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Holibama jimmy Mfutila

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Théâtre

La source des saints

Martin et Mary sont aveugles. Pauvres. Affreux. Mendient au croisement des routes. On leur a dit pour rire qu'ils sont beaux. Ils s'aiment peut-être. En tout cas ils parlent, ça occupe leur vie. Mais le forgeron Timmy vient leur annoncer la nouvelle : un vrai saint du bon Dieu passant par-là va leur faire voir les beautés du monde, grâce aux vertus d'une eau sacrée. Le Saint guérit d'abord Martin puis voilà Mary guérie à son tour : ils voient leur laideur réciproque, leur misère, s'insultent, se battent. Et se quittent. Mais la cécité reviendra… Cette pièce ne veut pas des marchands de bonheur, de charlatans, de saints ni de prestidigitateurs qui veulent rendre invisible le visible ! Au contraire cette pièce donne une force et une puissance aux hommes : même démunis – pauvres et aveugles – les personnages de Synge ne sont pas pour autant anéantis, ils ont toutes les ressources pour inventer leurs réels et toutes les projections nécessaires à construire leurs utopies.

01/2017

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Littérature française

De la marchandise internationale

Patricia Bartok n'est pas la seule à changer de sexe à volonté. Rita Remington rétrécit de quelques centimètres. Rosetta Stone a sorti ses fleurs artificielles. Colonel Fawcett effectue un de ces sauts périlleux dont il a le secret. Major Osiris Walcott vient de froisser le col de sa veste. Inspecteur et Flippo se prend pour un personnage de série télévisée. Jimmy Ravel sait ce qu'il faut faire pour égarer les philosophes. Et Monsieur Typhus ? Il se pourrait qu'il apparaisse à l'occasion comme un phénomène de foire bicéphale. Ils sont à Londres, Cuba, Berlin, Belgrade, Bagdad, Kaboul, Kinshasa, Macao, Moscou et même Copenhague entre 1967 et 2010. Dans notre société liquide, ces exterminateurs-là ne meurent jamais longtemps. Note : Monsieur Typhus est un des personnages de Made in USA, film de Jean-Luc Godard sorti en 1966, très libre adaptation d'un roman de Richard Stark, Rien dans le coffre, lequel appartient à la série Parker, où l'auteur a supprimé systématiquement tout ce qui pouvait ressembler à de l'émotion. Mon Typhus, froid, méthodique, efficace, dont on ne connaîtra jamais le " vrai nom ", est précisément inspiré du Parker de Richard Stark (En coupe réglée, Travail aux pièces, Planque à Luna-Park) mais aussi du Reiner/Raner de Claude Klotz (Alpha-Beretta, Dolly-Dollar, Tchin-tchin Queen). La lecture du polar californien glacé Diamondback de Jacques Monory n'a bien sûr pas été sans produire ses effets. Typhus est tantôt un voleur professionnel, tantôt un tueur à gages, tantôt un mercenaire, un justicier, un espion ou un contre-espion. Autour de 1980 (cf. Souvenirs of you et Chocolat bleu pâle), il copie un peu trop le Serge Godorish imaginé par Daniel Odier alias Delacorta (Nana, Diva, Luna). Je l'appelle " Typhus " pour toute la période de sa vie qui court jusqu'à fin 1980 : au-delà, il est " Monsieur Typhus ". Apparu en 1977 ou 1978, Typhus fait équipe avec Rita Remington (je venais d'utiliser ce pseudonyme pour signer quelques articles de propagande féministe). Jimmy Ravel et Patricia Bartok forment un duo dès leur création en 1980 (dans Un Roman raté, extraits publiés dans le n°47 de la revue Minuit). Major Osiris Walcott vient ensuite : il trouve son origine dans le Jerry Cornelius de la bande dessinée Le Garage Hermétique de Moebius (qui lui-même l'a emprunté au grand auteur de science-fiction Michael Moorcock). Suivront Colonel Fawcett (homonyme de l'explorateur britannique disparu en 1925 en recherchant une cité mythique perdue dans le Matto Grosso) et Inspecteur et Flippo (clin d'oeil au Mister Bradley Mister Martin de William S. Burroughs). Rosetta Stone est la dernière venue en date : elle est supposée décrypter les messages codés les plus retors mais elle a bien d'autres capacités. Ce ne sont pas des héros et héroïnes classiques, et pas non plus des caractères : ils changent constamment de physique (de sexe, d'apparence), de comportement, passent d'une idéologie à l'autre, ce sont comme des acteurs qui enchaînent des rôles, qui incarnent ou combattent la sauvagerie fondamentale de l'homme (et de la femme) de plus en plus banalisée dans notre société de consommation (de colonisation) ultime. Dans la trilogie Le Privilège du fou/Sur les ruines de l'Europe/La Vie est un cheval mort, ils tentent en vain de rivaliser avec les tueurs les plus cruels et sanguinaires de l'Histoire contemporaine.

03/2017

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BD tout public

Romans graphiques. 101 propositions de lectures des années soixante à deux mille

De Corto Maltese à Persepolis, du Maus d'Art Spiegelman au Pinocchio de Winshluss, des comics aux mangas, la bande dessinée n'a cessé d'élargir son champ pour inclure progressivement des thématiques de plus en plus complexes, adultes, sophistiquées, politiques. Et adopter des formats de moins en moins conventionnels, hors des normes classiques. Pour parler de tout cela, un terme a surgi, vers le milieu des années quatre-vingt: roman graphique. Roman graphique ? L'appellation est séduisante, mais elle recouvre une disparité de réalités, d'oeuvres, d'auteurs et de périodes. Tant et si bien qu'il est difficile de s'y retrouver, au-delà des best-sellers du genre - Persepolis de Marjane Satrapi ou Jimmy Corrigan de Chris Ware ne sont que les parties immergées de l'iceberg. Romans Graphiques propose ainsi une liste de 101 livres commentés, historiquement et esthétiquement, qui forment bout à bout une histoire du genre et surtout une proposition de lecture pour mieux apprécier la BD contemporaine. Ces 101 livres sont en effet des portes d'entrée dans la bande dessinée pour répondre aux questions récurrentes du type: " que faut-il lire? par quoi commencer? " Dans cette liste, il y aura des classiques et des méconnus, de l'autobiographie et de l'aventure, de la couleur et du noir et blanc, des Américains, des Européens et des Japonais et surtout, une furieuse envie de faire découvrir et partager un art essentiel du siècle, populaire et savant à la fois, si foisonnant qu'il méritait bien cette première anthologie quasi amoureuse écrite par un journaliste.

