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Polémique Céline

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Sciences politiques

Marxisme et intersectionnalité. De l'autonomie relative de la superstructure des signifiants vides

Les questions de race, de genre, d'identité sont au coeur de tous les débats, qu'ils soient politiques ou universitaires. Le monde semble se diviser en deux catégories : d'un côté, ceux qui sont a priori du côté des oppressés, de la race et du genre notamment, de l'autre, ceux qui se positionnent en réaction face à ces nouvelles luttes. L'auteur prend ici le parti de révéler le non-dit de cette fausse opposition. Il montre d'abord qu'une certaine gauche ralliée à la théorie de l'intersectionnalité n'est pas aussi progressiste qu'elle le laisse entendre. Ensuite, il met en lumière l'opposition absurde qui lui fait face, la majeure partie du temps. Cela, afin de montrer que ces deux camps participent en fait d'un même élan et d'une même manière de penser les problèmes actuels. En effet, ils ont en commun le fait d'évincer grandement ou totalement le rapport aux conditions matérielles réelles dans l'analyse qu'ils peuvent faire du monde social. Pire encore, ils font de la seule sphère du discours le lieu unique de la connaissance. Les déterminations objectives, de classe notamment, sont alors mises de côté. Pour conduire à bien cette enquête qui invite à penser différemment l'actualité, Loïc Chaigneau s'efforce d'abord de reconstituer l'épistémologie du postmodernisme comme terrain idéologique commun à nos opposants de façades. Un moyen de cerner les enjeux derrière ces querelles identitaires à la marge des vaines polémiques. C'est ensuite seulement qu'il peut démystifier à la fois cette gauche dont on découvre le conservatisme naïf et une certaine droite réactionnaire qui ne semble pas avoir grand-chose à lui envier. L'analyse marxiste de l'auteur nous conduit alors à repenser la question du progrès, de l'éthique, de la république et du communisme par-delà les anathèmes d'un monde trop manichéen.

02/2022

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Histoire internationale

Congo. Mémoires à vif

La rédaction de ce livre a été entamée à l'automne 2017 par Luc Beyer de Ryke, journaliste bien connu des auditeurs de la RTBF. La mort l'a fauché par surprise en janvier 2018. C'est sa compagne, Françoise Germain-Robin, qui a repris la plume. Comme un acte d'amour et en hommage à sa mémoire. Et à tous ces hommes et ces femmes, Belges et Congolais, qui ont vécu " le temps des colonies " et dont il voulait faire une galerie de portraits. Leurs témoignages, livrés tels quels ici, font partie de l'histoire de la Belgique et du Congo, intimement liés malgré les déchirures. Réflexion sur la question épineuse, posée dès le début du livre, du " ratage " de l'indépendance de 1960 et des raisons qui peuvent l'expliquer. Une seconde question, tout aussi présente, celle de la personnalité du très controversé Patrice Lumumba et de ses positions. D'autres questions encore, tout aussi actuelles : le Musée de Tervuren, désormais consacré à l'Afrique centrale, de sa rénovation en profondeur, de sa réinauguration en décembre 2018 et des nombreuses polémiques les ayant entourées ; la création, très discutée, d'une place " Lumumba " à Bruxelles, les interventions militaires successives des forces belges, françaises, mercenaires (Bob Denard e.a.), etc. Le Congo, Luc Beyer de Ryke le connaissait pour y être allé plusieurs fois. Comme journaliste d'abord lors d'événements marquants et souvent dramatiques. Ou pour interviewer des personnalités comme l'ancien " maréchal président " Mobutu qu'il imitait avec humour. Plus récemment, il y était retourné comme observateur pour les élections de 2006, recommandé comme expert par le gouvernement belge à la Fondation Carter avec laquelle il avait déjà joué ce rôle, quelques mois plus tôt, pour les premières élections en Palestine. Comme pour son livre précédent Ils avaient leurs rasions, Luc Beyer est ici entièrement dans son rôle de journaliste et d'investigateur, avec la volonté de comprendre et d'éclairer notre lanterne.

09/2019

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Compositeurs

Ecrits de Vincent d'Indy. Volume 2 (1904-1918)

Ce deuxième volet des Ecrits nous pernet de suivre la pensée de Vincent d'Indy alors qu'il atteint l'apogée de sa carrière. Compositeur et chef d'orchestre, président de la Société nationale de musique et professeur au Conservatoire, le directeur de la Schola Cantorum est sur tous les fronts. D'une part, son enseignement exerce une influence considérable sur nombre de jeunes musiciens français et étrangers. D'autre part, son activité de chef se partage entre résurrection des chefs-d'oeuvre du passé et rayonnement de la musique française à travers le monde, par le biais de concerts en Europe, en Russie et aux Etats-Unis. Pendant ces années d'activité débordante, d'Indy est omniprésent dans la presse. Ses écrits portent sur les sujets d'actualité, mais aussi sur certains thèmes qui lui sont chers — Franck, Wagner, la musique à travers les âges, l'éducation musicale — et d'autres, plus inattendus — le rôle musical de la femme, Franz Liszt en 1873, le luth et sa littérature, la musique en 1814, etc. Certains s'inscrivent dans des polémiques dont il est parfois l'initiateur. L'une d'elles le conduit même à affronter en duel un écrivain avec lequel il avait imprudemment engagé une collaboration. A l'heure du debussysme et des Ballets russes, le chef de l'école franckiste s'oppose tant à Saint-Saëns qu'à Ravel et à Schönberg, ironisant sur les tendances des jeunes au "modern-style" et aux subtilités harmoniques et orchestrales "à la mode". Le climat conflictuel de cette période a aussi des répercussions sur ses écrits. La mise en oeuvre de la séparation de l'Eglise et de l'Etat l'amène à dénoncer l'anticléricalisme gouvernemental. A la veille de la Première Guerre mondiale, il critique sans ménagement les compositeurs et les musicologues de l'Allemagne contemporaine. Durant les quatre années du conflit, il réserve ses attaques à l'ennemi — sans renoncer à défendre Wagner — et oppose résolument la culture latine à la "Kultur boche".

09/2021

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Royaume-Uni

24 heures de la vie d'Elizabeth II

24 novembre 1992 : lors du banquet donné au Guildhall de Londres en l'honneur de ses 40 ans de règne, Elizabeth II se lève et prend la parole d'une voix légèrement cassée. Ce qu'elle va déclarer, avec une pointe d'humour mais non sans émotion, entre dans l'Histoire : "1992 n'est pas une année dont je me souviendrai avec un plaisir inaltéré (...) Elle s'est avérée être une annus horribilis. J'imagine que je ne suis pas la seule à le penser". Pour la première fois, la souveraine sort de sa réserve et fait une entorse à son célèbre principe "never complain, never explain" . La légende voudrait que cette devise soit née un siècle plus tôt de la bouche de son ancêtre la reine Victoria. Fait historique ou fantasme, c'est une règle à laquelle Elizabeth II est toujours restée fidèle. Jusqu'à ce discours de 1992. Il faut avouer que cette année-là, la couronne a dangereusement vacillé : les déboires conjugaux du prince Charles et de Diana en Une des tabloïds, les divorces du prince Andrew puis de la princesse Anne, l'incendie du château de Windsor, les polémiques autour des revenus de la famille royale... L'institution monarchique est attaquée. Tout comme la reine. Jusque-là, elle avait tout surmonté : la Seconde Guerre mondiale, le décès de son père le roi George VI, le poids de la charge royale, la défiance de la société patriarcale, les crises économiques, les attaques médiatiques. C'est ce destin hors du commun que ce livre entend cerner de plus près et de manière originale. Le destin d'une femme propulsée à 25 ans sur le trône alors qu'elle n'était pas destinée à régner et qui a tout sacrifié pour cette mission divine. Celui d'une famille aussi, les Windsor, dont les drames et les passions fascinent le monde entier.

