Recherche

Brahim Saci

Extraits

ActuaLitté

Gestion

L'art de la victoire. Autobiographie du fondateur de Nike

A peine sorti de sa business school, le jeune Phil a une vision : il lancera son entreprise, et importera aux États-Unis des chaussures de sport japonaises haut de gamme, mais à bas prix. Il emprunte pour cela 50 $ à son père. Cette première année, 1963, il vend pour 800 $ de chaussures, qu'il stocke dans le coffre de sa Plymouth Vaillant. Aujourd'hui, le chiffre d'affaires annuel de Nike dépasse les 30 milliards de dollars. Nike est la référence ultime, la success-story qui inspire tous les startupers, une marque mondiale dont le logo, le fameux « swoosh », symbole de grâce et de grandeur, est l'une des rares icones que l'on reconnaît aux quatre coins de la planète. Tout commence par l'un de ces moments-charnière que connaissent beaucoup de jeunes adultes. Phil a 24 ans, part sac au dos faire le tour du monde, traverse l'Asie, l'Europe et l'Afrique, et se pose les grandes questions de son âge. Sa réponse sonne comme une évidence : il ne fera pas comme tout le monde. Tournant le dos à la voie classique de la grande entreprise, il se lancera en solo, bien décidé à créer quelque chose de nouveau, de dynamique, de différent. Rien ne va de soi, évidemment, et le parcours sera semé d'embûches. Mais la méfiance des banquiers, les moments de découragement, la férocité de ses concurrents, les trahisons et les accidents de parcours font aussi le sel et la richesse d'une aventure et d'un destin couronnés par des triomphes exceptionnels, des sauvetages sur le fil du rasoir, et sublimés par un talent hors du commun pour cultiver « l'art de la victoire ». Un talent et un art qui reposent aussi beaucoup sur l'humain : au crépuscule de cette aventure, Knight se souvient avec émotion des rencontres qui l'ont marqué, depuis Bill Bowman, son premier coach sportif en athlétisme, irascible et charismatique, et les premiers salariés de l'entreprise, un improbable rassemblement de marginaux et de scientifiques, jusqu'aux ambassadeurs qui feront rayonner la marque dans le monde, de Michael Jordan à Tiger Woods en passant par Pete Sampras, Andre Agassi et LeBron James. Ensemble, parce qu'ils croyaient dans le pouvoir du sport, ils ont transformé la vision d'un post-adolescent de 24 ans, et créé une marque et une culture dont l'influence sera mondiale.

01/2017

ActuaLitté

Récits de voyage

Le tour du monde en 72 jours

En plein essor du journalisme embarqué, dépêcher un reporter pour battre le record du tour du monde était une bonne idée. Envoyer une femme en était une meilleure encore. Lorsque Nellie Bly entreprend sa circumnavigation en novembre 1889, elle part entièrement seule, chargée d'un unique sac à main de voyage. Son objectif : battre le record fictif de Phileas Fogg, le héros britannique du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. C'est Bly qui l'emporte, et le pari risqué du journal New York World se double de l'incroyable chance de pouvoir financer, mettre en oeuvre et promouvoir un phénomène historique unique. Nellie Bly troque son statut de célébrité naissante du journalisme pour celui d'icône américaine, emblème de l'audace et de l'imagination dans un monde de part en part sillonné par les lignes de bateaux à vapeur et les chemins de fer intercontinentaux. A travers ses 34 900 kilomètres parcourus (sans même une robe de rechange !), l'intrépide Nellie rend soudain le monde plus accessible jusqu'à retrouver Jules Verne à Amiens, inventeur de son concurrent fantôme. Elle arrive en gare d'Amiens le 22 novembre à 16 heures et y est accueillie avec enthousiasme par le célèbre écrivain (qui la trouve jeune, jolie, mince comme " une allumette et d'une physionomie enfantine "). Une iconographie étonnante traduit l'opération publicitaire du quotidien New York World, du jeu de l'oie imprimé pleine page du journal au ticket à découper invitant les lecteurs à deviner, à la seconde près, en combien de temps Bly bouclerait son tour du monde - à la clé, un voyage en Europe. A son retour, on dénombre la somme de 927 433 coupons, le vainqueur, un jeune et séduisant new-yorkais, F. W. Stevens, estime au plus près le temps réel de la révolution de la planète Bly : 72 jours, 6 heures, 11 minutes et 14 secondes. Après 10 jours dans un asile, le succès inouï de cette nouvelle aventure consacre la figure de Nellie Bly comme symbole de la lutte pour l'émancipation des femmes et pionnière du journalisme d'investigation. Costume de voyage - cape, veste bleue à col haut, jupe, long manteau de laine à gros carreaux et mallette de cuir - Nellie Bly boucle en 72 jours une ode à l'audace et à la détermination sans jamais se départir de son impeccable autodérision.

04/2016

ActuaLitté

Empire colonial

Trois journées de guerre en Annam

Pierre Loti (1850-1923) embarque au mois de mai 1883 sur l'Atalante pour participer à la campagne du Tonkin ordonnée par Jules Ferry. Dans trois articles publiés par Le Figaro, il retrace le récit, heure par heure, de la prise de Hué. Y décrivant les exactions commises par les marins français contre les Annamites, ses articles font scandale en France et en Europe. Il est alors mis en disponibilité par le gouvernement, qui lui reproche de ne pas avoir tenu son devoir de réserve et d'avoir dépeint avec férocité et cruauté les agissements des soldats français. En 1897, Loti publiera ces trois articles en les développant et en censurant les scènes les plus choquantes sous le titre Trois journées de guerre en Annam, dans le recueil intitulé Figures et choses qui passaient. Cette nouvelle édition rétablit le texte d'origine. 77 août 1883. L'escadre se réunit dans la baie de Tourane. L'attaque des forts et de la ville de Hué sera pour demain. Aucune communication avec la terre. La journée se passe en préparatifs. Le thermomètre marque 33,5 degrés au vent et à l'ombre. De hautes montagnes entourent la baie, rappelant les Alpes, moins leurs neiges. Sur une langue de sable, on aperçoit la ville de Tourane, un assemblage assez misérable de huttes basses, en bois et en roseaux. On s'occupe à bord d'équiper les hommes des compagnies de débarquement, de leur délivrer à chacun sac, bidon, bretelle de fusil, etc, même de leur faire essayer leurs souliers. Les matelots sont gais comme de grands enfants à cette idée de débarquer demain, et ces préparatifs sont absolument joyeux. Pourtant, les insolations et les fièvres ont déjà fait parmi eux plusieurs malades ; de braves garçons, qui tout dernièrement étaient alertes et forts, se promènent tête basse, la figure tirée et jaunie. Dans l'après-midi, on voit arriver de terre un canot portant des mandarins vêtus de noir, l'un d'eux abrité sous un immense parasol blanc. Ils vont conférer à bord de l'amiral, et s'en retournent comme ils étaient venus. A cinq heures, réunion et conseil des capitaines, à bord du Bayard. Orage et pluie torrentielle. Les matelots passent la soirée à chanter, plus gaiement que de coutume. On entend même les vieux sons aigres d'un biniou, que des Bretons ont apporté.

04/2014

ActuaLitté

Romans historiques

Oran... La radieuse

Oran la radieuse est un ouvrage paradoxal qui mêle une érudition vraiment impressionnante de toute l'histoire de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et qui raconte cela... On peut lire comme l'on veut, dans le sens que l'on veut et de suite s'impose la thèse du livre : Oran est une ville dangereuse et belle. Au fond, la ville n'a vécu que du sac et ressac des vagues de populations qui l'ont occupée. C'est une ville convoitée, jalousée qui porte en elle une certaine violence, celle de ceux qui veulent la conquérir, celle de ceux qui veulent la conserver. Les rapatriés d'Oran sont une marque de fabrique d'histoire de la ville, et c'est cela qui frappe immédiatement dans ce livre. C'est une fresque historique qui est proposée, le contraire d'une obsession focalisée sur les 130 années de présence française, mais bien plutôt un hymne rendu à la ville dans son histoire. Et donc le moment français rendu à ce qu'il est : une parenthèse qui a duré à peine un peu plus de cent ans dans une histoire millénaire. C'est là une belle leçon d'humilité et de générosité de l'auteur. Plus que les hommes qui la peuplent et les femmes qui la font vivre, c'est la ville qui est le principal personnage de ce livre. Le lecteur sent dès les premières pages, une complicité avec la géographie, avec l'espace oranais, avec l'ampleur et la rudesse de la topologie urbaine qui construit la structure du livre et son armature : le livre est ample, comme la notion de l'espace au pied ou au sommet des montagnes autour d'Oran. Cette sensation d'espace, de bleu de Méditerranée, de terre africaine brûlante est constante, lancinante, et finit par imposer le destin, point si heureux de cette ville, assez cruelle envers ses habitants, du moins peu tendre avec eux. Ce n'est pas un récit mièvre de réconciliation entre les trois religions, mais au contraire une sorte d'histoire feuilletée entre des nations, des groupes différents, en confrontation, en affrontement, en compromis permanents, qui s'ignorent, se combattent - c'est la vie ! - mais aussi qui se tiennent dans une sorte, une forme de respect mutuel par les histoires, qui finissent par devenir l'Histoire de cette ville. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

