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Charlemagne Ischir Defontenay

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Ouvrages généraux

Histoires de l’Europe. Œuvres choisies

Pour qui s'intéresse à l'histoire intellectuelle du premier XX ? siècle, Henri Pirenne (1862-1935), père de l'école historique gantoise, incarne une figure majeure. Formé à l'historiographie allemande - qui considère les facteurs collectifs et inconscients plutôt que les faits politiques et le rôle des individus -, auteur d'une Histoire de la Belgique à succès, symbole de la résistance à l'occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale, l'historien belge a développé au cours des années 1920 une nouvelle vision de l'histoire de l'Europe en ouvrant deux immenses chantiers dont les chercheurs, aujourd'hui encore, n'ont pas fini de débattre : l'histoire urbaine et l'origine des villes ainsi que les conséquences pour l'Europe de la progression de l'islam au VII ? siècle. En résultèrent deux grands livres parus après sa mort : Histoire de l'Europe (1936) et Mahomet et Charlemagne (1937), dont les lignes principales avaient été tracées depuis 1922. Les travaux de Pirenne sur l'histoire du Moyen Age publiés dès la fin du XIX ? siècle l'avaient déjà gratifié d'une forte notoriété, impressionnant par son souci d'incorporer la démographie historique et la recherche statistique en histoire économique et sociale. Précurseur et pionnier, il fut l'un des premiers à se pencher sur les apports d'une histoire comparative, développant des méthodes originales et novatrices, ainsi qu'un véritable art de la synthèse. Composée d'ouvrages fondamentaux, devenus des références historiographiques, et d'un vaste choix d'articles, discours, essais et journaux qui donnent à voir l'ampleur des thèmes abordés par Pirenne, cette édition "Quarto" propose au lecteur de retracer le cheminement d'un intellectuel dont l'influence marquera la création de la revue des Annales par Marc Bloch et Lucien Febvre.

09/2023

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Histoire de France

Déshabillons l'Histoire de France. Tableau des moeurs françaises

" La France est encore le pays dans le monde où la sensualité est souveraine, la nation qui se consacre le plus et le mieux à la volupté d'aimer ! " Les Français gardent intacte la nostalgie des amours célèbres qui ont marqué et influencé leur histoire. On ne compte pas les décisions politiques prises sous l'effet de l'amour, de la passion, du désir. Gonzague Saint Bris nous fait revivre ces aventures voluptueuses et brûlantes, indissociables de notre roman national. Nul n'a oublié l'insatiable Charlemagne, Henri IV le Vert galant, François Ier le géant amoureux, Louis XIV le souverain séducteur, Louis XV l'érotomane, jusqu'à Félix Faure, président de la République, mort au palais de l'Elysée dans les bras de sa maîtresse. Des folies gauloises aux vertiges du libertinage, l'auteur déshabille l'histoire de France. Porté par une plume superbe, il nous offre un livre qui s'ouvre comme un coffret aux mille secrets, à l'image de ce que révélait Gustave Flaubert : " chacun de nous a dans le cœur une chambre royale?; je l'ai murée, mais elle n'est pas détruite. " Avec truculence, mais aussi la plus grande rigueur historique, l'écrivain flamboyant montre que pouvoir et sexe ne font qu'un. Il porte un regard nouveau sur ces liaisons dangereuses, pourtant tissées dans la tapisserie du temps. Un tableau inédit et passionnant des mœurs françaises Gonzague Saint Bris, écrivain, historien et journaliste, est l'auteur de cinquante ouvrages, dont vingt biographies. Il a reçu en 2002 le Prix Interallié pour son roman Les Vieillards de Brighton et, en 2016, le prix Hugues Capet pour l'ensemble de son œuvre. Il est le président-fondateur de la forêt des livres et du festival du film romantique de Cabourg.

03/2017

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Religion

Un choc de religions. La longue guerre de l'islam et de la chrétienté 622-2007

Il y a ces grands noms qui surgissent du passé : bataille de Poitiers, croisades, prise de Constantinople, guerre d'Algérie, et tant d'autres épisodes. Il y a ce conflit armé qui a commencé en l'année 632 et qui, de décennie en décennie et jusqu'à nos jours, a été marqué par des événements dont la presse mondiale, si elle avait existé, aurait fait pendant des jours sa première page. Il n'y a pas d'année, pas de mois, pas de semaine peut-être sans que du sang soit versé par des chrétiens ou par des musulmans. Ne vaut-il pas la peine de le rappeler, de montrer à nos contemporains que les événements qui occupent l'actualité, qui les bouleversent, s'inscrivent dans une longue série de 1375 ans d'événements tout aussi spectaculaires ; que de plus petits faits dont on ne parle guère qu'un jour ou deux ont eu, tous les jours, leurs équivalents pendant 1375 ans ? Déclarée et ouverte, génératrice de grandes batailles, de villes enlevées à l'ennemi, de provinces conquises, de pays occupés, de populations exterminées, ou larvée et sournoise, la guerre entre l'islam et la chrétienté, malgré cette amitié que l'on évoque encore et qui fut souvent réelle, malgré ces relations entre Byzance et le califat de Cordoue ou entre Charlemagne et Harun al-Rachid, malgré ces traités d'alliance comme celui de François Ier et de Soliman le Magnifique, malgré de longues périodes de trêves sur tel ou tel front alors qu'on se battait ailleurs, malgré tout ce que chrétiens et musulmans se sont mutuellement apporté, ont échangé, malgré l'admiration qu'ils ont pu avoir les uns pour les autres, cette guerre est une réalité. Elle n'a jamais vraiment pris fin.

04/2007

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Critique littéraire

La Vieille Carcas de Carcasonne. Florilège de l'humour et de l'imaginaire des noms de lieux en France (Légendes, jeux et calembours toponymiques du Moyen Age à nos jours)

Pour expliquer l'origine du nom de leur petite, moyenne ou grande patrie, des centaines de traditions locales ont, du Moyen Age à nos jours, été inventées par le peuple de France, de Belgique et d'ailleurs. Dans cet ouvrage unique en son genre, le lecteur découvrira les secrets de l'" étymologie populaire " et l'art de rébuffer ; qui consiste à décomposer les toponymes (noms de lieux) en syllabes (Ba-paume, Bett-en-bos) pour bâtir la légende qui expliquera le nom du lieu. Ce lecteur apprendra que César, le bon géant Gargantua, le cheval Bayard, Jésus, la Vierge, le Diable, une kyrielle de saints et de saintes et bien d'autres personnages encore ont contribué à la formation des noms de nos villes, villages, lieux-dits ! Les " savants " chroniqueurs du Moyen Age et au-delà n'étaient pas en reste : à les en croire, les Français avaient pour ancêtres des descendants de la fameuse ville de Troie. Pas étonnant donc si l'on racontait jadis que Paris a été fondée par le Troyen Pâris, que la ville de Reims l'a été par Remus et Ajaccio par... Ajax. Quant à Carcassonne, saviez-vous qu'elle a été fondée par une Dame nommée Carcas qui sonnait du cor quand passait Charlemagne ? Les toponymes ont aussi donné lieu à une foule de jeux et de calembours : bouts-rimés destinés aux enfants, publicités, jeu des faux et des vrais départements pour mémoriser le nom des villes, énigmes, anagrammes, palindromes, charades, contrepets et autres jongleries sur le son et le sens, calembours d'une incroyable diversité. Enfin, pour les méditations et joyeusetés toponymiques, Villon, Rabelais, Sartre, Julien Gracq, Proust, Queneau n'ont pas été en reste.

