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William Casey Moreton

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Critique littéraire

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 2 : Romantisme et Révolution(s). Volume 1

Ce volume des " Entretiens des Treilles " consacré à Romantisme et Révolution(s) ouvre une série de colloques qui se poursuivront pendant l'année 2008 et l'année 2009 et qui entendent faire un état des lieux romantiques en France de 1789 à 1889. Non par un ressassement de débats cloisonnés à l'intérieur d'une même discipline, mais par un échange entre disciplines, qui permet d'enrichir la compréhension d'une approche à la lumière des éclairages des autres approches. On lit encore souvent dans les manuels que le romantisme français s'écrit entre 1820 - date de publication des Méditations poétiques de Lamartine - et 1843 - année où Les Burgraves échouent. Rigidité chronologique qui ne tient pas compte de ce que disaient les écrivains du siècle eux-mêmes. Ainsi Chateaubriand, au Livre XIII de ses Mémoires d'outre-tombe, constatait-il que " la littérature qui exprime Père nouvelle n'a régné que quarante ou cinquante ans après le temps dont elle était l'idiome ". Et une vingtaine d'années plus tard, Hugo dans William Shakespeare : " La Révolution, toute la Révolution, voilà la source de la littérature du XIXe siècle. " Il nous a donc paru utile d'ouvrir notre réflexion en nous interrogeant sur la perception des tremblements révolutionnaires : révolution politique, esthétique, juridique, médicale, philosophique... Révolution : le mot en ses diverses significations et conceptions traverse tout le siècle et ne cesse de hanter ses " enfants ". Révolutions : de 1789 à 1830 - qui voit les romantiques triompher à la scène après quelques années d'hésitation où les clivages politiques s'opposaient à l'union des novateurs esthétiques, puis 1848 - qui ouvre une nouvelle et très courte période d'illusions et voit le romantisme abandonné par nombre de ceux qui furent ses farouches défenseurs - et enfin 1870 où le romantisme se voit contesté, raillé, et ne sert plus que de référence négative aux nouvelles esthétiques qui se construisent contre lui, la vie du romantisme est scandée par les " émotions " qui traversent le siècle. " Expression de la société ", selon le mot de Mme de Staël, le romantisme, pris dans une extension chronologique large, accompagne ainsi les mouvements du temps, triomphant du classicisme épuisé avant de céder la place à d'autres courants esthétiques.

06/2008

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Littérature française

Le temps des livres est passé

Depuis sa création au mois de mars 2004, le blog Stalker sous-titré Dissection du cadavre de la littérature a acquis une réelle audience en raison de l'exigence des travaux qui y sont publiés, point tous de l'auteur d'ailleurs, mais aussi du ton polémique de certains des articles qui y paraissent. Cette zone où les belles découvertes et les grandes surprises abondent tout autant que les dangers est devenue au fil des ans et d'un travail acharné une espèce de bibliothèque de survie désormais labyrinthique, un espace de parole qui rappelle une évidence aujourd'hui cruellement moquée : nul ne devrait écrire pour rire. Nous pourrions même prétendre de façon ironique, bien évidemment contre la réalité qui s'étale de façon quotidienne sous nos yeux, que nul ne devrait écrire qui ne sait écrire. Le livre présent ne comporte cependant aucun de ces textes au ton virulent et qui osent ruiner les assurances si comiquement prétentieuses de tant de nos écrivants - bien davantage qu'écrivains - contemporains, relayés par des pseudo-critiques ne sachant plus rien faire d'autre que recopier de creuses fadaises journalistiques appelées "argumentaires" et autres "éléments de langage" qui mériteraient bien davantage d'être qualifiés de langages rudimentaires. C'est la raison pour laquelle cet ouvrage ne regroupe que les textes que nous pourrions dire de pure célébration, même si, bien sûr, l'exigence critique n'est jamais mise de côté, puisque s'y trouvent des analyses sur les oeuvres pour le moins aussi variées que profondes de Malcolm Lowry, Ernesto Sabato, Joseph Conrad, W. G. Sebald, William Faulkner, László Krasznahorkai et bien d'autres encore, oeuvres remarquables qui toutes tournent autour de ce que José Bergamín appela le monstre du romanesque, sans toutefois jamais devoir tomber dans sa gueule menaçante. En somme, Le temps des livres est passé se veut une illustration, sombre peut-être mais point complètement désespérée, de la mission que Sainte-Beuve assigna aux critiques littéraires consistant à faire l'office de la vigie, et notre cri de découverte sera lui aussi toujours mêlé d'émotion et de joie.

10/2018

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Littérature française

L'Anglaise d'Azur

Artiste, botaniste, dessinatrice, première femme ayant publié un ouvrage avec des illustrations photographiques, Anna Atkins (1799-1871), fille du grand chimiste John George Children fait partie des pionnières de la photographie à l'instar de Constance Fox Talbot, Clémentine Hawarden et Julia Margaret Cameron. Fille unique et chérie d'un grand savant trois fois veuf qui habite avec elle au British Museum, elle reçoit une éducation scientifique hors du commun, aussi bien en chimie, en botanique qu'en zoologie. A l'âge de 25 ans elle produit deux-cent cinquante dessins pour illustrer la version anglaise du classement des coquillages de Lamarck, traduite par son père. Contemporaine de John Keats, de Lord Byron et de Jane Austen, elle vit au coeur du cercle des amis et collègues scientifiques de son père, en ayant accès aux travaux des pionniers de la photographie comme John Herschel qui lui enseigne la technique du cyanotype. Son époux John Pelly Atkins Henry est ami de William Fox Talbot qui brevète le calotype à la même période. De quarante à cinquante ans, Anna Atkins effectue plus de quatre-cent cyanotypes, afin de reproduire sous forme de dessins photogéniques à fond bleu les familles des algues, des fougères et des fleurs essentiellement britanniques. A la mort de son père, elle rédige une émouvante biographie sur la vie de ce dernier. Moderne par sa liberté de créer, volontaire par sa puissance de travail et exemplaire par son inlassable curiosité scientifique, Anna Atkins a laissé des oeuvres d'art inoubliables dont les bleus azuréens éblouissent encore aujourd'hui ceux qui les contemplent. Cette fiction inspirée de faits réels raconte le destin d'Anna Atkins, "l'Anglaise d'Azur", une femme d'apparence ordinaire qui va rendre sa vie quotidienne extraordinaire grâce à l'art et à la science dans une Angleterre victorienne emportée parla révolution industrielle et la tourmente romantique. Héroïne inconnue qui traverse son siècle avec passion, Anna Atkins a été remise à l'honneur par Google sur son moteur de recherche le 16 mars 2015 pour commémorer le 216e anniversairede sa naissance.

