, poète, essayiste, photographe, iconographe et voyageur, est né à Genève. Il a publié une dizaine d'ouvrages, dont L'Usage du monde, Le Poisson-Scorpion, Chronique japonaise, Journal d'Aran et d'autres lieux, et aux éditions Metropolis, Routes et Déroutes (entretiens avec Irène Lichtenstein-Fall) en 1992, L'Echappée belle en 1996 et La Chambre rouge en 1998. La première édition de Une Orchidée qu'on appela Vanille date de 1998. Nous la reproduisons ici dans son intégralité au format poche. Elle comprend ledit texte sur la vanille - qui était initialement destiné à un chocolatier de la Suisse centrale (qui, ruiné, n'a finalement rien pu en faire...), - enrichi de longs prolégomènes intitulés "Petite histoire de la vanille et quelques réflexions d'un cancre amoureux des plantes" et d'une iconographie où l'on reconnaît l'homme de métier. Nicolas Bouvier avait aussi tenu à inclure à cet ouvrage des recettes de Jules Gouffé, pâtissier célèbre de la fin du XIXème siècle. Michèle Stroun, éditrice, y adjoignit également la reproduction d'un "mot écrit à l'encre rouge pour Eliane, sa femme, petit mot intime, d'amour et de vanille" ainsi que de "six pages de manuscrits, arabesques noires tailladées de rouge" , comme elle l'explique dans une très belle postface relatant l'émouvante rencontre qui donna naissance à notre livre.

11/2023

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Sciences historiques

Petite histoire de Nîmes

Que n'a-t-on pas écrit et avec quelle érudition ! sur la belle cité que l'on exalte, avec raison, comme l'une des plus an-ciennes des Gaules et des métropoles florissantes de l'empire romain. Aussi bien, il faut le reconnaître, Nîmes est une ville qui mérite d'être connue. Les monuments antiques, magnifiques reliques d'un glorieux passé, s'imposent à l'admiration de la nouvelle génération. Elle reste donc parmi nous la ville latine, la cité des Césars. Nîmes a le droit de s'enorgueillir. Peu de villes anciennes de la Gaule la surpassent, par la richesse et la magnificence des oeuvres d'art. Plus que toute autre, après de nombreuses et violentes vicissitudes, elle a la bonne fortune de garder jalousement et de montrer avec fierté de superbes monuments, meurtris sans doute, mais qui représentent à notre époque une partie des belles parures de sa première jeunesse. Nîmes ne peut donc que gagner à se faire connaître. Une pléïade d'érudits, d'archéologues ont surgi de son sein, en tout temps. Aussi bien, lorsqu'en fouillant le sol nîmois, on vient à découvrir des stèles, des chapiteaux, des fûts de colonnes brisées, il faudrait voir avec quel respect on recueille ces restes vénérables autant que précieux, pour les déposer, avec affection, dans les divers musées, enrichis déjà de nombreux souvenirs du passé ! Tant ces nobles débris antiques ont pour tous, ici, des charmes incomparables. Dernier venu, si j'ose me nommer, à la suite d'écrivains distingués, j'ai entrepris, à ma manière, une oeuvre qui, je l'avoue, dépasse de beaucoup mes bien modestes facultés. Mon excuse sera que, enfant d'adoption d'une ville qui m'est chère, j'ai tenu à lui apporter, avec toute mon affection et une énergique sympathie, l'humble tribut de ma [fidélité et de ma reconnaissance (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1932).

11/2019

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Droit

Les nouveaux équilibres de l'action publique locale. Retour sur 10 ans de réforme territoriale