10/2006

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Cinéma

Le rêveur blessé

Un soir, chez Castel, trois jeunes gens qui avaient l'habitude de se retrouver dans cette boîte à la mode de la Rive Gauche devisaient agréablement autour d'un whisky. Le premier s'appelait Charles de Gaulle, et il était le petit-fils de qui vous savez. Le deuxième s'appelait Paul Thorez, et il était le fils de... qui vous savez aussi ! Le troisième s'appelait Christian de La Mazière, et nul ne pouvait ignorer qu'il avait servi dans la Waffen SS durant la guerre. Telle est la France, imprévisible et diverse, querelleuse et amicale. Le témoignage de Christian de La Mazière, dans le film de Marcel Ophüls d'abord, Le Chagrin et la Pitié, puis dans un livre à succès, Le Rêveur casqué, fut une surprise pour beaucoup. Pour la première fois, un des rares rescapés de la fameuse Division Charlemagne racontait l'aventure de ces jeunes Français qui, au nom d'un idéal anticommuniste, allèrent combattre sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Aujourd'hui, avec la même franchise, sur le même ton direct, sans forfanterie, sans provocation non plus, Christian de La Mazière évoque le reste de sa vie. Revenant en arrière, il nous dépeint une enfance et une adolescence nourries des idées de l'extrême-droite. Puis les multiples péripéties, parfois imprévues jusqu'au cocasse, qui, dans les années cinquante, au sortir de la prison où l'avait conduit son engagement, l'amenèrent à devenir un personnage " bien parisien ", connu dans tous les milieux du cinéma et du show-business, ami de Jean Gabin, de Michel Audiard, de René Clair, de Pierre Brasseur et de tant d'autres - sans oublier les deux grandes artistes dont il partagea quelque temps la vie, Juliette Gréco et Dalida.

03/2003

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Droit

Droit et institutions. Tome 1, De l'Empire romain à la féodalité, 2e édition

Les Normands mettent le royaume en péril : le succès d'aventuriers, peu nombreux mais entreprenants, révèle sa fragilité. Les aristocrates croient le sauver en s'affranchissait de l'autorité royale. Pourtant, les gens d'Eglise, entraînant toute la population, continuent à se tourner vers le passé et à rêver, comme au temps de Charlemagne, la restauration de l'autorité impériale sur Romains et Francs, maintenant confondus dans une prodigieuse foi en l'avenir. Les chrétiens de la société carolingienne se plaisent à rappeler les gloires du peuple de Dieu dans l'Ancien Testament ; ils représentent Charles le Chauve en roi Salomon. Mais ici, le roi d'Israël, vêtu du manteau pourpre des empereurs romains, est flanqué de deux palatins tenant des attributs du roi franc : lance, écu, épée. En majesté sur une cathèdre de style byzantin, le roi couronné siège sous un dais dans une cour bordée d'arcades, où se pressent les dignitaires du palais et la foule des rachimbourgs. Ce nouveau peuple élu assiste au Jugement de Salomon. Dans une composition triangulaire, tous les regards des laïcs, hormis celui de l'exécuteur, convergent vers le roi. Investi d'un ministerium, celui-ci rend la justice en recherchant la vérité. Le partage de l'enfant vivant, qu'il propose pour identifier la mère, est accueilli par des gestes d'approbation et de louanges. La scène, discrètement représentée au bas de la miniature, est essentielle : la sagesse du fils de David ne peut apparaître pleinement que dans l'épisode biblique. Telle était l'idée de justice à la fin du IXe siècle : utopie rétrospective ? Charles le Chauve emporta dans la mort le rêve impérial du premier millénaire. Pourtant, nombre d'institutions, bien que remodelées sous l'emprise féodale, poseront les bases d'une société nouvelle.

12/1993

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Poésie

Roland furieux - Tome II. Poésies et poèmes d'Arioste

Orlando furioso (ou Roland furieux) est un poème épique en italien composé par Ludovico Ariosto, dit "l'Arioste" , au début du xvie siècle. Il comporte 46 chants en ottava rima, comptant 38 736 vers. L'oeuvre et son contexte : Le poème, dont la rédaction a commencé en 1505, a connu une première publication en 1516, puis a été repris et développé en 1521 et achevé en 1532. D'abord rédigé dans le dialecte italien utilisé à Ferrare, il a été adapté par l'auteur en toscan littéraire. L'Arioste a conçu son chef-d'oeuvre comme une suite du Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo. Il prend comme trame de fond la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, lesquels sont sur le point d'envahir l'Europe. Parmi les héros, on retrouve ceux des chansons de geste du Moyen Age, tels Renaud de Montauban, Merlin et Roland dont la fureur est causée par la fuite d'Angélique, une princesse païenne qu'il aime et cherche à délivrer. L'ouvrage traite aussi des aventures du Sarrasin Roger (Ruggero) (it), ensorcelé par la magicienne Alcina et de son amante chrétienne, la guerrière Bradamante, un couple que l'auteur présente comme les ancêtres de ses protecteurs, le duc de Ferrare et son frère le cardinal Hippolyte Ier d'Este. Lorsque le poète remit à ce dernier la première version de son poème, le cardinal lui aurait dit : "Messire Louis, où diable avez-vous pris toutes ces sottises ? " Cet ouvrage est considéré "comme le résumé de toute une littérature, le dernier roman de chevalerie, celui où se condensent toutes les qualités du genre, qui n'en a aucun des défauts et qui, enfin, est écrit par un grand poète" . Il a connu un succès constant durant plus de trois siècles et a inspiré de nombreuses adaptations au théâtre, à l'opéra et dans la peinture.

01/2023

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Ouvrages généraux

Contre-Histoire de France. Des dolmens à l'Elysée, la vérité sur notre passé

Pour en finir avec les légendes et les idées fausses Bien des idées reçues et des a priori circulent encore aujourd'hui autour de l'Histoire de France, et jamais il n'a été plus nécessaire de démentir les unes et de contredire les autres. Notre Histoire est en effet redevenue un enjeu majeur du débat politique, sur fond de polémique sur l'identité nationale, de volonté de déconstruction et d'offensive de la cancel culture, un enjeu autour duquel se divise, parfois radicalement, l'opinion. Cet ouvrage, écrit par un historien reconnu, prétend au contraire s'approcher au mieux de la vérité historique, loin des passions excessives et de toutes les légendes, noires ou dorées, en combattant à la fois les simplifications du roman national et les perpétuelles dérives de la repentance. Dans un style vivant, et en puisant aux meilleures sources, Philippe Delorme aborde ici en 45 entrées les grandes questions de l'Histoire de France et démolit avec érudition toutes les contre-vérités admises. De l'image caricaturale des Gaulois barbares et grossiers, au mythe libérateur et égalitaire de la Commune de Paris, en passant par les idées fausses et mille fois répétées concernant les croisades, l'esclavage et le "code noir" ou la colonisation, c'est un panorama complet de notre Histoire que parcourt cet ouvrage. Un panorama dans lequel Vercingétorix, Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Louis XIV, Marie-Antoinette, Napoléon, Clemenceau, De Gaulle, et bien d'autres, sont convoqués sans caricature ni hagiographie. Pour apaiser les débats et réconcilier les Français avec leur passé, il est indispensable de lire cette Contre-Histoire de France, rédigée par un des historiens actuels les plus compétents, pour l'embrasser tout entière.