09/2023

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Sciences historiques

Intellectuels et passions françaises. Manifestes et pétitions au XXe siècle

L'autorité morale acquise par le talent et le savoir autorise-t-elle l'intellectuel, seul ou en groupe, à exercer une direction de conscience sur la société? Au siècle dernier, la question eût paru incongrue, tant le pouvoir sur les esprits reposait surtout sur la naissance et la fortune. Mais qu'en 1898 un romancier à succès comme Emile Zola ait pu, par son célèbre J'Accuse...! , contraindre les corps constitués à revenir sur une sentence inique, voilà qui est révélateur d'un climat nouveau. Depuis — même s'il s'essouffle un peu en raison de la prééminence prise-par la notoriété sur là pensée —, le phénomène des pétitions et des manifestes d'intellectuels a rythmé la plupart des temps forts de nos débats nationaux. Bien des grands esprits de notre temps — romanciers, universitaires, scientifiques, artistes, grands journalistes — ont un jour ou l'autre apposé leur nom au bas d'un texte militant, et leurs interventions jalonnent le siècle : affaire Dreyfus, guerres d'Ethiopie et d'Espagne, montée du fascisme, polémiques à la Libération, guerre froide, décolonisation et, plus tard, Vietnam, Mai 68, alternance de 1981... A l'intersection du culturel et du politique, l'étude de tels textes, jamais entreprise jusqu'à présent de façon systématique, se révèle pour l'historien d'une grande richesse. Outre qu'elle lui permet d'observer la constitution des réseaux, des amitiés, des alliances, des ruptures en milieu intellectuel, elle lui offre aussi un précieux poste d'observation sur la vision du monde que se sont faite les générations successives de clercs (par exemple la réception du marxisme et du communisme) et sur les engagements politiques qui en découlèrent. Elle l'invite à mesurer l'influence des lettrés et artistes sur le public (celui-ci les écoute-il ? ) et, réciproquement, à s'interroger sur la capacité des clercs à se saisir des courants et des passions qui parcourent la société. On l'aura compris, ce livre ambitionne d'être une manière autre d'éclairer l'histoire du XXe siècle français.

03/1990

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Sociologie

De l'esclavage à l'intégration : vivre et combattre l'exclusion. Parcours de migrants et politiques d'insertion (Europe et Amérique, du XIXe siècle à nos jours)

Comment parler des exilés, réfugiés, migrants ? Telle est la question centrale qui a inspiré ce volume, issu d'un colloque de décembre 2016, et qui prend racine à la fois dans un projet interdisciplinaire et dans la volonté d'associer les réflexions de chercheurs universitaires et les témoignages des personnes confrontées aux diverses formes de l'exclusion. Alors que, dans nombre de sociétés, le débat est miné par des polémiques, des idéologies et/ou une solidarité souvent défaillante, entre pays de l'UE ou d'Amérique du Nord, les textes présentés ici se réfèrent aux faits. Encadrant les témoignages vécus d'anciens migrants, venus en France au cours du XIXe siècle ou plus récemment en provenance, soit de territoires d'outre-mer anciennement colonisés, soit du Moyen-Orient déchiré par des conflits guerriers, les apports des chercheurs croisent les approches disciplinaires - histoire, sociologie, géographie et sciences politiques -, en variant les échelles et le cadre spatio-temporel, pour relater aussi bien les projets utopiques concernant les populations rom sortant de cinq siècles d'esclavage dans la Roumanie du XIXe siècle, que l'exil des migrants centraméricains arrêtés dans le Mexique d'aujourd'hui dans leur tentative de gagner les Etats-Unis. Faisant le pari de concilier une analyse centrée sur une situation locale et l'inscription dans un contexte global, comme l'étude des enfants des rues dans la capitale de la Roumanie postcommuniste, cet ouvrage s'efforce aussi de mettre en lumière l'évolution des politiques migratoires, toujours plus restrictives en Europe, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusque dans la France actuelle, où exilés, réfugiés, migrants et sans-abri sont confrontés aux conséquences sanitaires et sociales de la pandémie de Covid-19. Et maintenant, que faire ? Le livre se clôt sur l'appel à prolonger le partenariat entre monde universitaire et société civile, dans une volonté commune de lutte contre les diverses forme d'exclusion.

08/2020

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Musique, danse

Le Domaine musical. Pierre Boulez et vingt ans de création comtemporaine

Fondés en 1953 par Pierre Boulez et dirigés à partir de 1967 par Gilbert Amy, les concerts du Domaine musical ont constitué, durant leurs vingt années d'existence, un des événements marquants de l'histoire culturelle de notre pays. Cet organisme a été le centre de très vives polémiques et d'affrontements passionnés, parfois cocasses, entre tenants d'une tradition nationale liée au système tonal et partisans volontairement iconoclastes d'un mouvement international attaché à un renouvellement radical du langage musical. Soutenu presque exclusivement par le mécénat, le Domaine musical devint très vite le catalyseur des avant-gardes du moment, le lieu de rassemblement des créateurs les plus engagés dans la lutte contre les conformismes artistiques. Henri Michaux, René Char, Ionesco et les écrivains du Nouveau Roman y côtoyèrent Jacques Lacan, Max Ernst, Nicolas de Staël, Joan Miro et bien d'autres artistes et intellectuels au milieu d'un parterre d'industriels, d'hommes politiques, de femmes du monde que vint progressivement relayer un nouveau public plus jeune et moins argenté. Montrant "une direction affirmée", ces concerts révélèrent lés dons du jeune Pierre Boulez, à la fois compositeur et théoricien, organisateur et polémiste stratège, chef d'orchestre et pédagogue. Tout en révélant au public parisien les compositeurs phares du premier XX siècle (Stravinsky, Schünberg, Berg, Webem, Varèse...), le Domaine fit découvrir les nouvelles oeuvres de Messiaen et des jeunes compositeurs de la génération de Boulez (Berio, Stockhausen, Kagel, Pousseur, Boucourechliev...) puis de leurs propres élèves (Amy, Eloy...). A travers ces 460 oeuvres d'une centaine de compositeurs se dessine l'aventure de la création musicale contemporaine. L'histoire de ce foisonnement créatif est ici retracée pour la première fois dans toutes ses implications esthétiques, économiques et sociologiques. De nombreux témoignages et jugements de l'époque en restituent toute l'ambiance batailleuse, reflet d'une scène musicale agitée où se déroule une nouvelle version de l'éternelle querelle des anciens et des modernes.

