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Littérature française

Instantanés suisses

Les Instantanés suisses répondent aux Impromptus italiens déjà publiés dans la collection Amarante. Ce n'est pas simplement un changement de pays. C'est une manière de voir, de comprendre, d'appréhender les différentes figures de l'existence par-delà le concept de territoire. Tout pays, dit l'auteur, est une addition controversée de regards pluriels qu'on pose sur lui au hasard des rencontres et des circonstances, des paroles échangées. Ce sont des flashes multipliant le réel, rassemblés selon des thématiques ouvertes et aléatoires dans lesquelles on pourrait sans cesse faire figurer d'autres réflexions. Voici les cafés qui déroulent leur intimité, les instantanés qui s'interrogent sur les moments rares de l'esprit suisse, la religion qui navigue entre la Réforme et le catholicisme. Voilà l'eau qui déroule son tapis de lacs et de fleuves singuliers couronnés par des fontaines à colonne issues de la Renaissance. La Suisse est le pays des artistes qui l'ont admiré tels Corot ou Balthus, qui l'ont identifié comme Hodler ou Anker, qui l'ont transgressé comme Giacometti ou Steinlen. Balthus estimait que ce pays était encore un des seuls à savoir ce qu'est l'art populaire, des papiers découpés aux enseignes, des boîtes à musique aux poêles de faïence. Nombreux sont les écrivains qui l'ont rejoint. Citoyen du monde, Erasme y a aimé la neutralité bâloise quand Hesse privilégiait le paysage des Alpes du Sud, de Lugano à Locarno. La clé qui ouvre ce pays trouve finalement son expression dans la Genève internationale qui affirme sa vocation humanitaire tout en privilégiant la politique des Etats membres des Nations Unies. Ce livre est une fresque, une mosaïque, peut-être même un vitrail personnel sur un pays ouvert à la tolérance, la neutralité et la liberté.

01/2014

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Littérature française

Qu'importe le temps

"Je revois ce jeune homme, sa silhouette, ses yeux... oh là là ces yeux... Je ne sais même pas comment il s'appelle, alors comment est-ce possible que je pense à lui ? Je pense à Pierre également qui doit revenir bientôt. Nous allons emménager ensemble, nous marier, travailler ensemble, fonder une famille si Dieu le veut, c'est mon plus grand désir. Ce matin j'étais heureuse qu'il revienne, ce soir je le suis moins. Il ne faut plus que je pense à cette rencontre impromptue, c'est ridicule, de toute façon je ne le reverrai sans doute jamais". C'est en rangeant les affaires de sa mère décédée qu'Edwige, 19 ans, découvre des chansons. Qui a bien pu inspirer Jeanne pour écrire ces textes ? Pierre, le père d'Edwige ? Elle n'y croit pas. La jeune femme parviendra-t-elle à remonter le fil de l'histoire de sa mère ? Cette dernière ayant passé sa vie dans le monde agricole, rien ne la prédestinait à l'écriture. Que va faire Edwige de ces chansons désormais en sa possession ? De 1962 à 2008, suivez les destins d'une mère et de sa fille, étroitement liés par un secret. Marie Farfieri naît en 1974 à Jonzac, en Charente-Maritime. Elle obtient un bac littéraire puis une licence d'anglais. Elle enseigne durant quelque temps, devient ensuite agent immobilier et travaille à présent pour l'Aide sociale à l'enfance. En couple, maman d'un garçon, elle vit aujourd'hui à Saint-Thomas-de-Conac, au bord de l'estuaire de la Gironde. Passionnée par l'écriture depuis toujours, Marie Farfieri signe ici son premier roman, Qu'importe le temps.

02/2023

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Littérature française

Les cordes à l'âme

"Quelques feuilles d'eucalyptus balayées par une dernière rafale de vent d'est craquaient sous ses pieds. Les réverbères venaient de s'allumer et il hâta le pas. Au détour de deux rues, il se heurta à une femme qui était aussi dans la précipitation. Elle n'était pas très grande, mince, avait de longs cheveux blonds et était élégamment habillée avec une robe noire. Leurs regards se croisèrent avec la même surprise. Il remarqua qu'elle marchait pieds nus, ses escarpins à la main. Il s'excusa de cette bousculade impromptue, elle s'excusa d'être pieds nus car elle avait perdu un talon. Une réflexion cocasse qui ne manqua pas de faire sourire Zucchero" . "L'amour n'est ni au masculin ni au féminin, il se conjugue au son des âmes qui se rencontrent à l'unisson. Comme un Stradivarius, il traverse le temps pour vibrer éternellement au-delà de l'ombre et la lumière" . Pour donner un sens à leur vie, ils avaient cherché partout. Rien ne laissait présager ce qui allait arriver. Il suffisait que le destin s'en mêle pour que la vie de deux êtres bascule dans un bonheur infini. Un soir d'été en Provence, la musique réunit Ludivine et Zucchero pour l'éternité. La lutherie au coeur d'un roman d'amour et d'âmes. Une tonalité nietzschéenne sur le thème de l'éternel retour. Didier Colomès a fait toute sa carrière dans le domaine de la communication (publicité, design, événementiel). Loin de cette approche purement commerciale, c'est une sensibilité à fleur de peau qu'il exprime d'une manière éclectique par l'écriture, mais aussi la peinture et la musique.

01/2022

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Religion

L'église des martyrs au Cameroun. Enquêtes sur une rivière de sang non élucidée

Des ouvriers apostoliques sont morts assassinés au Cameroun et des enquêtes confiées à la police à chaque fois n'ont toujours pas livré leurs résultats. L'Eglise des Martyrs au Cameroun, une enquête de journaliste, lève un coin de voile sur cette omerta qui se pare à s'y méprendre des oripeaux de la raison d'Etat, tant la police reste au Cameroun un corps controversé. Elle l'a particulièrement été entre 1986 et 1989. Et pourtant, cette force parmi les administrations en charge de la sécurité se distingue très souvent aussi par ses exploits. Dans le présent ouvrage, son rôle est très souvent trouble : des enquêtes confiées et retracées dans ces lignes sont restées sans lendemain. Dans bien des cas, elle a éloigné, de manière délibérée ou non, les citoyens de la vérité. Le fruit de nos investigations est édifiant à ce propos. Qu'il s'agisse de l'assassinat de l'abbé Mbassi, dont les enquêtes ont conclu à un règlement de comptes parce que le prêtre entretenait des relations coupables avec l'épouse du colonel Messanga Mballa pourtant une parente de Joseph Mbassi, ou dans le cas des religieuses de Djoum, de l'abbé Apollinaire Claude Ndi ou simplement du Père Engelbert Mveng, dont les obsèques furent particulièrement agitées. Heureusement que brisant les tabous, sans toutefois lever la chape de plomb qui semble couvrir ces affaires, l'ancien secrétaire d'Etat en charge de la police, Denis Ekani, jette une autre lumière sur ces crimes, sauf qu'il se contente de dénégations répondant aux accusations de son ancien collaborateur, le commissaire Pierre Ela, à l'époque directeur des Renseignements généraux.

