Recherche

Roald Dahl Lego

Extraits

ActuaLitté

Musées français

Musée Fabre. Guide des collections, 2e édition revue et augmentée

Initié par la Société des beaux-arts à la fin du XVIIIe siècle, le musée de Montpellier vit le jour en 1795, à la faveur de la Révolution française qui fit émerger l'idée du musée public fondé sur l'humanisme des Lumières. Mais c'est en 1825, avec le don par François-Xavier Fabre de sa collection, que le musée prit toute son ampleur. Ce peintre montpelliérain, élève de David et lauréat du prix de Rome, vécut durant près de trente ans en Italie où il se constitua une vaste collection de peintures et de sculptures avant d'en faire don à sa ville natale. Cet ensemble d'oeuvres de l'école française et italienne, de la Renaissance au XVIIIe siècle, fut complété en 1836 par le legs d'Antoine Valedau de tableaux du Siècle d'or flamand et hollandais. En 1868 puis 1877, Alfred Bruyas amateur montpelliérain passionné par l'art de son temps, offrit au musée près de deux cents peintures et dessins réalisés par les plus grands artistes du XIXe siècle, Delacroix et Courbet au premier chef. La donation par Pierre et Colette Soulages en 2005 d'un riche ensemble de toiles représentatives de sa carrière est le point d'orgue de cette tradition de dons illustres. Ce guide a pour ambition de proposer une approche renouvelée de ce fonds, grâce à la présentation, aux côtés des peintures les plus célèbres, d'oeuvres nouvelles, acquises depuis les années 2000. Il invite à suivre un parcours dans cette foisonnante collection, à la découverte de l'histoire de l'art européen, de la Renaissance à nos jours, grâce à un florilège d'oeuvres de Véronèse, Rubens, Poussin, Zurbarán, Greuze, Houdon, David, Ingres, Delacroix, Courbet, De Staël, Soulages et des représentants du groupe Supports/Surfaces, tout en mettant à l'honneur un bel ensemble d'artistes natifs de Montpellier : Bourdon, Ranc, Raoux, Vien, Cabanel, Bazille. Bioulès, et bien d'autres.

07/2021

ActuaLitté

Histoire des religions

La grande Marie ou le luxe de sainteté

Imaginons une barque qui remonte le fleuve Saint-Laurent, entre ses rives escarpées, depuis Tadoussac et accoste à Québec le 1er août 1639 après une escale à l'île d'Orléans. Dans cette barque, éprouvées par trois mois de traversée depuis Dieppe, trois religieuses ursulines, dont l'une, ayant quitté son couvent de Tours, dotée d'un fort tempérament, aussi bien tournée vers l'action que vers la mystique, apparaît déjà comme une figure centrale : Marie de l'Incarnation. N'imaginons plus. A quatre siècles de distance, c'est son portrait que brosse ici, d'une main leste, d'un oeil admiratif, l'écrivain Carl Bergeron, séduit par la force de caractère, les qualités d'organisatrice et le grand talent d'épistolière d'une femme portée par un désir d'absolu et celui, tout aussi impérieux, qui la poussera à faire corps avec ce pays de froid dément, de rochers austères et de forêts implacables, à apprendre les langues autochtones, à y bâtir un monastère, à enseigner, à s'abandonner à l'Amour avec des élans que nous savons plus comprendre. Ce faisant, Carl Bergeron tend à la religieuse de fer et de chair un miroir qui fera paraître étriquées notre époque, ses lâchetés, son amnésie souvent. Il prend la mesure de son legs, interroge la société québécoise issue de la Nouvelle-France. D'un même coup de fleuret, il égratigne l'université quand elle n'est que refuge, l'esprit bourgeois quand il n'est que calcul. Plus que tout, son chant d'amour à la "Grande Marie" , aussi beau que nécessaire, est tourné vers l'avenir : "N'allons pas croire, naïfs que nous sommes, que Marie est morte en 1672 et qu'elle s'est arrêtée là. [... ] Il se pourrait que le XXIe siècle fasse de Marie de l'Incarnation une contemporaine, et la ressuscite plus proche et vibrante à notre conscience qu'un Proust, un Céline ou un Joyce".

08/2021

ActuaLitté

Moto

Xl-ultimate collector motorcycles

Bécanes de rêve : les motos les plus spectaculaires de la planète. De la Hildebrand & Wolfmuller de 1894 à l'Aston Martin AMB 001 de 2020, cet ouvrage expose superbement 100 des plus belles motos à avoir jamais fait vrombir l'asphalte et se pâmer les passionnés. Premières briseuses de records, luxueuses voyageuses, bolides des routes ou des circuits de Grands Prix, légendaires superbikes de production et customs exotiques, cet ouvrage célèbre ce que le design et l'ingénierie moto ont produit de meilleur. Nombre de modèles sont issus de collections privées renommées et n'ont été montrées que rarement. D'autres sont les vedettes incontestées des plus grands musées de la moto - comme la Brough Superior "Golden Dream" de 1938 ou la MV Agusta 500 4C de 1957, qui emporta John Surtees jusqu'à la victoire en championnat du monde. Les reliques étonnamment bien conservées côtoient un écurie de sportives mythiques chevauchées par des pilotes comme Dario Ambrosini, Tarquinio Provini, Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Barry Sheene et Kenny Roberts. Les histoires captivantes associées à ces motos fabuleuses sont racontées en détail et illustrées par les clichés des plus grands photographes du genre, réalisés spécialement pour cette publication, ainsi que des bijoux tirés de diverses archives, des affiches promouvant les premières courses aux photos prises dans le vif de la course. Elle s'ouvre sur un avant-propos de Jay Leno, célèbre accro à la mécanique, et contient des interviews de George Barber, le fondateur du Barber Vintage Motorsports Museum ; Sammy Miller, pilote de course et fondateur du Sammy Miller Motorcycle Museum ; Ben Walker, directeur du département Motos chez Bonhams ; Paul d'Orléans, fondateur de The Vintagent et Gordon McCall, co-fondateur du Quail Motorcycle Gathering, le concours de renommée mondiale qui se tient à Carmel, en Californie. Une abondance de bijoux sur deux roues et un livre incontournable pour tous les fanatiques de moto.