08/2018

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Art sacré

Sur les chemins du paradis. L'historicité du paradis dans les trois religions du livre. Judaïsme, christianisme et islam

Catalogue officiel de l'exposition Sur les chemins du paradis au musée des Franciscaines de Deauville. Cette exposition présente plus de cent oeuvres aux techniques et provenances différentes : miniatures, manuscrits, peintures, céramiques, objets rituels, tapis, arts graphiques, photographies et vidéos qui retracent les métamorphoses de l'idée de "paradis" dans l'histoire des cultures chrétienne, judaïque et musulmane, du troisième millénaire avant JC à l'époque contemporaine. Pas à pas, le comité scientifique réuni à l'occasion de cet ambitieux projet, historiens, philosophes et écrivains, nous guide sur les chemins des paradis des trois religions monothéistes. Des traditions orales aux textes fondateurs, de la Création au jardin d'Eden, du paradis terrestre à la Terre Promise et aux anges messagers, le livre nous invite à un voyage entre imaginaire collectif, croyance et histoire de l'art, pour entrevoir un au-delà peint, rêvé, fantasmé, écrit. Manuscrits, vidéos, peintures, arts graphiques, objets d'art... autant de médiums présents dans cet ouvrage illustrent la diversité et la richesse des réflexions des artistes de tout siècle, d'Occident et d'Orient (Jan Brueghel l'Ancien, d'Albrecht Dürer, de William Turner, de Marc Chagall, de Georges Braque ou encore de Pierre et Gilles, Gérard Garouste...) qui ont représenté le paradis. Avant-propos Philippe Augier Introduction générale Ce qu'il est bon d'en savoir, avant d'y entrer Régis Debray 1re partie (essais) L'imaginaire du paradis Lynda Frenois Le paradis avant le paradis Thierry Grillet Paradis des sens. Sens du paradis Le paradis dans le judaïsme Delphine Horvilleur Le paradis : du Coran à l'islam Jacqueline Chabbi Le paradis et après. La sécularisation de l'idée du paradis Thierry Grillet Une nostalgie du futur. Le Christ, paradis des vivants Jean-François Colosimo 2e partie : catalogue des oeuvres introductions de Thiery Grillet, notices de Gilles Chazal, Claire Decomps, Lynda Frenois et Annie Vernay-Nouri 1. Le paradis avant le paradis 2. Les livres 3. La création et le paradis originel 4. Le jardin d'Eden et le goût du paradis 5. Le paradis terrestre Focus : Le voyage du poète et du prophète Thierry Grillet 6. La Terre promise 7. Les anges messagers 8. L'après vie 3e partie (annexes) Extraits de textes sacrés Remerciements Présentation des auteurs

05/2021

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Essais généraux

Palma Africana

Dans Palma Africana, l'anthropologue australien Michael Taussig poursuit son étude de la matière et explore la production d'huile de palme en Colombie. Alors que cette dernière envahit tout, des chips au vernis à ongles, et a fait son chemin pour envahir les biens de consommation courante présents sur les étals de nos supermarchés, l'auteur examine les conséquences écologiques, politiques et sociales de cette exploitation. La production mondiale d'huile de palme a presque doublé en vingt ans et les plantations de palmiers à huile remplacent peu à peu ce qui fut une oasis de vie pour les animaux, les oiseaux et les plantes. Dans un contexte encore marqué par le conflit entre la guérilla des FARC et les paramilitaires colombiens, l'agrobusiness en est venu à menacer l'habitat indigène, tout en donnant lieu à des conditions de travail abusives et à des violations majeures des droits de l'homme. Bien que la liste de l'intrication des horreurs induites par cette exploitation soit longue, nos terminologies habituelles ("? disparition de l'habitat naturel ? ", "? violation des droits de l'homme ? ", "? changement climatique ? "...) semblent dépassées. Sous la forme d'une déambulation anthropo-poétique au coeur des marécages colombiens, ce sont aussi les mots et l'écriture qu'interrogent l'auteur. Dans un récit riche en références littéraires, Michael Taussig prend date des ruminations de ses prédécesseurs, comme Roland Barthes, pour qui les arbres forment un alphabet où le palmier est le plus charmant. William Burroughs arguait, face à ses détracteurs, que les mots étaient aussi vivants que des animaux et n'aimaient pas être maintenus en pages - coupez ces dernières et ils seront rendus à leur liberté. Pensé à partir d'une vie d'exploration philosophique et ethnographique en Colombie, Palma Africana cherche à contrecarrer la banalité de la destruction du monde et offre une vision pénétrante de notre condition humaine. Illustré de photographies prises sur le terrain par l'auteur et écrit avec la verve expérimentale propre à l'anthropologue, ce livre est le Triste Tropique de Michael Taussig pour le XXIe siècle.

10/2021

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Réalistes, contemporains

Audrey Hepburn. Un ange aux yeux de faon

Une icône sans fard Née en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l'une des plus adulées du 20e siècle. Durant son enfance marquée par la guerre, la résistance et les déménagements, elle n'avait qu'un rêve : devenir danseuse classique. Repérée par un heureux hasard en 1948 pour un petit rôle au cinéma elle aimante déjà la caméra de ses grands yeux noirs. Obligée de renoncer à sa passion pour la danse à cause d'une santé fragile, c'est le cinéma qui lui fera les yeux doux. Après le film Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer (1951), Audrey Hepburn est choisie pour le rôle de Gigi à Broadway ! Sa prestation dans cette adaptation du roman de Colette lui ouvrira les portes des studios hollywoodiens. A seulement 24 ans, c'est la consécration avec l'Oscar de la meilleure actrice pour le chef-d'oeuvre de William Wyler Vacances romaines en 1953. Son visage d'ange conquiert le public (Sabrina - 1954, Drôle de frimousse - 1957, Diamants sur canapé - 1961, Charade - 1963 et My Fair lady - 1964), tandis que sa silhouette longiligne incarne un glamour plus moderne et élégant, à contre-courant des standards de l'époque. Mais sa vie sentimentale connaît des remous. Les hommes de sa vie se succèdent et le désir d'enfants la hante... Arrivée au sommet, l'actrice se retire brusquement de l'écran au début des année 70. Engagée, elle sillonnera le monde en faveur de l'Unicef jusqu'à la fin de sa vie. Star sans fard, appréciée pour sa générosité et sa droiture, elle reste à jamais une véritable icône du cinéma. Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente nous dévoilent le parcours de l'actrice adulée mais aussi celui de la femme combative, à travers un travail d'auteur remarquablement mené tant sur le fond que sur la forme pour un roman graphique qui nous transporte et nous donne à voir l'authenticité derrière le strass.

01/2024

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Western

Jim Bridger

Sur les traces du plus grand mountain man de l'Ouest américain En 1822, le jeune Jim n'a pas encore 18 ans mais il sait que l'aventure l'attend à l'ouest de Saint-Louis, cette ville marchande et cosmopolite du Missouri située à l'extrémité du front pionnier.

Le coeur ouvert à l'inconnu, il débute sa carrière de trappeur en s'engageant dans la première grande expédition, celle de William Ashley, qui avec deux bateaux et une centaine de volontaires, remonte la haute vallée du Missouri à la recherche de " l'or brun des Rocheuses ", les peaux de castor.

Au péril de sa vie, il affronte les hivers redoutables et les grizzlys, rencontre les peuples amérindiens pour lesquels il nourrit un profond respect et explore les territoires les plus reculés de l'Ouest, du Grand Lac salé aux geysers de Yellowstone. Démontrant un courage, une sérénité et une endurance à toute épreuve, il connaît de folles aventures dans les régions montagneuses, se fiant à son instinct de survie et son sens exceptionnel de l'orientation pour se tirer d'affaire.

Avec le temps, sa renommée est si établie que les convois de pionniers et les détachements de cavalerie s'arrachent ses services pour les guider au milieu d'une nature hostile et sauvage ! Devenu une légende vivante, Jim Bridger force l'admiration et nous ouvre les portes d'un âge d'or où trappeurs, négociants et Indiens se réunissaient chaque année dans les somptueuses vallées du Wyoming pour commercer et se divertir. La conquête de l'Ouest n'en est encore qu'à ses débuts et va bientôt bouleverser cet équilibre.