10/2022

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Rois des Francs. Le Haut Moyen Age de Clovis à Robert le Pieux

La France aussi possède son Livre des Rois. Il commence de s'écrire durant près de cinq siècles réputés obscurs, ce haut Moyen Age où réalité et légende s'entremêlent. Traversé de contrastes saisissants, il met en scène une galerie de rois dont quelques-uns, au prix d'anachronismes et de déformations, constituent comme l'alphabet de l'histoire nationale. De la fin du Ve siècle au début du XIe, des Mérovingiens aux Carolingiens et aux premiers Capétiens, une continuité se dessine, au-delà de conjonctures mouvementées, et parfois violentes. Le royaume des Francs se forme, s'étend et s'enracine. En cette haute époque, l'obscurité, pour nous, demeure épaisse. Peu nombreux sont les médiévistes qui s'y aventurent. Pourtant, des rais de lumière viennent éclairer, de siècle en siècle, les règnes et les rois. Parmi ces derniers, certains émergent, par leur action et leur rayonnement en leur temps ; aussi, voire surtout, par les traces qu'ils ont imprimées dans la mémoire collective. Leur existence réelle se double alors d'une vie légendaire qui ne pèse pas moins que l'autre dans l'histoire. Ainsi nous souvenons-nous, fût-ce seulement par leurs noms, de Clovis et Dagobert, de Charlemagne ou de Hugues Capet, ces rois des Francs que le Christ aurait choisis pour les gouverner. Le présent volume part à la recherche de ces personnages, dans un parcours intellectuel et chronologique où la rigueur n'empêche pas la liberté de ton et un beau souci d'écriture. Dans un dialogue entre les faits et les images, il éclaire un passé trop enfoui et peut réserver quelques surprises heureuses. Alors se découvrent des éléments et des caractères originaux qui, rétrospectivement, seront placés aux fondements de la nation française, et ont nourri sa tradition.

04/2023

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Variété internationale

Céline Dion. La vraie histoire

Les secrets d'une idole fragile. Elle dit qu'elle est un " livre ouvert " et que ses fans savent tout de sa vie. Ce n'est pas complètement vrai... De Céline Dion, star hors norme aux 240 millions de disques vendus, on ignore encore bien des choses : sa détermination à avoir une carrière à la Michael Jackson, bien avant que sa route ne croise celle de René Angélil ; ses ruses pour le faire succomber ; la manière dont elle a réagi aux accusations de viol contre lui ; la façon dont elle pousse toujours plus loin son corps et sa voix, au risque de s'abîmer ; son immense solitude. Imperméable aux moqueries - elle y voit un hommage - et aux caricatures, elle est très intelligente, incroyablement cash, drôle et attachante. Ni prude ni soumise, Céline sait aussi être tranchante. Elle n'a vacillé que lorsqu'elle a perdu les deux piliers de sa vie : son mari en 2016 et sa mère Thérèse en 2020. Depuis, le monde entier s'inquiète pour sa santé mentale et physique. Pour l'écriture de cet ouvrage, Laurence Pieau et Hervé Tropéa sont partis de là où tout a commencé, à Charlemagne au Québec, puis ont suivi les traces du couple jusqu'à Las Vegas, où l'un jouait au poker l'argent que l'autre gagnait sur scène. Ils ont donné la parole à ceux qui ont accompagné la chanteuse lors de son formidable parcours et qui n'avaient jamais parlé jusqu'à présent : sa soeur, ses musiciens, ses producteurs... Sans parti pris, les auteurs percent le mystère de celle qui est devenue la recluse de Las Vegas, ce décor de carton-pâte où elle s'est petit à petit claquemurée, laissant le monde entier chuchoter à son sujet.

11/2022

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Contes et nouvelles

Mythologie des Charentes et du pays Gabaye

Un inventaire exhaustif : Les êtres fantastiques : fées, fades, lutins, loups-garous, ganipotes, bigournes, chevaux malets, chasses galerie, chasses galerites, mandragores... mais aussi Gargantua et Mélusine... Le Dahut sous tous ses noms : darue, mitouarde, micouarde, mitard, bitard, loubinote, louère, bérouge... Le Croquemitaine et ses avatars : Ramponau, Ramasserin, Ratapouél, Camalet, Mirou, mère Taupignon, grand Gaillou, Marie sans couette... Le monstre censé vivre dans les puits : la Vieille ou grande Veille, et autres Bigornes, mère Bigourne, Bisse, Jhouabe... L’habitant de la lune : de Job au Juif errant en passant par le bonhomme où la bonne femme avec un fagot sur le dos... Les dires sur le Diable, la Vierge, le bon Dieu, saint Martin, saint Gilles, saint Roch, Charlemagne et Bayard... n travail de documentation colossal : 165 Informateurs ; des témoignages issus de plus de trente-cinq ans d’enquêtes enregistrées par Éric Nowak aux quatre coins des Charentes et du Pays gabaye, ou venants de ses correspondants. 84 ouvrages cités : un travail minutieux à la recherche de témoignages anciens de ce légendaire couchés sous la plume des folkloristes charentais et gabayes des deux siècles passés. e respect des différences locales. Les variantes saintongeaises des Charentes et du Nord-Gironde séparées des variantes poitevines du Nord des Charentes et des variantes marchoises ou limousines de l’Est de la Charente. Les noms en parlers locaux écrits dans une orthographe lisible et respectueuse des prononciations locales. 124 êtres fantastiques et personnages mythiques ou légendaires charentais et gabayes recensés !!!

12/2023

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ouvrages généraux

La division Nordland. Les volontaires Scandinaves sur le front de l’Est 1941-1945

Des milliers de Norvégiens et de Danois, quelques centaines de Suisses, des dizaines de Suédois et même quelques Britanniques ont combattu dans les rangs de la division Nordland, créée au printemps 1943 sur le modèle de la division Wiking qui luttait en Ukraine depuis le début de la guerre sur le front de l'Est et dont l'auteur a évoqué précédemment l'aventure dans deux autres livres. Cette division Nordland, placée sous les ordres d'un général autrichien, le Brigadeführer Fritz von Scholz, que ses hommes aiment à appeler le vieux Fritz, est dirigée en plein hiver sur le front de Leningrad, face à la poche soviétique d'Orianenbaum, qui résiste depuis 1941 à tous les assauts. Cette fois, ce sont les Russes qui reprennent l'offensive et vont repousser les envahisseurs jusque dans les pays baltes. Les volontaires germaniques se battent à Narva pendant des mois avant de tenter d'établir un front défensif en Estonie, en compagnie des volontaires hollandais, flamands et wallons de la Waffen SS. Malgré le renfort des unités mobilisées en hâte parmi les Estoniens et les Lettons, ils doivent faire retraite jusqu'en Courlande, la vieille terre des chevaliers teutoniques. Au début de l'année 1945, la division Nordland se trouve alors arrachée à l'encerclement et transportée par mer en Poméranie où va échouer la dernière contre-offensive allemande à la fin de l'hiver. Il ne reste plus aux quelques centaines de survivants à bout de forces que de gagner Berlin où ils vont livrer un ultime combat sans espoir, en compagnie de quelques Espagnols et d'un bataillon de marche de volontaires français de la division Charlemagne. Le destin des SS scandinaves trouve finalement son accomplissement dans l'atmosphère du crépuscule des dieux de la capitale du Reich, qui n'est plus que le tombeau de leurs illusions.

