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Franz Hessen Preiz

Extraits

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Nietzsche

Lettres de Franziska Nietzsche à Franz Overbeck. Précédées des Billets de la folie

La mère de Nietzsche, Franziska Nietzsche raconte dans une correpondance, pour la première fois traduite en français, les dernières années de la vie de son fils qui sombre peu à peu dans la folie. Le 3 janvier 1889, à 44 ans, Friedrich Nietzsche est victime d'un effondrement mental à Turin. Avant d'être pris en charge par son ami Franz Overbeck, il envoie nombre de billets délirants, souvent signés " Dionysos " ou " Le Crucifié ", au pape et à diverses têtes couronnées d'Europe. Il est alors enfermé plusieurs mois dans un asile psychia - trique à Iéna avant que sa mère, Franziska Nietzsche, l'accueille chez elle à Naumbourg et prenne soin de lui jusqu'à sa propre mort en 1897. Ce livre compile les " billets de la folie " et, pour la première fois en français, les lettres que Franziska Nietzsche adressa à Franz Overbeck. Celles-ci décrivent de l'intérieur les dernières années de la vie du philosophe, qui tombe progressivement dans un état végétatif. Franziska raconte avec simplicité et émotion son combat pour en obtenir la garde. Elle évoque sa certitude, vite déçue, de voir son fils guérir, mais aussi les petites joies du quotidien de " Fritz " - ses promenades, ses plaisanteries, le plaisir qu'il éprouve à écouter de la musique ou à ce qu'on lui fasse la lecture. En parallèle, la renommée de Nietzsche croît. Les admirateurs en pèlerinage à Naumbourg se succèdent, les demandes de traduction et de contrats affluent, tandis que se profile la figure menaçante et intéressée de sa soeur, Elisabeth Förster-Nietzsche. Franziska se voit, pour un temps, attribuer la tutelle juridique de son oeuvre même si, dévote et peu lettrée, elle avoue n'y rien comprendre, voire la désap - prouver. Comme le précisait Stefan Zweig lors de la parution de cet ouvrage dans sa version originale en 1937, " c'est précisément celle qui comprenait peut-être le moins ses oeuvres, la pieuse, la recluse, l'ignorante mère, qui a - miracle de la force de l'amour - le mieux décrit sa nature. "

11/2023

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Histoire régionale

Régionalisme et nationalisme en Bretagne (1940-1944)

Les succès remportés par le mouvement culturel et politique breton au début des années quarante s'inscrivent dans le contexte historique de l'époque, mais ils s'expliquent également par les efforts acharnés de plusieurs générations de militants. Sans porter de jugement définitif, cet ouvrage de référence tente donc - en reproduisant de très nombreux documents originaux - de reconstituer le puzzle des années les plus glorieuses, mais également les plus tragiques, du second Emsav (Relèvement, en breton). Il constitue, de plus, un véritable "guide du collectionneur" qui intéressera tous les amoureux de la Bretagne. En haut, à gauche : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de clan. A droite : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de Tiernad (6 équipiers). En bas, à gauche : insigne officiel de l'Urz Goanag Breiz ; insigne du Parti national breton.

02/2023

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Histoire internationale

Aleyyu Amba. L’Ifat et ses réseaux politiques, religieux et commerciaux au XIXe siècle