01/2017

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Techniques d'écriture

Ecrire le thème de votre histoire. Le guide de l'écrivain pour écrire des histoires qui comptent

Le thème est le véritable enjeu de votre histoire Le thème est le mystérieux cousin de l'intrigue et du personnage. Trop souvent considéré comme abstrait plutôt qu'actionnable, le thème est fréquemment mal compris et laissé au hasard. Certains auteurs insistent même sur le fait que le thème ne doit pas être mis en oeuvre de manière délibérée. C'est regrettable, car à bien des égards, le thème est l'histoire. Le thème est le coeur, le sens, l'essentiel. Rien d'aussi important ne doit être négligé. Les thèmes puissants ne sont jamais accessoires. Ils émergent de la conjonction d'intrigues fortes et d'arcs de personnages résonnants. Cela signifie que vous pouvez apprendre à planifier et à mettre en oeuvre un thème. Ce faisant, vous renforcerez votre capacité à écrire non seulement des histoires qui captivent, mais aussi des histoires qui restent dans l'esprit des lecteurs longtemps après la fin. Ecrire le thème de votre histoire vous apprendra - Comment créer un thème à partir de l'intrigue et des personnages. - Pourquoi chaque personnage secondaire et chaque intrigue secondaire doivent renforcer le thème. - Comment éviter que le thème n'ait l'air d'un prêche ou soit "appliqué" comme une couche de vernis. - Ce qu'il faut prendre en compte pour identifier le meilleur thème pour une histoire donnée. - Et bien d'autres choses encore ! La maîtrise consciente du thème élèvera chaque histoire que vous écrivez et vous permettra de créer des fictions profondes et pleines de sens. Prenez le contrôle de votre histoire grâce à une mise en oeuvre puissante du thème.

09/2023

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Romans policiers

L'Affaire Agatha Christie

Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie. Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction. La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ? Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements. " Une histoire d'amour, de meurtre et de mensonges. J'ai adoré. " Reese Witherspoon " A la manière d'Agatha Christie, de Gramont parsème son histoire d'indices pour les plus perspicaces et nous offre un dénouement que peu vont réussir à anticiper. " The Washington Post

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Romans policiers

L'affaire Agatha Christie

Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie. Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction. La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ? Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements. " Une histoire d'amour, de meurtre et de mensonges. J'ai adoré. " Reese Witherspoon " A la manière d'Agatha Christie, de Gramont parsème son histoire d'indices pour les plus perspicaces et nous offre un dénouement que peu vont réussir à anticiper. " The Washington Post

04/2024

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Histoire internationale

Tarana ou l'Amérique précolombienne un continent africain

Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain, comme Bakari II (1312) et Christophe Colomb (1492) à la rencontre de l'Amérique publié en 1992 et L'Afrique, Enjeu d'Histoire, appartiennent à une même trilogie. Celle-ci porte principalement, et de propos délibéré, sur la planétarisation de la Terre, la mondialisation de l'Histoire, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques permanentes. Elles ont commencé à prendre forme dès la Préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains qui empruntent les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud Équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, sous nos yeux, des deux côtés de l'Océan, à travers la géographie historique encore omniprésente et l'onomastique des noms yoruba, mandeng, lebu wolof, bantu, namib, numides, méditerranéens, ghanawa, soninke, tunca, inca, kumashi, akan, de territoires et de populations ; la cartographie des réseaux portuaires utilisés, des zones de débarquement, des aires de peuplement, des métropoles spirituelles et politiques, des espaces de pouvoir royal et impérial, parfaitement identifiés, grâce à une archéologie linguistique et culturelle, systématiquement mis à jour pour la première fois. La publication de la Révolution Ramakushi ou l'Archéologie linguistique et culturelle de la Préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'Humanité, dont les découvertes alimentent la trilogie nilo-transatlantique, constituait une invite à inventer non seulement la Préhistoire ou l'Antiquité, mais " une nouvelle Histoire ", libérée des préoccupations et des dérives idéologiques qui l'obscurcissent. Tarana ou l'Amérique précolombienne, un continent africain renouvelle et refonde par ses découvertes un chapitre important de l'Histoire. Il marque une rupture définitive avec un américanisme qui a longtemps récusé ses origines véritables, du fait des enjeux que porte son histoire, depuis la conquête à partir de la fin du XVIe siècle des terres d'Outre-Atlantique par les nations et les migrations européennes. Ceci dit, cet ouvrage relève dans les faits et les intentions, par-delà les remises en question et la refondation qu'il suggère, d'une approche qui, d'un point de vue de l'histoire comme science, convie au seul débat de rigueur.

03/2010

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Ecrits sur l'art

Inachever Cacher

En accord avec la notion même de création, les pratiques artistiques et les discours sur l'art privilégient le plus souvent la présence, la production et l'exposition d'objets nouveaux et achevés, destinés à enrichir et augmenter l'expérience du spectateur. Mais qu'en est-il de ces pratiques autres qui, à l'inverse, suppriment, détruisent, caviardent, dissimulent, s'abstiennent de perfectionner, de construire tout à fait, ou même de paraître, comme en retrait délibéré par rapport à ce régime généralement partagé de la production parfaite ? Et que nous disent ces pratiques apparemment marginales ou à contre-courant de ce qu'est fondamentalement la démarche artistique, de ses questionnements, de la place qu'elle accorde au spectateur ? En explorant, pour ainsi dire expérimentalement, les usages et les pratiques possibles du verbe inachever, inusité à la forme active, mais aussi en examinant le rôle des pratiques artistiques de la dissimulation et du camouflage, ce volume présente une approche diverse de ce que pourrait être ce versant opposé de la création, orienté non pas vers l'ajout au monde d'objets finis, mais plutôt vers le suspens, le retrait, l'offuscation, voire la disparition. Se joue là, indéniablement, tout une esthétique, la conception d'un art engagé dans un processus qui se constitue et se nourrit de son propre inachèvement et de sa propre occultation. Or cette esthétique négative ou soustractive peut ou doit être perçue, non comme le contraire, mais comme le versant le plus souvent caché, masqué ou tu de ce que sont les pratiques artistiques. Il apparaît en effet que la dimension soustraite (inachevée ou cachée) d'oeuvres délibérément inabouties, obscurcies ou occultées dans leur projet même, constitue un enjeu fondamental de la pratique artistique, de sa réception et de sa théorisation esthétique. A travers la relecture des Romantiques allemands, la réinterprétation d'oeuvres de Rodin, Boulez, Klein, Rauschenberg, Johns, Matta-Clark, Buren, Kapoor, Viola, Jenkins, ou même en envisageant les problématiques de la cosmétique animale, les auteurs ici réunis se sont attachés à explorer le potentiel de ces deux pratiques apparemment paradoxales en art : inachever et cacher.

