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Diane Garance

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Littérature française

Re-née

Renée Vivien a réussi à se construire une notoriété en France en se faisant passer pour un homme. Par ce subterfuge, elle loue son amour des femmes dans ses poèmes sans choquer. Mais dans le Paris bouillonnant des années 1900, les écrivains ne restent pas longtemps invisibles. Acculée, elle prend les devants et affiche sa réelle identité en ajoutant un " e " à son prénom. Ce n'est pas la première femme à se revendiquer poète, mais c'est la première à assumer son saphisme publiquement. Léa, jeune assistante-réalisatrice, tourne un film sur sa vie. Avec un siècle d'écart, elle découvre cette auteure sensible, en prise avec son époque conservatrice, qui tente de résister aux critiques et à ses amours tumultueuses où la baronne de Zuylen est en rivalité avec Natalie Clifford Barney. Léa est captivée par cette artiste. Son courage et son talent la fascinent. Elle est révoltée en découvrant que le film invente un mariage entre la poétesse et son professeur de lettres. Ne pouvant rester passive, sur un coup de tête et sans mesurer les conséquences, elle s'enfuit avec les rushs des dernières scènes tournées. Le culot de Vivien traverse le temps et Léa est portée par son énergie. Mais ne risque-t-elle pas de mettre en danger sa carrière en s'opposant au reste de l'équipe ? Et cela suffira-t-il pour restaurer le véritable destin de Vivien ? Cette biographie romancée permet de dévoiler Renée Vivien, son oeuvre, sa vie romanesque, ses passions. De mettre en lumières des personnages illustres tels que Natalie Clifford Barney, Liane de Pougy, Colette, Hélène de Zuylen ou encore Pierre Louÿs. Percevoir Vivien au travers d'un regard de femme d'aujourd'hui met en lumière son féminisme avant-gardiste et sa fragilité. Ce livre montre comment une vie peut en influencer une autre malgré le temps qui les sépare.

05/2019

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Histoire des idées politiques

Religion, République, Libéro-capitalisme. Origine et métamorphoses d'une instance instituante

Qu'est-ce que la religion ? La réponse semble évidente, tant la réalité nous est familière. Et, pourtant, dès que nous essayons de la formuler, elle nous échappe. Pour la première fois, au terme d'une longue recherche ponctuée par des publications importantes sur la genèse de la religion chrétienne, Maurice Sachot pense pouvoir donner une explication claire à une réalité socioculturelle qui fut et reste le coeur de toute société organisée, même si c'est parfois sous d'autres noms et d'autres formes. Reprenant la question depuis ses origines, c'est-à-dire à partir de ce que les Romains - les seuls à l'avoir fait - ont identifié et spécifié par ce mot, à savoir l'instance instituante de l'ordre des choses en général et de l'ordre sociopolitique en particulier, l'auteur suit la transformation qu'en fit le christianisme en se qualifiant lui-même de religion. Il montre ensuite comment et pourquoi, au cours des siècles, cette notion s'est diversifiée et a éclaté en diverses acceptions pour, finalement, donner naissance à des formes areligieuses de cette instance que sont, en France, la République laïque et citoyenne et, aujourd'hui, sur le plan mondial et en Europe en particulier, à une forme perverse : le libéro-capitalisme. Ce faisant, Maurice Sachot pense faire accomplir un pas décisif à l'intelligence du fait religieux. Il jette une vive lumière sur l'histoire de l'Occident et sur ce qu'est un régime civilisationnel et culturel. Il dégage enfin les fondements sur lesquels s'appuyer, si nous voulons vaincre le libéro-capitalisme et faire advenir un nouveau régime digne de ce nom. Maurice Sachot, Professeur émérite de l'Université de Strasbourg, est surtout connu pour ses études sur la religion et en philosophie ancienne. Il a publié plusieurs ouvrages et notamment chez Odile Jacob, L'Invention du Christ. Genèse d'une religion et Comment le christianisme a changé le monde.

06/2022

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Actualité politique France

De l'hypocrisie à la nécessité

La France. Jamais un pays n'avait autant fait rêver le monde son drapeau même porte l'espoir des peuples. La France est la petite soeur de l'Eglise et le phare des nations parmi tous les pays, son histoire est la plus riche. Et pourtant elle tombe, telle Babylone, ses rêves de gloire et de grandeurs s'effondrent. Elle se détruit car elle s'est prostituée, elle n'a pas réussi à conserver son héritage, ses valeurs et sa gloire passée. Constitutions, lois, Code civil et pénal... la justice a perdu son droit avec une jurisprudence qui s'emmêle la faute à une hypocrisie qui s'immisce dans toutes les institutions, mettant en danger l'existence même de la nation et le droit des peuples à se gouverner par eux-mêmes. Ce livre vous offre la vérité : celle d'une hypocrisie mise a nue et contemplez le désastre de la nation et du monde. Cet ouvrage ne vous offre pas l'espérance mais bien la délivrance, afin que vous demandiez à ceux qui nous gouvernent d'enfin vous servir un repas digne et respectueux, dans l'espoir d'un avenir meilleur, pour que la patrie et la France retrouvent sa devise, oublie e par une Europe sans valeurs. Sebastián Guy Turco Barboza ne en 1980, Ingénieur, Chef de Projet et ancien judoka, ce Franco-Costaricien se qualifie comme quelqu'un de passionné. Si la France lui a donné son histoire, c'est bien le pays de sa mère, le Costa Rica, et l'amour que ce peuple éprouve les uns pour les autres qui ont fait naître en lui un fort sentiment de patriotisme. C'est en relisant l'histoire de France et la Bataille de Bouvines qui a donné naissance au royaume de France qu'il est devenu défenseur de la Liberté . Il signe avec De l'hypocrisie à la nécessité son premier ouvrage aux Editions Ve rone.