06/2023

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Rome

Les religions du monde romain. VIIIe s. av. J.-C. - VIIIe s. apr. J.-C.

Il n'existe pas une mais des religions dans la Rome antique. En effet, le monde romain est riche d'une très grande diversité culturelle et religieuse marquée par le polythéisme avec des milliers de divinités et tout autant de cultes, mais aussi traversée par d'innombrables influences (grecques, phéniciennes, égyptiennes...) qui ne cessent d'interagir les unes avec les autres. Malgré l'unification politique romaine, circulations, transferts voire syncrétisme et hybridation se développent. Les Romains, très attachés à leurs traditions, se montrent pourtant ouverts aux emprunts comme le montre notamment le succès des cultes orientaux. Croyances et pratiques religieuses, omniprésentes dans la sphère publique autant que privée, sont la traduction concrète d'une piété très chère aux Romains : dans les sanctuaires et les temples, mais aussi dans les maisons, les rues, les quartiers, à côté des fontaines, au bord des chemins, à la guerre ou encore lors des grandes étapes de la vie. L'année est ainsi rythmée par un très grand nombre de fêtes religieuses, de cérémonies et de rituels. Appuyé sur les acquis les plus récents de l'historiographie et sur une grande diversité de sources, richement documenté et comportant de nombreuses cartes inédites, cet ouvrage nous plonge dans l'univers religieux des Romains, de la Rome mythique, celle qui naît sous le regard bienveillant des dieux en 753 av. J. -C. , jusqu'à l'avènement puis au triomphe du christianisme. Le rêve d'un empire chrétien universel et romain demeure très vivace même après la disparition de l'Empire romain d'Occident en 476 av. J. -C. et alors que le monde méditerranéen entre en confrontation avec un Islam conquérant. Si ce rêve est d'abord incarné par l'Empire byzantin, Charlemagne, en se faisant couronner empereur à la Noël 800, semble renouer avec une tradition pluriséculaire.

06/2023

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Napoléon

Le Paris de Napoléon

Napoléon Bonaparte est mort le 5 mai 1821. L'année 2021 commémorera le bicentenaire de sa mort. Cette promenade dans Paris sur les traces de Napoléon Bonaparte sera l'occasion d'une réflexion sur les ambiguïtés de l'humanisme libéral européen. C'est à Hitler que nous devons d'avoir fait déposer les restes de l'Aiglon auprès du tombeau impérial de son père aux Invalides. De l'extrême droite à l'extrême gauche, Napoléon est vénéré. Pour célébrer le centenaire de la mort de Napoléon le 5 mai 1921, la République française avait hésité entre deux lieux : les Champs-Elysées et les Invalides ; entre son tombeau et le monument le plus célèbre associé à sa gloire, l'Arc de triomphe. Que célèbre-t-on à son bicentenaire au 5 mai 2021 ? Le général des armées révolutionnaires ou bien l'autocrate qui a rétabli l'esclavage et réduit les femmes au statut juridique d'éternelles mineures tutorées par pères et maris ? 850 mètres séparent l'école militaire de Paris et les Invalides : les premiers pas dans la carrière d'homme de guerre et le tombeau. Comment un jeune étranger, prononçant mal le français, épris de l'antique liberté républicaine et communaliste de sa petite île de Corse, a-t-il pu s'endurcir au point assez fou de se prendre pour Charlemagne et se faire couronner par le pape dans Notre-Dame ? Pourquoi son aventure humaine et inhumaine a-t-elle été si longtemps en Europe et ailleurs un modèle d'accomplissement viril ? A l'heure de Trump, Poutine, Bolsonaro, Modi et des couronnements présidentiels au Louvre, est-on bien sûr d'en avoir fini avec les Messies bottés ? Trouverons-nous encore, sous les traces de Napoléon Bonaparte, l'ancienne promesse de justice égalitaire non encore accomplie ?

05/2021

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Histoire de France

Les Carolingiens (741-987)

De l'élection de Pépin le Bref comme roi des Francs en 751 à la chute du dernier représentant de la dynastie carolingienne ayant régné en Francie occidentale, Louis V (986-987), les Carolingiens ont très largement été les maîtres du pouvoir en Occident. Héritiers de la civilisation germanique dont ils sont issus, continuateurs par certains aspects des Mérovingiens qui les ont précédés tout en cherchant à retrouver l'héritage de l'Empire romain dans sa version chrétienne, ils ont réussi à construire un système politique et culturel original. L'entente établie entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel a contribué à cet essor, et la Renovatio carolingienne a bien été un moment fort de l'histoire de l'Occident médiéval. De plus, le regnum Francorum d'origine a laissé la place à l'Empire carolingien par le biais de la politique d'expansion (dilatatio regni). Toutefois, l'époque carolingienne n'est pas faite d'un seul bloc : à une phase ascendante, qui coïncide avec les règnes de Pépin le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux à ses débuts, succède une période de crises et de difficultés, à partir de 825 environ. L'Empire carolingien à proprement parler s'est révélé éphémère (800-843) : le partage de Verdun marque l'échec définitif du rêve de reconstitution de l'Empire romain d'Occident tel qu'il existait avant 476. S'appuyant sur les travaux récents qui se sont multipliés au cours des deux dernières décennies et proposant de nombreux documents partiellement ou entièrement commentés, les auteurs font le point sur cette période riche et sur les questions qu'elle ne manque pas de poser : faut-il considérer les Carolingiens comme les pères (ou plutôt les grands-pères) de l'Europe ? Quelles furent les réalités et les limites de la Renovatio carolingienne ? En quoi les Carolingiens ont-ils contribué à créer les facteurs d'une dislocation qui a fini par les emporter ? 1:ouvrage délimite clairement la ligne de partage séparant la réalité historique de la légende qui imprègne encore bien souvent les Carolingiens.

05/2001

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Régionalisme

Lyon 1312. Rattacher la ville au Royaume ?

Annexion, rattachement ou réunion ?? Le bon terme n'est pas facile à trouver, tant le processus qui a conduit les Lyonnais à devenir de bons et fidèles sujets du roi de France a été long et tortueux. Les mots latins du droit (permutatio, annexio, superioritas, imperium, potestas, auctoritas...) employés par les médiévaux eux-mêmes accentuent encore cette difficulté. Une chose est sûre ? : jusqu'au début du XIVe siècle, la ville relève sans aucun doute possible de l'Empire - séquelle des lointains partages qui ont divisé l'empire de Charlemagne. Mais, depuis saint Louis, les Capétiens ont mis à profit les querelles incessantes qui opposent l'archevêque et les bourgeois de Lyon pour intervenir dans les affaires de la ville. C'est sous Philippe le Bel (1285-1314) que la mainmise se fait plus pesante. En 1307, les "? Philippines ? " fondent la souveraineté du roi sur Lyon ? ; en 1310, l'armée royale vient à bout des velléités de résistance de l'archevêque ? ; à partir de 1313, Lyon est le siège d'une sénéchaussée royale nouvellement créée. Tout s'est joué en quelques années. Philippe le Bel et ses conseillers ont montré leur opiniâtreté. Quand la mauvaise foi et la duplicité n'ont pas suffi, ils n'ont pas reculé devant l'usage de la force. A la mort du "? Roi de fer ? ", les Lyonnais sont français. C'est pour mieux comprendre l'entrée de Lyon dans le royaume de France qu'une vingtaine d'historiens ont joint leurs efforts. Il leur a paru nécessaire, en effet, de reprendre la réflexion sur la situation particulière de Lyon à partir du IXe siècle et de la conduire jusqu'au début de l'époque moderne, quand la ville accueille les rois de France sur le chemin des guerres d'Italie. Grâce à leurs contributions, c'est l'histoire toute spéciale d'une ville-frontière, entre France et Empire, qui se trouve éclairée d'un nouveau jour.