Après l'épisode des années 1980 et celui du début des années 2000, une nouvelle vague de réforme territoriale a déferlé à partir de 2008 avec notamment la loi RCT en 2010, la loi MAPTAM en 2014 et la loi NOTRe en 2015. En 10 ans, ces différents textes ont dessiné les contours d'un nouveau système territorial, marqué par trois caractéristiques. D'abord, longtemps considérée comme proscrite par le caractère unitaire de l'Etat français et le principe d'égalité, la différenciation territoriale a connu d'importants progrès : d'un côté, l'administration territoriale urbaine et l'administration territoriale rurale se distinguent plus nettement ; de l'autre, les intercommunalités et les métropoles sont soumises à une multitude de statuts, adaptés à leurs spécificités. Ensuite, on a assisté à un mouvement de recomposition des institutions locales autour de deux pivots : alors que l'échelon intercommunal constitue désormais une alternative solide à l'émiettement communal, l'échelon régional a su renforcer ses atouts pour devenir le niveau du pilotage stratégique. Enfin, le législateur ne semble plus hésiter rendre les schémas et plans, principalement ceux élaborés par les régions, opposables aux collectivités sous-jacentes ; en d'autres termes, à poser les germes d'une hiérarchisation dans un système qui y est par tradition rebelle. Cette décennie réformatrice a également conduit, sur un plan fonctionnel, à la mise en place de nouveaux équilibres : entre l'Etat et les collectivités territoriales, entre les collectivités territoriales elles-mêmes, mais également entre celles-ci et leurs groupements. De nouveaux équilibres dont il n'est pas certain qu'ils soient en plein accord avec le "pacte girondin" appelé de ses voeux par le président de la République, Emmanuel Macron. L'ambition de cet ouvrage collectif, tiré de la 10e édition des Rendez-vous du local à Sciences Po, est précisément de les mettre au jour et de s'interroger sur leur portée. Par le croisement de regards d'universitaires, d'élus locaux, de parlementaires et d'administrateurs territoriaux, il offre une approche originale et inédite de la question.

06/2019

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Littérature française

Oscar de Profundis

La fin du monde est proche. Une pluie glacée s'abat sur les hordes de sans-abri à qui les nantis ont abandonné le centre-ville de Montréal. En cette nuit du 14 au 15 novembre, règne pourtant une effervescence inhabituelle : Oscar de Profundis revient dans sa ville natale pour deux concerts exceptionnels. La rock star s'est fait longtemps prier. Traumatisé enfant, Oscar a fui Montréal des années auparavant. Dans un Etat mondial qui baragouine le sino-américain, il n'a gardé de ses origines que le culte de la langue française dont il révère les écrivains - le De profundis clamavi de Baudelaire est tatoué sur son dos - et truffe de citations ses chansons. S'appliquant, grâce à son immense fortune, à vivre en marge de l'apocalypse, il accumule dans ses nombreuses résidences les vestiges - livres, disques, films ou même sépultures - d'une civilisation engloutie. L'emploi du temps de son court séjour a été verrouillé. Une immense villa du XIXe siècle accueille la star et sa suite. Tout contact avec l'extérieur est proscrit, d'autant que s'est déclarée la maladie noire, qui a déjà débarrassé plusieurs métropoles de ses miséreux. Dehors, des bandes rivales, sachant leurs jours comptés, mettent la ville à sac. L'une d'entre elles pourtant, menée par la grande Cate, aisément repérable grâce à l'épervier qui ne la quitte jamais, se résout à une ultime révolte. Quand l'état d'urgence est proclamé et les aéroports bouclés, assignant à résidence la rock star, Cate et les siens passent à l'action. Catherine Mavrikakis, sondant avec son acuité coutumière les arcanes d'un monde voué à sa perte, livre ici une envoûtante fable apocalyptique, où les dérives hallucinées d'Oscar, reclus et sous l'emprise de drogues, répondent aux atermoiements des gueux désespérés. Mais le pire n'est pas toujours sûr : après bien des péripéties, le seul libraire de la ville s'en sortira, sauvé par Scott Fitzgerald et Hermann Hesse.

08/2016

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Europe

L'Europe en train. 50 itinéraires de rêve

L'Europe en train - 50 itinéraires de rêve, un livre magnifique sur les plus beaux parcours ferroviaires européens ! Laissez-vous inspirer pour vos prochains voyages sur rails ! Rédigé par des passionnés de périples ferroviaires, cet album vous invite à l'évasion dès la première page. Il constitue une splendide source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer longues odyssées, escapades à bord de charmants tortillards et explorations de parcours légendaires aux quatre coins de l'Europe. Abondamment illustré de photographies toutes plus spectaculaires les unes que les autres, L'Europe en train - 50 itinéraires de rêve vous propose de vivre des moments de pure extase : visites des métropoles de la France, de la Belgique et des Pays-Bas, ainsi que de lieux emblématiques au long des chemins de fer de la Vénétie et de l'Andalousie ; excursions au fil de voies ferrées qui suivent le littoral de la Ligurie, les abords de la mer du Nord et l'Espagne méditerranéenne ; traversées de paysages exceptionnels, autrement inaccessibles, dans la nature norvégienne, dans les Balkans et en Roumanie ; balades à bord de trains touristiques dans l'arrière-pays provençal et en Suisse ; échappées romantiques en Toscane, en Bavière et au coeur de la campagne anglaise ; grands tours de la France et de la Grèce, ainsi que long périple de la Grande-Bretagne à l'Italie ; aventures sur rails au massif du mont Blanc, chemin ferroviaire jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle et voyage en train dans l'histoire au Royaume-Uni. L'Europe en train - 50 itinéraires de rêve décrit au jour le jour chaque itinéraire, les villes et villages à découvrir et les panoramas à contempler. Il présente des indications utiles sur la vie à bord des trains et de précieux conseils pour profiter pleinement de votre voyage. Offrez ou offrez-vous des excursions de rêve à travers toute l'Europe avec ce livre époustouflant !