A partir d'un corpus documentaire impressionnant, regroupant des documents d'archives en amharique, arabe, argobba, oromo, afar, français, anglais et italien, provenant de fonds dispersés et rarement mis en regard, mais aussi des récits de voyageurs européens, des poèmes ou encore des vestiges archéologiques et des manuscrits arabes inédits, complétés par de nombreuses enquêtes de terrain et plus de 150 entretiens oraux, Ahmed Hassen Omer propose une étude originale sur l'Ifat, région carrefour de l'Ethiopie centrale, au XIXe siècle. Rare étude de cette envergure partant d'un cadre régional, parmi une production historiographique qui a longtemps privilégié les approches nationales et générales, cet ouvrage offre un éclairage neuf sur l'histoire de la construction de l'Ethiopie contemporaine. L'ouvrage s'ouvre sur une focale régionale, abordant des thématiques diverses mais intimement liées qui dessinent une région à la croisée d'enjeux religieux, politiques et commerciaux. L'islam dans la région connait une sorte de renouveau, qui voit notamment le développement du soufisme, tout en étant soumis à des politiques religieuses contraignantes de la part des souverains du Choa. Ces derniers composent avec les compétitions internationales (française, italienne et anglaise) essentiellement économiques qui s'affrontent alors en Ifat, tout en jouant sur les élites commerçantes, politiques et religieuses locales et sur la mosaïque des populations en présence dans la région (argobba, amhara, oromo, afar). L'auteur resserre peu à peu la focale sur la ville d'Aleyyu Amba et ses réseaux commerciaux à longue distance et locaux, puis sur ses quartiers, ses acteurs collectifs et individuels. Le déclin de la ville à la fin du XIXe siècle symbolise les évolutions politiques et économiques du royaume du Choa qui ouvrent la voie à l'Ethiopie de Ménélik.

01/2020

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Guides étrangers

Andalousie. Edition 2020

Le coup de Trafalgar, cela vous rappelle des souvenirs ? Que signifie la mystérieuse devise de Séville " NO8DO " ? Qui sont les mudéjars ? Dans le Guide Bleu, les lieux se racontent. Vous découvrirez les patios secrets de Séville, l'étonnante forêt de colonnes de la mosquée de Cordoue, les somptueux palais de l'Alhambra, mais aussi les villages blancs, les parcs naturels et les coins les plus sauvages des côtes atlantique et méditerranéenne. Dans ce nouveau guide, nous vous proposons : - Les clés pour comprendre la présence romaine, l'Andalousie musulmane, la reconquête catholique ou l'épopée vers le nouveau monde. - La découverte de toutes les régions d'Andalousie. - Des visites guidées des grands monuments. - Des adresses coups de coeur et une foule d'encadrés et de conseils pratiques pour vivre à l'Andalouse (musique, flamenco, tapas, corrida...). - Des propositions d'itinéraires, 60 cartes et plans.

03/2020

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Littérature scandinave

La clause paternelle

Deux fois par an, un grand-père revient en Suède voir ses enfants, désormais adultes. Son fils — en congé paternité avec deux petits en bas âge — est un raté névrotique. Sa fille — abandonnée par son propre enfant — est tombée enceinte d'un pauvre type. Seul le grand-père — le fier patriarche — est parfait. Du moins, selon lui... car les visites du père prodigue semblent moins motivées par l'amour qu'il porte à sa progéniture que par l'opportunisme et la nécessité. En effet, ces passages réguliers lui permettent de conserver son titre de séjour. C'est aussi l'occasion pour lui de remettre de l'ordre dans ses démarches administratives et fiscales. Ou plus exactement, de déléguer ces tâches à son fils. Car quand le père rentre, il est entendu que son fils s'occupe de tout. Il ignore que ce dernier a pris une décision qui va tout bousculer : il veut remettre en question la clause paternelle. Mais une telle clause est-elle réellement négociable ?

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Théâtre

J'appelle mes frères Nous qui sommes cent

Dans J'appelle mes frères, une voilure piégée a explosé, semant la panique dans la ville. Sans doute un acte terroriste. Amor reçoit alors des appels téléphoniques de ses proches qui lui donnent des conseils contradictoires. Doit-il faire profil bas et se fondre dans la masse ? Ou au contraire se montrer au grand jour ? Quelle identité adopter quand tout le monde vous regarde d'un oeil suspicieux et qu'on devient l'autre, à son corps défendant ? Dans Nous qui sommes cent, une femme est tiraillée entre trois facettes d'elle-même à différents âges. Ces trois "elle" se disputent et questionnent cette existence dans laquelle elles se retrouvent plus par dépit que par choix. Comment en sont-elles arrivées à bâillonner leurs rêves au profit d'une vie tranquille et morne ? Par quels renoncements successifs en arrive-t-on à choisir la sécurité plutôt que le bonheur ? Dans ces deux partitions à la distribution matériau, au rythme haletant, Khemiri utilise l'humour et la distance pour montrer la schizophrénie contemporaine. Forcément subversif.