03/2023

ActuaLitté

Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Maghreb et l'indépendance de l'Algérie

1962-2012 : deux dates emblématiques de l'Algérie contemporaine. La première s'inscrit dans la continuité d'un mouvement politique de grande envergure. Celui de la décolonisation, des modalités de sorties de guerre, de l'émergence des Etats indépendants et de la mise en place des institutions. Quant à la seconde, elle renvoie, à un triple questionnement. D'abord, sur le bilan de cinquante ans d'actions politiques, de programmes économiques, de projets de sociétés et de relations internationales... Ensuite, sur les perspectives, les enjeux politiques et les aspirations des populations. Et enfin, sur les bouleversements stratégico-politiques que connaissent les régions du Maghreb et du Moyen et Proche-Orient. Evénement politique majeur dans le long cheminement d'un pays, l'indépendance clôt une situation historique et ouvre une nouvelle ère de transformations radicales. Au Maghreb, la fin du régime colonial et les indépendances constituent d'excellents marqueurs historiques. "toutefois, l'accès à l'indépendance, la gestion politique de ce basculement, le passage pour la population de l'état de colonisés à celui de citoyens d'une société libre et les dynamiques de développement et de (re)construction diffèrent d'un pays à l'autre. Cinquante ans après, qu'en est-il des espoirs suscités par la fin du colonialisme, des aspirations des peuples et des défis des Etats nouvellement souverains ? Que reste-t-il des crédos "révolutionnaires" ? Les bouleversements induits par l'émergence de nouvelles institutions, le volontarisme dans le démantèlement des legs du passé et les dynamiques de développement témoignent de l'importance des processus de transition. Cette dernière est encore caractérisée, dans le contexte maghrébin, par l'omniprésence du fait colonial et de ses pesanteurs en période postcoloniale ainsi que par la pluriformité de ses modalités d'exercice. L'indépendance a créé une dynamique politique, sociale, économique et culturelle. Les enjeux de société y sont importants en raison des choix des modèles à adopter, de la conception de la modernisation, des rapports sociaux ainsi que des questions de l'altérité.

10/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

La traite des noirs. Histoire du commerce d'esclaves transatlantique 1440-1870

" Tout n'a pas été dit sur 1a Traite des Noirs. Et notamment pourquoi un tel crime a pu durer si longtemps, près de cinq siècles. Dans ce livre, l'exposé le plus complet de la Traite transatlantique aujourd'hui disponible, Hugh Thomas tente de répondre à cette question. Il montre comment cette histoire est inextricablement liée à celle de l'Occident, dont elle occupe le centre, selon le mot de Tocqueville : " La destinée des nègres est en quelque sorte enlacée dans celle des Européens. Les deux races sont liées l'une à l'autre. " On verra comment, alors que le monde médiéval avait à peine tourné la page de l'esclavage massif, les découvertes géographiques, mais aussi l'idéal antique de la Renaissance vont le ranimer. Afrique puis Nouveau Monde font irruption dans la conscience européenne via le Portugal et l'Espagne qui mettent en place la Traite dès 1440. Peu à peu le point de gravité de l'odieux commerce - " le plus rentable des commerces ", disait Louis XIV -, recherche de l'énergie humaine et sucrière, se déplace vers le nord, prenant toute sa part dans les conflits déchirant l'Europe et l'Amérique, après l'Afrique où sont déversés, déjà, des millions d'armes. Enfin, l'Angleterre, la plus grande bénéficiaire du système, décide d'en devenir le gendarme : la campagne visant à l'abolir, adossée aux révoltes des esclaves, sera la première grande cause humanitaire internationale. Traite et esclavage ne disparaîtront pas pour autant. Hugh Thomas nous livre ici les témoignages directs des acteurs du commerce d'ébène : sous sa plume s'animent des êtres de chair et de sang, flotte la pestilence des négriers parés de noms charmants ou saints. L'histoire connaît-elle un sens, comme l'ont cru les Lumières ? Toutes les Traites sont-elles équivalentes ? Quel est le legs, durable, de cette histoire dans nos sociétés ? Peut-on refermer le débat avant de l'avoir ouvert ? " Guillaume Villeneuve

09/2006

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire des émotions. Tome 2, Des Lumières à la fin du XIXe siècle

Après le succès de l'Histoire du corps et de l'Histoire de la virilité, Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello dirigent cette très ambitieuse Histoire des émotions en trois volumes, héritière du programme des Annales, de l'histoire des mentalités et de celle des sensibilités, portée par les renouvellements historiographiques les plus récents. Elle réunit pour la première fois les meilleurs spécialistes français et étrangers de l'histoire des émotions, toutes générations confondues. Ouverte par les Lumières, la séquence qui fait l'objet de ce deuxième volume, dirigé par Alain Corbin, fournit un chapitre très riche de l'histoire des émotions. Dès le milieu du XVIIIe siècle se dessinent des attentes nouvelles. La notion d'" âme sensible " émerge peu à peu. C'est le temps du journal intime et celui de l'émerveillement face au paysage. Un " moi météorologique " se fait jour, sensible aux aléas des phénomènes naturels. Dans ce siècle de la Révolution et des révolutions, la colère, la terreur, l'indignation côtoient l'exaltation, la joie, la ferveur ou la mélancolie sur la scène politique. De nouveaux rituels les expriment et leur donnent corps. Des barricades aux champs de bataille, des grandes chasses aux catastrophes naturelles, du romantisme à l'impressionnisme, des émois de l'orgasme à la vénération de la Vierge Marie, de multiples gammes des émotions sont ici mises en lumière. A l'extrême fin du XIXe siècle, des savants commencent à mesurer l'expression des émotions. La psychologie, peu à peu, s'impose. Professeur émérite à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, pionnier de l'histoire des sensibilités dont il a inventé et exploré les nouveaux territoires, Alain Corbin est l'auteur de nombreux ouvrages. Il a dirigé au Seuil : Histoire du corps et Histoire de la virilité (avec G. Vigarello et J.-J. Courtine). Avec les contributions de : Olivier Bara, Serge Briffaud, Anne Carol, Alain Corbin, Guillaume Cuchet, Michel Delon, Emmanuel Fureix, Corinne Legoy, Judith Lyon-Caen, Charles-François Mathis, Guillaume Mazeau, Hervé Mazurel, Anouchka Vasak, Sylvain Venayre, Agnès Walch.