Une époque passionnante de l'histoire américaine dans lequel éclot le mythe des Mountain Men, ces êtres rudes, entreprenants et individualistes, vivant en osmose avec un territoire qu'ils ont vu disparaître sous les roues des chariots qu'ils avaient eux-mêmes guidés... Pierre Place nous entraîne sur les pas d'une figure légendaire dans un récit personnel qui nous rappelle les grands espaces immortalisés par Jim Harrison. L'ensemble prend vie grâce à son trait vivant et généreux sous l'oeil expert de Farid Ameur, historien et spécialiste de la conquête de l'Ouest américain.

01/2023

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Historique

Les Piliers de la Terre Tome 1 : Le Rêveur de cathédrales

Au temps des bâtisseurs de cathédrales : redécouvrez la fresque monumentale de Ken Follett dans une saga épique en bande dessinée. Angleterre, XIIe siècle. Dans un royaume en perdition, morcelé par la guerre et affaibli par la famine, Tom, modeste maître bâtisseur, rêve de construire, un jour, la plus grandiose des cathédrales... Après avoir perdu son épouse et son nouveau-né durant un hiver des plus rudes, il échappe de peu à une mort certaine grâce à la troublante Ellen. Cette jeune femme rebelle et solitaire, vivant repliée dans la forêt avec son fils Jack, deviendra sa compagne. Ensemble, ils prendront la route, bravant le froid et la misère. Pendant ce temps, le nourrisson abandonné est recueilli par une communauté de moines en proie à une véritable crise religieuse... Didier Alcante (La Bombe, XIII Mystery) et Steven Dupré (Kaamelott, aux éditions Casterman) inaugurent avec ce premier album une adaptation magistrale du célébrissime roman historique de Ken Follett, prévue pour se décliner en une série ambitieuse de six volumes ! Il n'en faudra pas moins pour se (re)plonger dans l'univers de cette saga médiévale épique consacrée aux premiers bâtisseurs de cathédrales. Une histoire aux multiples rebondissements déjà déclinée en série télévisée sous la houlette de Ridley Scott, en jeu vidéo, et même en comédie musicale ! Il ne manquait qu'au Neuvième Art de s'emparer de la destinée de ces personnages tant aimés du grand public : le prieur Philip, la jeune chatelaine Aliena, l'archidiacre Waleran ou encore l'infâme William... Admirateur inconditionnel de Ken Follett, Didier Alcante adapte avec passion et une redoutable efficacité cette épopée monumentale au langage de la bande dessinée, que Steven Dupré enrichit grâce à sa science de la mise en scène et sa générosité dans les détails. L'album se fonde aussi sur un travail documentaire extrêmement précis et rigoureux supervisé par le Docteur en Histoire de l'Université de Namur Nicolas Ruffini-Ronzani. Un premier tome à la hauteur du chantier colossal que représente cette adaptation littéraire, qui a reçu l'approbation enthousiaste de Ken Follett lui-même, auteur d'une préface inédite exceptionnelle pour l'occasion.

10/2023

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Spécialités médicales

Echographie du genou

A la lecture de ce tome, nous pensons que vous serez d'accord avec nous pour dire que l'échographie du genou ne se limite pas à l'étude du tendon rotulien et la recherche du kyste poplité. Grâce à sa spécificité dynamique mais surtout à la possibilité d'une analyse comparative, l'échographie est une excellente technique pour compléter les données des clichés standards et répondre à la question la plus fréquemment posée : quelle est l'origine de la douleur du patient ? Si l'analyse échographique est impérativement comparative, elle peut, au niveau du genou, se limiter à la face douloureuse ce qui permet de standardiser l'étude. En effet, comme toujours en échographie musculosquelettique, des coupes systématiques et comparatives doivent être effectuées dans un premier temps pour n'aborder la zone douloureuse qu'en fin d'examen. Pour cette raison, ce livre débute par un chapitre montrant les différentes coupes devant être réalisées au niveau de chaque compartiment. Ensuite, chaque face du genou est analysée en détaillant son anatomie puis ses différentes pathologies. Au niveau du genou antérieur, de nombreuses pathologies entreprennent l'appareil extenseur mais ce chapitre détaille également les lésions rétinaculaires, bursales, adipeuses, cartilagineuses et articulaires. En latéral, des structures très proches peuvent être entreprises et ce chapitre montre comment l'échographie peut déterminer précisément l'élément en cause ce qui permet d'orienter le traitement. En médial, il faut surtout déterminer en aigu si nous sommes en présence d'une lésion méniscale et/ou ligamentaire et en chronique, analyser s'il n'existe pas une lésion tendineuse pouvant justifier la réalisation d'une infiltration échoguidée. Nous verrons en effet tout au long de ce livre que la possibilité de réaliser des gestes sous contrôle échoscopique est un grand avantage de la technique. Ponction évacuatrice, tests anesthésiques et infiltratifs permettent, dans bien des cas, de progresser dans le diagnostic et la thérapeutique. Le creux poplité est ensuite abordé pour montrer que son analyse ne se résume pas à la recherche d'un kyste poplité. D'une part, une collection liquidienne postérieure est le plus souvent une simple distension, banale et non symptomatique, d‘un récessus postérieur mais surtout, la douleur postérieure peut résulter de multiples étiologies articulaires, ligamentaires, tendineuses ou musculaires. Le nombre d'atteintes est même tellement important que ce chapitre nous montre comment diviser ce creux poplité en neuf cases pour limiter le nombre de diagnostics à rechercher en fonction de la zone douloureuse. Le livre se termine par un chapitre spécifique sur le nerf fibulaire commun qui est une structure postérieure puis latérale entrainant une symptomatologie plus distale. La résolution spatiale de l'échographie et la possibilité d'analyse comparative permet, dans bien des cas, de déterminer l'origine de son atteinte. Non, le genou n'est pas le parent pauvre de l'échographie musculosquelettique. et/ou ligamentaire et en chronique, analysers'il n'existe pas n une lésion tendineuse pouvant justifier la réalisation d'une infiltration échoguidée. Nous verrons en effet tout au long de ce livre que la possibilité de réaliser des gestes sous cent-die échoscopique est un grand avantage de la technique. Ponction évacuatrice, tests anesthésiques et infiltratifs permettent, dans bien des cas, de progresser dans le diagnostic et la thérapeutique. Le creux poplité est ensuite abordé pour montrer que son analyse ne se résume pas à la recherche d'un kyste poplité. D'une part, une collection liquidienne postérieure est le plus souvent une simple distension, banale et non symptomatique, d'un récessus postérieur mais surtout, la douleur postérieure peut résulter de multiples étiologies articulaires, ligamentaires, tendineuses ou musculaires. Le nombre d'atteintes est même tellement important que ce chapitre nous montre comment diviser ce creux poplité en neuf cases pour limiter le nombre de diagnostics à rechercher en fonction de la zone douloureuse. Le livre se termine par un chapitre spécifique sur le nerf fibulaire commun qui est une structure postérieure puis latérale entrainant une symptomatologie plus distale. La résolution spatiale de l'échographie et la possibilité d'analyse comparative permet, dans bien des cas, de déterminer l'origine de son atteinte. Non, le genou n'est pas le parent pauvre de l'échographie musculosquelettique I Nous espérons qu'à la lecture de ce livre vous serez d'accord avec nous. Bqnnewlectui www.livres-medicaux.com IIIII 302097 II ] 103

05/2019

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Comics Super-héros

The Flash Chronicles 1992

Mark WAID a largement contribué à développer le personnage de Flash à travers la personnalité de Wally West, là où la série des années 1950-1960, incarnée par Barry Allen se concentrait davantage sur l'intrigue des épisodes. L'auteur, en incluant des éléments de sa vie personnelle, humanise le super-héros et le rend plus accessible aux yeux du lecteur, transformant le successeur de Barry Allen en l'un des héros les plus populaires de DC.