09/1992

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Histoire de France

Verbatim. Tome 3, Chronique des années 1988-1991

Plus encore que les précédents, ce dernier volume de Verbatim soulèvera des polémiques. Parce qu'il contient maintes révélations sur une des périodes les plus riches de notre histoire contemporaine ; parce qu'on Y voit notamment se défaire le dernier empire du siècle et qu'on y révèle comment s'est décidée et a été conduite la première guerre de l'après-communisme, celle du Golfe. Aujourd'hui comme hier, il ne s'agit pas pour moi de régler des comptes, mais de rendre compte. Mon propos n'est pas de rapporter des confidences de boudoir ou de dévoiler des secrets de pacotille, mais, en livrant crûment la vérité sur des faits essentiels à la compréhension de l'Histoire, de permettre aux citoyens de comprendre l'action de ceux qu'ils ont choisis, et de les inciter à réfléchir sur ce qui se produit quand les projets des gouvernements sont dépassés, voire balayés par la volonté des peuples. Cette troisième partie commence le 8 mai 1988, jour de la réélection de François Mitterrand à la Présidence de la République. Elle se termine le 15 avril 1991 - soit un mois avant l'éviction de Michel Rocard de la direction du gouvernement -, jour où j'ai quitté mes fonctions de conseiller spécial à l'Elysée pour prendre, à Londres, la présidence d'une institution internationale dont je venais de négocier la création, la Banque européenne de Reconstruction et de Développement (BERD). Au total, ces trois années resteront parmi les plus inventives, les plus chahutées, les plus allègres et les plus éclairantes de ce siècle terrible. Peut-être même ne devraient-elles être comparées à aucune autre période que celle de 1848, avec son cortège de promesses et d'espoirs manqués. Les discussions entre hommes d'Etat qu'on trouvera rapportées ici mériteront sans doute, plus que beaucoup d'autres, de figurer dans les livres d'Histoire.

10/1995

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 12, Articles

"Historiens, sociologues, ethnologues ou rêveurs, économistes et philosophes (dussent-ils traîner les pieds), artistes ou poètes et nous qui passons par là sommes conviés à cet étrange banquet de la pensée. Son actualité et sa force ne vont pas manquer de remuer. Les deux derniers volumes des oeuvres complètes de Georges Bataille couvrent une activité décisive et considérable : elle tient en cent vingt-sept longs articles, aujourd'hui méconnus, écrits entre 1944 et 1949 (tome XI), 1950 et 1961 (tome XII) : "Seule la mort se dérobe à l'effort d'un esprit qui s'est proposé de tout embrasser." La plus grande partie d'entre eux a été rédigée pour la revue que Bataille fonde et dirige à partir de 1946, Critique. Mais d'autres ensembles au ton très singulier (pour Troisième convoi ou Botteghe Oscure) se dégagent et font cavalier seul. Pour mieux marquer le mouvement de la pensée, l'ordre chronologique a été ici suivi. Voici donc regroupée et lisible cette impressionnante somme qui, au fond, sert d'exercice préparatoire, d'escorte et de commentaire permanent aux livres imprimés : pour Bataille, le premier sous son nom date, on le sait, de 1943, il a alors quarante-sept ans ; c'est L'expérience intérieure. On assiste ici à une extraordinaire dépense énergétique qui couvre les dix-huit dernières années de sa vie. Toutes les polémiques, tous les débats de l'époque, toutes les amitiés y figurent en première ligne : Breton, Sartre, Heidegger, Char, Prévert, Blanchot, Beckett, Miller, Camus, Masson, Leiris... Les études sont longues, attentives, fouillées. Elles prétendent donner un aperçu de l'esprit humain dans tous les domaines. Elles révèlent une pensée en travail, en état de recherche, d'excitation et de jeu, au jour le jour. A mi-route entre la parole vive et le livre, elles évoquent le rythme, la pulsation et parfois, ponctuation aidant, la respiration de "l'imperceptible colère du bonheur" qui les porte". Francis Marmande.

04/1988

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Humour

Plantu. 50 ans de dessin

Cet ouvrage, Plantu, 50 ans de dessin, offre une rétrospective unique dans l'atelier de l'artiste. On y reconnaîtra sa manière bien à lui d'attraper ses "bons clients" - Mitterrand en danseur de hip-hop, Sarkozy et sa coupe au rasoir, Hollande en concombre -, tout le bestiaire politique qui a marqué la vie publique depuis un demi-siècle. Le caricaturiste du Monde nous ouvre aussi en grand les portes de ses enfers : ses dessins inédits, ses dessins interdits, censurés ou publiés au milieu des polémiques et des tensions, sur le conflit israélo-palestinien, les guerres des Balkans ou les représentations de Mahomet. Dans ces pages intenses, Jean Plantu se raconte sans détour à Eric Fottorino pour dire ce qui fait penser son crayon. Ce qui l'énerve, ce qui l'indigne. Qu'il aborde ses débuts, ses combats contre l'intolérance et les excès de tous bords, son travail sur le Proche-Orient ou ses engagements au sein de sa fondation Cartooning for Peace, Plantu est toujours le même : entier, sincère, provocateur mais pas trop, à la limite de ce qu'il s'autorise pour pratiquer cet exercice à haut risque qu'il appelle le "dérapage contrôlé". Un mélange de liberté et de responsabilité. A travers quelques thèmes de prédilection qui sont autant de questions graves - comment dessiner après Charlie, comment Internet fait-il de la planche du dessinateur un terrain miné, comment expliquer au public français ou étranger jusqu'où il peut aller sans humilier -, Plantu offre un témoignage rare et exceptionnel sur son art chaque matin recommencé. A l'occasion de l'exposition "Plantu, 50 ans de dessin de presse" organisée par la BnF en mars 2018, ce marathonien du trait livre au passage un enseignement sur sa manière de dessiner, sur les chemins parfois inattendus qu'empruntent sa mine et sa pensée pour susciter le rire, le sourire, l'indignation, le malaise, et toujours la réflexion.

03/2018

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Philosophie

Penser l'Islam

Depuis son "Traité d'athéologie", nul n'ignore que Michel Onfray n'est pas l'ami des religions - qu'il considère, en homme des Lumières, comme des maladies propices à la haine, au fanatisme, à la négation des corps. Evidemment, l'Islam ne fait pas exception à cette critique radicale - au contraire. Il a donc accepté, dans ce livre, de répondre aux questions d'Asma Kouar, jeune journaliste algérienne - qui ne le ménage pas. Or, Michel Onfray a lu le Coran. Et il l'a lu de très près. De telle sorte qu'il ne craint pas d'y percevoir - comme dans les autres monothéismes - de fréquentes apologies de la violence et de la guerre. Citant de nombreuses sourates, confrontant les interprétations, il place les musulmans devant la réalité d'un texte qui, à côtés de ces élans sublimes, fait également la part belle à la cruauté, à la haine des femmes, à l'esprit de conquête. Puisque le retour du religieux, en occident, a pris désormais le visage de l'Islam, c'est à celui-ci, à son texte sacré, et aux conséquences de ce texte sacré - voire à ce que d'aucuns tiendraient pour de "l'islamophobie" - qu'il consacre ici sa réflexion. Ce dialogue est suivi par un texte intitulé "Puissance et décadence" - et sous-titré : "essai d'éthologie planétaire". Dans ce texte, porté par un souffle puissant qui n'est pas sans évoquer celui des grandes philosophies de l'histoire à la Toynbee ou Spengler, Michel Onfray médite sur l'Europe et son destin. Car, née chrétienne, l'Europe, selon lui, est entrée dans une phase de décadence irrésistible au profit de la seule force vitale et véritablement guerrière : l'islam. Avec une argumentation très semblable à celle de Michel Houellebecq dans Soumission, Michel Onfray analyse froidement le renoncement européen à ses propres valeurs. Et émet l'hypothèse (promise à de nombreuses polémiques) de son agonie au profit de ceux qui, à l'opposé, sont prêts à mourir pour leur foi.