10/2017

ActuaLitté

Italie

Charles Quint maître de la péninsule italienne aux temps de la ligue de Cognac

Charles Quint incarne à lui seul un changement d’époque, le passage du Moyen Age à la Renaissance. La rivalité et les alliances qu’entretien l’Empereur auprès des différents souverains européens influencent le XVIe siècle. L’alliance matrimoniale avec João III, roi de Portugal, assure à l’Empereur une aide militaire contre les Barbaresques, tout en lui apportant une immense dot, lors de son mariage avec Isabel de Portugal. Cette union entre les dynasties Aviz et Habsbourg, d’abord politique, ce transforme au premier regard en romance amoureuse entre les deux époux qui s’arrêtera seulement avec la mort de l’impératrice qui donnera naissance au futur Philippe II. L’alliance portugaise permet à Charles Quint de tourner son regard en direction de la péninsule italienne, où sa présence est déjà très présente avec le royaume de Naples, de Sicile, et de Milan, sans compter les immenses domaines contrôler par les grandes familles italiennes telles les Colonna ou les Orsini. L’affrontement entre les deux souverains a atteint leur paroxysme lors de la bataille de Pavie, où François Ier fut capturé, puis a été contraint de signer le traité de Madrid lors de sa captivité. Ce traité prévoit en autre de restituer le duché de Bourgogne à Charles Quint. Une fois sa liberté retrouvé, le roi de France reprend la lutte, grâce à sa mère, Louise de Savoie, qui lors de la captivité de son fils, est parvenue à constituer la Ligue de Cognac. Elle réunit Henry VIII, roi d'Angleterre, le pape Clément VII, les républiques de Florence, de Venise et le duché de Milan. Les Etats italiens souhaitant restaurer l'équilibre entre le roi de France et l'Empereur, devenu trop puissant à leurs yeux, menaçant leur indépendance. Le roi de France profite également de l'offensive menée à l'Est par les troupes ottomanes de Soliman le Magnifique. La ligue de Cognac et le sac de Rome voient s'affronter les territoires sous domination de Charles Quint, en particulier l'Espagne et le Saint-Empire romain germanique, appuyé par ses alliés portugais et italiens, face aux États coalisés de la ligue de Cognac, alliance comprenant la France, les Etats pontificaux, l'Angleterre, le duché de Milan, et les républiques de Venise et de Florence. La ligue de Cognac s'inscrivit dans le contexte plus vaste des grandes guerres d'Italie de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.

10/2021

ActuaLitté

Police

Les réseaux secrets de la police. Loges, influence et corruption

La police est constituée de chapelles qui souvent s'ignorent, quand elles ne se font pas la guerre. Cela laisse une grande latitude aux réseaux plus ou moins secrets, souvent transversaux, en leur permettant de tisser des liens. Une habitude qui remonte à la Résistance et qui s'est solidifiée à l'époque du SAC, le service d'action civique, à la botte des gaullistes, où se côtoyaient des policiers de tous grades. Une kyrielle d'affaires de ripoux ont marqué l'histoire de la police sous la Ve république, avec un terreau commun : les liens occultes noués dans le secret des loges ou ailleurs. Et avec un moteur récurrent : l'argent, les prébendes, l'influence. Ce sont ces affaires que ce livre rassemble, avec à l'appui les témoignages de nombreux acteurs de premier plan, gardiens de la paix, commissaires ou préfets. Une histoire de la Place Beauvau à travers ses réseaux. De Daniel Voiry à Daniel Beaulieu, du brigadier-chef qui régnait sur la Préfecture de police de Paris au début des années 80 à la loge Athanor, un scandale qui a éclaté en 2020, ce livre raconte 40 ans de coups tordus dans la police, sur fond de loges maçonnes, de réseaux en tous genres, syndicaux, politiques, corses, sportifs... Parfois la dérive est allée jusqu'à laisser des cadavres en chemin. Certains réseaux sont plus inoffensifs, mais non moins actifs, que ce soit celui des policiers originaires de l'île de Beauté ou celui des amateurs de rugby, sans oublier celui des Sarko boys, héritier du clan Pasqua, ou celui des fidèles du Grand Orient, dans l'orbite de la gauche socialiste. La franc-maçonnerie a toujours été très vivace parmi les membres des forces de l'ordre. Pendant la guerre d'Algérie, elle s'est particulièrement illustrée dans la lutte contre l'OAS. La maçonnerie offre un écrin dans lequel les hiérarchies officielles sont bousculées : le brigadier-chef peut y donner des ordres à un préfet. De quoi perturber, susciter des anomalies et expliquer bien des nominations... surtout lorsque le ministre de l'Intérieur lui-même est un maçon qui s'affiche, on l'a vu notamment avec Gérard Collomb. Frédéric Ploquin est journaliste, spécialiste de la police et du grand banditisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, Les Narcos français brisent l'omerta (Albin Michel, 2021), La peur a changé de camp (Albin Michel, 2018)

10/2023

ActuaLitté

Science-fiction

Asylie, la Cruelle. Pirate et Vampire

A l'origine, j'ai été conçue pour dispenser du plaisir, pourtant celle que j'ai surnommée Kitty est terrorisée. Qui ne le serait pas ? Je lui ai promis de croquer son coeur juteux. Que voulez-vous ? je suis une Shamblô assoiffée de sang. Il est dans ma nature de vampire de me nourrir du liquide délicieux, si chaud, si goûteux et si suave de mes proies. Mais avant, ce qu'elle subira me permettra aussi de déguster ses émotions. Plaisir dont le nom n'a pas été inventé ou douleur fulgurante innomée, les deux me satisfont. Selon mes précieuses envies, elle bénéficiera tant de mes sévices que de mes douces attentions. Avant, pour bien la savourer, je dois la préparer à mon goût, elle n'en sera que plus savoureuse. Je suis une raffinée et non un monstre. Je ne force jamais ma victime. Je souhaite qu'elle se donne, qu'elle s'offre pour mieux pouvoir la déguster lentement. J'en ai déjà le sang qui me monte à la bouche... Afin de mieux la séduire, je lui narre ma vie de pirate. Conçue aussi comme une arme de guerre par Lilith la Maudite, j'ai reçu pour mission de combattre sur mer comme sur terre, les Shylocks qui menaçaient d'anéantir le royaume de Titan. Plus tard, j'ai participé à la guerre de succession de l'empire Mu. Puis, j'ai anéanti sur mer les Hordes Mardokhans. Ma dernière mission d'importance : ruiner l'Empire de Charles Quint. Mon ultime action d'éclat : la prise et le sac de Veracruz. Des exactions, j'en ai commis, mais qu'y puis-je, c'est ma nature. Certains nous considèrent mes semblables et moi, comme des monstres de cruauté et de perversité. Ils souhaiteraient nous voir disparaître de la surface du monde. Ils nous tendirent des pièges ignobles pour nous anéantir et nous firent des procès insensés. En vain. Nous avons passé les siècles et les millénaires et nous sommes toujours là. Cela ne m'écartera en aucune manière de ce pourquoi je suis ici : Croquer le coeur de Kitty. Peu m'importe ses suppliques et ses efforts pathétiques, afin d'échapper à mes crocs. Je n'éprouve aucune pitié, non vraiment aucune, car je suis une Shamblô. Je sens que je vais me régaler.

11/2019

ActuaLitté

Espagnol apprentissage

Fiction et café dans une vallée impériale. Trois romans de la fazenda esclavagiste au Brésil

Quiconque s'intéresse au Brésil, à son histoire et à la structuration de sa société, connaît l'importance de la vallée du fleuve Paraïba do Sul, qui depuis l'Etat de São Paulo, s'infléchit vers le Nord-est entre Rio de Janeiro et Minas Gerais. C'est là que le café, qui a dominé l'économie du pays pendant si longtemps, a commencé à être cultivé à grande échelle, en complète dépendance de l'importation en masse de travailleurs esclaves depuis l'Afrique. Actuellement, le visiteur de passage aurait besoin qu'on le mette au courant de cette histoire, car l'enfilade de collines arrondies dénudées des arbres qui autrefois les recouvraient, ne garde aucune trace des caféiers qui les ont remplacés. Quelques demeures seigneuriales du 19e siècle, quelques-unes en ruines, d'autres devenues des hôtels où l'on s'échappe de Rio pour un week-end, c'est tout ce que les anciennes fazendas présenteront aux yeux du visiteur pressé. (...) Quant à l'expression littéraire qu'a pu se trouver cette société bâtie sur des bases aussi brutales pendant cette même période, c'est la question suscitée par ce livre. C'est vers la moitié du 19e siècle que la fertilité du sol commence à s'épuiser, l'abolitionnisme à se propager, et que les habitants de la zone caféière, propriétaires, travailleurs libres et esclaves, sentent que la vallée et leur mode de vie étaient condamnés. Les plantations migraient vers l'Ouest, vers São Paulo, où elles allaient prendre un nouvel essor. Comment se fait-il que des romans intéressants, révélateurs et subtils aient pu être écrits là où l'oppression régnait sans ménagement, associée à une économie qui se savait menacée d'étranglement par son régime social et économique ? Une partie de la fascination du livre de Regina M. A. Machado réside précisément dans ce paradoxe. Chacun à sa manière, très différents entre eux et chacun écrit par un auteur - José de Alencar, Bernardo Guimarães et Coelho Neto - détenteur d'une place et d'une renommée particulières au sein du canon officiel de la littérature brésilienne, les trois romans qu'elle a choisi de focaliser n'ignorent pas le cul-de-sac qui se dessinait pour la vallée. Au contraire, ils en révèlent les complexités dans la manière dont leur configuration fait refléter les problèmes nationaux dans le cadre restreint de la fazenda. John Gledson.

