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Extraits

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Beaux arts

En bord de Garonne avec Henri Maignan

Henri Maignan (Bordeaux, 1815 – Rions, 1900) est un contemporain de Leo Drouyn et de la Commission des Monuments historiques. On retrouve chez lui ce goût pour le patrimoine si caractéristique des années 1850. Mais ce n'est en rien un archéologue. Ce propriétaire bien installé à Rions – il habite sur les coteaux le domaine de Thibaud d'où la vue est superbe sur la vallée de la Garonne – a une double passion ; la marine, les bateaux... et les beaux-arts qu'il pratique assidûment. Il dessine et peint tout au long de sa vie, pour sa famille et ses amis, parfois eux-mêmes artistes ; ainsi il est proche du dessinateur et érudit bordelais Gustave Labat, qui a laissé de lui des portraits savoureux. Artiste prolifique qui dessine dans des albums de terrain ou peint in situ, il a laissé des centaines de dessins, au crayon ou aquarellés, représentant la vallée de la Garonne, le Bassin d'Arcachon, Bordeaux et son port, ou des destinations plus lointaines. Cet ouvrage est consacré aux dessins qu'il a réalisés sur la rive droite de la Garonne, entre Castets-en-Dorthe et Cambes en aval. A Langoiran, Paillet, Cadillac et Rions bien sûr, il dessine les paysages qui s'offrent à lui, du haut des coteaux ou tout au long de la Garonne. Henri Maignan est un artiste paysagiste extrêmement doué, aux oeuvres emplies de poésie. Les dessins inédits révélés dans cet ouvrage, qui proviennent de plusieurs collections privées, sont ici présentés sous forme d'une promenade en sa compagnie : une escapade romantique en bord de Garonne dont chaque vue présente un très grand charme, ainsi qu'un remarquable intérêt documentaire.

05/2018

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Thèmes photo

Rencontre Anne Rearick. Le Cheval de Monsieur Peillon

En 2021 et 2022, Anne Rearick est venue passer quelques mois dans le Perche auprès des habitants, de leurs animaux et de leurs paysages. Sa photographie dépeint l'expérience quotidienne des univers dans lesquelles elle s'immerge et qu'elle célèbre avec délicatesse. "Débarrassée de tout projet globalisant, elle laisse chacun s'exprimer tour à tour avec des regards, des poses, des gestes, un mouvement et elle renoue justement avec cette photographie profondément humaniste qui ne regarde jamais son nombril, qui ne cherche pas son ego ou son identité mais va à la rencontre de l'autre, son égal" (Christian Caujolle). Aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, au Pays Basque, à Sète, comme dans le Perche, elle porte ce même regard généreux sur les êtres pour capter des images qui veulent, avant tout, dire le plaisir de l'instant et la qualité de la rencontre. En complément de ce riche travail photographique, Rémi Coignet connaisseur de la photographie américaine et interviewer émérite a conversé longuement avec l'artiste. Travaillant sur des sujets au long cours, Anne Rearick s'inscrit dans la grande tradition photographique documentaire, en s'attachant principalement au quotidien et à la ruralité. Recherchant une forme d'intemporalité, elle magnifie le banal en s'intéressant à la nature et à l'environnement des personnes qu'elle rencontre, tout en gommant les signes ou les objets (comme les marques et logos) qui distraient les spectateurs de l'authenticité de sa narration. Elle s'immerge le plus souvent dans des lieux à forte identité, explorant la notion de communauté, centrale dans son travail

10/2023

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XVIIIe siècle

Le soleil suivant Tome 2 : La belle de Harleem

Avril 1713. Après s'être enfuis de Venise, le chirurgien lorrain Azlan de Cornelli et son alter ego, la Vénitienne Sarah Koppio, traversent l'Europe jusqu'aux Provinces-Unies dans l'espoir de trouver la seconde partie du Codex Quanum. Azlan et Sarah sont accompagnés de Marie, violoniste prodige de la Sérénissime, et de Simon, l'aide de camp du duc de Lorraine. Ils prennent leurs quartiers à Amsterdam où Azlan officie auprès de maître Ruysch, le grand anatomiste, qui garde secrète sa formule d'embaumement donnant l'aspect de la vie aux trépassés. La ville, plateforme marchande de l'Europe, vit encore de la prospérité de l'âge d'or, dont le déclin commence à poindre. Azlan se lie d'amitié avec Pierre Dunot, un mathématicien français venu étudier la Bourse d'Amsterdam, une des premières institutions de ce type au monde. Sous l'apparence de liberté qu'Amsterdam offre à tous les exilés provenant d'Europe, se dessinent des coulisses faites de secrets, d'ombres et de luttes de pouvoir, qui seront autant d'obstacles sur le chemin menant au Codex. Seule la Belle de Haarlem saura les guider jusqu'au traité tant convoité. Eric Marchal est né en 1963 et vit à Vittel. Son premier roman, Influenza, paru en deux tomes (Les Ombres du ciel, 2009 ; Les Lumières de Géhenne, 2010), a reçu le prix Carrefour Savoirs 2009. Il est également l'auteur des livres Le Soleil sous la soie (2011), La Part de l'aube (2013), Là où rêvent les étoiles (2016), Les Heures indociles (2018) et Villa Imago (2019). Tous ses ouvrages ont paru aux Editions Anne Carrière.

11/2022

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Algérie

Histoire de l'Algérie et de ses mémoires, des origines au hirak

Est-il possible de parler de l'histoire de l'Algérie des origines à nos jours en France de manière impartiale sans que cela suscite polémiques, diatribes et anathèmes ? Tel est le but que s'est fixé l'historien Emmanuel Alcaraz. Dans une approche originale, il offre une synthèse limpide et éclairante sur cette histoire qui continue de miner le présent des sociétés françaises et algériennes. De Jugurtha luttant contre Rome à la conquête arabe, des corsaires d'Alger à la colonisation française, de la guerre d'Algérie à la guerre civile algérienne dans les années 1990 en allant jusqu'au hirak, Emmanuel Alcaraz revisite chaque étape de ce riche passé en utilisant de nouvelles sources tirées des Archives et des témoignages oraux, le tout agrémenté de sa connaissance du terrain algérien, de l'historiographie et de son égo-histoire. Dans une France marquée par l'indépendance algérienne, terre d'accueil pour les immigrés algériens, l'auteur s'intéresse également aux origines de la montée en puissance des droites extrêmes. Il étudie comment les discours des droites radicales se sont construits dans un esprit de revanche contre les immigrés, par rapport à la blessure narcissique de la perte de l'Algérie française. Faisant appel à la méthode historique la plus rigoureuse, l'historien interroge l'avenir de la nation algérienne entrée depuis le mouvement populaire de 2019 dans une nouvelle séquence de son histoire, qui ne peut se poursuivre sans la France, avec les Lumières et les ombres du passé à assumer des deux côtés de la méditerranée pour ne pas entrer dans l'avenir à reculons.