07/2020

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Religion

Histoire des curés

Pendant plus d'un millénaire, les curés ont structuré les sociétés et les mentalités de l'Europe chrétienne. Responsables du salut des âmes, ils accompagnaient leurs ouailles du berceau jusqu'à la tombe, partageant leurs secrets et leurs angoisses. Leur influence ne s'exerçait pas seulement sur les consciences : grâce à leur maîtrise de l'écrit, ils jouèrent longtemps le rôle d'intermédiaires culturels et de conseillers dans la vie de tous les jours. Parce qu'ils étaient les chefs de leur communauté, beaucoup participèrent aux grandes luttes sociales et politiques de l'Europe catholique, ici à la tête de leurs fidèles, là dans le camp du pouvoir. C'est pour répondre au défi protestant et aux nouvelles attentes des croyants que le concile de Trente (1543-1563) adapta un idéal pastoral apparu dès l'époque de Charlemagne : A partir de la Contre Réforme, le Bon Pasteur est chargé d'encadrer les fidèles de sa paroisse. Cet encadrement religieux se met en place, à des rythmes différents, dans tous les territoires de l'Eglise romaine. Les séminaires, qui modèlent des prêtres capables de lutter contre l'impiété montante, développent au XVIIIe siècle un esprit de corps dans le clergé. Après la Révolution, les curés deviennent dans une grande partie de l'Europe des fonctionnaires assujettis à l'Etat et, pour y échapper, se tournent massivement vers Rome. Sécularisation, anticléricalisme, les curés commencent à perdre leur influence dès le XIXe siècle en dépit d'innovations pastorales, souvent couronnées de succès, comme les caisses rurales, les patronages ou encore les cantiques en langue vulgaire. L'histoire des paroisses territoriales semble aujourd'hui toucher à sa fin, du moins dans l'ouest de l'Europe, mais le métier de curé n'est pas en voie de disparition. C'est l'espace dans lequel il exerce sa charge qui se transforme, non son ministère d'assistance spirituelle. Plus que jamais, aux grandes heures de la vie, la " cure d'âme " est une requête des pratiquants, que ceux-ci soient réguliers ou occasionnels.

04/2002

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Théâtre

Jean Anouilh. Artisan du théâtre

"Je suis un ouvrier du théâtre. Le côté artisanal du théâtre me ravit", déclare Jean Anouilh (1910-1987). Auteur à succès d'une cinquantaine de pièces représentées, ce dramaturge se vante, non sans provocation, d'avoir du métier, de connaître les ficelles de son art - qu'il exhibe à plaisir dans des arabesques métadramatiques. Cette posture lui a valu une réputation de faiseur, de boulevardier, utilisant inlassablement les mêmes trucs pour produire des pièces "bien faites". Or le savoir-faire d'Anouilh est loin de se limiter à un ensemble de recettes éprouvées qui produiraient un succès facile : il est mis au service d'une oeuvre personnelle et d'une dramaturgie joyeusement et efficacement bancale. Ce volume, qui constitue les actes du premier colloque consacré à l'oeuvre de cet auteur, est une plongée dans l'atelier du maître, une exploration des coulisses de sa création, une traversée de son répertoire. Quant à la façon elle-même, Anouilh apparaît comme un couturier dramatique : il taille, il coupe, il rapièce. De patrons connus, il fait des modèles neufs. L'étude de la "griffe" dramatique d'Anouilh, ici entreprise, passe d'abord par la redécouverte des maîtres qui ont inspiré et façonné son oeuvre : la mémoire du métier et son réemploi. Elle se poursuit par l'analyse du "bâti" : Anouilh ne cesse de varier les tons, d'hybrider les genres, de marier les imprimés, de changer de mode ; il se renouvelle en restant fidèle à lui-même. Elle se termine par un retour sur les représentations de l'artisan dans son théâtre et ailleurs : Anouilh au miroir. En abordant cette oeuvre multicolore avec un nouveau regard, ces articles permettent de vérifier des acquis sur l'art d'Anouilh mais aussi de nuancer certaines idées reçues et peut-être de leur tordre le cou. Haute couture, basse couture ?Au lecteur d'en décider. Les actes du colloque sont complétés par deux inédits : La Traversée et Charlemagne.

02/2013

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Mythes et histoire de Roland et de Roncevaux

On raconte qu'en 778 Charlemagne a connu une sévère défaite en passant les Pyrénées. A la bataille de Roncevaux où le fameux Roland a décédé. Mais nombreux sont les mystères concernant cette affaire. Nul n'a jamais retrouvé le champ de bataille. Nul ne sait où Roland est tombé. Et pourquoi ce grand du royaume n'a-t-il ni sépulture ni épitaphe ? Roland de Roncevaux a-t-il existé ? Autre question lancinante : pourquoi les chroniques franques affirment-elles qu'il ne s'est rien passé dans les Pyrénées ? La bataille de Roncevaux serait alors une invention de poète ? Pourtant Roland est partout. Dans les Pyrénées, il a mille passages, mille rochers. Dans la littérature, mille avatars. Dans l'art, mille représentations. Comme Jeanne d'Arc, Roland est une figure majeure du roman national français. Or, dans le roman national basque, Roncevaux est devenu le symbole d'une immense victoire contre les envahisseurs francs. Alors qu'en 778 ce sont les musulmans qui, peut être, tiennent Pampelune... Bataille franco-musulmane ? Ou franco - basque ? Ou rien du tout ? Les mythes croisent l'Histoire. Les mensonges d'Etat planent au-dessus des vallées pyrénéennes. L'imagination a pris le pouvoir. Histoire "réelle" et Histoire "rêvée" se conjuguent et se nourrissent... Mais à la fin, que s'est-il vraiment passé le 15 août 778 ? Un jour, l'auteur de ce livre est invité par un ami dans la montagne. Et à l'heure du pic-nique, l'ami sort de son sac une épée carolingienne et des armes rouillés. Et il lui dit : c'est là ! J'ai cherché pendant vingt ans, j'ai tout lu, j'ai remonté tous les cols, j'ai fouillé, j'ai trouvé. Alors l'idée de ce livre est née. On lira dans ces pages les mutations du mythe, les ironies de l'Histoire et ce qui a effectivement été retrouvé.

06/2021

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ouvrages généraux

Miliciens et gestapistes dans le Jura 1940-1945

Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? L'auteur a suivi les itinéraires personnels de plusieurs d'entre eux. Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'Occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey... Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans... L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant aux côtés des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Müller-Kulenkampff, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ". Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit " la Patate ", firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy. Ces derniers sont aussi présents dans ce livre, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon. La présente édition est une version augmentée et enrichie de celle publiée en 2013, le lecteur y trouvera de nombreux documents photographiques, la plupart encore inédits.