10/2023

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Sociologie

Migrants du Mozambique dans le Johannesburg de l'après-apartheid. Travail, frontières, altérité

La fin de l'apartheid et l'instauration d'un régime démocratique en Afrique du Sud ont modifié l'expérience de la migration du sud du Mozambique vers la région de Johannesburg qui, depuis la découverte de gisements aurifères à la fin du XIXe siècle, a drainé des millions d'hommes. Aujourd'hui, la plupart des migrants mozambicains ne travaillent plus comme dans le passé dans les mines de façon contractuelle, mais dans l'économie informelle de la ville où ils rencontrent l'hostilité des Noirs sud-africains, eux-mêmes victimes de discrimination par la minorité blanche au temps de l'apartheid. A partir d'une enquête menée à Maputo et à Johannesburg, ce livre prend pour focale ce changement de cadre migratoire au travers duquel se donne à voir l'entrecroisement de dynamiques, indissociablement sociales et politiques, que les déplacements entre les deux pays révèlent selon différentes déclinaisons. Cette étude des migrations internationales examine l'idée de frontière sous au moins trois angles. Celui, d'abord, des frontières étatiques dont la mise en place et le développement ont été analysés comme l'élément politique permettant de distinguer l'immigration moderne d'autres formes de mobilités. Celui de la recherche urbaine, ensuite, qui montre que les grandes métropoles, tout en constituant plus que jamais des destinations pour les migrants, voient se développer des frontières socio-spatiales résultant de l'action de ceux qui cherchent à se protéger de l'altérité. Celui, enfin, des travaux sur l'ethnicité soulignant que les frontières ethniques se construisent souvent dans les relations entre immigrés et populations plus anciennement installées. La présence de frontières dans le rapport à autrui est omniprésente dans les logiques d'action de ces migrants du Mozambique à Johannesburg. L'adversité qu'ils affrontent en migration les amène à chercher à se fondre dans l'environnement urbain sur un mode principalement individuel et, en même temps, à se définir comme un groupe doté d'attributs valorisables, afin d'établir un rapport positif à soi dans un monde déstabilisant pour l'identité personnelle.

02/2014

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Histoire internationale

Citadinités subalternes en Afrique

Et si la vie urbaine en Afrique ne se réduisait pas au dysfonctionnement, à l'inadaptation, voire au chaos ? Ou plus exactement, est ce qu'il n'existerait pas sous les désordres apparents d'autres logiques citadines plus subtiles, fluides et moins aisément perceptibles, participant à la réinvention permanente de la cité et des frontières qui la jalonnent ? Ces autres récits de et dans la ville sont au coeur de cet ouvrage, qui les aborde dans leur dimension aussi bien anthropologique, géographique, qu'historique. C'est à travers des histoires de corps, d'imaginaires mis en actes, d'espoirs d'autres lendemains, de difficultés et de souffrances également, qu'une autre ville se donne à voir, moins immédiatement saisissable et néanmoins indubitablement vivace. Ainsi, les expériences citadines subalternes étudiées ici ne renvoient pas à une vision statique de situations de relégation, mais plutôt à des formes complexes d'initiatives qui émergent dans les marges ou les interstices urbains. En postulant que la ville est un haut-lieu d'acquisition de ressources, de saisissement d'occasions, de productions imaginaires, mais aussi de contestations plus ou moins directes ou détournées, l'objectif est de penser simultanément des situations de domination et des manières de composer avec elles, au quotidien. L'étude de cette tension constitutive des expériences citadines, envisagée dans différentes métropoles du continent, de la colonisation à nos jours, permet de comprendre les trajectoires de celles et ceux qui négocient leur insertion au sein de sociétés urbaines qui pourtant les marginalisent. Qu'il s'agisse de femmes de bidonvilles, de jeunes habités par le rêve d'un départ au Nord, de groupes politiquement et historiquement minorés, d'anciens détenus ou d'artistes qui tentent de sublimer les frontières sociales comme géographiques, toutes ces expériences de la ville témoignent d'un jeu complexe d'assujettissement et d'émancipation, dont le territoire citadin est à la fois le cadre, l'arène et la condition de possibilité.