06/2023

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Théâtre - Pièces

Roméo et Juliette. La pièce éternelle de Shakespeare sublimée par les dessins d'Aline Zalko

Les dessins d'Aline Zalko donnent vie aux mots de Shakespeare dans une très belle édition ! La pièce intemporelle de Shakespeare, tragique récit de la passion amoureuse des jeunes amants de Vérone, réunis dans la mort pour toujours... Aline Zalko met en images le chef-d'oeuvre de Shakespeare et lui donne chair en déployant sa palette : couleurs de sang et de feu côtoient les bleus lunaires et rêveurs...

11/2022

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Sociologie

Vulnérables ou dangereux ? Une anthropologie du souci des adolescents difficiles

De l'avènement du handicap psychique aux réformes de la justice des mineurs, une série de mutations institutionnelles dans le champ des déviances juvéniles se précipitent au cours des années 2000. Ces changements multiples et rapides convergent tous vers une souffrance des institutions et le sentiment d'un déclin. Mais elles portent également vers des transformations et des formes de créativité : apparition des Maisons des adolescents, des instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques ou encore de nouvelles prises en charge éducatives à domicile. C'est sur cette toile de fond qu'apparaît le problème sans cesse renouvelé des "adolescents difficiles", population tout à la fois marginale et interstitielle de jeunes qui, ne rentrant ni dans les cases de l'éducatif ni dans celles du psychiatrique, "se font rejeter de partout". De programmes politiques en actions institutionnelles spécifiques, ils sont devenus l'objet d'un souci public et d'un savoir clinique. Dans quelles conditions historiques et sociales l'expertise clinique en est-elle venue à donner forme à ce problème ? Comment les acteurs de terrains qui ont en la charge l'éprouvent-ils ? Quelles pratiques développent-ils pour y répondre ? A partir d'une recherche documentaire dans près de 50 années d'archives institutionnelles et académiques ainsi que d'une enquête ethnographique de longue durée dans un réseau interprofessionnel, cet ouvrage apporte une contribution à l'anthropologie de la santé mentale en France. Il rend compte de l'expérience concrète de ce souci des adolescents et la resitue dans la perspective du trouble professionnel, aux confins de la dangerosité et de la vulnérabilité, des pratiques de soin et de contrainte. L'ouvrage vise en premier lieu un public large de professionnels en quête d'outils de réflexivité sur leur pratique. Il s'adresse également aux étudiants de ces filières, dont la formation inclue de tels outils dans les modules de sciences humaines et sociales. En second lieu, l'ouvrage se destine à un public académique travaillant spécifiquement sur son champ d'encrage disciplinaire.

08/2019

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Sciences historiques

Saragosse (1808-1809). "La guerre au couteau"

L'Espagne a gardé le souvenir glorieux de Sagonte et Numance. Ces deux noms demeurent dans la mémoire collective espagnole comme un exemple d'abnégation de la part d'un peuple en proie à un funeste destin : assiégé, réduit à la dernière extrémité, il se trouva dans la cruelle alternative de se rendre et vivre en esclave ou de se battre et mourir dans l'honneur. Les habitants de ces deux illustres cités choisirent le dénouement fatal en faisant le sacrifice de leur vie. Tout comme Sagonte et Numance, Saragosse allait devenir, vingt siècles plus tard, le symbole de la résistance espagnole à l'invasion d'une puissance étrangère. Il ne s'agissait plus cette fois de résister à des armées carthaginoises ou romaines, mais à celles de Napoléon alors que l'Espagne était l'alliée de la France depuis la paix de Bâle, en 1795. En voulant imposer sa politique d'expansion économique et dynastique sur la péninsule ibérique, Napoléon provoqua la réaction du peuple espagnol et une guerre qui allait le conduire au désastre de Waterloo. Exprimant à Sainte-Hélène des regrets tardifs, il confia à Las Cases : "Quoi qu'il en soit, cette malheureuse guerre d'Espagne a été une véritable plaie, la cause première des malheurs de la France". Une guerre payée au prix d'un lourd bilan humain, évalué à plus de six cent mille victimes espagnoles tant civiles que militaires, contre deux cent soixante mille soldats de la Grande Armée, y compris les soixante mille auxiliaires étrangers tués au combat ou morts dans les hôpitaux. Une guerre à laquelle ont participé dix-huit maréchaux de l'Empire, avec plus ou moins de succès, mais sans jamais remporter de victoire décisive. Deux caresseront l'espoir d'être roi, Murat à Madrid, Soult à Lisbonne, seul le frère aîné de Napoléon portera la couronne d'Espagne, sans d'ailleurs beaucoup d'enthousiasme ni de conviction.

06/2011

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Histoire de France

Napoléon à Sainte-Hélène

Sur le confiné le plus célèbre du monde, une vue à couper le souffle. L'épopée napoléonienne ne s'est pas terminée à Paris avec l'abdication du 22 juin 1815. Dans un tout autre cadre, un rocher au milieu de l'Atlantique-Sud, et dans un registre intime, celui du confinement de quelques Français dans une demeure humide, elle s'est poursuivie pendant six années, dont Las Cases, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, n'a donné qu'un aperçu biaisé sur les premiers mois. Ce ne fut pas une extinction lente et passive. Jusqu'à sa mort le 5 mai 1821, Napoléon mena un combat rude et solitaire contre la fatalité. Jamais, placé dans des circonstances exceptionnelles, il ne renonça à l'espérance et à la gloire, qui l'avaient animé toute sa vie. En dépit de la paranoia de ses geôliers et des petitesses de son entourage, il ne renonça à rien, et suscita aussi des complicités inattendues, au point que sa captivité aurait pu tourner autrement. L'empereur n'aimait pas les histoires écrites d'avance. Sans doute est-ce pour cela aussi qu'il continue de fasciner. A partir de sources ignorées ou inédites, Pierre Branda traite des différents aspects matériels, politiques et moraux, de l'existence de l'illustre exilé et de ce qui s'y rattache. Tous les acteurs du drame, des compagnons les plus proches aux témoins les plus humbles, des gouvernants aux anonymes, prennent consistance et mouvement, à Sainte-Hélène mais aussi à Londres, à Paris, et partout où le sort de Napoléon obsède, inquiète ou apitoie. Toutes les situations, tous les incidents, sont passés au peigne fin et rendus à leur signification véritable. Il en ressort des éclairages insolites, des portraits toujours justes et parfois sévères, des remises en perspective et, au fil de jours parfois interminables, un récit saisissant, comme si le lecteur n'en connaissait pas la fin.

01/2021

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Romans historiques

L'espoir est une terre lointaine

1775. Richard Morgan tient avec son père une taverne au cœur de Bristol. L'Angleterre connaît alors des soubresauts politiques sans précédent : les colons d'Amérique réclament leur indépendance tandis que, au sein du royaume, libéraux et conservateurs s'affrontent dans une atmosphère de fin de règne et de mutations philosophiques et religieuses. C'est aussi l'époque de l'ouverture de routes maritimes qui permettent d'accéder à des terres exotiques. Le climat social est tendu et la répression très dure. On emprisonne pour le vol d'un chapeau ou sur une simple dénonciation. Les prisons sont si pleines qu'il faut songer à de nouvelles mesures pour caser l'excès de détenus. Un noble, lord Sydney, propose alors de les expédier dans les terres lointaines. Lorsque Richard Morgan est injustement condamné pour vol, il connaît l'horreur des geôles anglaises. A Bristol d'abord, puis à Londres, où il subit de terribles épreuves. Pourtant, celles-ci ne sont rien comparées au sort qui l'attend sur les bateaux qui l'emmèneront jusqu'à une petite île perdue au large de l'Australie : Norfolk Island. Comme tant d'autres forçats, il perd tout contact avec son ancienne vie et doit affronter une existence sans repères sur une île gouvernée par des hommes cruels. Il sait qu'il a atteint le point de non-retour. A moins que sa sagesse, son bon sens, son endurance n'aient raison de cette fatalité... L'histoire de Richard Morgan constitue l'épine dorsale de cette gigantesque fresque historique retraçant la fondation de l'Australie. Car ce sont précisément les forçats exilés par le royaume d'Angleterre qui furent les premiers colons de ce continent découvert par Cook quelques années auparavant. Avec son talent de conteuse et grâce à d'importantes recherches historiques, Colleen McCullough fait revivre les conditions extrêmes de cette fondation. Cette saga à nulle autre pareille permet de mesurer l'extraordinaire chemin parcouru par ces pionniers en quelque deux siècles, avant que l'Australie ne devienne la puissance mondiale que nous connaissons aujourd'hui.