10/2016

ActuaLitté

Franc-maçonnerie

Origine et gouvernance du rite écossais ancien et accepté par un grand commandeur

Homme de conviction et d'action, Claude Collin a placé sa vie au service de la cité. Ingénieur de l'Ecole Centrale Marseille, il a exercé entre autres, des fonctions de Direction Générale touchant à la sécurité sous toutes ses formes dans la cité phocéenne, tout en s'impliquant dans d'autres associations dont un Institut créé en 1991 destiné à la prévention et à la gestion des risques sur les territoires et qui fonctionne toujours. Humaniste intransigeant sur les valeurs essentielles, son investissement auprès de la collectivité ne pouvait que trouver un prolongement naturel dans une vie maçonnique riche, commencée à l'âge de vingt-deux ans à la Grande Loge de France où il a rempli offices et missions d'importance. Entré dans la Juridiction voilà plus d'un demi-siècle, il a gravi tous les degrés initiatiques du Rite Ecossais Ancien et Accepté jusqu'à une cooptation en 1992 qui l'a conduit en 2009 à l'investiture de vingt-deuxième Grand Commandeur du Suprême Conseil de France. Rares ont été les legs écrits des hauts dignitaires, d'où la valeur du témoignage de son auteur, apportant non seulement sa profonde connaissance d'un Rite remontant à l'aube de l'humanité pensante, s'appuyant parfois sur des documents inexploités à ce jour, mais de plus nous faisant partager la vision d'une Institution avec laquelle il n'a fait qu'un et qu'il contribue à pérenniser. Sous sa plume trempée dans plus d'un demi-siècle au service de l'Ordre initiatique, nous assistons à l'émergence du Rite Ecossais Ancien et Accepté du cadre légendaire de la Tradition pour s'inscrire dans les jalons de l'histoire. Nous côtoyons tous ceux qui ont tracé son chemin pour transmettre le flambeau à d'autres afin qu'ils poursuivent leur oeuvre, pour in fine donner à ce Rite une sagesse, une force et une beauté lui permettant de traverser imperturbablement les âges et s'inscrire dans l'éternité.

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Il m'a été donné d'aller à Corinthe Tome 3 : La méridienne du retour

Philippe Saubadine ne se lasse pas du nomadisme inoculé par ses parents qui l'ont emmené, dès sa prime jeunesse, vivre à Ouargla dans le Sahara algérien. Nous le retrouvons avec son épouse au Cameroun après les émeutes qui ont dévasté la ville de Douala. Lors du décès d'un notable Bamiléké, il est admis à assister à la cérémonie funéraire qui se déroule dans le village natal du défunt. Ces traditions, qui constituent l'essence même du culte des ancêtres et de leur omniprésence, lui font éprouver un profond respect pour ces peuples. Cependant, certaines zones géographiques du pays sont sous la menace de groupes terroristes dont les raids contre les installations en mer avec prises d'otages maintiennent un climat angoissant. Le long séjour africain du couple s'achève lorsque Philippe Saubadine est affecté dans la région béarnaise. Il doit accompagner une mutation industrielle inédite de par son modèle économique et humain dans le cadre de la cession de l'usine de Lacq et des concessions pétrolières et gazières en métropole. L'opération, vigilée par les syndicats et scrutée par les élus, est le dernier défi qu'il relèvera. La maîtrise du temps nouveau lui permet ensuite de converser avec son père. Mais la parole paternelle sur " l'avant " hésite, se fait combat intérieur, parfois impulsive et douloureuse. Les récits, les photos, les documents chargent l'auteur d'un legs mémorial dont il sait que lui seul sera le conservateur et le passeur. Avec ce troisième tome se clôt un siècle de vie d'une famille ordinaire au travers des événements historiques et des conflits mondiaux contemporains. L'écriture a été, pour l'auteur, une délivrance dont les piliers sont la recherche, la reconnaissance, l'hommage et, surtout, le remède à l'oubli : l'oubli par pudeur, par omission, par chagrin, par amertume. Ce récit répond aussi et déjà aux falsificateurs qui tenteront, une fois tous les témoins disparus, de tordre ou de nier les faits, d'arranger ou d'édulcorer l'histoire par ignorance, idéologie, duplicité ou escroquerie.

04/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoires des Bretagnes. Tome 6, Quel Moyen Age ? La recherche en question

Ce volume rassemble 27 communications présentées lors du colloque organisé à Brest du 12 au 14 décembre 2017 sur les enjeux épistémologiques des recherches sur les Bretagnes médiévales. Son but était d'établir une histoire croisée des différentes disciplines accueillies au sein du Centre de Recherche Bretonne et Celtique, pour établir un bilan contrasté de leurs apports spécifiques et de leurs remises en cause. Depuis les travaux fondateurs de La Villemarqué, La Borderie, Ferdinand Lot, Joseph Bédier etc., les études sur la culture bretonne et britannique et son insertion dans l'histoire et la littérature européennes ont créé des débats féconds permettant à la philologie, la linguistique, la littérature, l'histoire, l'archéologie ou encore l'histoire de l'art de définir leurs objets et leurs démarches spécifiques concernant les témoignages médiévaux. Si chaque discipline a évolué à partir de l'héritage du XI" siècle, elles n'ont pas toutes développé le mime regard sur les présupposés idéologiques, romantiques et nationalistes qui ont initialement guidé les recherches. N'était-il pas temps de renoncer à exhumer une a littérature perdue " ou à se plaindre du manque de sources pour étudier à la fois les fantasmes - ce que les érudits aimeraient que les Bretagnes médiévales nous aient légué - et la réalité négligée de ces legs, comme le contexte des gloses, les références multilingues, la littérature religieuse en langue bretonne, ou les églises paroissiales gothiques ? Les contributions s'organisent en quatre grandes parties à partir de l'héritage des fondateurs, puis de l'évolution des disciplines porteuses d'analyses et de connaissances enrichies, au démantèlement des idées reçues et des leurres idéologiques que constitua la vision de peuples celtiques à part, recroquevillés sur des langues et des coutumes hermétiques au reste du monde ; elles se concentrent en dernier lieu sur l'apport de nouvelles techniques et de nouvelles démarches appliquées au champ des Bretagnes médiévales.

12/2019

ActuaLitté

Histoire de l'art - Guides

Comment regarder les gestes et expressions

Des gestes et expressions sont attachés aux représentations de l'homme que les artistes nous donnent. Empruntés au quotidien ou issus de la tradition iconographique, ils sont porteurs de sens que cet ouvrage se propose d'éclairer, afin de décrypter les situations décrites par les oeuvres, la symbolique particulière liée à certains gestes, l'état d'esprit, voire le tempérament ou la santé mentale des personnages représentés. Ainsi les artistes du Moyen Age, en jouant sur les différences d'échelle entre les personnages, sur la position de leurs mains, bras et pieds, ont voulu définir les rôles sociaux et les dégrés de moralité des actes reproduits dans l'image. En caractérisant certaines figures, ils offrent un récit non verbal qui permet à chacun de comprendre les circonstances présentées : l'être hirsute et grimaçant sculpté sur les chapiteaux est à n'en pas douter le Diable, celui dont il saisit les chevilles est à coup sûr un damné. Sacrée ou profane, cette iconographie, bien souvent héritière de l'Antiquité, évoluera au fil des siècles. Au cours de l'histoire de l'art, c'est ainsi à travers une suite ininterrompue de legs et de trouvailles, que les artistes vont s'efforcer, selon Léonard de Vinci, de reproduire les "mouvements de l'âme" et les "affects" de la nature humaine. Le corps, ses parties et surtout son aspect sont révélateurs d'un monde et de sa pensée : ainsi l'entend la physiognomonie, science qui établit des correspondances entre physionomie et caractère et dont s'inspireront aussi bien Le Brun que Lavater. Plus moralistes, les caricaturistes exagèrent ou ridiculisent les traits physiques à proportion qu'ils posent un oeil critique sur leur société. De son côté, la psychiatrie naissante constitue avec le concours des artistes et, avant l'exploitation de la photographie, l'iconographie de l'aliénation mentale. Le xxe siècle, enfin, s'attaque à la physionomie, pour la restituer dans le fracas que la psychanalyse a provoqué.