07/2021

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Pléiades

THEATRE COMPLET. Tome 2, Drames en vers, Drames en prose, Théâtre lyrique, Théâtre en liberté, Théâtre moderne, Fragments

"Si on le prend à l'origine qu'est-ce, en vrai, que le romantisme sinon la manifestation d'un état de crise dont le siège se trouve toujours dans le fond même de notre esprit ? Oui, cet esprit est ainsi fait qu'il supporte avec peine le malaise de vivre sans cesse sous la coupe de la raison. Car il se sait plein de ressources qu'il tient pour autrement fécondes : l'or qu'il puise dans son instinct, autrement dit dans ce monde vraiment abyssal qu'est l'inconscient. Quand l'asphyxie produite par cet état de choses est devenue intolérable, on peut dire que le romantisme a vu enfin venir son heure. Il n'attend plus pour exploser que l'étincelle que la moindre occasion fait naître. Par sa révolte, le romantisme signifie au monde rationnel son intention de défendre jusqu'à l'exhaustion ce qu'il tient pour le suc de la personne humaine : savoir la musique intérieure que nous donne le sens du sacré. [... ] Il se trouve que Victor Hugo s'est fait, en France, l'incarnation de cette force irrépressible que représente le romantisme. Inspirateur d'un coup de force dont l'objectif était de doter le théâtre d'un genre qui fût, au plus haut point, digne de la Révolution : voilà son titre de gloire véritable. De toutes les oeuvres que cette époque vit éclore, il n'en subsiste presque aucune dont on garde le vivant souvenir. Sauf celles, il faut le reconnaître, dont il est l'auteur. Cette survivance, il va sans dire que Hugo la doit beaucoup moins à ses vertus de dramaturge qu'à son seul génie oratoire. Il n'y a donc pas lieu de séparer ses drames de son oeuvre poétique. Le meilleur de son théâtre n'est autre chose qu'un magasin de morceaux de bravoure dont le lyrisme fait tous les frais. Sorti du livre, le théâtre de Hugo est donc contraint d'y rentrer. On ne saurait mieux se soumettre à sa destinée". Roland Purnal.

01/1964

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Sociologie

A l'écart de la meute

Les hommes doivent se détacher des hommes. Ils doivent refuser de rester plus longtemps les complices actifs de cette solidarité masculine si destructrice, qui favorise l'entre - soi, sature l'espace public et protège les individus les plus nuisibles. Ils doivent quitter la meute et ses codes. Ils doivent se débarrasser une bonne fois pour toutes de la pression collective qui les pousse à se comporter en prédateurs et en petits chefs. Ils doivent dire non aux bizutages, aux examens de passage, aux tests de masculinité. Ils doivent avancer seuls, apprendre à penser par eux-mêmes et non en fonction du groupe, et se comporter comme des êtres humains dignes et respectueux. Ils doivent arrêter de se réfugier derrière un fatalisme bon teint en vertu duquel il ne serait plus possible d'enrayer le sexisme ordinaire, les discriminations quotidiennes, l'impunité des agresseurs. Se comporter en homme, en homme digne de ce nom, c'est à la fois cesser de jouer à qui a la plus grosse et dire définitivement non à ces indécentes marques de connivence avec des types médiocres, euphoriques d'être qui ils sont alors qu'ils devraient sincèrement en avoir honte. Journaliste et enseignant, THOMAS MESSIAS explore la façon dont les groupes d'amis hommes se forment et se développent sur des conceptions rétrogrades des relations femmes-hommes, du rapport à la virilité, de la vie de couple, de l'humour, etc. ; comment ils alimentent le patriarcat en tirant chaque jour profit de leur domination, s'alliant avec des êtres aussi dominants qu'eux pour être plus épanouis, plus insouciants et plus puissants que jamais. Il démontre, impitoyable, pourquoi il est crucial de parvenir à redéfi nir les principes et les objectifs de l'amitié masculine, avec, comme seule issue, la nécessité de dynamiter ces groupes de l'intérieur, ou de les quitter purement et simplement s'il semble impossible de les faire évoluer positivement.

09/2021

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Royaume-Uni

24 heures de la vie d'Elizabeth II

24 novembre 1992 : lors du banquet donné au Guildhall de Londres en l'honneur de ses 40 ans de règne, Elizabeth II se lève et prend la parole d'une voix légèrement cassée. Ce qu'elle va déclarer, avec une pointe d'humour mais non sans émotion, entre dans l'Histoire : "1992 n'est pas une année dont je me souviendrai avec un plaisir inaltéré (...) Elle s'est avérée être une annus horribilis. J'imagine que je ne suis pas la seule à le penser". Pour la première fois, la souveraine sort de sa réserve et fait une entorse à son célèbre principe "never complain, never explain" . La légende voudrait que cette devise soit née un siècle plus tôt de la bouche de son ancêtre la reine Victoria. Fait historique ou fantasme, c'est une règle à laquelle Elizabeth II est toujours restée fidèle. Jusqu'à ce discours de 1992. Il faut avouer que cette année-là, la couronne a dangereusement vacillé : les déboires conjugaux du prince Charles et de Diana en Une des tabloïds, les divorces du prince Andrew puis de la princesse Anne, l'incendie du château de Windsor, les polémiques autour des revenus de la famille royale... L'institution monarchique est attaquée. Tout comme la reine. Jusque-là, elle avait tout surmonté : la Seconde Guerre mondiale, le décès de son père le roi George VI, le poids de la charge royale, la défiance de la société patriarcale, les crises économiques, les attaques médiatiques. C'est ce destin hors du commun que ce livre entend cerner de plus près et de manière originale. Le destin d'une femme propulsée à 25 ans sur le trône alors qu'elle n'était pas destinée à régner et qui a tout sacrifié pour cette mission divine. Celui d'une famille aussi, les Windsor, dont les drames et les passions fascinent le monde entier.

09/2023

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Biographies

Édouard Chavannes

Edouard Chavannes1, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français. Grand expert de l'histoire de la Chine et des religions chinoises, il est connu pour sa traduction de la plus grande partie du Shiji (? ? / ?? , Shijì) de Sima Qian, qui est la première traduction de cet ouvrage dans une langue européenne. Erudit prolifique et influent, Chavannes fut l'un des sinologues les plus accomplis de l'ère moderne et, malgré son décès relativement précoce en 1918 à l'âge de 52 ans, est le digne successeur des grands noms de la sinologie française du xixe siècle, tels que Jean-Pierre Abel-Rémusat et Stanislas Julien. C'est en grande partie grâce à son travail que la sinologie est devenue une discipline respectée au sein des sciences humaines françaises. "Edouard Chavannes est mort le mardi 29 janvier 1918, enlevé dans la force de l'âge, en pleine activité scientifique ; sa perte est la plus cruelle que pouvaient subir les études chinoises dans lesquelles il occupait le premier rang aussi bien à l'étranger qu'en France. Emmanuel-Edouard Chavannes est né le 5 octobre 1865 à Lyon , d'une excellente famille originaire de Charmoisy, hameau de la paroisse d'Orsier, situé à deux lieues au sud de Thonon , dans le Chablais. La religion réformée fut introduite dans cette région, en 1536, par les Bernois ; à la fin du siècle, Charles-Emmanuel de Savoie expulsa les protestants et il est probable que parmi eux se trouvait Bernard Chavannes, qui aborda à Territet, dans la paroisse de Montreux , en 1602 et fut admis à la naturalisation le 3 décembre 1618 par Niclaus Manuel, bailli de Vevey et capitaine de Chillon ; Bernard, ancêtre de la famille, périt misérablement écrasé par une avalanche ; il avait épousé Suzanne Prost de Genève, qui lui donna un fils André, dont descendent les membres actuels de la famille".