08/2002

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Contes et nouvelles

Stonewall

Un demi-siècle après les émeutes de Stonewall, qui marquèrent l'éclosion du militantisme LGBTQI+, ce livre en retient l'esprit : libre, en lutte contre les discriminations et l'uniformité de la pensée. Stonewall est un recueil collectif de textes en soutien à Urgence Homophobie. 90 auteurs et artistes internationaux se sont mobilisés pour soutenir l'association. Participations exceptionnelles ou plumes inconnues, de toutes générations et de tous pays, parmi lesquelles : Isabelle Adjani, Jonas Ben Ahmed, Franck Balandier, Christophe Beaugrand, Andréas Becker, Philippe Besson, Jean-Denis Bonan, Rémy Bonny, Nina Bouraoui, Laurence Cambin, Norman Casiano, J. D. Casto, Arnaud Cathrine, Fanny Chiarello, Stéphane Corbin, Catherine Corsini, Sébastien Doubinsky, Muriel Douru, Michèle Finck, André Fischer, Joffrey Gabriel, Patxi Garat, Grégory Huck, Alexandre Jollien, Brigitte Kernel, Marc Kiska, Jean-Claude Lardinois, Gilles Leroy, Annie Lulu, Jul' Maroh, Guillaume Mélanie, Marc Alexandre Oho Bambe, Thomas Pourchayre, Nathalie Quintane, Léonor de Récondo, Sylvia Roux, Valérie Rouzeau, James Sacré, Galia Salimo, Eric Sarner, Leïla Slimani, Suzane, Benoit Berthe Siward, Marina de Van, Martha Shelley, Abdellah Taïa, Yu Zhou, etc. Ce recueil réunit une centaine de textes, en majorité inédits : textes en prose, nouvelles, théâtre, poèmes, haïkus, chansons, slams, insérés en cohérence au fil des pages. Un parti pris formel, désiré et assumé, d'être hors des cases pour incarner l'expression même de la diversité. Thématiques LGBTQI+, liberté, résilience, désir, transgression, révolte, amour : Stonewall a été conçu comme un voyage littéraire et artistique où le pouvoir de l'Art se fait l'écho de voix plurielles et uniques. Livre-libre qui dévoile la richesse de ses regards sur chaque page, et invite le lecteur à briser les murs. Tous les bénéfices de ce livre seront reversés à Urgence Homophobie, qui lutte depuis 2017 contre toutes formes de LGBTQIphobies, quelles qu'elles soient et où qu'elles se produisent. Pour ne jamais oublier que "Leur histoire, c'est notre histoire" .

10/2021

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Poésie

Oeuvres complètes. Edition limitée

Faire d'une "oeuvre petite et fermée comme un poing" (Pierre Michon dixit) quelque chose qui ressemble à un livre : délicate entreprise. Car il faut aussi que le livre ressemble à l'oeuvre et ne tire pas sa forme de vieilles routines. Rimbaud a fait imprimer Une saison en enfer et à peu près rien d'autre. L'invention éditoriale est donc permise. Subdivisions, périodisations, classifications et déclassements ont parfois fait de l'éditeur un biographe déguisé ou un commissaire-priseur. Or, s'il s'est lui-même essayé à des regroupements, Rimbaud n'a jamais fini le travail. L'achever pour lui - distribuer ses oeuvres dans des cases entérinées par l'usage ou imaginées pour l'occasion -, c'est plaquer des catégories posthumes sur une énigme vivante. Sous l'intitulé Ouvres et lettres - mais A la recherche d'une voix aurait été un titre acceptable -, cette édition présente l'oeuvre (en prose et en vers) dans sa continuité (et ses ruptures), selon une chronologie avérée ou conjecturale. De chaque poème on offre, successivement, les différentes versions connues, y compris celles que Rimbaud a insérées dans ses lettres. La typographie varie selon qu'on donne à lire un manuscrit autographe ou une copie, voire une publication non autorisée par l'auteur. Puis viennent les lettres écrites par Rimbaud entre 1870 et 1875 (dont les lettres du "voyant", bien sûr), avec à nouveau, le cas échéant, les poèmes qui y sont inclus et qui peuvent donc être lus, cette fois, dans leur contexte. Tout ce qui suit est hors d'oeuvre. Sous l'intitulé Vie et documents paraît la "Chronologie", qui est habituellement placée en tête des volumes de la Pléiade. On y glisse, à leur date, les lettres écrites par Rimbaud de 1878 ("J'arrive ce matin à Gênes. . ".) à sa mort. On propose en outre un choix de documents ; ils ne dissipent pas le mystère, tout au plus en dessinent-ils les contours. Mais qu'y a-t-il de plus énigmatique chez Rimbaud ? Son silence ? ou bien plutôt sa voix ?

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Pléiades

Oeuvres complètes

Faire d'une "oeuvre petite et fermée comme un poing" (Pierre Michon dixit) quelque chose qui ressemble à un livre : délicate entreprise. Car il faut aussi que le livre ressemble à l'oeuvre et ne tire pas sa forme de vieilles routines. Rimbaud a fait imprimer Une saison en enfer et à peu près rien d'autre. L'invention éditoriale est donc permise. Subdivisions, périodisations, classifications et déclassements ont parfois fait de l'éditeur un biographe déguisé ou un commissaire-priseur. Or, s'il s'est lui-même essayé à des regroupements, Rimbaud n'a jamais fini le travail. L'achever pour lui - distribuer ses oeuvres dans des cases entérinées par l'usage ou imaginées pour l'occasion -, c'est plaquer des catégories posthumes sur une énigme vivante. Sous l'intitulé Ouvres et lettres - mais A la recherche d'une voix aurait été un titre acceptable -, cette édition présente l'oeuvre (en prose et en vers) dans sa continuité (et ses ruptures), selon une chronologie avérée ou conjecturale. De chaque poème on offre, successivement, les différentes versions connues, y compris celles que Rimbaud a insérées dans ses lettres. La typographie varie selon qu'on donne à lire un manuscrit autographe ou une copie, voire une publication non autorisée par l'auteur. Puis viennent les lettres écrites par Rimbaud entre 1870 et 1875 (dont les lettres du "voyant", bien sûr), avec à nouveau, le cas échéant, les poèmes qui y sont inclus et qui peuvent donc être lus, cette fois, dans leur contexte. Tout ce qui suit est hors d'oeuvre. Sous l'intitulé Vie et documents paraît la "Chronologie", qui est habituellement placée en tête des volumes de la Pléiade. On y glisse, à leur date, les lettres écrites par Rimbaud de 1878 ("J'arrive ce matin à Gênes. . ".) à sa mort. On propose en outre un choix de documents ; ils ne dissipent pas le mystère, tout au plus en dessinent-ils les contours. Mais qu'y a-t-il de plus énigmatique chez Rimbaud ? Son silence ? ou bien plutôt sa voix ?