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

Un Dilemme...

Dans ce petit roman ou grosse nouvelle balzacienne, avec une ironie à la Flaubert, Huysmans vilipende le bourgeois - de province. Il illustre son "inaltérable saleté" , selon une lettre à Zola. Un notaire de la Marne, Maître Le Ponsart, a bien réussi en affaires et se pique de mode parisienne. Son petit-fils Jules vient de mourir de fièvre typhoïde à la capitale ; il n'était pas marié mais une "bonne" faisait son ménage et l'a soigné jusqu'à la fin. Pauvre jeune homme faible, il n'a laissé aucun legs ni testament, rien que de bonnes paroles à la fille - qui se retrouve quand même enceinte. Tout l'art du notaire sera d'éviter que la fille-mère puisse invoquer un quelconque droit, suivant le Code civil qui ne reconnait pas à l'époque la recherche de paternité. L'héritage - car tel est l'objet des convoitises - reste aux ascendants des deux côtés en l'absence de descendant reconnu. Me Le Ponsart, confit en bonne chère, bonne conscience et importance, va donc débarquer à Paris pour liquider le bail et faire emporter les meubles, donnant ses huit jours à la "bonne" pour 33. 75 francs comptés juste. Ce qui révolte la grosse commère du quartier Mme Champagne, papetière experte en cancans et entremises. Mais ni sa grande gueule ni ses appels aux sentiments ne feront quoi que ce soit. La loi est la loi et l'héritage ira où il doit, sans même un dédommagement pour enfant. D'ailleurs, engendré juste au début de sa maladie, qui prouve qu'il soit du décédé ? Le dilemme qui donne son titre au roman est le suivant : "ou vous êtes la bonne de Jules, auquel cas vous avez droit à une somme de trente-trois francs soixante-quinze centimes ; ou vous êtes sa maitresse, auquel cas vous n'avez droit à rien du tout" .

ActuaLitté

Revues

La règle du jeu N° 76, juin 2022 : Ukraine. Le tribunal de l'Histoire

DOSSIER : LES MONDES DE LA CHINE Quel modèle de société le régime chinois est-il en train d'inventer ? Répondre à cette question d'avenir suppose d'explorer les héritages, millénaires et récents, de l'Empire du Milieu. L'empreinte laissée par le confucianisme, le communisme, la révolution culturelle. Mais aussi son entrée dans l'économie mondialisée. Et les contradictions soulevées par la rencontre de ces legs et de cette modernité. Comment la confrontation entre la Chine et les Etats-Unis a-t-elle accouché du crédit social ? Comment fonctionne ce système de notation des citoyens ? Comment articule-t-il l'évaluation économique et les contraintes morales ? Comment les populations chinoises s'y acclimatent-elles ? En quoi contribue-t-il à inventer une politique de discrimination ? Quels sont les soubassements idéologiques du crédit social ? Ses rapports avec l'idéologie communiste et le néolibéralisme ? Quelle philosophie et quelle vision du monde véhicule-t-il ? Et comment ce paradigme est-il promu à l'international ? Comment résister à une tyrannie de la technologie, des algorithmes et de la surveillance ? Quelles forces et quelles oppositions sont-elles à l'oeuvre en Chine ? Comment, enfin, ces monstres politiques se déploient-ils dans le Xinjiang, où le martyre des Ouighours sert de laboratoire à un nouveau totalitarisme ? A quoi ressemblent, en somme, les mondes de la Chine ? Le monde qu'elle contient et celui qu'elle désire ? Mais aussi : - " Boomer " , Une pièce de théâtre de Camille Cabestan, l'auteur secret de La Règle du jeu - Un article de Benjamin Morel sur l'héritage maurrassien du concept de décentralisation - Un micro-dossier sur Descartes et Lévinas. - Un article de Diane Delbecq sur l'humanisme et l'esthétique de Ponge - Un article sur l'usage des stories sur les réseaux sociaux. - Un entretien avec Dora Moutot autour du féminisme et de la sexualité. - Un article d'Avery Colobert sur l'exégèse et l'herméneutique chrétienne

06/2022

ActuaLitté

Monographies

Musée Tomi Ungerer

Depuis son ouverture à Strasbourg en 2007, le musée Tomi Ungerer a fait l'objet de multiples publications. Le premier catalogue, consacré au coeur de la collection, à savoir l'oeuvre prolifique et diversifée de Tomi Ungerer (1931-2019), est paru en 2007 et a été réédité en 2012. Dix ans plus tard, cette publication incontournable connaît sa 3e réédition augmentée et actualisée. Tomi Ungerer, né à Strasbourg en 1931 et décédé à Cork (Irlande) en 2019, a mené une carrière internationale dans le domaine de l'affiche, du livre de jeunesse et du dessin satirique. Caractérisé par une oeuvre protéiforme et un style très personnel, l'artiste participe à plein titre à cette famille d'artistes qui perpétuent la tradition du dessin et de l'illustration dans la lignée de Gustave Doré, Honoré Daumier ou Wilhelm Busch. L'ouvrage, premier opus des publications sur la collection du musée, qui connaît en 2022 sa 3e réédition actualisée et augmentée, s'attache à présenter les pièces majeures de Tomi Ungerer. Un choix iconographique riche illustre les principaux genres abordés par l'artiste dans son abondante oeuvre graphique : dessins de livres pour enfants (Le Géant de Zeralda, Allumette, Les Trois Brigands.), affiches publicitaires (pour des magazines, tels The New York Times ou Village Voice, des publicistes, des manifestations culturelles [Fête de la Musique, Festival de Montreux]), dessins d'observation, dessins satiriques (satires sociale et politique) et érotiques. Trois essais de Thérèse Willer éclairent la présentation des oeuvres : - évoquant le contexte dans lequel s'inscrit cette oeuvre, avec l'implication de Tomi Ungerer dans les recherches graphiques européennes et anglo-saxonnes du XXe siècle, aux côtés d'André François, Jean-Jacques Sempé, Roland Topor, ou encore Ronald Searle, Saul Steinberg ou Maurice Sendak - proposant une analyse détaillée des thématiques jalonnant ses années de création : le couple, la société, la mécanisation, les relations franco-allemandes, le temps, la mort, la guerre, l'injustice et l'intolérance, la nature - détaillant l'histoire et le contenu de la bibliothèque privée de l'artiste constituée de 1270 références d'ouvrages et donnée aux Musées de Strasbourg en 2000. Autrices Sous la direction de Thérèse Willer, conservatrice du musée Tomi Ungerer, Centre international de l'Illustration de 2007 à 2022 Avec les contributions de Thérèse Willer, Claire Hirner

