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Frédéric Paulin

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Techniques instrumentales

L'art de jouer du piano. Conseils pour les débutants, les amateurs, les concertistes

Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur l'art de jouer du piano, quelque-soit leur niveau, de l'amateur au futur professionnel. Ils se propose d'aider tous les pianistes, quelque-soit leur expérience, en expliquant comment acquérir une bonne technique, construire une belle interprétation, réellement musicale, grâce à la maîtrise des moyens physiques adéquats. Cet ouvrage décrit aussi la meilleure manière d'apprendre une oeuvre sans perdre de temps, explique comment s'y prendre pour jouer par coeur sans avoir d'angoisses paralysantes, ni la peur panique des trous de mémoire. Au XIXe siècle, la technique se construisait d'instinct ; Liszt jouait comme un dieu, mais il n'expliquait pas. Lorsqu'il enseignait à la Hofgärtnerei de Weimar peu avant sa mort en 1886, il était devenu une sorte de mage, plus célèbre à l'époque que nos stars du football (les Zidane et les M'Bappé ! ). Hélas, il gardait aussi jalousement son secret. Quant à la plupart des professeurs de piano d'aujourd'hui, soit ils n'ont pas réfléchi rationnellement à la pédagogie de l'instrument, soit ils sont eux-mêmes des concertistes accomplis, et ils omettent alors de se mettre à la portée de leurs élèves en commençant par des évidences comme celles-ci par exemple : comment doit-on s'y prendre pour apprendre une partition qui contient des milliers de notes ? Quelle est la base de l'oreille musicale ? Est-il indispensable d'avoir l'oreille absolue ? D'où vient l'agilité des doigts ? Comment jouer avec musicalité et émouvoir les autres ? Comment faire pour ne pas avoir de trous de mémoire ? Que faire quand on est terrorisé face au public (qu'il s'agisse des voisins du premier étage, de nos lointains cousins venus de Belgique, ou du public du Carnegie Hall de New-York) ? A quoi penser en jouant ? Rares, donc, sont les pédagogues qui ont affleuré ces sujets de base. Seul un génie absolu, tant de la musique que de la pédagogie du piano, sut donner à ses disciples de vrais conseils frappés du sceau de son grand art : Frédéric Chopin. Ce livre s'inspire des grands principes de jeu de piano de Chopin et les développe. A la lumière de cet héritage, de la longue expérience de concertiste de l'auteur, et des connaissances des neurophysiologistes sur le fonctionnement de notre cerveau, il vise à ne jamais séparer la technique du piano et la connaissance du corps, de l'amour de la musique et du travail de l'esprit, de l'oreille et de la musicalité. Voilà un ouvrage essentiel pour tous ceux qui veulent apprendre à jouer du piano ou se perfectionner dans ce grand art de la musique.

03/2022

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BD jeunesse divers

Happif Birthday. Strips 75 ans Pif

STRIP PIF 75 ans après... par Mircea ARAPU Collection Pif et Hercule Pif le chien est né le 28 mars 1948 sous le crayon de l'espagnol José Cabrero Arnal, au rythme d'un Strip quotidien publié dans le journal l'Humanité, créé par Jean Jaurès. Pif finira par donner son nom au magazine Vaillant, véritable creuset de la BD francophone. Les Editions Vaillant et Pif Le Mag ont décidé de rendre hommage à ce personnage iconique, apprécié encore aujourd'hui par 61% des Français. source Harris interactive, sondage réalisé en mars 2022) Le directeur de la publication du magazine a chargé Mircea Arapu, le Roumain débarqué tout jeune à la rédaction de Pif Gadget en 1982, de renouer avec l'esprit de ces strips drolatiques et poétiques en trois ou quatre cases. Mircea Arapu est l'homme de la situation. Il a travaillé avec les plus grands, Kamb pour Arthur le fantôme, a réalisé les Pif de couverture dès 1985, ainsi que les illustrations de gadgets, dont le fameux Artémia salina, les oeufs de la préhistoire. Amoureux du style Arnal, il incarne dans cet ouvrage un retour aux sources. Le timbre des 75 ans, édité par La Poste, en forme de strip, une première dans l'histoire de la philatélie, a d'ailleurs été choisi parmi une vingtaine de projets des dessinateurs de Pif, par La Poste et la Rédaction du magazine. Mircea Arapu en est l'auteur. Il a travaillé et retravaillé, se pliant aux désidératas de la rédaction et du directeur de la publication, conscient de la mission impossible qui lui avait été confiée par Frédéric Lefebvre, qui a voulu ce clin d'oeil historique et moderne à l'immense créateur de Pif. Des dizaines de Strips, parfois en vers comme aux tout débuts du personnage, mettent en scène Pif et son meilleur ennemi Hercule, né, lui, en 1949. Des gags de vies du couple de chien et chat le plus célèbre de l'histoire mondiale, à se tordre de rire. Nostalgie et émotion garanties à chaque case ! Et, en prime, le Strip le plus long de l'histoire de la BD... Le lecteur en redemandera en arrivant au bout de ces 48 pages de bonheur. Mircea Arapu, auteur d'histoires de Pif & Hercule, Placid & Muzo ou encore Arthur le fantôme a accepté de renouer avec le, style initial du personnage, après les innombrables Strips de Roger Mas ou ceux, plus récents, de François Corteggiani (brutalement disparu le 21 septembre 2022) avec lequel il a collaboré souvent et auquel il a finalement succédé dans le quotidien l'Humanité, au rythme effréné d'un Strip par jour... Nostalgiques ou novices, collectionneurs ou farfouilleurs, cet ouvrage est fait sur mesure pour leur plaire.

04/2023

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Psychologie, psychanalyse

Experience intemporelle. Carnets et textes littéraires inédits, 1946-1985

Depuis de nombreuses années, les psychothérapeutes savaient que Laura Perls était intensément impliquée dans le développement de ce qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de 'gestalt-thérapie', bien que ce soit son mari, Frederick Perls, qui soit officiellement l'auteur des textes fondateurs. Les publications professionnelles propres de Laura Perls sont succinctes et appréciées, mais ne sont pas nombreuses. Le présent recueil, qui contient les écrits de Laura Perls jusqu'ici inédits, y compris son journal, des lettres, des poèmes, des traductions, des nouvelles, des notes préparatoires pour des conférences ou des publications, offre une perspective très personnelle sur l'une des fondatrices de la gestalt-thérapie. La grande interview que Daniel Rosenblatt avait menée avec Laura Perls en 1972 est publiée ici pour la première fois et complète ses textes littéraires ; elle apporte des informations d'un très grand intérêt. L'histoire de Laura Perls s'étend sur deux guerres mondiales, la fuite devant la persécution nazie, la vie sur trois continents et bien d'autres nouveaux débuts. En plus des oeuvres que l'on connaissait déjà, ces textes littéraires reflètent l'émergence des femmes dans la vie publique et professionnelle au cours du XXe siècle en offrant au lecteur un aperçu sur cette période et sur l'influence d'une femme sur le développement d'une école majeure de la Psychologie Humaniste. Le riche arrière-plan culturel dont Laura Perls avait bénéficié et les auteurs qui l'ont inspirée trouvent leur résonance dans ses textes littéraires, une mine de réflexions personnelles au fil des années qui courent de 1946 à 1985. En outre, on trouvera ici une vue générale de sa vie, une description de ses contributions théoriques et pratiques aux origines et au développement de la gestalt-thérapie, une mise à jour de l'héritage qu'elle a laissé à la gestalt-thérapie Laura Perls était connue pour avoir permis au New York Institute for Gestalt Therapy d'être une communauté d'enseignement solide et importante. Pendant des décennies, elle a été la gardienne de la flamme de cet Institut fondateur. Bien connue pour ses conceptions du contact et du soutien, pour l'utilisation créative des expérimentations et l'utilisation productive de l'embarras, les textes littéraires de Laura Perls sont finalement disponibles ici.

04/2018

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Récits de voyage

Quelques notions sur l'Isle de Ceylan

1798. Eudelin de Jonville rejoint l'île de Ceylan comme naturaliste et interprète au sein de la petite équipe qui accompagne Frederick Noth, le premier gouverneur anglais de cette toute nouvelle colonie. Jonville est français, mais il sert le gouvernement britannique en Asie, alors que l'Angleterre et la France sont une fois de plus en conflit. Eudelin est un hériter du siècle des Lumières ; cultivé et curieux de tout. Pendant son séjour, il voyage, arpente, mesure, enquête, rencontre, dessine, peint, et, pour notre plus grand plaisir aujourd'hui, rédige en français un étonnant manuscrit qu'il envoie en 1801 en Angleterre en demandant à son frère de le faire imprimer. Ce que celui-ci ne fera jamais C'est ce document exceptionnel que nous publions aujourd'hui Ecrit dans un style enlevé mais précis, d'une plume brillante qui n'exclut pas l'humour et où ne transparaît jamais quelque ironie malveillante, le journal d'Eudelin nous livre les premières descriptions détaillée du bouddhisme de Ceylan et une comparaison avec l'hindouisme à une époque où le occidentaux s'intéressaient fort peu à ces religions. L'auteur nous parle de la fonction royale, du clergé, du rôle et de la vie des moines, des rites du mariage et de la mort, détaille les costumes et chacun de leurs éléments, énumère les castes, mentionne en passant la beauté exceptionnelle des femmes de la caste des Rodias. Il admire la finesse de la poterie cinghalaise, s'intéresse à la musique et à sa notation, retrouve les 7 notes de la gamme et décrit tous les instruments de musique qu'il a rencontrés avec dessins à l'appui. Il relate ses voyages à l'intérieur de l'île. Une ambassade à Kandy auprès du roi, une expédition dans le sud en suivant les côtes, la description d'un lac dans l'est de l'île, une étude minéralogique poussée, le tout agrémenté de nombreux croquis et aquarelles dont nous présentons des reproductions en couleurs. Ce texte, enfin publié aujourd'hui, est issu d'un manuscrit oublié de la British Library à Londres et d'une copie délaissée dans un coffre du Musée de Colombo à Sri Lanka. Ce texte, la première description exhaustive de l'île de Ceylan après celle de Knox, peut encore guider les pas du voyageur à travers un pays longtemps assimilé au Paradis Terrestre.

