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Littérature française

Une courtisane aux péripéties à l'eau d'ortie

Ce roman est un roman vivace, vivant écrit par un homme en colére. Connu pour avoir vomi ses vérités sur l'incarcération des cadres gestionnaires au temps de la purge initiée par des forces pas si occultes que cela, RACHID HARBI Kabyle-Algérien a pris cette fois sa plume pour aile, tâter les douleurs sociétaires. Ancien cadre de l'eniem emprisonné en 1996, deux fois acquitté, il a réglé ses comptes avec le pouvoir et le systéme judiciaire à travers des écrits journalistiques et deux livres parus il ya quelques années. A soixante sept ans, attendri peut etre, il vient de publier un récit qui narre l'histoire singuliére, mais pas du tout ordinaire, d'une jeune algérienne moyenne éprise de vie tout simplement une jeune fille martyrisée et qui à l'aide de son seul " karma ", a fini par sortir la téte de l'eau. Chebha personnage de cet ouvrage, prénom d'emprunt, a bel et bien éxisté. Cette histoire est bien réelle. C'est celle de l'éclosion d'une fillette de son extinction puis de sa résurrection. Violée par le deuxième mari de sa mére qui s'avérera étre son géniteur à l'age de trois ans. Déchirée donc par le doigt de son pére, elle survit au choc, se soulève et se porte avec la douleur accrochée à ses haillons, pour aller courageusement affronter le monde et l'école algérienne. Elle en sort bachelière devient universitaire. Un jour, elle découvre que ferroudja sa mére couche avec un amant dans un garage égaré dans les bois. Le traumatisme la féle, elle se met à boire, à fréquenter les bouges et les cabarets. Elle découvre l'argent et le luxe. Chebha est d'une beauté lumineuse. Elle devient méme la femelle d'un prince Quatari et d'une vice consul étranger. Elle vend surtout son corp tous les soirs notamment lorsqu'elle va chez el houaria la madame claude algérienne, entremetteuse de son état. La fiction se méle à la réalité lorsque Pédro, un ibérique en tombe amoureux. Il la sort de la nasse et lui rend sa dignité. La vraie chebha éxiste, elle est aujourd'hui mére de famille, propriétaire d'un superbe commerce et d'une très belle villa sur les hauteurs de la corniche oranaise. La chebha du roman livre sous la plume de l'auteur toute cette détresse et ses insanités que subit la femme algérienne au quotidien.

11/2015

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Développement durable-Ecologie

Le cargo de la honte. L'effroyable odyssée du Probo Koala

"A 19h06, le premier camion citerne arrive sur la décharge d'Akouédo, à douze kilomètres du port d'Abidjan, et déverse plus de trente-six tonnes de déchets. Les émanations exhalent l'oeuf pourri, le cadavre très gâté, le concentré d'ail et le mercaptan, la molécule pétrochimique qui odorise le gaz du commerce. L'odeur est puissante, épaisse. La nappe s'étale et atteint très vite le village d'Akouédo. A deux heures du matin, les femmes sortent dans la rue, mains et pagnes protégeant le nez et la bouche. Qu'est-ce qui peut autant empuantir, mettre ainsi le feu aux bronches et donner le mal de tête ? Les toux se répondent en écho dans le village, les interrogations se transforment en sentiments de peur et de colère. Certains saignent déjà du nez, tous ont la sensation d'étouffer, d'être pris dans une tenaille invisible". En août 2006, le Probo Koala, navire vraquier affrété par la société Trafigura, troisième négociant de pétrole sur la planète, fut à l'origine de la catastrophe écologique survenue en Côte d'Ivoire en déchargeant, au port d'Abidjan, 500 tonnes de déchets toxiques. Ces derniers, répandus à terre en zone de décharge, entraînèrent la mort de 10 personnes et l'intoxication de 6 000 autres. Cet ouvrage, qui mérite amplement l'appellation de "thriller" , raconte comment le Probo Koala, à la fois tanker et usine flottante, en vient un jour à déposer sa mystérieuse cargaison sur le port d'Abidjan. Mystérieuse et assassine : les émanations sèment la mort dans la capitale ivoirienne, obligeant les dirigeants politiques du pays à faire croire qu'ils séviront - mais seuls les troisièmes couteaux seront finalement sanctionnés. Cette affaire révèle comment certaines compagnies transforment le monde, et surtout le tiers-monde, en poubelle, tirant de cette poubelle d'incroyables profits. C'est tout un système que les auteurs de ce livre mettent à nu : comment on mélange les carburants au mépris des normes pour en tirer un profit immédiat ; comment les circuits sont mondiaux et les navires, des paramètres sur ces circuits ; comment on étouffe les affaires pour continuer de faire des affaires. L'enquête est serrée, minutieuse, extrêmement informée. Elle se lit comme un roman. A terme, on regrette que ce ne soit pas un roman.

05/2010

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Géopolitique

Les autres ne pensent pas comme nous

Maurice Gourdault-Montagne nous fait revivre les grands événements diplomatiques qui ont marqués la France de Mitterrand à nos jours. Plus que les mémoires d'un grand diplomate, cet ouvrage est celui de l'un des meilleurs connaisseurs des relations interna tionales de ces quarante dernières années. Acteur et expert de premier plan, l'auteur nous éclaire sur des enjeux stratégiques dont l'actualité ne cesse de faire irruption dans nos vies. Maurice Gourdault-Montagne est un homme de caractère. Sa vigueur intellectuelle donne à ces souvenirs toute leur valeur et leur authenticité. Ayant occupé des fonctions clés à l'Elysée, à Matignon et au Quai d'Orsay, maîtrisant aussi bien les arcanes de la diplomatie française que ceux de la politique intérieure, il nous plonge dans les coulisses des grandes crises qui ont secoué le monde. Des rapports franco-américains durant la guerre d'Irak aux missions secrètes dont il fut chargé pour renouer des rela tions avec l'Iran et la Syrie, en passant par les soubresauts de la construction européenne, il nous fait entrer dans ce qu'on appelle le " domaine réservé " du président, depuis le premier mandat de François Mitterrand. A une vision uniforme et idéologique du monde, Maurice Gourdault-Montagne oppose une philosophie de l'action fondée sur la diversité des cultures et des peuples, le respect de leur histoire et de leur sensibilité. Jeune diplomate en Inde, puis ambassadeur à Tokyo, Londres, Berlin ou Pékin, il dresse des portraits originaux des dirigeants qu'il a rencontrés, en particulier en Allemagne où il a passé sept années. Il évoque aussi les occasions manquées avec la Russie et livre une analyse personnelle de la crise ukrainienne. Devant l'importance de l'enjeu algérien, il retrace la tentative avortée du traité d'amitié, et nous éclaire enfin sur les évolutions de pays plus lointains, indispensables à la compréhension des défis contemporains, comme la Chine, l'Inde et le Japon. Dans un environnement marqué par le retour des empires, la colère des peuples et le recul des valeurs universelles au profit du différentialisme et du communautarisme, Maurice Gourdault-Montagne souligne aussi bien les atouts que les faiblesses de notre pays : une France contrainte de s'adapter aux nouvelles réalités du monde sans rien perdre de sa capacité d'entraînement.

10/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Dans la noirceur de l'espace Tome 1 : Prisonnier de guerre

Brady Garrett doit rentrer chez lui. Engagé de force dans l'armée, il a été affecté au Défenseur Trois, l'une des stations du réseau conçues pour protéger la Terre des attaques extraterrestres. Il déborde de colère, de peur, et de mal du pays. S'il ne revient pas chez lui, il perdra sa famille, mais il n'y a pas d'autre moyen de le faire que dans un sac mortuaire. Cameron Rushton a besoin d'un coeur artificiel. Quatre ans plus tôt, il a été capturé par les Sans-Visage, la race alien responsable de la quasi-destruction de la Terre. A son retour, et suite à des erreurs médicales, Brady devient son stimulateur cardiaque humain et temporaire. Sauf qu'ils partagent davantage qu'un battement de coeur : ils partagent des pensées, des souvenirs et des rêves particulièrement réalistes. Brady n'a pas le temps de s'inquiéter de son attirance croissante pour un autre homme, en particulier quand il s'agit du type dans l'univers capable de lire dans ses pensées. Cela ne signifie rien. Ce n'est que de la biochimie. A présent, les Sans-Visage sont sur le point de faire leur retour, et personne ne semble pouvoir les en empêcher. Cam prétend que tout le monde s'en sortira, mais c'est sûrement un menteur et un traître, comme le croit l'armée. Mais ce n'est pas grave. Les types comme Brady ne s'attendent pas à des fins heureuses. #MM #ScienceFiction #Aliens #Militaire #GayForYou #Dystopie #SpaceOpéra #Extraterrestres --- "C'est amusant, sexy, plein de suspense, triste, et tout simplement EXTRAORDINAIRE. Je le recommande à tout le monde ! J'ai adoré, j'ai adoré, j'ai adoré". - Nick Pageant (Goodreads) "Je suis en fait assez bouleversée après avoir lu cette romance étonnante. Dans la noirceur de l'espace n'était pas du tout ce que je pensais et attendais. Au lieu de cela, j'ai obtenu quelque chose de tellement mieux. Si, si bon... romantique, poétique, joliment écrit et avec une histoire à la fois surprenante, amusante, affectueuse et aussi assez effrayante par moments. La note maximale ! " - Ingie (Goodreads) "C'est la première histoire solo de Lisa Henry que je lis, mais ce ne sera certainement pas la dernière ! Lisa, vous êtes une source d'inspiration impressionnante. Vous m'avez soufflée avec vos mots. Vous, chère madame, savez écrire ! " - Jenni Lea (Goodreads)