09/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Confessions

Ce livre n'est pas une simple biographie, mais bien plus l'histoire d'un long cheminement vers la conversion. Nina, qui a cherché Jésus depuis sa plus petite enfance nous raconte ce parcours semé de pièges, de doutes, et parfois d'errances jusqu'à ce jour d'août 2009 où elle a reçu le baptême. Qui est réellement Nina Hagen ? Elle seule le sait. Voici qu'elle présente ses "Confessions" ; et elle écrit comme elle chante : sans filet et sans dispositif de secours, captivante, provocante, terriblement sincère. Nina Hagen parle sans fards d'elle et de sa vie trépidante entre génie et folie. Pourtant, elle a plus à raconter que l'habituel cocktail " sex, drug and rock'n'roll ". Nina, qui a grandi dans un milieu athée, raconte sa confrontation très précoce avec un être défendu et fascinant qui s'appelle Dieu. Elle emmène son lecteur dans un road-movie sauvage, qui a commencé à Berlin-Est et qui s'est déroulé, et se déroule encore, dans une foule de lieux tout autour du globe : Hambourg, où elle a suivi son beau-père Wolf Biermann, Londres, où elle a fait son entrée sur la scène punk, Amsterdam, où elle a squatté une maison, et l'Inde, où elle a fait des expériences démoniaques dans un ashram. Nina Hagen ne se complaît pas dans le récit des aventures et du succès apparents ; il est question ici de son fil d'Ariane, de la vérité de sa vie, de son voyage spirituel intérieur. Au cours de ce voyage, elle a vu l'amour, les drogues et la mort en face. Mais, surtout, elle a rencontré Dieu et a vécu une histoire d'amour inouïe avec Jésus- une love-story qui a un commencement mais pas de fin. " Est-ce que tu vas t'en aller comme tous les autres ? " a-t-elle demandé un jour à Jésus, cette fameuse nuit où tout a commencé. La réponse à cette question résume l'histoire de la vie de Nina Hagen : "Je suis toujours là ! J'ai toujours été là, et je serai toujours là ! ".

01/2012

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Enig Marcheur

Dans un futur lointain, après que les feux nucléaires ont ravagé le monde - "le grand boum" -, ce qui reste des hommes est retombé à l'âge de fer, leur survie sans cesse mise en péril par les chiens sauvages et les autres clans. L'ignorance, la peur et les superstitions ont pris le pouvoir, et la langue n'est désormais plus qu'un ¬patois menaçant et vif dans lequel subsistent par fragments les connaissances du passé. C'est là qu'Enig Marcheur, douze ans, va prendre la décision inédite de mettre par écrit les aventures hors norme qui vont le mener à la poursuite de la "vrérité" en revenant sur les pas des hommes à l'origine du "sale temps" . Road-movie post-apocalyptique, Enig Marcheur est une oeuvre profondément humaine qui s'interroge sur la survie, les croyances, la politique, la manipulation et l'espoir. Raconté avec les mots d'un enfant dans la seule langue qu'il connaît, ce livre offre un voyage intimiste d'une rare intensité dans des contrées menaçantes. Né en 1925 en Pennsylvanie, Russell Hoban est excentrique et haut en couleur, à l'image de ses livres. Récompensé pour son service durant la Seconde Guerre mondiale, il suit des études d'art avant de devenir illustrateur puis directeur artistique dans une agence de publicité, et d'oser, enfin, se consacrer pleinement à l'écriture d'albums exceptionnels, puis de romans d'envergure. Auteur prolifique, père de sept enfants issus de ses deux mariages, Hoban décline la puissance du lien père-fils dans nombre de ses livres. Brièvement confronté à la page blanche, il émigre à londres, où il retrouve l'inspiration et compose son chef-d'oeuvre : l'explosif Enig Marcheur, en 1980. Le monde, la civilisation et la langue ne sont plus que ruines dans ce roman post-apocalyptique où les personnages errent en quête de sens et de liberté. Décédé en 2011, Russell Hoban laisse derrière lui, en plus de grands classiques de la littérature, une communauté internationale de fans, qui, tous les 4 février, placardent leurs citations préférées au détour d'emplacements étonnants dans l'espace public.

09/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Mick Rock. The Rise of David Bowie, 1972-1973, Edition français-anglais-allemand

Un hommage exceptionnel du photographe officiel et partenaire artistique de David Bowie, Mick Rock, imaginé en 2015 avec la bénédiction de Bowie. C'est en 1972 que David Bowie publie son album révolutionnaire, The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. On y découvre Ziggy Stardust, alter ego de Bowie, vêtu de strass et de paillettes, les yeux cernés de mascara, personnage étrange à la sexualité ambiguë, qui bouscule toutes les frontières entre homme et femme, hétéros et gays, faits et fiction, pour créer l'un des plus étonnants et plus étincelants phénomènes musicaux des années 1970. L'album et la tournée Ziggy propulsent Bowie du statut de gentil musicien londonien à celui d'une des plus grandes stars mondiales. L'un des principaux passagers de ce voyage dans la stratosphère glam est un ami photographe, londonien lui aussi : Mick Rock. Sur le plan artistique comme en amitié, Rock et Bowie sont étroitement liés. Mick s'immerge dans le cercle intime de Bowie et est son photographe et réalisateur officiel de 1972 à 1973. Ce livre réunit autant ses spectaculaires photos de scène et ses clichés emblématiques que ses portraits intimes pris en coulisses. Il rend hommage à l'esprit d'expérimentation et de réinvention permanente de Bowie et apportent un éclairage inédit sur sa carrière et ses multiples facettes. A la fois distant et proche, ludique et sérieux, sincère et artificiel, cet hommage déborde d'énergie et d'audace à l'instar de l'artiste et célèbre un artiste flamboyant et inspirant, dont on n'oubliera jamais la puissance créative.