02/2018

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Architecture

Le visiteur no 27. 27

Le thème de ce numéro est la cité au XXIe siècle. Diverses questions autour de la démocratie et la citoyenneté, ont inspiré ce numéro du Visiteur, qui réunit des textes d'architectes, mais aussi de juristes, de philosophes, et d'écrivains. Le thème de ce numéro est la cité au XXIe siècle. La crise de la démocratie représentative nous conduit souvent à convoquer la notion de cité, comme s'il fallait rappeler les ori-gines de nos civilisations pour en conjurer les dérives. Cette notion qui associe l'ordre politique à l'ordre urbain, si elle a encore un sens, est mise à rude épreuve. Que devient-elle à l'ère des réseaux sociaux, de la mondialisation, de la financiarisation, de la surveil-lance numérique et de l'érosion des libertés ? Appartient-elle au passé ? Ou peut-elle encore définir un projet de société urbaine et démocratique à l'heure des métropoles surpeuplées et des direc-tives sécuritaires, auxquelles s'est ajoutée récemment la " distancia-tion sociale " imposée par la pandémie ? De quelle citoyenneté avons-nous pris le chemin, à notre insu, en laissant s'installer nos nouvelles habitudes (commande d'un objet qui sera livré le jour même ou le lendemain, au prix de déséqui-libres sociaux, écologiques et économiques ? Née avec le débat public dans l'agora, la cité peut-elle trouver aujourd'hui un espace démocratique où la parole de tous peut être entendue ? La plupart des lieux urbains imaginés au XXesiècle, qu'ils soient pro-gressistes ou historicistes, n'ont pas intégré un espace public pour la parole : il y manque quelque chose qui fait le citoyen. De quelle réalité politique et sociale ce manque est-il le symptôme ? L'intérêt général et la perspective à long terme sont-ils possibles dans les conditions actuelles ? Ces questions, et bien d'autres encore, ont inspiré ce numéro du Visiteur, qui réunit des textes d'architectes, mais aussi dejuristes, de philosophes, et d'écrivains.

04/2022

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Géopolitique

Pour un panafricanisme révolutionnaire. Pistes pour une espérance politique continentale

Née, paradoxalement, dans les lieux d'exil de la traite esclavagiste transatlantique, l'aspiration à une "communauté de destin" des peuples d'Afrique a toujours occupé l'horizon des mouvements politiques et sociaux continentaux. Saïd Bouamama tente aujourd'hui d'en actualiser les termes. Déjà auteur de Figures de la révolution africaine et de La Tricontinentale, les peuples du tiers-monde à l'assaut du ciel, le sociologue se fait d'abord historien et nous montre comment les principaux acteurs des luttes d'indépendance et certains des bâtisseurs des Etats-nations postcoloniaux concevaient cette perspective. Sollicitant de nombreux écrits, propos et discours - produits notamment autour de la création de l'Organisation de l'unité africaine, en 1963, mais aussi à l'occasion du Festival culturel panafricain d'Alger de 1969 -, il nous donne ainsi à voir toute la richesse et la modernité des problématiques déjà explorées alors. Du Bissao-Guinéen Cabral jusqu'à l'Egyptien Nasser, en passant par le Sénégalais Diop ou encore le Congolais Lumumba, mais aussi les Martiniquais Césaire et Fanon, cet ouvrage donne à penser le foisonnement et la richesse des réflexions et pratiques panafricaines. Car c'est l'un des apports significatifs de cette "? contribution ? " que de contester la frontière, selon lui artificielle (ou, pour le moins, politiquement tracée), entre Afrique dite "noire" et Afrique du Nord. Soucieux de surmonter ces fractures, qu'elles relèvent de phénomènes historiques effectifs ou de constructions symboliques, l'auteur revient avec précision et sans concessions sur l'histoire anté-coloniale du continent, en particulier sur les traites esclavagistes dites "? traditionnelles" ou "musulmanes" . De même, il développe une critique rigoureuse des multiples essentialismes ("négritude" , "berbéritude" , "afrocentrisme" ...), pour certains hérités du regard "orientaliste" posé depuis les anciennes métropoles, qui compromettent le projet émancipateur panafricain. Un projet qui, rappelle l'auteur et pour paraphraser Amílcar Cabral au sujet des indépendances, ne vaut que s'il se traduit en une amélioration réelle des conditions de vie des populations.