11/2009

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Extraterrestres

Histoire de l'ufologie française. Tome 1, Le temps des soucoupistes

De la commission Ouranos au collège invisible, du GEPA aux sceptiques de la "nouvelle ufologie" , de Jimmy Guieu à Jacques Vallée, de la théorie des "Anciens Astronautes" jusqu'aux sectes ufologiques, Thibaut Canuti retrace la petite et la grande Histoire des ovnis et de l'ufologie en France, en tachant de démontrer qu'elle puise ses racines dans une tradition ésotérique ancienne. Cet ouvrage, sans équivalent pour la France, retrace les acquis et les errements de l'ufologie et de la controverse ovni, qui reste irrésolue près de 65 ans après son acte de naissance médiatique. Thibaut Canuti est conservateur des bibliothèques. Historien de formation, il s'est spécialisé dans l'histoire de l'ufologie, de ses acteurs comme de ses organisations. Conférencier, auteur de nombreux articles et de ''Un fait maudit'', publié chez JMG éditions, il se signale par son agnosticisme dans un débat où les opinions sont souvent radicalisées. TABLE DES MATIERES : I. Les premiers pas de la recherche privée : Thirouin et la Commission Ouranos... II. Le GEPA, antichambre du GEPAN : Le docteur René Hardy, l'énigmatique fondateur du GEPA ; Le GEPA des Fouéré et l'âge d'or de l'ufologie associative française (1962-1977) ; Le GEPA de Chaloupek et Guérin ; Les clichés de l'ovni du lac Chauvet et l'enquête de Guérin... - III. La théorie des Anciens astronautes ou Néo-évhémérisme - IV. Le temps du "réalisme fantastique" - V. Le "Collège Invisible" et l'apport fondateur de Jacques Vallée - VI. Contactés et sectes soucoupiques en France - VII. Et si les ovnis n'existaient pas ? - VIII. Ces ovnis qui existent...

09/2021

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Policiers

Vierge de cuir

A la suite d’une liaison scandaleuse qui lui a coûté son poste à Houston, le journaliste Cason Stalter, vétéran de la guerre du Golfe et sélectionné pour le prix Pulitzer, retourne dans sa petite ville natale de l’est du Texas, Camp Rapture. Cason est au fond du trou : il boit trop, harcèle son ex-petite amie qui refuse de le voir, et jalouse la réussite de son frère aîné. Pour remonter la pente, il se fait engager comme chroniqueur dans le journal local et tente de s’occuper l’esprit en s’intéressant à une vieille affaire de meurtre non résolue : Caroline Allison, une jeune étudiante en histoire à la beauté fascinante, s'est évanouie dans la nature, sans laisser de traces. A cours de son enquête, Cason découvre que ce meurtre est lié à une série d’événements étranges et dérangeants survenus récemment à Camp Rapture. L’affaire impliquerait des personnes prêtes à dépasser toutes les limites. Elle implique également son frère Jimmy qui entretenait une liaison torride avec Caroline, et qui apprend qu’il n’était pas le seul lorsqu’on essaie de le faire chanter avec des vidéos compromettantes... En réveillant de vieux démons, Cason se trouve alors entraîné dans un jeu mortel de chantage et de meurtres. Dans ce petit trou perdu du Texas, les tensions raciales sont toujours à vif et prêtes à s’embraser à chaque occasion. Certains pourraient bien vouloir souffler sur les braises pour le plaisir du spectacle...

03/2011

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Sociologie

Sucré d'Etat. Mémoires du pâtissier français de la Maison-Blanche

Un soupçon de créativité, une pincée d'optimisme, une bonne dose de talent, une mesure d'exigence et un zeste d'humilité : c'est la recette du frenchy Roland Mesnier, pâtissier durant vingt-cinq ans à la Maison-Blanche, pour élaborer des desserts dignes des présidents les plus puissants. Voici l'histoire vraie du rêve américain d'un petit Franc-Comtois, parti de rien à la conquête des Etats-Unis. Mère garde-barrière, père cheminot, famille de neuf enfants, rien ne prédestine le petit Roland à devenir le pâtissier des grands de ce monde. Pourtant, à la force du poignet, le self-made-man s'est élevé dans la hiérarchie de son art, et a travaillé dans les plus grands hôtels, du Savoy au George V de l'Allemagne aux Bermudes, pour finir dans les cuisines d'une illustre demeure... celle, successivement, de Jimmy Carter, Ronald Reagan, George Bush père, Bill Clinton et George W. Bush. Roland Mesnier détaille les chefs-d'œuvre qu'il a conçus, mais aussi le caractère, les goûts, les petites manies des présidents et des premières dames qu'il a côtoyés. Un récit truffé de souvenirs savoureux, par celui qui a vécu de l'intérieur les grandes crises du dernier quart de siècle, de la guerre du Koweït au 11 septembre en passant par l'attentat contre Ronald Reagan. Une extraordinaire success-story, écrite avec simplicité et humour par un pâtissier qui nous livre aussi, en exclusivité, les recettes préférées de ses illustres patrons.

02/2006

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Policiers

Le dernier murmure

Depuis la mort de Mal et l'exécution de Collie, la famille Rand est en lambeaux. Alors que son père sombre dans Alzheimer et que sa jeune soeur, Dale, multiplie les fréquentations douteuses, Terrier Rand doit faire face à ses démons tout en préservant un semblant d'unité. Quand la famille de sa mère reprend contact après plus de trente ans de silence, Terrier découvre les Crowe. Perry, son grand-père, lui fait une demande aussi impérative qu'étrange : il doit cambrioler ses studios de tournage pour y récupérer des copies de films... Au même moment, Chub, l'ami d'enfance de Terrier, disparaît dans des circonstances troubles à la suite d'un braquage raté. Sa compagne, Kimmy, l'amour de jeunesse de Terrier, lui demande de l'aider à retrouver son mari. Terrier se plonge une fois de plus, malgré lui, dans les bas-fonds pour obtenir des informations. Que cache Perry Crowe ? Qu'est-il arrivé à Chub ? Qui est vraiment ce mystérieux cousin John, qui ressemble tant à Collie et qui tourne avec insistance autour de Dale ?

06/2019

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12 ans et +

Au nord des gloutons

Bobby Potemkine se sent bien seul depuis que son chien Djinn est parti jouer du nanoctiluphe dans un orchestre de mouches. L'animal mélomane a bien été obligé de remplacer la musicienne Lili Gesualdo : il l'avait croquée. Comme ça. En chahutant. D'ailleurs, ça arrive à n'importe qui de manger quelqu'un. Chaque jour, sans le savoir, un petit garçon ou une petite fille avale tout rond Auguste Diodon, un macaroni caché au fond de son assiette. Un autre exemple ? Djimmy Gershwin, le tigre qui sent fort le pipi, a bien du mal à se retenir quand il voit un enfant courir devant lui. Il a tendance à le confondre avec un surmulot ! Au nord des gloutons, chacun a sa propre manière de se nourrir. Jusqu'au jour où Big Katz, le crabe laineux qui a toujours envie d'aider son prochain, décide de sauver le macaroni Auguste Diodon. Il sonne à la porte de Bobby Potemkine pour lui demander son aide. Ca tombe bien. Son ami n'attendait qu'une nouvelle enquête bizarre pour se réchauffer...