03/2017

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Psychologie de l'enfant

Guide pratique des thérapeutiques en pédopsychiatrie

Faisant suite au Guide pratique de sémiologie en pédopsychiatrie (paru en avril 2022) cet ouvrage présente un panorama complet des outils thérapeutiques disponibles en pédopsychiatrie. Le thérapeute a certainement deux missions essentielles et complémentaires : à la fin de l'évaluation clinique lors de la séance de restitution le clinicien doit proposer ou non une prise en charge et en cas de nécessité de traitement indiquer une thérapie en fonction des besoins du patient de son trouble des possibilités locales de prises en charge etc. Après avoir rappelé les cadres d'une psychothérapie la particularité de la relation thérapeutique en psychiatrie notamment avec des bébés des enfants et des adolescents en tenant compte de la place des parents l'ouvrage détaille pour chaque thérapie qu'elle soit individuelle ou de groupe et en fonction du lieu (libéral CMP hôpital de jour ou hospitalisation à plein temps) : les principes et les objectifs de celle-ci les aménagements nécessaires selon l'âge du patient les indications et contre-indications et l'efficacité prouvée de la technique de prise en charge proposée. L'ouvrage comprend également un chapitre sur la prise en charge médicamenteuse délicate chez les jeunes patients et souvent source de débats parfois polémiques. Concis intelligible et synthétique le livre se veut un guide complet et pratique pour aider les praticiens à s'orienter parmi les différentes ressources thérapeutiques afin de proposer la prise en charge la plus adéquate pour le patient et sa famille. Ecrit dans un langage clair et accessible fondé sur l'expérience et la pratique de l'auteur confronté aux patients et aux questionnements des praticiens débutants ou chevronnés. Cet ouvrage offre au clinicien des arguments pour choisir mais aussi expliquer la thérapie qu'il juge la plus appropriée à l'entourage du jeune patient. Cet ouvrage s'adresse à tous les praticiens : pédopsychiatres psychiatres psychologues et cliniciens mais aussi aux pédiatres médecins généralistes ainsi qu'aux étudiants dans ces spécialités.

10/2022

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Notions

Nous et les autres. L'identité sans fantasmes

Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est. Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment "identitaires" , tandis que d'autres alertent sur les dangers du "repli identitaire" . Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l' "universalisme républicain" qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories "indigénistes" et "décoloniales" , au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau. Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? (Ceux qui s'empoignent sur le sujet sont bien souvent embarrassés pour dire ce qu'est l'identité, qu'elle soit individuelle ou collective.) Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ? A ces questions, comme à bien d'autres, ce livre cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes. Alain de Benoist, écrivain et philosophe, fondateur des revues Nouvelle Ecole et Krisis, est aussi l'éditorialiste du magazine Eléments. Il a reçu en 1978 le Grand Prix de l'essai de l'Académie française. Il est l'auteur d'une centaine de livres, principalement consacrés à la philosophie politique et à l'histoire des idées. Aux éditions du Rocher, il a déjà publié Ce que penser veut dire (2017) et Contre le libéralisme. La société n'est pas un marché (2019).

02/2023

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Histoire des mentalités

Quelques lignes d'utopie. Pierre Leroux et la communauté des "imprimeux" (Boussac (1844-1848)

Entre narration historique et fictive, ce récit retrace la naissance, la vie et la mort de la communauté utopique des "Imprimeux" qui s'est développée autour de deux activités : une imprimerie, puis une ferme. Rassemblée autour de la figure de Pierre Leroux, cette association entre industrie et agriculture s'est développée dans une petite commune de la Creuse - Boussac - entre 1844 et 1848, et réunit pas moins de quatre-vingts membres à son apogée. Typographe, maçon, journaliste, mais aussi philosophe, homme politique et théoricien du socialisme, Pierre Leroux était l'ami de George Sand. En plus de lui dédier Spiridon, cette dernière le soutien financièrement dans son installation, pour l'aider à sortir de la précarité. En 1843, dans la foulée de l'obtention de son brevet d'imprimeur, il installe donc ses presses au sein d'un ancien hospice, où il fabrique des revues à l'image de ce siècle : politiquement effervescentes. Soucieux de convertir en acte sa pensée socialiste, il invité son frère - également typographe - à diriger l'imprimerie à ses côtés. Peu à peu se constitue une colonie de travailleurs basée sur l'autosuffisance et l'égalité salariale. Jusqu'à ce que la révolution de 1848 en sonne le glas : Pierre Leroux proclame la République, est élu maire de Boussac puis député de la Seine ; il quitte alors la Creuse, laissant l'imprimerie aux mains de ses camarades. Afin de reconstituer l'existence, aussi brève qu'intense, de la communauté des imprimeux, Ludovic Frobert met à contribution sa propre imagination pour compléter les matériaux historiques qu'il a rassemblés. Evoquant autant les petits que les grands évènements, l'aventure des idées que la réalité quotidienne, il redonne vie aux échanges, discussions et polémiques que cette cohabitation a fait naître. Il ravive le souvenir d'un homme dont les idées et l'oeuvre ont marqué ses plus illustres contemporains - dont Karl Marx et Jean Jaurès - mais dont l'image s'est peu à peu effacée.

11/2023

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Histoire de France

Peindre en leur âme des fantômes. Image et éducation militante pendant les guerres de Religion

Ce livre s'interroge sur les techniques de mobilisation de la jeunesse pendant les guerres de Religion et sur leur efficacité. On sait que les enfants ont été impliqués dans les violences pour contribuer à la justification des actes des adultes. Mais on s'est peu intéressé à l'école durant ces conflits. Comment enseigne-t-on pendant les guerres de Religion ? Comment la pédagogie est-elle mise au service de la mobilisation de la jeunesse ? Un ensemble de documents exceptionnels, des recueils de compositions des élèves du collège des jésuites à Paris, datant des années 1590 et 1592, permet de suivre une tentative d'inscrire durablement dans la mémoire des jeunes catholiques les motifs de la détestation de l'ennemi, afin de former de futurs acteurs intransigeants du monde. Ces exercices ont fait l'objet d'expositions ouvertes au public et accompagnées de performances musicales et théâtrales. On y retrouve les efforts des jésuites pour convertir la culture humaniste, dans ses formes les plus séduisantes, en armes de combat pour la foi. Mais on y voit aussi les échos d'une vaste circulation de textes et d'images polémiques, que les partis - protestants, catholiques ou "politiques" - s'échangent et adaptent au gré des besoins. Pour apprendre à reconnaître et à haïr l'ennemi, intérieur et extérieur, les enfants sont invités à composer devinettes, emblèmes et hiéroglyphes. Le patient travail de chiffrement et déchiffrement fonctionne comme un exercice de méditation sur les motifs de la haine. Le pouvoir des énigmes est donc moins de convaincre d'éventuels contradicteurs que de dessiner une communauté et de renforcer l'identité politique et religieuse des enfants qui les composent. Alors qu'après la victoire d'Henri IV, les ennemis des jésuites ont vivement dénoncé leur enseignement pernicieux, que peut-on dire de l'efficacité de cette pédagogie ? En suivant le destin d'un certain nombre d'élèves, et en tentant des rapprochements avec des situations plus contemporaines, on cherche à comprendre ce qui reste d'une éducation militante.