11/2021

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Histoire des idées politiques

Islamogauchisme, populisme et nouveau clivage gauche-droite

Le clivage gauche-droite est-il encore d'actualité? Le libéralisme, le socialisme, l'écologisme sont-ils de gauche ou de droite ? Qu'est-ce que le populisme ? La "révolte des élites" est-elle une réalité? Dans cet ouvrage alliant une certaine érudition à une remarquable clarté d'exposition, Philippe Fabry et Léo Portal répondent à toutes les grandes questions de la politique contemporaine par la construction d'un modèle unique, universel et intemporel, du clivage politique. La confusion règne quant à l'avenir de la démocratie en Occident et dans le monde : la "montée du populisme" pose la question de la pérennité de ce système politique qui paraissait avoir définitivement triomphé avec la chute du Mur de Berlin ; les repères habituels des commentateurs sont brouillés : le clivage droite-gauche semble disparaître, et de plus en plus fréquemment les leaders politiques, en parole ou en pratique, cherchent à le dépasser. Cette grille de lecture, summa divisio de l'analyse politique, est-elle en train de s'effacer véritablement, et ce faisant d'annoncer la disparition de la démocratie elle-même au profit de nouveaux modes de gouvernement ? Ou bien vit-on simplement un "changement" de clivage, où il n'y aurait plus ni droite ni gauche, mais où le clivage serait à chercher ailleurs, par exemple entre mondialistes et nationalistes ? C'est l'ambition et le propos de cet ouvrage que de proposer une telle théorie, capable de s'appliquer à toute société politique, occidentale ou non, contemporaine ou passée. Le modèle en tête, il sera alors possible d'interpréter les signaux émis par les sociétés politiques occidentales actuelles, et de discerner l'avenir de la démocratie en Occident.

05/2021

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Beaux arts

Ce que Cézanne donne à penser. Actes du colloque d'Aix-en-Provence, Juillet 2006

L'exposition Cézanne en Provence, qui en 2006 célébrait avec éclat, au musée d'Aix-en-Provence, le centenaire de la mort du peintre, était accompagnée d'un colloque intitulé " Ce que Cézanne donne à penser ". Car il importait de mesurer l'enjeu d'une œuvre picturale dont tous les peintres du XXe siècle se sont réclamés. Ce colloque pouvait paraître en infraction à la volonté même du Maître d'Aix pour qui "les causeries sur l'art sont presque inutiles ", et l'esprit philosophique un sujet de méfiance. Pourtant, quand il livre quelques confidences sur son travail de peintre, il parle lui-même de " lecture du modèle ", de " compréhension de la nature " et avoue " s'exprimer le plus logiquement" allant jusqu'à promettre : "Je vous dois la vérité en peinture." C'est donc que la peinture est par elle-même, à ses yeux, l'expression d'une pensée et non simplement l'expression d'un monde à figurer. Ce que Cézanne donne à penser ? La question est tout autre qu'une réflexion sur la peinture de Cézanne (ses références, ses enjeux picturaux, ses sujets, ses modes de représentation). Qui sait si Cézanne ne donne pas à penser la peinture elle-même ? Un siècle de création, de critique et d'analyse n'a pas permis d'élucider la question. Ces Actes réunissent des contributions de Jean Arrouye, Éric Bonnet, Alain Chareyre-Méjan, Jean Colrat, Denis Coutagne, Renaud Ego, Marc Fumaroli, Michel Guérin, Bruno Haas, Bernard Lafargue, Jean-Claude Le Gouic, Jean-Luc Marion, Marie José Mondzain, Jean-Pierre Mourey, Bernard Muntaner et Pascal Riou.

05/2008

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Philosophie

Kracauer l'exilé

Appartenant à la génération des intellectuels juifs contraints d’émigrer lors de la montée du nazisme, Siegfried Kracauer aura vécu sa vie dans un exil permanent tant du point de vue théorique que géographique. L’ouvrage, de l’historien des idées américain Martin Jay, éclaire ici la vie d’exil de Siegfried Kracauer et livre à la connaissance du lecteur français des éléments biographiques peu connus tout en éclairant la pensée complexe et singulière de l’écrivain allemand. Nouant des relations amicales très fortes avec les penseurs de l’École de Francfort tels que Leo Löwenthal, Theodor W. Adorno, Walter Benjamin, Siegfried Kracauer occupe une place à part dans le paysage intellectuel allemand faisant de lui, selon les mots mêmes de Walter Benjamin, un "outsider" de la Théorie critique de l’École de Francfort. En retraçant le parcours personnel et intellectuel de Kracauer, Martin Jay nous montre ici comment ce dernier aura été l’un des plus brillants analyste de la vie culturelle allemande tout en contribuant, de par l’originalité de sa pensée, à initier des controverses théoriques avec Horkheimer sur le potentiel émancipateur de la culture de masse, avec Benjamin autour de la traduction de la Bible ou encore avec Adorno dont l’intensité de leur amitié s’acheva sur une relation théorique et personnelle orageuse. Martin Jay démontre que Kracauer n’aura jamais cédé à aucune orthodoxie, aucun conformisme épistémologique ou méthodologique pour demeurer un penseur singulier. Cette existence se révèle être une brillante illustration de ce que l’École de Francfort aura toujours cherché à mettre en lumière sous le concept de "non-identité" et qui permet de continuer à penser contre le capitalisme contemporain.

02/2014

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Esotérisme

TOD Trouble obsessionnel divin. Tome 3, L’orgueil, source de tout le mal

Comment expliquer le retour en force des islamistes au pouvoir un peu partout dans le monde musulman ? Qui sont les terroristes ? Pourquoi tant de rumeurs de complot circulent-elles sur la CIA à propos des attentats du 11-septembre ? Et si le terrorisme n'était qu'une question de point de vue ? Cet ouvrage apporte quelques éclairages sur la nature des enjeux qui gouvernent les relations interhumaines voire internationales. L'Eglise a placé l'orgueil sur le podium des péchés des hommes ; on peut le comprendre. N'est-ce pas l'orgueil, au fond, qui est à la source de tout le Mal ? de la guerre des ego, de la lutte des places. Tous les peuples rêvent d'avoir la première place : de posséder le plus grand empire, d'être à la pointe des technologies, d'être une superpuissance militaire ou économique, et pour conserver ou gagner leur rang, les nations se sont livrées à des conquêtes effroyables, parfois même à des guerres préventives contre un agresseur potentiel. C'est le cas des Etats-Unis qui, en docteur Frankenstein, ont engendré des monstres en puissance dont un (Oussama Ben Laden) s'est retourné contre eux. Colonialisme, dictature, racisme, impérialisme, communisme, nationalisme, fanatisme, islamophobie, judéophobie, athéophobie, homophobie, misogynie, anthropocentrisme... l'orgueil a de multiples visages mais tous traduisent un détestable et arrogant complexe de supériorité qui dicte de soumettre, de doubler, de corriger l'autre, celui qui est différent, barbare, inférieur, pour faire triompher une vérité suprême. Les théories du complot sont le prix à payer pour les complots avérés. Farel est professeur dans l'enseignement supérieur.