01/2011

ActuaLitté

Littérature française

Dans les méandres de la Creuse

Sonia, en convalescence, accueille chez elle un jeune réfugié albanais. C'est le début d'une longue série d'événements qui vont bouleverser la vie de Sonia. A la suite d'un accident de la route, Sonia est contrainte de quitter son poste d'enseignante. Elle se réfugie près de Fresselines, en Creuse dans la Vallée des Peintres pour se reconstruire avec l'aide d'Olivier, son professeur de yoga devenu son compagnon. Un jour, la visite impromptue de Naïm, un jeune Albanais en fugue interrompt la vie monacale de Sonia. Avec son altruisme et sa sensibilité de mère de famille, elle accepte de le recevoir dans sa maison. Pour se faire admettre par son hôtesse, l'adolescent use de subterfuges et de mensonges, prétendant que sa mère est morte et que son père poursuivi par la mafia albanaise a disparu depuis cinq ans. Mais un carnet intime découvert par Olivier dans son sac à dos dévoile leur fuite d'Albanie, les camps de réfugiés, la disparition de son père, leur installation à Paris, son placement dans un centre pour délinquants où il a subi des maltraitances. Naïm raconte alors les péripéties de sa cavale et de son exil et comment le hasard l'a conduit jusque-là. Quelques jours s'écoulent paisiblement et Sonia apprend par téléphone qu'elle va avoir la visite de son fils Hugo, ingénieur de la Silicon Valley. Cette nouvelle contrarie le garçon qui s'enfuit à Argenton. Il y fait de mauvaises rencontres et se fait appréhender par les gendarmes qui mènent une enquête et parviennent jusque chez Sonia. La mère de Naïm prend contact avec Sonia qui fait tout pour les réunir, trouvant du travail à cette dernière. Tout se déroule bien, quand tout à coup, la veille de Noël, Samir, le père disparu réapparaît et frappe à la porte de Sonia. Les retrouvailles tout d'abord chaleureuses virent au cauchemar lorsque Samir laisse entendre qu'il va récupérer son fils pour le convertir et l'entraîner pour le djihad. La veille d'un départ obligé, le garçon désespéré se noie dans la Creuse, on repêchera son corps trois jours plus tard. Sonia épuisée par tant de déceptions, de péripéties qu'elle n'aurait pas voulues quitte une région qu'elle a adorée pour rejoindre son fils Hugo aux Etats-Unis.

01/2019

ActuaLitté

Littérature française

Un aussi long voyage

"Il pensa au sable brûlant d'Egypte, à ces coffres funéraires qu'il avait laissés à Marseille sous la garde d'un ami à moitié malhonnête, mais enfin, il fallait se fier aux hommes de temps à autre et celui-ci avait peut-être assez d'honneur dans la filouterie? ; et puis, n'avaient-ils pas partagé tout dans le désert... De ces coffres peints Liam de Wick et cet ami espéraient, sinon la fortune, quelque aisance. Liam avait en outre dans ses poches des bijoux d'or, aussi étranges que beaux et, dans un sac de cuir à la selle de son cheval, un fort rouleau de papyrus qui, si l'on avait voulu le dérouler, aurait demandé le parquet d'une galerie dans toute sa longueur. Certes, pas une Parisienne ne songerait à se parer de ces bijoux étranges, alors qu'ils plairaient à coup sûr à quelque savant riche, qui sait, plus intéressé encore par le rouleau que Liam n'était jamais parvenu à dérouler tout à fait et qui, de toute façon, était promis? ; mais il envisageait aussi de produire aux yeux des amateurs de petites effigies de faïence fort étranges, une statuette de bois fruitier de neuf pouces représentant un homme nu, le sexe circoncis, en position de marche, raide, la tête haute, coiffé au bol de cheveux noirs, saisissant de vérité? : le serviteur d'un dieu sans doute, remonté du fond des âges. Cette statuette se trouvait dans cette même sacoche avec le rouleau et des châles brodés, de petites boîtes à onguent, bien curieuses, parfois sexuées elles aussi, avec précision. Liam de Wick comptait sur la lubricité des hommes. Il avait appris cela au Caire, entre autres choses, mais il était demeuré le jeune homme au beau visage, aussi pauvre que libre, riche d'avenir seulement, qui chevauchait, il y avait quatre ans à peine, sur la falaise de ce pays de Wick qui l'avait vu naître noble et sans fortune, un garçon de seize ans assez aventureux pour franchir des montagnes, traverser des mers, des déserts et faire amitié, au jour anniversaire de ses vingt ans, autour d'un feu bohémien sans crainte aucune. C'est qu'en quatre années il en avait tant vu qu'il craignait moins celui qui n'a rien que celui qui a déjà beaucoup et en veut davantage encore."

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le bleu

Le 11 août, Lomé, Togo. Ce matin-là ou ce soir-là, la lumière était particulière. Elle n'était ni jaune clair comme celle d'un soleil d'Est ni même rougeâtre alors qu'il tombe sur l'Atlantique. A l'horizon, tout était roux, des feuilles des baobabs jusqu'à la route poussiéreuse de la ville. J'avais pourtant déjà été surpris par les couleurs du ciel, allongé sur ma natte en plastique, mais jamais comme ce onze août. J'avais alors décidé que ce serait un jour important, un moment qui allait bouleverser ma vie à tout jamais et qui me permettrait de rompre avec mon existence " d'hier ". Ce ciel, que je regardais sans cesse et depuis si longtemps, m'ordonnait à présent de partir loin, sans rien prendre avec moi, juste peut-être de quoi m'allonger et mon sac-à-dos orange. Ayo est atteint d'une maladie ; il est aveugle d'une couleur. Il n'a rien fait pour la provoquer ; elle survenue en un éclair, violemment et sans qu'il n'ait pu le prévoir. Sans attendre, il décide, à onze ans, de chercher un remède à sa maladie. Il part ainsi sur les routes du Togo, son pays natal, pour ensuite voyager à travers l'Afrique. Il se perdra parfois mais sans faillir à la promesse qu'il s'est faite : guérir. L'histoire ne s'arrête pas là ! Ayo a vécu avant d'être malade ; il a vécu à côté de Pierre et de Madame Duchêne, des personnes qui l'ont enrichi et qui lui ont donné une force peu commune. Oui, avec eux, Ayo a repoussé les limites du mot "espoir". Mais il devra attendre quelques années pour connaître le secret de sa guérison. Où ? Chez Mama, la grande prêtresse de Togoville. Enfin...c'est ce qu'il croit, parce en vérité, l'aventure ne fait que commencer. En effet, à Bamako, au Mali, quelqu'un vient d'atterrir ; elle s'appelle Lincar. Lincar quitte son pays, la Belgique, pour partir enseigner le français dans un lycée de le capital malienne. Elle sort tout juste de l'université. Ayo, lui, a bien grandi ; il est un jeune homme. Le hasard, du moins en apparence, les fait se rencontrer. Un autre chemin s'ouvre alors à eux...

09/2017

ActuaLitté

Vie de famille

Tată bogat, tată sărac. Să te îmbogățești - o abilitate care nu poate fi învățată

In lucrarea Tata bogat, tata sarac, omul de afaceri american Robert Kiyosaki subliniaza faptul ca boga ? ia se bazeaza pe câteva principii de baza care sunt adesea neglijate în favoarea unei bune educa ? ii ? i a unei munci asidue, ceea ce înseamna ca majoritatea oamenilor nu vor scapa niciodata de cursa de ? obolani. Acest rezumat ? i aceasta analiza clara ? i detaliata reprezinta o resursa valoroasa pentru oricine dore ? te sa în ? eleaga cartea revolu ? ionara a lui Kiyosaki : cuprinde o explica ? ie amanun ? ita a filozofiei sale de afaceri, principalele concepte care stau la baza operei sale, cum ar fi viziunea sa asupra fluxului de numerar ? i insisten ? a sa asupra ac ? iunii, precum ? i contextul în care se înscrie opera sa, inclusiv venirea noului mileniu. De asemenea, ofera o introducere în conceptele-cheie pe care le sugereaza pentru a scapa de cursa ? obolanilor, principalele critici aduse operei sale ? i poten ? ialele extinderi ale abordarii sale, oferindu-va tot ce ave ? i nevoie pentru a în ? elege aceasta carte de nepre ? uit în doar 50 de minute. Despre Tata bogat Tata sarac : Tata bogat, tata sarac a pornit de la dorin ? a lui Kiyosaki de a face bani ? i de la interac ? iunea sa cu cele doua figuri paterne principale din via ? a sa : tatal sau biologic, sau tatal sarac, ? i tatal sau cu figura paterna, sau tatal bogat. De ? i ini ? ial autorul a fost nevoit sa se autoediteze Tata bogat, tata sarac, cartea a devenit un succes rasunator, fiind vânduta în peste 26 de milioane de exemplare ? i fiind sus ? inuta de o serie de celebrita ? i, printre care mogulul media Oprah Winfrey ? i pre ? edintele Donald Trump. Despre Robert Kiyosaki : Robert Kiyosaki s-a nascut în Hawaii, în 1947, din parin ? i japonezo-americani. El a devenit con ? tient de inegalita ? ile de avere înca de la o vârsta frageda, privind cu invidie la mul ? i dintre colegii sai de clasa care aveau în mod clar un nivel de trai net superior celui al lui. Impreuna cu prietenul sau Mike au decis ca nu vor permite ca începuturile lor umile sa îi re ? ina în via ? a, hotarându-se sa aiba cât mai mult succes posibil. Mike a preluat în cele din urma afacerea tatalui sau, în timp ce Robert a devenit multimilionar ? i un om de afaceri respectat.