10/2013

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Actualité et médias

Gaza, j'écris ton nom

Pourquoi retourner à Gaza, encore et encore ? Pour retrouver des regards d'enfants, renouer le dialogue avec les habitants de cette langue de terre, au bord de la Méditerranée, "pétrie de misère, de frustrations, de douleur". Ainsi, au coeur de ce petit livre engagé, Christiane Hessel Chabry restitue-t-elle les mots du Palestinien Nasser, à Gaza, enregistrés en janvier 2009 sous les feux de l'opération israélienne Plomb durci, et qui, mieux que tout rapport officiel, font foi sur les crimes de guerre perpétrés alors. Nostalgie de rencontres, de regards, d'un invincible goût de la vie affleurant sous les massacres. Bref, d'une liberté inespérée qui a poussé Christiane Hessel Chabry à vouloir écrire ce nom : Gaza.

10/2011

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Littérature étrangère

Tout ce dont je ne me souviens pas

Le jeune Samuel meurt dans un terrible accident de voiture. Mais était-ce réellement un accident ? Un auteur anonyme, vague connaissance du défunt, décide de retracer les derniers jours de sa vie. A travers les témoignages divergents de ses proches, un portrait hybride du jeune homme émerge. Chacun a sa vision de Samuel, de sa vie et de son rapport au monde. Et surtout – chacun a une bonne raison de s'approprier la vérité. Tel un dialogue de sourds orchestré, les différentes versions de l'histoire défilent dans une mise en scène magistrale de voix dissonantes qui souvent se heurtent à leur propre absurdité. Mise en abyme de l'imprévisibilité de la mémoire, les mille morceaux du puzzle que constitue le personnage de Samuel révèlent une étonnante histoire d'amour et d'amitié. A la fois délicatement humain, délicieusement énigmatique et profondément tragicomique, Jonas Hassen Khemiri, voix singulière de la littérature scandinave, livre un véritable thriller émotionnel doublé d'un singulier panorama de la société suédoise contemporaine.

05/2017

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Littérature scandinave

La Clause paternelle

Deux fois par an, un père qui est aussi grand-père rentre en Suède. Officiellement pour retrouver son fils qui est aussi un père et sa fille qui n'est plus une mère. En réalité pour ne pas perdre son titre de séjour et pour que son fils s'occupe de toute sa paperasse. Mais cette fois, la coupe est pleine et ce dernier estime qu'il est grand temps de remettre en cause la clause paternelle qui stipule qu'un fils doit s'occuper de son père. Mais cette clause est-elle négociable ? Ce roman a reçu le prix Médicis étranger 2021.

02/2024

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Allemand apprentissage

Dans la colonie pénitentiaire. Edition bilingue français-allemand [ADAPTE AUX DYS

Un expert itinérant débarque dans une île au milieu de nulle part pour examiner Le système mécanique d'exécution des condamnés a mort dans une "colonie" dirigée par un commandant. Il est censé assister à l'exécution d'un homme au moyen d'une machine extrêmement sophistiquée...

01/2021

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Littérature française (poches)

Petit éloge de la vie de tous les jours

"Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-mêmes le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m'y reconnais. J'y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d'apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis".