03/2018

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Critique littéraire

Vassili Grossman. Un écrivain de combat

Au terme d’une minutieuse enquête, menée en Russie, en Ukraine et en Israël, Myriam Anissimov nous offre le compte- rendu détaillé du parcours de l’auteur de Vie et destin. L’écrivain a acquis progressivement la conscience de la tragédie du stalinisme. Victime d’un régime dont, dans les premiers temps, il était le partisan, il découvre, à travers les persécutions dont tout opposant est harcelé, et en particulier les Juifs, que le système est profondément destructeur. La biographe qui, pour écrire son livre (pendant plus de cinq ans) est allée dépouiller, sur place, les archives des services secrets russes et a rencontré la famille de l'écrivain, qui lui a donné accès à toute la correspondance et tous les albums familiaux, raconte, à travers l'extraordinaire destin d'un écrivain (chimiste de profession), d'abord célébré par le régime, puis de plus en plus critique à mesure qu'il prend conscience de la stratégie totalitaire du stalinisme et surtout lorsqu'il devient lui-même victime de l'antisémitisme, toute l'histoire de l'ancienne URSS. Grossman mourra sans avoir assisté à la publication de son ouvrage fondamental, document exceptionnel sur la manipulation et la destruction des individus, au nom d'un hypothétique bien collectif. La maladie aura raison de sa résistance et c'est grâce à la ténacité de ses proches et amis que son chef-d'œuvre verra le jour. Avec une grande honnêteté, Myriam Anissimov suit le parcours d'un intellectuel ambitieux, à la vie sentimentale tourmentée. Outre d'importants cahiers photos et des appendices d'une grande rareté historique (minutes d'interrogatoires et de procès, listes de condamnation, discours politiques), le récit de Myriam Anissimov offre de nombreuses informations sur l'arrière-fond familial, psychologique, éditorial, administratif et politique qui a servi de base à l'œuvre de Vassili Grossman, sur les goulags, sur les persécutions raciales, sur les polémiques littéraires.

03/2012

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Littérature française (poches)

La révolte. 3 volumes : La peste ; Les Justes ; L'homme révolté

La peste "- Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ? - J'attends le résultat des analyses. - Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident". Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est - Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste". Les Justes "Ne pleurez pas. Non, non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la justification. Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance". Jamais sans doute, dans l'ouvre théâtrale de Camus, l'amour n'avait pris un visage plus émouvant que dans Les Justes. Entre Kaliayev et Dora, il y a le malheur d'un peuple". Jean-Claude Brisville. L'homme révolté "Je me révolte, donc nous sommes", affirme Albert Camus. La révolte est le seul moyen de dépasser l'absurde. Mais le véritable sujet de L'homme révolté est comment l'homme, au nom de la révolte, s'accommode du crime, comment la révolte a eu pour aboutissement les Etats policiers et concentrationnaires du XXe siècle. Comment l'orgueil humain a-t-il dévié ? De violentes polémiques ont accompagné la sortie de cet essai. Les contemporains de Camus n'étaient pas mûrs pour admettre des vérités qui s'imposent désormais et mettent L'homme révolté en pleine lumière de l'actualité.

09/2013

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Philosophie

AURORE. Réflexions sur les préjugés moraux

Avec ce livre commence ma campagne contre la morale. Non point que l'on y sente le moins du monde l'odeur de la poudre. On lui trouvera, au contraire, de tous autres senteurs, un parfum bien plus agréable, pour peu que l'on ait quelque délicatesse de flair. Il n'y a pas là de fracas d'artillerie, par même de feu de tirailleurs. Si l'effet de ce livre est négatif, ses procédés ne le sont en aucune façon, et de ces procédés l'effet se dégage comme un résultat logique, mais non pas avec la logique brutale d'un coup de canon. On sort de la lecture de ce livre avec une défiance ombrageuse à l'endroit de tout ce que l'on a adoré jusqu'à présent sous le nom de morale. [...]La question de l'origine des valeurs est pour moi une question de tout premier ordre, parce que l'avenir de l'humanité en dépend. Friedrich Nietzsche. Publié d'abord en 1881, puis à nouveau en 1887, et précédé d'un avant-propos de Nietzsche lui-même, Aurore s'attaque de plein fouet au problème de la morale, en mettant en œuvre la méthode généalogique. Nietzsche traque le moment de surgissement des " préjugés moraux ", parce qu'il faut découvrir les raisons qui ont conduit l'homme à s'inventer un système contraignant de pratiques morales, capable de devenir, ensuite, comme " une seconde nature ". Sans avoir la virulence extrême des écrits ultérieurs, Aurore résonne néanmoins d'accents polémiques vengeurs : Platon et Schopenhauer à nouveau dans la ligne de mire. L'un, parce qu'il dévalorise la culture des sophistes, dont Nietzsche se fait le chantre ; l'autre parce qu'il a cultivé la doctrine de la compassion, un sentiment que Nietzsche juge être une " affection nocive ". Révision de la traduction, notes et commentaires par Angèle Kremer-Marietti.

02/2010

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Espagnol apprentissage

Epreuve de composition au CAPES espagnol. Emilia Pardo Bazán, La Tribuna (1883), Edition 2020

Il y a plus de cent trente-sept ans, Emilia Pardo Bazán publiait La Tribuna. Elle était encore une écrivaine peu connue dans les sphères littéraires et intellectuelles de l'Espagne de l'époque. Avec ce roman elle réussira, en partie, à se faire un nom en raison des polémiques que cette oeuvre a suscitées. Du point de vue politique, socio-historique et esthétique, La Tribuna et l'écrivaine galicienne posaient problème : tout d'abord par sa volonté d'afficher sa création dans le contexte naturaliste ; ensuite, par le fait de prendre pour protagoniste une ouvrière d'une usine de tabacs, Amparo, éprise du républicanisme fédéral aux débuts de la Révolution de la Gloriosa. Le présent ouvrage, destiné à la préparation de l'épreuve de composition au CAPES et au CAFEP révèle comment, sous une plume aussi créative que celle d'Emilia Pardo Bazán, l'ensemble des éléments réalistes ou référentiels de La Tribuna parviennent à nous livrer une fresque fictive, encore aujourd'hui, vivante et d'actualité. La mise en perspective du roman avec les thèmes et les axes des programmes au concours mettent, d'ailleurs, en évidence le dialogue que ce texte artistique entretient avec nos propres défis sociétaux. Le candidat trouvera dans ce volume des études théoriques permettant d'orienter, avant et après, la lecture du roman, puis, d'approfondir des points essentiels. Des études et des dossiers d'entraînement à la composition, déjà résolus, ont été inclus pour chaque notion au programme. Enfin, des documents complémentaires suggèrent d'autres pistes de réflexion et apportent des informations encourageant le candidat à aller plus loin. Ces pages écrites par des spécialistes d'Emilia Pardo Bazán offrent des approches complémentaires, afin de mieux accompagner le candidat dans sa préparation. Des explications claires et des conseils simples se distillent dans cet ouvrage consacré à La Tribuna en vue de le guider vers la réussite du concours.