09/2012

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Critique Roman

Les clés de la Terre du Milieu

"Pourquoi faire reparaître en 2022 un livre publié il y a cinquante ans, alors que de nombreux ouvrages ont paru sur l'oeuvre de J. R. R. Tolkien, comme le désormais classique J. R. R. Tolkien, auteur du siècle, de Tom Shippey (Bragelonne, 2016) et le Dictionnaire Tolkien (Bragelonne, 2019) ? En 1972, on ne connaissait d'ailleurs ni Le Silmarillion, publié par Christopher Tolkien en 1977, ni les Contes et légendes inachevés (1980)... et pourtant, Paul Kocher (1907-1998), ancien professeur à Stanford, bon connaisseur des littératures des XVIe-XIXe siècles, nous propose dans ce livre une irremplaçable vue d'ensemble de l'oeuvre telle qu'elle était connue à la fin de la vie de J. R. R. Tolkien (1892-1973). A partir du Seigneur des Anneaux, il livre une interprétation éclairant aussi bien Le Hobbit que des textes moins connus mais fondamentaux, comme l'essai sur le merveilleux et la Fantasy (Du conte de fées), les " contes " Feuille, de Niggle et Smith de Grand Wootton, sans oublier le malicieux Fermier Gilles de Ham, ou encore le saisissant Retour de Beorhtnoth et les textes d'inspiration médiévale (Imram, Le Lai d'Aotrou et Itroun - inédits en français à ce jour), jusqu'au recueil poétique intitulé Les Aventures de Tom Bombadil. Toute la cohérence de l'oeuvre " vivante " de J. R. R. Tolkien apparaît sous la plume de Paul Kocher, qui nous montre qu'elle est traversée par une réflexion sur l'héroïsme et la liberté, l'usage mesuré de la force, sur la faiblesse paradoxale du mal et la fascination du pouvoir - à mille lieues du faux procès de " manichéisme " ; ou encore par un dosage savant entre le merveilleux et le familier qui permet d'entrer dans ce monde inventé ; par une mélancolie visible dans le destin des elfes quittant la Terre du Milieu ; par une méditation sur la vie humaine symbolisée par des peuples aussi semblables et différents que les nains et les elfes, les ents et les hobbits... certaines analyses concernant Aragorn ou Sauron, l'Anneau et la nature du mal n'ont jamais été dépassées mais ont été copiées et répétées maintes fois depuis. De nombreuses hypothèses et intuitions - même si l'auteur de ces lignes ne souscrit pas à l'intégralité des réflexions - se sont révélées justes depuis la parution de ce livre. Ce texte essentiel, qui a d'ailleurs reçu un Mythopoeic Scholarship Award, les lecteurs francophones peuvent aujourd'hui le découvrir dans une édition enfin complète (l'important chapitre 7 ainsi que presque toutes les notes ayant été omis dans l'édition précédente, de 1981), dans une traduction revue par Agnès Marot et complétée par Aurélie Brémont, Vincent Ferré et Pauline Loquin". Vincent Ferré

02/2022

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Religion

L'Homme est une espérance de Dieu

Wagner (Charles): le nom de ce pasteur, écrivain prolifique, est sorti de notre mémoire et de nos dictionnaires. Notre oubli concerne toute une génération et toute une famille d'esprits, et il commence à être heureusement réparé. Quinet, Renouvier, Buisson, mais aussi Pécaut, Steeg, Henry Michel, Pauline Kergomard..., ont été, depuis vingt ans, relus, réédités, fortement commentés. Le présent ouvrage contribuera à hisser Charles Wagner au rang qui était le sien à l'époque: l'un de leurs pairs, et peut-être le plus puissamment original avec le Pécaut du " Port-Royal laïque " qu'était Fontenay-aux-Roses. Charles Wagner a été célèbre en son temps. Ses livres ont été constamment réédités. Jeunesse, paru en 1892, a participé de tout un réveil spiritualiste dans une France que l'on avait pu croire définitivement satisfaite d'une morale positiviste. Ce sont les années où Claudel et Charles de Foucauld se convertissent, où Blondel et Bergson renouvellent la philosophie française, où un groupe d'amis choisis, dont Wagner, crée l'Union pour l'action morale dont le but, si difficile à rejoindre, fut de ne laisser la France basculer ni dans un catholicisme politique ni dans une laïcité antireligieuse. Wagner se trouve ainsi au confluent d'une série de milieux qui concourent à nourrir l'esprit républicain, des protestants, des spiritualistes, des juifs, des quêteurs d'une religiosité laïque. Il entretient de belles amitiés, très significatives, dont celle avec Ferdinand Buisson, homme-orchestre de la laïcité scolaire. Buisson développe une conception de la libre-pensée très éloignée des habituelles certitudes antireligieuses de ces milieux; Wagner est de ceux qui font vivre l'expression aujourd'hui vieillie, mais importante, de libres croyants. Tous deux témoignent pour une foule d'esprits sincères, passés par le crible du dreyfusisme, qui redoutent plus que tout une laïcité spirituellement desséchée ou indifférente. À leurs yeux, la République est bien plus qu'une constitution ou une arithmétique des droits et des devoirs: elle doit se poser la question de l'intériorité et du sens. Et Wagner est de ceux qui viennent lui rappeler que " les sociétés ne vivent pas seulement de travail industriel, de science, de politique; qu'elles vivent aussi d'activité morale. C'est dire simplement qu'elles vivent de ce qui fait vivre l'homme tout entier ". (Félix Pécaut) Il faut se réjouir que la table des matières de cette anthologie soit aussi variée, aussi franchement religieuse et aussi franchement laïque à la fois, qu'elle nous propose "Prière" et "La mort" aussi bien que "Laicité" ou "Humanisme". Wagner eût aimé une telle anthologie, lui dont la religion était si laïque, et l'humanité si religieuse. (extraits de l'Avant-propos de Patrick Cabanel)

05/2007

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Littérature française

L'ours et le philosophe

L'ours, c'est le sculpteur Etienne Maurice Falconet, auteur de la statue équestre de Pierre Le Grand à Saint-Pétersbourg. Le philosophe, c'est Diderot qui intervint avec empressement auprès de Catherine II pour que son ami bénéficiât de cette commande qui allait assurer sa célébrité dans toute l'Europe.

A travers leur amitié, leur correspondance et leur longue querelle épistolaire autour de la notion de postérité, Frédéric Vitoux restitue ici une époque et des hommes essentiels de l'histoire des idées (L'Encyclopédie et ses artisans, Diderot, d'Alembert, Rousseau, Voltaire, ou le trop méconnu chevalier de Jaucourt). A la faveur de rapprochements et de digressions (cet art dans lequel excella Diderot qui se comparait lui-même à un chien de chasse mal dressé), ce sont des moments de sa propre vie qu'il mêle à la matière de son essai , ce qui lui permet de s'exprimer mezza voce sur le débat qui, en son temps, nourrit l'amitié des deux hommes et aboutit à leur rupture. Falconet ne croyait pas à la postérité tandis que Diderot plaçait en elle tous ses espoirs.

Ces options antagonistes trahissent le caractère des deux hommes : Falconet misanthrope, farouche, pessimiste, d'une probité artistique sans faille, mais volontiers brutal (on l'accusera, à tort du reste, d'avoir poussé l'un de ses élèves au suicide par ses jugements intransigeants à son égard), s'aliénant en Russie tous ses interlocuteurs, et pour finir ingrat. Diderot infatigablement dévoué à ses amis, affectif, optimisme et altruiste. Leur fervente amitié se dissipa donc dans la rancune et la défiance en raison de plusieurs maladresses du sculpteur, son refus de tenir sa promesse de recevoir Diderot sous son toit, à Saint-Pétersbourg, quand le philosophe se décida enfin à entreprendre ce long voyage qu'espérait et attendait l'impératrice Catherine II depuis si longtemps mais aussi parce que Falconet laissa publier, sans l'aval de Diderot, leur correspondance.

De Russie, Diderot rentre désabusé de son rêve philosophique consistant à convertir Catherine II aux Lumières ; Falconet, lui, claquera la porte et n'assistera même pas à l'inauguration de son chef d'oeuvre. Rien de désincarné dans cet essai. Le récit de l'amitié des deux hommes donne matière à des retours sur soi de l'auteur : l'île Saint-Louis qui lui est si chère, où vécurent aussi ses deux personnages ; des rencontres (Le Marchand ; Jorge Amado ; la création du Périscope de l'île Saint-Louis, qui fut l'occasion de la rencontre essentielle avec son épouse Nicole ; le beau portrait de l'ours Bernard Frank et du non moins ours Céline, plus amer et véhément à son retour d'URSS en 1936 que ne le fut Diderot en 1774 ; la découverte de la divagation d'un Laurence Sterne libérateur, l'auteur de Tristram Shandy dont l'influence fit déterminante pour l'auteur de Jacques le Fataliste...)

02/2022

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Revues

L'année Céline 2021

L'Année Céline est devenue au fil du temps la plus importante revue consacrée en France à un écrivain moderne. Elle n'est disponible qu'en volumes cousus et non coupés, telles que sont parues de son vivant toutes les oeuvres de Céline. Le 32e volume de L'Année Céline vient de paraître. Il compte 400 pages abondamment illustrées, réparties, selon la présentation établie de longue date, entre les textes retrouvés de Céline, les études, les documents et la chronique bibliographique de l'année. Sont présentées 38 lettres inédites de Céline, parmi lesquelles une correspondance jusqu'à présent totalement inconnue avec la danseuse russe Marie Tchernova (1936-1941), une carte postale envoyée à son oncle par le jeune Louis Destouches dès son arrivée à Diepholz (1907) où il sera scolarisé pendant un an, une lettre à l'inattendu Charles Vildrac (1936), ainsi que des lettres retrouvées adressées à son avocat Mikkelsen, à son ami Daragnès, à Paul Marteau, ou à Georges Geoffroy... Ce dernier, qui avait partagé la vie de Destouches à Londres en 1915, est l'objet d'une étude de Gaël Richard qui apporte des précisions sur la vie quotidienne des deux jeunes gens, transposée dans Londres (à paraître à l'automne) et Guignol's band. Parmi les dédicaces retrouvées en 2021, figure en belle place une série de six, s'échelonnant de 1934 à 1957, destinées à Marie Bell, l'une étant enrichie d'une caricature de l'actrice reproduite ici en couverture. Une importante série de lettres de tiers, autour du procès de février 1950, apporte maintes précisions sur la préparation de la défense de Céline par Albert Naud ; la correspondance entre Pierre Monnier et Albert Paraz, dont la première partie avait été publiée en 2020, livre des précisions sur l'aventure de "Frédéric Chambriand" , éditeur de Céline de 1948 à 1951 et principal acteur de son entrée chez Gallimard, qui devient dès le retour de Céline en France maître d'oeuvre de l'édition complète, et plus que complète avec les récentes découvertes de manuscrits perdus dont il sera rendu compte dans L'Année Céline 2022, du prosateur français majeur du XXe siècle. Yoann Loisel revient sur "le traumatisme de la grande guerre" , à partir de l'analyse du "document- diagnostic" établi en mars 1915, qui permet de mieux appréhender comment la violence de la guerre a transformé le jeune soldat et les répercussions sur toute la vie de Céline et sur toute son oeuvre. Eric Mazet poursuit son exploration des mentions de Céline dans la presse de son époque : ici, dans la presse communiste (le quotidien Ce Soir et Franc-tireur, qui font preuve entre 1937 et 1950 d'une hargne particulière contre l'écrivain). En 2021, le ton et la méthode ont changé, mais non les intentions malveillantes. En témoigne l'émission télévisuelle "Céline : les derniers secrets" , dont Jean-Luc Germain démonte "la mise en scène tapageuse" , digne d'une "téléréalité" , indigne de la littérature.