11/2022

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Religion

Par le pouvoir de Saint Benoît

Saint Benoît, que l'on surnomme le Patriarche des moines d'occident, naquît vers l'an 480 à Nursie en Italie. Il est l'auteur de la Règle portant son nom et qui inspira tous les ordres monastiques d'occident, d'où sont sortis des cohortes de saints et de moines réputés. C'est à Charlemagne que l'on doit la conservation et la transmission de la règle de Saint Benoît, dont l'original fut détruit dans l'incendie du monastère de Teano en 896. Les miracles les plus extraordinaires, dont seuls quelques uns sont relatés dans l'introduction de ce livre, jalonnent la vie exceptionnelle de ce très grand saint. Nombreux sont les témoignages qui attestent encore aujourd'hui de la puissante intercession de Saint Benoît, exauçant les demandes de ceux qui ont recours à lui pour les causes les plus diverses. L'authentique médaille de Saint Benoît reproduite dans ce livre, et bénie par un père bénédictin selon le rituel traditionnel, se révèle d'une redoutable efficacité et d'une grande protection. Dans un monde où les forces du mal sont de plus en plus actives sous des formes variées, notre protection assurée se trouve dans la prière et l'appel aux intercesseurs du plan divin comme Saint Benoît. Pour cela, nul besoin de rituels compliqués qui sont autant d'écrans de fumée entre vous et le Divin. La foi dépasse les rites et déplace les montagnes. Ce livre dévoile pour la première fois, un grand choix de prières spéciales à saint Benoît, éprouvées et efficaces dans des situations et des épreuves qui requièrent l'intervention du Divin. Certaines très anciennes ont été traduites du latin, d'autres plus récentes sont inspirées, la plupart n'ont jamais été publiées. Puissent-elles être entre vos mains aussi agissantes qu'elles l'ont été pour ceux qui pratiquent avec succès la voie royale et directe de la prière.

09/2004

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Moyen Age classique (XIe au XI

L'exercice du pouvoir dans le Nord du duché d'Aquitaine au XIIe siècle. Les "règnes" de Guillaume X d'Aquitaine, d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII (1126-1152)

Duché d’Aquitaine : une principauté du royaume de France qui fait tant rêver, dès son origine antique et encore de nos jours. L’Aquitaine est vaste, riche, puissante et indépendante, voilà ce qui fait sa renommée. On ne peut évoquer cette province sans penser à certains de ses illustres personnages comme la fameuse Aliénor. La première moitié du XIIe siècle est un tournent majeur pour l’Histoire du duché d’Aquitaine. Cette puissante principauté est à son apogée. Mais c’est aussi la fin de la dynastie des Guillelmides qui «règne» sur ce territoire couvrant le quart du royaume des Lys depuis l’époque de Charlemagne. Aliénor d’Aquitaine est la dernière cheffe de cette lignée avant que son duché ne rejoigne les possessions du roi de France Louis VII, puis – et surtout – des Plantagenêt rois d’Angleterre. Cette monographie familiale vise à comprendre l'organisation politique du Nord du duché d'Aquitaine à la fin de la lignée des Guillelmides, comment le pouvoir y est exercé ainsi que les événements qui s'y déroulent. Le duc Guillaume X n'a presque jamais fait l'objet d'étude, alors que, sans avoir l'aura de son père le célèbre Guillaume IX le Troubadour, il est une figure incontournable de son temps. Son principat est marqué par sa responsabilité dans le schisme d'Anaclet II qui bouleverse l'Europe. Après lui, vient le temps de sa fille, Aliénor, et de la domination royale imposée par son premier époux, Louis VII le Jeune. Cette époque prend fin avec le divorce du couple ; divorce personnel, divorce politique, divorce territorial. Il est suivi du remariage de la duchesse avec Henri Plantagenêt, comte d’Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur Henri II roi d’Angleterre, rival du roi de France. Ainsi les prémices de la guerre de Cent Ans sont engendrés… Que recèle donc le duché d’Aquitaine et ses princes ? Quelle est l’Histoire ? Quels impacts y a-t-il ?

02/2022

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Ouvrages généraux

Quand l'histoire de France nous est contée. De la dynastie mérovingienne à la Ve République

L'histoire d'une nation, d'une civilisation, brille à la lumière de ceux qui la font. Entre violence et sacrée, mythe et providence, grandeurs et servitudes, l'histoire est une passion extraordinaire peuplée d'aventures mortelles. Dans le fracas des canons, et les tumultes des régimes, l'harmonie du vivant se lie à un destin commun : quel roman que l'histoire de France. Quel chant, que l'histoire européenne. Grands hommes, Rois et Empereurs, héros, batailles décisives, oeuvres littéraires, créations culturelles, constitutions étatiques... notre singularité temporelle est le signe d'une place providentielle dans l'évolution. Rien de grand ne s'accomplit dans le monde sans passion. La France, tout comme le Vieux continent européen, sont cette passion. Rois de la lyre, hymnes, quel dieu, quel demi-dieu, quel homme célébrerons-nous ? avait chanté le poète Pindare. Par l'Iliade et l'Odyssée, Homère a forgé dans le marbre de l'Antiquité les noms d'Achille, d'Ulysse, d'Ajax, d'Hector... Il nous semblait indispensable de diviniser nos héros, nos demi-dieux, nos codes juridiques qui définissent les moyens et organes de "l'homme-machine" que sont nos Etats-nations... Notre terre a ses saints qu'il nous faut chanter. C'est ainsi qu'à travers les siècles, de Pharamond à Dagobert, de Charlemagne à Saint-Louis, de François IBr à Louis XIV, de Frédéric II à Napoléon Ier, de Churchill à de Gaulle... du Code civil à la Ve République... de Bouvines à Austerlitz... nous retraçons les grandeurs de notre histoire. Des grandeurs qui passent par des hommes, par des batailles, mais également par des initiatives, des décisions, des enchantements impérieux qui d'un coup d'oeil tranchent le destin du Grand ensemble... Pour le lecteur, chaque chapitre est un moment vertueux. Les souvenirs s'ébranlent comme les bataillons de la Grande armée. La mémoire s'avance à pas de charge. Les rêves foncent au galop, les traits de l'esprit s'animent, l'observateur faisant face à l'étincelle du génie de notre civilisation.

05/2021

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Vins et savoirs

Si tu veux la paix, prépare le vin. Eloge de la Bourgogne

"Si vis pacem, para vinum" Ces quelques mots figurent dans le Traité d'Arras de 1482. Comment clore une guerre qui met l'Europe à feu et à sang ? En scellant l'amitié nouvelle non pas au fer du tonneau, mais dans un partage civilisé, poétique et puissant. Cadeau fait aux rois et aux reines, transporté en carriole jusqu'à la table des empires réconciliées. Et aujourd'hui en cargo ou par avion... Que l'histoire du vin et de la terre soit aussi puissante que l'histoire des hommes cruels ou malhabiles. Tel est le projet de Laure Gasparotto, nous conter cette terre de passage, de commerce et de rivalité : la Bourgogne. La région qui a inventé le vin, scientifiquement, artistiquement, dans le secret des monastères cistercien, mêlant influences méditerranéennes et continentales. Car depuis le onzième siècle, c'est bien ici qu'ont été développés tous les savoirs, dont sont nés des grands crus aujourd'hui légendaires... et inaccessibles : Romanée-Conti, Corton Charlemagne, Bâtard Montrachet, Charmes Chambertin, Clos de Vougeot. La Bourgogne est un don de la vigne et ses fruits des trésors, élevés par des artisans de la terre et du végétal, des passionnés discrets, qui perpétuent le geste ancestral du vigneron contre les grandes transformations du monde. Ce vignoble classé au patrimoine mondial de l'Unesco, tant décrit par la littérature, ouvert et pourtant bien caché, ne vaut que par sa façon de l'aborder : pieds dans la terre, mains à l'oeuvre, palais à l'affût. Laure Gasparotto, bourguignonne d'adoption et passionnée de vin, nous raconte admirablement son horizon, ses histoires, ses grandes figures comme Lalou Bize Leroy ou Aubert de Vilaine. Ces pages sont l'éloge joyeux et vivant d'un rapport avec le monde : ouverte mais consciente de son histoire, jamais rincée ou appauvrie par une mondialisation galopante comme d'autres régions de vin : la Bourgogne c'est la France.