09/2019

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 155, septembre 2021

SOMMAIRE - RFFP N°155 - Septembre 2021 . Editorial : Pour une institution de régulation des finances publiques, par Michel Bouvier SOUVERAINETE DE L'ETAT ET FINANCIARISATION DU DROIT La souveraineté de l'Etat à l'épreuve de la financiarisation du droit, par Katia Blairon La souveraineté monétaire au fondement de la souveraineté financière, par Sébastien Evrard Souveraineté monétaire et financiarisation, par Yamina Tadjeddine La financiarisation de la comptabilité publique : déconstruction d'une idée reçue, par Sébastien Kott La financiarisation du droit, la dette publique et la souveraineté de l'Etat, par Christophe Pierucci Succession d'Etats et dettes souveraines : entre respect de la souveraineté étatique et préservation de la souveraineté du peuple, par Mélanie Dubuy Les contournements du droit fiscal national. Un souverain sans pouvoir fiscal ? par Céline Viessant Solidarité budgétaire des Etats et métamorphose de la souveraineté politique, par Michel Bouvier Le concept britannique de souveraineté : un modèle transposable ? par Alexandre Guigue . DOSSIER : TIERS-LIEUX Le co-working à l'épreuve du home working. Quel avenir pour les tiers-lieux après la crise sanitaire ? par Fabien Bottini Les expériences Ville de Paris - Région Ile-de-France, par Marie-Christine Baranger Tiers-lieux à l'ère du numérique : Vers la mise en place de "tiers lieux" de la télémédecine ? par Amandine Cayol L'insaisissable fiscalité des tiers-lieux, par Jean-Raphaël Pellas . CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Chiffre(s), finances publiques et protection de l'environnement, par Christelle Ballandras-Rozet et Rémy Dufal Le droit public financier allemand. Un aperçu comparatiste, par Hugues Rabault . CHRONIQUE FISCALE CONSENTEMENT A L'IMPÔT : COMMENT LE REACTIVER ? . Quelle réalité du consentement à l'impôt dans le cas des pays en développement ? par Noureddine Bensouda Le recours à l'impôt est inévitable : mais avec quelle légitimité ? par Michel Bouvier La complexité fiscale, obstacle au consentement à l'impôt, par Alain Lambert Consentement à l'impôt et lutte contre la fraude fiscale, par Romain Grau Le Parlement et le consentement à l'impôt, par Charles Guené FISCALITE DES NON-RESIDENTS La fiscalité appliquée aux revenus de source française des contribuables domiciliés hors de France. Vers des aménagements de la réforme consacrée par la loi de finances pour 2019 ? par Simon Daragon . CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE L'ambivalence de la réforme de la fiscalité locale pour l'échelon départemental, par Camille Cubaynes . CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE Vient de paraître

08/2021

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Pédagogie

L'apprentissage de la lecture

La collection Les Repères pédagogiques est destinée aux enseignants, aux formateurs et aux parents d'élèves. L'apprentissage de la lecture est un ouvrage de référence pour comprendre les mécanismes en jeu quand l'élève apprend à (bien) lire. Il propose des thématiques générales, éclairées par des pistes de pratiques et des zooms sur des concepts-clés, ainsi que des focus sur des problématiques spécifiques. 34 experts pour traiter des grandes thématiques autour de la lecture. Des chapitres sur des thématiques générales : Comment l'enfant apprend à parler ? , Alain Bentolila ; Apprentissage du langage "oral élaboré" à l'école maternelle, Pierre Péroz ; Les fondements cognitifs de la lecture, Irène Altarelli, Grégoire Borst, Olivier Houdé ; Conscience phonémique et principe alphabétique, Alain Content ; La reconnaissance visuelle des mots, Séverin Casalis ; Pour un apprentissage explicite de l'identification des mots, Alain Bentolila ; Apprendre à lire : contrôle, automatismes et auto-apprentissage, Liliane Sprenger-Charolles, Johannes Ziegler ; La métacompréhension de la lecture, Joëlle Proust ; Vers un enseignement de la compréhension des textes, Maryse Bianco ; De la lecture-compréhension à l'écriture-rédaction. Et réciproquement, Michel Fayol ; Lire juste : identifier la fonction d'un texte et choisir une stratégie adaptée (sciences, histoire, mathématiques), Françoise Duquesne, Françoise Picot, Yves Quéré ; L'enseignement du vocabulaire, Bruno Germain ; Conscience syntaxique et apprentissage de la lecture, Alain Bentolila ; Apprentissage de l'orthographe et lecture : quels liens ? , Patrick Binisti ; La différenciation pédagogique, Viviane Bouysse ; L'évaluation, Eric Charbonnier, Magali Rosa ; Méthodes de lecture et supports de l'apprentissage, Bruno Germain, Magali Rosa ; Enseigner à des élèves dyslexiques : quel défi pour l'enseignant ? , Céline Pobel-Burtin, Sylviane Valdois, Rachel Zoubrinetzky ; Apprendre à lire en langue seconde, Martine Chomentowski ; La lecture citoyenne, Serge Boimare ; La lecture à l'heure du numérique, Jérôme Dinet, Anna Potocki, Jean-François Rouet ; Apports des technologies numériques dans l'aide à l'apprentissage de la lecture, Bruno de Cara, Karine Harrar Eskinazi. Des focus sur des problématiques spécifiques : De la diversité des béquilles pour apprendre à lire les langues, Claude Hagège ; Identification des mots : quelle progression adopter ? , Bruno Germain ; Ecriture tâtonnée, dictée à l'adulte et dictées muettes, Marie-Elisabeth Delpierre-Sahuc ; Illettrisme et décrochage scolaire, Alain Bentolila ; Les Ateliers de Compréhension de Texte, Hélène Tachons ; La peur du livre, Alain Bentolila ; Littérature et plaisirs, Christian Poslanieci ; Pour un juste équilibre entre la main et la machine, Alain Bentolila.

09/2019

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Sciences politiques

Front populaire N° 1, été 2020 : Souverainisme

Fondé par le philosophe Michel Onfray, Front populaire propose une réflexion poussée sur notre société et son avenir. politique et philosophique, cette publication trimestrielle réunit de prestigieuses signatures du monde politique et intellectuel. cette revue ambitieuse de 160 pages se veut être le porte-parole de toutes les sensibilités souverainistes. Entretien croisé Jean-Pierre Chevenèment, Philippe de Villiers, démographie contre démagogie Michèle Tribalat elle a travaillé près de quarante ans à l'institut national d'études démographiques (INED) sur l'immigration étrangère et l'assimilation. pour une autre écologie Eugénie Bastié, journaliste, essayiste, elle travaille pour le Figaro. Elle a fondé la revue d'écologie intégrale d'inspiration catholique limite. Le modèle français vu d'ailleurs Mathieu Bock côte docteur en sociologie, il est membre du conseil d'orientation de l'institut Thomas-More (Bruxelles et Paris). Son dernier ouvrage : l'empire du pol il était une fois le réveil du peuple français Francois Boulo, avocat, l'une des figures marquantes des gilets jaunes. Pourquoi nous devons rebâtir un front populaire contre la mondialisation. Thibault Isabel docteur en philosophie esthétique, il dirige la revue l'inactuelle. son dernier ouvrage : manuel de sagesse païenne (le passeur, 2020). revue de livres Franck Lanot professeur agrégé de lettres modernes au lycée Victor Hugo de Caen et écrivain. Son dernier roman : Retour à Blanchelande (le passeur, 2018). Santé : repenser notre modèle pour retrouver notre excellence Georges Kuzmanovic fondateur du mouvement politique république souveraine (Paris). Effondrement de l'école et conditions de sa reconstruction. Barbara Lefevbre professeur d'histoire-géographie en disponibilité, elle est présidente de l'association "voir et dire ce que l'on voit". Son dernier ouvrage : C'est ça la France : qu'a-t-on fait pour mériter ça ? (Albin Michel, 2019). D'un amer constat vers de véritables changements Jacline Mouraud figure du mouvement des gilets jaunes, Jacline Mouraud est porte-parole du comité Bastille et l'auteur de Jaune... et après ? (Télémaque, 2020) culture et barbarie. Céline Pina ancienne conseillère régionale d'Ile de France (PS), elle est la fondatrice de "viv(r)e la république", mouvement citoyen, laïc et républicain. immigration : le new deal britannique Jeremy Stubbs docteur en lettres de l'université d'Oxford (Magdalen College), et président des conservatives abroad in Paris (section française du parti conservateur).