03/2023

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Monographies

Jan Van Imschoot. La présentation des absents, Edition bilingue français-anglais

Comment parler d'art ? Ou plutôt, peut-on parler d'art ? Et l'art peut-il parler littérature ? Catalogue d'exposition à la galerie Templon, parution fin octobre 2021, sur l'artiste Jan Van Imschoot. 64 pages 23 x 30 cm. Depuis ses débuts, le peintre belge Jan Van Imschoot confronte langage pictural et langage verbal en explorant les multiples strates de signification laissées par les grands peintres occidentaux dans leurs oeuvres. Avec La présentation des absents, nouvelle série de tableaux de Jan van Imschoot exposée à la galerie Templon en novembre 2021, l'artiste belge " anarcho baroque " poursuit ses recherches sur la signification du langage pictural en détournant l'oeuvre de l'un de ses prédécesseurs. Après avoir exploré les natures mortes de l'Ecole du Nord du XVIIe siècle dans Le bouillon d'onze heures, Van Imschoot prolonge l'immersion dans ce genre avec par exemple des toiles comme La vision féérique. Toutefois, c'est le travail de Manet qu'il a cherché avant tout à appréhender dans cette deuxième série. Comme il le dit, il " confronte l'infini de [son] imagination aux libertés que prend Manet avec l'histoire de l'art ". Cette rencontre conduit à une mise en abyme vertigineuse. L'échange des bêtises fait référence au Déjeuner sur l'herbe de Manet, lui-même écho à Suzanne et les Vieillards du Tintoret. Van Imschoot apporte son propre regard en multipliant les clins d'oeil et références érotiques, historiques ou religieuses, dans une fantaisie symbolique magnifiée par une maîtrise des lumières et des couleurs digne des plus grands Flamands. " Le rapport qu'entretiennent la langue et l'image reste un territoire ouvert ; les mots y rencontrent leurs propres limites, alors que l'art, tel un oiseau, le survole en toute liberté. ", conclut l'artiste. Le beau livre édité par la galerie Templon laisse tout loisir au lecteur d'explorer cette liberté dans tous ses détails.

11/2021

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Chanson française

Brassens l'appelait Socrate

Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su déceler et révéler les talents immortels de la chanson française : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Béart, Anne Sylvestre, Higelin... Françoise, sa fille, raconte l'histoire - digne d'une aventure - d'un pionnier de la production musicale. Jacques Canetti, un producteur musical au flair infaillible Georges Brassens l'appelait " Socrate ". Et pour cause : Jacques Canetti, " accoucheur " de talents, a dessiné les contours du métier de directeur artistique et producteur musical indépendant ! Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su rencontrer les monuments de la chanson française, bien avant qu'ils ne le deviennent : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Guy Béart, Anne Sylvestre, Jacques Higelin, Serge Reggiani... Dans tous ces artistes encore inconnus du grand public, il a su déceler l'incroyable talent à venir - futurs points de repères de toutes les générations françaises. Loin des considérations marchandes, Canetti a mené sa barque en fonction de trois mots-clefs : joie, confiance et enthousiasme. Jeanne Moreau fut d'ailleurs la première à s'en remettre à son flair. " Mais quand Canetti dort-il ? ", se demandait Boris Vian. A juste titre : ce démiurge a créé un théâtre parisien, Les Trois Baudets, construit le catalogue discographique de Polydor et Philips, lancé les " Tournées Canetti " sur les routes de France, mis sur pied une " coopérative d'artistes " pendant la guerre et, plus tard, sa propre maison de production. Mais ce pionnier fut aussi l'un des grands artisans de l'économie naissante de l'entertainment, porté par la radio et les techniques nouvelles de pressage de disques et de communication. En somme, la vie de Jacques Canetti (1909-1997) fut une incroyable aventure, ici racontée par sa fille Françoise, témoin dès sa prime enfance de l'enthousiasme de son père - et du défilé ininterrompu d'artistes dans le salon familial.

09/2022

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Histoire et Philosophiesophie

La science trahie. Pour une autre politique de la recherche

La recherche est en crise. Les budgets des grands organismes sont réduits et l'emploi scientifique honteusement précarisé ; l'horizon des fameux 3 % du PIB à affecter à la recherche s'éloigne et n'est plus que la couverture rhétorique d'une politique qui emprisonne le monde de la recherche dans une course à la survie le temps d'un exercice budgétaire et dans une logique de débrouille ou de séduction des autorités. Ce tableau désolant a été dénoncé à cor et à cri par bien des voix autorisées. Mais le plus grave, qui touche au fondamental et à la conscience que les intéressés directs comme les politiques ont de leur mission et de son inscription dans Le temps long, est que cette misère s'est érigée sur la confusion des mots, l'ignorance historique, les intérêts particuliers et le refus de s'interroger vraiment sur ce qu'est la recherche, sur ce que demeure la science. Or, ce n'est qu'en répondant à ces questions, loin du fatras communicationnel, qu'une véritable politique de la recherche peut être mise en place. L'auteur de ce livre, qui bénéficie à la fois de la profondeur de champ de l'épistémologue et d'une connaissance intime de l'organisation de la recherche en France, a donc choisi d'intervenir, non pas en porte-parole d'intérêts catégoriels, mais au nom de la Logique du développement historique de la science et de son rapport avec La technique et les nouvelles techno-sciences. Une fois opérée la nécessaire remise en place des champs conceptuels (exercice certes quelque peu exotique si l'on devait juger les choses d'après les rapports officiels !), il avance des propositions concrètes pour que la recherche et la science, restaurées dans leur dignité, puissent jouer à plein leur rôle dans l'affirmation de soi d'une Europe digne de l'histoire de sa pensée et soucieuse de construire le savoir au bénéfice global de l'humanité.