04/2023

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Droit

Droit des collectivités territoriales. 6e édition

Cette dernière édition est dans la ligne des précédentes, s'attachant à une présentation générale et critique des évolutions qui traversent nos collectivités territoriales. Ses clés reposent sur une mise à jour approfondie de la législation et de la jurisprudence et sur la théorie générale qui doit en être donnée. Les collectivités territoriales ont toujours été présentes dans notre vie quotidienne déterminant l'essentiel de notre administration, de nos services publics et de notre police. Leur évolution est constante depuis le virage des années 1980 en faveur d'une décentralisation approfondie. Elle porte les valeurs dominantes : progrès de la démocratie et transparence de la vie publique, perfectionnement du droit de la commande publique, développement de vastes métropoles et régions, modernisation de la fonction publique, maîtrise des ressources financières, différenciation des règles selon les territoires... L'ouvrage retrace également les échecs répétés de l'état à constituer un système administratif local réellement décentralisé, moins complexe et moins coûteux. Cet ouvrage, né de l'enseignement du droit des collectivités territoriales durant de longues années, permettra aux étudiants des facultés de droit et des instituts d'études politiques d'en cerner et d'en approfondir le programme. Il est tout autant destiné aux candidats aux divers concours administratifs, aux praticiens confrontés à la discipline, et à tous ceux qui s'intéressent à la vie locale. L'ouverture de l'ouvrage s'attache à l'étude des bases constitutionnelles et internationales du droit des collectivités territoriales, avec le principe de "libre administration" qui leur est garanti. La première partie étudie l'organisation de ces collectivités autour de leur assemblée délibérante, de leur exécutif, de l'ensemble de leurs commissions et de leurs rapports. La deuxième partie est consacrée à leurs compétences et aux moyens pour les exercer, liberté contractuelle, pouvoir réglementaire, services publics, ressources et agents. La troisième partie envisage les contrôles administratifs et budgétaires dont ces collectivités font l'objet ainsi que le renforcement des responsabilités, administrative, disciplinaire, financière, pénale, pesant sur elles et leurs élus.

01/2021

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Sociologie

Dynamiques territoriales, migratoires et (inter)culturelles contemporaines

Les processus et les formes de mise en relation entre des sociétés éloignées géographiquement et culturellement n'ont cessé d'évoluer. L'analyse de ces mécanismes permet de comprendre les stratégies diverses des acteurs (localisés ou multi-situés) de ces connexions, les territoires construits par ces acteurs et les évolutions des identités culturelles très anciennes y compris l'émergence des identités culturelles hybrides dans les métropoles cosmopolites. Fruit d'enquêtes de terrain de deux décennies en France et dans le bassin du fleuve Sénégal (Mali, Mauritanie, Sénégal) initialement autour des questions de migration et de développement, cette recherche s'est focalisée sur les processus de fabrication de territoires dans les pays d'accueil et dans les pays de départ à travers un prisme constitué des concepts de culture, de mobilité, de gouvernance, de développement, de solidarité — pour tenter de comprendre l'évolution des liens entre culture et territoire. La première partie présente les terrains géographiques de recherche et le choix des concepts : histoire des relations entre Afrique sahélienne et Europe occidentale, concepts de culture, de territoire et leur lien dans une perspective géographique. La problématique de la mise en relation est revisitée afin d'interroger les perspectives de recherche à l'articulation du processus de mise en relation à distance avec les transformations sociales et territoriales. La deuxième partie s'intéresse aux dynamiques migratoires diasporiques et aux coopérations multiformes dans le Sahel africain. La multi-polarisation des migrations sahéliennes contemporaines, la montée en puissance des associations de migrants, les coopérations multiformes introduisent des transformations sociales, culturelles, politiques, des mutations spatiales. L'analyse porte alors sur les stratégies des acteurs de ces métamorphoses à différentes échelles d'observation (individu, ménage, quartier, village, ville, pays...) en fonction des aires géographiques (Nord, Sud). La troisième partie questionne la gouvernance et la citoyenneté culturelle transnationale à l'appui du développement durable. Face à la globalisation de l'économie, aux défis environnementaux et aux enjeux culturels contemporains, les responsables politiques et les acteurs divers de la société civile adoptent des stratégies qui s'appuient sur des territorialités enchevêtrées en construction. Ces territorialités sont susceptibles à leur tour de produire des identités plurielles.