06/2020

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Histoire des mentalités

Le monde de la prostitution. De la violence à l'illusion. Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2

S'il existe de nombreux livres traitant de la prostitution, chacun s'attachant généralement à un aspect du problème, aucun ne présente une synthèse aussi large et aussi documentée, qui vise à comprendre un monde complexe souvent abordé de façon superficielle sinon convenue. De le démystifier afin de permettre à un large public de mesurer l'histoire et l'actualité de la prostitution à une époque où le trafic sexuel s'intensifie, plus inhumain que jamais et où de nouvelles formes de prostitution apparaissent. Ce livre s'articule en cinq parties, plus une introduction, un épilogue, une importante bibliographie, un index, l'ensemble constituant une Encyclopédie de la prostitution composée de deux tomes. Le tome 1 comporte trois parties : ? Histoire de la prostitution. Un panorama qui s'étend de Solon l'Athénien à aujourd'hui. ? Les mots de la prostitution. Un dictionnaire de plus de 3000 mots désignant la prostituée hier et aujourd'hui, mais aussi le proxénète, le client et les lieux de prostitution. ? L'exploitation sexuelle : entre proxénètes et clients. Une approche sociologique, sexuelle, économique et humaine de la prostituée (et du prostitué) abordée dans son quotidien de femme marginalisée. Le tome 2 comporte deux parties : ? La prostitution comme imaginaire et création. Une histoire mal connue des relations qui, depuis l'Antiquité, existent entre création et prostitution. Le chapitre sur la littérature traite d'une période allant d'Aristophane à Villon, de Mathurin Régnier à l'abbé Prévost, de Balzac à Maupassant, de Céline à Bataille, mais aussi de L'Arétin à Cervantès, de Shakespeare à Tolstoï, de Brecht à Steinbeck, de Moravia à Conolly... Le chapitre sur l'art embrasse un vaste panorama, des Fresques de Pompéi à Cranach, de Vermeer à Hogarth, de Manet à Toulouse-Lautrec, de Van Gogh à Picasso, de Grosz à Foujita... Le chapitre sur le cinéma aborde l'histoire du 7ème art de Pabst à Fellini, de Bunuel à Mizogouchi, de Renoir à Godard, de Carné à Mocky, de Scorsese à Clint Eastwood... ? Les troubles appétits de la chair : du corps fantasmé au corps profané. Une interrogation sur la fascination que la prostituée exerce sur les hommes, moins sans doute au plan du désir sexuel et de la violence qu'à celui du fantasme et de la névrose.

04/2023

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Vie chrétienne

Portraits et entrevues

S. DE BEAUVOIR - G. BLOND - L. BLUM - L. -F. CELINE - W. CHURCHILL - C. DE GAULLE - F. DOSTOÏEVSKI - ELISABETH II - H. FORD - P. GAXOTTE - A. GIDE - HAÏLE SELASSIE - E. HERRIOT - A. HITLER - V. HUGO - J. JAURES - MAO TSE TOUNG - A. MALRAUX - G. MANDEL - F. MAURIAC - C. MAURRAS - P. MENDES FRANCE - Y. MONTAND - NAPOLEON - G. A. NASSER - LE PERE NOËL - GERARD PHILIPE - PIE XII - M. ROBESPIERRE - J. ROCKEFELLER - J. ROMAINS - F. D. ROOSEVELT - F. SAGAN -SAINT LOUIS - J. -P. SARTRE - J. STALINE - A. DE TOCQUEVILLE - J. ZAY... Ce recueil original illustre le talent de satiriste qui avait fait le succès de PAC. Du politicard français au mafieux américain, on y trouve une série de portraits et d'entretiens qui rappellent que, bien avant la naissance du groupe Jalons, Cousteau avait impitoyablement pastiché la presse institutionnelle. Les lecteurs de Paris-Soir s'étaient gondolés en découvrant les parodies de Paris-Sucre. D'autres avaient ri jaune. Soixante-dix ans après restent les archétypes, éternels, et la technique, intacte. Et cette conviction que, au-delà des considérations conjoncturelles sur la Seconde Guerre mondiale, le frère du célèbre Commandant au bonnet rouge reste décidément hors du coup parce qu'il maniait l'humour noir, l'ironie et le second degré avec un naturel qui, de nos jours, n'est plus admis et encore moins compris. On n'ose imaginer les ravages qu'il ferait, s'ébrouant dans le champ de l'antiracisme institutionnel, des délires intersectionnés, des têtes à claques médiatiques et des putes à clic d'Internet. Sur la forme, le style est ferme, clair, fluide, sans fioriture ni effort apparent. L'écrivain parie encore sur l'intelligence du lecteur. Sur le fond, c'est pire. Qui ouvrira un livre de Pierre-Antoine Cousteau y trouvera un fatras de choses parfaitement désuètes comme la rectitude, le courage, le refus du relativisme, la fidélité à la parole donnée, le sens de l'honneur. Il n'y a plus de place pour un homme comme cela dans notre monde. Pierre-Alexandre Bouclay AUTEUR Frère du commandant Jacques-Yves Cousteau, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) est un journaliste et écrivain dont Jean Galtier-Boissière dit qu'il fut le plus brillant de sa génération. Via Romana a publié en 2013 son Proust digest, préfacé par Lucien Rebatet, ainsi que Hugothérapie en 2015, Intra muros en 2017, et sa biographie Pierre-Antoine, l'Autre Cousteau par son fils Jean-Pierre Cousteau en 2016.

02/2022

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Littérature étrangère

Le voyage de Mouri

Le mouvement est-il perpétuel, ou doit-il un jour atteindre son but et se résoudre dans le repos ? Des sages orientaux aux scientifiques contemporains, la querelle n'a jamais cessé. C'est pour son compte que Mouri rejoue la question. avec une malice toute féline. Car Mouri est un chat, descendant yougoslave de son illustre prédécesseur, le chat Murr du conte d'Hoffmann. Mouri mène sa vie de pacha dans un village près de Sarajevo, grassement nourri, confortablement calé sur son coussin. Mais voilà : été 1992, c'est la guerre civile, et un déluge de feu s'abat sur le village. Bien décidé à reconquérir à tout prix son royaume domestique, Mouri entame un long voyage, dont il lui faudra bien apprendre en philosophe s'il a ou non une fin. De fuites en refuges, le chat Mouri traverse l'Europe, sans peur et sans scrupule. échappant aux pires sévices. Suspendu dans sa course par la rencontre de personnages singuliers (Juif errant, hémiplégique alpiniste, adolescent sadique ou chien philosophe), Mouri poursuit son odyssée. confiant dans la vie et en lui-même. Chemin faisant, nous croisons des destins parallèles, une galerie de créatures terrestres, marines et célestes traçant leur route tout autour du globe : un cachalot héroïque, des saumons suicidaires, des savants fous, un cheik pionnier d'un drôle d'aéronef... Et partout, invisibles aux humains, des esprits ailés, angéliques ou diaboliques, images volatiles du destin des hommes en errance. Ce conte philosophique, composé avec entrain, cruauté et humour, est un hymne au mouvement, à l'élan synchronique de tous les êtres. Librement, les épisodes s'enchaînent autour du très attachant Mouri, allégorie d'un vigoureux égoïsme, d'une indéfectible confiance en soi et dans le destin, du repos âprement conquis au terme de l'errance.