03/2023

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Actualité politique France

Manuel de résistance au fascisme d'extrême-gauche. Les fachos ont changé de côté

Selon Gilles William Goldnadel : "Ce manuel est interdit à la vente pour tous ceux qui n'ont pas encore compris que le fascisme était aujourd'hui situé à l'extrême gauche de l'échiquier politique et intellectuel". Il écrit "fascisme" , car il démontre que "malheureusement, à force de matraquage par l'extrême gauche en majesté médiatique, ce mot, historiquement précisément marqué, a été dénaturé, dévalué, galvaudé. Mais j'ai écrit fascisme d'extrême-gauche, pour me faire comprendre immédiatement et émotionnellement, par souci premier d'efficacité". C'est tout le sens et la finalité de ce manuel. Celui qui l'a écrit s'inscrit dans le combat culturel. Il sait la gauche habile à l'extrême dans ce combat où gagner la bataille de l'émotion est essentiel. La bataille des idées, la gauche sait qu'elle l'a peut-être perdue depuis quelque temps. Elle n'ose plus nier comme elle le faisait effrontément la laideur ou les dangers cruels de l'islamisme. Raison pourquoi elle ne se bat plus que sur le terrain de l'émotion où elle peut encore l'emporter en quelques instants, par la grâce disgracieuse de ses médias, sans faire appel à la raison. La bataille culturelle qui se joue est une bataille existentielle. Puisqu'il va de notre identité comme de notre sécurité. Ce manuel est un vade-mecum. Il propose des recettes simples telles que de traiter l'adversaire par la dérision plutôt que par la colère. De ne pas s'offusquer des étiquettes ("fachos" ! , "extrême-droite ! " , "raciste ! " etc...) dont l'extrême gauche fasciste vous affuble puisque elles ne peuvent plus piquer profondément, ayant largement perdu son magistère intellectuel et moral. Il préconise de pratiquer le cambronisme tranquille. De rendre coup pour coup : on vous parle chaque jour de la traite transatlantique ? Rappelez donc l'esclavage arabique et les razzias barbaresques en France. De dénoncer une imposture morale qui tient davantage de l'escroquerie de l'art contemporain que de la politique rationnelle. Enfin : "N''ayez aucun complexe de supériorité ou d'infériorité : Que vous soyez blancs ou noirs, soyez le sans honte. Ni vanité. N'aimez pas votre adversaire d'extrême-gauche, mais ne pratiquez ni la haine ni la vulgarité. Ce serait faire un cadeau à l'ennemi. N'ayez plus peur. C'est la leçon numéro un du manuel qui commence".

12/2021

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Policiers

Chimaeris

Hommage aux femmes d'hier et d'aujourd'huiDes femmes, rien que des femmes, dépeintes dans toute l'étendue de leur beauté, de leur singularité, de leur désir, de leur jalousie, de leur colère.Voilà cette féminité presque universelle que nous raconte Mélanie Chappuis. Qu'elle nous décrit jusque dans les moindres détails, mettant sa plume acérée, parfois légère, parfois militante, parfois cynique au service de celles qu'elle appelle volontiers ses sours. Ce petit bonbon littéraire à la fois doux et piquant se dévore avec plaisir. et on en redemande !EXTRAITElle est alitée jusqu'au terme. Il ne faut pas que l'enfant arrive trop tôt. Elle attend. Ça passe plus lentement qu'elle ne le pensait. Elle se sent impuissante, inutile. Son fils tourne autour d'elle, il la réclame en pleurant, elle ne peut plus le porter ni le serrer dans ses bras, il faut se donner des bisous doux, lui dit-elle. Il ne comprend pas, il veut jouer, il veut courir, comme avant. Il finit par s'habituer, c'est fou ce qu'ils s'habituent vite. Il réclame son papa, elle s'en réjouit. Elle les entend depuis son lit, elle est soulagée mais elle a peur que son fils lui échappe, comme son mari. Pour son mari, il est trop tard, elle le sait. Mais son fils, il peut encore l'aimer comme elle est, même en baleine échouée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUELes éditions Slatkine & Cie publient le livre Ô vous, sours humaines de l'auteure et journaliste Mélanie Chappuis - dont la plume est puissante et sensible. Mélanie Chappuis a un talent remarquable pour écrire l'intime, Ô vous, sours humaines est un bel hommage rendu aux femmes d'hier et aujourd'hui. - Danielle Legras, France CulturePuisque pour dépeindre ces femmes aux différents caractères et faire ressentir aux lecteurs de la sympathie ou de l'empathie envers elles, l'autrice utilise une écriture minutieuse, fragile et attentive aux détails ! Ô vous, sours humaines nous donne donc à voir l'ensemble d'une réalité brute et universelle, ainsi que ses côtés positifs et négatifs. À découvrir ! - Blog Lectures gourmandesÀ PROPOS DE L'AUTEURNée à Bonn, Mélanie Chappuis a passé son enfance entre l'Amérique latine et l'Afrique de l'Ouest. Elle vit actuellement à Genève.

02/2018

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Histoire internationale

Le fil de nos vies brisées

Ce livre dresse le portrait d'une ville ce qu'elle fut, ce qu'elle ne sera plus jamais à travers les récits entremêlés de ses habitants, contraints à l'exil par les violences et la guerre. La ville, c'est Alep. La grande cité marchande, riche, cosmopolite. Alep la pieuse et la conservatrice. Plus précisément, c'est son coeur historique que l'on entend battre dans ces pages : les vieux quartiers du centre et de l'est qui, au terme d'un soulèvement populaire, eurent cette terrible arrogance d'imaginer qu'ils allaient pouvoir contrôler leur destinée. C'était le lieu de vie de milliers de familles. Une ville détruite, cassée, réduite à l'inexistence, sauf à la chercher dans la mémoire des vivants. Ce sont leurs voix que ce livre recueille, leurs souvenirs de ce monde disparu, de ses traditions perdues. Les récits d'enfance, des projets d'adolescents, du quotidien s'égrènent dans les ruelles du vieil Alep, se répondent parfois, sans jamais être à l'unisson. Cet effet kaléidoscope s'amplifie au moment d'évoquer la révolution, la guerre et la survie selon les moyens propres à chacun. Les mots de ceux qui ont embrassé la voie du changement, qui se sont engagés pour elle à n'importe quel prix, n'occultent pas les mots de ceux qui n'eurent d'autre choix que de subir. Joie, solidarité, amour, illusions, peur, confusion... L'arrivée des "soldats de la liberté" entraîna la division de la ville en Est et Ouest, telle une fracture irréparable, séparant amis, familles et amoureux. Désillusions, colère, dégoût. Dieu fit une entrée fracassante avec ses cavaliers noirs. Foi, enfermement, incompréhension. Puis le pilonnage au hasard des explosions de bombes barils faucha les vies, les foyers. Deuil, douleurs, abandon. La plupart du temps : se relever. Dans une trame d'événements surréalistes à force d'être monstrueux percent partout les élans vitaux d'une communauté. Dans ce livre, cette communauté se penche sur la terre où s'arrimait l'arbre de ses ancêtres et, par les paroles qu'elle choisit, le relève fragilement au-dessus des décombres tout en interrogeant le ciel et les hommes. Cécile Hennion est reporter au journal Le Monde. Spécialiste du Proche-Orient depuis 1996, elle a longtemps vécu au Caire, et à Beyrouth où elle fut correspondante de 2009 à 2013. Elle a notamment couvert la guerre en Irak, au Liban et plus récemment les révoltes arabes de 2011 et la guerre de Libye. Elle est l'auteur de l'essai Ya benti ! (Editions Anne Carrière, 2005)

02/2019

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Histoire de France

Dieu était en vacances

" A Auschwitz, j'ai cherché ma mère partout dans le camp des femmes. Je demandais à toutes les Françaises. Je cherchais par date d'arrivée, j'allais voir dans les baraquements. Ma mère était très débrouillarde, très joyeuse. Elle avait une telle force de vie que j'étais certaine de la retrouver. Puis j'ai rencontré une femme qui se souvenait d'elle. C'est toi Julia ? m'a-t-elle demandé. Il paraît que ma mère parlait de moi sans arrêt. J'espérais que mon père, comme il savait travailler le cuir, serait employé dans un bon commando. Mais quelques jours après notre arrivée, je l'ai croisé sur le chantier du Revier, l'infirmerie des femmes. Il s'était porté volontaire parce qu'il voulait savoir ce qu'il était arrivé à sa femme. Qu'est-ce qu'on peut contre un grand amour ? C'est la dernière fois que je l'ai vu. On m'a dit qu'il avait été envoyé nettoyer le ghetto de Varsovie puis, avec tout son commando, assassiné. Au camp, pendant l'appel, on soufflait dans le dos de la femme devant nous et on frottait le tissu mince de sa robe. Celle qui était derrière nous faisait pareil. Quand on avait une journée sans travail, on s'asseyait par terre et on se racontait notre enfance. Et puis on chantait. " Née à Paris en juin 1925, de parents polonais, Julia Wallach a quinze ans quand les Allemands entrent dans Paris, et dix-sept ans quand elle est arrêtée avec son père sur dénonciation d'une voisine, en 1943, puis déportés de Drancy vers Auschwitz-Birkenau... Julia connaît la faim, le froid, les coups, et la marche de la mort à travers la Pologne et l'Allemagne enneigées. Pendant quatre mois, sans plus rien à manger, ils avancent. En avril 1945, avec quelques femmes, Julia trouve encore la force de s'enfuir... . Elle qui a survécu au typhus et aux sélections, aux coups, au froid et à la faim, aux deuils et au chagrin, va pas à pas, reconstruire sa vie, tomber amoureuse et fonder une famille dont les photos magnifiques ornent les murs de cet appartement qu'elle n'a jamais plus quitté. Son livre est le récit d'une longue marche vers la vie, ponctué d'éclats de rire et de colère, drapé, avec une élégance sans faille, dans la force de caractère qui n'a jamais cessé de l'animer.