06/2012

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Actualité et médias

"Ce grand malade". Sarkozy vu par la presse européenne

" Ce grand malade " : c'est ainsi que le quotidien espagnol El Pais qualifiait le président de la République française dans un article paru en février 2008. Un président malade de l'ego, comme l'a montré sa première année de mandat, au cours de laquelle il a davantage fait la une de la presse en raison de sa vie privée et de son style " bling-bling " que pour sa politique. Ce jugement abrupt illustre-t-il la vision des journaux européens dans leur ensemble depuis le 6 mai 2007 ? Impitoyables, leurs commentaires sur ce début de règne agité le sont assurément. Certes, la presse anglo-saxonne en particulier a rarement été tendre avec la France. Mais jamais sans doute un président de la Ve République n'a été autant et si vite critiqué, vilipendé, éreinté par la presse internationale, à un moment où les médias français étaient encore sous le charme du nouvel élu. En réalité, comme des millions de nos concitoyens, les journalistes européens, dont beaucoup étaient au départ séduits par la promesse de rupture de Nicolas Sarkozy, ont été déçus dans leurs attentes. A travers les principaux événements, publics et privés, qui ont émaillé la première année de " l'ère Sarkozy ". - de la libération des infirmières bulgares au divorce du président et à son remariage, en passant par les élections municipales et la visite d'Etat à Londres -, Pierre-Edouard Deldique laisse parler les journalistes européens, reprenant notamment des extraits de leurs articles écrits " sur le vif ". En ressort l'image d'une Europe inquiète de voir un homme tant affaibli dans son propre pays prendre, pour six mois, le gouvernail du paquebot UE.

06/2008

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Policiers

Les eaux troubles du Tigre

Un couple est retrouvé mort dans une maison du Tigre, perdue au milieu des mille et un canaux du delta du Paraná, dans ce petit coin de paradis si prisé des habitants de Buenos Aires. Suicide, dit l'enquête, sur la foi d'un mot d'adieu écrit sur une vieille machine à écrire Underwood. Ce n'est pas l'avis des gens du coin. Julia, professeure à l'université de la capitale, habitante du delta à ses heures, se lance dans l'enquête avec l'aide de ses amis, dont Leo Resnik, juge intègre à vocation de redresseur de torts. Les indices sont troublants, et ils ne tardent pas à découvrir qu'un crime peut en cacher un autre. Un crime plus vaste, plus profond, qui regarde l'Argentine tout entière : les enfants volés de la dictature. Il n'y a pas grand monde à sauver dans ce polar aussi boueux que les profondeurs du Tigre. Les crimes du passé, pourtant soigneusement dissimulés, remontent à la surface, et les séides de la dictature, s'ils n'ont plus le vent en poupe, n'ont jamais renoncé à leurs sombres convictions. Entre un jeune homme à qui on a volé son identité, un scénariste de films pornos qui s'improvise maître chanteur, un militaire qui n'aime pas la retraite et les insolents, un entrepreneur en bâtiments qui se noie dans son propre mensonge, Alicia Plante tisse une intrigue tendue et glaçante, avec un sens aigu du rythme et des personnages. Où le passé finit toujours par rattraper ceux qui tentent de le fuir : certains crimes tolèrent mal l'amnistie.

05/2016

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Psychologie, psychanalyse

Comment se faire aimer de son psychanalyste ?

Quel patient n'a rêvé d'être un jour le chouchou de son psychanalyste ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander comment s'y prennent ces veinards qui font les analysants mémorables, ceux pour qui les honoraires n'augmentent jamais, qui ont leur séance à des heures décentes et qui reçoivent un accueil chaleureux, même sur le répondeur ? Tout neutre et bienveillant qu'il soit, votre psy n'en est pas pour autant immunisé contre les émotions de type courant. Comme la mère qui préfère l'un de ses enfants, il ne peut s'empêcher de favoriser les patients qui le méritent vraiment, ceux qui lui font passer une " bonne séance " et qui le laissent dans un meilleur état en sortant qu'ils ne l'ont trouvé en entrant. Chaque psychanalyste est à la recherche de l'âme sœur. Si vous traitez le vôtre avec le tact et la sensibilité nécessaires à son ego fragile, très vite il vous demandera d'être son partenaire au tennis le dimanche matin. Ce livre a pour ambition de vous aider à tourner à votre avantage vos tristes misères et vos mornes détresses en vous révélant la manière de vous fabriquer un inconscient plus gracieux, des symptômes cocasses et séduisants et une névrose distinguée que votre analyste ne manquera pas d'apprécier. Parmi les thèmes abordés : faire bonne impression dès le premier contact téléphonique ; précis de guérilla à l'usage de la salle d'attente ; les traumatismes infantiles les plus poignants ; la famille du psychanalyste (comment vous comporter si vous lui rappelez son ex ?) ; et surtout, comment en finir sans lui briser le cœur ?

05/2001

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Beaux arts

Raoul Hausmann après Dada

Raoul Hausmann, artiste phare du XXe siècle, incarne Dada et une liberté à réinventer. Ce livre retrace son odyssée, à Ibiza et au-delà. Penseur érudit d'une architecture primitive, historien de l'art singulier, anthropologue et photographe, auteur de photomontages cinglants et du livre rare et démesuré Hyle, Raoul Hausmann donne à Dada une autre ampleur, poursuivant le mouvement au-delà des bornes chronologiques convenues (1916-1923). Chassé de l'Allemagne nazie où il est classé dès 1933 parmi les artistes «dégénérés», Raoul Hausmann quitte précipitamment le pays au lendemain de l'incendie du Reichstag. Débute en exil solaire et terrible à la fois, une épopée méconnue ayant pour origine une petite île alors oubliée du commerce des hommes, Ibiza. Hausmann s'y passionne pour l'architecture populaire, cubique et atemporelle, photographie les maisons blanches, en donne une étude anthropologique et projette même une «nouvelle histoire de l'art» interrogeant jusqu'à la nature de la vision. Hausmann fait éclater les catégories, les habitudes, les certitudes. «Plus grand agitateur culturel» du Berlin des années 1920, selon son ami Franz Jung, il inaugure une autre manière de vivre - comme une préhistoire de la contre-culture des années 1970. Depuis Dada jusqu'aux développements qu'il donne au mouvement après la Deuxième Guerre mondiale, période la plus méconnue de son oeuvre mais non la moins fertile, Raoul Hausmann démontre sans relâche que, résolument, «l'homme nouveau doit avoir le courage d'être nouveau». A partir d'archives inédites, cet ouvrage fait dialoguer Hausmann avec ses contemporains, Jean Arp, Tristan Tzara, Cari Einstein, Otto Gross, Leo Frobenius, ou encore Walter Benjamin, qui se trouvait à Ibiza au même moment que lui.