09/2009

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Romans historiques

L'Armada. Don Juan d'Autriche ou la carrière d'un ambitieux

De Franz Zeise, né en 1896, on ne sait rien, ou presque, sinon qu'interprète et traducteur, passionné par l'Espagne, il vécut un temps à Berlin et qu'on l'aurait encore aperçu en 1954, mais perdu déjà dans les ténèbres d'une demi-démence... Aussi bien ce roman de la folie de Don Juan d'Autriche, bâtard de Charles Quint, semblable comme dit Sciascia "au souvenir d'un rêve : très fort, lourd d'inquiétude et de prémonition", est-il un prodigieux chef-d'oeuvre, qui n'est pas sans faire songer à tel récit d'Artaud. Hier encore inconnu, aujourd'hui révélé, demain : enfin célèbre, voici un roman comme vous n'en avez jamais lu de semblable.

09/2012

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Littérature française

Pleut-il ?

Il s'agit d'une série de textes courts, qui évoquent fortement l'univers cocasse et absurde de Dubillard. Dialogues "philosophiques" qui virent au délire linguistique, considérations sur la littérature, la poésie, l'art de la nouvelle, les feuilles d'automne, l'espèce humaine... Ces pages, nourries au bon sens le plus terre à terre, dérivent insensiblement vers la déraison, la mauvaise foi, le comique clownesque ou métaphysique.

10/2007

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Poches Littérature internation

La métamorphose. suivi de Description d'un combat

La Métamorphose est le plus célèbre des textes de Kafka, et l'un des plus achevés. Non seulement Kafka s'est activement soucié de la publication de ce récit, mais, fait plus exceptionnel encore, il a avoué en être relativement satisfait. Description d'un combat, est, au contraire, un récit plusieurs fois remanié puis renié par Kafka, dont c'est le plus ancien texte connu, et le moins étudié par ses interprètes, que, manifestement il embarrasse. Le débutant y règle ses comptes avec l'esthétique et la psychologie alors en vigueur, dont il est en train de se dégager pour devenir lui-même. Autant La Métamorphose semble régie de bout en bout par une implacable logique, autant, Description d'un combat paraît fantaisiste, fantasque, presque farfelu, à la fois rêveries aux péripéties surprenantes et arbitraires et exercice de virtuosité d'une structure précise et savante. Cet écart et ce travail se marquent clairement dans la nouvelle traduction de ces deux nouvelles. On y mesure l'évolution par laquelle le talent de Kafka a atteint au génie.

05/2004

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Policiers

Ah, les braves gens !

A Puffigny - un village ou, plutôt, "un gros bourg tellement perdu au fin fond de la France profonde que les cartographes n'ont même jamais vraiment pu le situer avec exactitude", les habitants sont renommés pour être tous plus menteurs les uns que les autres. Difficile d'espérer y mener une enquête. C'est pourtant ce que va tenter Julius Dump, un peu rentier, beaucoup écrivain médiocre, parti sur les traces de son père disparu et d'un mystérieux butin. Car toutes les pistes mènent à Puffigny. Mais où exactement ? Et comment trouver des réponses dans un village où chacun semble vivre au jour le jour, le nez en l'air et le verbe éclatant ? Julius n'a peut-être pas tout à fait mis les pieds dans un village de fous, mais ça y ressemble beaucoup. Matière à roman ? Et comment !

10/2019

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Policiers

Hôtel du Grand Cerf

A Reugny, petit village au coeur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désoeuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien logiquement à l'Hôtel du Grand Cerf qu'il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s'enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N'en jetons plus : l'inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s'est fait de l'obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l'ordre dans ce chaos. " Le noir, pour peindre les moeurs, c'est une bonne couleur ", dit l'auteur. Ecrite dans un style impeccable, cette enquête faussement classique verra tout un village passé au crible de la plume si particulière de Franz Bartelt, toujours entre burlesque et mélancolie. Dans Hôtel du Grand Cerf, on rit énormément, mais tout est élégant, et rien n'est banal.