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Littérature érotique et sentim

Comme meurt une danse. Romance historique

La découverte de l'amour peut parfois se teinter de douleur... Aquitaine, 1137. C'est le poème d'un troubadour. C'est le choc des épées. Ce sont les premiers frémissements d'un coeur amoureux. A la veille du mariage de la duchesse Aliénor d'Aquitaine avec le dauphin de France, une de ses suivantes, Béatrix d'Hampton, rêve. Elle rêve naïvement de son chevalier et se languit de l'attendre. Ses rêves se réaliseront dès qu'elle croisera le regard troublant d'un nouveau troubadour de la cour. En quelques mois, Béatrix est propulsée dans une vie dont son adolescence rêveuse ne soupçonnait guère la douleur. Secrets, passion, intrigues... C'est la fin de son enfance, qui s'endort comme meurt une danse... Des puissants sentiments, des décors réalistes et somptueux, un décor médiéval que vous adorerez (re)découvrir... Claire Quilien signe une romance remarquable par sa précision et par son intrigue romanesque ! CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Quand l'écriture est aussi fluide que celle de Claire, j'avoue les mots raisonnent et j'ai pris plaisir à parcourir cet ouvrage". - Carine Sanchez sur Babelio "Cette lecture fut un réel coup de coeur qui m'a fait voyager dans le temps, tout en me faisant rêver". - Melimelo Books sur Booknode EXTRAIT Elle courait. Sans regarder derrière elle, sans regarder devant elle, elle courait. Elle voulait juste fuir cette douleur atroce, qui lui tordait les entrailles depuis des jours, cette sensation épouvantable de sentir son coeur se déchirer chaque fois qu'elle croisait l'un ou l'autre. Ah, comme elle regrettait le temps où, innocente, elle rêvassait assise sur les murailles de l'Ombrière, à un grand et beau chevalier qui viendrait l'enlever, qui l'aimerait toute sa vie et serait le plus parfait des maris. Elle avait surtout trop lu. Maintenant, elle ne pouvait que courir, dans une vaine tentative de fuir la souffrance. Enfin, elle arriva sur les remparts. Il n'y avait personne. Alors elle s'effondra. Dressant la tête vers le ciel, elle lui cria sa peine, sa colère, son amour... Et puis ce fut le silence. Le silence bienfaisant de la nuit, qui apaise les âmes et console les jeunes filles en larmes. Mais la douleur était toujours là. Et elle resterait. A PROPOS DE L'AUTEURE Historienne de formation, Claire Quilien utilise l'écriture pour transmettre ses deux passions de toujours : la romance et l'histoire. Comme meurt une danse, son premier roman publié, lui permet d'explorer une de ses périodes favorites tout en se penchant sur la psychologie de ses personnages.

05/2020

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Actualité et médias

Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes

Dire nous, c'est inventer tous ensemble le "oui" qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'homme, le souci du monde, la survie de la terre. Le "nous" de l'égalité, sans distinction d'origine, de condition, d'apparence, d'appartenance ou de croyance. Le "nous" des causes communes où s'invente concrètement l'espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Le "nous" des audaces démocratiques, sociales et écologiques sans lesquelles il n'est pas de confiance retrouvée dans un avenir partagé. Ce "nous", seul capable d'enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Ce "nous" qui fera enfin barrière aux divisions où, par la haine, le rejet et la peur, se perpétue la domination d'une minorité et la dépossession de la majorité. Ce "nous" où s'inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu'une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d'amertumes, tant le "je" présidentiel ruine la confiance démocratique en confisquant la volonté du peuple. Dire nous fait suite à Dire non, paru en 2014. L'alarme qui l'animait alors est, hélas, encore plus justifiée aujourd'hui. Les tenants du repli identitaire, du racisme banalisé, de la xénophobie assumée tiennent le haut du pavé médiatique tandis que nos gouvernants leur cèdent du terrain en nourrissant le terreau des peurs et des haines. Leurs renoncements sociaux et leurs régressions démocratiques, leur manque de hauteur et leur absence de vision, leur soumission aux intérêts minoritaires de l'oligarchie financière sèment le désespoir et la colère. Prisonniers du court terme et obsédés par leur survie, ils ne mènent pas la bataille des idées. Pis, par frilosité, conformisme ou aveuglement, ils ne cessent de reculer face aux idéologies renaissantes de l'inégalité et de l'identité, destructrices de la promesse concrète d'une République démocratique et sociale. Eux-mêmes gagnés par la peur devant l'inconnu et l'incertain, ils s'avèrent incapables de proposer un imaginaire rassembleur, réduisant la politique à l'économisme, sa vitalité à une statistique, son ambition à la gestion. Il est temps de dire "nous", et de tracer une autre route, celle d'une civilisation du partage et de l'échange, de la délibération et de la relation, de l'égalité et de la solidarité.

03/2016

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Littérature française

Les Orphelins

De l'Allemagne nazie à l'Apartheid, un frère et une soeur pris au piège de l'Histoire Wolf et Barbara sont jumeaux. Ils grandissent dans un orphelinat allemand avant d'être adoptés en 1948 par une famille sud-africaine. Ils arrivent au Cap, choisis par une Fraternité qui cherche des enfants au sang pur, des descendants d'aryens. Les jumeaux découvrent l'idéologie raciste qui gouverne leur famille d'accueil. Devenus malgré eux des membres de cette communauté, ils sont peu à peu gagnés par la honte de n'avoir pas réussi à fuir, coupables d'une faute qu'ils n'ont pas commise. Mais au fil des années, chacun à sa manière, Wolf et Barbara font le choix de la révolte, de la liberté. En s'inspirant d'une page d'histoire méconnue, Bessora signe un roman magnifique sur la vie de ces orphelins oubliés aux prises avec les drames du XXe siècle. A propos de l'autrice Née à Bruxelles en 1968, Bessora grandit en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique. A la suite d'un voyage en Afrique du Sud, elle reprend des études d'anthropologie à Paris puis publie de nombreux romans, dont Les Taches d'encre, prix Fénéon en 2001 et Cueillez-moi jolis Messieurs qui a reçu le Grand prix littéraire d'Afrique noire en 2007. "Bessora nous plonge avec honnêteté et sensibilité dans la peau de ces jumeaux allemands". Le Monde "Pour Les Orphelins, Bessora s'est inspirée d'une histoire vraie, édifiante". Libération " Bessora ressuscite ici un pan ignoré de l'histoire de l'Afrique du Sud. Elle sait rendre captivant le destin de ses héros, confrontés à de lourds secrets de famille. Sa plume parfois tragique, parfois ironique, qui ne se lasse pas de jouer des tours à ses personnages, permet d'appréhender les hallucinantes théories de l'Apartheid et de comprendre les traces indélébiles qu'elles ont laissées. " Ouest-France " Avec en toile de fond la grande Histoire, du nazisme à la fin de l'apartheid en passant par le mur de Berlin, la romancière Bessora, s'inspirant d'un fait historique méconnu, livre un roman émouvant sur l'identité, la haine et la liberté. " Alexandra Villon, librairie La Madeleine (Lyon) " Bessora mène ici son affaire romanesque de main de maître. Elle fait sentir avec une infinie compassion et la colère qui l'accompagne toute cette tragédie d'exils successifs, d'un bout à l'autre du monde, d'un bout à l'autre de soi. Peut-être parce qu'au fond, il n'est de vérité dans le coeur des hommes que romanesque... " Livres Hebdo

01/2023

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Ethnologie et anthropologie

Chroniques caucasiennes 1967-2019

Les trois points forts du livre 1. Cet ouvrage est, pour l'essentiel, le résultat d'un minutieux travail d'enquête dans le Caucase musulman. Il apporte un éclairage original sur une région de la Fédération de Russie méconnue, depuis l'époque brejnevienne jusqu'à aujourd'hui. Il permet de découvrir les populations des villages de montagne du Daghestan, république voisine de la Tchétchénie. Ce livre donne la parole à des populations d'ethnies et de classes diverses : enseignants, directeurs d'école, anciens kolkhoziens, nouveaux imams tout comme à des chercheurs, anthropologues, arabisants, historiens et géographes. 2. Rapport aux autorités locales et méthodes soviétiques de la recherche Par sa participation à des " expéditionsA " sur le terrain organisées par l'Académie des Sciences de l'URSS, l'auteure est régulièrement confrontée aux autorités du Parti sur place car elle dépend directement du chef d'expédition, qu'aux autorités centrales du Daghestan qui contrôlent tout déplacement dans les régions et l'accès aux archives. Ce livre revient sur les convocations par le KGB pour rendre compte de son travail et de ses enquêtes. Il revient également sur les stratégies qu'elle a su mettre en place pour contrecarrer les interdictions d'accès aux archives et à certaines régions du pays. 3. Enfin, la force de ce livre réside dans l'authenticité des portraits dressés sur la base d'entretiens : un ancien directeur d'école membre du Parti devenu salafiste après la chute de l'URSS ; un ancien responsable de la propagande anti-religieuse devenu imam ; un spécialiste de l'athéisme à l'université devenu titulaire de la chaire d'islam ; des villageoises sur le parvis d'une mosquée qui expriment leur colère contre le nouveau régime. Ces portraits permettent d'approcher au plus près le vécu d'une population annexée par l'empire russe puis soviétisée. Davantage qu'ailleurs en Russie, la population est confrontée aux difficultés de la période post-soviétique : pauvreté grandissante, chômage, violence, attentats... Frédérique Longuet Marx, anthropologue, mène ses recherches de terrain dans le Caucase musulman depuis le milieu des années 1980. Elle enseigne la sociologie et l'anthropologie pendant près de trente ans à l'Université de Caen. Elle est également chercheur-associée au CETOBAC (Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques), chargée pendant de très nombreuses années d'un séminaire sur les musulmans du Caucase à l'INALCO puis à l'EHESS, Au moment des guerres de Tchétchénie, elle publie en 2003, Tchétchénie, la guerre jusqu'au dernierA ? aux éditions Mille et une nuits.