01/2023

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Histoire et Philosophiesophie

Les raisons de la fiction. Les philosophes et les mathématiques

Ce livre marque le bilan de plus de deux décennies de recherches effectuées au croisement de divers secteurs des mathématiques, des philosophies anglo-saxonnes modernes et contemporaines, et de la psychanalyse ; il est sous-tendu par une enquête plus générale sur la possibilité de construire aujourd'hui une théorie des fictions en accordant à cette dernière la valeur fondatrice qu'un grand nombre de philosophies paraissent avoir perdue (à commencer par le kantisme et la phénoménologie). Plusieurs fils sont entrelacés. Le premier consiste en une approche résolument " empiriste " des mathématiques ; cette conception, qui vise à secouer le joug d'une attitude a prioriste, pour ne pas dire innéiste, très généralement et spontanément adoptée en la matière, aboutit à accorder un rôle essentiel à la notion de fiction. Cette carte " fictionaliste ", avancée par Aristote et rénovée plus récemment par l'utilitarisme, semble ne jamais avoir été jouée comme il convenait ; en raison des échecs relatifs des diverses philosophies des mathématiques qui se sont disputé le terrain jusqu'à ce jour, il est tenté ici de relever cet héritage, fascinant mais délaissé. Le deuxième fil conducteur de l'ouvrage est celui d'un " psychologisme " délibéré et avoué : il s'agit d'ouvrir sur les aspects affectifs, dynamiques et économiques qui sous-tendent les efforts logiques et démonstratifs des mathématiciens. Ces recherches, quand elles sont esquissées, paraissent encore " échapper " au philosophe, au penseur, au psychologue même, quand ils ne les dénoncent pas par principe. Il est temps d'attirer l'attention sur le travail particulier des schèmes à l'œuvre en toute démonstration. Le troisième fil met l'accent sur un certain type de pensée technique, qui mène son chemin aveuglément et symboliquement ; mais non pas sans pensée. Valéry disait : " Il n'y a de science que des actes. Tout le reste est littérature ". Le présent livre, variation sur la pensée active des mathématiques, n'en néglige pas pour autant " le reste ", puisque la théorie des fictions proposée ne sépare les concepts ni de ce qu'il est convenu d'appeler, fallacieusement d'ailleurs, le " contexte ", ni des schèmes dont l'auteur a cherché à établir qu'ils sont communs aux mathématiques et à la littérature.

09/2004

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Critique littéraire

L'Argent, Dieu et le Diable. Face au monde moderne avec Péguy, Bernanos, Claudel

" Péguy, Bernanos, Claudel. Si je rapproche ici ces noms, ce n'est pas parce qu'ils sont tous trois ce que l'on est convenu d'appeler des écrivains catholiques. Catholiques, ils le sont, chacun à sa manière, mais cela ne suffit pas, loin de là, à les définir. Si je les ai réunis, c'est d'abord parce que chacun d'eux a représenté, à diverses époques de ma vie, un formidable instrument d'émancipation intellectuelle. Ils m'ont aidé à me libérer de mon temps, à prendre des distances vis-à-vis de lui, et plus encore, vis-à-vis de moi-même. Quand le monde tout entier paraît s'affaisser sur son axe et que l'on se sent gagné par la lâche tentation de composer avec ce qu'il charrie de plus médiocre, alors Péguy, Bernanos et Claudel sont des recours. Ils nous arrachent à la vulgarité ambiante et bien souvent nous en protègent. Non que chacun d'entre eux n'ait eu, à l'occasion, ses faiblesses. Mais leurs erreurs n'ont jamais été inspirées par la complaisance à leur époque ; ils n'ont jamais emprunté leurs aveuglements à leurs contemporains. Leur marginalité fut à la fois un fait subi et une situation voulue. Subie, parce qu'elle est en effet pour partie liée à leur position d'écrivains catholiques. Voulue, parce qu'en érigeant l'ostracisme dont ils furent victimes en sécession délibérée, ils ont fait de ce défi à leur temps la source principale de leur inspiration. Les grandes oeuvres peuvent bien exprimer leur époque, elles n'en sont pas moins bâties sur la solitude volontaire et la résistance à la contrainte extérieure. " Jacques Julliard

09/2008

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Islam

Chemin vers la Mecque

L'histoire que je vais raconter dans ce livre n'est pas l'autobiographie d'un homme remarquable par son rôle dans les affaires publiques ; et ce n'est pas un récit d'aventures car bien que de nombreuses aventures étranges se soient produites sur mon cheminement, elles n'ont jamais été davantage qu'un accompagnement de ce qui se passait en moi, ce n'est pas non plus l'histoire d'une recherche délibérée de la foi car cette foi m'est venue, au fil des ans, sans aucun effort de ma part pour la trouver. Mon histoire est tout simplement celle de la découverte de l'islam par un Européen et de son intégration au sein de la communauté musulmane. Je n'ai jamais songé l'écrire, car il ne m'était pas venu à l'esprit que ma vie puisse intéresser qui que ce soit d'autre que moi-même. Mais lorsque, après une absence de vingt-cinq ans de l'Occident, je suis venu à Paris, puis à New York au début de 1952, j'ai été contraint de changer d'avis. En tant que ministre plénipotentiaire du Pakistan auprès des Nations Unies, j'étais évidemment dans le collimateur du public et j'ai rencontré beaucoup de curiosité parmi mes amis et connaissances européens et américains. Au début, ils pensaient que j'étais un "expert" européen employé par un gouvernement oriental dans un but précis, et que je m'étais adapté aux coutumes de la nation que je servais. Mais lorsque mes activités aux Nations unies ont montré que je ne m'identifiais pas seulement " fonctionnellement", mais également émotionnellement et intellectuellement aux objectifs politiques et culturels du monde musulman en général, ils sont devenus quelque peu perplexes. De plus en plus de personnes ont commencé à m'interroger sur mes expériences passées.