01/2023

ActuaLitté

Animaux sauvages

Traces et empreintes. Observer, identifier, pister, reconnaître

Quel enfant n'a pas plaisir à découvrir lors de ses promenades les traces d'un animal ? Cône décortiqué, noisette rongée ou écorce arrachée, empreintes tantôt dans la boue, tantôt dans le sable ou encore dans la neige, crottes, plumes, nids... Mais qui est passé par ici ? Ce carnet est le guide parfait à glisser dans son sac à dos pour partir sur la piste des animaux. Un guide d'identification conçu pour le terrain Avec son petit format, il est facile à emporter partout et à consulter : pratique ! Ce carnet d'identification présente les indices laissés par les animaux dans la nature. Ils sont de 2 types : les empreintes que les animaux laissent sur le sol ; les traces (cônes décortiqués, plumes...) que l'on peut découvrir après leur passage. Ces indices ont été regroupés par thèmes. Cela permet, lorsque l'on trouve une plume, par exemple, de pouvoir établir des comparaisons, et l'on peut ainsi plus facilement identifier l'espèce à laquelle l'indice appartient. Pour chaque empreinte ou trace, plusieurs critères de reconnaissance sont indiqués : le nom et la silhouette de l'animal ; un ou deux éléments caractérisant cette empreinte ou cette trace, sa forme, par exemple ; la taille. Les illustrations très détaillées, de grande qualité, dans un style naturaliste, viennent en renfort du texte pour visualiser les spécificités à observer. Des légendes attirent l'attention sur les éléments essentiels. Carnet en main, le travail d'enquête peut commencer. Des carnets spécialement conçus pour les enfants Les guides d'identification destinés à la jeunesse sont rares, et cette absence oblige les naturalistes en herbe à utiliser ceux de leurs parents, pas adaptés. Les "Carnets de nature" comblent ce vide, et les jeunes lecteurs apprécieront d'utiliser un outil élaboré pour eux, avec des textes simples et concis, usant d'un vocabulaire précis et choisi, parfaitement compréhensible par la tranche d'âge. Les clés de détermination sont mises en avant. Des encadrés illustrés aident l'enfant à décrypter les indices. Un intérêt pour un animal en particulier ? Un index permet de trouver les éléments le concernant. Les plus : en fin d'ouvrage, la méthode pour conserver les traces (moulages, récoltes, prise de notes, plumier, photographie, conservation, collections, croquis, astuces...) et une planche des animaux dont on trouve le plus fréquemment des traces et empreintes pour les connaître tous. Un guide pratique et très complet avec lequel les animaux seront bientôt démasqués. En piste !

04/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le raviveur de souvenirs

Léonard Burton, ancien entrepreneur ayant mis la clé sous la porte se retrouve dans une situation embarrassante : alors qu'il pensait sournoisement se reconvertir en raviveur de souvenirs pour arnaquer les habitants du quartier, il croise le chemin de Marcus, jeune homme bien décidé à trouver du travail rapidement et prêt à tout pour en venir à ses fins. Ensemble, ils deviennent involontairement détectives privés lorsque le nouvel apprenti voit une annonce dans le journal : Isabella Navajias recherche son ex-conjoint et promet de payer gracieusement celui ou celle qui lui viendrait en aide. L'offre s'avère alléchante pour le commis en pâtisserie qui voit là un moyen de maintenir sa place. Qui pouvait savoir que le compagnon en question était le fameux Léonard Burton, presque disparu de la surface de la terre ? Combien de chance y avait-il pour que leur destin se croise de cette façon ? Qui est réellement la belle Taline, employée aux pompes funèbres, qui fait tourner le coeur de Marcus ? Toutes ces questions, sans réponses, ne dissimulent-elles pas de lourds secrets difficiles à avouer ? - Bonjour ! - Voici mon patron ! Je vous présente Isabella Navajias, notre future cliente. A l'entente du nom, Burton s'étouffa. Il fut pris d'une quinte de tout si forte qu'il lui était presque devenu impossible de respirer. La jeune femme posa le journal sur la table. (...) - Enchantée ! Je suis Isabella. Et vous ? Léonard paniqua. Impossible pour lui de lui donner sa véritable identité ! Il regarda autour de lui, face à la rue, et s'improvisa un surnom quelque peu ridicule. - Lampa ! Monsieur Lampa... Daire ! (...) Marcus regarda Burton avec un sourire niait. Elle lui faisait de l'effet cette jolie dame ! - Bien, maintenant que les présentations sont faites, je vais vous présenter plus amplement le dossier. Très professionnellement, Marcus sortit une pochette de son sac de cuir. - Donc si je reprends la requête de ma cliente, celle-ci recherche son ancien compagnon, (...), quel est le prénom de cet horrible individu ? - Léonard Burton ! Marcus toussota. Il venait de comprendre pourquoi son patron était si gêné et pourquoi il ne devait plus l'appeler par son nom officiel, tout s'expliquait ! Il se rendit compte de la gourde qu'il venait de faire. De peur de perdre son emploi, il joua le jeu. - Je prends note...

09/2017

ActuaLitté

Paranormal, Bit-lit, Science-f

Dans la noirceur de l'espace Tome 1 : Prisonnier de guerre

Brady Garrett doit rentrer chez lui. Engagé de force dans l'armée, il a été affecté au Défenseur Trois, l'une des stations du réseau conçues pour protéger la Terre des attaques extraterrestres. Il déborde de colère, de peur, et de mal du pays. S'il ne revient pas chez lui, il perdra sa famille, mais il n'y a pas d'autre moyen de le faire que dans un sac mortuaire. Cameron Rushton a besoin d'un coeur artificiel. Quatre ans plus tôt, il a été capturé par les Sans-Visage, la race alien responsable de la quasi-destruction de la Terre. A son retour, et suite à des erreurs médicales, Brady devient son stimulateur cardiaque humain et temporaire. Sauf qu'ils partagent davantage qu'un battement de coeur : ils partagent des pensées, des souvenirs et des rêves particulièrement réalistes. Brady n'a pas le temps de s'inquiéter de son attirance croissante pour un autre homme, en particulier quand il s'agit du type dans l'univers capable de lire dans ses pensées. Cela ne signifie rien. Ce n'est que de la biochimie. A présent, les Sans-Visage sont sur le point de faire leur retour, et personne ne semble pouvoir les en empêcher. Cam prétend que tout le monde s'en sortira, mais c'est sûrement un menteur et un traître, comme le croit l'armée. Mais ce n'est pas grave. Les types comme Brady ne s'attendent pas à des fins heureuses. #MM #ScienceFiction #Aliens #Militaire #GayForYou #Dystopie #SpaceOpéra #Extraterrestres --- "C'est amusant, sexy, plein de suspense, triste, et tout simplement EXTRAORDINAIRE. Je le recommande à tout le monde ! J'ai adoré, j'ai adoré, j'ai adoré". - Nick Pageant (Goodreads) "Je suis en fait assez bouleversée après avoir lu cette romance étonnante. Dans la noirceur de l'espace n'était pas du tout ce que je pensais et attendais. Au lieu de cela, j'ai obtenu quelque chose de tellement mieux. Si, si bon... romantique, poétique, joliment écrit et avec une histoire à la fois surprenante, amusante, affectueuse et aussi assez effrayante par moments. La note maximale ! " - Ingie (Goodreads) "C'est la première histoire solo de Lisa Henry que je lis, mais ce ne sera certainement pas la dernière ! Lisa, vous êtes une source d'inspiration impressionnante. Vous m'avez soufflée avec vos mots. Vous, chère madame, savez écrire ! " - Jenni Lea (Goodreads)

03/2023

ActuaLitté

Arts premiers

Anangu Collective. Edition bilingue français-anglais

La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et oeuvres d'art aborigènes d'Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d'artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région. Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d'un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d'Australie. Ces oeuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du "Temps du Rêve" , caractéristiques de l'imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le coeur de la Fondation Opale. La Fondation Opale, à l'instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d'art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l'actualité de l'art aborigène d'Australie à l'époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu'entretiennent les habitants avec leur terre. Kupi Kupi, réplique de l'installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement "tourbillon" et "nombreuses lances" en langue pitjantjatjara), est une oeuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu'une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue. Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c'est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance. Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d'Australie ainsi que leurs oeuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples "premiers" de la région.