11/2022

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Généralités

Les guerriers de Dieu - La violence au temps des troubles de. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525- vers 1610)

C'est en se focalisant sur une violence jugée " inouïe " par les contemporains que ce livre entend proposer une explication de la grande cassure religieuse du XVIe siècle français. Tout aurait commencé vers 1525, quand monte dans le royaume de François Ier une grande angoisse du châtiment divin. Le monde se surenchante prodigieusement : sur terre et au ciel apparaissent des signes prophétiques qui proclament l'imminence de la fin des Temps et la faute d'une humanité qui a oublié Dieu. Survient le temps des guerriers de Dieu, le temps d'un " Triomphe de la guerre ". Deux imaginaires s'opposent aux lendemains de la mort du roi Henri II. Les huguenots, recourant à une violence désacralisatrice, s'efforcent d'éradiquer les " pollutions " d'une Eglise romaine ennemie du Christ : images et reliques saintes, prêtres... Les violences des papistes sont des violences mystiques qui visent le châtiment de tous ceux qui ont rompu avec Dieu : elles marquent sur les corps des hérétiques les signes effroyables de la colère du Christ accomplissant l'ordre des Temps. Cette histoire, qui, de part et d'autre, est celle d'une quête du pardon divin, culmine en intensité lors de la tragédie de la Saint-Barthélemy. Pour les guerriers de Dieu, après 1572, s'ouvre le temps du " repli " de la violence. Aux protestants survivants, le massacre révèle une situation d'impureté culpabilisante ; aux catholiques, parce que se défait l'illusion d'une alliance retrouvée avec Dieu, il suggère que la France demeure infidèle et corrompue. La faute n'est plus celle des seuls hérétiques, elle est désormais celle de tous. Et l'angoisse prophétique revient en force avec le temps de la Ligue, " sainte union " mystique de préparation pénitentielle à la venue de Dieu et d'intériorisation de la tension d'agression. La violence de sang devient alors comme impossible, surtout après qu'elle semble s'être accomplie, lors du régicide d'août 1589, dans la " force " de Dieu venue en un seul fidèle, le dominicain Jacques Clément. Au terme de cette dynamique d'expansion et de réduction du désir de violence, s'impose l'ordre d'un roi de la raison : Henri IV se veut le roi pacificateur du royaume parce que son règne va inaugurer la fin du temps des angoisses, le monarque providentiel de toute éternité appelé à agencer sur terre un " bonheur " humain. La véritable " modernité " du XVIe siècle ne serait-elle pas là ? " Tout dans ce livre étrange, fascinant, dérange, bouscule, piétine les certitudes d antan. Rien ne se comprend plus après comme avant, ou plus exactement, tout commence à se comprendre " Pierre Chaunu.

02/2022

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Littérature française

Dans un royaume lointain

" L'histoire du soir est votre grand moment d'amour, ta mère y met tout son coeur de professeur, tu te régales du soin extrême qu'elle porte à l'intonation, elle te lit La Chèvre et les biquets, la chèvre blanche, avant de partir au marché, fait ses recommandations à ses trois petits biquets, ils ne doivent pas ouvrir la porte avant qu'elle ait prononcé le sésame Ouvrez biquets et foin du loup ! ni avant d'avoir reconnu sa patte blanche sous la porte, mais le loup a tout entendu et tu jubiles des pages à venir, cent fois relues, où il contrefait sa voix avant de se trahir, glissant bêtement sous la porte sa vilaine patte noire, et comme toutes les petites filles de ton âge, tu frétilles du plaisir d'avoir peur du loup pour de faux et, dans la douce chaleur de ta mère et dans sa bonne odeur, auréolée de ses cheveux blonds et de sa peau laiteuse, tu attends, toute impatiente, le coup de corne vengeur de la gentille maman chèvre qui balance à la rivière l'horrible loup, et après les rituels baisers, câlins, bonne nuit, quand ta mère quitte ta chambre, tu remontes bien comme il faut le drap jusqu'à ton menton pour ne pas avoir froid, mais au bout de tes bras, pendent deux vilaines mains noires " Elevée par sa mère blanche dans la France des années 1970 et des publicités Banania, une jeune femme métisse part a la recherche de son père au Sénégal. Elle est poussée par un élan vital : celui d'une enfant obstinée de quatre ans, pétrie de littérature enfantine et d'attentes irrésolues, qui refuse de grandir tant qu'il ne l'aura pas reconnue comme sa fille. Mais une fois au Sénégal, tout la déconcerte : l'accueil que lui réserve son père, les inconnus qui forment son cercle familial, les lieux, les odeurs, les sourires et les mots... Elle arrive en étrangère dans un pays qui n'est pas le sien. Que comprendre de ce destin fragmenté ? L'histoire intime de chacun s'inscrit-elle, comme au coeur des contes, dans un royaume lointain qu'il faut atteindre pour y trouver sa vérité ? Le style d'Amina Richard frappe par sa maîtrise, par la vivacité de son ton suscitant tour à tour émotion, colère, rire ou consternation, et par son amplitude qui invite le lecteur à littéralement respirer le texte, comme s'il partageait le souffle de la narratrice.

08/2022

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Romans policiers

Terreur à Aix-les-bains

Savoie, Aix-les-Bains, de nos jours : Dominique da Prato, éminent homme d’affaires habitant Tresserve, déjeune tranquillement avec des amis au restaurant Lamartine quand, soudain, 3 hommes cagoulés et armés font irruption. 6 hommes attablés non loin de da Prato sont abattus. L’une des victimes, un Asiatique, agonise dans ses bras. Fortement choqué, da Prato contacte Francis Magenta, qu’il a connu lors de la rocambolesque course-poursuite dans la galerie commerciale de l’hypermarché de Bellegarde-sur-Valserine, afin qu’il prenne en charge cette délicate et mystérieuse affaire. Qui en veut à Dominique da Prato ? Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Que se passe-t-il ? L’ombre de la « Cosa Nostra » semble planer sur cette fusillade. Savoie, Grésy-sur-Aix, Brison St Innocent : Une terrifiante fusillade dans le Carrefour Market suivie d’une course-poursuite dans le centre de Brison St Innocent, finit de convaincre Magenta qu’il se trame dans l’ombre quelque chose de gigantesque. Quelque chose impliquant les dirigeants des deux plus puissants États de la planète. Italie, Rome : L’avocat mafieux Noferini est inquiet. Qui est en train de jouer en solo dans son dos ? De qui doit-il avoir peur ? Le crime organisé qu’il dirige n’a jamais été aussi puissant, efficace et présent. Utilisant depuis longtemps des modèles de développement similaires aux grandes multinationales, les mafias se sont mises à l’heure de la mondialisation et Noferini a horreur de la publicité. Etats-Unis, Washington : Walter Straumer, l’ancien conseiller privé de l’ex-Président qui est en "affaire" avec Noferini, se pose également des questions. Russie, Moscou : Le géant de l’agroalimentaire et proche du pouvoir, Vassili Tchernienkov, est en colère. Qui a volé les documents impliquant Poutine dans les dernières élections présidentielles américaines ? Du Kremlin à la Maison-Blanche, en passant par New York, Palerme, Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Milan et l’Afrique du Sud, Francis et Stan se verront plonger dans les coulisses de la criminalité planétaire directement menacée par un Dominique da Prato désemparé. Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il reçu ? Pourquoi Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du Président de la République, vient-il rencontrer da Prato ? Certaines vérités ne sont pas bonnes à connaître ! Qui sortira vainqueur de cette course à la mort ? Une course à laquelle s’est invité le Rectificateur, l’âme damnée de la Troisième Loge, une société secrète millénaire de justiciers impitoyables.

09/2023

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Rock

Surrender

"Je suis né avec un coeur excentrique". Irrévérencieux, introspectif et éclairant, Surrender est le récit organisé - mais pas trop - de la vie de Bono autour de 40 chansons de U2. Artiste combatif donnant le meilleur de lui-même lorsqu'il sait capituler, Bono grandit dans le nord de Dublin - alors que les violences sectaires se multiplient en Irlande -, entre un père catholique et une mère protestante. La perte de cette dernière, alors qu'il n'a que quatorze ans, va nourrir son besoin de famille. Ayant eu très jeune le sentiment d'être quelconque, il consacrera toute son existence à prouver que personne ne l'est. Sa créativité éruptive ne le quitte jamais... et, s'il peine à maîtriser sa colère, il reconnaît avoir un ego "bien plus grand que [s]on amour-propre" . Bono, d'abord activiste à mi-temps, s'engage ensuite pleinement dans la lutte pour l'annulation de la dette des pays les plus pauvres, et persuade les gouvernements - en particulier les Etats-Unis - de répondre à l'urgence mondiale qu'est le sida, ce qui conduira à la naissance du PEPFAR, à l'époque la plus grande initiative sanitaire de l'histoire de la médecine pour tenter de vaincre une seule et même maladie. Il décrit les militants de l'ONG ONE, dont il est le cofondateur, comme des "factivistes" - des activistes s'appuyant sur des faits -, et son organisation soeur, RED, comme une "drogue d'entrée" dans le militantisme. En quatre décennies, la bande d'adolescents ambitieux deviendra le plus grand groupe au monde. Les fans apprendront pourquoi U2 ne s'est jamais séparé malgré leurs nombreux désaccords enflammés, et décrypteront le sens des morceaux les plus populaires et influents. Les portes de la vie intérieure de Bono sont ouvertes, avec pour thèmes récurrents le gâchis du potentiel humain et la foi de l'artiste, présente jusque dans son mariage, sa musique et sa guerre contre l'extrême pauvreté. Surrender est aussi une déclaration d'amour adressée à sa femme, Ali, qu'il convie à leur first date la semaine de la première répétition du groupe. C'est elle qui donne le la dans cette pièce, dont le troisième acte questionne davantage qu'il ne répond quant aux causes à défendre. Paul David Hewson, alias Bono, remplit les stades avec U2 depuis quarante ans. Le groupe a vendu 170 millions d'albums et gagné vingt-deux Grammys ainsi qu'une foule de distinctions, notamment la Légion d'honneur.