04/2023

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Sciences politiques

La patrie, l’Europe et le monde. Eléments pour un débat sur l’identité des Européens

Les livres de cette collection ont été publiés dans un passé récent. Ils nous remettent en mémoire des événements parfois oubliés et offrent des analyses toujours pertinentes aujourd'hui, mais qu'il est nécessaire d'appréhender avec le recul de l'histoire. Ils offrent ainsi un éclairage indispensable pour comprendre l'évolution et la situation des sociétés actuelles. Avec les contributions de : Michel Ajoux, Yves Argoazlain de Benoist, Jacques Delimoges, Georges Feltin-Tracol, Philippe Forget, Christophe Gauer, Miodrag Jankovic, Patrick Keridan, Pierre Le Vigan, Michel Lhomme, Jacques Marlaud, Guy Portal, Bernard Yack En 1990, l'empire soviétique s'écroule. En 2008, l'empire capitaliste américain, dont l'Europe n'est qu'une annexe, vacille sur ses bases. (Nietzsche écrivait : "Seul devrait posséder celui qui a de l'esprit : autrement, la fortune est un danger public" , Opinions et sentences mêlées, § 310). L'apparition d'un nouveau désordre mondial et de nouvelles puissances sur l'échiquier international offre en Europe une nouvelle opportunité au mo­dèle carolin­gien qui, à partir du décisif noyau franco-allemand, pourrait être appelé à rayon­ner jusqu'aux confins de la Sibérie. Certes l'autorité régalienne et guerrière qui émane du personnage de Charlemagne n'est pas à la mode, nihiliste, d'aujourd'hui. Mais l'effondrement des uto­pies, et notam­ment la chute du rêve (capi­taliste) améri­cain dont nous subis­sons les sou­bresauts en ce moment, pourraient nous contraindre, à brève échéan­ce, à repenser nos modèles de société, à nous réinvestir en politi­que, à nous élever jusqu'à la notion d'Empire européen. Nous réaliserons bientôt que nos libertés, notre pratique démocratique, fort malmenées par les groupes de pression trans­nationaux, dépendent en fin de compte d'une telle éléva­tion du point de vue, du retour de ce que Nietzsche appelait la "Grande Politique" . Surmonter le nihilisme de la pseudo-démocratie ac­tuelle ne sera pas détruire la démocratie mais bien au contraire la res­taurer comme forme originelle de l'accord et du jeu entre l'homme et le monde. Mais n'anticipons pas sur ce débat qui aborde toutes ces ques­tions et beaucoup d'autres.

08/2021

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Critique littéraire

L'oeuvre de Nicolas de Vérone. Intertextualité et création dans la littérature épique franco-italienne du XIVe siècle

Dans la première moitié du XIVe siècle, Nicolas de Vérone composa en franco-italien, un langage littéraire, mixte et artificiel, propre aux écrivains du nord-est de l’Italie, trois poèmes en forme de chansons de geste, mais dont les sujets étaient fort différents : une épopée dans la tradition carolingienne, La Prise de Pampelune, qui conte les exploits légendaires de Charlemagne et de Roland en Espagne, une Pharsale, qui présente les derniers moments de la guerre civile romaine entre César et Pompée, et une Passion. L’objet de ce livre est de dégager ce qui fait l’unité et l’originalité de cette oeuvre, sous l’apparente diversité des textes qui la constituent. Chacun d’entre eux est porteur d’une forme particulière de vérité, vérité épique, vérité historique, vérité religieuse, mais ils illustrent tous une identique conception de l’idéal humain proposé par le poète à son public : un héroïsme renouvelé qui associe à la traditionnelle prouesse épique un souci permanent de sagesse et de modération, et aussi, même dans la Passion, une remarquable réticence devant toutes les manifestations du surnaturel chrétien et des autres formes de merveilleux. Nicolas de Vérone réinterprète ainsi de manière personnelle la tradition héritée des trouvères français, et l’écriture épique est mise au service d’une vision nouvelle du monde et de l’homme : la transcendance n’est plus explicite, l’individu acquiert une conscience de lui-même et une complexité inhabituelles, et l’ordre du monde repose sur un projet politique bien éloigné des vieilles conceptions féodales. Ce qui donne à l’oeuvre de Nicolas sa cohérence profonde, ce n’est pas seulement le choix d’un langage et d’une technique poétique consciemment définis par leur origine française et leur altérité, c’est surtout une forme d’humanisme assez caractéristique de l’épopée franco-italienne du Trecento, mais qui, chez ce poète, se singularise de façon très remarquable par une particulière tonalité stoïcienne. L’étude de cette oeuvre conduit donc à rendre justice à un écrivain dont l’originalité et l’importance ont été trop souvent mal perçues, et à porter un regard nouveau sur la littérature épique du XIVe siècle et sur ses rapports avec la culture savante contemporaine.

04/2011

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Histoire de France

L'aube du Moyen Age. Naissance de la chrétienté occidentale, La vie religieuse des laïcs dans l'Europe carolingienne (750-900), 2e édition

Le siècle carolingien a été court. L'ordre politique et social se disloqua et sombra après 880. Ce naufrage ne peut abolir le projet de société que les clercs avaient élaboré. Dans ce schéma, la religion cimentait toute la construction sociale. Par le baptême reçu dans les premiers mois de la vie, l'enfant devient simultanément fils de l'Église et sujet de l'Empire. Tous apprennent le Notre Père et le Credo, symboles d'adhésion à la foi officielle. Les uns ont reçu la tonsure monastique ou cléricale et renoncé au mariage et au monde. Les laïcs se marient, mais désormais ils doivent choisir leur femme en dehors de leur parenté et la garder quoi qu'il arrive. Les nobles, qui ont reçu une éducation militaire et religieuse plus soignée, comme l'a décrite la princesse Dhuoda, conduisent les affaires du monde et font la guerre. Ces grands échappent à l'autorité de leur curé, qui s'exerce sans partage sur les paysans de sa paroisse. Pour eux, la dîme ; messe et repos obligatoires, le dimanche ; communion aux grandes fêtes après des jours de jeûne et de pénitence. L'évêque, le comte et les missi surveillent la pratique. Les récalcitrants sont soumis à la pénitence publique ou excommuniés. Cet aspect totalitaire et coercitif s'avère le plus déplaisant de la chrétienté carolingienne. Mais les germes d'évolution apparaissent. Le développement du culte des saints et des reliques, des pèlerinages, les premières étapes de la piété mariale, constituent autant d'amorces qui s'épanouiront plus tard. Encore fragiles, mais riches de promesses, les balbutiements d'une spiritualité du mariage, les progrès de la confession, la pratique de la communion plus fréquente, autant de germes d'une piété laïque plus personnelle et plus autonome. La chrétienté carolingienne est bien la mère encore rude de la chrétienté médiévale, qui deviendra plus humaine et plus raffinée. Charlemagne apparaît dans la mémoire des hommes l'idéal du prince catholique et son empire, le modèle de la société chrétienne. Il faut attendre saint Louis, pour que les hommes conçoivent un roi plus chrétien et une société plus évangélique.