05/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le jeu continue après ta mort

Notre époque ayant autant de mémoire qu'un rhinocéros lancé au galop dans le vide, il ne nous a pas semblé vain de publier ces trois épais carnets aux pages couvertes d'une écriture enfantine, récemment trouvés au milieu d'un champ de fleurs sauvages, à l'est de la Silésie. Un jeune vagabond de vingt-neuf ans, mort d'épuisement dans son sac de couchage, les tenait serrés contre sa poitrine. Une première lecture nous a persuadé qu'il s'agissait des carnets de Thout' Nielsporte, ce chef facétieux qui, par l'entremise de son avatar aux yeux de caméléon, avait conduit les gamers du monde entier à s'affranchir des trois grands Editeurs qui tenaient entre leurs griffes l'ensemble des jeux en ligne et des univers persistants. Le "Petit Alexandre le Grand" des mondes virtuels n'avait pas encore dix-sept ans, dans les années 2029, quand il libéra les MMORPG et les unifia en un seul continent, "la Pangée Libre" , allusion au supercontinent qui devrait se former dans 250 millions d'années par la conjonction de l'Afrique, des Amériques et de l'Eurasie. Cette zone virtuelle libre, appelée aussi "Big Pizza" par ses usagers, était un immense conglomérat numérique rassemblant des jeux en ligne et des espaces 3D de toutes marques, qui n'avaient pas été conçus pour se retrouver connectés les uns aux autres. Thout' et ses guildes réussirent à créer des passerelles non prévues par les développeurs et à en prendre le contrôle. Ils entraînèrent des millions de joueurs dans un nouveau monde open source, géré directement par ses usagers, selon un système d'échange Peer-to- Peer où l'équipement informatique de chaque abonné était devenu un rouage du système global. La volatilisation soudaine de Big Pizza, le vendredi 18 février 2039 à 18 heures 09 GMT, est venue mettre fin à leur autonomie insolente, sans que les causes de ce Global Off n'aient jamais pu être clairement établies... Les trois carnets retrouvés apportent un éclairage inédit sur cet événement qui a précipité plusieurs millions de gamers professionnels dans la détresse la plus complète. Nous allions mettre sous presse ce témoignage sans attendre l'identification officielle du corps, lorsqu'est tombée la dépêche annonçant le résultat des analyses génétiques effectuées sur le cadavre. Il s'agit bien de Thout' Nielsporte, il s'agit bien de ses écrits.

03/2019

ActuaLitté

Littérature française

Une semaine de vacance

Cette année, pour les congés payés, j'ai décidé de m'ennuyer. Si l'on ne s'ennuie pas, le temps passe vite, et deux semaines, c'est si court ? ! Mais s'ennuyer, c'est ruminer le temps, le malaxer, l'étirer comme une pâte, comme une gomme extensible. C'est profiter de chaque grain de sable. C'est pour cela que je préfère ne pas parler de vacances au pluriel, un mot qui - tout comme le mot loisirs évoque précisément l'absence de loisir, d'oisiveté -, un mot, donc, qui renvoie lui aussi à un temps plein, meublé d'activités riches et variées, précisément le contraire de la vacance, c'est-à-dire du bienheureux vide. J'ai toujours admiré cette racine, mère d'une riche famille ? : vacuité (quelle rime merveilleuse à fatuité? ! ), vacuole (l'un des constituants de nos cellules, donc de notre être, serait le vide...), vacation, vacant, sans oublier ce "? vacuum ? " étrange que je trouvais, enfant, sur certains produits emballés sous vide ou encore, si ma mémoire est bonne, sur ces ingénieuses boîtes en matière plastique produites par une firme américaine au nom imprononçable spécialisée dans la démonstration à domicile." Enfin réédité, revu par l'auteur, l'inclassable premier roman de Daniel Charneux, qui avait connu un beau succès lors de sa publication en 2001. A l'approche de l'an 2000 et de la quarantaine, Jean-Pierre Jouve part sac au dos pour " une semaine de vacance " sur les chemins de la Creuse. " Vacance " au singulier, car, au contraire de ceux qui remplissent leurs congés d'activités nombreuses et distrayantes, lui-même recherchera le vide, c'est-à-dire l'occasion de faire le point sur sa vie : pourquoi Odile l'a-t-elle quitté ? Par quelle action d'éclat pourrait-il la reconquérir ? De marches solitaires en rencontres, de contemplations paysagères en méditations décalées sur l'humain et ses étrangetés, nous croyons mettre nos pas dans ceux d'un philosophe désabusé et découvrir avec lui un département a-touristique, jusqu'au coup de théâtre final... Daniel Charneux construit depuis plus de vingt ans un univers romanesque qui alterne entre fictions pures et exploration de destinées réelles (Marilyn Monroe, Lady Jane Grey, le moine japonais Ry ? kan ou Steve Prefontaine. Il est titulaire de nombreux prix littéraires, a été finaliste du prix Rossel et figure dans la collection patrimoniale Espace-Nord.

06/2024

ActuaLitté

Manga

He is a perfect man. L'intégrale 4 volumes

Ce pack manga contient : He is a Perfect Man (176 pages - Volume : 1 / 4) : " Aya-chan, tu me l'as promis, laisse-moi le faire. "Après avoir accompli son but de " réussir un match parfait ", Kenshiro, lanceur qui n'a d'yeux que pour son Ayato adoré, vient encore de se faire jeter par ce dernier. Bien qu'il soit beau et doté d'un talent incroyable pour le baseball, Kenshiro s'en soucie peu, et ne pense qu'au sexe ! Aujourd'hui encore, avec un souffle aussi ardent que celui d'une bête, il a acculé le pauvre Ayato...De l'amour et de l'érotisme au Kôshien ! ? He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 2 / 4) : " Mes parties sont sur le point d'exploser... "Kenshirô se donne à fond pour obtenir la victoire (et Ayato), afin de pouvoir réaliser la promesse entre lui et son bien-aimé, de pouvoir " faire l'amour une fois par match gagné ". Dès la fin de leur victoire d'aujourd'hui, ses désirs sexuels explosent et lui échappent alors qu'ils sont toujours au Kôshien !! Bien qu'il soit beau et extrêmement doué pour le baseball, Kenshirô ne pense qu'à le faire avec Ayato...Déchaînera-t-il sa force de bête sauvage pour venir à bout des adversaires redoutables qui tenteront de lui barrer la route... ! ? L'amour se mêlera-t-il au Kôshien ! ? Voici le deuxième volume de cette comédie érotique tournant autour du baseball lycéen !! He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 3 / 4) : " Si on gagne, sors avec moi. "Passés d'amis d'enfance à sex friends, Taka se consacre exclusivement au baseball, et Kamui, après que son ami le lui ait demandé, a rejoint l'équipe pour jouer à ses côtés. Si Kamui se donne à fond pour la victoire, c'est pour que leur relation évolue de " sex friends " à " amants ". Cependant, son corps est fiévreux à ne savoir qu'en faire...D'un autre côté, Saji du lycée Tenpôzan regarde son Kôhai, qui l'admire tant, avec plus en plus de désir, et ne sait pas quoi faire.Des jeunes hommes qui aiment le baseball, et d'autres, qui aiment ces jeunes hommes.Pour l'amitié, pour l'amour, pour leurs propres désirs, tous vont livrer une guerre sans pitié au Kôshien !! He is a Perfect Man (160 pages - Volume : 4 / 4) : " Si on gagne, on utilisera le vibromasseur ! "Kenshirô, beau jeune homme qui ne pense qu'à faire l'amour avec son bien-aimé Ayato, a continué à progresser au Kôshien avec pour objectif de pouvoir utiliser le vibromasseur b, et se tient à présent sur le monticule, prêt à commencer la finale ! D'un autre côté, Kamui, le lanceur du lycée Hakutoh, prend des calmants pour surmonter la douleur et pouvoir ainsi continuer le match, afin de faire évoluer la situation avec Taka de " sex friends " à " amants " ! Voici enfin le dénouement de ce Kôshien, plein d'amour et d'érotisme !!