11/2002

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Rendre le pouvoir. Les présidents américains après la Maison-Blanche. De Washington à Trump

L'histoire des anciens présidents américains montre qu'en démocratie, rendre le pouvoir n'est guère moins important que le prendre ou l'exercer : c'est un acte indispensable à la continuité des institutions. Lorsque Donald Trump refuse de quitter la Maison-Blanche et tourne le dos à l'histoire de son pays, il fait peser une menace sur la démocratie américaine. La tradition de transfert ordonné du pouvoir trouve ses origines dans la figure de George Washington qui, en choisissant de se retirer volontairement au terme de son second mandat, instaura un précèdent. Parmi ses successeurs, seul Franklin D. Roosevelt passa plus de huit ans à la tête de l'exécutif (1933-1945) ; en vigueur depuis 1951, le vingt-deuxième amendement interdit désormais d'effectuer plus de deux mandats. Le retrait de Washington donna également naissance à la figure de l'ancien président, dont les contours se sont dessinés au fil du temps : après son discours d'adieu, il doit se dessaisir de ses archives, publier ses mémoires, laisser gouverner ses successeurs et répondre favorablement à leurs sollicitations quand il faut manifester l'unité de la nation. Certains anciens présidents s'illustrèrent par une retraite longue et féconde : John Quincy Adams combattit l'esclavage à la Chambre des représentants ; William Howard Taft présida la Cour suprême de 1921 à 1930 ; Jimmy Carter s'engagea dans l'action humanitaire après sa défaite de 1980. En refusant de rendre le pouvoir sans y être contraint, Donald Trump a bouleversé tous les précédents et rompu avec une tradition politique américaine vieille de plus de deux siècles.

10/2023

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Romance historique

La fiancée du Comte

Une partie de chasse dans la maison de campagne isolée du comte Witton est un délice pour la championne de tir Patricia Merton - jusqu'à ce que l'ambiance tourne au vinaigre à l'arrivée d'invités surprises... et la découverte d'un cadavre. Mais ce n'est pas le plus gros problème de Pat. Elle rend visite à son vieil ami et successeur du comte, Jimmy Yoxall, et elle se surprend à vouloir passer beaucoup plus de temps avec la fiancée de ce dernier. L'indomptable Miss Fenella Carruth, avec ses yeux rieurs et ses formes plantureuses, est la femme la plus splendide que Pat a jamais rencontrée, et il lui devient rapidement impossible de se souvenir pourquoi il faut qu'elle s'en tienne éloignée. Cependant, alors que l'attirance entre les deux femmes grandit, les tensions empirent à Rodington Court. Tromperies, secrets, trahisons et chantages éclatent au grand jour. Et, quand un corps est retrouvé avec un couteau planté entre les omoplates, Pat et Fen doivent s'associer pour empêcher le meurtrier de détruire leurs vies à tous. #RomanceHistorique #FF #Meurtre #Mystère #Enquête #EpoqueEdouardienne "Si les mots "cozy mystery historique saupoudré de sensualité" vous font rêver vous aussi, dépêchez-vous d'ouvrir ce livre ! " The Lesbian Review "Un murder mystery à la Agatha Christie, pétillant d'humour britannique et rempli de personnages fascinants, couronné d'une romance adorable entre deux héroïnes fabuleuses ! " Stephanie Burgis, autrice de la série Masks and Shadows "Cette histoire est hilarante, tendre et débordante de tension sexuelle. Une perle ! " Talia Hibbert, autrice de Dans tes bras et autrice listée dans les best-sellers du New York Times et de USA Today

06/2023

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Musique, danse

Que la farce soit avec vous. Paroles 1978-2011

"Voilà enfin l'anthologie des textes de Jello Biafra traduits en français. Plus de 300 pages de chansons dans une vingtaine d'albums, les Dead Kennedys, Lard, No Means No, les Melvins ou la Guantanamo School of Medicine. Une somme prodigieuse est offerte ici, regroupant les paroles écrites de 1978 à 2011. Les notes détaillent avec justesse le contexte politique et les références culturelles nécessaires pour appréhender pleinement chaque chanson. Ce livre noir est l'essence américaine d'un esprit punk-rock, au mélange de cynisme, de sarcasme et de révolte. Mais pas seulement : Jello Biafra choisissant dès le départ d'inscrire sa vie dans le "Ici et Maintenant", ses textes culbutent une certaine réalité américaine. Plus de trente ans reflétés dans un miroir poétique, pas si déformant que ça malgré le plaisir de la caricature. C'est que l'écriture de Biafra (proche en cela de Burroughs) sample les publicités, les discours officiels, les slogans télévisés, les séries. C'est l'Amérique attaquée par un Américain qui l'aime plus que tout. Guerre froide, Jimmy Carter, Pol Pot, le Bluetooth, le soldat Ryan, Bob Dole et le Viagra : tous sont méchamment croqués et renvoyés à leurs responsabilités. Mieux encore : 177 illustrations créées spécialement pour chaque texte aèrent le gros volume. La crème des illustrateurs contemporains fait basculer ce recueil vers une sorte de Canard déchaîné punk. Cerise sur le gâteau, une BD de vingt-deux pages signée Jean Bourguignon explose les a priori sur l'écologie, l'art, le public, les relations économiques outre-Atlantique, la cupidité, les multinationales, le bipartisme de façade. Tout est adroitement percuté. Un sans faute" Obsküre Magazine.

05/2012

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Humour

Dictionnaire de la bêtise. Suivi du Livre des bizarres

Pourquoi cette nouvelle édition du Dictionnaire de la bêtise et du Livre des bizarres ?Parce que la bêtise ne s'arrête jamais et que des idiots se révèlent chaque jour, comme les génies - mais pas dans les mêmes proportions. Il faut en outre un certain temps pour les détecter, les regarder agir, les classer. Dans les précédentes éditions, il n'y avait ainsi aucun article concernant Sartre, Beauvoir, Aragon ou Claudel : rien sur les étrangetés ou absurdités réjouissantes qu'ils ont eux-mêmes proférées ni sur celles énoncées à leur propos. Le Dictionnaire de le bêtise complété est un véritable sottisier, mais son ambition est bien plus grande. On y trouvera des textes simplement amusants, mais aussi et surtout des affirmations péremptoires, parfois odieuses, trahissant haine du modernisme, racisme, antisémitisme, xénophobie... Cette bêtise-là, dimension éternelle de l'esprit humain, a ce mérite de révéler, peut-être mieux que les textes dits "intelligents", ce que sont les mentalités d'une époque. Corollaire du Dictionnaire de la bêtise, Le Livre des bizarres rappelle que nombre de grands esprits ont d'abord souvent passé pour des farfelus : Socrate et son démon, Rousseau vêtu en Arménien, Einstein lui-même, qui essayait parfois de vivre sans chaussettes... Là aussi, il fallait nourrir, mettre à jour, étendre aux maîtres du monde les plus récents : le président Jimmy Carter qui remplaçait nuitamment dans les couloirs de la Maison-Blanche les portraits de ses prédécesseurs par le sien, tel dictateur du Turkménistan qui interdisait à son peuple d'être malade et qui avait supprimé la tuberculose par décret... Sans parler des dirigeants iraniens qui obligent les championnes de ping-pong à porter le tchador dans les compétitions internationales, et de beaucoup de bizarreries fondamentalistes dans nos propres religions occidentales. Le sujet n'est pas clos !