11/2003

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Marques et modèles automobiles

L'icône des trente glorieuses. La Citroën 2CV

De la voiture bon marché à l'icône du style : l'histoire de la Citroën 2 CV. La plus modeste des Citroën est celle qui aura demandé le plus de recherches pour arriver à des solutions techniques bien souvent inédites. Cette histoire à rebondissements est ici contée à travers de nombreux documents d'époque, croquis et photos issues des archives officielles de la marque aux chevrons. A première vue, la 2 CV ne possédait pas grand-chose pour elle, si ce n'est un coût très faible d'achat et d'entretien, une facilité d'usage, un grand volume intérieur... En bref, une voiture parfaitement homogène, en adéquation avec les besoins du début des années 1950. Pourtant il aura fallu attendre plus de 10 ans pour voir circuler cette voiture au cahier des charges bien étonnant. Après l'étonnement du public lors de sa présentation au salon de l'automobile de 1948, l'accueil est très chaleureux et de nombreuses listes d'attente voient le jour pour acquérir le véhicule. Ce dernier devient vite une référence en France et au-delà des frontières comme nous le montrent les auteurs à travers des photographies des voyages et exploits sportifs de la petite Citroën dans le monde entier. Avec beaucoup d'évolutions mais aucune transformation révolutionnaire pendant plus de 40 ans, la 2 CV reste un cas à part dans le monde de l'automobile. Son histoire est intimement liée aux mutations de la société et des mentalités des Trente Glorieuses. Cette figure iconique continue de sillonner les routes grâce à des clubs de passionnés. Certains ont accepté de témoigner de l'amour qu'ils portent à leur Deudeuche dans les pages de cet ouvrage. Ils rappellent aux lecteurs que la 2 CV - et ses déclinaisons comme la Charleston, la Dyane, la Méhari ou l'Ami-6 - représente un art de vivre à la française.

09/2021

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Romans de terroir

Les noces de granite

Bien plus qu'un roman, c'est une belle et émouvante histoire d'amour digne de Roméo et Juliette... Celle de Faustina et d'Oraziu. Une histoire dans l'Histoire de la Corse, inspirée de faits réels, qui a permis à Francesca Weber Zucconi de dépeindre la société agro-pastorale de la première moitié du dix-neuvième siècle, de décrire avec force détails la vie, l'esprit, l'âme des Corses d'hier, tout en interpellant ceux d'aujourd'hui, et sans doute aussi ceux de demain. C'est cet " esprit vivant, infiniment prégnant, intemporellement inspirant, attaché aux rochers, vif jusqu'au coeur du roc ", qu'incarnent Faustina et Oraziu, et dont la narratrice, Culomba, affirme qu'il " ne peut s'éteindre " (pages 334). " En explorant leur histoire pour sonder les arcanes de leur destin et en refaire le périple, nous avons recueilli une quintessence d'eux, intimement mêlée au territoire, une sève originelle qui nous nourrit et nous vivifie. La langue qu'ils parlèrent est celle que nous parlons ; la terre qu'ils aimèrent est celle que nous aimons. Du peuple dont ils furent, nous sommes. Leur histoire nous a convoqués ; à présent, c'est avec la nôtre que nous avons rendez-vous, avec celle de ce pays auquel nous voulons oeuvrer, avec espérance, avec idéal, avec foi ". (p. 339). Ce roman, " Les noces de granite ", résonne ainsi tel " l'alerteur " face à l'évolution de la société corse contemporaine : une société qui se transforme et est appelée à se redéfinir dans un monde en mouvement, tout en résistant pour conserver et faire vivre ce qu'elle a de meilleur, ce qui fait " la Corse ". Ferment d'espérance, il glorifie et magnifie l'esprit de la " Corse éternelle ", qui vit et palpite jusqu'au plus profond du granite, qui ne peut pas et ne doit pas disparaître, qui doit continuer à " être ", à s'imaginer, à se réinventer.

09/2017

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Histoire de France

Le Roi Stanislas

Romantique et candide, il est élu roi de Pologne à vingt-sept ans mais il perd son trône aussi vite qu'il l'a conquis. Stanislas Leszczynski (1677-1766) entame alors une vie errante d'exilé permanent, ballotté entre les coups de chance et les catastrophes. Le destin lui fait signe en 1725, le jour où le tout-puissant roi de France, Louis XV, décide d'épouser sa fille, Marie Leszczynska. Huit ans plus tard, la chance se confirme en l'aidant à remonter sur le trône en 1733, mais le trahit de nouveau en le faisant tomber après vingt-quatre jours de règne... Réfugié en France, il a soixante ans quand son gendre lui confie, en 1736, la souveraineté sur les duchés de Lorraine et de Bar : un viager aux pouvoirs limités, en attendant le rattachement de ces territoires à la couronne de France. Mais le " pion " de Louis XV ne l'entend pas de cette oreille. Il gagne le cœur des Lorrains par sa bienfaisance et les amuse par sa passion pour les fêtes qui illuminent son château de Lunéville. La belle histoire va durer vingt-neuf années et permettre aux duchés de conquérir une place brillante dans l'Europe des Lumières. Protecteur attentif des arts, lettres et sciences, Stanislas invente une architecture festive unique en son genre. Féru d'urbanisme, il s'entoure des meilleurs architectes pour offrir à Nancy un exceptionnel ensemble monumental, digne d'une vraie capitale. Soucieux des pauvres, il crée des fondations pour venir en aide aux démunis et veille à l'éducation de ses sujets, fondant à Nancy une académie, une bibliothèque publique et donnant à son université ses lettres de noblesse. Pacifiste et réformateur, utopiste et théoricien du bonheur, il est également l'auteur de travaux littéraires qui conjuguent pragmatisme, esprit des Lumières et traditions chrétiennes. Il demeure l'une des figures éminentes les plus attachantes du XVIIIe siècle européen.

09/2000

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Biographies

Jacqueline de Romilly. Les paradoxes d'une première de classe. Entre Athènes et Jérusalem

Tout le monde se souvient de la vieille dame digne, auréolée de sa cécité et de son habit vert et chantant les grandeurs de la civilisation grecque sur les plateaux de télévision. Un des monuments du XXe siècle finissant. En France, on ne touche pas aux monuments. C'est dire les difficultés qu'a rencontrées Dominique Frischer en entreprenant ce portrait d'une éternelle première de classe, dans la droite ligne de ses travaux antérieurs sur ce sujet. Témoins qui se dérobent, personnalités qui font pression, éditeur qui renonce, ce livre a failli ne jamais voir le jour tant on a lui fait comprendre qu'il fallait rester à distance respectueuse. Pour mener son enquête, outre les recherches et les entretiens, Dominique Frischer a inclu dans son corpus les romans, publiés ou non, que Jacqueline de Romilly n'a cessé d'écrire tout au long de sa vie. Et c'est un des charmes de cet ouvrage que de mettre en écho la vie sociale et la vie rêvée, d'en mesurer les recoupements ou les écarts, sans empathie ni mise en cause. Les réticents avaient d'ailleurs raison de se méfier car cette "biographie non autorisée" fait fi de tous les poncifs hagio-graphiques du genre : Dominique Frischer s'attache à montrer une femme assignée dès son plus jeune âge à l'excellence, dans un temps où il ne faisait pas bon être femme, et ce qu'il en coûtait de réussir sous la France de Vichy quand on avait comme elle une ascendance juive. C'est d'ailleurs la seule morale de cet ouvrage sans jugement de valeur mais qui permet de découvrir la personnalité secrète et complexe d'une femme connue pour son extrême discrétion sur sa vie privée, jusqu'à exiger d'être enterrée incognito... Psycho-sociologue de formation, Dominique Frischer est l'auteure de nombreux ouvrages et films documentaires.