06/2022

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Tome 1

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Sciences historiques

Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France

Qui de plus français que le couturier et mécène Pierre Cardin ou le premier vainqueur du Tour de France cycliste, Maurice Garin ? Sauf que l'un et l'autre sont nés Italiens. A l'inverse, combien de Français savent que le prix Nobel de littérature de l'an 2000 a été attribué à un citoyen français - naturalisé depuis trois ans -, Gao Xingjian, né à Ganzhou soixante ans plus tôt ? Ce que la plupart de nos compatriotes savent, en revanche, c'est que la renommée de la France doit beaucoup à Frédéric Chopin, Marie Curie, Pablo Picasso, Le Corbusier, Samuel Beckett ou Charles Aznavour. Et ceux qui s'intéressent au destin politique de ce pays ont sans doute remarqué, sans remonter plus haut que la Révolution française, que ladite Révolution n'aurait pas tout à fait été la même sans le modéré Necker ou le radical Marat - deux Suisses -, la IIIe République sans Gambetta ou Weygand, la Résistance sans Boris Vildé, du premier réseau, celui du Musée de l'homme, ou le groupe Manouchian et ses fusillés stigmatisés sur l'Affiche rouge "parce qu'à prononcer leurs noms sont difficiles"... Pour mieux connaître cet apport exceptionnel des étrangers à l'histoire de notre pays, il manquait un ouvrage comme celui-ci. Un dictionnaire regroupant aussi bien des notices "collectives" (Ecole de Paris) que des notices "communautaires" (Congolais) et, surtout, une masse de notices individuelles, d'Abbas à Zulawski, (Andrzej). Il sera, à coup sûr, pour ses lecteurs une source éclairante et vivifiante de surprises, de découvertes, d'émotions. La période choisie commence en 1789, avec la proclamation solennelle et inédite de la nation française comme principe de souveraineté, et va jusqu'à nos jours, avec Stéphane Hessel ou Marjane Satrapi. La notion "d'étranger" est prise ici au sens juridique du terme, pour éviter toute subjectivité : être né de statut étranger, en France ou hors de nos frontières, qu'on le soit resté ensuite (comme Pablo Picasso), qu'on ait obtenu sa naturalisation (comme Yves Montand), qu'on l'ait abandonnée (comme Igor Stravinsky) ou qu'on ait failli la perdre (comme Serge Gainsbourg). Les naturalisés de naissance, comme Georges Perec, ne figurent donc pas dans ce dictionnaire, non plus que les ressortissants des colonies ou des départements d'outre-mer. Tous les secteurs d'activités sont représentés, de la littérature (Emile Zola) au sport (Raymond Kopa) en passant par le monde de l'entreprise (Carlos Ghosn) et de la création sous toutes ses formes. Les notices communautaires permettent de redonner toute leur place aux obscurs et aux sans-grade, qui jouèrent leur rôle dans l'édification de l'économie comme de la culture françaises, des mineurs polonais aux maçons portugais, des musiciens de bal musette aux chanteurs de raï. L'ouvrage, qui comprend 1 186 articles (1 112 notices individuelles, 22 notices collectives, 52 notices communautaires), est précédé d'une préface de Pascal Ory, son maître d'oeuvre.

10/2013

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Aide-soignat (AS) et auxiliair

Tout-en-un DEAS - IFAS - Diplôme État Aide-Soignant Programme complet - 2023-2024

Ce livre dédié à la préparation au diplôme d'Etat d'Aide-Soignant, regroupe en un seul volume : > le cours traitant les 10 modules de formation correspondant à l'acquisition des 5 blocs de compétences du DEAS > des illustrations professionnelles avec des zooms sur le rôle de l'aide-soignant pour se mettre en situation professionnelle > des fiches pratiques claires et synthétiques > l'intégration de l'AGFSU 2 - Bloc 1 - Accompagnement et soins de la personne dans les activités de sa vie quotidienne et de sa vie sociale - Bloc 2 - Evaluation de l'état clinique et mise en oeuvre de soins adaptés en collaboration - Bloc 3 - Information et accompagnement des personnes et de leur entourage, des professionnels et des apprenants - Bloc 4 - Entretien de l'environnement immédiat de la personne et des matériels liés aux activités en tenant compte du lieu et des situations d'intervention - Bloc 5 - Travail en équipe pluri-professionnelle et traitement des informations liées aux activités de soins, à la qualité/gestion des risques L'ouvrage comprend aussi un cahier de 16 pages, rédigé par un auteur spécialisé en gestion des risques associés aux soins hospitaliers, qui reprend l'ensemble des précautions standards d'hygiène à appliquer en milieu de soin.

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Histoire internationale

Histoire de l'Europe éditée d'après les carnets de captivité (1916-1918). 2 volumes

Le 18 mars 1916, Henri Pirenne et son collègue Paul Fredericq sont arrêtés et déportés en Allemagne, parce que tous deux incarnent, aux yeux de l'Occupant, la résistance des universitaires gantois à la réouverture de leur Alma Mater. Incarcéré dans des camps de prisonniers militaires et civils, puis assigné à résidence dans la ville universitaire d'Iéna, l'historien belge est finalement relégué à Creuzburg, une bourgade rurale de la Thuringe. Il y passe presque deux ans, du 29 janvier 1917 jusqu'à l'Armistice. Afin de résister intellectuellement et moralement à un isolement difficile à supporter, Henri Pirenne se lance, du 31 janvier 1917 au 7 août 1918, dans l'écriture de l'esquisse d'une histoire de l'Europe. Interrompu en pleine histoire de la Renaissance par l'arrivée à Creuzburg de sa femme et de son plus jeune fils, l'historien abandonne son manuscrit, qui sera publié à titre posthume, en 1936, par son fils Jacques. Accueillie comme un véritable tour de force intellectuel, parce que rédigée avec l'aide d'un "simple manuel scolaire", l'Histoire de l'Europe connaît un immense retentissement dans le contexte d'inquiétude et d'incertitude suscité par les succès des régimes totalitaires, ainsi que par l'exacerbation des tensions internationales qui précède immédiatement la deuxième guerre mondiale. L'oeuvre présentée ici méritait une triple révision scientifique. Il convenait en effet (1) de la restituer en tant qu'exercice de résistance quotidienne, mais aussi d'analyse de la diversité des parcours historiques des nations européennes - parcours qui avaient abouti à la guerre ; (2) d'éclairer ses conditions de production scientifique ; et (3) d'en restaurer le texte inachevé et inabouti, qui avait pâti de nombreuses coupes et révisions, ainsi que de l'accumulation, lors de son édition, d'une multitude d'erreurs factuelles concernant tant les événements et les personnages historiques, que les localisations et les datations. Traduite en anglais, en néerlandais, en allemand, en italien, en japonais et en croate, et régulièrement rééditée, l'Histoire de l'Europe est un classique de l'histoire intellectuelle du XXe siècle. Cette nouvelle édition inclut plus de soixante pages restées inédites, rétablit le texte des carnets de captivité et y ajoute des informations factuelles dont l'auteur ne disposait pas lors de sa rédaction. Elle est complétée par la réédition des Souvenirs de captivité en Allemagne (mars 1916-novembre 1918), publiés par Henri Pirenne en 1920, qui restitue le climat et les conditions d'existence du savant durant sa déportation en Allemagne.

11/2014

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Pléiades

Romans. Tome 2 : Lucrezia Floriani ; Le château des désertes ; Les maîtres sonneurs ; Elle et lui ; La ville noire ; Laura, voyage dans le cristal ; Nanon

1839. "Le roi des romanciers modernes, c'est une femme" , déclare Jules Janin, prince des critiques. Certes, il s'agit pour lui d'ôter sa couronne à Balzac, dont il n'a pas aimé Illusions perdues. Mais son admiration pour George Sand (car c'est elle, "le roi") est sincère, et partagée : par Balzac lui-même, puis par Flaubert, qui comparera son amie à un grand fleuve d'Amérique : "Enormité et Douceur". Voilà ce que fut la romancière pour ses contemporains. On est loin de la considération réticente dont se contentera longtemps la postérité, avant que le vent ne tourne de nouveau, en faveur cette fois de l'oeuvre, soutenue par une personnalité qui rayonna sur plusieurs scènes littéraire, politique, sociale. Sand a publié plus de soixante-dix romans. Les quinze que voici ont été choisis pour leurs qualités propres et parce qu'ils illustrent ses différentes manières. Indiana, immense succès, est le premier qu'elle signe de son nom de plume. Le roman-poème de Lélia - révolte métaphysique et sexualité féminine en 1833 - fait scandale. Mauprat échappe aux qualificatifs ou les mérite tous : roman historique, familial, d'amour, d'aventures, noir, humanitaire, social... Pauline est un "roman de l'artiste" , veine à laquelle appartient aussi, le diptyque constitué de Lucrezia Floriani et du Château des Désertes. Isidora surprend par sa modernité, forme et fond. Le triptyque champêtre, La Mare au Diable, François le Champi, La Petite Fadette, fait de Sand une pionnière de l'ethnographie et de l'ethnolinguistique, et de l'ethnomusicologie si l'on y ajoute Les Maîtres sonneurs. Dans Elle et lui passe l'ombre de Musset. (Pour celle de Chopin, voyez Lucrezia.) La Ville noire est un roman "industriel" à la fois réaliste et utopiste. Juste avant Voyage au centre de la Terre, Laura, voyage dans le cristal débusque le fantastique au coeur de la science. Nanon enfin récrit l'histoire de la Révolution en donnant la parole à une paysanne. "Je fais des romans, parce que c'est une manière de vivre hors de moi" , dit Sand, prompte à se glisser "dans la peau de [s]es bonshommes" , comme elle appelle ses personnages. L'essentiel pour elle est dans le mouvement vers l'autre, quête inquiète et patiente ; ce qu'avait bien senti Janin, qui voyait en elle l' "un de ces grands esprits plein d'inquiétudes qui cherchent leur voie" . Quadriller le monde social est nécessaire, non suffisant. Si le roman est un plaidoyer (pour les femmes, contre les lois du mariage, pour la justice...), le bon roman exige que soient mêlés "le réel et le poétique" . Ainsi naît le romanesque, principe de liberté : c'est l'artiste qui crée le réel, "son réel à lui" . Le roman chez Sand a un effet sur "l'emploi de la vie" . De lumineuses figures de femmes y mènent un combat pour l'idéal. Vaste dessein. Flaubert (comme toujours) avait raison : énormité et douceur.