03/2020

ActuaLitté

BD tout public

La bombe

L'incroyable histoire vraie de l'arme la plus effroyable jamais créée. Le 6 août 1945, une bombe atomique ravage Hiroshima. Des dizaines de milliers de personnes sont instantanément pulvérisées. Et le monde entier découvre, horrifié, l'existence de la bombe atomique, première arme de destruction massive. Mais dans quel contexte, comment et par qui cet instrument de mort a-t-il pu être développé ? Véritable saga de 450 pages, ce roman graphique raconte les coulisses et les personnages-clés de cet événement historique qui, en 2020, commémore son 75e anniversaire. Des mines d'uranium du Katanga jusqu'au Japon, en passant par l'Allemagne, la Norvège, l'URSS et le Nouveau-Mexique, c'est une succession de faits incroyables mais vrais qui se sont ainsi déroulés. Tous ceux-ci sont ici racontés à hauteur d'hommes : qu'ils soient décideurs politiques (Roosevelt, Truman), scientifiques passés à la postérité (Einstein, Oppenheimer, Fermi...) ou acteurs majeurs demeurés méconnus, tels Leó Szilàrd (le personnage principal de cet album, un scientifique qui remua ciel et terre pour que les USA développent la bombe, puis fit l'impossible pour qu'ils ne l'utilisent jamais), Ebb Cade (un ouvrier afro-américain auquel on injecta à son insu du plutonium pour en étudier l'effet sur la santé) ou Leslie Groves (le général qui dirigea d'une main de fer le Projet Manhattan) - sans oublier, bien sûr, les habitants et la ville d'Hiroshima, reconstituée dans La Bombe de manière authentique. Extrêmement documenté mais avant tout passionnant, comparable en cela à la série TV Chernobyl, cet ouvrage s'impose déjà comme le livre de référence sur l'histoire de la bombe atomique.

03/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Salinger intime. Enquête sur l'auteur de L'attrape-coeurs

Par son seul roman, L'Attrape-coeurs, Jerome David Salinger (1919-2010) a fasciné - et fascine encore - des générations de lecteurs. Dès la parution du livre en juillet 1951, le succès est foudroyant. Cette "bonne fortune", ainsi qu'il le confesse, lui permet de vivre reclus à Cornish, dans le New Hampshire. Ce choix de vie qu'il s'impose jusqu'à l'extrême a intrigué ses contemporains. Salinger voulait qu'on lui fiche la paix. Sa vie fut pourtant très romanesque. A vingt ans, il rêve de conquérir Hollywood. Sa liaison avec Oona O'Neill, la future épouse de Charlie Chaplin, tourne court. La Seconde Guerre mondiale bouleverse ses plans. Il s'engage et devient membre des services de renseignement. Des plages du Débarquement jusqu'à la libération des camps de concentration, il a tout vu. "Quelle étrange farce sinistre et combien d'hommes sont morts !" confie-t-il à une amie. Cette biographie, fruit de dix ans d'enquête, d'entretiens et de recherches aux Etats-Unis, en Pologne, en Autriche et au Royaume-Uni, s'appuie sur une abondante correspondance largement inédite. Elle se propose de montrer l'écrivain au plus près de ses préoccupations, de sa quête spirituelle et de son quotidien. On découvre un Salinger adolescent travaillant dans un abattoir à Bydgoszcz, en Pologne, ou sur les pistes de danse à Vienne à la veille de l'Anschluss. L'écriture était son salut. Il mettra dix ans à façonner Holden Caulfield, son alter ego de dix-sept ans, qui dit la difficulté d'être quand l'âge adulte s'apprête à vous rattraper. Pour le meilleur ou pour le pire.

01/2018

ActuaLitté

Esotérisme

Le pouvoir guérisseur de la bonté. Les principes de guérison d'Un cours en miracles

Le message inspirant que Jésus transmit au monde dans Un cours en miracles – dans un si beau langage, avec une si brillante logique et des mots d'amour bénis – ne veut rien dire s'il n'est pas vécu ni mis en pratique. C'est pourquoi, dans le texte, Jésus dit à ses élèves ces phrases très importantes, pour les avertir de ne pas répéter les erreurs des vingt et un derniers siècles et notamment de ne pas chercher à enseigner son message sans d'abord l'avoir appris eux-mêmes. N'enseigne pas que je suis mort en vain. Enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi (T-11.VI.7 :3-4). En d'autres mots, nous enseignons le message de Jésus en vivant conformément à son enseignement du pardon. Ce qui défait les leçons de haine, d'attaque et de meurtre de l'ego, et démontre ainsi l'efficacité du message de Jésus. Ce ne sont pas nos paroles, mais nos vies : Il y a une différence majeure dans le rôle des messagers du Ciel qui les distingue de ceux que le monde désigne. Les messages qu'ils transmettent sont destinés d'abord à eux-mêmes. Et c'est seulement quand ils peuvent les accepter pour eux-mêmes qu'ils deviennent capables de les porter plus loin et de les donner partout où ils étaient destinés. Comme les messagers terrestres, ils n'ont pas écrit les messages qu'ils portent, mais ils en deviennent les premiers receveurs au sens le plus vrai, recevant pour se préparer à donner (L-I.154.6).

07/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Jours de rêve précédé de L'Age d'or

Une enfance au bord de la rivière : celle de l'auteur visiblement, même s'il ne se nomme pas - et même s'il s'amuse (peut-être) à romancer un peu... On vit avec les animaux - et un peu comme eux -. on joue aux Indiens, aux pirates, on fréquente dragons et monstres. On se risque aux premières amours, on s'expose aux premiers conflits. On dévisage le monde navrant des adultes. Et l'on devine à la fin qu'une méchante porte va devoir se refermer sur tout cela... Reste que la poésie, comme un lutin, a réussi à se faufiler sous cette porte et trouve le moyen de nous accompagner longtemps encore une fois la dernière page tournée. C'est elle qui nous livre ici. comme en contrebande, cette perception d'un temps sans bornes que nous pensions avoir perdue pour jamais : toute l'éternité du monde contenue dans un après-midi d'août. Le plus beau cadeau, sans doute, qu'un lecteur petit ou grand puisse se faire à lui-même. On réédite ici Jours de rêve (composé de deux récits qui n'en font qu'un) dans la légendaire traduction que Léo Lack avait donnée avant-guerre au Mercure de France ; en même temps qu'on remet au jour le chef-d'œuvre de Kenneth Grahame (1859-1932), Le Vent dans les saules, dans une traduction nouvelle. Une œuvre qui se donne l'air d'avoir été écrite " pour la jeunesse ", mais dont quelques lecteurs, au premier rang desquels Alberto Manguel aujourd'hui, ont fait leur compagne de toute une vie.