05/2021

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Thrillers

Un monde merveilleux

Un huis-clos à la tension parfaite. Octobre 1973. Dans l'habitacle de la Mercedes 220D intérieur cuir rouge, les dernières nouvelles de la guerre du Kippour rythment les kilomètres depuis des heures. A l'avant du véhicule, Daniel Sabre, géant à la moustache noire impeccablement taillée, masque mal sa nervosité. Parti de Belgique le matin même, il doit arriver à Lyon avant la nuit. Il en va de sa carrière. Ses ordres ? Faire tout ce que son passager, ou plutôt sa passagère, lui demandera. Durée ? Indéterminée. A l'arrière du véhicule, une femme à la chevelure flamboyante et à la tenue impeccable cache mal elle aussi, son impatience. Un attaché case qu'elle ouvre fréquemment, un carnet dans lequel elle écrit tout en ajustant ses lunettes en écaille, une tenue digne d'une gravure de mode : voilà tout le spectacle qu'elle lui offre dans le rétroviseur. Il ne doit pourtant lui poser aucune question. De son côté, elle, ne s'en prive pas. Tout en elle l'énerve. Qu'allait-elle faire à Lyon à une heure aussi indue ? Qui devait-elle rencontrer ? Quelle serait la prochaine étape ou plutôt son prochain caprice ? Quand pourrait-il rentrer chez lui et retrouver sa famille qui ne doit rien savoir ? Pourquoi cette mission est-elle si confidentielle ? Durant les prochaines heures, Daniel ne sait pas à quel point toutes ses certitudes - d'homme, de militaire - vont être ébranlées, ni à quel point ce voyage à travers l'Europe va se confondre peu à peu avec un voyage intérieur dont tous les deux sortiront changés à jamais. Paul Colize est au sommet de son art. Dans un décor seventies taillé au cordeau, il campe un huis- clos à la tension parfaite. Avec son écriture rythmée et infaillible et sa vision aiguisée des travers humains, il parvient à mettre en lumière la capacité de l'homme à travailler sur son passé et sur la puissance de transmission. Une extraordinaire lec ? on d'humanité.

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Littérature étrangère

Au carrefour des littératures Afrique-Europe. Hommage à Lilyan Kesteloot

Lilyan Kesteloot est une pionnière de l’enseignement des littératures africaines, qu’elles relèvent de l’oralité ou de l’écriture littéraire. Ses importantes contributions à l’émergence de ce champ ont motivé ses disciples, ses collègues et amis, à réunir les vingt articles du présent ouvrage. Leurs analyses constituent un bouquet d’hommages orientés vers les nombreux sujets et les thématiques variées qui ont préoccupé Madame Kesteloot. Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et directrice de recherche à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), elle y a fondé et dirigé le Laboratoire de littératures et civilisations africaines. À la Sorbonne (Université Paris IV), elle a animé des séminaires de recherche en littérature africaine francophone. Elle est également à l’origine de la création du Réseau euro-africain de recherche sur les épopées (REARE) qui a inauguré le dialogue scientifique direct entre les spécialistes des deux continents. Au carrefour des littératures explore, dans un premier temps, la question des épopées et des chansons de geste. Les chapitres suivants sont orientés vers des études de cas consacrées à d’autres genres littéraires (roman en français ou en langues africaines, autobiographie, poésie...). La question de la traduction et de l’écriture en langues africaines est également abordée. On trouvera les contributions de R. Ndiaye, J.-P. Martin, D. Boutet, C. Seydou, F. Suard, Amade Faye, M.-A. Thirard, Mamoussé Diagne, A. Ouedraogo, Ibrahima Wane, U. Baumgardt, J. Derive, O. M. Tandina, A. I. A. Daouda, M.-R. Abomo-Maurin, M. Lorin et Aliou Mohamadou, X. Garnier, Papa Samba Diop, A. Keïta. Abdoulaye Keïta est chercheur au Laboratoire de littératures et civilisations africaines de l’IFAN/UCAD (Institut fondamental d’Afrique noire/ Université Cheikh Anta Diop) et chargé de cours de littérature orale africaine à la faculté des Lettres et sciences humaines de l’UCAD. Dans la préparation de ce volume, il a été épaulé par Ursula Baumgardt, professeur à l’Inalco et membre du LLACAN (Inalco, CNRS, PRES Sorbonne Paris- Cité).

08/2013

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Littérature française

Les souvenirs sont au comptoir

Les souvenirs sont au comptoir continuent l’autopsie d’une société qui n’a plus de hauteur que celle de ses étages, de ses liasses, de ses talons ou de ses prétentions, se repaissant de son propre spectacle quand, en contrechamp de ce théâtre, de ses poncifs et de ses trompe-l’œil, la remémoration d’une enfance humble autour d’un bistrot-lupanar de province jette les éclats d’une nostalgie relevée d’humour et de tendresse. Conti, qui fut cet enfant, est le célibataire vieillissant qui, entre les jardins du Palais Royal, l’entrée du théâtre, la terrasse d’un café, embrasse d’un ample maelström mémoriel un tourbillon de scènes trouvant son axe autour d’une cérémonie d’anniversaire donnée naguère dans un restaurant chic du quartier pour les quarante ans de son ami anglomane et homosexuel. Le fameux dîner est comme ces scènes d’opéra où, en prévision du baisser de rideau et du salut qui l’accompagne, l’auteur a fait se rassembler acteurs principaux, seconds rôles et figurants. La férocité rinaldienne s’en donne à cœur joie pour camper des types imaginaires aux traits, pour certains, assez reconnaissables, mais avec, en contrepoint, cousins parigots des figurants de province, le petit peuple des grooms, larbins, gigolos et filles du trottoir, pigistes à la manque et poètes sans œuvre. Rinaldi reste un des rares à entretenir la flamme d’une littérature digne de ce nom, celle qui ne paraphrase pas le monde, mais le pare, avec des mots frottés comme des silex, d’un éclat qu’il n’avait pas ou que notre œil casanier ne voyait plus. Angelo Rinaldi, romancier et critique littéraire, est membre de l’Académie française. Il a reçu pour l’ensemble de son œuvre le prix Prince-Pierre-de-Monaco. Son dernier ouvrage, Résidence des étoiles, a été publié aux éditions Fayard en 2008.