11/2019

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Finances publiques

Financer la Justice en France : Contributions à l'étude de la construction d'un budget

L'influence des mythes sur le droit est un phénomène bien connu des juristes et le droit public financier n'échappe pas à la règle. Dans le sillage de la modernité juridique celui-ci s'est construit autour d'un mythe devenu célèbre : le mythe des "quatre temps alternés" . Cette fiction, qui a profondément marqué la pratique française de la gestion publique, est-elle encore d'actualité, près de deux siècles après son avènement ? L'alternance institutionnelle rythme-t-elle encore la procédure budgétaire, alors même que la fonction du Parlement se fait plus trouble aujourd'hui ? De nouveaux acteurs ne bousculent-ils pas l'ordre établi en s'immisçant dans la procédure, en profitant, peut-être, de la nouvelle place qui est désormais laissée à l'expertise dans la conduite de l'action publique ? N'existe-t-il pas de nouvelles étapes de la vie d'un budget alors que l'on s'attache à distinguer, désormais, le contrôle et l'évaluation ? Autant de questions que les membres du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques de l'Université Paris I (IRJS EA 4150) ont souhaité envisager, avec leurs étudiants, dans le cadre du séminaire d'actualité des Masters 2 de la mention Droit des finances publiques de l'Ecole de Droit de la Sorbonne. Grâce au concours décisif de Madame la Ministre Nicole Belloubet, ancienne Garde des Sceaux, c'est à travers l'analyse de la construction d'un budget particulier que le présent ouvrage entend répondre : le budget de la Justice. On sait que celui-ci a pu être au coeur de l'actualité politique et financière de ces dernières années. Chantiers de la Justice, vote et discussion de la Loi de programmation et de réforme pour la Justice, vote et discussion des lois de finances successives, contrôles du Conseil constitutionnel ou de la Cour des comptes, Printemps de l'évaluation successifs, vote et discussion des lois de règlement successives... constituent autant de "moments" politiques, autant de préalables nécessaires, autant de procédures juridiques susceptibles de jalonner, d'influencer et d'encadrer, en somme, de "normer" la procédure de construction budgétaire. Le financement de la Justice en France illustre ainsi, à merveille, les virtualités de la procédure budgétaire et rappelle, s'il en était encore besoin, l'intrication profonde du financier, du juridique et du politique. L'ouvrage apporte ainsi des éléments relatifs à la théorie générale du budget tout en améliorant la connaissance de l'un des budgets - régaliens - parmi les plus scrutés de l'Etat. Avec les communications des invités : Nicole Belloubet, Patrick Hetzel, Philippe Clergeot, Gérald Sutter. de l'équipe de recherche du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques : Matthieu Conan, Alexis Fourmont, Emilien Quinart, Jean-Baptiste Jacob, Magdalena Marin. des étudiants des Masters 2 - Mention droit des finances publiques : Sarah Elgozi, Elie Noza, Laure Puydebois ; Léopold Comtet ; Ulysse Gouëdar, Pauline Oger ; Joseph Dalibon, Younès D

03/2022

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Science-fiction

Aux douze coups de minuit

Un recueil de nouvelles fantastiques et de SF à la découverte de mondes pleins de mystères. Les Tales from the Past reprennent des textes fantastiques du 18ème et 19ème siècle. Souvenons-nous que l'écriture, à cette époque, n'était pas la même qu'aujourd'hui, de même que le style. Le fond des nouvelles rassemblées ici était propre à faire frissonner le public d'antan. De nos jours, avec les moyens de communications modernes, le terme de « fantastique » ou de « science-fiction » prend une autre signification, de sorte que ces écrits peuvent nous paraître légers et désuets, mais ils n'en gardent pas moins leur charme à la lecture.Avec des nouvelles de Emmanuel Delporte, Johanna Almos, Emilie Chevallier, Barnett Chevin, Christian Aubin, Wendy Daw, Maxime Jaillet, Xavier Thebault, Célie Guignery, Lilie Bagage, Kate Dau, AF Lune, Frédéric Livyns, Christophe Tréfeu, Barnett Chevin, Andrée Sodjinou, Tim Corey, Jean Bury, Béatrice Ruffié Lacas, Teddy Wadble, Rose Marie-Noële Gressier, Christine Penaux, Hélène Perrin Merelle, Sébastien Ducouret, Ruwan Aerts, Christophe Olry, Françoise Grenier Droesch, Guillaume Dalaudier, Wendy Daw, Wilfried Renaut, Olivia Billington, Alexis Piat, Steve Martins, Samantha ChauderonPlongez-vous sans plus attendre ce recueil de nouvelles et découvrez les mondes mystérieux des otherlands !EXTRAIT DE Opération Hell- Mes chers enfants, l'heure est venue pour moi de vous révéler certaines choses de mon passé. Je pense que vous êtes assez grands maintenant pour comprendre ce qu'il m'est arrivé lorsque j'avais trente ans. Matthew Picton avait réuni toute sa famille autour de lui. Il savait qu'il vivait la dernière nuit de sa longue existence. Transmettre son histoire lui était dorénavant devenu une nécessité. Il espérait qu'il aurait assez d'énergie pour réaliser son ultime volonté. Georges était assis sur une chaise à proximité de son lit tandis qu'Ambert et Théodore le regardaient depuis le chevet. Denise, sa femme, pleurait silencieusement en contemplant les jardins extérieurs. - Économise ton souffle, Papa, dit Théodore. Il trouva beau son aîné. Ils l'avaient appelé ainsi pour rendre hommage au président Roosevelt. Il lui ressemblait lorsqu'il était encore dans la force de l'âge. La chambre d'hôpital dans laquelle ils étaient réunis était froide et glauque. Matthew avait croisé maintes fois la Faucheuse durant sa longue vie. Lui qui avait vécu une existence aventureuse n'aurait jamais imaginé que la Mort viendrait le saisir sur ce lit austère.- Laisse parler ton père, dit Denise qui comprenait que la fin était proche. Sa femme avait toujours été là dans les moments difficiles. Le vieil homme posa un regard attendri sur chaque membre de sa famille. Il se racla la gorge et commença son récit.- Il y a beaucoup de choses que vous ne savez pas de ma jeunesse, et pourtant vous pensez bien me connaître. Ce que je m'apprête à vous révéler vous fera à jamais changer d'opinion sur moi. Cette histoire est si incroyable que vous aurez du mal à penser qu'elle est vraie. Sachez cependant que tout ce que je vous dirai n'est que la stricte vérité, même si j'admets que tout ceci a plus l'attrait d'un cauchemar que de la réalité.

03/2019

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Elevages domestiques

L'Homme et l'Animal. L'invention de nouveaux liens

Le regard de scientifiques sur l'extraordinaire relation entre l'homme et l'animal entre fascination, peur et exploitation. Chiens, chats, chevaux, vaches, cochons... A quand remonte la domestication ? Quelle place occupent les animaux sauvages ou méconnus ? Comment expliquer la menace d'extinction qui plane sur certaines espèces ? Quels sont ces animaux sentinelles susceptibles d'anticiper l'émergence de nouvelles maladies infectieuses ? L'humanité a toujours entretenu une relation complexe avec l'animal. C'est ce lien, qui s'est intensifié lors de la révolution Néolithique par la domestication de certaines espèces et qui n'a cessé d'évoluer au fil des époques et des cultures, que la science cherche aujourd'hui à explorer. L'agriculture et l'élevage ont en effet constitué la première mise à distance entre le sauvage et le domestique. Avec la mécanisation et les élevages intensifs, les animaux sont devenus des machines vivantes à la fois optimisées et contrôlées en raison de problèmes sanitaires. Quant aux animaux sauvages, leurs espaces se sont réduits, et ils ont été de plus en plus surveillés par l'homme pour leur conservation ou pour leurs impacts réels ou supposés sur la santé et le bien-être humains. L'espèce humaine s'inspire de l'animal depuis les origines mais elle a souvent entre tenu un rapport de supériorité avec lui. Comment aujourd'hui repenser cette rela tion trop souvent conçue comme utilitariste ? Peut-être en s'interrogeant sur la place de l'humain comme " vivant parmi les vivants ". Cette nouvelle approche passe par la reconnaissance du juste apport de l'animal dans de nombreux domaines. Elle permet de mesurer combien humains et animaux ont évolué de concert en s'appor tant savoirs et connaissances. Aujourd'hui, la crise sanitaire nous interroge sur les mécanismes de l'émergence de nouveaux agents infectieux issus de la faune sauvage, mais aussi plus généralement sur les rapports entre les animaux et les humains. Un lien qu'il nous appartient de décrypter pour inventer une relation plus équilibrée, permettant de dessiner les contours d'un nouveau pacte avec l'animal. Un ouvrage collectif sous la direction de Martine Hossaert-McKey, Frédéric Keck et Serge Morand Institut écologie et environnement INEE/CNRS Rose-Marie Arbogast, Fabienne Aujard, Silvia Bagni, Eric Baratay, Nicolas Baron, Philippe Billet, Clotilde Boitard, Thomas Cucchi, Colin Fontaine, Philippe Grandcolas, Martine Hossaert-McKey, Christian Jeunesse, Sabrina Krief, Olivier Le Bot, Jane Lecomte, Virginie Maris, Serge Morand, Ludovic Orlando, Marie Pelé, Violette Pouillard, Emmanuelle Pouydebat, Emmanuel Porte, Charles Stépanoff, Cédric Sueur, Stéphanie Thiébault, Claire Vial, Jean-Denis Vigne Dans la même collection : Biodiversité(s). Nouveaux regards sur le vivant ; Mondes polaires. Hommes et biodiversités, des défis pour la science ; Ecologie chimique. Le langage de la nature ; Mondes marins. Voyage insolite au coeur des océans ; Ecologie tropicale. De l'ombre à la lumière ; Empreinte du vivant. L'ADN de l'environnement ; Ecologie de la santé. Pour une nouvelle lecture de nos maux ; Mangrove. Une forêt dans la mer ; Pré-histoires. La conquête des territoires ; Abeilles. Une histoire intime avec l'humanité.