01/2006

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal de Dracula

Le premier exploit de ce roman est de démolir le cliché du "vampire" auquel le roman mythique de Bram Stoker réduisit le bien réel Vlad III, dit l'Empaleur. Mincu rétablit un portrait du prince de Valachie tel qu'il fut, et tel qu'il aurait pu s'imaginer : le guerrier hors pair, l'unique terreur de Mehmed II le Conquérant, l'érudit, l'ami et l'égal de l'élite néoplatonicienne. Mais aussi un surhomme à l'ego démesuré, victime et bourreau, forgeant sa propre légende du fond de la geôle de Visegrád où il croupit par la traîtrise de ses royaux "amis". A une époque où la cruauté était la règle, la cabale orchestrée contre lui est un comble d'hypocrisie. Sa réaction sera de combattre le feu par le feu. "Je vais tous les aider dans cette campagne orchestrée contre moi. J'inventerai des histoires truffées d'exactions abominables et j'alimenterai copieusement le fardeau de mensonges dont on m'accable. je serai moi-même l'inventeur des faits les plus monstrueux que la rumeur m'attribuera". Encerclé par des centaines de rats, plongé dans une perpétuelle obscurité, Vlad peu à peu perd la notion du temps et jusqu'à la conscience précise de sons propre corps. Sa confession apparaît comme un poignant entrelacement du rêve et du vécu, où l'écriture finit par s'imposer comme plus énergique et plus vraie que la réalité même. Trouvaille originale, Mincu nous dépeint un Dracula déjà conscient de sa propre légende noire et tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du roman.

04/2018

ActuaLitté

Littérature française

Rendez-vous à Parme

RENDEZ-VOUS A PARME. Dans les cartons de livres que lui a légués Léo, un vieil ami avec qui elle partageait la passion du théâtre, la narratrice découvre un exemplaire de La Chartreuse de Parme. Les premières pages la ramènent à l'été de ses quatorze ans, quand un homme de l'âge de son père lui lisait le roman à haute voix sur une plage. A la fin de la saison, il lui avait murmuré : "Quand vous serez plus grande, vous irez à Parme, il faut lire ce roman de Stendhal à Parme." Des années plus tard, elle décide d'obéir à cette affectueuse injonction. Laissant désemparé l'homme qu'elle vient de rencontrer, elle prend seule le train pour l'Italie. Dans la sereine ville de Parme, la ferveur de ses préparatifs s'est évanouie. Mais, lorsqu'elle pénètre dans le théâtre Farnèse, son voyage soudain revêt un autre sens : sur la scène vide, défilent les silhouettes absentes dont les spectacles ont tant compté. Patrice Chéreau, Philippe Clévenot, Vàclav Havel, Tadeusz Kantor, Peter Brook et tant d'autres l'emportent dans une belle sarabande. Plutôt que celles, bien loin, de La Chartreuse de Parme, elle est venue suivre ici les traces d'un passé qui lui est essentiel. Le théâtre dès lors guide sa mémoire, envahit son séjour, l'apaise, et l'entraîne vers le présent. Quand, sur une impulsion, elle demande à son amant parisien de la rejoindre, un autre voyage peut commencer... Rendez-vous à Parme est un roman lumineux sur le désir, une invitation à vivre, comme au théâtre, tous les possibles.

02/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Deux écrivains suisses rebelles. Max Frisch (1911-1991) Friedrich Dürrenmatt (1921-1990)

Max Frisch et Friedrich Dürrenmatt suscitent en Allemagne ou aux Etats-Unis de nombreux débats. Peu d'essayistes en France ont tenté une approche de ces monuments des lettres suisses qui ont frôlé le Prix Nobel de littérature et sont devenus objets de musée, à lire avec attention. La pièce de Max Frisch, Biedermann et les incendiaires propulse le dramaturge sur les scènes théâtrales mondiales. A un public qui s'est laissé dévoyer par les idéologies politiques, fasciste ou communiste, comme aux spectateurs de tous les pays, l'auteur alerte qu'il y a lieu de reconnaître les incendiaires avant qu'ils réalisent leur projet d'anéantir l'humanité. Un véritable séisme se produit dans le monde théâtral parisien de 1957, lorsque la pièce de Friedrich Dürrenmatt, La Visite de la vieille dame est représentée au théâtre Marigny. A croire que dans cette société, on peut tout obtenir, qu'il suffit d'y mettre le prix : l'arrêt d'un train exprès dans une petite gare, le droit de vie ou de mort sur un homme qui dérange, s'offrir un ordre nouveau et une justice à son profit... Friedrich Dürrenmatt dénonce, par-delà la vieille dame, les Eglises, les religions, les Etats corrompus, les groupes mafieux et tous ceux qui veulent soumettre l'homme à leur diktat. Agacés de se retrouver sur le même piédestal, Max Frisch et Friedrich Dürrenmatt ont une relation, tantôt très cordiale, tantôt criblée de flèches. En dépit de ce qui les unit, comme de ce qui les oppose, le nom évoqué de l'un entraîne toujours le nom de son alter ego.

02/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Nouvelles et scénarios. Nouvelles radiophoniques ; L'Eau ; L'Ile aux Roses ; Cupidon ; Le Retour

Ce septième volume des Oeuvres complètes de Slawomir Mrozek s'ouvre par un ensemble de courtes nouvelles (Nouvelles radiophoniques) composées pour la plupart dans les années 60 et destinées à être lues à la radio polonaise. Ces textes sont de la veine des meilleurs écrits humoristiques de l'auteur. Comme de juste avec Mrozek il s'agit là d'un humour ravageur qui épargne bien peu de choses et remet en question l'être humain livré à la bêtise, navigant ferme dans un océan de faux-semblants et de lieux communs, le tout dans le milieu adverse et semé d'embûches de la Pologne du socialisme triomphant. Ces perles admirables de concision restent gravées dans la mémoire de milliers d'auditeurs familiers de ces rendez-vous. L'Eau (1967) petite pièce radiophonique évoque l'angoisse existentielle grandissante d'un personnage unique aux prises avec la montée des eaux. Avec les trois textes suivants nous abordons une facette peu connue de l'oeuvre de Mrozek : l'écriture de scénarios. Dans L'Ile aux Roses (1975), les trois derniers moines d'un cloître vivent une existence empreinte de rituels issus du passé. Surgit une femme qui les confronte avec le monde extérieur. Cupidon (1976) se situe dans la Pologne occupée. Un jeune homme ressent ses premiers émois amoureux entre le cléricalisme de sa tante et la brutalité des envahisseurs allemands. Dans Le Retour (1978) Léo, dramaturge célèbre et arriviste qui avait fui l'immobilisme borné de la province, revient au pays. Il s'y trouve acculé à ses contradictions, esclave de ses faiblesses, prisonnier de ses souvenirs, dans un huis-clos fatal.