02/2012

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Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

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Histoire de France

Le Régent

Sauvegarder la grandeur de la France tout en faisant le bonheur des Français : le défi qu'eut à relever en 1715 Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV, était redoutable. Il s'en acquitta avec un sérieux et un succès que l'on a longtemps niés, oubliés ou dénigrés. Si nul aujourd'hui ne s'avise plus d'en faire un ambitieux ayant empoisonné une partie de la descendance du Grand Roi pour s'emparer du pouvoir, on le voit encore volontiers sous les traits d'un libertin veule, blasé de lui-même et de son rang, se désintéressant de l'Etat, bref comme ordonnateur des plaisirs d'une société raffinée mais corrompue, alors que se multipliaient les signes avant-coureurs de la Révolution. Ce cliché reste bien léger. Comment ne pas voir que le Régent, personnalité complexe et insaisissable, fut un prince à l'intelligence lumineuse, aux dons aussi surprenants que multiples, curieux de tout, et aussi un travailleur acharné, un soldat brillant en même temps qu'un politique d'une habileté extrême ? Au-delà d'expériences comme la polysynodie (gouvernement des Conseils) et le " système de Law " (tentative pour assainir les finances), les années qu'il passa au pouvoir (1715-1723) resteront dominées par la recherche de la paix à l'extérieur _ le rapprochement avec l'Angleterre _ et la quête de l'apaisement _ politique, social, religieux _ à l'intérieur. Cet Orléans, assurément digne de figurer dans la galerie des grands Bourbons, sut à merveille innover et restaurer, panser les plaies et faire fructifier les réussites du règne de Louis XIV. Jamais auparavant historien ne l'avait démontré avec autant de science et de virtuosité. Né en 1944, Jean-Christian Petitfils, diplômé de Sciences Po et docteur en science politique, licencié en droit et en lettres, est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont certains sont consacrés à l'histoire des idées politiques et d'autres à l'histoire des XVIIe et XVIIIe siècles.

01/1996

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Sociologie

Les décisions absurdes. Tome 2, Comment les éviter

Près de dix ans après son premier ouvrage, paru en 2002, Christian Morel reprend son enquête où il l'avait laissée et se penche sur l'émergence, au tournant des années 2000, dans des univers à haut risque, de dynamiques cognitives collectives visant à favoriser la décision éclairée. Le résultat de ses recherches, Les décisions absurdes II, se présente comme un digne successeur des Décisions absurdes. Renouant avec une marque de fabrique qui a fait ses preuves et contribué au succès de ses précédents ouvrages, son analyse est ponctuée d'une multitude d'exemples concrets aussi variés que surprenants, allant des sous-marins nucléaires aux randonnées hivernales en haute montagne, en passant par l'écriture d'une comédie par la troupe du Splendid, le cockpit autoritaire de Korean Air, l'introduction de check-lists dans les blocs opératoires, les atterrissages par temps d'orage ou un camp de prisonniers japonais. Exemple parmi cent, une étude américaine portant sur des catastrophes aériennes dans lesquelles l'erreur humaine est établie a abouti au constat qu'un accident a plus de chance de survenir quand c'est le commandant de bord qui est aux commandes. La raison à cela n'est pas que les commandants sont moins performants que leurs copilotes, c'est généralement le contraire mais que, par l'effet d'un mécanisme d'ordre sociologique, quand le pilote en fonction est le commandant et qu'il se trompe, il est plus difficile au copilote de lui dire qu'il commet une erreur et de la rectifier... Recueillant ce qu'il appelle les " métarègles de la fiabilité ", synthèse de lois sociologiques et de prescriptions cognitives, comme les politiques de non punition des erreurs, la formation aux facteurs humains ou l'interaction généralisée, l'auteur dessine les contours d'un nouveau champ disciplinaire promis à un grand avenir dans une société hantée par le risque : la sociologie des décisions hautement fiables.

04/2012

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Décoration

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Kate Moss

Si le défaut charmant, selon Stendhal, cristallise le désir, le " détail qui tue " est l'arbitre des élégances. Un signal qui accroche le regard, souligne une attitude, sublime un style. Une distinction particulière, l'expression d'une fantaisie qui détermine un certain chic. Une singularité qui frôle la faute de goût. Ces détails peuvent se lire comme les signes révélateurs d'une époque, dont la haute couture raconte une autre histoire. Pour parcourir l'allure d'un siècle - dans le cadre de la panoplie occidentale -, nous avons choisi des photos, de Marlène Dietrich à Chloë Sevigny, de Scott Fitzgerald à Diana Ross, de Pablo Picasso à Patti Smith, de Greta Garbo à Miles Davis, d'André Breton à Andy Warhol. Une collection inédite, un défilé original d'écrivains et d'artistes qui incarnent leur temps. Qui mieux qu'eux osent se démarquer, bousculer les lignes de fuite, inventer des repères, anticiper les modes que la rue réinterprète ? Question de détail ? Des poses décalées. Des débordements. Des symptômes fulgurants. Et ces intuitions qui saisissent l'air du temps, le tourbillon de la vie et les étincelles de saison. Pour embrasser ces instants fragiles où tout bascule: l'alchimie d'un photographe et son modèle. D'où le choix des plus grands, Robert Capa, Dominique Issermann, Robert Mapplethorpe, Gisèle Freund, Lucien Clergue, Helmut Newton, Jean-Marie Périer, Herb Ritts, Peter Lindbergh ou Eliott Erwitt... dont l'oeil vise le détail qui tue. Le ruban d'un chapeau, la ceinture nouée d'un trench, la résille d'un tee-shirt, la transparence d'un chemisier, la boutonnière sexuelle d'une veste, le laçage d'un polo ou le talon d'un escarpin de la dernière chance. La beauté du geste nichée dans les détails qui griffent le présent et résistent à l'épreuve du temps. De la tenue ! Du couvre-chef au sous-vêtement, nous avons épluché la silhouette comme un oignon et décliné le vêtement de la tête aux pieds. Revue de détails.