04/2014

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Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

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Sports de balle

Broadway Vitas. La vie folle de Vitas Gerulaitis, tennisman et roi de la nuit

Jet-set et match Pratiquer le sport et la fête au plus haut niveau : c'est impossible sur le papier, mais sur les courts de tennis et les pistes de danse, un homme y est parvenu. Il s'appelait Vitas Gerulaitis, il était " Broadway Vitas ". Qualifié de " plus grand playboy de l'histoire du tennis ", Vitas Gerulaitis possédait un charme d'autant plus dévastateur qu'il était flegmatique. Certes, il fut loin d'égaler les monstres de son époque, les Björn Borg, John McEnroe et Jimmy Connors, rivaux devenus amis, mais il cumula néanmoins les victoires, remporta vingt-cinq tournois dont l'Open d'Australie (1977), et atteignit même la place de numéro 3 mondial. Pourquoi " Broadway Vitas " ? Parce que cet Américain à la crinière de lion était une légende des night-clubs, dont le mythique Studio 54 où l'on prêchait la dépense, le rire, la drogue et le sexe. Il côtoyait les Warhol, Saint-Laurent, Stallone, Cher et Jagger, arrosait ses amis de champagne, attirait les femmes et accumulait les amours médiatiques - dont la joueuse Chris Evert, le top model Cheryl Tiegs ou encore l'actrice Janet Jones. Une vie à cent à l'heure qui s'acheva tragiquement. Il avait 40 ans. Le tennis d'aujourd'hui, comme tous les sports de haut niveau, est devenu une profession mathématisée où triomphent la statistique, le contrôle de l'image, le geste " chirurgical " et la décision glacée. Les champions contemporains sont des gens sérieux. Qui riment souvent avec ennuyeux. Ce n'était pas mieux avant, c'était juste plus amusant et plus extravagant. C'est pourquoi Vitas Gerulaitis nous manque. La flambe et la flamboyance, la générosité et l'hédonisme, la passion du jeu et de la jouissance : telles étaient les qualités de cet équilibriste de la vie auquel Florian Gazan donne ici la parole.

09/2023

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Musique, danse

Sexe, drogues et rock'n'roll

La vie de Fabienne Shine est un condensé de cet esprit nouveau qui anime les filles à l'orée des seventies, celles qui vont vraiment vivre la révolution contre-culturelle, avec leur corollaire de sexe, de drogues et de voyages. Après des histoires d'amour avec Jean-Pierre Léaud et Charles Aznavour (il a 44 ans, elle 17), elle est tin peu mannequin, comédienne, aventurière, fréquente Salvador Dali, tourne avec Vadim et Fellini, forme un trio sensuel avec Klaus Kinski et une jolie vietnamienne puis devient le jouet sensuel d'un monument de la littérature, Alberto Moravia. Tout au long de cet étonnant parcours de femme libre, l'héroïne croise la route et le destin des plus grandes stars de son époque, elle est amie avec Bob Marley, les Rolling Stones, Nico, Patti Smith, amante de Rick Wright des Pink Floyd, de Johnny Thunders des New York Doits, et devient la compagne officielle de Jimmy Page de Led Zeppelin, pendant leur tournée américaine de 1975. Avec deux futurs membres de Téléphone, elle monte un groupe de rock à Paris, Shakin' Street, qui tutoie la gloire aux tISA, puis elle épouse une rock star underground qui la force à témoigner a de sa déchéance opiacée. s Sur trois continents, entre utopies et quotidien marqué par les stupéfiants et l'instinct de survie, c'est une trajectoire unique de . bohémienne électrique, de muse devenue créatrice. I)e la Coupole au Chelsea Hotel, du Gendarme de St Tropez aux tournées de Led Zeppelin, de Rome à New York, San Francisco ou Bombay, Sexe, Drogues et Rock'n'roll : c'est un bon résumé de cette vie échevelée, dans un roman du réel qui prend des allures de conte épique.

03/2014

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Littérature française

Marco Pantani a débranché la prise

"Combien d'hommes sombrent dans une tristesse torride en cherchant à rattraper leurs rêves qui se brisent dans les drogues ! Je me sens un ex dans tous les sens du terme. J'ai débranché la prise." Marco Pantani Une écriture économe dans un esprit reportage, à coups de séquences vives qui s'enchaînent et nous tiennent dans une lecture compulsive. On court de page en page, au plus près de la trajectoire hors-normes de Marco Pantani, vainqueur du Tour de France et du Tour d'Italie 1998. Jacques Josse dresse un portrait du sportif, du battant qui ne s'en laissait pas compter, du grimpeur au tempérament de feu, du solitaire qui aimait s'isoler dès que la pente devenait très dure. Mais aussi de l'homme qu'il a senti fragile, peu à l'aise parmi les autres, rêveur sans doute, dur au mal, orgueilleux, profondément humain, victime d'un système trop grand pour lui (l'argent, la performance, la gloire) qui l'a éjecté aussi rapidement qu'il l'avait porté aux nues. La destinée fulgurante d'une personnalité particulière Avec un parcours d'étoile filante à l'image de Jim Morisson, Jimmy Hendrix ou Janis Joplin, Marco Pantani est toujours extrêmement présent dans la mémoire collective, il a incontestablement marqué de son empreinte la sphère du cyclisme durant son passage éclair entre 1994 et 2003. à la fois secret et soucieux de son image, Marco Pantani aimait à brouiller les pistes en changeant régulièrement d'apparence, son dernier look étant celui du pirate avec bandana, diamant à l'oreille et crâne rasé. Enfant pauvre devenu cycliste de renommée mondiale, adulé, vénéré et vite rattrapé par les chutes à répétition, puis le dopage, il a vécu une fin tragique, à 34 ans, d'une overdose de cocaïne, dans une chambre d'hôtel à Rimini.