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Littérature étrangère

Les extraordinaires frères Limbourg suivi de Jonasz

Peintres et enlumineurs néerlandais de la fin du Moyen Age, les frères Limbourg sont notamment devenus célèbres grâce aux Très Riches Heures du duc de Berry, oeuvre qu'ils laissèrent inachevée à leur mort, en 1416. Beniamin M. Bukowski crée, avec Les Extraordinaires Frères Limbourg, une passerelle entre les époques - du Moyen Age des trois enlumineurs à notre contemporanéité saturée de représentations. Les trois frères deviennent chez lui les ancêtres de la culture de l'image contemporaine dont la consommation est soumise à une critique cinglante. La grande originalité de la pièce est la possibilité d'interrompre définitivement le spectacle par la mort : une roue de 365 cases est lancée à la fin de chaque scène, l'une d'entre elles étant celle de "la mort noire", dont la sortie marquerait la fin du spectacle, sans explication supplémentaire. La biographie historique n'est qu'un prétexte pour déployer, dans une poésie sobre et qui fait la part belle à l'humour comme aux questions les plus métaphysiques, une interrogation contemporaine sur la primauté de l'image. Jonasz, c'est une usurpation de la biographie. C'est une histoire tissée par quatre chats noirs au sujet du peintre Jonasz Stern, leur propriétaire. Un Juif polonais qui a survécu à la Shoah. Un communiste persécuté pour ses convictions politiques. Un artiste qui a cherché sa voie tout au long de sa vie. Pendant la guerre, Stern a échappé à sa propre exécution lors de la liquidation du ghetto de Lwów par les nazis. II a avoué plus tard : "J'ai survécu par miracle, c'est vrai, mais je n'ai pas réussi à me sauver." Son histoire repose sur des paradoxes. La pièce ne cherche pas à évoquer la biographie, à retracer la vie d'un artiste injustement oublié - pas seulement en tout cas. C'est surtout un traité poétique sur la mort, sur un étonnant entrelacement de la biographie individuelle, de l'héritage artistique et des processus historiques. Elle devient une histoire universelle : un témoignage de la volonté humaine face au mal totalitaire.

08/2018

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Décoration

UAM. Union des artistes modernes

En 1929 naquit l'Union des Artistes Modernes qui élevèrent les arts décoratifs au rang d'un art à part entière. Ce livre retrace, l'histoire de ce mouvement. La seconde partie propose 70 biographies illustrées des principaux membres de l'U.A.M : Herbst, Fouquet, Templier, Sonia Delaunay, Jourdain, Mallet Stevens, Puiforcat, Chareau, Cassandre, Pierrand, Prouvé, etc... Dès la fin des années 20, un grand nombre de créateurs – meubliers, architectes, joailliers, orfèvres, graphistes, peintres, designers, - se regroupèrent en une association dont les principes furent clairement énoncés. En effet, en but aux critiques, de tous ceux qui redoutaient leur modernité qui aujourd'hui encore décide de notre environnement, face à l'incohérence des salons officiels, la décision fut prise de former un groupe composé "d'artistes créateurs en sympathie de tendance et d'esprit, non pas chapelle ou cénacle, mais individualités fortes et parmi les meilleurs de notre temps, pratiquant le jeu d'équipe". Ainsi naquit, en 1929, l'Union des Artistes Modernes qui, de 1930 à 1937, élevèrent les arts décoratifs au rang d'un art à part entière. Après la guerre, René Herbst regroupa les membres dispersés de cette association, de nouvelles conceptions guidèrent alors leurs créations exposées au Salon des Arts Ménagers sous le titre "Formes Utiles". Ce livre richement iconographié retrace, pour la première fois l'histoire de ce mouvement, en particulier à travers les expositions auxquelles ils ont participé. La seconde partie de cet ouvrage propose 70 biographies illustrées des principaux membres de l'U.A.M., dont le simple énumération suffit à démontrer sont importance : René Herbst, Gérard Sandoz, Jean Fouquet, Raymond Templier, Hélène Henry, Sonia Delaunay, Francis Jourdain, Bob Mallet Stevens, Jean Puiforcat, Pierre Chareau, Cassandre, Gustave Miklos, Charlotte Pierrand, Jean Prouvé, Louis Sognot, Charlotte Alix, Joseph Casky, etc... En annexe, seront reproduits de nombreux documents d'époque : descriptifs des expositions, compte-rendu de séances, correspondances, etc...

06/2018

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Indépendants

Suicide total

Après une première édition exceptionnelle et (quasi) épuisée, Suicide total de Julie Doucet est désormais disponible en version brochée. Cette nouvelle édition rend Suicide total accessible au plus grand nombre sans pour autant lésiner sur la qualité et le plaisir de lecture. Si réitérer une fabrication de type leporello n'était pas envisageable, la reliure suisse de cette édition permet d'ouvrir le livre à plat et de profiter pleinement des doubles pages. Avec son jaspage et son fil de couture noirs, cette nouvelle version - de dimensions légèrement inférieures - n'en est pas moins enchanteresse. Julie Doucet avait promis d'arrêter la bande dessinée et l'autobiographie. Voici qu'elle revient sur ses mots avec une fabuleuse fresque immersive. Nous sommes en 1989, Julie a 23 ans, elle réalise des fanzines qu'elle distribue dans les librairies ou par correspondance. Elle entame alors une relation épistolaire intense avec l'un de ses lecteurs, un Français qui fait son service militaire et qu'elle surnomme "le hussard" . Les deux jeunes gens s'écrivent des centaines de lettres et s'enthousiasment l'un pour l'autre, jusqu'à ce qu'un voyage en Europe leur offre l'occasion de se rencontrer en chair et en os... Suicide total a été dessiné d'un seul tenant. Pas de cases, mais des pages saturées dans un entrelacs de visages connus (celui de Julie notamment) et inconnus, d'oiseaux, d'animaux, d'objets variés - le tout dessiné à l'encre - et qui nous emporte comme un fleuve à remonter le temps. La machine est un peu rouillée au début et l'autrice s'exhorte elle-même à dessiner, évoque sa difficulté à manier les mots, avant de plonger - et nous avec elle - dans le flot de ses souvenirs pour ressusciter l'intensité des sentiments passés. Avec Suicide total, l'autrice québécoise, Grand Prix du festival de la ville d'Angoulême 2022, nous offre une "revisite" de la bande dessinée qui fait déjà date.

10/2023

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Ethnologie

Dobadjo, la première épouse

À travers l'histoire d'une femme, la douce et forte Dobadjo que l'on suit de l'enfance à la maturité, nous découvrons d'une part le quotidien d'une Africaine (Ouémé, région de Porto-Novo au Bénin) saisie dans les contraintes et les contradictions propres à sa tradition : mariage obligé, mais accepté ; acceptation émotionnelle d'une co-épouse sous le même toit ; affrontement avec une modernité urbaine apportée par cette co-épouse ; gestion d'une vie économique spécifique où la femme est responsable de la plus grande partie des ressources du foyer, etc. Nous découvrons en même temps, et cela conformément aux données du terrain, une pensée, un idéal où l'exaltation mystique de la sexualité occupe une place centrale, où la jouissance féminine, gage de fécondité, revivifie le lien des vivants avec des ancêtres toujours présents. Le plaisir féminin est donc exposé ici dans toute sa réalité, mais aussi dans son imaginaire. Fait, émotion et mythe, il est l'exaltation des lignées par leur descendance ; il est la condition du retour heureux des ancêtres au sein des femmes fécondées car ces dernières transmettront par leur vertu amoureuse, la noblesse d'un lignage (d'hommes) reçue et partagée dans la fusion érotique. C'est ainsi que le nouveau-né, ancêtre avant de naître, sera pleinement une fille ou un fils digne de sa parenté s'il a bien reçu de ses parents, unis dans une relation physique et extatique, les essences propres à sa lignée. Dobadjo, la première épouse n'est pas une description théorique d'un peuple et de sa sexualité, c'est un témoignage visant à communiquer les sensations, les émotions, et toute une spiritualité très élaborée où la liberté individuelle a sa place. Ce roman exprime donc le quotidien tel qu'il se vit dans les cases et sur les chemins de campagne de la région de Porto-Novo.