11/2021

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Littérature érotique et sentim

Thérèse philosophe. Ou Mémoires pour servir à l'histoire du Père Dirrag et de Mademoiselle Eradice

Sous couvert d'une apologie du plaisir, ce roman érotique est une protestation contre l'intégrisme religieux.POUR UN PUBLIC AVERTI. Paru en 1748, Thérèse Philosophe rapporte la relation entre une jeune femme et un prêtre de trente ans son aîné. Les dialogues entre les protagonistes sur des thèmes philosophiques alternent avec des scènes érotiques. Car s'il a été considéré comme un roman licencieux à sa sortie, le texte dénonce surtout l'influence pernicieuse du clergé sur les femmes et les esprits libres, et revendique le droit des corps à disposer d'eux-mêmes. Un classique érotique et philosophique, contemporain du siècle des Lumières.EXTRAITQue de combats, mon cher comte, il m'a fallu rendre jusqu'à l'âge de vingt-trois ans, temps auquel ma mère me retira de ce maudit couvent ! J'en avais à peine seize lorsque je tombai dans un état de langueur qui était le fuit de mes méditations. Elles m'avaient fait apercevoir sensiblement deux passions en moi, qu'il m'était impossible de concilier : d'un côté j'aimais Dieu de bonne foi, je désirais de tout mon cour le servir de la manière dont on m'assurait qu'il voulait être servi, d'un autre côté je sentais les désirs violents dont je ne pouvais démêler le but. Ce serpent chiant se peignit sans cesse dans mon âme et s'y arrêtait malgré moi, soit en veillant, soit en dormant. Quelquefois, tout émue, je croyais y porter la main, je le caressais, j'admirais son air noble, altier, sa fermeté, quoique j'en ignorasse encore l'usage. Mon cour battait avec une vitesse étonnante et, dans le fort de mon extase ou de mon rêve, toujours marqué par un frémissement de volupté, je ne me connaissais presque plus : ma main se trouvait saisie de la pomme, mon doigt remplaçait le serpent. Excitée par les avant-coureurs du plaisir, j'étais incapable d'aucune autre réflexion : l'enfer entrouvert sous mes yeux n'aurait pas eu le pouvoir de m'arrêter. Remords impuissants, je mettais le comble à la volupté !A PROPOS DE L'AUTEURJean-Baptiste de Boyer ou le Marquis d'Argens (1704-1771) est un écrivain français inspiré par la philosophie des sceptiques. Il mène une jeunesse licencieuse en compagnie des actrices de théâtre et, à 15 ans, il décide de suivre une carrière militaire malgré l'opposition de son père, qui le déshérite. Lorsqu'il atteint la quarantaine, Boyer d'Argens est remarqué par Frédéric II de Prusse qui le fait venir à sa cour en tant que directeur général de son Académie des sciences. A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Humour

Thérapie de groupe Tome 2 : Ce qui se conçoit bien

Le premier tome de "Thérapie de Groupe", "L'Etoile qui danse" (1), mettait en scène un auteur de bande dessinée en plein désarroi à la recherche de l'inspiration. Dans le second tome de cette trilogie, "Ce qui se conçoit bien" (2), l'auteur, toujours en panne, poursuit sa quête de l'idée du siècle afin de redevenir l'auteur à succès qu'il était. Après ses échecs répétés il est désormais hébergé par la Clinique des Petits Oiseaux Joyeux (" Clinique Psychiatrique pour fous, gros et demi-gros. "). Il y expérimente la vie en communauté et va donc participer, ou non, aux animations proposées : sport (" De vous à moi, c'est pas pour critiquer, mais on ne fait pas une équipe de foot potable avec des sociopathes. "), atelier de dessin, rencontre avec le psychiatre (" J'aime bien les psychiatres, ce sont les seuls à écouter sérieusement les fous... ", distribution de médicaments ("la drogue y est gratuite et en plus - et je n'ai jamais vu ça ailleurs - il y a toujours quelqu'un pour s'assurer qu'on prenne bien toute notre drogue. C'est bien simple, je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de monde".). En décrivant un Manu Larcenet en manque d'idées, l'auteur ouvre des dizaines de pistes qu'il explore avant de les refermer et démontre paradoxalement une imagination débordante. Il continue d'explorer l'histoire de l'Art, fréquente Jérôme Bosch et Brueghel l'Ancien, convoque Boileau et Nietzche à un débat télévisé, dialogue avec Baudelaire et réinvente le western. Le séjour à la clinique porte ses fruits et l'auteur, pas forcément guéri mais apaisé, retrouve sa famille. Une happy end provisoire en quelque sorte : " Aux Petits Oiseaux Joyeux, si on met de côté quelques suicidaires, en général tout se finit bien . " Un album dense d'une originalité absolues. C'est riche, débridé, foisonnant, intelligent, drôle, décalé et désespéré. Mais l'auteur est aussi un artiste et, en revisitant les grands maîtres, il démontre une incroyable virtuosité graphique. Manu Larcenet, le dessinateur, peut tout dessiner, jongler avec les couleurs, le noir ou le sépia, adopter tous les styles ; c'est un créateur torturé et complet. Les lecteurs familiers de l'auteur ont évidemment déjà lu le premier tome de cette série hors-norme. Pour ceux qui sont en première année de Larcenet, il est recommandé de le découvrir en commençant par lire le sensationnel "Combat Ordinaire", son premier très grand succès. (1) " Il faut du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse ". (Frédéric Nietzche) "Le problème avec le chaos en soi, c'est que c'est pas marrant tous les jours. " (Thérapie de Groupe tome 1) (2) " Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. " (Nicolas Boileau) "Je découvre que, si je veux trouver les mots pour dire mon chaos, il faudrait que je le conçoive bien. Or par définition si je le concevais bien ce ne serait plus du chaos... " (Thérapie de Groupe, tome 2)

01/2021

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Art du XXe siècle

Sur les pas de Jean Dubuffet en Auvergne

Le rapport de Dubuffet à l'Auvergne n'a jamais été traité en profondeur en tant que tel alors que le lien avec cette région est fort. L'Auvergne est citée à plusieurs reprises dans ses écrits comme modèle d'authenticité en accord avec sa vision idéale de la ruralité. Dubuffet établit ses premiers contacts avec la région peu après avoir repris la peinture. Durant l'été 1945, il rejoint Jean Paulhan au château de Saint-Genès-La-Tourette près d'Issoire alors loué par le célèbre galeriste René Drouin. Une autre amitié l'amène en Auvergne : celle d'Alexandre Vialatte. Dubuffet rencontre le chroniqueur de La Montagne à Paris en 1947. A partir de cette date, l'écrivain n'aura de cesse de louer l'oeuvre de Dubuffet. En 1954-1955, l'épouse de Dubuffet Lili - égérie de Montparnasse et amie de Kiki - tombe malade et se fait soigner au sanatorium de Durtol sur les conseils de Vialatte. Dubuffet l'accompagne. Ce séjour qui s'étend de juillet 1954 à janvier 1955 marque l'apparition de nouvelles techniques et l'affirmation de certains sujets chez le peintre. L'Auvergne est d'autre part un lieu de prospection pour la collection d'Art Brut. Dès 1945, le lieu de "Tournoël" - château situé à Volvic à environ 20 km de Clermont-Ferrand - est mentionné dans ses notes de prospection.

07/2022

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Poches Littérature internation

Nouvelles et théâtre

Les neuf nouvelles qui figurent en ouverture de cet ouvrage ont été publiées après la mort de Jane Bowles. Ils faisaient partie des carnets dans lesquels elle avait pris des notes pour un roman inachevé ainsi que son roman paru sous le titre Deux dames sérieuses (qui, à l’origine, s’appelait Trois dames sérieuses mais coupé sur les conseils de son mari). Paul Bowles, malgré ses premières réticences, approuva la publication de ces inédits posthumes. « On y retrouve toutes les obsessions de Jane Bowles, la prise en compte des maladies nerveuses, de la dépression, des crises, des sautes d’humeur, des inquiétudes, des angoisses, des envies de solitude, des réactions imprévisibles et impossibles à maîtriser, et derrière, toujours, l’ombre de la folie et de la souffrance. On y trouve ce besoin de relatons avec les autres, quitte à aller trop loin, à se blesser, à heurter. La honte, la colère, qui s’oublient en un rien de temps pour laisser la place à l’ennui, un ennui tel que certaines femmes semblent devenir totalement imperméables quand d’autres semblent perpétuellement sur le point de se briser. Alors les personnages s’interrogent sur cette faculté que croient avoir certains de pouvoir changer pour se conformer à ce que l’on attend d’eux. Mais on y trouve souvent aussi de l’humour, de la cocasserie, de la drôlerie. Et quelques traits grinçant sur la mesquinerie, la méfiance à l’égard des étrangers ou des pauvres, forcément bizarres et un peu méprisables « Les Irlandais, les juifs ou les gens du cirque » et bien évidemment la bêtise ». (Martine Silber, Le Monde) Ces nouvelles sont suivies de Sa maison d’été, l’unique pièce de théâtre écrite par Janes Bowles. Nous sommes en Espagne, dans la maison de Gertrude qui y vit avec sa fille Molly. Cette dernière, qui voue à sa mère une dévotion excessive, est prise d’un accès de jalousie quand débarque la jeune Vivian; une pensionnaire. Molly n’aime pas non plus ce monsieur Solares qui tourne autour de sa mère et la demande sans cesse en mariage. Frustrée, la jeune fille trouve refuge dans une petite cabane du jardin appelée « Sa maison d’été ». Mais un jour, Vivian disparaît dans la mer. Suicide, meurtre ou accident ? Sa maison d’été s’organise autour de trois rapports mère/fille : Gertrude Eastman Cuevas et Molly, Madame Constable et Vivian, Madame Lopez et Frederica. Les deux principaux montrent, à l’opposé l’un de l’autre, le pouvoir destructeur du lien maternel et filial mal résolu, ans toute sa virtualité tragique et parfois ses effets comiques. Cette relation inégale entre deux femme, le plus souvent une mère et une fille, deux soeurs rivales, parois deux amies, hante toute l’oeuvre de Jane Bowles.