08/2015

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Indépendants

L'alibi

Un alibi est un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Autour de ce thème, 15 auteurs d'exception usent de leurs meilleurs arguments pour détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Après le succès du premier recueil de fictions policières Le Crime parfait, les éditions Philéas proposent cette année un nouvel album collectif réunissant à son sommaire un nouveau palmarès de talents ! Un alibi est une réponse ou un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Au XIVe siècle, il signifie " s'être trouvé ailleurs au moment où un crime a été commis " mais ne prendra le sens juridique que nous lui connaissons que des siècles plus tard. Au sens figuré, alibi prend le sens de justification : des agences d'alibi ont fait leur apparition au Japon en 1990 puis en Europe. Ces agences fournissent des justificatifs qui permettent à leur client d'expliquer une absence, qui, le plus souvent, concerne l'adultère... Cette nouvelle anthologie réunit Hugues Labiano, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Laurent Galandon et Benoît Blary, Richard Guérineau, Laurent Astier et Xavier Bétaucourt, Séverine Lambour et Benoît Springer, Etienne Le Roux et Vincent Froissard, Jack Manini, Jeanne Puchol, Thierry Robin. Chacun use de ses meilleurs arguments pour tantôt détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire l'argumentation, parfois savante, d'un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Les surprises sont nombreuses au fil des récits, soulignés par les textes ciselés d'Anaïs Bon.

11/2023

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Critique littéraire

Michel Perrin, gentilhomme des lettres

Je n'ai pas connu les années psychédéliques. Je n'écoutais pas Jimmy Hendrix, ni Bob Dilan, et n'avais aucun goût pour Kerouac. Dans l'appartement familial, la clarinette de Mezz Mezzrow, les chansons désopilantes de Georgius, formaient l'atmosphère quotidienne. Et j'en suis reconnaissant à mon père. Ecrivain atypique, Michel Perrin (1918-1994) connut très jeune les figures qu'il admirait : Blaise Cendrars, Max Jacob et Hugues Panassié. Journaliste, ce sont les princes du métier qui lui mettent le pied à l'étrier : Jean Galtier-Boissière au Crapouillot, et Georges Charensol aux Nouvelles littéraires. Biographe d'Arletty, qu'il sort de l'oubli où l'a plongée l'Epuration, il écrit pour le théâtre. Docteur Glass connaît un triomphe à la Porte-Saint-Martin, en particulier par la verve délirante de Darry Cowl. On y découvre les affres d'un auteur face à son interprète. Ami d'Hugues Panassié, Michel Perrin défendra toute sa vie le jazz qui swingue contre le bebop qu'il abhorre. Pasticheur de haut vol, il rédige un recueil de parodies, Monnaie de Singe, reconnu comme l'un des modèles du genre. Mais tout cela ne serait rien sans les amitiés qui lui ont fait traverser le XXe siècle comme un Lagarde et Michard d'auteurs potaches ou facétieux : l'humour d'Alexandre Vialatte, les canulars de François Caradec, les pirouettes de Roland Cailleux, la finesse de Jacques Laurent. Journaliste à Télé 7 jours, il n'a pas cédé aux sirènes de l'audio-visuel et continue d'écrire avec une bande de copains talentueux tous oubliés : Andréota, Serval et Chabrun. Un quart de siècle après sa mort, j'ai souhaité redonner vie à ce destin original, à un peu de cette France littéraire aujourd'hui enfouie, oubliée, et qui ne demande qu'à renaître.

01/2020

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Policiers

La route de Santa Anna

Markh est un cascadeur hors-pair, un fou du volant. Il est recruté par un trafiquant de drogue qui a une idée tellement délirante qu'elle devient plausible. Au Texas, à la frontière mexicaine, se dresse de part et d'autre du Rio Grande un monument dédié à l'amitié entre les deux pays : il s'agit d'une rampe de lancement en béton, comme un pont auquel il manquerait la partie centrale. Markh, au volant d'une voiture au moteur gonflé à l'oxyde nitrique, doit s'élancer côté américain, récupérer des millions de dollars et faire le trajet inverse. L'opération se prépare minutieusement et promet d'être un succès. C'est sans compter la présence d'une famille de losers qui vivent non loin de là dans un mobil-home : Grand'Pa Julius, un ancien para tyrannique, Wichita, sa belle-fille, qui rêve de refaire sa vie à Hollywood, sa fille Sue, qui travaille comme gardienne du monument, et Timmy, le petit frère un peu débile. Alors qu'ils ont décidé de braquer la voiture avec le magot, tout tourne au vinaigre et le cartel mexicain va se mettre à régler des comptes.

10/2014

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Policiers

Le bleu de tes yeux

Le mari de Laurie Moran est froidement exécuté alors qu'il est en train de jouer avec son fils Timmy dans un parc. Avant de s'enfuir, le meurtrier, qui a des yeux d'un bleu électrique, lance au petit garçon : "Dis bien à ta mère qu'elle est la prochaine sur la liste et qu'ensuite ce sera ton tour !" Huit ans plus tard, ce meurtrier aux yeux bleus n'a toujours pas été identifié et Laurie et son fils vivent toujours sous cette menace. Laurie, productrice de télé, continue néanmoins à travailler et a décidé de lancer une nouvelle émission de téléréalité consacrée à de vieux Cold Case, réunissant les témoins du drame. Le premier épisode est dédié au Graduation Gala Murders : il y a plus de vingt ans, la mondaine Betsy Powell et son mari Robert Powell organisaient une grande soirée en honneur de leur fille Claire et de ses trois amies fraichement diplômées, mais Betsy était retrouvée morte étouffée au matin, un meurtre qui n'a jamais été élucidé. Laurie s'apprête à tourner son émission pilote dans la splendide demeure des Powell, mais ce qu'elle ignore, c'est que quelqu'un l'épie dans l'ombre... Quelqu'un qui a les yeux très bleus.

05/2014

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Policiers

Ce qu'il reste de nous

Je m'appelle Julie Timmers. Autrefois, on m'appelait "Dr Timmers" . Autrefois, on m'appelait aussi "Timmy" . Ca fait cinq ans que je n'ai plus mis un pied dehors. Je ne me risque plus à sortir dans la rue, c'est trop effrayant. Et ça fait parler les gens. Je n'aime pas leur faire ce plaisir. L'intérieur de ma maison est négligé. A vrai dire, c'est un dépotoir. J'en suis consciente. Mais ça reste chez moi. Ca reste chez nous. Alors je m'y sens quand même bien. Je prendrai le temps de ranger et de manger quand je l'aurai retrouvé. La journée, je lis les journaux. Entièrement. Je dissèque le tout avec précision. Je coupe et je colle, dans des cahiers, ce qui retient mon attention. Puis je relis les cahiers. Tous les cahiers. Pour être sûre de ne rien avoir laissé passer. De ne pas avoir manqué un seul élément. Mais aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. Aujourd'hui, j'ai vu quelque chose. Quelque chose que je n'aurais pas dû voir. Pas si la police a raison. Pas s'il est parti de son plein gré...