05/2017

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Littérature française

Le fémur de Rimbaud

Majésu Monroe est brocanteur. Il propose à sa clientèle des objets ayant appartenu à des célébrités : un portrait du Christ à la mine de plomb dessiné par un officier romain, une chaussette trouée de Rimbaud, et mille autres raretés qui sentent à la fois l'escroquerie et la poésie. Très sûr de sa haute valeur, Majésu rencontre un jour Noème, fille d'un couple richissime, bien décidée à faire payer à ses parents les crimes de la bourgeoisie (Noème est devenue communiste, et sa mère a bien souffert de voir Staline la supplanter dans le coeur de sa fille). L'amour naît instantanément, basé sur une même haine des riches, un même penchant pour l'alcool et une même absence de scrupules : le mariage est inévitable. Mais, à la mort accidentelle des parents de Noème, les projets du couple tournent court : un énorme héritage est en jeu, et soudain le principe de la communauté des biens paraît moins attrayant. Pire qu'une guerre civile, la guerre conjugale commence. On retrouve ici l'imagination retorse de Franz Bartelt, sa verve anarchisante et son style impeccable, pour la plus grande hilarité du lecteur.

09/2013

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Poches Littérature internation

Un jeûneur et autres nouvelles

" Depuis quelques dizaines d'années, la vogue que connaissaient les jeûneurs professionnels a bien baissé. Alors qu'avant il était très rentable d'organiser, pur eux-mêmes et en grand, des spectacles de ce genre, c'est aujourd'hui complètement impossible. C'étaient d'autres temps. A l'époque, la ville entière se préoccupait du jeûneur ; l'intérêt qu'il suscitait augmentait à chaque nouvelle journée de jeûne, il y avait des abonnés qui restaient du matin au soir assis devant la petite cage à barreaux ; des visites avaient même lieu de nuit, à la lueur des torches pour qu'elles soient plus spectaculaires ; quand la journée était belle, on mettait la cage en plein air et c'était alors surtout aux enfants qu'on montrait le jeûneur professionnel ; alors que pour les adultes il n'était souvent qu'une attraction, qui les amusaient parce qu'elle était à la mode, les enfants regardaient ce spectacle bouche bée, en se tenant par la main pour plus de sûreté ; pâle dans on tricot noir sous lequel pointaient toutes ses côtes, l'homme dédaignait même de s'asseoir sur une chaise et préférait la litière de paille... "

02/1993

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Science-fiction

Le double et autres contes fantastiques

Un banquier terre à terre qui se découvre une soif d'absolu dans la contemplation d'une gourde. Un joueur à la dérive croyant reconnaître la bonne fortune sous les traits d'une élégante dame en noir. Une photo de mariage qui cache peut-être l'indice d'un crime. Quand les certitudes se dissolvent, nos obsessions deviennent asservissantes. Dans cet ouvrage qui réunit quinze de ses plus célèbres contes fantastiques, Hellens met brillamment en scène la fascination —cruelle, douce, terrible —des hommes pour les zones d'ombre d'un monde familier et fuyant à la fois. La rassurante rationalité cède ici sa place au singulier mais séduisant pouvoir de l'étrange.

01/2019

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Religion

Grammaire d'araméen biblique

Après l'Hébreu biblique, méthode élémentaire de J. Weingreen (1988), voici la Grammaire d'araméen biblique de F. Rosenthal, dont nous devons encore la traduction à notre collaborateur et ami le Pasteur Paul Hébert. L'ouvrage, rédigé par un aramaïsant de renom, est simple et clair. Il convient parfaitement aux débutants, hébraïsants ou non, qui désirent avoir accès aux textes araméens que la Bible comporte en Esdras et Daniel. Les rudiments ainsi acquis permettront d'aborder ensuite l'étude des nombreux textes d'araméen ancien et d'araméen d'empire qui forment un ensemble important et une source unique pour la connaissance du Proche-Orient ancien. On notera que cette édition en français offre l'avantage appréciable d'inclure un "index des textes bibliques cités", dû à G. H. Wilson, paru dans le Journal of Semitic Studies.