02/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Port-Royal

Port-Royal est un biais privilégié pour comprendre l'histoire politique, religieuse et intellectuelle du Grand Siècle. Comment un petit couvent sans éclat, perdu dans la vallée de Chevreuse, a-t-il pu s'imposer, en quelques années, comme le centre spirituel, culturel et moral de la France ? Fleuron de la réforme catholique, au coeur de la plus importante querelle théologique d'alors - celle du jansénisme -, le monastère de Port-Royal, auquel furent liés, de près ou de loin, les plus grands écrivains (Pascal, La Rochefoucauld, Racine, Mme de Sévigné...), irradia la société de son temps. C'est en 1608, sous l'impulsion de la mère Angélique, que commence la réforme de Port-Royal : la jeune femme décide de mettre en oeuvre au monastère la "règle de stricte observance". S'imposant dès lors comme un modèle de rigueur et d'austérité, Port-Royal commence son irrésistible ascension. L'abbé de Saint-Cyran y prêche, diffusant la doctrine de son ami Jansénius, imprégnée d'augustinisme. Il y fonde les Petites Ecoles, qui révolutionnent l'enseignement - alors monopole des jésuites. Port-Royal attire : de nouvelles vocations, mais aussi des femmes du monde, qui viennent s'y retirer, ou encore les "Solitaires" - ces hommes désireux de mener une vie tournée vers Dieu sans pour autant entrer dans les ordres, et qui, pour ne pas déroger à l'exigence de labeur, s'illustreront par des travaux remarquables, parmi lesquels la première traduction en français moderne de la Bible. Promouvant l'exigence spirituelle contre le faste et l'ostentation des biens de ce monde, Port-Royal ne pouvait que s'attirer les foudres de Louis XIV, dont le règne était marqué par le culte du moi et du divertissement : après avoir brillé au milieu des persécutions, l'abbaye fut finalement rasée en 1712, sur ordre du roi, qui souhaitait qu'il n'en demeurât pas un seul vestige. Comprendre à quoi tient la puissance singulière de cette poignée de femmes et d'hommes dévoués à Dieu, scruter les plis de leurs vies, traquer leurs voix au plus juste de ce qu'elles furent... Voilà ce que propose cette anthologie, qui rassemble des textes d'auteurs célèbres (Pascal, Racine, Saint-Cyran, Lemaistre de Sacy, etc.) comme de religieuses anonymes. On y découvrira l'histoire de l'abbaye, de sa fondation à sa destruction ; la description des lieux et des activités quotidiennes ; les Vies des principales personnalités de Port-Royal ; des écrits spirituels ; des récits de captivité de religieuses... Formant un fabuleux gisement narratif, cet ensemble de textes d'époque, d'une qualité littéraire remarquable, fait renaître tout un pan de l'âge classique. Etablie et présentée par Laurence Plazenet, l'anthologie Port-Royal est l'oeuvre d'une spécialiste incontestée de la période, et d'un écrivain qui, par sa plume, transporte le lecteur. Elle s'impose comme une référence absolue sur le sujet.

10/2012

ActuaLitté

Religion

Etudes sur la sainte vierge tv 1958

PREFACE par M. RIQUET, S. LIVRE VII LA SAINTE VIERGE ET L'EXPANSION DU CATHOLICISME CULTE MARIAL DANS LES 'DIFFERENTS PAYS DU MONDE Afrique 1. - Marie et l'Afrique, par J. BOUCHAUD, C. S. Sp. Il. - La dévotion populaire mariale en Egypte, par G. BASETTI-SANI, O. F. M. III. - Marie dans la liturgie copte, par G. GIAMBERARDINI, O. F. M. , membre du Centre d'Etudes Orientales, professeur au Séminaire Oriental Saint-Cyrille IV. - culte de la Sainte Vierge dans les Missions de la Congrégation du Saint-Esprit, par A. CABON, C. S. Sp. V. - La dévotion à la Sainte Vierge dans les Missions des Pères Blancs, par A. ARNOUX VI. - Madagascar, terre de l'Immaculée, par J. -P. GRAUSEM, S. J. , professeur au Séminaire Réiional d'Ambatoroka, Tananarive VII. - culte au Congo Belge et au Ruanda-Urundi, par L. DENIS, S. J. , directeur de la "Revue du Clergé Africain" VIII. - Basutoland, terre de Marie et notes sur la dévotion mariale en Arique du Sud, par M. FERRAGNE, O. M. I. , directeur du Centre Catholique de Mazenod au Basutoland Amérique IX. - La dévotion à la Sainte Vierge au Canada de langue anglaise, par Son Eminence le Cardinal GUI GAN, Archevêque de Toronto X. - Marie dans l'histoire du Canada Français, par R. BRIEN, de l'Académie Canadienne-Française, président du Centre marial Canadien, directeur de la Revue Marie" XI. - La dévotion mariale des Indiens au Canada, par G. LAVIOLETTE, O. M. I. XII. : - Le culte de Marie en Alaska, par S. LLORENTE, S. J. XIII. - Notre Dame aux Etats-Unis, par D. SARGENT XIV. - Marie aux Etats-Unis, par D. -A. LORD, S. J. XV. - La piété du peuple Mexicain envers la Vierge Marie, par J. -A. ROMERO, S. J. XVI. - Le culte marial en Amérique Centrale (Guatemala, Honduras, El Salvador, Nicaragua, Costa Rica, Panama) et aux Antilles (Cuba et Porto-Rico), par F. ARGÜELLO XVII. - Le culte marial dans les Antilles et dans Guyane française (Républiques Dominicaine et d'Haïti, Martinique, La Guadeloupe), par A. CABON, C. S. Sp. XVIII. - La dévotion mariale en Argentine, par A. -I. FERREYRA, S. J. , professeur la Faculté de Théologie de San Miguel XIX. - La dévotion mariale en Bolivie, par T. OROZA DEUER XX. - La dévotion à la Sainte Vierge au Brésil, par P. ROSETTI, S. J. XXI. - La Sainte Vierge et le Chili, par A. ARRAÑO, S. J. XXII. - La dévotion mariale en Colombie, par J. -M. PACHECO, S. J. , professeur à l'Université Javeriana et rédacteur à la "Revista Javeriana XXIII. - culte. marial dans la République de l'Equateur, par J. ESPINOSA POLIT, S. J. XXIV. - La dévotion mariale au Paraguay, par A. ROJAS, S. J. XXV. - dévotion mariale au Pérou, par E. T. BARTRA, S. J. XXVI. - dévotion mariale dans République orientale de l'Uruguay, par R. ALGORTA et J. -L. SEGUNDO, S. J. XXVII. - Sainte Vierge et le Venezuela, par P. -P. BARNOLA, S. J. , membre de l'Académie d'Histoire, vice-recteur l'Université du Venezuela Océanie XXVIII. - dévotion

04/1997

ActuaLitté

Récits de voyage

En solitaire. Le long du Pacific Crest Trail

Suivez Tim Voors dans son épopée sur le Pacific Crest Trail et partez avec lui pour 6 mois de marche, de paysages sublimes, de rencontres fascinantes et de réflexion sur la vie. Le Pacific Crest Trail, mythique sentier de grande randonnée, court sur 4 265 km le long de la côte Ouest américaine, du Mexique au Canada. Déserts, sommets montagneux, cascades, torrents, parcs nationaux, la traversée réserve nombre de défis physiques et d'émotions fortes. Tim Voors, père de famille néerlandais, nous emmène et nous fait vivre cette aventure qu'il a décidé de mener seul. Il nous raconte les lacs de montagne aux eaux transparentes, les nuits sous les étoiles, les amitiés spontanées forgées autour de joyeux feux de camp. Mais aussi la solitude, la peur face aux éléments et le sentiment d'impuissance par rapport aux forces de la nature qu'il lui a fallu surmonter. Plus que tout, En solitaire nous montre le pouvoir de la vie sauvage pour revenir à l'essentiel. Les illustrations, aquarelles et photographies de l'auteur donnent corps à un récit entraînant qui n'oublie pas d'expliquer les aspects pratiques de la préparation d'un tel périple, du ravitaillement à la stratégie anti-ours. L'enthousiasme contagieux de Tim Voors est une invitation à prendre son sac à dos et à partir pour se redécouvrir. N'hésitez pas, le monde vous attend ! Le temps est compté et le monde nous attend. Retrouvez le sens de votre vie. En solitaire retrace l'épopée d'un explorateur qui nous ressemble. Comment expliquer qu'un père de famille de 44 ans décide d'abandonner son foyer pour six mois, afin de parcourir à pied 4 286 km le long du sentier du chemin des crêtes du Pacifique, aux Etats-Unis ? Quels seront les effets d'une telle décision sur son couple, ses enfants et lui-même ? Cédant à son intuition, Tim Voors se lance dans une aventure qui va changer sa vie. Se sentir vivant, ressentir la peur, endurer la douleur, se confronter à l'immensité du vide et entamer une passionnante histoire d'amour avec la nature... Tim Voors nous entraîne dans une expérience à la fois physique, mentale et spirituelle le long de cet épique sentier de grande randonnée, sentier qui regorge de beauté mais aussi d'obstacles (l'ultra-trailer François d'Haene s'y est mesuré en octobre 2019 et a dû renoncer en raison des conditions climatiques).