09/2018

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Histoire internationale

Mémoires. Tome 3, Les années de renouveau

Henry Kissinger est certainement le diplomate américain le plus célèbre de son siècle et, à ce titre, l'une des grandes figures de l'histoire contemporaine. Très attendu, ce troisième et dernier tome des Mémoires s'ouvre sur la démission de Richard Nixon, victime de la crise du Watergate, le 9 août 1974, et court jusqu'à la fin de l'administration Ford, vice-président devenu président des Etats-Unis jusqu'à l'entrée en fonctions de Jimmy Carter en janvier 1977. Pendant toute cette période, Henry Kissinger continue d'exercer ses responsabilités de secrétaire d'Etat. L'expérience accumulée dans les couloirs de la Maison-Blanche fait de lui l'homme fort de la nouvelle administration. l'époque est féconde en secousses politiques. Il y a d'abord les turbulences consécutives à la défaite au Vietnam : le Congrès affirme ses prétentions dans la conduite des affaires étrangères face à une administration qui assiste, impuissante, au démantèlement de ses services de renseignement. C'est aussi la crise de Chypre, puis les débuts de la guerre au Liban. Mais ces années voient également l'amorce d'une politique de paix au Moyen-Orient, avec la rencontre entre Sadate et Yizhak Rabin, le sommet de Vladivostok, au cours duquel un pas décisif est franchi vers la limitation des armements nucléaires, le dialogue avec la Chine, la reconnaissance progressive de la règle de la majorité en Afrique australe. Ainsi s'amorce le renouveau américain. Avec un rare talent pédagogique et le sens de l'histoire qu'on lui connaît, Henry Kissinger s'attache à lire, à la lumière de ces événements, les conflits et les situations politiques les plus brûlants d'aujourd'hui. Mais c'est avant tout en écrivain que ce témoin privilégié raconte et brosse les portraits de Richard Nixon, Gerald Ford, Valéry Giscard d'Estaing, Mao, Zhou Enlai, Deng Xiaoping, Brejnev, et avec eux bien d'autres hommes d'Etat. Voici la conclusion magistrale d'une œuvre exceptionnelle.

10/2000

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Généralités

Les grands discours des Prix Nobel de la paix

Ce recueil, réalisé par l'historien Alain Frerejean, réunit les discours les plus marquants des lauréats du prix Nobel de la Paix, depuis sa création en 1901. Autant de témoignages de courage, d'engagement, de sacrifice et de persévérance. Les paroles inspirantes des héros de notre temps Le prix Nobel de la paix a d'abord été réservé à des personnalités ou des institutions qui ont consacré leur énergie à empêcher des guerres étrangères ou civiles, à y mettre un terme ou à en atténuer les désastres. C'est ainsi, par exemple, qu'il a récompensé la Croix-Rouge en 1917. Mais depuis 1953 et Albert Schweitzer, il lui arrive d'être aussi décerné à des défenseurs des droits de l'homme. En cent vingt ans d'existence, il a distingué des personnalités aussi marquantes que Henry Dunant (1901), Woodrow Wilson (1919), Martin Luther King (1964), Willy Brandt (1971), Andreï Sakharov (1975), Anouar el-Sadate et Menahem Begin (1978), Lech Walesa (1983), Elie Wiesel (1986), Mikhaïl Gorbatchev (1990), Aung San Suu Kyi (1991), Nelson Mandela (1993), Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres (1994), Jimmy Carter (2002), Muhammad Yunus (2006), Denis Mukwege (2018)... Ou encore des organismes tels que le GIEC (2007) ou le Programme alimentaire mondial (2020). Cette anthologie présente les discours de 45 lauréats de 26 pays différents, sur quatre continents. La plus jeune est Malala Yousafzai, écolière pakistanaise récompensée en 2014. Certains ont fait preuve non seulement d'humanité et d'énergie, mais d'initiatives extraordinaires. C'est le cas, entre autres, du Norvégien Fritjof Nansen qui, de 1920 à 1922, a procuré une terre d'accueil à 2 millions de personnes expulsées de leur patrie par la guerre mondiale ; de la Kenyane Wangari Maathai qui, avec l'aide d'autres villageoises, a planté 35 millions d'arbres ; ou encore du professeur bangladais Muhammad Yunus, inventeur du micro-crédit, qui a sorti de la plus extrême pauvreté 8 millions de ses concitoyens.

09/2021

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Sciences politiques

Un rêve pour la paix. Mémoires

Combattant de la liberté, chercheur en médecine, ambassadeur, le Dr Ghoulem Berrah (1938-2011) fut avant tout un artisan de paix. En 1956, étudiant à Bordeaux, il prend fait et cause pour la révolution algérienne. Arrêté en Espagne, emprisonné quelques mois, il rejoint le maquis au Maroc, où il exerce la médecine dans des zones reculées du pays. A vingt ans, représentant du FLN et de la jeunesse du tiers monde en Chine, il est reçu par Mao Zedong. Mais c'est aux Etats-Unis qu'il achève ses études par un PhD en microbiologie et cancérologie. L'un des plus jeunes professeurs de la faculté de Yale, il deviendra membre permanent de l'Académie des Sciences de New York. En 1962, à New York, a lieu la rencontre qui va changer sa vie : Félix Houphouët-Boigny, président de Côte d'Ivoire, est l'hôte d'honneur de Kennedy. Déçu par l'orientation prise par Ben Bella en Algérie, le Dr Berrah devient le conseiller, l'émissaire et, selon certains, le " fils spirituel " d'Houphouët. Des liens de confiance qui dureront jusqu'à la mort du " Vieux ", en 1993. Près de trente ans de collaboration, au cours desquels il oeuvre au rapprochement d'Abidjan et d'Alger et, plus largement, au dialogue arabo-africain. En 1976, il est à l'origine de la première rencontre secrète entre l'ICIPP (Conseil israélien pour la paix israélo-palestinienne) et l'OLP de Yasser Arafat. Pendant trois décennies, ses missions diplomatiques lui permettent de s'entretenir avec les présidents Siad Barre, Jimmy Carter ou encore le roi Fahd, mais aussi avec les papes Paul VI et Jean-Paul II. Musulman fervent, il s'engage en faveur du dialogue interreligieux et épousera d'ailleurs une catholique pratiquante, originaire d'Afrique subsaharienne. Il se retire aux Etats-Unis où il finira sa vie. C'est ce parcours très riche que retracent ces mémoires, ceux d'un homme qui aura jeté des ponts entre La Mecque, Jérusalem et le Vatican.