04/2015

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Aviation

Erreurs de pilotage Tome 16

ERREURS DE PILOTAGE 16 Par Jean-Pierre Otelli Le facteur humain est toujours le maillon faible de la sécurité aérienne. Problèmes caractériels... Machisme insupportable... Ego surdimensionné... Négligences routinières... et même parfois, problèmes psychiatriques... Quelles que soient les raisons, l'homme est presque toujours à l'origine des accidents : - Vieux commandant de bord - jeune femme copilote. Dans certains pays, une présence féminine dans un cockpit est très mal acceptée. Surtout si celle-ci se permet de signaler une erreur grave. - Commandant de bord faible - copilote brillant... Certains aéroports sont dangereux. C'est la raison pour laquelle la compagnie ne permet pas aux copilotes de prendre les commandes à l'atterrissage. Elle exige que ce soit le commandant, même si son dossier professionnel est très mauvais. - L'équipage ne respecte pas les minimas de l'atterrissage. Il ne suit aucune des procédures réglementaires... L'avion termine sa finale dans le lagon (photo de couverture). - Un commandant humilie en permanence son subordonné. Bien que l'approche ne pose pas de problème, il refuse d'écouter lorsque ce dernier l'avertit qu'il se trompe dans le sens du virage. L'avion percute une colline. - Le pilote a une crise de panique pendant le vol. Les passagers sont obligés de le ligoter. - Etc. L'AUTEUR : Jean-Pierre OTELLI est pilote de présentation en salons aéronautiques et en meetings aériens. Avec 15 600 heures de vol, il est également leader de patrouille acrobatique et instructeur de voltige aérienne... Expert aéronautique, consultant pour les médias, il a écrit de nombreux livres à succès sur la sécurité aérienne. Ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues : anglais, allemand, finnois, hollandais, japonais et portugais brésilien.

09/2022

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Manga guides et revues

AnimeLand Xtra N° 69

Au sommaire de ce numéro : on vous propose de vous plonger dans l'arc du Village des Forgerons de Demon Slayer qui vient à peine de commencer sa diffusion sur Crunchyroll ! Découvrez le studio ufotable, à l'origine de l'adaptation du manga de Koyoharu Gôtoge, mais également l'utilisation passionnante des couleurs dans l'anime. Décortiquez avec nous les significations cachées dans les habits portés par les pourfendeurs de démons ! Quel est le point comment entre Inu-Yasha, Fullmetal Alchemist ou encore Black Butler ? Tous ces shônen sortent de l'imagination de femmes exceptionnelles à qui nous rendons hommage dans notre dossier ! Dans ce numéro, vous trouverez également notre focus sur le film live My Broken Mariko, diffusé en décembre dernier lors du Festival Kinotayo, mais aussi notre sélection des meilleures adaptations de manga en drama... De quoi allonger vos watchlists ! Mais ce n'est pas tout ! Les femmes sont bel et bien à l'honneur dans ce numéro puisque nous vous proposons des interviews exclusives de Mika Yamamori à qui l'on doit l'excellent Ton visage au clair de lune, de Ana C. Sanchez, brillante autrice espagnole spécialiste du yuri ou encore la talentueuse traductrice Miyako Slocombe qui inaugure notre nouvelle rubrique "Si je devenais... " , vous permettant de découvrir les métiers "cachés" du manga ! Les conseils lectures ne sont pas en reste : Blue Box, Sakura, Saku, Le péché originel de Takopi, Capeta et bien d'autres sont à retrouver dans ce numéro printanier. Et n'oubliez pas ! 6 posters inédits sont disponibles : Chainsaw Man, Demon Slayer, Détective Conan, Alter Ego, Sweet Konkrete et Sakura, Saku !

04/2023

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Notions

Les Vies vides. Notre besoin de reconnaissance est impossible à rassasier

L'un des enjeux de notre société est la notoriété. Sous couvert de visibilité apparaît une quête insatiable de reconnaissance. De Hegel à Ricoeur en passant par Honneth, la reconnaissance est une nécessité dans notre relation au monde. Pour autant, la course à la reconnaissance aujourd'hui ne semble-t-elle pas être tombée dans un tel excès qu'elle précipite nos contemporains dans un bain de folie ? Car on n'en a jamais assez et dans un contexte où la limite s'estompe toujours plus, il semblerait que cette course effrénée finisse par nous perdre. Pourquoi ? L'auteure nous met en garde contre une telle motivation qui privilégie la séduction au détriment de la vérité, voire à la seule satisfaction de son propre ego. De l'homme politique prêt à proférer des inepties pour "faire le buzz" au professeur visant uniquement la notoriété en passant par cette jeunesse rêvant de devenir "influenceur" sur Instagram ou YouTube, c'est tout un pan de la société qui verse dans l'hyper-individualisme et l'humanité (comme principe même de corps, de groupe, d'unité, de collectif) qui se liquéfie. Ce système factice ne risque-t-il pas d'aboutir à l'insatisfaction et à la frustration ? De produire des gens médiocres et mesquins ? Cet essai propose de réhabiliter les notions philosophiques d'humilité ("humilité" = humus, terre) et de modestie qui rappellent la discrétion, la modération. A quel monde voulons-nous prétendre ? Allons-nous continuer à nourrir ces excès ou enfin accepter de changer de positionnement et de commencer à oeuvrer pour un autre monde, un alter-monde où l'altérisme, vainqueur, finirait par écraser tous les égotismes ?

02/2023

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Interprètes classiques

Magaloff, prince des pianistes

Trente ans après sa mort, l'Histoire conserve le souvenir d'un interprète qui n'était là que pour servir la musique. C'est bien d'un prince dont parle ce livre. Né à Saint-Pétersbourg en 1912, le célèbre pianiste Nikita Magaloff vient d'une autre époque. C'est en écoutant jouer sa mère que le petit Nikita découvre le royaume qui sera le sien : la musique. Il aura la chance de connaître Prokofieff, d'entendre Rachmaninov et de former un duo avec le violoniste Joseph Szigeti dont il épouse la fille. En 1939, il décide de s'établir en Suisse. Appelé en 1949 à la succession de Dinu Lipatti au Conservatoire de Genève, il conserve sa classe jusqu'en 1959 et y dispense un enseignement légendaire. De nombreux jeunes pianistes vont profiter de ses conseils toujours pertinents, jamais humiliants. C'est dans les années cinquante, après des succès fracassants à New York, que sa carrière internationale prend de l'essor ; parcourant le monde dans tous les sens, il suscite l'enthousiasme des foules. Son répertoire est immense. Un fil secret le rattachait à Chopin, mais Magaloff ne s'est jamais laissé enfermer dans une spécialité. Il jouait tout à la perfection, dans un vaste répertoire allant de Haydn à Stravinsky. Chez lui, tout venait de l'intérieur, sans aucun effet. Rien qui pût suggérer le hors-norme. Aucune manifestation d'ego dans son jeu. Seule l'oeuvre comptait. La notoriété n'aura en rien changé sa manière d'être. Après avoir donné son dernier récital à Milan, Nikita Magaloff meurt à Vevey, le 26 décembre 1992.