10/2013

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Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Commentaire du livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

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Poches Littérature internation

La dispute ou Le testament de Gaston de Puyparlier

Dans le dernier récit de Javier Torneo qui débute en 1874, il importe surtout de savoir si le fameux Gazon de Puyparlier, improbable hobereau tard saisi par le démon de midi, fut ou non capable, peu d'heures avant sa mon, de Tire le testament qu'a venait de dicter à son fidèle notaire. Le reste importe peu ou bien est fonction de ce que cela peut apporter à l'éclaircissement de cette grande inconnue primordiale. De ce que le juge décidera dépend le destin ultime d'une colossale fortune. Commence ainsi une bataille juridique acharnée où chacune des parties en litige tente d'apporter de l'eau au moulin de ses intérêts, et lorsque les intéréts ne incident pas, ne coïncident pas non plus les vérités respectives. Avec une verve digne du Château de la lettre codée, Tomeo nous embarque dam un univers sans pitié ni remords où les masques tombent avec une logique et une rigueur implacables dans un jeu de massacre réjouissant à nous faire douter de lu nature humaine. Une nouvelle fois Tomeo est saisi et nous saisit par le vertige de son verbe : chicanes, arguties, preuves et contre-preuves, témoignages et contre-témoignages, correspondances douteuses, doigts crochus, effets de manches, roublardise et stratégies finaudes. Le tout baigne dans un funèbre joyeux, on y meurt sans faire de sentiment et les corbeaux s'agitent, docteurs, gouvernantes, avocat et notaires, antiquaires véreux, tous en noir, surtout les pseudo-veuves derrière leurs voiles de crêpe, si bien que n'apparaît vivant que le défunt, le fameux Gaston de Puyparlier. C'est à un Daumier à l'aragonaise qu'on pense, un faux, où lieux et gens seraient un peu brouillés, irréels, dérisoires. Parmi ces masques qu'il anime pour le plaisir des mots Javier Tomeo guide le lecteur dans un drôle d'embrouille, hors du temps, hors des normes du récit balisé. Et le lecteur est pris, rit, s'étonne. Le plaisir, cela se partage.

03/1999

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Littérature étrangère

La Leçon d'anatomie

La Leçon d'anatomie constitue le troisième volet du triptyque Zuckerman, ouvert avec L'écrivain des ombres et poursuivi par Zuckerman délivré. Nous retrouvons l'auteur de Carnovsky terrassé par un mal mystérieux, épouvantable douleur de la nuque et de l'épaule, rebelle à tout traitement, qui le contraint à porter un col orthopédique et à passer la quasi-totalité de son temps allongé sur un tapis de jeu dans son cabinet de travail, la tête sur le Roget's Thesaurus, dans l'incapacité absolue d'écrire la moindre ligne. Quatre femmes se relaient au chevet du grabataire : Gloria, l'épouse lascive, aimante et ô combien infidèle de son richissime conseiller en investissements ; Diana, l'étudiante de la H.S.P. qui, à vingt ans, semble vouée, depuis dix ans déjà, à n'éveiller chez tous les hommes que le fameux cochon endormi ; Jaga, la petite émigrée polonaise qui déteste l'Amérique, son optimisme et les questions des écrivains ; et enfin Jenny, la saine, la dévouée Jenny, qui s'est installée pour peindre dans un minuscule village de montagne et lui propose de l'y rejoindre pour une cure de solitude. Accablé par son mal et la quête incessante d'un quelconque remède, incapable de savoir s'il écrira de nouveau ne fût-ce qu'une ligne, il faut encore que le malheureux Nathan subisse les attaques d'un auteur et critique juif, universitaire universellement respecté, Milton Appel, qui le taxe carrément d'antisémitiste. C'est alors que sa mère meurt, emportée en quelques semaines par une tumeur foudroyante, d'abord mal diagnostiquée. Cette ultime crise convainc Zuckerman de renoncer à la littérature pour reprendre des études à l'université de Chicago et devenir... obstétricien, car il doit bien cela aux femmes. Si l'on éclate de rire entre deux sanglots à chaque page de cette histoire parfaitement sinistre, c'est que l'humour reste bien l'exquise politesse des rois du désespoir, dont Nathan Zuckerman, pardon, Philip Roth, constitue l'archétype.

05/1985

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Spécialités médicales

Vieillir. Je, tu, il... nous Tome 2

Changer son regard sur la vieillesse, sortir du jeunisme à tout prix, se donner des outils pour vieillir agréablement et savoir accompagner une personne dans cet âge de la vie, nous sommes tous concernés. Les auteurs de cet ouvrage, sociologues, ethnologues, philosophes, médecins, biologistes... sont des spécialistes reconnus dans leur domaine. Tous observent que la vieillesse est une notion subjective, que chaque âge de la vie vaut la peine d'être vécu. L'individu, même "diminué", reste une personne unique, digne de rencontre et de partage et dont l'avis mérite d'être recherché et écouté. De même, notre espérance de vie et la manière dont nous vieillissons ne dépendent pas tant de données génétiques "écrites dès notre naissance" que de notre hygiène de vie, de l'environnement et de notre attitude préventive face aux risques de maladie : nous sommes pour beaucoup les acteurs de notre propre vieillissement. Cet ouvrage, présenté en deux tomes, peut se lire au choix comme un livre, un manuel de référence ou un dictionnaire. Que vous soyez concerné vous-même parce nouvel âge de la vie aidant d'un parent âgé, soignant ou thérapeute, directeur d'une maison de retraite, gériatre, médecin, infirmier, travailleur social, étudiant, etc., ce livre vous apportera des réponses aux questions que nous nous posons tous face à ce défi majeur de notre civilisation. Ce deuxième tome fait un point complet sur la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives. Il présente notamment les interventions actuelles révolutionnaires sur le coeur et les vaisseaux : pose de stents, changement de valves, traitement des arythmies, etc. Il détaille les propositions qui peuvent être faites aux malades Parkinsoniens, et montre que l'on progresse dans le compréhension d'Alzheimer. La vieillesse atteint le cellule, les tissus et les organes ; les désordres qui en résultent sont corrélés aux maladies de la vieillesse. Sont ainsi développées les différentes recherches dans ce domaine : rôle des télomères, radicaux libres, immunité, mécanismes de la mémoire...

03/2019

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BD jeunesse

Il s'appelait Ptirou. Edition de luxe

C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans... La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. A des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique accident qui force Ptirou, son fils, à quitter les saltimbanques pour tenter sa chance en Amérique, là où dit-on tout est possible à qui poursuit ses rêves. Sur le paquebot en partance pour le Nouveau Continent, voici l'histoire d'une improbable rencontre, d'une aventure bouleversante. Laurent Verron, le digne héritier de Roba, Peyo et Franquin, et Yves Sente le scénariste aux mille visages se sont immergés dans l'atmosphère de ces années grises afin d'en restituer brillamment l'essence. Le trait enlevé de Verron magnifie ce panorama plein de caractère d'une époque en proie à la lutte des classes, sur fond d'immigration et de vastes traversées. Cette épopée transatlantique, que colorent les romans de Dickens, fait se côtoyer la grande Histoire avec la petite à travers les destinées de ses deux jeunes héros. "Il s'appelait Ptirou", ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.