10/2021

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Esotérisme

L'histoire secrète de l'Espèce humaine

Beaucoup de découvertes étonnantes ont été faites ces deux derniers siècles, remettant totalement en cause la crédibilité des thèses dites officielles sur l'origine de l'Espèce humaine. Ces découvertes sont dérangeantes pour beaucoup de chercheurs et d'institutions lorsqu'elles prouvent que d'anciennes civilisations étaient bien plus avancées que ce que nous avons appris... Des civilisations parfois âgées de plusieurs dizaines de millions d'années. Dans cet ouvrage, Michael Cremo et Richard Thompson unissent leur connaissance de la paléontologie ainsi que leur honnêteté intellectuelle pour nous faire découvrir l'histoire de l'Homme de manière, certes peu académique, mais scientifiquement pertinente. Ce livre n'est nullement le fruit de thèses farfelues et ubuesques, mais il s'agit d'une étude et d'un constat uniquement basé sur des faits et des découvertes : fossiles portant de curieuses incisions, pierres taillées anormalement anciennes, objets attestant d'une culture avancée en des temps reculés prouvant parfois la maîtrise de l'écriture, restes humains étonnamment modernes... Les preuves sont nombreuses et diverses, mais pourtant ignorées. Le chercheur moderne ne cesse de pratiquer le " filtrage des connaissances ", se faisant l'aveugle défenseur de la " thèse conventionnelle " et oubliant le véritable but de la Science. Cette pratique constitue une tromperie scientifique d'autant plus grande lorsqu'elle est faite de manière volontaire et délibérée. Le Zoologiste François de Sarre qui se situe dans le domaine de l'étude de la Bipédie initiale pour finalement arriver aux mêmes conclusions que Michael Cremo et Richard Thompson, nous offre également son analyse dans une préface pour cette nouvelle édition. Après la lecture de ce livre, votre conception de ce que vous considériez encore hier comme l'" Histoire de notre civilisation " sera alors entièrement bouleversée. L'Histoire secrète de l'espèce humaine est certainement le document le plus troublant sur l'origine de l'Homme.

11/2021

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Généralités médicales

Histoire de la relation médecin-malade. Analyse autour des concepts d'information, de consentement et d'autonomie du patient

Depuis le haut Moyen Age jusqu'aux premiers temps de l'époque moderne, la médecine fut essentiellement paternaliste. Comment, d'ailleurs, aurait- il pu en être autrement ? Qu'aurait pu expliquer le médecin à son patient ? Le savoir médical était si mince et la population si peu instruite. Le grand Ambroise Paré, lui-même, recommandait dans les cas difficiles de ne pas délibérer et de s'en remettre à Dieu. Durant cette longue période d'ignorance réciproque, l'art médical, hérité d'Hippocrate et de Galien et reposant sur des concepts forts transmis par l'université, était cependant très codifié, gage de sécurité, à défaut d'efficacité. Il faudra attendre l'après-guerre et les succès de la recherche médicale pour qu'enfin, et en quelques années seulement, soient mis à disposition des malades les médicaments qui aujourd'hui font notre quotidien, et qu'ainsi les conditions soient désormais réunies pour permettre au patient de décider pour lui-même : dès lors, le médecin pourrait informer son patient, il avait enfin quelque chose à lui dire et des choix à lui proposer et à lui expliquer. La notion de consentement éclairé voyait ainsi le jour dans les faits, un concept moderne qui est au fondement de l'autonomie du patient et que la loi du 4 mars 2002 viendra définitivement affirmer. Le présent livre épluche la jurisprudence et recueille de nombreux témoignages pour prendre le lecteur par la main et le faire voyager au travers des siècles, du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui, avec quelques étapes marquantes, notamment : les grands procès fondateurs de la responsabilité médicale, la pleine autonomie existe-t-elle ?, le patient souhaite-t-il toujours être informé ?, le refus de consentir, le malade psychiatrique, le sujet dément, la protection du volontaire lors des essais cliniques, les préjudices subis, quelle information donner ?, comment et sous quelle forme ?, etc.

07/2018

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Philosophie

L'abstraction matérielle. L'argent au-delà de la morale et de l'économie

En période troublée, le fondement de la politique consiste à décider entre la guerre et la paix, entre la mort et la vie. En période apaisée, cela consiste à décider de la création et de la distribution de l'argent. Décider des effets qu'on en escompte (la liberté individuelle ou l'aliénation du plus grand nombre) ou que l'on cherche à empêcher (la misère, des inégalités indécentes, la sécession des plus riches) ; décider de ce qui, dans la vie sociale, mérite d'être monétisé et de ce qui doit au contraire en être protégé ; décider de ce qui doit être cédé à la libre initiative de chacun et de ce qui doit en être prélevé par la puissance publique ou la pression sociale pour être ensuite redistribué suivant des modalités et des fins elles-mêmes à délibérer collectivement. Ce livre, issu des regards et des impasses croisés de l'économie et de la philosophie, cherche à montrer que l'argent est d'essence politique. Ce qui signifie au moins deux choses. D'abord qu'il n'y a pas là de vérité strictement morale ni strictement économique : il n'existe pas de bon rapport personnel à l'argent et pas davantage de science exacte de la monnaie - ni de la création monétaire, ni du juste prix, ni de sa juste répartition. Et ensuite que l'argent est avant tout politique en tant qu'il noue l'intime et le public, les pulsions et le froid calcul, les corps et les fantasmes, en bref le plus matériel et le plus abstrait. L'argent est une abstraction matérielle, un signe vide mais commun surgi du tréfonds de nos corps jouissants et qui détermine l'existence du plus grand nombre tant qu'il n'est pas pensé et pris en charge sans relâche par l'ensemble d'une communauté politique.

01/2012

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Littérature étrangère

Où as-tu passé la nuit ? Une histoire personnelle

1968. Une jeune fille blanche, issue d'une dynastie bostonienne prestigieuse dont l'histoire remonte à la fondation des Etats-Unis d'Amérique, et un jeune étudiant noir, élevé dans la misère et qui ne peut, quant à lui, se targuer d'aucun arbre généalogique, font le choix de s'unir par les liens du mariage. De la couleur de leur peau à leurs origines sociales, tout oppose ces deux jeunes gens aussi brillants et charismatiques l'un que l'autre : prometteuse incarnation de l'espoir d'un changement pour toute une génération, le couple vole néanmoins en éclats quelques années après, laissant derrière lui trois enfants brisés. Longtemps plus tard, l'aînée, Danzy, devenue écrivain, et épouse et mère à son tour, s'assigne pour mission de décrypter les raisons du naufrage. Au prix d'une difficile enquête qui l'entraîne sur les routes de l'Amérique profonde. elle tente de reconstituer les chapitres manquants de l'histoire d'un père aux allures d'éternel fugitif, aussi insupportable que chéri. Confrontée à l'ignorance, à l'omission délibérée, aux stratégies du non-dit ou à la simple confusion du souvenir, elle n'a bientôt d'autre choix que de reparcourir, pour son propre compte, l'histoire raciale de l'Amérique telle qu'elle se révèle au fil de récits d'une déconcertante plasticité. Courageux et bouleversant voyage dans la mémoire collective comme individuelle, Où as-tu passé la nuit ? témoigne de ce qu'il en coûte de se mettre en quête d'une identité déchirée par l'Histoire, face à une société qui exige que chacun réponde de ses origines mais qui ignore de quelle inconsolable et étrange fierté se nourrit parfois un sentiment d'appartenance auquel on ne peut se soustraire.