10/2018

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Littérature française

Coeur de rocker

Façonné par les idéaux et la culture des années 1960, le Québécois Luc Plamondon est l'un des plus grands paroliers de l'histoire de la chanson francophone. Après avoir sillonné l'Europe, l'Afrique du Nord et l'Amérique, et s'être forgé une immense culture musicale, cet amoureux de chanson française et de rock'n roll a mis au point un style propre en jetant des ponts entre ces deux genres. Artisan du succès de la révolutionnaire Diane Dufresne, il accède au sommet de sa popularité à la fin des années 1970 en signant les chansons de l'opéra-rock Starmania, sur des compositions de Michel Berger. Le triomphe du spectacle lance la mode des comédies musicales, un genre qui fait la renommée de l'auteur avec par la suite La Légende de Jimmy puis Notre-Dame de Paris avec Garou, Patrick Fiori et Hélène Ségara. La modernité de ses textes lui permet de mettre dans la lumière les interprètes avec lesquels il collabore : Céline Dion, qu'il fait découvrir au public français, Julien Clerc, à qui il permet de devenir un chanteur populaire, et bien d'autres. Loin de proposer une simple rétrospective de sa carrière, Luc Plamondon revient aussi sur les grandes étapes de sa vie. Un livre qui met en avant ses idéaux - la défense des droits d'auteur, la libre circulation des personnes, la possibilité de s'extraire de son milieu -, sa simplicité en dépit de la réussite, le tout ponctué d'anecdotes et d'expériences exceptionnelles inédites tour à tour bouleversantes ou amusantes sur les figures légendaires de la musique et du spectacle : l'érudition et la délicatesse de David Bowie avant même qu'il explose avec Ziggy Stardust, la passion secrète de Johnny Hallyday, alors en plein régime vapeur, pour les hamburgers ou le récit d'une soirée d'anthologie avec des Rolling Stones particulièrement stone...

11/2023

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Littérature étrangère

Je refuse

Je refuse est la chronique d'une amitié entre deux garçons, Jim et Tommy. Ils grandissent dans la même petite commune près d'Oslo, et malgré leurs différences, ils sont inséparables. Jim est enfant unique, couvé et protégé par une mère très pieuse, tandis que Tommy est l'aîné d'une fratrie de quatre. Sa mère a disparu, et il est malmené par un père alcoolique et violent. Bientôt, Tommy, sa soeur Siri et deux autres soeurs jumelles sont placés dans trois familles d'accueil différentes. Tommy, encore adolescent, va commencer à travailler dans la scierie de Jonsen, l'homme qui s'est proposé de prendre soin de lui, tandis que Jim continue à aller au lycée et à fréquenter Siri. Mais un jour, un incident banal sur un lac gelé - Jim, pris de peur, pousse Tommy sans réellement le vouloir - trouble cette amitié si forte, et c'est sans doute le souvenir honteux de ce moment qui constitue le point de départ de la descente aux enfers de Jim. Il commet une tentative de suicide, et lors de son séjour en hôpital psychiatrique, une confrontation stupide va séparer les deux amis à jamais. C'est seulement trente ans plus tard qu'ils se retrouvent, mais il est peut-être trop tard... Le récit avance alors sans souci de chronologie pour retracer la vie cabossée de ces deux hommes : si Tommy a fait carrière dans la finance, sa vie est dominée par ses échecs sentimentaux et sa colère. Quant à Jimmy, il vivote entre son travail de bibliothécaire et des arrêts maladie de longue durée. La narration donne également la parole à Siri, et des retours en arrière permettent de comprendre l'histoire de la mère de Tommy et le rôle que Jonsen a joué dans sa vie. Le récit se déploie lentement entre les années 60 et 2006 pour constituer une mosaïque narrative qui ménage le suspense jusqu'à la fin. Je refuse a valu à Per Petterson un succès exceptionnel dans son pays, avec 115 000 exemplaires vendus. Des traductions dans seize langues sont parues ou en cours.

10/2014

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Photographie

Lionel Kazan photographe. Edition bilingue français-anglais

Photographe d'origine russe, né en 1930, Lionel Kazan se fait très vite un nom dans le milieu de la mode des années cinquante et soixante grâce à ses clichés réalisés pour Elle - magazine pour lequel il signera pas moins de 92 couvertures de 1953 à 1965 -, Nouveau Fémina, Vogue, Harper's Bazaar, Glamour, Marie-Claire... Il côtoie les plus grands photographes de mode de ces glorieuses années d'après guerre : Irving Penn, Richard Avedon, Cecil Beaton, Jean-Loup Sieff, Guy Bourdin. Il laisse d'innombrables trésors, que sa fi lle a récemment découvert dans de grandes boîtes Easten Kodak et qu'elle nous fait à son tour partager ici : des photographies inédites de Brigitte Bardot, des portraits de la toute jeune Catherine Deneuve à ses débuts, d'un Fernandel inattendu. Il a ainsi, à la faveur de son travail, photographié les plus grandes vedettes de ces années-là de Roger Vadim à Ingrid Bergman, de Coco Chanel à Yves Saint Laurent. L'ouvrage est une invitation à retraverser deux décennies à travers l'oeil d'un photographe : une peinture de l'atmosphère socio-culturelle, des styles vestimentaires, des icônes mais aussi des coulisses d'un métier, entre shooting et studios. Chronologique, le livre dévoile aussi l'intimité d'un homme. Sa fille, Alexandra Kazan, a selon ses propres mots cherché à " reconstituer son parcours, aller sur ses traces, remonter le temps. " On découvre ceux qui ont croisé sa route : Marc Allégret, qui lui offrira son premier appareil photo à l'âge de douze ans, Hélène Lazareff, Alex Liberman... On écoute ceux qui ont participé au monde de la mode de cette époque : mannequins comme Bettina Graziani ou celle qui deviendra sa femme, Pia Rossilli, rédacteurs de magazines comme Claude Brouet ou Marie- Thérèse des Cars, photographes et amis, comme Gilles Bensimon ou Jean-François Clair, publicitaires comme Jean Feldman. Alternant documents d'archives, planches-contacts, tirages, reproductions de pages et couvertures de presse, l'ouvrage se termine sur les Swinging Sixties et les folles nuits au New Jimmy's admirablement rendus aussi sous la plume de Marc Desgrandchamps.