10/1988

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Littérature étrangère

La colonie pénitentiaire. Et autres récits

Outre La colonie pénitentiaire, ce recueil contient les quatre récits groupés par Kafka sous le titre Un champion de jeûne et deux textes incomplets, La taupe géante et Le terrier. La colonie pénitentiaire, écrit en 1917, fut publié en 1919. Par son thème, le récit s'apparente au Verdict et au Procès. Mais ici tout tribunal fait défaut, la loi du châtiment règne seule. Les quatre récits d'Un champion de jeûne ("Premier chagrin", "Une petite femme", "Un champion de jeûne", "Joséphine la cantatrice") sont les derniers textes écrits par Kafka (1923). Il en corrigeait encore les épreuves la veille de sa mort, le 2 juin 1924.

12/1985

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Critique littéraire

Correspondance. 1902-1924

"Les lettres de ce recueil (1902-1924) constituent le deuxième volume de la Correspondance complète de Kafka. Adressées principalement à des amis et à des proches, aux éditeurs aussi chez qui Kafka a publié ses rares oeuvres non posthumes, ces lettres embrassent une période plus étendue que le Journal et les Carnets, dont elles sont en un sens une version plus libre, plus passionnée, encore que non moins énigmatique, tandis que sur bien des points elles en complètent le contenu. On n'y trouvera pas de lettres d'amour, puisque celles-ci forment des recueils séparés, mais un témoignage continu du rôle extraordinaire, à la fois essentiel et douloureux, que jouaient dans cette vie si difficilement déchiffrable les liens de l'amitié. A lire ces missives tantôt hâtives, tantôt interminables (certaines n'ont réellement pas de fin et n'ont jamais été envoyées), on devine les questions que soulevaient la vie de Kafka, sa discipline impitoyable et apparemment immotivée, ses refus et ses décisions, pour ceux-là mêmes que la proximité et l'affection rendaient le plus aptes à le comprendre", Marthe Robert.

10/1965

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Poches Littérature internation

L'Amérique

Lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossmann, que ses pauvres parents envoyaient en exil parce qu'une bonne l'avait séduit et rendu père, entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de fla Liberté, qu'il observait depuis longtemps lui apparut dans un sursaut de lumières. On eût dit que le bras qui brandissait l'épée s'était levé à l'instant même, et l'air libre soufflait autour de ce grand corps...

01/1988

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Littérature étrangère

La métamorphose. Et autres récits

La Métamorphose révèle une vérité méconnue, les conventions disparaissent, les masques tombent. Le récit qui porte ce titre est un des plus pathétiques et des plus violents que Kafka ait écrits ; les effets en sont soulignés à l'encre rouge, les péripéties ébranlent les nerfs du lecteur. C'est l'histoire, «excessivement répugnante», dit l'auteur, d'un homme qui se réveille changé en cancrelat. Cette transformation est un châtiment imaginaire que Kafka s'inflige. Et son personnage est celui qui ne peut plus aimer, ni être aimé : le conflit qui se déroule dans une famille bourgeoise prend une ampleur mythique. Seuls quelques éléments comiques ou grotesques permettent de libérer de l'oppression du cauchemar.

12/1985

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Littérature étrangère

Journaux

Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.

01/2020

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Littérature française (poches)

Le bar des habitudes

Guy Vouine était mou de naissance. Il avait coulé de sa mère, comme d'un pot de confiture renversé. L'accouchement n'avait requis aucun effort, aucune poussée. L'enfant faisait un petit tas sur les linges et le cri qu'il exhala pour manifester qu'il était vivant montait de lui avec la légèreté d'une vapeur. La sage-femme, qui en avait vu de toute qu'elle n'en avait encore jamais sorte, se dit seulement vu de si mou. Plus tard, il s'avéra que l'enfant physiquement mou était également mou à l'intérieur... "

11/2007

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Poches Littérature internation