04/2011

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BD tout public

Les Odyssées de Pokerdas le Spartiate : Les jeux d'Olympie

Né en 1918, savoyard, normalien brillant à Alberville avec son ami Frédéric Dard. Instituteur de 1937 à 1944 puis journaliste (chef d'agence au DL, Directeur Drôme-Ardèche au Progrès de Lyon, Grand reporter) écrivain, poète (grand prix Lamartine), pianiste, compositeur de chansons, revues, opérette (La Marie de l'Euroscope) avec succès ainsi qu'auteur de romans de gare et surtout de la fabuleuse BD, la vraie histoire des JO en Grèce avec Pokerdas le Spartiate à Olympie (1964-1968) Jeune officier en 1940, il descend un stuka avec la mitrailleuse d'un de ses soldats... Il fut un brillant instituteur et talentueux poète puis grand journaliste... Il sera Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec étoiles, Palmes Académiques, Chevalier des Arts et des Lettres, Membre de l'académie drômoise. Il a donné à ses deux fils le goût du piano, de la peinture et de l'écriture, plus tard, au fils de Pyte, JSR-COSMOS'BABY, la musique, ainsi qu'à ses deux filles (issues de son deuxième chapitre de vie) qui ont été concertistes au violon et piano. Djo a enregistré un 78 Tours au piano à 5 ans, un surdoué hélas tué le 31-12-1960 à 20 ans en AFN, parachutiste, major de promotion, EOR de Cherchell. Pyte, son deuxième fils, EOR de Cherchell en AFN, professeur en lycée et Ecole Normale, chargé de Mission Ministère Datar... est titulaire du Master de l'IAE de Grenoble et Docteur de l'Institut de Géographie alpine (1er BAC en AFN), 4 romans sur les 8 de la Saga sont aux Presses du Midi. Il est un aquarelliste du Sud ; il a aussi réalisé des grands tableaux acryliques "les villages vus du ciel". Il a aquarellisé la BD de son père en 2013 soit presque 50 ans après sa réalisation par le père et le dessinateur Hugues. Son édition en noir et blanc en 1968 fêtée à Paris par FR3, a été distribué à 5 000 exemplaires qui ont enchanté les lecteurs parisiens... "David Pokerdas" le spartiate sera ralenti longuement, voire plus, par Gaulorath, le temps que celui ci se réveille, pour profiter des titres et idées de "Pokerdas à Olympie, de Pokerdas et le feu de Zeus entre autres... Heureusement les planches de la BD étaient protégées. Le Gaulorath a du tirer un trac à des centaines de milliers d'exemplaires, pour annoncer qu'il sera aux "Jeux Olympiques mais seulement à la page 39", dans une revue de "Formule 1". Cherchez la suite ! A Regottaz et Jean Hugues n'avaient que le désir et la modeste prétention d'instruire les élèves et parents sur l'histoire grecque des premiers JO, avec les mots d'humour appréciés par les quelques 10 000 lecteurs de 1968. Mort en 2004, son fils se devait de ressortir cette belle BD, 50 ans après et de l'aquarelliser. Devant le résultat par les Presses du Midi, son succès mérité va enfin être reconnu. Les planches du feu de Zeus sont prêtes à être aquarillisées par son fils. Voilà une BD qui ne peut que se trouver dans les CDI de tous les établissements scolaires de France. Apprendre l'histoire grecque avec humour, quelle récompense pour "Europa".

06/2013

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Art contemporain

À mains nues. Parcours de la collection du MAC VAL

A mains nues Parcours de la collection du MAC VAL 192 pages 160 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, dos toilé pailleté, cahiers à la japonaise Textes : Marie Darrieussecq, Romina de Novellis, Alexia Fabre, Agnès Gayraud, Caroline Honorien, Philippe Liotard, Mélanie Meffrer Rondeau, Claire Moulène, Mathieu Potte-Bonneville, Fabienne Radi, Anne-Lou Vicente, Marion Zilio Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-13-0 Parution : 8 avril 2022 15 euros Après "Le vent se lève" , exposition de la collection incarnant les relations que l'humanité entretient avec la Terre, le MAC VAL poursuit son exploration de l'humain en se recentrant sur le corps, son langage, son pouvoir et sa puissance de réinvention, avec cette nouvelle exposition "A mains nues" . Inédites ou plus anciennes, les oeuvres évoquent la réinvention de soi, le futur qu'il nous appartient de créer, à mains nues. En cette expérience partagée de la pandémie, d'empêchement de l'autre, de son contact, du violent constat de notre fragilité corporelle et de notre statut de corps vivant, nous avons eu envie de nous projeter dans le futur et de l'envisager avec désir, élan et espoir. Les oeuvres ici réunies racontent d'une part la corporéité et son langage, les fluides vitaux, les membres, dont les mains, qui incarnent la question de la réinvention de soi contre la réalité, la fatalité ou les déterminismes sociaux. La fiction, le récit, la mise en scène, le travestissement sont autant de stratégies mises en oeuvre par les artistes pour engager cette réinvention, douce, déterminée ou plus guerrière. Ont ainsi été composés des ensembles d'artistes particulièrement chers au musée et qui incarnent ces sujets : Annette Messager, Jena-Luc Blanc, Esther Ferrer, Gaëlle Choisne, Jean-Luc Verna, Nina Childress, Kapwani Kiwanga, Edi Dubien, Romina de Novellis, parmi d'autres... L'adresse à l'autre, à son regard comme à son corps, est au coeur des oeuvres, à travers la fabrication de sa propre image, portraits ou autoportraits qui résonnent ainsi avec les phénomènes historiques et contemporains de l'invention de soi, questionnant la distance au réel. Un réel souvent contredit, transformé par des artifices, maquillage, chorégraphie, tatouages, mises en scène... Il est avant tout question des langages des corps, de ce qu'ils peuvent dire, faire, enveloppe fragile, unique (? ), malléable, signifiante de l'âme qu'ils habillent et qui les habitent. Pour nous accompagner dans cet ouvrage, exclusivement illustré de photographies de ce nouvel accro- chage, nous avons invité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin de l'ouvrir à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 12 mars 2022. Avec les oeuvres de Boris Achour, Pierre Ardouvin, Bianca Argimón, Kader Attia, Elisabeth Ballet, Eric Baudart, Jean-Luc Blanc, Nina Childress, Gaëlle Choisne, Clément Cogitore, Mathilde Denize, Romina de Novellis, Angela Detanico ? /? Rafael Lain, Mario d'Souza, Edi Dubien, Mimosa Echard, Eléonore False, Sylvie Fanchon, Valérie Favre, Esther Ferrer, Nicolas Floc'h, Mark Geffriaud, Shilpa Gupta, Kapwani Kiwanga, Thierry Kuntzel, Emmanuel Lagarrigue, Ange Leccia, Natacha Lesueur, Annette Messager, Marlène Mocquet, Charlotte Moth, Frédéric Nauczyciel, Melik Ohanian, Bruno Perramant, Françoise Pétrovitch, Abraham Poincheval, Laure Prouvost, Judit Reigl, Jean-Luc Verna, Catherine Viollet, We Are The Painters...

04/2022

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Cancer

Cancer Business. Crimes, complots et mort de ma mère

Linus Pauling, le seul homme qui a reçu deux fois le prix Nobel (Prix Nobel de chimie en 1954 et de la Paix en 1962), a dit : "tout le monde devrait savoir que "la guerre" que mène l'industrie pharmacie contre le cancer est une énorme fraude". Avait-il raison ? Je vous invite à découvrir ici quelques réponses. C'est toujours la même histoire : quelqu'un que nous connaissons est diagnostiqué d'un cancer et commence alors le carnaval des chirurgies, chimiothérapies, radiothérapies et puis, "pas de chance", il meurt ! Sommes-nous bien certain que notre ami est mort du cancer et non pas des traitements invasifs, de ces empoisonnantes chimiothérapies ou autres rayons ionisants des radiothérapies ? Nous avons tous, à cause du cancer, perdu quelqu'un que nous aimions ; j'ai vu ma mère mourir à petit feu non pas du cancer, mais des traitements qu'elle recevait, nous dit Mark Sloan. Je veux découvrir la vérité sur le cancer ! Après avoir perdu sa mère d'un cancer à l'âge de 12 ans, Mark Sloan, auteur à succès, a mené une enquête monumentale sur le Business du cancer pour découvrir pourquoi sa mère est décédée d'une mort si atroce. Il pose sans crainte les questions difficiles que beaucoup esquivent, telles que "Ma mère est-elle morte du cancer ? Ou a-t-elle été assassinée à des fins lucratives par une industrie qui se soucie davantage de s'enrichir que de sauver des vies ? " Où sont-elles ces fameuses solutions anti-cancer qu'on nous promet depuis 50 ans ? Les collectes de dons pour financer les recherches contre le cancer totalisent pour l'ensemble de ces 50 dernières années plus de cinq cents milliards de dollars, 500.000.000.000$ ! De promesses en promesses, qu'est-ce que l'industrie pharmaceutique nous a proposé comme solutions de guérison, comme thérapies, comme médicaments ? Rien de très concret. Est-ce que cette florissante industrie nous a proposé des solutions de prévention, non plus ! Pourquoi, nous sommes en droit de nous interroger. N'y aurait-il que des chercheurs incompétents ou bien les remèdes et traitements efficaces sont-ils délibérément supprimés afin que l'industrie pharmaceutique puisse continuer à engranger de mirobolants bénéfices ? En lisant ce livre vous découvrirez si les traitements cancer actuels sont efficients, si les nombreux examens médicaux sauvent des vies ou provoquent quantité de sur-diagnostics et de sur-traitements, si les tests de dépistage sont efficaces ou délétères et si l'industrie du cancer a caché au public, à nous tous, des médicaments ou des traitements qui fonctionnent. S'il existe effectivement des traitements pour prolonger la vie des cancéreux de manière qualitative, eh bien, nous devons les utiliser. Et si les traitements de l'industrie pharmaceutique tuent les victimes du cancer plus vite qu'ils ne seraient mort en laissant se développer leur cancer, et bien nous devons les refuser et choisir des traitements alternatifs plus efficients. Basé sur des preuves tirées de plus de 600 références scientifiques et cliniques, Cancer Business est rédigé comme un thriller scientifique qui vous guidera à travers tous ces traitements de chirurgie, de chimiothérapie et de radiothérapie. Les réponses à ces questions, et à bien d'autres encore, vous les avez entre vos mains. Bonne lecture !

11/2021

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Grèce classique

Nouvelle histoire d'Athènes. La cité vue de l'Agora, Ve-IVe siècle av. J.-C.