01/2018

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BD tout public

Les aventures de Blake et Mortimer Tome 25 : La vallée des immortels. Tome 1, Menace sur Hong Kong

A Lhassa, le palais impérial du dictateur Basam-Damdu est anéanti par une escadrille d'Espadons, et le monde, soulagé, fête la fin de la troisième guerre mondiale. Pendant que, dans la Chine voisine, les communistes de Mao affrontent les nationalistes de Chiang Kai-shek, le Seigneur de la guerre Xi-Li cherche à mettre la main sur un manuscrit qui lui permettra d'asseoir son pouvoir sur l'Empire du Milieu. Face aux menaces qui planent sur la région, le capitaine Francis Blake est chargé d'organiser la défense de la colonie britannique de Hong Kong. De son côté, à Londres, le professeur Philip Mortimer est amené à s'intéresser de près à une curiosité archéologique chinoise suscitant appétits et convoitises. Au même moment, le fameux colonel Olrik, ancien conseiller militaire déchu de Basam-Damdu, profite du chaos ambiant pour monnayer ses services auprès du général Xi-Li afin d'assouvir sa soif de vengeance... Premier volet d'un diptyque, La Vallée des Immortels commence exactement là où Le Secret de l'Espadon s'achève. Les amateurs de Blake et Mortimer retrouveront quelques-uns des ingrédients qui ont assuré la renommée de la saga d'Edgar P. Jacobs : la grande aventure, l'exotisme, qui s'exprime ici dans les ruelles dangereuses de Hong Kong, l'atmosphère londonienne digne des plus belles pages de La Marque Jaune et la science-fiction, incarnée par le nouvel engin imaginé par le professeur Mortimer, le Skylantern, le tout relevé par quelques figures de traîtres et par un Olrik plus machiavélique que jamais. Ecrit par Yves Sente, l'album est dessiné à quatre mains par Teun Berserik et Peter van Dongen. Inspirés par la " ligne claire " du Mystère de la Grande Pyramide, ils ont su relever ce défi graphique avec maestria et fidélité à l'esprit Jacobsien. Cet album devrait ravir les amateurs les plus pointus de la série.

11/2018

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Rhône-Alpes

Alpes. Explorer la région

Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur des Alpes françaises Le seul guide qui couvre l'ensemble des Alpes françaises, de la Haute-Savoie à la Provence. Une maquette renouvelée pour des guides de voyage toujours plus inspirants ! 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours. Des vidéos à lancer sur votre smartphone pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec deux itinéraires pour découvrir les Alpes à vélo : l'un à basse altitude entre lacs et préalpes ; l'autre dans la haute montagne sur les routes empruntées par le tour de France. Une couverture de l'ensemble des Alpes : la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère et la partie du Vercors située dans la Drôme, les Hautes-Alpes, les Alpes provençales et maritimes (Digne, Sisteron et la vallée de l'Ubaye dans les Alpes de Haute Provence ; le parc du Mercantour dans les Alpes-Maritimes). Tous les plus beaux sites naturels : les glaciers du Mont-Blanc, le parc national de la Vanoise, le massif de la Chartreuse, la vallée des Merveilles, le glacier de la Meije, le parc naturel du Queyras... Les lacs alpins, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac Léman, le lac du Bourget, le lac d'Annecy, le lac de Serre-Ponçon, le lac d'Aiguebelette... et les innombrables lacs d'altitude ! Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : les Trois-Vallées, Tignes-Val-d'Isère, l'Alpe-d'Huez, les Deux-Alpes, Villard de Lans, Serre-Chevallier, Avoriaz, La Clusaz, etc. Les cités historiques - Grenoble, Annecy, Chambéry, Chamonix, Briançon, Embrun... - et les villages de caractère - Saint-Véran, Bonneval-sur-Arc, Hauteluce... Un chapitre complet sur les activités de plein air : randonnée, canyoning, vélo, etc. Et désormais, pour tous les guides de la collection Explorer la région, la géolocalisation de l'ensemble des sites et adresses.

03/2022

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Erotique

Pierre bleue

Au crépuscule des âges, vit Jan-Jâk, un jeune homme cro-mignon. Guerrier curieux et philanthrope, il cherche une petite tanière chaude et humide lorsqu'il rencontre une tribu de sympathiques chasseurs-queuteurs en pleine traque d'un troupeau de Deux Nez. Selon eux, la corne du rhinocéros aux pouvoirs magiques voire aphrodisiaques serait propice à guérir bien des maux. Voilà bien des lunes que leur chef Pââ-Tri souffre d'une terrible malédiction : son bambou-qui-crache reste plus mou qu'une liane. Impossible de le faire bander, même comme un arc... Les potions et les incantations du grand sorcier Rheu-Nay ne parviennent pas à lui mettre le gourdin. Le pauvre Pââ-Trik est d'une humeur aussi massacrante qu'un Bison des steppes blessé. Désespérés, les villageois voient dans le jeune et beau Jan-Jâk au derrière de feu, l'opportunité de rallumer le volcan éteint de leur souverain. Mais il faut tout d'abord initier ce puceau aux pratiques locales. C'est Jill-Bear, l'ancien favori de Pââ-Trik qui fera son éducation sexuelle. Ravis de suivre les progrès du jeune homme, les villageois l'encouragent et participent même aux leçons. Ce brave Jan-Jâk n'en a pas fini de tailler des silex ! Espérons qu'il aura le coutelas bien dur le soir de la cérémonie où Pââ-Trik le réduira en poudre. Allez, va toujours plus loin, Jan-Jâk ! Va toujours plus fort, Jan-Jâk ! Tu veux tout savoir, Jan-Jâk ! Ton vit est un cri, Jan-Jâk ! Il y a plus de 500 000 saisons, à l'aube de l'humanité, Jan-Jâk s'élançait vers l'inconnu, à la découverte de la grande horde de ceux qui se sucent debout : les hommes. Car se faire prendre et comprendre, tel était le destin de Jan-Jâk, fils des âges pas farouches. Aujourd'hui, grâce à Pochep, grand spécialiste de l'homo erectus, c'est enfin la guerre du foutre dans la collection BD-CUL ! Rahaaaaa !

11/2022