09/2000

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Techniques photo

Fisheye HS N°11 : Women in Motion Kering - Sabine Weiss - Novembre 2022

On croyait connaître Sabine Weiss, bercé·e·s par ses images d'enfants et de marginaux glanées au gré de ses voyages, autant de personnes photographiées avec tendresse et empathie. On l'a trop vite cataloguée dans la photographie humaniste, une case étriquée au regard d'un parcours qui mérite un élargissement de la perspective. Une ouverture et une mise en lumière qui ont notamment été permises par l'attribution du prix Women In Motion en 2020, et la superbe exposition Sabine Weiss, une vie de photographe organisée par les Rencontres d'Arles l'année suivante. Dans cette rétrospective orchestrée par Virginie Chardin, la photographe de 96 ans a pu montrer au public l'étendue de ses talents avec ses photos de reportage, d'illustration, de mode, de publicité, ses portraits d'artistes ou encore son travail personnel. Les nombreux témoignages rassemblés dans les 100 pages de ce hors-série qui lui rend hommage, tout juste un an après sa disparition, mettent en lumière la diversité des qualités de Sabine Weiss. Son empathie pour les personnes qu'elle photographiait, sa curiosité constante, son ouverture d'esprit, sa tendresse, mais aussi son humour, son irrévérence et sa malice qu'on devinait dans ses images comme dans son regard. Ce numéro s'inscrit dans la collection de hors-séries dédiés aux autres lauréates du prix Women In Motion décerné par Kering en partenariat avec les Rencontres d'Arles, qui a également récompensé Susan Meiselas en 2019, Liz Johnson Artur en 2021 et Babette Mangolte en 2022, et qui continue de mettre en lumière des parcours de grandes femmes photographes. La réécriture de l'histoire de la photographie à l'aune de ses autrices trop souvent oubliées n'en est qu'à ses prémices.

11/2022

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Autisme

Bienvenue dans mon monde. Moi, Paul, autiste Asperger

Moi, Paul, autiste Asperger " Le jour J arrive. Celui où l'on doit me signifier si je suis autiste, porteur du syndrome d'Asperger, ou pas. Ce 22 juin 2015 dont je me souviendrai toute ma vie. J'ai seize ans. " Malgré tous ses efforts pour s'adapter, Paul El Kharrat comprend en grandissant qu'il n'est pas comme les autres. Alors, quand le diagnostic tombe, il est soulagé. Il peut enfin mettre un mot sur sa différence. Ces résultats marquent le début d'une longue bataille. Celle de l'acceptation de soi, d'abord, puis celle de la norme, de la société qui le range dans la case " handicapé " . Car ce trouble neurologique ne rime pas seulement chez lui avec une mémoire extraordinaire et une passion pour les listes. Cela va de pair avec une hypersensibilité sensorielle et une souffrance psychologique. Avec une lucidité et une sincérité désarmantes, Paul nous ouvre les portes de son monde et nous dévoile ce que c'est qu'être autiste Asperger, avec ses affres et ses joies. A propos de l'auteur Paul El Kharrat s'est fait connaître du grand public grâce à son parcours exceptionnel dans l'émission Les Douze Coups de midi. De cette expérience, il a tiré son autobiographie à succès Ma 153e victoire. Passionné de culture générale et d'histoire, il est l'auteur de plusieurs livres dont les ventes ont dépassé les 100 000 exemplaires. Depuis 2020, il participe en tant que chroniqueur aux Grosses Têtes. " Ce livre est passionnant ! " Laurent Ruquier " Un livre très touchant, très impressionnant. " Alix Battard, RTL TVI "Paul El Kharrat, vous vous livrez vraiment corps et âmes dans votre ouvrage, c'est très touchant". Ségolène Alunni, France Bleu " Une introspection aussi franche que touchante. " Maëlle Brun, Public

09/2023

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Policiers

Debout dans la tombe d'un autre

Depuis que l'inspecteur Rebus a pris sa retraite, il végète aux marges de son ancienne vie et travaille comme civil à la résolution d affaires classées non élucidées, frustré de ne plus être en première ligne. Quand un vieux cold case sort du placard à la suite de la disparition d'une jeune femme, il ne résiste pas à la tentation, s'empare du dossier et parvient à récupérer sa place à la crim'. Mais Rebus reste Rebus. Il est toujours aussi buté, dispersé et ingérable, et se met vite tout le monde à dos : son ancienne collègue Siobhan Clarke, son vieil ennemi Ger Cafferty ; et le nouveau patron du crime organisé d'Edimbourg qui cherche à se faire un nom. Ajouté à cette liste, Malcolm Fox, du service des Plaintes, la police des polices, qui compte bien faire tout son possible pour empêcher sa réintégration. Fox est convaincu que Rebus est pourri jusqu'à l'os et à mesure que ce dernier franchit une ligne après l'autre, on se demande si Fox n'a pas raison. Tout ce que veut Rebus, c'est découvrir la vérité sur une série de disparitions qui ont eu lieu dans les années 2000 et qui n'ont apparemment aucun lien entre elles. Personne n'a envie de s'occuper de cette affaire, à commencer par ses co-équipiers. Bien sûr, cela ne va pas empêcher l'inspecteur de s'y frotter, quitte à mettre sa vie et la carrière de ses collègues dans la ligne de mire. Rebus sera t-il capable d'être l'homme qu'il fut par le passé et de rester du bon côté de la loi ?

09/2014

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Généralités

Bertha la Paix

A l'orée du siècle dernier, des érudits – ingénieurs, juristes, écrivains, députés, aristocrates, économistes, etc. – sont persuadés qu'avec l'inexorable Progrès, l'humanité sera bientôt délivrée de toute guerre. Au centre de cet essaim cosmopolite et masculin, une femme se distingue par son audace et son entregent. Elle en devient l'égérie dès la parution de son roman Bas les armes ! , un best-seller considéré alors comme aussi décisif pour la cause pacifiste que La Case de l'oncle Tom dans la lutte antiesclavagiste. Sur un continent qui prépare le bain de sang de Quatorze-dix-huit, la baronne Bertha von Suttner croit dur comme fer en la possibilité de convaincre les puissants de démanteler leurs armées et de s'en remettre à l'arbitrage international. Parmi ceux qu'elle entraîne dans son sillage, Alfred Nobel, le sorcier de la dynamite avec lequel, après une première rencontre ambiguë, elle noue une relation complice et précieuse, dont chacun saura tirer profit. Lui en s'ouvrant à la cause pacifiste, qu'il inclura dans son testament. Elle en recevant son argent et le premier prix Nobel de la paix décerné à une femme. Au fil d'une enquête mêlant récit historique, extraits d'archives et périple personnel dans l'Europe d'aujourd'hui (Berne, Vienne, Paris, Zurich, Stockholm, ...), j'emmène les lecteurs dans les pas de Bertha la Paix et de ses utopistes de salon. Si la Grande Guerre a balayé leurs rêves, les préoccupations qui les animaient sont étonnamment actuelles. Je crois et j'espère que ce manuscrit, consacré à l'une des femmes les plus connues au monde avant la Première guerre mondiale, intéressera au-delà du cercle des lectrices et lecteurs amateurs d'histoire.