10/2019

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Sociologie

Genres urbains. Autour d'Annie Fourcaut

Genres urbains est un ouvrage collectif de recherche en histoire urbaine dédié à une figure majeure de la discipline, Annie Fourcaut. Les différentes contributions proposent un état actuel de la recherche en histoire urbaine, un retour sur l'évolution de cette discipline et les pistes de recherche en cours. Genres urbains est un ouvrage collectif de recherche en histoire urbaine dédié à une figure majeure de la discipline, Annie Fourcaut. Historienne du fait urbain, elle a tracé un parcours exemplaire d'enseignante et de chercheure en histoire. Après Femmes à l'usine (1981) puis Bobigny, banlieue rouge (1986) elle a publié chez Créaphis La banlieue en morceaux (2000). Ces trois ouvrages ouvrent des voies qui conduisent de l'histoire sociale et politique - telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 dans le sillage de l'histoire économique " labroussienne " (Ernest Labrousse) -, à une nouvelle histoire urbaine enrichie des recherches dans le domaine culturel et notamment des études visuelles (photo et cinéma). Le livre propose un retour sur cette évolution et une exploration des pistes de recherches qui la prolongent dans autant de " genres " de l'histoire urbaine. Le titre est un clin d'oeil à une librairie parisienne (qui porte ce nom au singulier) dont l'engagement en direction de la valorisation des études urbaines est déterminant depuis des années. Les textes rassemblés ont des statuts divers - synthèses de travaux accomplis, témoignages ou projets nouveaux - qui portent eux aussi la marque de sa dédicataire. Ils émanent de personnalités académiques ou professionnelles de l'urbain, d'anciens étudiants, de chercheurs. Les auteurs sont pour la plupart des historiens mais des contributions d'urbanistes, de sociologues, de politistes et de géographes, d'architectes, d'acteurs et de décideurs de la ville (élargie aux métropoles comme le Grand Paris) apportent à l'ouvrage une dimension pluridisciplinaire. Ainsi, chaque partie se clôt sur un texte plus sensible, témoignage de l'influence d'Annie Fourcaut sur la pensée de leur auteur ou manifestation d'un compagnonnage intellectuel ou institutionnel. Genres urbains s'adresse ainsi à un public diversifié d'observateurs du changement urbain et social.

06/2019

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Histoire internationale

L'Afrique, enjeu de l'histoire. Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme

L'Afrique, enjeu de l'histoire: Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme et les deux ouvrages précédents Tarana ou l'Amérique précolombienne: un continent africain et Bakari II 1312, Christophe Colomb 1492 à la rencontre de l'Amérique appartiennent à une même trilogie. Ils prennent en compte les acquis exposés dans La révolution ramakushi ou l'archéologie linguistique et culturelle de la préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'humanité sur la planétarisation récurrente de la terre opérée par la navigation transocéanique et la mondialisation à partir des XIIIe-XVe siècles, d'une histoire partagée de l'humanité. Il s'agit de travaux qui portent, en particulier, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques. Celles-ci ont commencé à prendre forme dès la préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains, qui ont emprunté les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, des deux côtés de l'océan, à travers des réseaux portuaires, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mise à jour pour la première fois. C'est grâce à ces données et à la problématique qu'elles justifient que s'organisent ici la lecture critique et le débat continué sur l'appropriation de l'Histoire que réouvrent un certain nombre de publications dont: Black Athena: The Afroasiatic Roots of Classical Civilization de Martin Bemal ; Black Athena Revisited, édité par Rogers Mac Lean et Mary Lefkowits et publié en 1996, par Chapel Hill, à Londres ; Afrocentrism: Mythical Pasts and Imagined Homes de Stephen Howe, publié à Londres en 1990; Afrocentrismes: L'histoire des Africains entre Egypte et Amérique édité par J. P. Chrétien, E-X Fauvelle-Aymar et H Perrot. Cette controverse qui peut paraître obsolète est un phénomène dormant, qui se réveille par intermittence. Les données inédites qui sont avancées dans ce livre et la trilogie à laquelle il appartient, visent à élargir les perspectives.