10/2023

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Philosophie

La violence narrative. En quête d'une réforme constructive des rapports humains

La présence massive de la violence sur notre planète n'a cessé d'interpeller les chercheurs, alors qu'aucune analyse rendant compte de toutes ses manifestations n'a été élaborée. Cette absence est due à l'idée que la violence concerne surtout le corps et la fome physique pour dominer, tuer, détruire ou endommager, concrétisée par des actes qui provoquent des douleurs corporelles et des souffrances psychiques. Cette thèse fait rarement allusion à la violence narrative qui, d'une part, agit d'une façon performative dans les dialogues, par la menace, la colère ou l'incitation à la violence, et, d'autre part, raconte la violence par une variété de récits et d'images, impliquant des souffrances morales, lesquelles expriment les violences ou les causent. Or la narration fait également état de violences au moyen de la fiction, parfois sans aucun rapport au réel, conférant à la violence le statut d'un schème, — un modèle empirique utilisé de façon déréalisée et fonctionnelle —, créant un monde imaginaire, qui produit un nombre illimité de narrations. L'exposé, riche et varié, traverse presque tous les domaines de la parole vivante. Il illustre comment le schème de la violence régule la mythopoétique depuis le monde archuique jusqu'au cour de la littérature actuelle, enrichie par les moyens techniques qui contribuent au développement du septième art (cinéma), des arts suivants (photographie, télévision, bande dessinée, jeux vidéo, multimédias) et des réseaux sociaux, déroulant une myrhotechnique fascinante, mais inquiétante à cause de la profusion de la violence narrative qui divertit des milliards d'êtres humains. L'auteur montre que si cette pratique pose depuis longtemps le problème de l'origine et de l'impact de la violence narrative dans la vie et les cultures hautaines, notre civilisation a néanmoins réussi à quelques reprises à dépasser les violences physiques par de nouvelles cultures, comme les jeux panhelléniques et la démocratie antique, les Lumières, l'Etat de droit et le commerce à l'époque moderne, les droits de l'homme et le projet européen depuis la seconde guerre mondiale. L'auteur conclut, en prenant pour guide la question des souffrances qui y est impliquée, que notre contemporanéité, qui associe le monde technico-économique et les aspirations démocratiques, requiert une nouvelle culture. La proposition qu'il fait est de prendre la souffrance comme mesure des actions et de promouvoir l'esprit critique et l'émulation au détriment des rivalités intempestives, avec comme repère les émulations ludiques, éducatives et politiques qui avaient aidé à dépasser les violences, afin de réaliser une interculturalité et une vigilance environnementale, capables de réguler, en plus de la violence physique, les violences verbales et narratives.

11/2019

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Fantasy

Hila. L'éveil des sorcières

Entre patriarcat destructeur, prophétie et magie de la forêt, un roman écoféministe qui va révolutionner la littérature fantastique ! Dans la forêt du pays de Scaër se trouvait le berceau d'une magie puissante. Pendant des siècles, les femmes y vécurent en harmonie avec la nature. De leur voix, elles donnaient vie aux éléments ; avec leurs mots, elles assuraient l'équilibre du monde en racontant son histoire. Mais un jour, frustrés d'être incapables de maîtriser la magie, des hommes voulurent la faire disparaître. Ils s'autoproclamèrent Sages, mirent le feu aux arbres et gagnèrent la guerre contre celles qu'ils appelèrent alors "sorcières" . Réduites au silence, séparées de leurs enfants à la naissance et contraintes de rester loin de la forêt, ces dernières furent condamnées à se repentir chaque jour d'être nées femmes, à vivre dans la honte de leur nature, et à se plier aux lois du Livre écrit par les premiers Sages. Une prophétie annonce pourtant que, un jour, une jeune sorcière chassera la magie de ce monde, rendant service aux hommes malgré elle. Une sorcière incapable de survivre sans la forêt. Hila a 14 ans quand elle est dénoncée par son propre père pour sorcellerie. Depuis qu'elle est tombée gravement malade, elle et sa mère, Adel, bravent régulièrement les lois sacrées du Livre en se rendant dans la forêt, où Hila retrouve les couleurs de la vie. Déportée avec sa mère dans la ville de Scaër, chef-lieu du pays et bastion des Sages et des Enfants hors-du-sang, elle est condamnée au bûcher. Mais Hila ne brûle pas : un Sage reconnaît en elle la sorcière de la prophétie. Arrivée à Scaër, Hila est violemment séparée de sa mère, que les Sages gardent en vie, pensant ainsi s'assurer la docilité de la petite villageoise. Hila est logée au coeur du château, sous la surveillance constante des hommes du Livre. Elle y découvre cependant des joies inespérées, des révoltes quotidiennes et des amitiés merveilleuses. Et puis, il y a Adam, Enfant hors-du-sang et futur Sage, dont elle tombe amoureuse, et Noah, un jeune homme prêt à l'écouter. Avec eux, une autre vie semble possible, une vie qui menace la puissance des hommes du Livre et que ces derniers chercheront à détruire. Face à la violence du pouvoir en place, Hila devra faire un choix qu'elle repousse depuis l'enfance : libérera-t-elle sa colère, quitte à accepter la haine qui bouillonne dans son sang ?

10/2022

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Sciences historiques

Pupilles de l'Assistance. Destins croisés de pupilles de l'Assistance publique des Côtes-du-Nord (1871-1914)

Les 438 livrets individuels des pupilles conservés aux archives départementales des Côtes-d'Armor mettent en lumière la destinée de ces enfants malmenés par la vie. La plupart s'intègrent parfaitement à la société rurale environnante, demeurant domestiques de ferme. Ils s'organisent une vie morose, conforme au modèle inculqué par l'Assistance publique et qu'ils connaissent depuis leur plus jeune âge, sans espoir d'un avenir meilleur. En l'absence de soutien familial, de patrimoine et de diplômes, leur enfance marginalisée les écarte de toute ambition sociale et les cantonne à une vie modeste. A l'évidence, l'Inspection les engage dans cette voie, répondant aux impératifs économiques, dans une vision peu progressiste. En même temps pèse sur une partie d'entre eux le poids du secret de leurs origines et son traumatisme irrésolu qui perdure et s'enracine au fil du temps. corrélé à toute une conjonction de considérations psychologiques, aussi longtemps que l'abandon demeure un drame "impensé". Autant dire qu'ils n'ont aucune chance de se sentir pleinement heureux. Néanmoins, à la fin du XIXe siècle. les pupilles acceptent de moins en moins l'injustice, la violence subie ou l'humiliation. Placés face à l'iniquité dans leur vie quotidienne, une partie utilisent le langage pour évacuer les querelles, usent de stratagèmes, entre espiègleries et délits et, en dernier ressort, commettent des actes malveillants, signe d'une colère à expurger. Punis par un internement dans une colonie agricole pour les garçons et dans une maison de correction pour les filles, la grande majorité se plie, à sa sortie, aux exigences de l'institution, affichant un repentir plus ou moins spontané. D'autres choisissent de quitter subitement l'assistance publique, exprimant de cette manière radicale un mal-être profond, qu'ils ne sont pas en mesure d'identifier eux-mêmes. De son côté, pour d'évidentes raisons de prestige, l'Assistance publique est soucieuse de réfuter l'idée selon laquelle les enfants abandonnés sont prédestinés à une vie d'exclusion. Au contraire, elle met en avant ses réussites et reporte le faible pourcentage d'échecs sur les origines des enfants dont elle assure l'éducation. Ainsi, par le prisme du devenir des pupilles de l'Assistance publique avant la Première Guerre mondiale, émerge toute une panoplie des malheurs de l'adolescence. Adolescences chaotiques qui oscillent entre soumission et arrogance, espoir et désillusions, volonté de s'intégrer à la société environnante et sentiment d'être, malgré eux, constamment différents. Adolescences trop souvent bafouées et histoires tristement plurielles.

02/2013

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Connaissance de soi

Eveil au choix - Au-delà de l'ego. Découvrir le possible, l'amour et divin

L'auteure nous gratifie d'un cheminement à travers le dépassement, la prière et la foi dans le divin. Rien de ce qui nous est donné en termes de capacités personnelles ne lui échappe. Les pistes dégagées sont autant d'invitations à aimer la vie, à grandir, à s'émanciper de ce qui nous emprisonne, l'égo. Chacun possède les clés du choix de ce qui est possible pour lui. Encore faut-il le découvrir, se découvrir. L'amour, le divin, au-delà des religions, y aide. Lyne Hébert évoque des expériences vécues au cours de sa vie dédiée aux autres et à l'épanouissement. Elle partage les enseignements qu'elle a reçus et qui l'ont menée à des guérisons et à des prises de conscience qui ont suscité son propre éveil. Elle expose avec méthode et passion ce qui lui a permis de cheminer et soumet des pistes libres à géométrie menant à des découvertes surprenantes sur nos pouvoirs personnels, ceux que se nichent en chacun de nous pour peu que l'on descende au plus profond de ce que nous sommes. Ce livre est une invitation à s'éveiller à nous-même au-delà de notre égo, malgré les embûches, les épreuves, mais surtout les doutes. Le cheminement de la vie est sinueux et parfois escarpé. Chacun peut y trouver sa route et triompher des obstacles. L'auteure offre aux lecteurs un livre qui les aide à mettre en action des acquis personnels qui souvent demeurent rangés dans le tiroir de l'abstrait et théorique. Elle souligne que grâce à ce que nous possédons comme outils intérieurs, on peut découvrir que tout est possible. Elle décline différents thèmes auxquels nous sommes confrontés : enfance, égo, Dieu, peur, jugement, culpabilité, colère, haine, honte, attaque et défense, contrôle, lâcher-prise, pardon, tourner la page, guérison, affirmation, estime de soi, savoir ce que l'on veut, pouvoir de l'intention, abondance, donner et recevoir, foi, prière, méditation, rêves, moment présent, pistes de salut, amour, amitié, gratitude et s'éveiller au choix non dépourvu d'amour, concept de transcendance divine. L'auteure est Québécoise. Elle a dédié sa vie aux autres pour les aider et les comprendre. La méditation occupe une grande place dans sa vie. Ce témoignage de vie est son premier livre, un livre de dépassement de l'ego pour exister dans les choix conscients dont chacun possède la clé, un ouvrage fécond pour l'esprit et le bien-être.