Plongez au coeur de la vie quotidienne athénienne à son apogée. L'histoire de l'Athènes antique semble bien connue : la démocratie prend place à l'Assemblée sur la Pnyx, Athéna est honorée sur l'Acropole, les métèques sont nombreux et inférieurs aux citoyens, etc. Mais les récentes recherches nous invitent à repenser notre vision de la Grèce et de sa capitale. Ce qui implique de changer de perspective en regardant, non pas vers les hauteurs de l'Acropole et de la Pnyx, mais en contrebas, vers la place publique qu'est l'Agora. En effet, partir de l'Agora permet de restituer le bouillonnement de la cité grecque qui, contrairement aux idées reçues, n'est en rien figée et désincarnée. Riche d'activités économiques et industrieuses, la place incarne l'effervescence de la vie quotidienne, mais elle n'en est pas moins un des lieux privilégiés de la politique athénienne. Ainsi, les marchands en tout genre perturbent les débats du Conseil et les cochons à vendre sur le marché côtoient les discussions de Socrate. A travers une série de questions, cet ouvrage bat en brèche tous les poncifs sur l'Athènes classique : les femmes étaient-elles cantonnées à une vie de réserve et de discrétion ? Les informations qui circulaient étaient-elles à l'abri des fake news ? Les lois étaient-elles accessibles à tous ? En une quinzaine de chapitres, Nicolas Siron et son équipe d'historiens nous proposent un récit vivant de l'Athènes antique et, ce faisant, renouvellent profondément notre vision politique, sociale et religieuse de la cité grecque. LA synthèse indispensable. Sommaire 1. Le marché, un espace de non-droit ? Fraude et tromperie dans les échanges marchands // Louise Fauchier 2. Les étrangers étaient-ils inférieurs aux citoyens ? La balade d'Athénogénès l'Egyptien sur l'Agora // Romain Guicharrousse 3. Les femmes à Athènes : une vie de réserve et de discrétion ? Des citoyennes sur la place publique // Violaine Sebillotte Cuchet 4. Les lois étaient-elles accessibles à tous ? L'instruction civique et juridique des citoyens // Antoine Chabod 5. L'activité politique exigeait-elle de faire preuve de bienséance ? Insultes et dérision dans la vie publique athénienne // Jean-Noël Allard 6. Voter les lois, une pratique réservée aux citoyens à l'Assemblée ? L'importance des tribunaux dans la démocratie // Nicolas Siron 7. La politique athénienne était-elle à l'abri des fake news ? La circulation des informations dans l'Athènes classique // Marie Durnerin 8. Les repas, un outil de la démocratie ? A la table des Athéniens // Pauline Schmitt Pantel 9. Athènes était-elle la cité d'Athéna ? Les douze dieux et autres configurations divines // Vinciane Pirenne-Delforge 10. Les statues grecques n'étaient-elles que des oeuvres d'art ? Les Tyrannicides d'Athènes, un lieu de mémoire politique // Vincent Azoulay 11. Les mythes : de simples fables ou des histoires politiques ? La Stoa Poikilè, un lieu de mémoire visuelle // Sonia Darthou 12. Les soldats athéniens étaient-ils tous des hoplites ? L'organisation des forces armées // David M. Pritchard 13. La philosophie était-elle fille de la cité antique ? Socrate, ou l'ennemi intime de la démocratie // Arnaud Macé 14. Dans l'Athènes antique, tout n'était-il que " noble simplicité et grandeur calme " ? Le paysage sensoriel de l'Agora // Adeline Grand-Clément 15. La médecine grecque, une approche purement théorique ? Les pratiques de soin dans l'Athènes classique, entre cabinets médicaux et sanctuaires // Hélène Castelli 16. Athènes, une cité ludique ? L'importance des jeux dans la vie quotidienne // Par Barbara Carè et Véronique Dasen

04/2024

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Histoire de l'art

L'adresse au paysage. Figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin

Les auteurs proposent une lecture des représentations de la montagne depuis les dernières décennies du XVIIIe siècle - quand la moyenne et haute montagne des Alpes devient un sujet pour les peintres - jusqu'aux années 1930. Les auteurs proposent une lecture des représentations de la montagne depuis les dernières décennies du XVIIIe siècle - quand la moyenne et haute montagne des Alpes devient un sujet pour les peintres - jusqu'aux années 1930. Tableaux, aquarelles, dessins, gravures et photographies, certains célèbres et " incontournables ", d'autres méconnus, plus rarement vus, mais tous de grande qualité, ont été très précisément choisis. " La montagne ", une et multiple, est une formation géologique immémorielle et vivante, une entité imaginaire ettopographique, un objet d'étude et de projection fantasmatique, un milieu habité et un motif pictural inépuisable... S'adresser au paysage suppose qu'il n'est pas qu'étendue (géographique), milieu (biologique) ou décor (d'une intrigue ou d'un récit) ; cela suppose qu'il constitue une entité suffisamment personnifiée pour être le destinataire d'une parole ou d'une pensée adressée ; on s'adresse à quelqu'un. L'idée romantique que le paysage peut véhiculer, manifester, refléter ou exprimer un état d'âme a contribué à cette possibilité d'une " adresse au paysage ". Le premier ressort de l'intérêt pour la montagne qui se manifesta à l'époque des Lumières fut scientifique : ce milieu retiré et hostile, haut-lieu de l'imaginaire, matrice de mythes et de légendes, devint alors un terrain d'étude pour les naturalistes, qui s'attelèrent à résoudre les énigmes de la formation des reliefs géologiques, du cycle de l'eau, des effets de l'altitude... Les deux approches - puissance imaginaire et visée de connaissance - ont orienté également le travail des artistes confrontés aux paysages alpins. Elles constituent deux veines, deux tendances qui, souvent, se mêlent au sein d'une même oeuvre, à des degrés divers et de manière plus ou moins délibérée de la part de l'artiste. L'exposition et le livre présentent certains aspects particulièrement saillants de cette histoire. Ouverts avec Linck, soit une pratique de la peinture accordée à une connaissance de la montagne, ils débouchent sur l'oeuvre expressionniste de la peintre russe Marianne Werefkin (1860-1938), encore très peu connue en France, dont le musée d'Ascona a consenti le prêt exceptionnel de huit grandes peintures. Formée au grand style réaliste à Saint-Pétersbourg, elle interrompit une carrière prometteuse pour poursuivre sa quête d'un art nouveau. En 1896, elle s'installa à Munich avec Alexei Jawlensky, qui fut son compagnon pendant près de trente ans. Après l'aventure du Blaue Reiter, et la Grande Guerre, elle passa les vingt dernières années de sa vie à Ascona, qui était alors un village de pêcheurs, sur la rive suisse du lac Majeur. Déjà présent dans sa peinture, le motif de la montagne se renforce, multipliant les symboliques, parfois jusqu'à l'allégorie. Les hautes montagnes au profil caractéristique qui entourent le lac y apparaissent souvent, bien que transfigurées par la force expressive de la couleur. Elles sont à la fois des figures à part entière et le cadre de scènes hallucinées où l'être humain et la grande nature se confrontent, dans un rapport de force variable allant de la coexistence harmonieuse à l'exploitation. ARTISTES REPRESENTES : Giuseppe Pietro Bagetti - Louis Bélanger - Samuel Birmann - Bisson Frères - Marc-Théodore Bourrit - Adolphe Braun - Paul Cabaud - Alexandre Calame - Carl Ludwig Hackert - Victor Hugo - Pierre-Louis de La Rive - Jean-Antoine Linck - Gabriel Loppé - Frédéric Martens / Eugène Cicéri - Johann Jakob Scheuchzer / Johann Melchior Füssli - Vittorio Sella - Giorgio Sommer - Charles Soulier - Georges Tairraz (père) - Elisabeth Vigée-Lebrun - Marianne Werefkin - Edward Whymper - Caspar Wolf

05/2023

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Philosophie du droit

Le droit saisi par l'art. Regards de juristes sur des oeuvres d'art

Un regard neuf sur le droit à travers 32 oeuvres d'art majeures. Et si notre formation juridique influençait nos émotions artistiques ? L'art peut, sans doute, interpeller de manière spécifique le coeur comme l'esprit du juriste. Chacun des contributeurs à l'ouvrage a choisi librement une oeuvre pour nous livrer ses émotions et ses réflexions de juriste, les partager avec le lecteur afin de mieux éveiller les siennes, favorisant un dialogue trop rare entre art et droit... Une reproduction de chaque oeuvre d'art illustre les propos des auteurs afin de favoriser cet échange. Table des matières Avant-propos, par Rémy Cabrillac Le Contrat de mariage de Mariano Alonso-Perez, par Christophe Blanchard / Droit civil / Régimes matrimoniaux Le Juriste de Giuseppe Arcimboldo : par Claire Bouglé-Le Roux / Culture juridique / Justice De Bach de Carl Seffner à Gould de Ruth Abernethy : par Yves Mayaud / Méthodologie / Raisonnement juridique Graffiti is a crime de Banksy : par Jean-Baptiste Seube / Droit pénal / Propriété intellectuelle La Nature se dévoilant d'Ernest Barrias : par Bénédicte Fauvarque-Cosson / Philosophie juridique / Nouvelles technologies Le Soir sur les terrasses (Maroc) de Jean-Joseph Benjamin-Constant : par Elise Charpentier et Simonne Pichette / Libertés fondamentales / Egalité homme-femme La Justice de l'empereur Otton III de Thierry Bouts : par Laurent Pfister / Histoire du droit / Droit à un procès équitable Le Sacrifice d'Isaac du Caravage : par François Ost / Philosophie du droit / Tiers La Nona Ora de Maurizio Cattelan : par Agnès Robin / Droit d'auteur / Liberté d'expression Statue équestre du Maréchal Lyautey de François-Victor Cogné : par Fouzzi Rehrousse / Droit comparé / Histoire du droit L'Origine du Monde de Gustave Courbet : par Valérie Malabat / Liberté d'expression / Nudité Homme-requin de Sossa Dede : par Christine Ferrari-Breeur / Droit international public / Restitution des prises de guerre Etude d'un noeud de ruban d'Edgar Degas : par Patricia Partyka / Droit de la propriété intellectuelle / Ouvre de l'esprit David de Donatello : par Anthony Crestini / Droit constitutionnel / Histoire du droit La Fée électricité de Raoul Dufy : par Charles-Edouard Bucher / Nouvelles technologies / Droit des biens Cheval sortant de l'écurie de Théodore Géricault : par Marine Ranouil / Enseignement juridique / Méthodologie Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa d'Antoine-Jean Gros : par Emmanuel Terrier / Droit de la santé / Gouvernance Sous la vague au large de Kanagawa d'Hokusai : par Blanche Sousi-Roubi / Nouvelles technologies / Droit de la propriété intellectuelle Dans l'arbre d'Alexandre Hollan : par Xavier Thunis / Droit des biens / Droit de l'environnement Jaune-Rouge-Bleu de Wassily Kandinsky : par Marie-Sophie Bondon / Justice / Déontologie Le Prêteur et sa Femme de Quentin Metsys : par Michel Vivant / Philosophie du droit / Droit de la propriété intellectuelle Deux femmes courant sur la plage de Pablo Picasso : par Camille Broyelle / Liberté d'expression / Nudité La Cueillette des pois de Camille Pissarro : par Laurence Mauger-Vielpeau / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art Les Vertus cardinales et théologales de Raphaël : par Barbara Pozzo-Stanza / Introduction au droit / Sources du droit Le Boeuf écorché de Rembrandt : par Thierry Vignal / Statut de l'animal / Philosophie du droit Loth et ses filles de Pierre-Paul Rubens : par Laurent Saenko et Hervé Temime / Droit pénal / Inceste Carrefour à Sannois de Maurice Utrillo : par Gérard Sousi / Spoliations de la Deuxième Guerre mondiale / Restitution d'oeuvre d'art La Ronde des prisonniers de Vincent Van Gogh : par Rémy Cabrillac / Droit pénitentiaire / Histoire du droit La Femme à la balance de Johannes Vermeer : par Pauline Marcou / Droit des personnes / Liberté de conscience L'Intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l'Horloge du Parc de Joseph Vernet : par Charlotte Broussy / Droit maritime / Dignité de la personne humaine Grande coiffe en plumes : par Marie Malaurie-Vignal / Droit de la propriété intellectuelle / Appropriation culturelle Agnus Dei de Francisco de Zurbarán : par Yolanda Bergel Sainz de Baranda / Bien culturel / Droit international public Index des notions juridiques Table des illustrations