03/2023

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Epistémologie

L'histoire, l'ordre et le chaos. Une anthropologie de soi

L'ego-histoire, en un peu plus de trente ans, a acquis un nom et collecté de beaux succès. Cet exercice qui fait dire à l'historien d'où il parle, en soulignant la façon dont il se situe dans l'acte de produire l'histoire, s'est même constitué en un genre. D'un mémoire d'habilitation à diriger des recherches, qu'il a repris et prolongé en l'ouvrant aux interventions de deux autres médiévistes, Julien Théry et Patrick Boucheron, et d'un artiste, Eric Fonteneau, maître du dessin, Philippe Josserand a fait un livre, interrogeant son parcours d'homme et d'historien. La discipline qu'il a élue au sortir de l'enfance revêt pour lui une dimension existentielle. Elle l'a tenu face à la béance, lui permettant d'apprivoiser le chaos du monde et celui de l'être pour y reconnaître, en écho à Alberto Manguel, un ordre "d'une beauté, d'une élégance indéfinissable, qui nous atterre et nous attire". Avec gaîté, pudeur et ironie, l'auteur, dans une écriture tenue et tendue, revient sur lui et découvre au lecteur "sa" fabrique de l'histoire. Jouer le jeu d'une "anthropologie de soi", toutefois, ne signifie pas se prendre au "je". L'intime a sa part, irréductible par force, mais le récit s'attache d'abord à ce qui distingue et à ce qui unit, à ce qui fait que le "nous", parfois, est un "autre" - aujourd'hui comme hier - et que l'"autre", toujours, résonne en "nous", participant de nos appartenances comme de nos identités et servant de façon décisive à les forger.

01/2022

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Esthétique

Des œuvres et des discours: Portrait de l'artiste en chercheur

Dans Le Mot peint (1975), l'écrivain Tom Wolfe imaginait ironiquement le moment où les musées n'exposeraient plus les oeuvres des peintres Jackson Pollock, Willem De Kooning ou Jasper Johns accompagnées de petits cartels portant des commentaires des critiques Clement Greenberg, Harold Rosenberg ou Leo Steinberg, mais accrocheraient sur leurs murs les reproductions agrandies de ces mêmes textes accompagnées de petits cartels où figureraient les reproductions des oeuvres commentées. De fait, la chose s'est réalisée : l'artiste John Baldessari a effectivement exposé une toile intitulée Clement Greenberg (1967-1968), qui ne consiste en rien d'autre qu'en la reproduction d'un texte du critique, réalisant ainsi la superposition parfaite de l'oeuvre et du texte. C'était là une étape dans un processus continu d'intellectualisation de l'art dont il s'agira ici d'identifier les divers moments saillants et les formes spécifiques, depuis les premiers textes théoriques sur les arts du dessin à la Renaissance jusqu'à la posture contemporaine de l'artiste en chercheur de sciences sociales, en passant par les Conférences de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, le temps des Manifestes et celui des "théories persuasives" de la Modernité tardive. Il s'agira plus particulièrement d'étudier ce qui a rendu possible les formes les plus contemporaines de cette prolifération discursive, en montrant qu'elles sont nées de la convergence de deux phénomènes distincts qui, au cours du XXe siècle, ont affecté la sphère artistique d'une part et la sphère académique de l'autre. Le premier est la désartification de l'art ; le second, la dé-régulation des sciences humaines.

02/2022

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Philosophie

Le Juif de savoir

" Entre le nom juif et le savoir, on a longtemps supposé que se nouait une relation privilégiée. Sous sa forme moderne, cette croyance est apparue au XIXe siècle, dans le monde de la langue allemande ; elle a duré jusqu'à la moitié du XXe siècle. Durant cette période naît la figure du juif de savoir, qui suscita l'admiration, puis la haine, jusqu'à se fracasser sur le réel de l'extermination. De Cassirer à Leo Strauss, de Hannah Arendt à Scholem, la figure du juif de savoir fascine et repousse encore de nos jours. Quelque chose de grave s'y joue quant au nom juif ; quelque chose de grave s'y joue aussi quant au savoir. Pour le juif de savoir en effet, ce n'est pas n'importe quel savoir qui le requiert, mais bien le savoir moderne, tel que Michel Foucault l'a disposé. Au croisement de Hannah Arendt et de Foucault, l'examen du Juif de savoir amène à rouvrir quelques chemins oubliés dans les espaces de la culture européenne. Destins individuels, tragédies des langues, fin du savoir moderne, vacillations du nom juif, le parcours traverse de sombres régions. On y suivra la grandeur et la disparition du Juif de savoir. On finira par s'interroger : qu'est-il advenu grâce à lui ? Qu'a-t-on perdu avec lui ? Qu'adviendra-t-il après lui ? La réponse ne se fait pas attendre. Ce qui est advenu par le Juif de savoir, ce qui advient et adviendra sans lui, c'est, encore et toujours, la rencontre, inlassablement recommencée et inlassablement ratée, du nom juif et de l'Europe. "

10/2006

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Religion

Comment se comporter en mensch et pas en shmok

Tout comme shmok, mentsh est un mot yiddish. Fondamentalement, il signifie " personne, être humain " et s'applique à tout individu sur terre. Chacun d'entre nous est une sorte de mentsh : Jean est un mentsh, Marie est un mentsh, même le petit Léo, occupé qu'il est à tirer la queue de son chien Farfel, est un mentsh. Farfel, lui, est une victime innocente qui mérite notre pitié, mais c'est un animal, pas un mentsh. Dans ce sens, nous sommes tous des mentshn, indépendamment de nos aptitudes et de notre comportement. C'est une simple question de biologie. Mais le mode de pensée yiddish et la biologie ne font pas bon ménage et cela fait longtemps que mentsh n'est plus utilisé que pour parler de quelqu'un de bien. " Les autres paieront les pots cassés ". C'est le genre de sottise qui peut échapper à tout le monde, mais un shmok, lui, en fait une règle de vie. Et généralement il ne s'en rend même pas compte. Il faut le comprendre, ce n'est pas sa faute : personne ne lui a expliqué que sa mère exagérait un peu à l'époque où elle lui expliquait qu'il était le plus beau, le plus adorable, le plus prometteur et le plus intelligent ; que les autres, tous les autres, n'étaient que des benêts et des jaloux. Dans ce livre, Michael Wex nous livre enfin les clés d'une vie réussie, quelles que soient notre religion ou nos croyances, et nous explique avec une bonne dose d'humour comment le Talmud et les proverbes yiddish peuvent changer notre existence.