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Rends-moi fière

"Lorsque apparaît la nouvelle lune, les vagues se font plus bruyantes. Elles s'écrasent sur le rivage, poussées par une force invisible. Thandi s'allonge sur le dos au fond de la coque et les écoute. Elles parlent à son coeur, à la colère qui bout en elle". Jamaïque, petit village de pêcheurs. Une famille ? : la mère, Delores, qui vend des pacotilles aux touristes américains. La fille aînée, Margot, qui ne recule devant rien pour avoir le droit à une autre vie. Et Thandi, encore adolescente, aussi brillante lycéenne que jeune fille en plein désarroi. Trois femmes "? empêchées ? " , à la fois d'être ce qu'elles veulent, mais aussi de faire preuve de tendresse ou de sincérité, au risque de paraître faibles. Or ce qu'elles ont de commun, c'est leur force. Avec ce premier roman, Nicole Dennis-Benn évoque tout à la fois la dynamique explosive des relations familiales et amoureuses, la sexualité, l'homophobie, la prostitution, le racisme, mais aussi la vie de la classe ouvrière jamaïcaine et l'aspect destructeur du tourisme. Un roman magistral. "? Courageux, habile et ambitieux. Les lecteurs de cet important premier roman découvriront sans nul doute la Jamaïque sous un jour nouveau. ? " The New York Times "? Eblouissant. ? " The Guardian "? Un premier roman qui vous étourdit à tout bout de champ. ? " Marlon James "? Dennis-Benn décrit en termes émouvants la façon dont les distinctions et la stigmatisation sociales limitent la liberté individuelle, ainsi que ces compromis qui donnent un frêle espoir de s'en sortir. ? " BBC "? Troublant et superbement élaboré, ce roman magique est l'oeuvre d'une auteure au talent et à l'intelligence remarquables. ? " Kirkus Review "Impossible à oublier... Le style de Dennis-Benn est aussi exubérant que la végétation de l'île... [Elle] sait rendre ses personnages féminins assez complexes pour que chacune des péripéties de son histoire soit crédible". The Boston Globe "[Un] portrait frappant d'une communauté pleine de vie dont tous les membres sont liés et dont chaque acte entraîne des répercussions, et [une] description fournie du processus par lequel la honte transforme le désir en soumission". Publishers Weekly "Un des romans les plus éblouissants de ces dernières années... Une pure merveille". NPR Lauréat du prix Lambda Literary Nicole Dennis-Benn est née et a grandi à Kingston, en Jamaïque. Elle vit aujourd'hui à New York et enseigne à Princeton. Rends-moi fière est son premier roman, déjà disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil et en Corée.

08/2021

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Histoire de la psychologie

Langue-Fu ! Le langage est aussi un sport de combat

Langue-Fu ! est un ouvrage détaillé, et ponctué de très nombreux exemples, pour permettre à chacun de mieux gérer les situations quotidiennes de conflit, de négociation, d'incompréhension ou de débat. Son auteure, Sam Horn, nous fournit des conseils simples et intelligents pour réussir à exprimer sa pensée, à obtenir l'écoute de son interlocuteur, à ne pas blesser l'autre par ses paroles, et à réagir aux attaques verbales. Si vous avez déjà eu la langue liée - ou si vous avez déjà eu la langue bien pendue (et l'avez regretté), vous pourriez avoir besoin d'un cours de Langue-Fu ! Sam Horn, dans cet ouvrage, propose des stratégies simples et efficaces pour désamorcer tous les types de conflits verbaux et éviter de souffrir des conséquences de vos propres paroles, ou de l'agressivité de celles des autres. Avec Langue-Fu ! vous apprendrez les mots à utiliser (et les mots à délaisser) dans les situations tendues. Vous découvrirez les pouvoirs étonnants de certaines expressions comme " Vous avez raison ", et apprendrez à couper court aux disputes, à gérer l'agressivité verbale d'un tyran et à utiliser le silence à votre avantage. " C'est un livre formidable ! Langue-Fu ! fait prendre une nouvelle tournure à la communication. Tout le monde devrait le lire ! " - John Gray, auteur de Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. " Apprendre à dire non sans se sentir coupable est l'un des sujets abordés dans Langue-Fu ! Dans son nouveau livre, Horn, une habituée des séminaires, offre un impressionnant arsenal de (...) stratégies du "non' afin de vous aider à décliner une offre avec dignité. " - Family Circle. " Sam Horn est ceinture noire en art verbal. Elle sait contrer les attaques orales... Son nouveau livre Langue-Fu ! n'explique pas comment vaincre ses opposants à l'aide de quelques "prises linguistiques'. Au contraire, il apprend à mettre fin au conflit à coup de gentillesse. " - The Seattle Times. " Ce livre de développement personnel porte essentiellement sur la communication - plus particulièrement sur comment dépasser la colère, la gêne et la frustration afin d'interagir avec les autres de manière constructive. Des anecdotes et des plans d'action (...) participent à rendre sa lecture vivante. " - Honolulu Star Bulletin. " Vous êtes en quête de mots capables de faire plier vos adversaires ? Il y a de fortes chances pour que madame Horn vous fasse changer d'avis. Elle enseigne des tactiques pour faire face aux petites brutes, aux gens qui se plaignent, aux enfants mal élevés et aux gens en colère de toutes sortes. Ses armes sont la gentillesse, l'empathie et un brin de détachement. Ses anecdotes explorent les conflits en profondeur avec un sens de l'humour qu'elle recommande vivement à ses lecteurs d'adopter. " - The Dallas Morning News. " Si vous utilisez les stratégies exposées par Horn, Langue-Fu ! changera votre état d'esprit ainsi que l'état d'esprit des gens qui vous entourent. Sa lecture changera également la manière dont les autres vous traitent. Ce livre est rempli de conseils diplomatiques afin de désamorcer les conflits. " - Foreign Service Journal. " Langue-Fu ! est concret et sensé, rappelant fréquemment au lecteur que bien souvent la question n'est pas ce que l'on dit, mais comment on le dit. C'est un guide pour réussir à se montrer gentil dans un monde qui ne l'est pas, et qui invite à considérer l'autre comme un partenaire plutôt que comme un adversaire. Grâce à Langue-Fu ! , vous êtes assuré de vous sortir haut la main de tout conflit verbal. " - Successful Meetings. " Si vous réagissez aux agressions verbales soit en souffrant en silence soit en contre-attaquant, Horn peut vous être d'une grande aide. Son livre offre des conseils et des exercices afin que, vous soyez capable de vous en sortir avec grâce et dignité la prochaine fois que vous serez confrontés à quelqu'un qui crie, qui râle ou à un samouraï verbal. " - Executive Female. " De temps en temps, chacun se trouve être la cible d'une agression verbale. Cela peut provenir d'un ami, d'un collègue, d'un client, ou d'un être cher. Comment désarmez-vous l'agresseur et parvenez-vous ainsi à préserver votre relation ? C'est la question à laquelle répond Sam Horn dans Langue-Fu ! " - Michael LeBoeuf, auteur de How to Win Customers and Keep Them for Life. " Les mots et leur puissance peuvent tout autant soigner que blesser. Ce livre vous donne le pouvoir de choisir et d'user des mots avec amour chez vous et au travail, même lorsque ceux qui vous entourent ne le font pas eux-mêmes. Plus qu'un guide d'affirmation de la personnalité, c'est une véritable leçon sur les relations humaines. " - Paul Pearsall, auteur de Super Marital Sex. " Le livre de Sam Horn est tout simplement génial. " - David McNally, auteur de Even Eagles Need a Push. " Sensé, sensible, facile à lire, facile à appliquer ; très bons conseils pour faire face à des situations parfois, oh oui, si difficiles. " - Susan RoAne, auteure de How to Work a Room et de The Secrets of Savvy Networking. " Langue-Fu ! est un livre pratique et facile à lire qui aborde l'épineuse question des relations interpersonnelles (...). Le monde serait plus pacifique et plus harmonieux si les gens mettaient en pratique les principes présentés dans ce livre. " - Jack Canfield, co-auteur de Bouillon de Poulet pour l'âme. " C'est l'un des meilleurs livres jamais écris sur la communication et l'amélioration des relations interpersonnelles. " - Dan Millman, auteur des Aventures de Socrate et du Guerrier pacifique. " Frustré ? Essayez le kung-fu verbal. Ces techniques verbales vous permettront de "combattre la frustration', et vous aideront à maintenir une harmonie intérieure. " - Chicago Tribune.

06/2022

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Histoire internationale

Le Malheur russe. Essai sur le meurtre politique

A qui tente d'établir un atlas et une chronologie des meurtres politiques, trois évidences s'imposent. Nulle société n'a été continûment à l'abri du meurtre politique sous ses aspects divers. Mais il est des temps historiques où le meurtre connaît une fortune remarquable : le XVIe siècle européen, par exemple ; ou encore le XXe, où, sous la forme de la terreur de masse et des mouvements terroristes, il gagne plus ou moins tous les continents. Il est aussi des moments où le meurtre politique régresse et apparaît plutôt comme un moyen exceptionnel de résoudre des conflits de pouvoir. Pourtant, à cette conception qui met à un moment ou à un autre toutes les cités sur le même plan et qui fait du meurtre politique la clé des épisodes tragiques de leur histoire, un pays _ peut-être pas le seul, mais son exemple est le plus éclatant, s'agissant d'un grand pays d'Europe _ fait exception : la Russie. L'histoire de ce pays dans lequel Tocqueville, lorsqu'il scrute l'avenir, discerne qu'il est appelé " par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains la moitié du monde " à égalité avec les seuls Etats-Unis, dont il dit que le monde " découvrira tout à la fois la naissance et la grandeur ", est avant tout une histoire continue du meurtre politique. Du moment où se fonde la Russie, au IXe siècle, et où commence sa christianisation, jusqu'à l'apogée prévue par Tocqueville, il n'est guère de génération qui n'y ait assisté, pétrifiée, à l'éternelle liaison entre meurtre et politique. Les temps de répit, dans ce pays, ce sont les guerres et les invasions qui les ont apportés, autres formes de violence et de mort, mais dont l'avantage est qu'agissant de l'extérieur, elles unissent pour un temps pouvoir et société contre l'ennemi porteur de mort. Cette longue tradition meurtrière a sans nul doute façonné une conscience collective où l'attente d'un univers politique pacifié tient peu de place, tandis que la violence ou sa crainte y sont profondément ancrées. De ce malheur si profondément ressenti à tous les âges, que les esprits superficiels nomment l'âme russe, l'on peut se demander où est la cause, où est l'effet. Est-ce le meurtre politique trop longtemps utilisé qui a produit une conscience sociale malheureuse et soumise, et, par là, incapable d'imposer, comme ailleurs, un autre cours au politique ? Ou bien est-ce cette conscience malheureuse, épouvantée, qui appelle sur elle, sinon la colère des dieux, du moins le déchaînement des meurtriers. Hélène Carrère d'Encausse