06/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

L'aventure ambiguë. Un témoignage sur la condition humaine

"J'ai lu beaucoup de livres dans ma vie, mais il y en a deux qui ne me quittent jamais. D'ailleurs, si vous ouvrez mon sac, vous les y trouverez. Ce sont Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé CESAIRE et L'Aventure Ambiguë de Cheikh Hamidou KANE. Ces deux livres-là ne me quitteront jamais". C'est à peu près en ces termes que Sophie Eckoue, qui présente l'émission "Livres sans frontières" sur Radio France internationale (RFI), a répondu à une question d'un jeune membre du "Club REI" de Ndjamena (Tchad) qui lui demandait quels étaient ses livres favoris. Hommage ne pouvait être plus grand, venant d'une dame de grande culture qui affirme par ailleurs avoir lu depuis sa tendre enfance, énormément, et toutes sortes de livres, de revues, de journaux. C'est une preuve, parmi des centaines d'autres, effectives, et des millions, potentielles, que L'Aventure ambiguë est une oeuvre majeure de la littérature universelle, par-delà les frontières, les époques, les cultures et les civilisations. Oeuvre qui a été au programme de nombreuses universités sur les cinq continents, L'Aventure ambiguë est la preuve que l'on peut bien être prophète chez soi. Depuis 1961, des dizaines de promotions de lycéens, d'étudiants, d'instituteurs, d'administrateurs, de juges, de financiers, de douaniers, de travailleurs sociaux, bref, des millions de Sénégalais et d'Africains, étudiants à tous les niveaux du système d'enseignement ou travailleurs de tous les secteurs de l'administration, ont eu, à un moment ou à un autre, L'Aventure ambiguë dans leur programme de formation, en alternance ou concomitamment avec d'autres oeuvres majeures de notre littérature telles Les Bouts de bois de Dieu de Sembene Ousmane, L'Exil d'Albouri de Cheik Aliou Ndao, Maïmouna d'Abdoulaye Sadji... Il est donc logique que, cinquante après que cette oeuvre a paru au firmament de notre littérature et s'y maintient avec une constance peu commune, que l'on procède à une sorte de bilan, que l'on la revisite non seulement à l'aune des problèmes qu'elle révélait en son temps, mais encore que l'on la relise en la mettant en perspective dans le champ sociopolitique, culturel et civilisationnel qui prévaut de nos jours dans notre pays, sur notre continent et dans le monde. Il y a dans ce livre des intuitions fulgurantes qui trouvent leur pleine signification dans notre contexte mondialisé, en perte de valeurs, de repère et de sens.

07/2017

ActuaLitté

Littérature française

Trois jours et trois nuits

" Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance ", écrit Nicolas Diat dans sa préface. Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? A l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux. Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises... " Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible). " Sylvain Tesson " Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales. " Franz-Olivier Giesbert " Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. A ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique. " Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye.

11/2021

ActuaLitté

Criminalité

L'affaire Elodie Kulik

2002-2021. Première enquête résolue en France avec l'ADN par parentèle, l'affaire Kulik a bouleversé et a définitivement marqué l'histoire judiciaire. Ce livre est également le portrait d'une figure exceptionnelle, Jacky Kulik, qui a fait de la quête de vérité sur le meurtre de sa fille le combat de sa vie. Une affaire hors norme : Nuit du 10 au 11 janvier 2002. Elodie Kulik, directrice de banque à Péronne en Picardie, quitte un ami après un dîner en ville. Au matin, on retrouve sa voiture précipitée dans le fossé, son sac à main laissé sur le siège passager. Nulle trace de la jeune femme. On découvrira son corps volontairement incendié quelques kilomètres plus loin à l'abri des regards. Pour les enquêteurs comme pour l'avocat pénaliste local, l'indice de confiance est au plus haut : ils mettront vite la main sur l'assassin. La victime a lancé un appel au secours aux pompiers à 0 h 22. Ce message enregistré - où se mêlent les voix de deux hommes -, insoutenable pour ceux qui l'entendront au procès, sera l'une des pièces majeures du dossier. Contre toute attente, l'affaire nécessitera dix-neuf ans d'enquête et d'instruction. C'est, en 2011, l'affaire criminelle française qui a donné lieu au nombre de prélèvements d'ADN le plus important : presque 6 000... Une figure hors du commun : Jacky Kulik, le père d'Elodie Il a déjà enduré de tragiques revers du destin. Mais il va endosser son habit d'enquêteur, pour le meilleur et pour le pire car l'enquête s'enlise. Il se rapproche de l'association pionnière dans la lutte pour la mise en place et l'extension des fichiers d'empreintes génétiques, l'association Angélique, fondée par Isabelle Boquel. Ensemble, ils mobilisent les politiques, se fédèrent aux autres parents de victimes, font des marches blanches. C'est grâce à leur acharnement et à l'arrivée providentielle en 2007 d'un jeune juge d'instruction que l'enquête va prendre un autre tournant quand sera utilisée la technique de l'ADN par parentèle en 2012. Une première en France, cinq ans avant que la loi passe. Un des agresseurs d'Elodie est enfin identifié, par recoupement avec le fichier des empreintes génétiques... C'est le fils d'un homme emprisonné pour agressions sexuelles. Mais Grégory Wiart est mort en 2003 dans un accident de voiture. Commence alors une nouvelle longue enquête " en toile d'araignée ", pour cerner l'entourage du meurtrier.

10/2022

ActuaLitté

Régionalisme

Les chauffeurs du Lyonnais

Ce qui nous frappe aujourd'hui encore, dans l'histoire des chauffeurs du Lyonnais, ce n'est pas le déchaînement de violence qui la caractérise, mais surtout l'incroyable témérité des malandrins, leur cruauté absolue, l'habileté parfois machiavélique de leurs forfaits et cette impunité totale dont ils jouirent pendant si longtemps. En lisant l'ouvrage de J. Vingtrinier, on comprend assez vite que tout cela, ils le devaient à leur chef, un homme qui avait (hélas) pour le crime, des aptitudes exceptionnelles : fin stratège, dépourvu de tout scrupule, vigoureux et déterminé, il imposait à ses troupes une discipline de fer. Pour tout le monde (ou presque), il s'appelait Pierre Grataloup, il n'était " pas très grand, mais bien pris et de forte carrure ", il habitait la haute montagne et faisait " le commerce des bestiaux " ; mais pour tous ses complices, pour ceux qui le recherchaient et pour les habitants de la région, il était aussi le Petit-Monsieur, personnage mythique, redouté et d'autant plus insaisissable, qu'hormis ses hommes personne n'avait fait le lien entre l'honorable Grataloup et le terrible chef de bande, au point qu'il filait le parfait amour avec la belle Françoise, la fille d'un fermier prospère. C'est pourtant lui qui organise de véritables conseils de guerre dans les ruines du château de Rochefort, ordonne le pillage et la tuerie de Malataverne, le sac, sous uniformes de gendarmes, du château de Marigny, l'enlèvement de Mlle de Barmas, l'attaque de la maison de Jean Malart... et cent autres coups fructueux et sanglants qui terrorisent la population et constituent autant d'atteintes graves aux personnes et aux biens. Cependant l'intérêt du récit de M. Vingtrinier ne réside pas uniquement dans cette relation pittoresque (historiquement répertoriée) des coups de main, rapts, assassinats, combats divers des Dur-à-cuire, Vide-Gousset, José-le-Chameau, Pied-de-Biche, Lapin-Vigilant, Gros-Mec, Sautemouche, Cuillère-à-Pot, le Parigot, le Dauphinois, Dhilas, Chevallier, le Borgne-d'Aveize, le Bourreau des Crânes, le Boucher-des-Pantes. Il apparaît aussi dans la manière précise et vivante dont l'auteur évoque l'ambiance des marchés de l'époque, des fermes et des auberges, dans le talent avec lequel il retraduit le langage cru et coloré des chauffeurs et des paysans et dans la gradation savante selon laquelle il montre l'évolution du comportement de la population, qui va passer, peu à peu de la crainte à la colère vengeresse, sous l'influence de Jean Malart, l'ennemi juré du Petit Monsieur. Cette épopée, judiciaire et justicière, d'une lutte devenue collective contre le crime est d'autant plus passionnante qu'elle est marquée du sceau de l'authenticité.

02/2002

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le prisonnier du ciel

Barcelone, 1957. Les membres de la librairie Sempere & fils - Daniel, sa femme Béa, son père et son complice de toujours, Fermín Romero de Torres - s'apprêtent à célébrer Noël. Fermín prépare son mariage, pourtant quelque chose le tourmente. Malgré l'insistance de Daniel, il refuse de se confier. Tout change le jour où un inquiétant personnage se présente à la librairie. Après avoir acheté une édition rare du Comte de Monte Cristo, il la dédicace à Fermín. Mais pourquoi signe-t-il du patronyme de ce dernier ? Et quels sont ces secrets qu'il menace de dévoiler ? Poussé dans ses retranchements par Daniel, Fermín lève le voile sur les années les plus terribles de son existence. 1939. La guerre civile, commencée en 1936, vient de se terminer avec la victoire franquiste. Dans la forteresse de Montjuïc, prison damnée qui domine Barcelone, croupissent une poignée d'opposants au régime. Fermín fait partie de ce groupe d'hommes haut en couleur, amateurs de blagues et solidaires les uns des autres. Très vite, il se lie avec son plus proche voisin, David Martín, l'écrivain de La Ville des maudits. David Martín, un être à moitié fou, comme possédé par une âme étrangère à la sienne, fait l'objet d'une surveillance très spéciale de la part du directeur. Grand lecteur, romancier à succès, il a l'habitude d'égayer les journées de ses compagnons en leur racontant des histoires. Salgado, le camarade de cellule de Fermín, est d'une autre trempe : criminel endurci, il a assassiné toute une famille pour lui voler ses millions. Malgré les tortures répétées, il refuse de révéler où il a caché son trésor. Après une séance particulièrement violente, Salgado, en plein délire, dévoile malgré lui à Fermín l'endroit où il a caché la clef qui doit conduire à l'argent. Aidé par Martín, Fermín concocte son évasion. Il vole la clef de Salgado, puis, imitant le comte de Monte Cristo, il se fait passer pour mort et se glisse dans le sac destiné aux cadavres. Une fois son évasion réussie, Fermín se forge une nouvelle identité. Après avoir cherché, en vain, le lieu du trésor, il choisit de mener une existence tranquille auprès de ses amis de la librairie Sempere. Mais, au bout de dix-huit ans, le mystérieux inconnu qui ressemble tant à Salgado vient lui demander des comptes. Une lutte pleine de haine et de peur s'engage entre eux. Des secrets de sinistre mémoire remontent du passé, les protagonistes qui, dans l'ombre, continuent à tirer les ficelles, se mettent en mouvement. Le bonheur des uns, la vie des autres et peut-être même l'existence du Cimetière des Livres Oubliés sont menacés.