01/2011

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Littérature étrangère

Les aventures de Chu Liuxiang Tome 2 : Aventures dans le désert de Gobi

Rénovateur du roman d'arts martiaux (Wuxia xiaoshuo), ce talent éclectique commence sa carrière à Taiwan au début des années 1960. La série des "Chu Liuxiang", qu'il entreprend en 1967-1968, lui apportera une popularité universelle. Le style de Gu Long est marqué par la formation classique de son auteur, son interprétation personnelle du bouddhisme chan ainsi que des influences occidentales allant du roman gothique anglais au cartoon. Son univers imaginaire se caractérise par sa gaîté, sa légèreté bondissante, la luminosité d'une écriture visuelle aux couleurs transparentes et la volonté délibérée de sortir de tous les cadres littéraires connus. C'est en compagnie de deux vieux amis que Chu Littxiang émerge du vent et de la poussière du terrible désert du Taklamakan. Hu Tiehua, le Papillon de fer, toujours en proie aux vapeurs du vin et Ji Bingyan, " ce bon vieux coq mort " qui est devenu un riche marchand un peu paranoiaque. Ensemble ils vont se retrouver sous la tente multicolore du roi de l'oasis de Qiuci (Koutcha) et faire connaissance avec les populations tokhariennes qui habitaient les oasis du Gobi plus de mille ans avant l'arrivée des Ouighours. Mais cette fois-ci les méthodes de légèreté et les techniques de combat de Chu Liuxiang ne lui seront que d'un faible secours. Contre la terrible Guanyin de pierre, reine des fleurs et des mirages, il va devoir recourir à une arme encore plus redoutable : la psychologie. Une Seule Goutte de Sang Sur La Plaine Centrale a lui aussi fort à faire avec la petite fille en rouge qui l'admire tant. Et Hei Zhenzhu la Perle noire ne peut les aider. Il vient de changer de sexe.

12/2010

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Droit

Tome 27 Pacs, mariage et filiation : étude de la politique familiale

Quels sont les arguments avancés par les militants des revendications gaies, lesbiennes et féministes en matière familiale ? Si le mariage est, jusqu'à présent, un mécanisme visant à lier la différence des sexes et la différence des générations, la prise en compte du mariage homosexuel ne va-t-elle pas modifier la nature même du mariage ? De lege lata, le droit de la filiation est principalement fondé sur le biologique et sur l'hypothèse que le contexte hétérosexuel constitue le meilleur cadre pour l'éducation d'un enfant. La revendication homoparentale fait exploser nos certitudes. Mais quel est le prix à payer pour les enfants, les parents et la communauté ? Admettre le mariage des couples de même sexe ou l'homoparentalité n'est pas un simple ajustement du droit à l'évolution de la société : ces demandes sont, en elles-mêmes, porteuses d'un droit de la famille radicalement nouveau. Face à ces éventualités, il importe de bien délibérer et d'évaluer les mérites respectifs de ces demandes face aux mérites du droit positif actuel. Fondamentalement, cette recherche est une tentative de renouer avec le mode de raisonnement juridique que les juristes connaissent depuis longtemps, mais qui a été, peu à peu, écarté par le positivisme, l'historicisme et les droits de l'homme : la prudence, telle qu'elle a été dégagée par les philosophes classiques et mise en œuvre par les jurisconsultes romains. Cette recherche commence par l'étude du pacs - première pièce du nouveau droit de la famille. Non seulement est-il envisagé le contenu de ce nouveau contrat, mais aussi la manière dont il a été élaboré, afin de mieux comprendre les revendications actuelles en matière familiale exposées dans la seconde partie.

03/2007

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Beaux arts

Voix, regard, espace dans l'art expressionniste

Quelle est, si l'on fait abstraction des styles et des informations véhiculées, la vérité intime de tout texte artistique depuis le Romantisme ? C'est de constituer une réponse à l'expérience d'une séparation première, à laquelle tout individu se voit confronté. Anticipant de plus d'un siècle sur les théories de la psychanalyse, Friedrich Schlegel, Novalis, Runge décrivaient, par le roman, par le mythe, par la peinture, notre existence comme un arrachement à une unité primordiale, à une vie intra-utérine. Ils la supposaient riche de la perception d'une "voix merveilleuse" dont notre vie au grand jour nous laisserait la nostalgie. Les objets extérieurs nous en renverraient indéfiniment l'écho, et la lumière diurne ne représenterait que le pâle reflet d'une lumière intérieure, d'un paradis perdu. Ce mythe fondateur explique pourquoi le XIXe siècle a poursuivi inlassablement l'objectif d'un dépassement des frontières entre les arts du langage ou de la voix et ceux de la vue ou du toucher; et pourquoi il a usé parfois d'une confusion délibérée des deux modes d'expression, son idéal consistant à jouer des effets de leur rencontre. A travers cette dernière il posait, comme en témoigne le drame wagnérien, la question de l'émergence de l'individu en tant que sujet et celle de sa menace d'immersion dans la totalité. L'expression artistique ne vise pas la communication; si elle y atteint, c'est par surcroît. Son objectif véritable est de reconstituer un espace intérieur; par le détour qu'elle opère, l'oeuvre tente de retrouver des sensations primordiales. Elle est cette transformation par laquelle l'être parvient à une seconde naissance, elle est la métaphore où, dans la conscience d'une absence, celui-ci devient capable de jouer, et conquiert ainsi sa liberté.