05/2010

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Religion

Le mariage. Un engagement complexe à vivre avec la sagesse de Dieu

Ce livre s'adresse à tous ceux qui recherchent une sagesse millénaire pertinente pour faire face à la complexité de la vie conjugale. Aucun livre sur le mariage n'est semblable à celui que vous avez en main ! Chrétiens ou sceptiques, mariés ou en réflexion. La culture moderne voudrait nous faire croire que chacun a une âme soeur que l'on découvre sur un coup de foudre, que les sentiments sont l'essentiel d'un mariage réussi, que notre conjoint est là pour nous aider à réaliser notre potentiel, que le mariage a une durée limitée, et que recommencer après un divorce est la seule issue aux problèmes apparemment insolubles. Ces allégations modernes sont fausses. Timothy Keller présente avec l'intelligence qu'on lui connaît les leçons conjugales de la Bible, enrichies de sa longue expérience de pasteur et d'époux. Le mariage est une relation glorieuse qui peut nous rapprocher de Dieu et nous apporter une joie durable. C'est aussi la plus incomprise et la plus mystérieuse des relations. Le mariage est une lecture essentielle pour quiconque veut connaître Dieu au sein du mariage, et aimer plus profondément dans cette vie. Kathy Keller, l'épouse de Timothy, a collaborée à l'écriture de ce livre. C'est donc le fruit d'un couple qui a expérimenté les principes et valeurs bibliques qu'ils soulignent en coeur dans cet ouvrage. Idée cadeau : grâce à sa couverture rigide, sa reliure soignée et son signet, ce livre élégant est aussi une belle idée cadeau de mariage pour vous ou vos amis (croyants ou sceptiques). Timothy Keller a étudié à l'Université Bucknell, à la faculté de théologie Gordon-Conwell et à la faculté de théologie de Westminster. Il est ensuite devenu pasteur, à New York, de l'Eglise presbytérienne du Rédempteur qu'il a implantée en 1989 avec son épouse Kathy et leurs trois jeunes fils. Aujourd'hui, l'Eglise du Rédempteur est régulièrement fréquentée par près de cinq mille personnes. Elle compte de nombreuses églises partenaires et accompagne la naissance de nouvelles Eglises dans les grandes métropoles du monde.

09/2020

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Histoire internationale

Tarana ou l'Amérique précolombienne un continent africain

Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain, comme Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) à la rencontre de l'Amérique publié en 1992 et L'Afrique, Enjeu d'Histoire, appartiennent à une même trilogie. Celle-ci porte principalement, et de propos délibéré, sur la planétarisation de la Terre, la mondialisation de l'Histoire, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques permanentes. Elles ont commencé à prendre forme dès la Préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains qui empruntent les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud Équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, sous nos yeux, des deux côtés de l'Océan, à travers la géographie historique encore omniprésente et l'onomastique des noms yoruba, mandeng, lebu wolof, bantu, namib, numides, méditerranéens, ghanawa, soninke, tunca, inca, kumashi, akan, de territoires et de populations ; la cartographie des réseaux portuaires utilisés, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial, parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mis à jour pour la première fois. La publication de la Révolution Ramakushi ou l'Archéologie linguistique et culturelle de la Préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'Humanité, dont les découvertes alimentent la trilogie nilo-transatlantique, constituait une invite à inventer non seulement la Préhistoire ou l'Antiquité, mais " une nouvelle Histoire ", libérée des préoccupations et des dérives idéologiques qui l'obscurcissent. Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain renouvelle et refonde par ses découvertes un chapitre important de l'Histoire. Il marque une rupture définitive avec un américanisme qui a longtemps récusé ses origines véritables, du fait des enjeux que porte son histoire, depuis la conquête à partir de la fin du XVIe siècle des terres d'Outre-Atlantique par les nations et les migrations européennes. Ceci dit, cet ouvrage relève dans les faits et les intentions, par-delà les remises en question et la refondation qu'il suggère, d'une approche qui, d'un point de vue de l'histoire comme science, convie au seul débat de rigueur.

03/2010