12/1988

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Régionalisme

Les chauffeurs du Lyonnais

Ce qui nous frappe aujourd'hui encore, dans l'histoire des chauffeurs du Lyonnais, ce n'est pas le déchaînement de violence qui la caractérise, mais surtout l'incroyable témérité des malandrins, leur cruauté absolue, l'habileté parfois machiavélique de leurs forfaits et cette impunité totale dont ils jouirent pendant si longtemps. En lisant l'ouvrage de J. Vingtrinier, on comprend assez vite que tout cela, ils le devaient à leur chef, un homme qui avait (hélas) pour le crime, des aptitudes exceptionnelles : fin stratège, dépourvu de tout scrupule, vigoureux et déterminé, il imposait à ses troupes une discipline de fer. Pour tout le monde (ou presque), il s'appelait Pierre Grataloup, il n'était " pas très grand, mais bien pris et de forte carrure ", il habitait la haute montagne et faisait " le commerce des bestiaux " ; mais pour tous ses complices, pour ceux qui le recherchaient et pour les habitants de la région, il était aussi le Petit-Monsieur, personnage mythique, redouté et d'autant plus insaisissable, qu'hormis ses hommes personne n'avait fait le lien entre l'honorable Grataloup et le terrible chef de bande, au point qu'il filait le parfait amour avec la belle Françoise, la fille d'un fermier prospère. C'est pourtant lui qui organise de véritables conseils de guerre dans les ruines du château de Rochefort, ordonne le pillage et la tuerie de Malataverne, le sac, sous uniformes de gendarmes, du château de Marigny, l'enlèvement de Mlle de Barmas, l'attaque de la maison de Jean Malart... et cent autres coups fructueux et sanglants qui terrorisent la population et constituent autant d'atteintes graves aux personnes et aux biens. Cependant l'intérêt du récit de M. Vingtrinier ne réside pas uniquement dans cette relation pittoresque (historiquement répertoriée) des coups de main, rapts, assassinats, combats divers des Dur-à-cuire, Vide-Gousset, José-le-Chameau, Pied-de-Biche, Lapin-Vigilant, Gros-Mec, Sautemouche, Cuillère-à-Pot, le Parigot, le Dauphinois, Dhilas, Chevallier, le Borgne-d'Aveize, le Bourreau des Crânes, le Boucher-des-Pantes. Il apparaît aussi dans la manière précise et vivante dont l'auteur évoque l'ambiance des marchés de l'époque, des fermes et des auberges, dans le talent avec lequel il retraduit le langage cru et coloré des chauffeurs et des paysans et dans la gradation savante selon laquelle il montre l'évolution du comportement de la population, qui va passer, peu à peu de la crainte à la colère vengeresse, sous l'influence de Jean Malart, l'ennemi juré du Petit Monsieur. Cette épopée, judiciaire et justicière, d'une lutte devenue collective contre le crime est d'autant plus passionnante qu'elle est marquée du sceau de l'authenticité.

02/2002

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Poésie

Totem normand pour un soleil noir

L'oeil à l'abîme" ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que "les utopies du coeur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver" . Mais il n'ignore pas que l'Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l'ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l'injustice est l'un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible. "Pas un espace sans combat" , pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d'une inquiétude, attisée logiquement par l'énigme d'être (sans doute, pour "mourir sans rature, faudra-t-il s'habiter de rêves et de fougères"), dans sa passion ignée pour les mots qui témoignent, la poésie de Christophe Dauphin se penche autant sur les poètes amis disparus (d'Yves Martin à Senghor, de Jean Sénac à Marc Patin, Jacques Prevel et Jean-Pierre Duprey...) que sur les exclus de la société, insurrection canari, dont la révolte se trouve incarnée dans cette magnifique formule : "Mille visages en une seule pierre" . Car une incessante colère sourd de la plaie du chant d'Orphée qui hante toujours la "cité à la dérive" de sa jeunesse - loin de la misère tirée à quatre épingles où certains tribunaux du beau désespoir ont élu domicile. Les textes de cet ensemble racontent la naissance à la poésie parmi les poubelles fracturées des "tours-totems" ("J'entre par effraction dans l'alphabet") et l'importance de cet engagement ("Mise à nu/Mise à mort") ; ils disent aussi l'amour du pays normand et de la Provence ; dénoncent la "République du glyphosate" ainsi que les "églises, les mosquées, les synagogues et leurs armureries" , et incantent la souffrance du Gaza d'Amir Hassan, le poète palestinien. En somme, ils montrent un ciel intérieur encré par l'art, la fraternité et l'insoumission. Il s'agit bien de survivre dans un monde confisqué, de plaider la cause des "soeurs et frères de l'arbre sec" ou des migrants, face aux "horizons noyés de matraques" , de s'insurger contre la fatalité de la drogue, et d'aimer, le plus possible, le plus vite possible, le plus loin possible. A chaque fois, le poète s'invite aux "Assises du Feu" . Le "pouvoir éruptif de cette poésie" (Paul Farellier), "La grâce de sa juste vision" (Paul Sanda) font de son auteur "un guetteur insatiable d'étoiles" (Odile Cohen-Abbas), "celui qui ne recule pas" (Adeline Baldacchino), attentif "à toutes les formes possibles de l'obtention de la parole heureuse" (Gabrielle Althen). Le lecteur pourra apprécier les sourires et sanglots de sa démesure, la générosité qui s'en dégage, sa violence verbale au service du diamant.

10/2020

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Théâtre

Vu du pont. Suivi de Je me souviens de deux lundis

Vu du pont : Depuis la mort de sa mère, Catherine vit chez son oncle et sa tante, Eddie et Béatrice Carbone, à Brooklyn, non loin du pont. Elle va sur ses dix-huit ans, se coiffe les cheveux différemment, porte des jupes de plus en plus courtes et elle ne marche pas, elle ondule. Autant dire qu'elle n'est plus une petite fille. Eddie s'en est rendu compte. Et cela le perturbe, à bien des égards. Mais comment faire alors qu'elle se promène dans la maison en combinaison, qu'elle s'assoit sur le bord de la baignoire à bavarder pendant qu'il se rase, en caleçon, qu'elle lui saute au cou quand il rentre comme quand elle avait douze ans ? Et, surtout, il ne supporte pas que des hommes lui tournent autour. Lorsque le cousin sicilien, Rodolpho, débarque illégalement en Amérique avec son frère Marco, qu'il s'installe chez lui, et se met à flirter avec Catherine, il a l'impression qu'il la lui vole et éprouve de plus en plus de mal à contenir sa colère. Comme Eddie, Rodolpho est débardeur sur les docks. Les collègues se moquent de lui et l'ont surnommé d'abord la "cocotte en papier", le "canari", puis le "blondinet". A la grande consternation d'Eddie, il chante, il coud, il cuisine. Son désir d'épouser Catherine est-il sincère ? Cette dernière l'aime et est convaincue que la réciproque est vraie. Eddie n'a pas du tout confiance en lui et, petit à petit, dans la maison près du pont, la tension monte. Avec une efficacité féroce, Arthur Miller met en scène la désillusion tragique d'un homme ordinaire qui n'avait jamais soupçonné qu'il eût un destin. Une pièce brûlante sur l'obsession, la culpabilité et la trahison. Je me souviens de deux lundis : Cette pièce compte parmi les plus autobiographiques d'Arthur Miller. Elle met en scène Bert, le double du dramaturge quand il avait dix-huit ans, au début des années 1930. Bert travaille dans un entrepôt d'accessoires automobiles pour payer son inscription à l'université. Il partage son quotidien avec de nombreux collègues qui essaient tous, comme lui, de s'en sortir d'une façon ou d'une autre. A la différence qu'eux, travailleront dans cet entrepôt toute leur vie. Lorsqu'il s'en va enfin, Bert laisse derrière lui un souvenir qu'il sait éphémère. Cette pièce croque avec cynisme la vie quotidienne du New York des années 1930, c'est aussi une formidable réflexion philosophique sur les relations humaines et sur les choix importants que l'on prend ou pas, dans la vie.