06/1998

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Littérature étrangère

Les talismans de l'amour et des armes

Trois nouvelles rédigées à la même époque, en 1944-45, et dont l'auteur, à quarante-trois ans, n'a encore publié qu'un mince recueil de poèmes. Trois histoires conçues par lui comme une trilogie, trois variations sur le thème, l'obsession qui va parcourir toute son oeuvre : la toute-puissance du désir. Argo, Zemfira et Beatrice sont autant d'hymnes à l'amour fou, au débordement des sens, au dieu Pan en qui l'auteur voit non seulement le saint patron des grands baiseurs, mais surtout - comme son nom l'indique - le principe qui unit toutes choses. Car l'amour seul, pour cet enfant de Pan et d'Aphrodite, est à même de libérer l'humanité, de l'arracher à ses entraves, ses peurs et ses divisions. Autant dire qu'on trouve déjà ici l'Embirìkos de ses chefs-d'oeuvre ultérieurs, Oktàna, Ce jour d'hui..., le panthéiste visionnaire, messianique, palpitant, frémissant, ardent. Embirìkos fut inspiré ici par certains poèmes de Pouchkine, qu'il lisait dans le texte ; le lecteur français retrouvera, dans Argo notamment, un émerveillement qui rappelle par moments Jules Verne, et les couleurs tranchées de ces fictions, leur naïveté délibérée, leur force d'archétypes peuvent évoquer le Douanier Rousseau ; les trois moments du passé où l'auteur situe ses histoires, comme pour fuir un présent trop sombre (1910 à Bogota, 1900 à Paris, 1880 dans le Far West) sont tous trois des moments d'innocence, de fraîcheur et d'espoir. Mais Freud n'est pas loin non plus, et André Breton lui-même eût sans doute aimé ces trois rêveries, écrites par l'homme qui avait introduit en Grèce, dix ans plus tôt, le surréalisme et la psychanalyse.

10/2017

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Empire

1812, la campagne de Russie

En 1812, Napoléon entreprend une expédition contre la Russie. Son objectif est avant tout d'amener le tsar Alexandre Ier à respecter ses engagements pris à Tilsit quelques années auparavant, en premier lieu le blocus continental. L'Empereur réunit pour cette entreprise la plus formidable armée jamais vue. Fin juin, la Grande Armée traverse le Niémen. Mais la campagne ne se déroule pas comme prévu. Les armées russes se dérobent en refusant de livrer bataille, appliquant à la lettre la tactique de la "terre brûlée" . Ce n'est qu'à une centaine de kilomètres de Moscou, l'ancienne capitale des tsars, que Napoléon tient enfin sa bataille. La Grande Armée occupe Moscou, mais les Russes allument un gigantesque incendie qui détruit les derniers espoirs de Napoléon de terminer honorablement cette guerre pas comme les autres. L'Empereur tente de se frayer un chemin vers les régions intactes de l'Empire russe, mais les troupes ennemies, bien reposées et décidées à résister jusqu'au dernier homme, lui barrent la route à Maloïaroslavets. La Grande Armée se voit alors forcée de battre en retraite poursuivie par l'armée russe et harcelée par les cosaques et les partisans. L'inaction délibérée du feld-maréchal Koutouzov permet toutefois à Napoléon d'atteindre les rives de la Bérézina. Trompant ses adversaires, il réussit à faire passer cette rivière aux survivants, mais le constat est sans appel : fin novembre, la Grande Armée n'existe plus comme force militaire organisée, chacun luttant pour sa propre survie. Cet ouvrage, basé sur une riche documentation aussi bien française que russe, présente une synthèse complète et inédite de ces évènements dramatiques qui constituent une des pages les plus passionnantes et tragiques de l'épopée napoléonienne.

05/2021

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Sociologie politique

Vers la société délibérative. A l'horizon, le nouveau visage du politique

Assurément, nous vivons une crise du politique. A peu près personne ne le conteste, mais les choses se compliquent dès lors qu'il s'agit d'en révéler les origines et les principes. Quant aux solutions proposées pour en sortir, elles sont aussi diverses que contradictoires. Or, la force de l'analyse et de la proposition avancées par Jérôme Bonnemaison tient sans doute précisément à la façon dont il positionne le problème – non pas dans telle ou telle option politique, idéologique ou structurelle de surface, mais en-deçà de tous les ajustements éventuels : dans le paradigme de la démocratie représentative en elle-même. Car cette crise n'est pas passagère, mais le symptôme d'une fin : nous sommes arrivés au terme d'un fonctionnement possible du politique tel que la modernité l'avait inventé. C'est pourquoi, parce qu'elles s'appuient sur le paradigme de l'ancienne politique que pourtant elles dénoncent, les différentes attaques adressées au système politique que nous connaissons sont vouées à l'échec. Aussi, après une analyse à la fois fine et musclée de la crise et de ce qui l'a provoquée, Jérôme Bonnemaison développe l'idée d'un autre modèle de fonctionnement, celui d'une société à la fois délibérée et délibérative, où chacun, à nouveau responsabilisé face aux choix collectifs, peut devenir un acteur direct de l'économie politique et prendre son destin en main. Pour autant, nulle utopie ici, car cette société est déjà là, parfois en germe, souvent en pratique – et l'obstacle à franchir, finalement, n'est autre que l'illusion de croire que nous vivons encore dans un système politique représentatif... Ce livre est là pour encourager ce modèle d'une société d'hommes libres à prendre conscience de lui-même.

05/2021

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Faits de société

La méprise. L'affaire d'Outreau

Outreau a ce pouvoir des histoires simples et qui font peur : chacun s'y retrouve et chacun s'y perd. Ce livre était presque achevé lorsqu'il m'est arrivé, à moi aussi, une histoire. Je suis partie en Irak le 15 décembre 2004. Je devais y rester un mois et terminer la rédaction à mon retour, pour le procès en appel prévu en mai 2005 aux assises de Paris. J'ai été enlevée le 5 janvier à l'université de Bagdad. En captivité, là-bas, je ne pensais pas que je finirais le livre. Non pas qu'il ne m'intéressait plus, mais j'étais persuadée que je ne serais jamais rentrée en France au moment où les Assises auraient lieu. Après, le rideau retomberait sur Outreau, plus personne ne voudrait en entendre parler. Quand on est enfermé, un rien peut vous briser. Je ne voulais plus penser à cette affaire à laquelle il me fallait désormais renoncer. Pendant ces mois-là, je me suis donc efforcée de ne plus jamais avoir Outreau en tête. C'était une entreprise délibérée. J'effaçais chaque visage, chaque souvenir, chaque mot dès que, par hasard, l'un d'eux m'apparaissait. Je suis rentrée le 12 juin 2005. Les Assises avaient été reportées, le manuscrit interrompu était dans mon ordinateur et moi, j'avais réussi ce que je voulais : j'avais tout oublié d'Outreau. J'ai été surprise en relisant ce que j'avais écrit. Comment un accusé avoue ce qu'il n'a pas commis ou pourquoi un magistrat acte des déclarations si farfelues qu'elles feraient rire les enfants, ces choses qui me semblaient compréhensibles mais obscures, ces ténèbres-là m'étaient devenues étrangement familières. J'ai recommencé le livre.