02/1997

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Histoire internationale

Saint Etienne de Hongrie

Les Français ignorent superbement Eienne de Hongrie ou ne se font de lui qu'une idée caricaturale : celle d'un païen à la tête de hordes sauvages, qui ; serait soudain converti à la religion du Christ en entraînant ses guerriers avec lui. Il mérite pourtant mieux que cette image sommaire car il a l'envergure d'autres bâtisseurs d'empires du Moyen Age, tels Clovis, Charlemagne Guillaume le Conquérant, Otton Ier ou Vladimir le Grand. Mille ans avant l'entrée de la Hongrie dans l'Union européenne, c'est lui qui a amarré a monde occidental le bassin des Carpates où les Magyars avaient fini par élir domicile au tournant des IXe et Xe siècles. Déjà le prince Géza, père d'Etienne amorça vers 960/970 un revirement complet en sédentarisant son peuple, en choisissant le baptême dans le rite latin, en entamant l'évangélisation de ses compagnons et en recherchant la paix avec le puissant Saint Empire. Après avoir conquis le pouvoir par les armes en 997, son fils Etienne obtint du pape la couronne qui marquait sa reconnaissance comme roi chrétien avec l'accord de l'empereur Otton III. A l'intérieur, il s'imposa, par la force ou par la persuasion aux tenants des traditions ancestrales des Magyars : la fédération de tribus laissa place à un véritable royaume. La conversion d peuple à peine achevée, Etienne fonda une Eglise nationale autonome, dirigé par l'archevêque d'Esztergom et animée par des clercs venus de Bohême ou de Vénétie. Plus étonnant encore; il réussit à préserver l'indépendance de la Hongrie - à l'inverse de son voisin tchèque et avec des méthodes plu pacifiques que, son homologue polonais Mais la fin du règne fut assombri par la maladie et la douleur causée par la mort de son fils Emeric, sept ans avant lui (1038). Preuve de la difficulté qu'eurent ses sujets à accepter se réformes, il fallut près d'un demi-siècle pour obtenir sa canonisation (1083). C'était la première fois qu'un souverain n'étant pas mort martyr était porté sur les autels en Occident. Il se trouvait ainsi érigé en modèle pou les générations à venir, pas seulement en Hongrie, mais aussi dans l'ensemble de la chrétienté médiévale.

05/2004

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Histoire de France

Sous uniforme allemand

En février 1943, déterminé à participer à la lutte contre le communisme sur le front de l'Est, Jean-Marie Croisile signe son engagement au sein de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme. Un choix qui le conduira plus tard à intégrer la 33e Division SS Charlemagne avec laquelle il participera à la défense de Berlin. A l'automne 1943, c'est au tour de son jeune frère, Alain Croisile, puis de leur père, Jean Croisile, de signer un engagement au sein de la Waffen-SS. A la lumière de l'histoire, il s'agit d'un choix indéfendable qui les conduira à la fin de la guerre à affronter la Haute Cour de Justice de Colmar pour avoir "sciemment accompli des actes de nature à nuire à la défense nationale". Au vu de l'histoire familiale, il s'agit d'un choix d'autant plus incompréhensible que le père, Jean Croisile, est un ancien héros de la guerre de 1914-1918, cinq fois blessé dans les combats, dont trois fois à Verdun, mais un aussi un vétéran de la campagne de 1940 au cours de laquelle il s'est encore battu vaillamment contre l'ennemi allemand. "Je puis assurer, en toute conscience, que malgré nos pauvres moyens matériels, j'ai toujours résisté face à l'ennemi, de toutes mes forces, et s'il y avait eu en France plus de"résistants"à ce moment-là [mai 1940], il est bien certain que les événements auraient pris une tout autre tournure", déclarait d'ailleurs Jean Croisile aux jurés chargés de le juger en 1945. Construit autour du récit inédit de Jean-Marie Croisile, et complété par différentes recherches qui permettent de retracer le parcours de cette famille depuis les année 1900 jusqu'à son procès devant la Haute Cour de Justice de Colmar, Sous uniforme allemand dévoile pour la première fois, sans romantisme ni emphase, ce que fut le cheminement complet de ces hommes qui firent le choix d'aller combattre sur le front de l'Est et la réalité de ce qu'ils vécurent.

05/2018

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Littérature française

La Saga des rois capétiens. Les Chemins de l’histoire de France ; Ces rois qui ont jeté les bases de nos états modernes

Au début du IXème siècle, les Carolingiens, avec le sacre de leur empereur Charlemagne, croyaient rétablir la sérénité dans l'Empire d'Occident. C'était faire fi de la vivacité des particularismes régionaux. A la mort de celui-ci en 814, l'empire carolingien se désagrège en principautés autonomes, au moment même où de nouvelles invasions (Hongrois, Sarrasins, et surtout Normands) menacent l'Occident. Aussitôt, les institutions féodales se mettent en place : depuis leurs châteaux fortifiés, les seigneurs imposent leurs lois aux paysans regroupés autour d'eux, leurs devoirs envers eux, en contrepartie desquels ils leur assureront tranquillité et protection. Mais tout cela a un prix. En 987, l'avènement d'Hugues Capet marque la naissance d'une nouvelle dynastie, les Capétiens, qui va régner sur le royaume de France pendant plusieurs siècles. L'idée majeure des Capétiens est de transmettre l'hérédité à la couronne par la règle de la primogéniture - l'héritier mâle le plus âgé- qui sera confirmée par le sacre du roi. Aux XIème et XIIème siècles, un monde nouveau apparait, répondant à l'accroissement de la population. Les défrichements intensifs façonnent de nouveaux paysages. On crée des voies de circulation. Les villes se développent, s'émancipent peu à peu de la tutelle seigneuriale, l'activité économique s'améliore, la production vivrière aussi. On assiste à un commencement d'unité du royaume, au renforcement du pouvoir royal. Philippe Auguste en accentuera le processus, confisquant les fiefs français détenus par les Plantagenets, rois d'Angleterre. C'est lui aussi qui renforcera la défense de Paris en l'entourant d'une muraille plantée de donjons et décrétera Paris capitale du royaume de France. C'est l'époque du " triomphe de la foi ". Ainsi, la chevalerie exaltée par l'Eglise fournira les troupes de croisés pour la 1ère croisade, avec pour résultat la prise de Jérusalem (1099). Les différents avec l'Angleterre sont nombreux et les conflits armés s'enchaînent sans cesse. Mais c'est au XIVème-XVème siècle que la guerre va connaître son apogée avec la trop célèbre guerre de Cent Ans, opposant les rois de France et d'Angleterre, ces derniers revendiquant leur prétention à la couronne de France.

05/2018