09/2015

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Histoire ancienne

L'Héra de Zeus. Ennemie intime, épouse définitive

Le portrait canonique d'Héra en fait une déesse colérique et jalouse, accablant son royal époux de reproches incessants et poursuivant de sa vindicte les fils illégitimes de Zeus. Le présent ouvrage affronte la difficulté de réconcilier cette image convenue de la "mégère" de l'Olympe et la dignité d'Héra en ses sanctuaires, sans faire des mythes et des cultes deux composantes de la culture grecque qui resteraient imperméables l'une à l'autre. L'analyse de la figure d'Héra en tant qu'épouse de Zeus permet de se saisir de ces langages, certes différents, mais ancrés dans un savoir partagé par les Grecs. L'enjeu de l'expérimentation dépasse dès lors la seule figure d'Héra et s'attaque aux ressorts mêmes du polythéisme grec, en cherchant à mieux comprendre le réseau fonctionnel des divinités qui le composent et les relations qui se tissent entre elles. En l'occurrence, la déesse Héra est étroitement liée au pouvoir de Zeus et, partant, à la configuration grecque de la souveraineté divine. Dans sa figure de déesse en colère, elle met en oeuvre la querelle structurante, autrement dit, elle est "l'ennemie intime" nécessaire à la bonne gestion du pouvoir. Mais la figure de l'épouse est tout aussi présente et cruciale dans la représentation de la déesse : c'est en cumulant les statuts de soeur et d'épouse qu'Héra assoit son rôle de souveraine, une souveraine dont le rang n'est pas toutefois absolu, mais relatif à celui du dieu qu'elle côtoie. Par la lecture tantôt conjointe tantôt parallèle des traditions narratives et des cultes, le présent ouvrage entend rendre sa complexité à l'Héra de Zeus. Cet ouvrage s'inscrit dans la réflexion très actuelle sur le fonctionnement du polythéisme grec tout en s'attaquant à une divinité très peu présente dans le champ des études sur les dieux grecs. Il s'agit dès lors de sortir des impasses auxquelles ont parfois conduit tant une vision synchronique et figée de la société des dieux grecs qu'une prétendue reconstruction de son histoire. La première option, liée aux apports de l'analyse structurale des années 1960-1970, a certes permis de mettre en évidence la spécificité des divinités qui sont autant de puissances en relation avec les autres dieux. Mais l'identification d'un dieu par un mode d'action unique a parfois abouti à la mise en place de modèles invariants, où la polyvalence des dieux, la spécificité des contextes et les effets de l'histoire étaient sous-estimés. Quant à la deuxième option, davantage diachronique, il faut reconnaître que, sous la bannière de l'histoire, se cachent parfois des développements relevant de postulats qui ne sont jamais démontrés.

11/2016

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 6/2022

Sommaire - Droit & Littérature - Numéro 6-2022 Actualités In Memoriam Jean-Denis Bredin par Matthieu De Boisséson - In Memoriam Jean-Denis Bredin par Yann Delbrel - Le Mot du droit : Rural par Jean-François Sagaut - L'adresse littéraire par Jean-Michel Delacomptée - Le Portrait de Marie-Hélène Lafon - Le Questionnaire de Proust par Christophe Jamin Le thème : A travers champs - Entretien avec l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans - René Bazin : scènes de la vie de province à la fin du XIXe siècle par Jacques Foyer - Une aventureuse histoire littéraire du droit rural par Hubert Bosse-Platière - Les rapports agriculture-nature dans le champ littéraire par Benoît Grimonprez - Des paysans face au droit : "Qui terre a, guerre a" Les Paysans (Balzac), L'homme-frère et La Malchimie (Gisèle Bienne), Pleine terre (Corinne Royer) par Colette Camelin - Le statut de la coopération agricole à l'époque d'Emile Guillaumin par Christine Lebel - L'agriculture intensive en procès : une colère littéraire contemporaine par Fabien gris - Féminisation, service public et investigation participante : vers un nouveau paradigme de l'enquête dans le Country noir français et étasunien contemporain par Alice Jacquelin - Réenchanter la terre malgré l'Affaire : Fécondité d'Emile Zola par Sophie Delbrel - Harmonie sociale et ruralité poétique chez Charles-Louis Philippe, romancier du Bourbonnais par Gil Charbonnier - Au coeur des contradictions de Tolstoï : la propriété de la terre par Raymond Legeais - Ode ou code ? Poétique du droit naturel "sur la coustume de Jersey" par Emmanuel Araguas - Libres considérations sur la campagne par Didier Guével Variétés - L'opportunisme juridique - Bel-Ami ou le droit au service de Georges Duroy par Thibault de Ravel d'Esclapon - L'Architecture ou le roman de l'anthropologie dogmatique ? par Baptiste Rappin - Proust et la hiérarchie des normes : un système circulaire par Luc Grynbaum - Recherche de la vérité et élaboration du deuil : un parcours entre le droit et la littérature par Anna Sansa. Flatland : la dictature géométrique ou les sciences exactes au service de l'inégalité entre les êtres par Franck Laffaille - Enquête, délibération et réhabilitation dans oedipe Roi et Odipe à Colone par Malcolm Harvey - Les lumières inquiètes de Sciascia par Maria Chiara Vitucci et Silvia Vitucci Un texte Commentaire de la citation tirée de L'après littérature, d'Alain Finkielkraut par Mathilde Havet L'entretien "La littérature n'est pas un pansement sur les plaies d'une société. Elle constate, elle enquête, elle accompagne notre relation au droit et même plus généralement notre condition d'êtres juridiques" , entretien avec Christine Baron Chroniques : Création littéraire et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, un théâtre humaniste utopique sous les auspices de la devise républicaine par Emmanuelle Saulnier-Cassia

06/2022

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Contes et nouvelles

Le roman de Tristan et Yseut. Un roman de Joseph Bédier

Tristan et Iseut est un mythe littéraire médiéval dont les poètes normands, auteurs des premières versions écrites conservées de cette légende, ont situé l'action en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne. A l'origine, l'histoire est une tragédie centrée sur l'amour adultère entre le chevalier Tristan (ou Tristram) et la princesse Iseut (ou Iseult, Yseut, Yseult, Isolde, Ysolde). Elle précède la légende arthurienne de Lancelot du Lac et de Guenièvre, qui en est probablement inspirée, et a influencé durablement l'art occidental (peinture, littérature, etc.) depuis qu'elle est apparue au xiie siècle. Même si l'histoire a été adaptée et modernisée à plusieurs reprises, la relation et les conflits qui en découlent sont régulièrement repris. Marc envoie Tristan chercher Iseut la Blonde pour lui demander sa main. Mais sur le chemin du retour Tristan et Iseut boivent un philtre d'amour consacré au marié. Tristan et Iseut tombent donc éperdument amoureux mais Iseut doit se marier avec Marc. Un jour, Marc apprend que Tristan et Iseut sont amants et les condamne au bûcher. Mais par un miracle ils en réchappent. Un autre jour, Marc les découvre séparés par une épée et ils font la paix. Tristan accepte de restituer Iseut à Marc et de quitter le pays. Il se marie avec une autre Iseut. Iseut aux Blanches Mains est jalouse de l'amour que son mari porte à Iseut la Blonde. Lorsque Tristan, blessé à mort, appelle Iseut la Blonde à son secours, car elle est la seule capable de le guérir, il convient que le bateau reviendra avec une voile blanche si elle accepte de le secourir. Iseut arrive alors dans un vaisseau à la voile blanche, mais l'épouse de Tristan, de colère et de jalousie, lui dit que la voile est noire. Se croyant abandonné par celle qu'il aime, il se laisse mourir. Iseut la Blonde, apprenant la mort de Tristan, se laisse mourir dans ses bras. Charles Marie Joseph Bédier, né le 28 janvier 1864 à Paris 6e3 et mort le 29 août 1938 au Grand-Serre dans la Drôme, est un philologue romaniste français, spécialiste de la littérature médiévale. Sa famille est d'origine bretonne mais s'est installée dès 1744 à l'île de la Réunion. Bien que né à Paris, il retourne passer son enfance à La Réunion après le décès de son père alors qu'il n'est âgé que de quatre ans. Il devient professeur de littérature française du Moyen Age. Il publie de nombreux textes médiévaux en français moderne, tels que les Fabliaux (1893), Tristan et Iseut (1900), La Chanson de Roland (1921). Il est élu membre de l'Académie française en 1920.

01/2023

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Homéopathie

L'homéopathie selon Samuel Hahnemann

L'objectif de "guérir sans nuire" conseillé par Hippocrate puis par Hahnemann ne semble plus être à l'ordre du Jour de la médecine officielle depuis bien longtemps. Nous constatons d'innombrables victimes de la médecine depuis plus d'un demi-siècle, appelées par euphémisme "effets secondaires", maladies iatrogènes ou bien encore maladies nosocomiales, autant d'appellations trompeuses qui donnent à croire que la cause de toutes ces maladies est soit inévitable (secondaire), soit provoquée par le médecin (iatrogène), soit par l'hôpital (nosocomiale) ; alors que la cause est bien en amont. Et oui, toutes les observations concordent : supprimer une "maladie" entraîne très souvent la suppression de la santé (malades chroniques) voire même trop souvent la suppression du malade (les milliers de morts annuels post-thérapeutiques en sont hélas les témoins). Comme le disait Einstein : "On ne résout pas un problème en utilisant le même raisonnement qui l'a créé." Pour un homéopathe, un malade n'est pas une addition d'un corps et d'un esprit, à laquelle on pourrait soustraire l'un des deux éléments, en le niant comme Sujet. C'est une association de ces deux éléments, permanente, irréfragable, indissociable, dans laquelle l'aspect visible fie caps-Objet) et l'aspect invisible (le psychisme affectif et mental) ne sont qu'une seule et unique créature : le Sujet Humain. Un corps ça s'ausculte, mais un esprit ça s'écoute ! Une médecine sans écoute, avec dix minutes en moyenne accordée à chaque consultation (chiffre officiel) produit des diagnostics terrifiants : des maladies sans sujet, hors-sujet, pour ce qui concerne les maladies lésionnelles ; c'est-à-dire des maladies sans malades ! Et pour ce qui concerne les maladies fonctionnelles, nous avons affaire à des malades sans maladie, c'est-à-dire des malades sans aucun diagnostic établi de façon scientifique, puisque tous les examens sont normaux ! Hahnemann m'a appris à ne pas faire la guerre à la maladie avec de munitions de l' arsenal thérapeutique, aux effets collatéraux déplorables. Hahnemann m'a appris qu'il y avait un autre mode de prescription des remèdes, non pas pour déclarer la guerre à la "maladie", mais pour rétablir la paix du malade ; pour stimuler l'autorégulation, c'est-à-dire l'auto guérison, sans être obligé de rajouter des maladies à la maladie initiale ! Hahnemann demandait tout simplement d'observer la totalité des symptômes (objectifs et subjectifs) pour respecter la Science, et de ne pas être nuisible, en respectant l'Ethique. C'est tout Hahnemann demandait à ses confrères de penser et de réfléchir autrement, en associant la méthode logique rationnelle à la méthode analogique intuitive et créatrice. Après 30 ans de pratique, je ne comprends pas la démarche des allopathes en colère ! Que reprochent-ils vraiment, au fait, à l'homéopathie ?

02/2021