02/2011

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Policiers

Le miroir aux alouettes. Alice au pays des baudruches

Alice a tué Armelle, sa jumelle. Son reflet, son double, son alter ego inverse dont elle enviait la vie de rêve. Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l'existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. La mort d'Armelle va permettre à Alice de prendre sa place. Pourtant, au " pays des merveilles ", ce n'est pas le bonheur, mais le désenchantement qui l'attend. La vie d'Alice de l'autre côte du miroir va tourner au cauchemar... Elle réalisera, mais trop tard, que le beau miroir n'était qu'un leurre. Un miroir aux alouettes... Elle était seule. Sans son ombre. Enfin unique. Seule dans l'implacable lumière. Ses pensées crissaient à l'unisson des cigales. Un grincement sourd et obsédant qui envahissait la garrigue. explosait sous le soleil. J'ai tué ma soeur... ma soeur... ma soeur... ma soeur ! Qu'attendait-elle pour aller chercher de l'aide ? Elle se leva d'un bond et se mit à courir le long de la falaise rocailleuse. sautant au-dessus des rochers qui affleuraient. Soudain. elle s'arrêta. la gorge étranglée suffoquant dans la chaleur accablante. Pourquoi courir ? Armelle était morte. Il n'y avait plus rien à faire. Et puis comment expliquer la querelle. la chute ? Et cette entaille à I a tête ? Autant de lourdes présomptions. Il n'y a pas de témoin. Pourquoi ne pas saisir l'occasion de changer de vie ? Prendre la place de mon double. entrer dans la peau de "l'autre": devenir Armelle.

04/2010

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Critique Roman

Le Sorceleur. Les chroniques de Ciri

Les Chroniques de Ciri retrace la trajectoire du personnage féminin emblématique de la saga du Sorceleur. Ciri est un personnage central, sinon le personnage central de la saga d'Andrzej Sapkowski, marqué par une destinée hors du commun et le rejet des normes sociales, dans un monde où le patriarcat pèse lourdement sur le destin des femmes. Orpheline de sang royal, la princesse en détresse fuyant le siège de Cintra tombera sous la protection de Geralt, père de substitution avec qui elle entretient un lien indicible. Objet de nombreuses convoitises royales et malveillantes, source de légendes elfiques ancestrales, Ciri va au fil des rencontres devenir une combattante hors pair, une magicienne aux pouvoirs inégalés, une voyageuse capable de traverser le temps et des mondes auxquels peu ont accès. Ecrit par Justine Breton (The Witcher, un monde de légendes : romans, jeux vidéo, séries) et richement illustré (plus de 50 illustrations) par Mathilde Marlot (Manuel du Sorceleur), Les Chroniques de Ciri permet de retrouver tous les êtres que la princesse de Cintra croise sur sa route : ceux qui l'ont formée, faite grandir, aimée ou abimée, mais qui ont contribué à faire d'elle l'être exceptionnel qu'elle est devenue. Sommaire de l'ouvrage 1-Les Origines de Ciri 2-Grandir en étant aimée (Geralt, les sorceleurs, Triss Merigold, Yennefer de Vengerberg, Yarpen Zigrin, Vysogota, Kelpie, Petit Cheval) 3-L'expérience d'autres mondes (Brokilone, Gros Velen et la wyvern, Désert de Korath, les Rats, la Traque Sauvage, Tir ná Lia) 4-Apprendre dans la violence (Cahir et la chute de Cintra, Stefan Skellen, Vilgefortz, Rience, Léo Bonhart, Emhyr var Emreis) 5-Ciri, la légende

06/2024

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Littérature étrangère

Les faits. Autobiographie d'un romancier

Les faits se présente comme l'autobiographie non conventionnelle d'un écrivain qui a déconstruit notre idée de la fiction. Cette oeuvre, d'une franchise inventive et irrésistible, dévoile le rapport intime et complexe que Philip Roth entretient avec l'art et l'existence. Sur le fil entre souvenirs des faits et souvenirs imaginés, l'auteur de La contrevie se concentre sur cinq moments fondateurs de son identité d'homme et de romancier : son enfance à Newark dans les années 1930 et 1940 ; son expérience de l'américanité à l'université ; son premier mariage chaotique ; l'indignation de la communauté juive américaine à la parution de Goodbye, Colombus ; et enfin, la découverte dans les années 1960 d'une liberté créatrice qui donnera naissance à Portnoy et son complexe. Mais comment écrire à propos des faits de l'existence lorsqu'on a passé une vie entière à changer l'ordinaire en extraordinaire avec une originalité et une audace si féroces ? Comment un romancier chevronné, jamais mieux servi que par "la chair de la fiction", peut-il encore prétendre se présenter "sans fard" ? Tel est le questionnement au coeur du livre que Roth explore avec malice et clairvoyance. Et ce n'est pas un hasard si c'est à son héros de papier et alter ego, Nathan Zuckerman, qu'il donne ici le dernier mot. Cette nouvelle traduction redonne tout son lustre à la verve incomparable d'un des plus grands auteurs américains de sa génération. Elle révèle avec habileté l'humour, l'intelligence et la précision d'un texte qu'il est précieux de redécouvrir aujourd'hui, à la lumière de toute une oeuvre littéraire.