04/2016

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Musique, danse

Le dictionnaire des chansons de Claude François. Avec 1 CD audio

Rien ou presque n’a été dit ; comme si tout avait été caché, dissimulé. Oui, Claude François n’est pas qu’un chanteur à paillettes des seventies, un blondinet-bondissant pour minettes débiles avec des refrains idiots. Sur l’art qui a fait connaître cet artiste, la matière première qui nous l’a fait connaître, personne, quasiment avant le présent ouvrage, n’a, expliqué son travail. Nous ne savions pas à quel point son inspiration, son flair ont puisé dans le meilleur du répertoire anglo-saxon, ce qui donna chez lui d’excellentes versions françaises n’ayant pas à rougir, contrairement aux idées reçues, devant l’original. Mais aussi, pourquoi n’a-t-on jamais su que c’était un vrai musicien, un jazzman qui savait de quoi il parlait quand on causait rythme ternaire. Et ses textes, qui parlent de l’enfance, de l’écologie, de la peine de mort, du mal de vivre, de la Guerre Froide et bien sûr, de l’amour : rien. Pourquoi n’a-t-on jamais su, qu’en écoutant plus de 70% des chansons de cet artiste nous entendions – bien arrangés et produits – du Ray Charles ou du James Taylor ? Pourquoi ignorions-nous à ce point, et sans l’ombre d’un doute que, sans le savoir, nous fredonnions des mélodies d’Erroll Garner, de Stevie Wonder, de Glen Campbell ou de Jimmy Cliff ; que nous savourions du Cat Stevens comme du Michael Jackson ou encore du Bob Marley ? Pour les Everly Brothers, Trini Lopez, les Four Tops et les Supremes de Diana Ross on a su, un peu. En effet, c’était tellement gros que les identités des adaptations que fit Claude François de leurs titres, ainsi de Belles, Belles, Belles, Si j’avais un marteau, J’attendrai ou C’est la même chanson, ne pouvaient passer inaperçues. Ce qui permit de fournir un involontaire alibi aux pourfendeurs de l’artiste ; ces petits arbres qui cachent la forêt, là où, au fond des sillons noirs des 33 tours se nichent, comme timides et calfeutrés, des chefs-d’oeuvre inconnus.

03/2013

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Economie

Le business sera humaniste ou ne sera pas

Ce nouveau livre de Sir Richard Branson fera date. Lui qui a créé sa première entreprise à l'âge de 16 ans pour se retrouver aujourd'hui à la tête de l'empire Virgin dresse un constat sans concession : dans un monde où la moitié des individus est condamnée à survivre avec un dollar par jour, sur une planète qui se meurt du réchauffement climatique, il est urgent de se mettre en ordre de bataille pour relever les grands défis du XXIe siècle. Nous n'avons plus le choix. La course folle aux profits est responsable de déséquilibres économiques qui conduisent à des drames humanitaires et à des problèmes écologiques majeurs. Puisque seul le capitalisme a les moyens de réparer les dégâts dont il est responsable, les entrepreneurs sont les mieux placés pour le faire. Ils y parviendront dans des structures où se mêleront entreprises, associations caritatives et pouvoirs publics. Si leur démarche humaniste est bien pensée, elle sera rentable. Qu'ils soient à la tête d'entreprises familiales ou de groupes gigantesques, ceux qui n'ont pas hésité à bouleverser leurs méthodes de gouvernance pour assurer un mieux vivre aux citoyens du monde ont déjà vu leurs résultats s'améliorer de façon spectaculaire. Richard Branson passe au crible de nombreuses expériences tentées partout dans le monde. Il témoigne avec la franchise qu'on lui connaît de la façon dont le pouvoir est partagé depuis que notre monde est connecté et que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'importance. Il nous invite aux réunions de travail des experts scientifiques de son Cabinet de guerre contre le carbone, véritable outil pour lutter contre le changement climatique. Il nous fait rencontrer les plus grands dirigeants et patrons du monde. Il nous entraîne d'un bout à l'autre de la planète avec le conseil mondial des Global Eiders - Nelson Mandela, Aung San Suu Kyi, Kofi Annan, Jimmy Carter et quelques autres des plus grands penseurs de la paix - qu'il a créé et qui travaille sans relâche pour lutter contre la misère, au-delà des clivages politiques. De quoi retrouver optimisme et espoir dans ce monde qui va si mal !

11/2012

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Indépendants

"C'est le Québec qui est né dans mon pays !". Carnet de rencontre d'Ani Kuni à Kiuna

"La vérité, c'est que je suis Québécoise, que ma famille habite leur territoire traditionnel depuis plus de 200 ans et, pourtant, je ne connais pratiquement rien d'eux et je n'en connais aucun. La vérité, c'est que j'ai honte de moi. Honte de nous". C'est au contact des Maoris de la Nouvelle-Zélande qu'Emanuelle Dufour réalise l'ampleur de son ignorance à l'égard des Premiers Peuples du Québec. A son retour, elle entreprend un long cheminement pour aller à la rencontre des réalités autochtones et entamer un dialogue plus que jamais nécessaire. Que révèlent le silence sur les pensionnats autochtones dans les manuels d'histoire et les clichés sur les "? Indiens ? " dans la culture populaire ? Comment a été vécue la crise d'Oka par les Autochtones ? Racontée à partir de sa propre expérience mais aussi celle de nombreux Autochtones et Allochtones, cette oeuvre polyphonique explore les legs de notre inconscient colonial et fait surgir des histoires trop longtemps restées dans l'ombre. "C'est le Québec qui est né dans mon pays ! " nous dit Anna Mapachee, afin de renverser le miroir de notre histoire coloniale. Si le racisme systémique façonne toujours la condition autochtone, ce carnet de rencontres témoigne aussi du travail entamé par les communautés pour se réapproprier leurs langues, leurs savoirs ancestraux et leurs identités, entre autres à l'Institution Kiuna d'Odanak, "une école faite pour nous autres" . Et vous, êtes-vous prêt. e. s à explorer votre partie de l'histoire ? Avec les témoignages et citations autorisés de Kim Angatookalook et Tristan André-Angatookalook, Michèle Audette, Terry Awashish, Eve Bastien, Lise Bastien, Louis-Xavier Bérubé, Marie-Eve Bordeleau, Jimmy-Angel Bossum, Marie-Pierre Bousquet, Sébastien Brodeur-Girard, Diane Cantin, Mikayla Cartwright, Kakwiranó : ron Cook, Emma Cuchio Antonio, Guillaume Dufour, Ellen Gabriel, Julie Gauthier, Claude Hamelin, Prudence Hannis, Sarah Hornblow, Paige Isaac, Institut Tshakapesh, Jacques Kurtness, Marcel Lalo, Léa Lefevre-Radelli, Pierre Lepage, Monica Lopez, Anna Mapachee, Lucie Martin, Pierre Martineau, Rita Mestokosho, Uapukun Mestokosho, Melissa Mollen Dupuis, Caroline Nepton Hotte, Jennifer O'Bomsawin, Annick Ottawa, Ghislain Picard, Murrray Sinclair, Geneviève Sioui, Louis-Karl Sioui-Picard, Lou Maïka Strauss et Martin Strauss, Jean-Yves Sylvestre, Myriam Thirnish, Pamela Rose Toulouse, Jacques Viens, Florent Vollant, Stanley Vollant et Xavier Vollant, Jesse Wente et plusieurs autres.

10/2021