11/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le silence d'après

Les passagers qui embarquent dans le train de 10 h 35 reliant Manchester à Londres ont tous une bonne raison d'espérer des lendemains meilleurs. Jeff se rend à un entretien d'embauche après des mois de chômage, Holly s'offre un peu de répit, Nick se rend à un mariage avec toute sa famille, Meg et sa compagne partent en randonnée, Caroline tente de se soustraire à sa vie compliquée, et Rhona espère rentrer le soir même pour retrouver sa fille. Huit solitudes se côtoient à bord de ce train. Et parmi elles, celle de Saheel, qui peine à trouver sa place dans une société dans laquelle il ne se reconnaît plus. Avec son sac bourré d'explosifs, Saheel n'attend plus rien de l'avenir, il attend le terminus. "Eprouvant et profondément humain. Un vrai coup de massue". Ian Rankin "Impitoyable et palpitant". Daily Telegraph Extrait : "Elle avait les larmes aux yeux. Elle n'aurait même pas dû être à bord de ce train. Si seulement elle n'avait pas raté le précédent ! Tout ceci lui semblait irréel. Elle avait du mal à croire qu'elle était vraiment là, à chuchoter au sujet de... Elle s'efforça de chasser cette pensée de son esprit. Trouillarde. Une bombe, donc. Une bombe, ou une grenade. Un moyen de blesser des gens, de tuer des gens. Comment en était-elle arrivée à cette conclusion simplement parce que ce passager transpirait dans un train étouffant et refusait d'engager la conversation ? Elle-même était en sueur, terrassée par une nouvelle bouffée de chaleur. Le moment idéal, bon Dieu. Elle sentit ses joues la brûler, ses bras et ses cuisses, tout. Elle devait être rouge comme une tomate. Le vertige persista, ainsi que cette peur, intense, qui se répandait dans chacun de ses membres à chaque battement de coeur. Puis elle le vit - l'étudiant - revenir. - Il est là, dit-elle, rongée par la culpabilité. Je vais, hum... Elle désigna son siège du doigt. Noman esquissa une grimace. Caroline pensa qu'elle devrait peut-être se déplacer, s'asseoir ailleurs. Ce serait la réaction la plus judicieuse, non ? Mais si l'étudiant s'en alarmait ? S'il paniquait et passait à l'acte plus vite que prévu ? Caroline n'avait éprouvé une telle frayeur qu'une fois en quaranteneuf ans d'existence. C'était différent de l'inquiétude qu'elle avait parfois éprouvée pour les enfants quand ils étaient malades ou blessés. Même lorsque Paddy, avait été commotionné après avoir été renversé par une voiture à l'âge de neuf ans, et que, des heures durant, on n'avait pas su s'il y avait une lésion cérébrale. Différent parce qu'il s'agissait de terreur, pas de peur".

06/2018

ActuaLitté

Littérature française

Sabre

Il était une fois. Comme dans tous les grands romans, c'est-à-dire qui sollicitent notre part d'enfance, cela commence par : " Il y avait autrefois dans la salle à manger des grands-parents, un sabre de modèle inconnu, que je n'ai jamais manié, jamais soupesé, pas même caressé. " Le revoilà, Samuel Vidouble, le narrateur, coincé dans une maison, poussiéreuse mais encore hantée par les fantômes d'une famille provinciale, calviniste, " sans histoires, sans qualités, sans titres de gloire " , dans " un cul-de-sac de la France et de l'Europe " , au bout d'une ligne de train improbable et nocturne, le revoilà, ce Samuel Vidouble, professeur d'histoire désabusé, et amateur de cartes de géographie, qui décide d'enquêter sur ce souvenir d'enfance, guidé par tante Esther, libraire à la retraite : " Où était-il passé ce sabre ? Et si je l'avais rêvé ? " Ce n'est pas tant le sabre à la lame courbée, fêlée, couleur de Sienne, que les époques qu'il a pu traverser, les lignées d'hommes, de guerres, de morts, qui impressionnaient autrefois le jeune Samuel, lui qui appartient à la dernière génération ayant connu celles qui firent la guerre. Et puis à quel ancêtre revenait-il, ce sabre ? Qui était l'héroïque, ou au contraire, l'imposteur sans foi ni loi : VVRL, Victor Vidouble Rex Livorum ? Victor Vidouble roi des Lives, qui aurait jadis régné sur un archipel de la Baltique ? Un descendant d'huguenot confiné dans son pays de marais, d'étangs et de tourbières ? Un nobliau du XVIIIe siècle, amoureux des cartes de géographie, lui aussi, et qui mise sur elle pour l'arracher à sa province reculée ? Le baron Victor Vidouble de Saint-Pesant, mythe familial ou légende du grand dehors que les oncles-vétérans réinventent à tour de rôle, à la veillée ? Vaut-il mieux se vouer au réel, souvent décevant, que suivre l'aile de l'imaginaire, avec ses histoires d'îles perdues ou inventées ? A moins qu'une carte au trésor familiale nous permette de situer le lieu et l'époque d'où viendrait le fameux sabre ? Dans la lignée des autres livres d'Emmanuel Ruben, qui ont l'imaginaire et l'ailleurs au coeur de leur force, mais d'une puissance romanesque remarquable, d'une invention géographique drolatique, Sabre est le livre de la maturité. Un vrai roman picaresque qui tient des Aventures du Baron de Münchhausen autant que du Baron perché d'Italo Calvino. C'est un jeu de pistes vertigineux qui nous fait remonter le fil du temps jusqu'aux guerres napoléoniennes, et nous invite à un voyage baroque à la poursuite de chimères qui disent notre vérité.

08/2020

ActuaLitté

Insectes et oiseaux

Nichoirs et mangeoires

Les oiseaux ont besoin de trouver de la nourriture, de l'eau et des endroits où nicher. Que l'on vive en ville ou à la campagne, ce carnet donne des moyens d'attirer les oiseaux chez soi, explique comment les protéger, construire un plateau-repas pour les moineaux ou un ramasse-miettes pour les pies, fabriquer un abri pour les chouettes... Il propose des modèles accompagnés d'explications pour réaliser des mangeoires et des nichoirs adaptés à chacun. Protéger nos amis à plumes La vie d'un oiseau peut se résumer à la survie et à la reproduction, autrement dit la perpétuation de l'espèce. Pour cela, il a besoin de trouver de la nourriture, de l'eau et des endroits pour nicher. Mais, depuis de nombreuses années, la pollution, la destruction de l'environnement et l'urbanisation croissante entraînent la raréfaction des lieux de nourrissage et des sites de nidification. Aussi, pour pallier ces manques et rendre la vie plus facile à nos amis à plumes, voici un guide pour leur fabriquer toutes sortes de mangeoires et de nichoirs (une vingtaine de modèles). Carnet d'activités / Carnet pratique Comment concevoir un nichoir ? Quel type de nichoir pour quelle espèce d'oiseau ? Comment choisir le bon emplacement pour l'installer et comment l'orienter ? Quels matériaux utiliser ? Où et comment disposer les mangeoires ? A quelle période de l'année ? Ce livre à glisser dans son sac ou dans sa poche répond à toutes ces questions. Chaque double page présente une ou plusieurs mangeoires, un ou plusieurs nichoirs avec une grande illustration principale, qui mettent les réalisations et les oiseaux en situation, et des images secondaires, souvent techniques, pour expliciter les points délicats ou faire un focus sur un détail. Pour faciliter le suivi des différentes étapes, elles sont numérotées si cela s'avère nécessaire. Des informations complémentaires viennent en encadré (A quelle heure nourrir ? L'entretien, la taille des trous d'envol. Quel bois choisir ? Comment le protéger ? ...). La structure de la maquette permet de s'y retrouver immédiatement et de comprendre en un regard comment s'y prendre. Les explications sont claires et concises : simples d'accès et faciles à mémoriser. Ce carnet est le guide idéal pour construire sans difficulté de quoi abriter, nourrir, attirer, protéger les oiseaux. Un sujet rarement traité pour la jeunesse Quoi de plus plaisant que d'attirer les oiseaux ? Et quel plaisir de savoir que l'on contribue à leur protection et à la perpétuation des espèces ? Rien de très compliqué. Pourtant, les guides sur le sujet, spécifiquement conçus pour les enfants, sont rares. Ce carnet vient combler un manque et ravira les jeunes amoureux de la nature, d'autant qu'il réunit toutes les qualités à un prix particulièrement attractif. Pratique, complet : dans la poche !

08/2024