10/2023

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Littérature française

Petit traité du racisme en Amérique

Dans ce livre, le premier qu'il consacre au racisme, Dany Laferrière se concentre sur ce qui est peut-être le plus important racisme du monde occidental, celui qui dévore les Etats-Unis. Les Noirs américains : 43 millions sur 332 millions d'habitants au total - plus que la population entière du Canada. 43 millions qui descendent tous de gens exploités et souvent martyrisés. 43 millions qui subissent encore souvent le racisme. Loin d'organiser une opposition manichéenne entre le noir et le blanc, précisément, Dany Laferrière précise : " On doit comprendre que le mot Noir ne renferme pas tous les Noirs, de même que le mot Blanc ne contient pas tous les Blancs. Ce n'est qu'avec les nuances qu'on peut avancer sur un terrain si miné". Voici donc un livre de réflexion et de tact, un livre littéraire. Mêlant des formes brèves que l'on pourrait rapprocher des haïkus, où il aborde en général les sensations que les Noirs éprouvent, et de brefs essais où il étudie des questions plus générales, Dany Laferrière trace un chemin grave, sans jamais être démonstratif, dans la violence semble-t-il inextinguible du racisme américain. " Mépris " , " Rage " , " Ku Klux Klan " alternent avec des portraits des grands anciens, Noirs ou Blancs, qui ont agi en noir ou en blanc : Charles Lynch, l'inventeur du lynchage, mais aussi Eleanor Roosevelt ; et Frederick Douglass, et Harriet Beecher Stowe, l'auteur de La Case de l'oncle Tom, et Bessie Smith, à qui le livre est dédié, et Angela Davis. Ce Petit traité du racisme en Amérique s'achève sur une note d'espoir, celui que Dany Laferrière confie aux femmes. " Toni, Maya, Billie, Nina, allez les filles, le monde est à vous ! "

01/2023

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Droit

Justices militaires et guerres mondiales (Europe 1914-1950)

L'histoire des justices militaires a jusqu'à il y a peu été largement négligée. Institution hybride, elle a longtemps fait l'objet de jugements à l'emporte-pièce, tant chez les militaires que chez les juristes. On a ainsi vu se multiplier critiques acerbes et plaidoyers pro domo autour de cette institution si particulière. Une série de séminaires menés dans le cadre du projet de la Maison des sciences de l'Homme, de 2004 à 2008, avait pour objectif de parcourir, en perspective comparée, les évolutions de la justice militaire depuis le XVIe siècle. Le présent volume reprend une vingtaine de ces contributions, orientées sur le premier XXe siècle, pour comprendre les tensions, les pratiques et les limites de la justice militaire pendant et autour des deux guerres mondiales. Parcourant l'Europe occidentale, il se veut méthodologique et initiateur, éclairant une réalité transnationale à l'aide d'études de cas, inscrites dans le temps et l'espace. Until recently, the history of military justice has been largely neglected. As a hybrid concept, it has for many years been the subject of hasty judgments from both military institutions and lawyers. Members of the military institutions kept repeating harsh criticisms while the lawyers kept justifying themselves.This volume brings together 20 contributions that focus on the early 20th century in Western Europe with the aim of examining the tensions, practices and limitations of military justice during the two World Wars. In doing so, it uses a methodological and original approach, from the perspective of transnational reality and uses case studies from a range of countries at different times. The contributions were all presented during multiple seminars held at the Maison des sciences de l'Homme between 2004 and 2008. Using a comparative perspective, these seminars explored the evolution of the military justice system since the 16th century.

02/2014

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Littérature française

Le jeu de Loi

Brusquement transporté aux soins intensifs et bientôt opéré d’urgence afin qu’on lui retire une partie de ses intestins complètement empoisonnée, le narrateur se demande comment il en est arrivé là, après des mois de dérive dans la pauvreté, sur une paillasse, dans un cabanon, lui le manieur de mots, l’enjôleur, le séducteur. Sur son lit d’hôpital, il se refait le film des dernières semaines et fait défiler dans sa tête différentes périodes de sa vie, surtout marquées par des femmes, présentes, lointaines, avec qui il a eu une affaire. Les infirmières ne lui sont pas indifférentes, il les amuse, les taquine, cherche à les séduire, semble y réussir parfois. Il a vécu sa vie sans prudence. Il a toujours écrit. Mais que valent encore les mots, lorsque la mort vous guette de près ? Loi, qui joue sur son nom, craint d’en être arrivé à la trop fameuse case du Puits, dans le jeu de l’oie, autant dire à son « dernier couac » comme dit Rimbaud. Mais la vie reprend petit à petit ses droits, qui laisse l’auteur avec cette question : est-ce que ça en vaut tellement la peine ? Avec humour et lyrisme, Emmanuel Loi nous livre un épisode récent de sa vie, il nous parle au plus près de la mort, dans un étrange pas de danse à la fois drôle et poignant, habité par un amour sans fin des femmes et par un désamour du monde. Un récit autobiographique qui se joue des questions les plus graves de l’existence, et qui cherche à comprendre ou lire le destin, comme dans les cartes. La vie n’est-elle qu’un jeu ? Quel en est alors le prix ?

04/2012

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Littérature française

GRANDE HUMORESQUE. Opus 27

D'une certaine manière, il s'agit de la chronique d'un petit village provençal près de l'Isle-sur-la-Sorgue, où l'auteur a vécu une dizaine d'années. Humoresque ? Oui. Humeur ? humour ? mauvaise humeur ! Vingt-deux mouvements possibles, dans la logique de l'imaginaire. Histoires sans fin... sans suite, se chevauchant, se télescopant, s'annulant. Récits tronqués, amours truquées, personnages traqués. Le tout ponctué d'incipit célèbres mais dévoyés, comme, par exemple : " L'égoïsme est la chose du monde la mieux partagée "... " L'intelligence (n ') est (pas) ma faiblesse "... " Un coup de pot toujours précédera la tuile "... Ou bien de remarques en porte-à-faux : " Si j'étais mort avant la parution de ce bouquin, je ne m'en serais jamais remis. " A moins que vous ne préfériez : " Entre dilemme (ou bien... ou bien) et alternative (ou bien... ou mal), que choisir ? Soit le retour à la foi de notre enfance - une reconversion -, soit le suicide... Nous n'avons opté pour aucune de ces deux solutions. " Mais c'est aussi un journal d'exil, n'est-ce pas : " Ma mère depuis quelques jours au cimetière du village, dans une case du dépositoire (quel mot délicat !) - en attendant qu'une certaine société d'exploitation (sic) construise un caveau (de famille) sur l'emplacement - 7 m2 - de la concession perpétuelle (! ! !) acquise en catastrophe... Fosse en béton pour quatre personnes. (On pourra jouer au bridge. Qui fera le mort ? Une place pour moi ? Compartiment fumeurs). Monument bas en granit rose de la Clarté. Dalle rectangulaire en pente. Epitaphe : " Frappez avant d'entrer ! " Tous les personnages de ce roman ( ?), célébrités et autres inconnus, ont été, sont, seront parfaitement fictifs, à commencer, et pour finir, par le narrateur.

11/1997