La muraille de Chine et autres récits

"En cinq ans, on pouvait construire environ cinq cents mètres ; après quoi, il est vrai, les chefs étaient en général trop épuisés et ils avaient perdu toute confiance en eux-mêmes, toute foi dans la Contruction et les choses du monde. Alors qu'ils étaient encore dans l'exaltation des festivités célébrant la jonction de mille mètres de Muraille, on les envoyait au loin, très loin. Au cours de ce voyage, ils voyaient surgir dans le paysage des pans achevés de la Muraille, ils passaient devant les quartiers généraux des grands chefs qui les décoraient ; à leurs oreilles retentissaient les clameurs des nouvelles armées de travailleurs déferlant des profondeurs du pays".

10/2013

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Poches Littérature internation

Journal

Voici le témoignage le plus poignant de toute l'histoire de la littérature. Que devient un homme quand le verbe pénètre en lui, décide de sa vie, et lui fait espérer un mystérieux salut ? " Nous avons été chassés du paradis mais le paradis n'a pas été détruit pour cela. " Ce paradis qu'on doit retrouver sera d'autant plus beau qu'on revient de loin. Kafka relate tout ce qui l'envahit et l'abat : peur de la maladie et de la solitude, désir et crainte du mariage, lutte contre le milieu familial et religieux. Etouffé par ses scrupules, Kafka ne perd jamais de vue sa vie spirituelle dont il attend force et lumière. Ce Journal, c'est tout l'ennui de la vie et le salut qui l'éclaire.

05/2002

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Littérature étrangère

Les aphorismes de Zürau

Entre 1917 et 1918, Kafka séjourne huit mois chez sa soeur Ottla à Zürau, dans la campagne de Bohême. La tuberculose s'est déclarée, et crée chez l'écrivain dans sa retraite une intimité nouvelle avec l'idée de la mort. C'est durant cette période que sont nés ces " aphorismes " étranges et déroutants : alors que Kafka avait coutume de remplir des cahiers d'écolier d'une écriture serrée, ici au contraire il dispose une phrase, un paragraphe tout au plus, sur de petites feuilles volantes. Tout le reste de la page, étonnamment vide... À l'initiative de Roberto Calasso, ces aphorismes de Zürau sont livrés pour la première fois à une lecture telle que Kafka aurait pu la souhaiter. Quoiqu'il ait presque toujours répugné à la publication de ses textes, il est certain que cette disposition singulière était destinée à faire briller l'éclat foudroyant de sentences venues des abîmes. Car ses pensées y sont vertigineuses, parfois oraculaires, échappant toujours à l'explicitation univoque mais suscitant sans cesse la nécessité d'une méditation essentielle : le bien et le mal, le corps et l'esprit, le courage et la fuite, le chemin et le cercle, la création et la mort. Autant de motifs qui parcourent son oeuvre, mais ciselés ici à l'extrême, douloureux et resplendissants comme des pointes de diamant, regard d'un " oeil qui simplifie jusqu'à la désolation totale ". Mais cette désolation est pour Roberto Calasso une " splendeur voilée ".

09/2010

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Poches Littérature internation

Amerika ou le Disparu

Kafka voulait appeler le premier de ses romans Le Disparu, Max Brod l'a intitulé L'Amérique. Cette traduction nouvelle, conforme au manuscrit inachevé, donne à Amerika son double titre - en lui rendant son K allemand, son K d'Europe centrale, K comme Kafka, K comme K. "Quand le jeune Karl Rossmann, âgé de dix-sept ans et expédié en Amérique par ses pauvres parents parce qu'une bonne l'avait séduit et qu'elle avait eu un enfant de lui, entra dans le port de New York, sur le bateau qui avait déjà réduit son allure, la statue de la Liberté qu'il regardait depuis un long moment lui parut tout d'un coup éclairée d'un soleil plus vif. Son bras armé d'un glaive semblait brandi à l'instant même, et sa stature était battue par les brises impétueuses. - Si haute ! se dit-il".

10/2012