10/2023

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Policiers

Le chapeau de M. Briggs. Récit sensationnel du premier meurtre commis à bord d'un train anglais

Le 9 juillet 1864, un chapeau, une canne et un sac sont retrouvés sous le siège ensanglanté d'un compartiment de chemin de fer. Le corps du banquier auquel ils appartenaient gît entre les voies. Chargés d'élucider le premier meurtre jamais commis à bord d'un train en Angleterre, les célèbres détectives de Scotland Yard suivent la piste d'un jeune suspect Allemand très vite identifié. Ce dernier vient de s'embarquer pour New York, comme il l'avait décidé depuis longtemps. Ils devront traverser l'Atlantique pour trouver celui dont la vraie personnalité apparaît au fil des témoignages de ceux qui l'ont connu... Bijoutiers, chapeliers, cheminots, tailleurs, prostituées et cochers se succèdent pour tenter de reconstituer les événements, face à des juges dont le pouvoir n'aurait à craindre que celui de la presse. Sur fond de rivalité entre l'Angleterre et l'Allemagne, alors que sévit le débat sur la peine capitale, l'accusé parviendra-t-il à prouver son innocence ? Kate Colquhoun retrace à un rythme exalté une affaire de meurtre qui défraya la chronique. Inspiré d'un fait divers réel - le premier meurtre commis à bord d'un train anglais - ce livre met en scène des personnages qui ont réellement existé : Franz Müller, tailleur allemand établi près de Londres, les détectives (Richard Tanner et Frederick Williamson) et le chef de la police de Scotland Yard (Sir Richard Mayne), ainsi que divers témoins, dont un cocher (Jonathan Matthews), un bijoutier (John Death), un chapelier (Daniel Digance). Divisé en trois parties correspondant aux différentes phases de l'enquête (La City, la traversée jusqu'à New York et le retour en Angleterre pour le jugement au tribunal), l'histoire se déroule essentiellement à Londres, ville dont les descriptions sont parfois dignes des romans de Dickens. Au-delà du plaisir de lecture procuré par la progression de l'enquête et le suspense qui s'ensuit, Le chapeau de Mr Briggs documente et souligne l'émergence de débats dont les conséquences sont toujours perceptibles aujourd'hui : la question de savoir si les policiers et les juges cherchent à établir la vérité ou leur vérité : les personnages sont attachants malgré leurs failles. Les célèbres détectives, souvent décrits avec humour, brillent parfois moins par leur sagacité que par la manière dont ils tentent de faire coïncider les faits avec l'issue qu'ils envisagent : il leur faut un coupable, et les témoins susceptibles de disculper Franz Müller sont judicieusement écartés. Leur empressement à croire que Müller est l'assassin s'explique par le climat d'hostilité de l'Angleterre envers l'Allemagne, mais aussi du fait qu'ayant jadis parfois échoué à élucider certains meurtres, ils veulent rétablir leur réputation. le pouvoir de la presse et l'influence de l'opinion publique : les détectives doivent tenir compte d'une presse populaire en plein essor, par laquelle les citoyens expriment leurs doutes sur l'enquête, voire leur donnent des conseils. L'opinion publique, nourrie de romans à sensation, participe au débat. A travers les nombreux extraits de journaux de l'époque, le lecteur assiste également à un curieux revirement : la presse en viendra à exprimer occasionnellement la crainte qu'une erreur sur la personne du suspect n'ait été commise, tant la personnalité de l'accusé semble en contradiction avec celle d'un assassin. le récit captivant d'un grand procès : composé entre autres d'extraits de transcriptions authentiques clairement analysés, ce récit expose aussi les mécanismes par lesquels l'avocat de la Couronne manipule les jurés en réussissant à leur faire oublier des éléments à décharge incontestables. le débat sur la peine de mort : il est, lui aussi, richement analysé. Les arguments des abolitionnistes, convaincus de la barbarie d'une pratique qui ne dissuade personne, reposent aussi sur la croyance que la certitude du châtiment vaut plus que le châtiment lui-même. Les politiciens, quant à eux, redoutent les troubles à l'ordre public qu'entraînent les rassemblements autour de ce " spectacle ".

02/2012

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Droit bancaire

Droit bancaire et financier. Mélanges AEDBF France VIII

Le huitième volume de la collection des Mélanges AEDBF-France propose une approche très diversifiée du droit bancaire et financier. En effet, il comprend de nombreux articles qui abordent tant des questions fondamentales que d'actualité, de manière large autant que précise, d'un point de vue à la fois réfléchi et pratique. C'est sous la direction de Bertrand Bréhier qu'a été réunie une cinquantaine d'articles et d'auteurs : Le contentieux de la responsabilité professionnelle du conseiller en investissements financiers, Philippe Arestan | La transparence des opérations de marché : quête du graal ou révision du mythe de Sisyphe ? Patrick Barban | Droit comptable et normalisation comptable, Jennifer Bardy | Ce que la circulation des capitaux nous apprend potentiellement du droit, Jean-Silvestre Bergé | Réglementation financière européenne et relations avec les pays tiers, Haroun Boucheta | La signature digitale, Eric Caprioli | Les enjeux de la conformité en droit européen, Bernard Cazeneuve | Les sources informelles de rattachement de la société européenne, Gustavo Cerqueira | Réflexions sur les arnaques financières et la "fabrique du consentement" , Marielle Cohen-Branche | La floating charge : reconnaissance de cette sûreté anglaise en droit français et enseignements à tirer pour le nantissement du solde de compte bancaire, Reinhard Dammann | Améliorer le cadre juridique européen de gestion des crises bancaires : le point de vue d'un superviseur, Edouard Fernandez-Bollo | La responsabilité des prestataires d'initiation de paiement en cas d'opérations de paiement non autorisées, Roberto Ferretti | La constitution du fonds de garantie unique sous le contrôle des juges, Antoine Gosset-Grainville et Margaux Dalon | Les titres en DEEP, nouveaux titres, nouvelle forme de titre ou simplement nouvelle technologie, Philippe Goutay | Le contrôle de la régularité de l'opération financée, Caroline Houin-Bressan | Retour vers le futur des titres participatifs, Vincent Jamet | Le Conseil d'Etat a-t-il tué le droit mou ? Brèves remarques au sujet de l'émergence des documents de portée générale à effets notables, Emmanuel Jouffin | Sur l'imputation des manquements AMF aux personnes morales : vues critiques, Antoine Juaristi | Authentification forte et preuve de la négligence grave de l'utilisateur d'un instrument de paiement, Nicolas Kilgus | Les banques européennes face aux sanctions internationales, Caroline Kleiner | La responsabilité du banquier en matière de chèque de banque, Jérôme Lasserre-Capdeville | Le droit bancaire et financier des "legal transplants" au droit "plug and play", Gregory Lewkowicz | Assurance paramétrique et contrat financier, Pierre-Grégoire Marly | Les sanctions financières applicables par les autorités de marché : comparaison entre le droit financier, le droit de la concurrence et le droit des données personnelles, Frédéric Marty | L'obligation de vigilance des banques, décryptage d'une notion plurielle, Julien Martinet | Prêter en devise aux consommateurs, Jean-Pierre Mattout | La réglementation bancaire et financière revue à l'aune de l'urgence climatique, Frida Mékoui | Quel avenir pour la CJIP en Europe : vers l'élaboration d'un modèle européen de justice négociée, Astrid Mignon-Colombet | Les effets et les incertitudes du Brexit et du post-Brexit sur certaines activités de banque de financement et d'investissement, Olivier Mittelette | Le devoir de loyauté intragroupe, Renaud Mortier | Le banquier face au risque de surendettement de son client particulier, Eva Mouial-Bassilana | SPACs : technique juridique et interrogations pratiques, Sébastien Neuville | Les commissions bancaires face à la prohibition des clauses abusives, Gilbert Parleani | Le crédit entre entreprises liées (regards croisés en droit fiscal et droit bancaire), Ariane Périn-Dureau | Observations sur la réforme des sûretés, Stéphane Piédelièvre | La relativité aquilienne dans la responsabilité des Etats membres pour violation du droit de l'Union par les autorités de surveillance, Johan Prorok | Concevoir des fonds d'investissement adaptés aux seniors ? Isabelle Riassetto | Les pouvoirs d'enquête de l'AMF à l'épreuve des droits fondamentaux, Anne-Claire Rouaud | L'encadrement des transactions avec des parties reliées en droit des sociétés canadien (regards vers les Etats-Unis et l'Europe), Stéphane Rousseau | De la modélisation du crédit immobilier et de sa cohérence interne, Laurent Ruet | L'élasticité américaine (à propos du concept mou de résilience en droit bancaire et financier), Pierre Storrer | Banque et responsabilité sociale dans un contexte de pandémie : point de vue canadien, Ivan Tchotourian | L'émergence d'un droit des sociétés propre aux établissements de crédit, Hervé Synvet | De la Responsabilité Sociale des Entreprises à la Responsabilité Numérique des Entreprises, Marina Teller | L'investisseur et le consommateur de produits financiers : la différenciation du droit européen, Aline Tenenbaum | La directive sur les actions représentatives et le droit financier, Adrien Tehrani | De quelques aspects fiscaux des obligations convertibles en actions, Régis Vabre | La nature juridique des non deliverable tokens, Hubert de Vauplane |

02/2022