06/2020

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Sports

Coups de poing et points à la ligne

Ce livre aurait pu s'intituler la boxe dans la ville. Il est une chronique de la vie perpignanaise dans ses rapports avec le noble art de 1885, date à laquelle la boxe anglaise fait son apparition, à la fin du XXe où elle peut fêter plus d'un siècle d'existence. Cet ouvrage est tout à la fois une histoire des boxeurs, des clubs et des prévôts, des dirigeants mais aussi des quartiers, des rues, des cafés... car cette vie sportive s'est inscrite dans des lieux familiers encore visibles qui ne sont plus que hantés par les gants de cuir rouge, les coups de gong et des hommes sur des rings parfois improvisés. L'ancien Alcazar, devenu cinéma Familia et son parc ont disparu, mais l'ancien hôpital militaire avec ce qui fut le siège du Foyer Léo-Lagrange est toujours là, gardien des souvenirs, des sons, des odeurs... aujourd'hui encore en longeant ses hauts murs on voit passer les ombres des cogneurs, des stylistes, des encaisseurs tragiques de coups fabuleux, des k.o. techniques. Dans une soirée, le drame pouvait côtoyer la comédie et le tragique avoir sa part de ridicule devant un public le plus souvent féroce. Le Casal Catala et le Théâtre de Verdure aux Platanes, le Nouveau Théâtre, le Vélodrome ont aussi rejoint le Paradis des constructions festives perdues mais le Centro Espagnol est encore là même si depuis bien longtemps, il n'accueille plus les puncheurs venus de Barcelone et il n'y a plus de combat au Théâtre Municipal.... Il reste les bars, les cafés et il existe le Palais des Congrès. Ce livre fait revivre dans le contexte urbain des figures tutélaires presque mythiques du sport roussillonnais, de la boxe catalane, les héros oubliés : ils sont tous dans ce livre... petits ou grands, amateurs ou professionels... Admirable carrière de Biosca, des salles parisiennes à celles de Madrid, Barcelone, Milan, Alger... Nos boxeurs voyageaient et l'Indépendant donnait parfois de leurs nouvelles. Ils sont tous ou presque dans ce livre avec leurs clubs, leurs dirigeants emblématiques et souvent pittoresques, toujours passionnés : " Napoleon Orliac ", Gaetano, on ne peut les citer... Les petits clubs, les groupements éphémères, ont eux aussi droit au chapitre au même titre que les grands, les omni-sports : l'U.S.A.P. et le Foyer Léo-Lagrange qui eurent encore, vers les années 1960 de formidables équipes de boxeurs. Cette chronique n'oublie pas combien la boxe et le rugby furent proches. Les villes et villages du département, où il y eut des clubs (Rivesaltes, Port-Vendres, Ille sur Têt, Bages...) qui défendaient les couleurs de leur coin de Roussillon. Les jours heureux et les jours noirs, dans la ville qui bouge avant guerre, après guerre qui s'agrandit... L'histoire de la boxe se mélange avec une chronique des grands jours de joies, de fêtes. Chronique contemporaine de ceux qui montent sur un ring pour échanger des coups avec un inconnu et n'ont que quelques minutes pour montrer leur courage et souvent leur limites tant physiques que morales, ceux qui le lendemain reprenaient leur travail à l'usine, aux abattoirs, au nettoiement des rues, aux écuries du faubourg, à la gare, employés, ouvriers, ceux qui après défaite ou victoire, reprenaient l'entraînement amenaient femmes et enfants le dimanche, voir Lord Jim au cinéma ; leurs pères étaient allés voir le cirque Pinder où Carpentier rejouait avec application son match contre Dempsey... ceux là aussi méritaient quelques pages. Perpignan a ses " rugby ", son Castillet, la Sardane, et, grâce à Dalí, le centre du monde.... avec ce livre les Perpignanais n'oublieront pas que des coups de gong ont accompagné son histoire.

04/2012

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Littérature française

Atlante ou l'épine du je

Dès son entrée à l’université, Vagharm Dampetrain a déjà un lourd passé derrière lui. Il dépose son coeur entre les mains d’Arlène avec laquelle il entame une relation aussi intense que chaotique. Cependant, les charmes d’une certaine Anissa ne laissent pas Juan tout à fait indifférent. Juan et Vagharm sont deux personnes bien fragiles, qui ne sont pas faciles à contenter, et dans la contrainte d’une cohabitation indissociable, ils savent qu’ils resteront à jamais deux êtres où chacun d’eux éprouvera des besoins existentiels très particuliers. Bien après avoir terminé ses études, Juan fait la connaissance d’un certain Félix Duchet. Particulièrement énigmatique et grand couturier de son état, il forme Juan-Vagharm jusqu’à en faire à la fois son alter ego et son meilleur ami. Marié, deux enfants splendides, riche, et une femme aimante à ses côtés, Juan Dampetrain a tout pour être heureux, et pourtant, il ne se sépare jamais de ses angoisses. Quelque chose manque à sa vie. Il consacre beaucoup de temps à traquer ce qui peut bien être à l’origine de ses malaises existentiels, mais en vain. Ailleurs, une femme muette et dépendante se redresse soudain de son lit en hurlant son nom, avant de replonger à nouveau dans ce même état de mutisme qui est maintenant le sien, depuis de nombreuses années. Un matin Félix Duchet supplie Vagharm de l’accompagner. Devant son insistance il accepte de le suivre pour un endroit et un monde dont il ne sait rien. Arrivé sur les lieux, Juan-Vagharm sombre dans l’horreur, s’apercevant alors qu’il n’est peut-être pas celui qu’il croit toujours avoir été…

11/2019

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Littérature française

Nouvelles déconfinées

Nouvelles dé-confinées est le fruit des mois de confinement de l'auteur, temps fort pour l'observation de la vie réduite et concentrée des habitants de la cité : peur, amour, rage de vivre et crainte de mourir, espoirs et déceptions, incompréhensions... éternelle aventure humaine que l'imaginaire de l'auteur a située à la ville comme à la campagne, et même au-delà des mers sous forme de conte. Ces nouvelles font écho à l'actualité particulière de ces moments-là, source d'inspiration créatrice pour le nouvelliste chez lequel chaque mot résonne comme une note de musique prometteuse d'harmonie. Chacun de nous peut y retrouver quelque chose de lui-même et des autres quand la vie prend plus de sens devant une mort sournoise qui rôde invisible autour de vous. Périodes extrêmes où les attitudes les plus viles côtoient les plus nobles, où le plaisir et la joie peuvent cohabiter avec l'angoisse et l'ennui... Ce recueil de nouvelles est le fruit de tous ces sentiments contradictoires et profondément humains que le "rester chez soi" a mis en relief. Pierre Guitton est né dans un petit village au coeur de la France. Son enfance fut rêveuse et campagnarde ; les plantes et les animaux étaient ses compagnons de jeu. L'école fut celle de la socialisation, de quoi observer et aimer son prochain, puis de gagner sa vie sans renoncer à la poésie. Dès son plus jeune âge, il a disputé la musique des mots à celle des notes de son alter ego. Un pied dans l'imaginaire et une main sur le crayon noircisseur de pages blanches, il n'a cessé d'écrire pour ses proches avant qu'on ne lui propose de publier quelques-uns de ses écrits.