04/2010

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Techniques artistiques

Chats ! Pour créer et décorer avec bonheur. Avec un carnet offert

Avec, ce nouveau "paperbook", vos journées seront "ronron" et détente ! Slow life, inventivité, plaisir... prenez le temps d'être créatifs ! Voici LE livre d'inspiration rêvé pour toutes celles qui aiment le papier et les loisirs créatifs ! Cette année, respirez et vivez comme un chat tous les jours ! Le nouveau paperbook propose 3 ambiances pour toutes les envies, des centaines d'illustrations félines craquantes et 400 "goodies" à découper et customiser pour son plaisir ou pour offrir... Envie de créer des décors de papier originaux et de ravissants objets personnalisés avec vos chats préférés ? Vous craquerez à coup sûr pour ces motifs tout fou tous poils. Que vous soyez plutôt câlin au coin du feu, détente ronron, ou chats fantaisistes, il y en aura pour tous les goûts ! 3 univers, 3 styles différents pour multiplier les sources d'inspiration. Douceur de vivre : les chats se la coulent douce version papier ! Un art de vivre à la féline, tout en douceur et en délicatesse, des couleurs agréables et des motifs ronrons pour habiller votre intérieur ! Ronronthérapie : c'est prouvé, nos amis félins nous aident à nous détendre et à nous sentir mieux. Embarquez pour une session de travaux manuels et de bien-être ! Au programme : découpage, pliage et collage pour tout le monde ! Crazy cats : nos meilleurs amis peuvent parfois n'en faire qu'à leur tête, découvrez les plus originaux d'entre eux ! Au total, 400 petits plaisirs papier à en un tour de main : des cartes postales dont une série pailletée, des marque-places extras, des stickers, des étiquettes de rangement, des boîtes de différentes formes, des anecdotes sur nos petites boules de poils préférées... et en cadeau : un superbe carnet de 32 pages.

10/2020

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Sports

Jaguar. Modèles d'exception

" C'est la plus belle voiture de tous les temps ", Enzo Ferrari à propos de la Jaguar type E. De toutes les marques qui incarnent dans l'après-guerre l'esprit de la sports car anglaise - Austin-Healey, Hillman, Lotus, MG, Morgan, Triumph - Jaguar est incontestablement celle qui aura le plus fait rêver des générations entières. Née sous le signe des premières Standard Swallow au début des années trente, Jaguar se métamorphose à partir des années 50 et 60 pour offrir des roadsters, coupés et cabriolets dont la ligne féline et la performance sportive scellent définitivement la réputation d'excellence de la marque. La renommée des modèles XK 120, 140 et 150 feront le succès de Jaguar aux Etats-Unis, premier marché automobile de l'époque, aboutissant en 1961 à la mythique Type E, véritable icône des swinging sixties. Grâce à son impressionnant palmarès obtenu en compétition, notamment aux 24 Heures du Mans, Jaguar n'a jamais perdu cette connotation sportive, même si son nom évoque également toute une lignée de berlines haut de gamme au confort " so British " telles la fameuse Mk2 ou les séries XJ qui marquèrent les années 70 et 80. Sous l'égide de Paul Walton, rédacteur en chef de Jaguar World magazine, Colin Salter, historien de l'automobile, réunit dans cet ouvrage les 30 modèles les plus emblématiques de la marque, de la SS1 de 1931 à la toute nouvelle XKSS qui sortira l'an prochain au Salon de Genève. Il a pu rassembler une iconographie exceptionnelle pour présenter chaque modèle en faisant appel à des photographes spécialisés et en obtenant des documents en avant-première directement auprès de la marque. Il nous invite à plonger dans l'univers incomparable de classe et de raffinement qui caractérise cette marque d'exception.

10/2016

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Chats

Qui est vraiment votre chat ? Les tests qui révèlent sa personnalité !

9 tests de personnalité ludiques et faciles à réaliser pour cerner la personnalité de son chat. 36 profils types, joliment illustrés. Un petit livre idéal pour développer la complicité avec son chat. Un cadeau pour tous les amoureux des chats. Beau, indépendant, toqué et tendre, le chat est l'animal énigmatique par excellence. Avec ce guide, organisé sous forme de tests, cernez la personnalité de votre chat. Tout commence par une question simple : quels sont les comportements classiques de votre chat ? Qu'il renverse votre tasse de thé ou se blottisse affectueusement dans vos bras pour une caresse matinale, chacune de ses actions énigmatiques et de ses habitudes étranges, de ses bêtes noires et de ses préférences, nous dit quelque chose sur qui il est et ce qu'il pense vraiment. Alison Davies s'est appuyée, pour construire ce test, sur l'étude scientifique australienne qui a mis en évidence 5 traits de personnalité fondamentaux chez le chat domestique, les " Feline Five " : Le névrosisme : reflète les niveaux les plus élevés de traits de caractère, tels que l'insécurité, l'anxiété, la peur des gens, la méfiance et la timidité La dominance : reflète l'intimidation, la domination et l'agressivité envers les autres chats L'impulsivité : reflète l'impulsivité, l'erratisme et l'imprudence L'agréabilité : reflète l'affection, l'amitié envers les gens et la gentillesse L'extraversion : reflète la curiosité, la vigilance, l'intelligence et le besoin de stimuli pour ne pas s'ennuyer. Bien entendu, quel que soit son type de personnalité, votre matou est parfait comme il est ! Mais au-delà de l'amusement, ces profils de personnalité sont d'une grande utilité pour améliorer le bien-être de son chat ou pour gérer les foyers à plusieurs chats, idéalement avant l'arrivée d'un nouveau félin.

10/2021

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Littérature érotique

La croqueuse d'hommes

Initiée aux plaisirs charnels par Virgile, son premier amour, Violaine se révèle à elle-même dans sa course effrénée à la jouissance. Elle assume tous les fantasmes que lui édicte son imaginaire, se fait un devoir -et une joie ! - de satisfaire les caprices de ses partenaires, repousse les limites de ce que son corps peut endurer... Mais au fond, que cherche-t-elle ? Cette quête ne serait-elle pas celle d'une liberté absolue, aussi bien sexuelle que sentimentale ? Et si cette lueur intense dans ses prunelles immenses cachait des secrets inavouables... Je m'autorise un verre de grand vin de Bordeaux tandis que sur la platine glisse un album de musique électro-jazz. Alanguie et bien au chaud, je pose mon verre et entreprend, entièrement nue, de ranger mes achats du jour : escarpins rouges, chaussures de ville blanc cassé, bottes de cuir à hauts talons, ensemble de lingerie haut de gamme brodé de dentelle... Je ne résiste pas et revêt le bel objet qui effleure ma peau en me donnant des frissons, contemple le résultat dans un grand miroir d'angle : plutôt pas mal... Mon pied de princesse glisse à l'intérieur des bottes, dont l'encolure vient jusqu'à l'arrière de mes cuisses. Je savoure le toucher extraordinaire de ma seconde peau, au noir luisant, au niveau de la cheville, admire sa façon de sublimer avec élégance le galbe de mes jambes... Mon front est brûlant, je sens la chaleur du désir rayonner dans mon ventre, embraser lentement tout mon corps ; je marche un peu, féline, devant le miroir et la caméra, faisant légèrement craquer la matière. J'ignore si je le dois au vin, mais oui, je suis d'humeur chasseresse... Sensuel, crû, brûlant, fantasque ou poétique, un hymne à l'amour sous toutes ses formes.

07/2021