10/1997

ActuaLitté

Pape François

La vie heureuse. Catéchèses sur les Béatitudes, les Sacrements et les Commandements

Entre 2018 et 2020, lors des audiences générales du mercredi, le pape François nous a offert les catéchèses sur les fondamentaux de la vie chrétienne que sont les Sacrements, les Commandements et les Béatitudes. Mais peut-on croire vraiment que la vie chrétienne est une vie heureuse, épanouissante, comme le dit le titre de ce recueil ? N'a-t-elle pas son lot de contraintes et de règles qui la rend peu attrayante ? Au contraire, la lecture de ces pages nous permettra de saisir que la vie chrétienne nous propose un itinéraire de libération de notre ego, prisonnier des idoles de l'avoir, du pouvoir, du plaisir comme fins en soi. Le pape François réfléchit : " Pour vivre ainsi — c'est-à-dire dans la beauté de la fidélité, de la générosité et de l'authenticité — nous avons besoin d'un coeur nouveau, habité par l'Esprit Saint (cf. Ez 11, 19 ; 36, 26). Je me demande : comment cette "greffe" de coeur a-t-elle lieu, du coeur ancien au coeur nouveau ? A travers le don des désirs nouveaux (cf. Rm 8, 6) qui sont semés en nous par la grâce de Dieu, de façon particulière à travers les Dix commandements portés à leur accomplissement par Jésus, comme il l'enseigne dans "le discours de la montagne" (les béatitudes ; cf. Mt 5, 17-48) ... Ainsi, l'Esprit Saint rend fécond notre coeur en y plaçant les désirs qui sont un don de lui, les désirs de l'Esprit. Désirer selon l'Esprit, désirer au rythme de l'Esprit, désirer avec la musique de l'Esprit."

01/2021

ActuaLitté

Tourisme France

Reims à voir & à vivre

Il peut y avoir quelque complaisance à vanter les mérites d'une ville, simplement parce que cela flatte l'égo de ses habitants, sans s'assurer que d'autres n'ont pas, plus qu'elle, joué un rôle déterminant ou tenu une place centrale dans l'histoire de notre pays. Avec Reims, on ne court pas ce risque. Dans son surnom même, la Cité des Sacres porte en elle le poids de sa dimension historique et spirituelle. Il se trouve que c'est ici, au coeur de cette Champagne qui donnera plus tard le plus fameux et pétillant des breuvages, que le coeur de la France ou de ce qui allait le devenir a choisi de battre, du baptême de Clovis à la construction de Notre-Dame, la nôtre, de la geste johannique aux trente-et-un sacres royaux qui, de Louis Ier le Débonnaire à Charles X, jalonnent l'histoire de France. À son corps défendant, Reims ajoute à ces hauts faits et lieux de s'être trouvée à l'épicentre des deux guerres mondiales au point qu'une partie de l'histoire du monde s'y joua autant de fois. Elle n'en demandait certes pas tant. Mais sans la souffrance dont elle se forgea une âme douée pour la renaissance et les reconstructions, Reims ne serait pas aujourd'hui devenue ce qu'elle est. Cette élégante ville où l'histoire et les arts, y compris culinaires, l'architecture, le goût des espaces harmonieux et d'un certain art de vivre semblent, une fois pour toutes, s'être réconciliés. Par l'image et le mot, ce livre invite à le (re)découvrir.

07/2016

ActuaLitté

Littérature française

907 fois Camille

#ContesCNL – "Camille naît le 7 octobre 1987 dans le 14e arrondissement de Paris et tout de suite, elle a côtoyé l'impossible. Camille est la fille de Marie, une femme grande, souriante, fragile et de Dominique alias Dodo, un homme grandiloquent et imprévisible qui aime à se prénommer la Saumure". C'est l'histoire de Camille, fille de. Fille d'un acteur ? D'un chanteur ? Non, de Dominique Alderweireld alias Dodo la Saumure, proxénète. Camille qui doit composer avec l'absence d'un père désintéressé de son sort, trop occupé par la gestion de ses maisons closes et ses allers-retours en prison.

Camille grandit et doit construire son identité, celle d'une femme moderne et indépendante, qui cherche à donner un sens aux silences et aux non-dits qui projettent une lumière trouble sur son univers familial. Sans cesse tiraillée entre la colère et le pardon, l'abandon et le désir de tisser un lien avec son père. L'expérience de Camille est à la fois personnelle et universelle car elle est aussi celle de toutes ces femmes qui ont pour seule figure masculine un homme qui ne les voit que comme des biens, des objets dont on se sert pour satisfaire son ego et réussir.

Mais c'est aussi l'histoire d'un auteur, Julien Dufresne-Lamy, qui veut raconter Camille, son amie, et ce que c'est d'écrire vrai, ce processus qui l'entraine sur le chemin tortueux des souvenirs enfouis, des résistances, des scrupules, des pudeurs, des choix que doit faire celui qui narre la vie d'une autre.

08/2021

ActuaLitté

Romans graphiques

Ces jours qui disparaissent

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son "autre", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Évidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ?

09/2017

ActuaLitté

Policiers

La communion des âmes Tome 1 : La déchirure

Cathleen Richard's est une jeune franco-américaine de 28 ans dotée de pouvoirs extrasensoriels, qu'elle nomme singulièrement "son héritage extraordinaire", puisqu'ils se transmettent exclusivement aux femmes de la famille. Jusqu'en 2007, son existence se partageait entre le Golfe du Morbihan et les Etats-Unis. Cette année-là, un évènement majeur transforme sa vie, l'obligeant à revoir ses priorités. Ce fut un tel tsunami, qu'elle quitte sa famille, ses amis, pour se créer une nouvelle existence à Paris où elle étudie les Sciences du Comportement. En 2018, nouveau coup du destin. Sa route croisera le chemin d l'énigmatique mais non moins sexy, Commissaire Matthéo Kervadec. Ils devrons collaborer en faisant fi de leurs échanges cataclysmiques, dans le seul but de stopper un Sérial Rapist qui sévit dans le Golfe du Morbihan depuis... Mais comment faire quand tout vous oppose... Lui - Matthéo, qui depuis toujours considère les femmes comme de belles friandises, dont l'ego surdimensionné n'a d'égal que son talent, va devoir accepter qu'une femme, médium de surcroît, vienne chambouler ses certitudes, et son enquête. Elle - Cathleen, pour qui sexe et amour ne sont que des mots, devra faire coexister son don à de nouvelles sensations, seulement ces dernières risquent de la faire vaciller, au point de la mettre en danger. Ses visions évoluant au rythme de ses émotions, elle sera confrontée à l'horreur, à l'innommable, en la personne du Monstre qu'ils poursuivent... Le Mal Absolu : Qui est-il vraiment ? Que cherche-t-il ? Comment cette enquête va-t-elle se terminer ? Mal, forcément. Mais... Pour qui ?

11/2020