12/2020

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Histoire de France

1918. L'étrange victoire

L'issue de la première guerre mondiale est connue de tous et pourtant, en avançant avec les doutes, les peurs et les tâtonnements des contemporains, Jean-Yves Le Naour relate une année à suspens. Il ravive de sa plume romancée le cours d'une année cahotique qui conduit à l'étrange victoire des Alliés. Au printemps 1918, par trois fois – en mars, avril et mai –, Français et Britanniques ont le sentiment de frôler la défaite. On a l'impression de rejouer septembre 1914 ! On se bat sur la Marne et Paris, bombardé, est en proie à la panique. De tous côtés, les fronts se resserrent : depuis mars 1918, la paix signée avec la Russie bolchevique libère 1 million de soldats allemands sur l'ouest. Une course contre la montre s'engage avec un unique objectif : tenir. En 1918, rien n'était écrit et l'Allemagne pouvait encore l'emporter ! Fidèle aux précédents volumes, ce dernier opus dévoile les coulisses politiques et la cuisine des états-majors en s'appuyant sur des sources inédites : les rivalités entre Pétain, Foch et le Britannique Douglas Haig, les guerres d'ego qui ont paralysé la situation au point de compromettre la défense nationale. Fait nouveau, par rapport à 1914-1917, les militaires sont désormais sous la coupe de Clemenceau et de Lloyd George. "Le Tigre" caresse même le rêve de prendre lui-même le commandement unique du front occidental avant de le faire déléguer à Foch qui déclenche l'offensive finale qui jettera à bas les EMpires centraux. Passant d'un front à l'autre, Jean-Yves Le Naour nous entraîne jusqu'à la victoire en trompe l'oeil, la joie de la paix étant lourde des guerres futures.

10/2016

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Science-fiction

Frissons avec sursis

Léo Maizeret, député UDF élu par hasard en mai 1981, disparaît dans la nuit du 12-13 juillet 1982 dans le vol Paris-Miami pour réapparaître en juillet 2018. Pour le commun des mortels, il s'est écoulé 36 ans mais pour lui qui a côtoyé l'immortalité, seulement un mois. Un mois durant lequel il a été confronté à la subtile mécanique de l'univers, du temps dans l'espace et de l'homme face à son destin. Coupable de légèreté et d'inconstance, il est entraîné dans cette forme de rédemption initiatique qui s'avère être une mission divine. Pour orchestrer le ballet de cette âme en déroute, Bermude, féminité et grâce incarnées, lui fera vivre un amour éternel, une ivresse dévastatrice, impossible à imaginer même dans les rêves les plus fous. Collection Magnitudes, dirigée par Yoann Laurent-Rouault La collection Magnitudes offre au lecteur une déclinaison d'oeuvres littéraires différentes, identifiées par un chiffre (rappelant l'échelle de Richter des séismes), qui n'a pas pour vocation de classer ni de noter, mais d'informer le lecteur sur le caractère potentiellement choquant du texte, en raison du vocabulaire utilisé, d'un climat de haine, de danger, de passages décrivant des scènes de violence, d'érotisme, ou de propos crus relatifs à la religion, la politique, les moeurs. 4. 0 Faible magnitude. Texte tout public. 5. 0 Moyenne magnitude. Texte tout public pouvant légèrement secouer certaines sensibilités. 6. 0 Assez forte magnitude. Texte tout public comportant des éléments susceptibles de heurter certaines sensibilités. 7. 0 Forte magnitude. Texte comportant des éléments pouvant choquer certains lecteurs. 8. 0 Très forte magnitude. Texte pouvant fortement choquer ; réservé aux lecteurs avertis. 9. 0 Magnitude extrême. Texte fortement déconseillé aux âmes sensibles. 9. 5 Magnitude ultime. Texte pouvant très fortement ébranler le lecteur, totalement déconseillé aux personnes sensibles.

07/2020

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Littérature française

Les bains de Kiraly

Les Bains de Kiraly. Gabriel a bien tenté de croire au bonheur. Subjugué par Laura, il s'est arrimé à son rire et s'est employé à vivre au présent. Mais du jour où elle lui a annoncé qu'elle attendait un enfant de lui, il a pris la fuite, sans un mot... Quand, après des mois d'errance dans Londres, il échoue par hasard dans une synagogue, les chants des hommes l'apaisent, et libèrent enfin sa parole. Il se lance alors dans l'écriture de cette longue confession, où le silence et la culpabilité dansent un vertigineux pas de deux. De lui, de son enfance solitaire, de sa sœur aînée fauchée par un chauffard ivre, de ses parents murés dans leur deuil, de leur refus de rien lui révéler sur leur passé, il n'a jamais pu parler, ni à Laura, ni à son ami Léo. Jamais il n'a pu exprimer la vérité de ses sentiments. Et, si des mots il a fait son métier, c'est pour traduire ceux des autres, barricadé derrière une montagne de dictionnaires. Quand, à la faveur d'une rencontre des traducteurs de Thomas Mann en Hongrie, une clef de son passé lui est révélée dans un cimetière de Budapest, ses souvenirs se bousculent : les phrases murmurées par ses parents dans une langue étrangère, la saveur de la cuisine magyare, la fascination pour la littérature de la Mitteleuropa qu'avait su éveiller en lui le vieux libraire du pays champenois où il a grandi... Évoquant le désarroi existentiel et sentimental de cet homme fragile livré à lui-même, Jean Mattern écrit avec des accents justes et mesurés un lumineux roman des origines.

08/2008

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BD tout public

La rose la plus rouge s'épanouit

La légende urbaine voudrait que Leonardo DiCaprio ait enchaîné trente-deux conquêtes - toutes de sublimes top models - mais sans tomber amoureux d'une seule. Faut-il en chercher les raisons dans les arcanes de la société de consommation et sa propension au narcissisme ? Dans les lois de la biologie ? Ou, tout bêtement, dans le fait que ce cher Leo ne soit pas encore tombé sur la bonne ? Et nous, dans tout ça, sommes-nous, comme lui, des complexés de l'engagement ? Liv Strömquist, que l'on ne présente plus, a choisi d'intituler sa nouvelle bande dessinée La Rose la plus rouge s'épanouit, en référence et hommage à un vers de la poétesse américaine féministe Hilda Doolittle (H.D.) qui, dans sa vie comme dans ses écrits, prônait des amours libérées. Une nouvelle occasion pour elle de disséquer les comportements amoureux à l'ère du capitalisme tardif et de les interroger : comment maîtriser les élans du coeur ? Que faire en cas de chagrin d'amour ? Pourquoi les histoires d'amour finissent-elles mal, en général... ? Et pourquoi certaines personnes papillonnent-elles sans jamais se poser ? Avec sa pertinence et son humour habituels, l'auteure entrechoque les références attendues et d'autres qui le sont moins - entre Beyoncé, les Schtroumpfs, des acteurs de télé-réalité, Jésus ou encore des sociologues... - pour sonder les coulisses de la passion. Savez-vous que Socrate était un véritable don Juan avant l'heure, ou bien ce qu'est devenu Thésée, une fois le fil amoureux d'Ariane rompu ? Ou, encore, connaissez-vous Lady Caroline Lamb, ici érigée en modèle, dont les coquetteries avec Lord Byron ont défrayé la chronique de l'époque ? Autant d'exemples qui permettent à Liv Strömquist de dévoiler une véritable anatomie de l'éros en quelques battements...

10/2019