10/2005

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Palestine

Le nettoyage ethnique de la Palestine

À la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d'habitants: un tiers de Juifs, deux tiers d'Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux États: l'un doit être presque exclusivement peuplé d'Arabes; dans l'autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires. Un an plus tard, c'est un État à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d'Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières. A en croire l'historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait la résultante imprévisible, involontaire, des aléas d'un conflit armé: la "première guerre israélo-arabe". Mais Ilan Pappe en donne ici une explication bien différente. A l'aide de documents d'archives, de journaux personnels, de témoignages directs, il reconstitue en détail ce qui s'est vraiment passé à la fin de 1947 et en 1948, ville par ville, village par village. Apparaît alors une entreprise délibérée, systématique, d'expulsion et de destruction: un "nettoyage ethnique" de la Palestine. En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l'impéritie de l'ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le "transfert", par la violence et l'intimidation, d'une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous. A la veille du soixantième anniversaire de la création de l'État d'Israël, ce livre passionnant vient rappeler que la résolution du problème des réfugiés doit être la pierre angulaire de toute tentative de paix dans la région.

02/2008

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Sociologie

Coconstruire un devenir commun. Vers des renouveaux humanistes, convivialistes et civiques

Nous cheminons depuis notre naissance jusqu'à notre mort ; nos sociétés cheminent entre des avancées et des échecs, des épanouissements et des désintégrations ; nos civilisations cheminent depuis leur éclosion ou leur renaissance jusqu'à leur décadence ou leur disparition. Nous, nos organisations, nos sociétés, notre civilisation sont en quête de sens, de nouveaux équilibres et de dynamiques collectives pour affronter les défis du monde qui vient. Pour nos cheminements actuels et futurs, il est proposé de se donner comme cap commun l'édification d'un monde civilisé écohumaniste, de promouvoir une dynamique d'interactions constructives entre transformations personnelles et transformations collectives, d'adopter une démarche convivialiste pour promouvoir le commun, de renforcer nos pouvoirs de penser et d'agir ensemble pour vivre à la bonne heure. Cheminer en recherche d'une vérité et d'une vision partagées exige des personnes prêtes à se remettre en question et des sociétés acceptant de délibérer et de prendre des chemins transverses pour sortir des impasses et retrouver leur cap. Est-ce possible sans une vie intérieure irriguée par l'amour et une vie communautaire fraternelle où nous sommes capables d'écouter, de veiller et de discerner pour tendre vers plus de sobriété et de justice ? Une originalité de cet essai est la mobilisation par l'auteur de ses multiples expériences au sein d'une société civile cherchant à prendre ses responsabilités par rapport aux pesanteurs de la sphère politique comme des citoyens. Pour préparer notre devenir commun, il est proposé à des organisations militantes comme le Pacte civique, le Pacte de pouvoir de vivre, Démocratie et spiritualité, l'Internationale convivialiste de coécrire un récit anticipateur d'un devenir partagé du local au global.

03/2024

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Onfray

Le fétiche & la marchandise. Capitalisme & réification

Dans son nouveau livre, Michel Onfray dénonce la marchandisation des corps et des esprits comme une nouvelle forme de totalitarisme. L'auteur se fonde sur les prédictions de George Orwell et d'Aldous Huxley dans leurs deux livres les plus célèbres, 1984 et Le Meilleur des mondes, deux romans d'anticipation dont il démontre toute l'actualité à la lumière des dérives de nos sociétés contemporaines. A la multiplicité des anciennes civilisations qui ont jalonné l'histoire de l'humanité s'est substituée la volonté d'instaurer un modèle unique, monolithique : " Ce qui se prépare, écrit-il, n'est pas la bigarrure de civilisations chatoyantes, mais le bloc gris d'un monde totalisant donc totalitaire. L'horizon indépassable se trouve être désormais l'Etat total, le gouvernement planétaire, l'Empire universel. " Un monde dans lequel, ajoute l'auteur, " tout s'avérera marchandise, où tout se louera, se vendra, s'achètera, se jettera, les corps, les coeurs, les âmes, les chairs, les comportements, les désirs, les plaisirs, les addictions, les volontés. Le transhumanisme travaille à ce projet sur la côte ouest des Etats-Unis, et c'est dans ce lieu du monde que le monde deviendra un. Huxley et Orwell semblent en avoir donné la feuille de route ". Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s'annonce en s'appuyant sur des exemples concrets et d'autant plus saisissants qu'ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, " cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme ", notamment en matière d'eugénisme, est déjà à l'oeuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction de l'homme délibérée.

09/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes, série 3. Oeuvres historiques Tome 2, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, Volume 1, 2 volumes

Cette nouvelle édition des Considérations peut, d'un certain point de vue, revendiquer le statut d'ouvrage inédit. Les contemporains de Madame de Staël n'ont connu en effet qu'une édition posthume, parue en 1818, par les soins de son fils. Celle que nous publions est tirée du seul manuscrit qui nous soit parvenu, débarrassé de toutes les interférences allographes : rajouts, suppressions, déplacements et autres manipulations. Les différences sont significatives, ne fut-ce que par le fait que l'édition de 1818 conjugue deux intentions, celle de l'auteur et celle de l'éditeur, intentions qui se ressentent d'une qualité et d'un contexte d'écriture divers. L'intérêt de cette nouvelle édition consiste à montrer ce que les Considérations étaient au moment où Madame de Staël a cessé d'y travailler en faisant la part de ce qui lui revient et de ce qu'on lui a fait dire. Toutefois, cette édition n'aurait pas eu lieu d'être si l'on n'avait pas essayé d'en montrer sa spécificité par rapport à la publication connue. La volonté de remonter au manuscrit, nous a confronté à un texte jusqu'ici inconnu, conforme à l'édition posthume sur le plan des idées politiques, mais loin d'en être la transcription littérale. Le pacte de fidélité absolue au texte énoncé par Auguste de Staël et Victor de Broglie, qui inaugure la première édition apparaît donc démenti. Si les principes demeurent, l'écriture est transformée. On y perd surtout le caractère de considérations inscrit dans le titre, avec ses transitions parfois surprenantes d'un sujet à l'autre, ses pensées vagabondes soudainement ravivées par un souvenir impromptu, qui constitue sa caractéristique originale et exclusive et dont l'édition posthume n'a pas suffisamment tenu compte. Les Considérations ont un statut tout particulier et indéfinissable réunissant le récit de la vie publique de Necker, les mémoires de Madame de Staël et l'histoire de la Révolution française. Le chapitre final s'achève sur les institutions anglaises qui soudent idéalement le rôle politique de Necker et de Madame de Staël à une réflexion plus générale de politique constitutionnelle, peut-être est-ce là son essai le plus complet et le plus réussi dans le domaine de la pensée libérale.

05/2017

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Poésie

Le Printemps et le reste

Au début des années 1920, le monde se remet d'une guerre mondiale sanglante et d'une pandémie grippale encore plus meurtrière. Les milieux artistiques d'Europe et d'Amérique bouillonnent de créativité, explorent de nouvelles voies, discutent, échangent : les idées et les formes traversent régulièrement l'Atlantique. En 1922, Yeats obtient le Prix Nobel et Rilke publie les Elegies de Duino : la vieille poésie se porte bien. Mais c'est aussi l'année où Eliot fait paraître La Terre Vaine, ce sera une déflagration pour un médecin américain au mitan de sa vie, auteur de livres de poésie, il est aussi pédiatre et met les enfants au monde ; il s'appelle William Carlos Williams. Il répond à la charge poétique d'Eliot avec un livre fou, libre, inclassable : Le Printemps et le reste. Petit livre à la couverture bleue, imprimé à 300 exemplaires Dijon par l'imprimerie Darantière qui avait imprimé le Ulysse de Joyce quelques mois plus tôt. Aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poèmes du XXe siècle, Le Printemps et le reste est un véritable manifeste pour l'imagination - un livre hybride où alternent des sections de prose et de vers libres, qui apostrophe le futur, mais avec les pieds campés dans le ici et maintenant. Il cristallise en déclarations dramatiques, énergiques et magnifiquement cryptiques la façon dont le langage recrée le monde. La poésie est faite de mouvement pour Williams, il désarçonne le lecteur - le terrifie dira Robert Creeley -, déjoue ses attentes, multiplies les chausse-trappes, plante mille questions et s'esquive sans apporter de réponses. Cela ressemble à de l'improvisation, c'est débridé, fou, solaire. Multiple et furieux. Amusé et insensé. Naufrages, meurtres mondiaux, déferlements de couleurs, la voix s'arrête et repart, navigue entre les blancs et les lacunes, commence à l'impromptu comme au milieu d'une conversation et se tait brusquement. Williams croit en l'imagination, mais l'imagination chez lui ne tourne pas le dos à la vie. Il propulse la poésie américaine dans une tension vivante du présent, et la conduit à un carrefour. Le carrefour de la modernité dont Le Printemps est le reste est la boussole espiègle et détraquée. La nouvelle traduction de Valérie Rouzeau rend toute la vivacité de ce livre majeur de la poésie américaine.

06/2021

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Littérature française

De silences et d'ombres

Quand la fatalité s'immisce dans l'existence d'un couple heureux, qu'une destinée létale infuse dans l'âme de leur enfant unique et provoque l'apocalypse d'un foyer benoît. Lorsque la mort d'un être cher métamorphose l'opprimé, l'aveugle et le frelate au point de renier son propre père. Des mois de heurts et de conflits meurtrissants, à l'éveil d'un jour apaisant où l'antagonisme cède son trône au repentir. Mais il éclôt bien trop tard ce temps du remords, la componction régente et l'esprit infléchi... Une famille ordinaire comme tant d'autres, un couple la quarantaine dépassée et un fils unique de dix-sept ans. Un compte à rebours déclenché par l'apparition soudaine de graves ennuis de santé, qui altèrent la complexion robuste d'un père progressivement démissionnaire. L'infusion d'une précarité instaurée, viciant une famille promptement aux abois qui périclite vertigineusement. L'ignoble agression sexuelle dont est victime la mère, déclic fatal qui va gangrener la petite famille jusqu'à l'avilir. D'une épouse qui ne trouvera son salut que dans son suicide, d'un fils qui fomentera sa hargne et son animosité envers un père lymphatique à la souffrance de son épouse, indifférent à son suicide. D'une claustration que l'époux s'ordonnera pour pénitence, appariée d'une scission résolue qu'une rupture d'avec son fils vaticinant une destinée calamiteuse. Une parenthèse amorcée tel un regain salvateur, qu'une providence inopinée édifiera pour ressusciter cet homme expirant. Cette colère fulminante d'un fils qui apprend à haïr son père, qui n'a jamais voulu justicier le violeur de sa mère alors qu'il le pouvait, qu'il le devait. Cette descente progressive aux enfers qu'il projette pour son père, dans laquelle l'infortuné se laissera glisser pour atteindre ses fonds, d'un suicide semblable à celui de son épouse quelques mois auparavant, mettant fin à son calvaire et à ce conflit insupportable entre un fils envoûtée d'inimité rancuneuse, et d'un père encoléré par autant d'hostilité hargneuse. Au rebondissement impromptu qui se dressera devant ce fils vindicatif, de mauvaises interprétations et d'erreurs accumulées envers son défunt père, qui de ses révélations l'inviteront à l'expiation et la rémission pour apaiser sa fureur...

10/2018

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Connaissance de soi

Métamorphoses. Prémices d'un effondrement ou saut de conscience

Cet essai et son titre sont nés d’un fait d’actualité qui a attiré mon attention sur la fragilité de l’être humain, celui d’un sportif de haut niveau éprouvé par ses souffrances physiques et psychiques inaliénables à la suite d’un accident grave, qui se révèle plus fort et moins vulnérable lorsque la Lumière intérieure vient le surprendre pour l’aider à s’accepter, à vivre désormais avec son handicap irréversible. «S’il est un sens qui survit à l’irréparable catastrophe, il tient à ce murmure en moi d’une présence d’éternité », fait-il savoir par la mobilité de sa pupille, tandis que son corps meurtri le privera désormais de jouir pleinement de la vie. Métamorphose est la transformation ultime que tout être humain peut s’offrir à la condition de se délier de tous ses attachements, de son ‘moi’ impérativement sans l’aliéner, par son retournement, lui révélant le sens vrai de la vie qu’il convient de se dévoiler pour connaître vraiment sa vraie nature, portée par la joie de la Présence venue engrammer son cœur, pleinement conscient du don reçu. Le retournement individuel est le passage obligé pour connaître l’intime de soi, lumière qu’irradie le cœur. L’ego n’est plus le Commandeur du Maître, alors l’homme de chair et d’esprit amalgamés, renaît parce qu’il naît à son être vrai qu’il découvre enfin. L’homme se détache de son appartenance identitaire temporaire. Le vivant renaît en conquérant son axe vertical, sa vie nouvelle n’est plus un chemin de croix, elle est le fruit de la grâce offerte de se dissoudre dans l’Amour infini. Cet essai impromptu est l’offrande que je vous adresse pour accueillir ce don caché, que ce sportif jeune reçut en révélation. Métamorphoses à l’échelle de l’humanité signifie qu’après le désordre mondial en cours, depuis 2021 jusque début 2024, une forme d’éveil planétaire salutaire se présentera, surgissant des profondeurs de l’homme, une résurgence montant des coeurs, que j’ai appelée un saut de conscience individuel puis collectif, pour réinitialiser la dignité de l’homme là où elle est bafouée, le merci qu’il doit à la Vie qui ne lui appartient pas, et par suite donner sens à son passage temporaire sur la Terre.

05/2022