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Kay Wolfersperger

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Littérature érotique et sentim

Le sixième monde Tome 1 : La piste des éclairs

L'apocalypse climatique a englouti la majeure partie du monde, mais Dinétah, l'ancienne réserve navajo, a connu une véritable renaissance. Les dieux et les héros des légendes ont pris vie... tout comme les monstres. Maggie Hoskie est une chasseuse de monstres et une tueuse aux dons surnaturels, le dernier espoir d'une famille qui fait appel à elle pour retrouver une fillette disparue. Cependant, la créature qui a enlevé l'enfant n'est que l'une des pièces d'un vaste et terrifiant puzzle que Maggie va devoir résoudre pour protéger les innocents. A contrecoeur, elle accepte l'aide de Kai Arviso, un homme-médecine peu conventionnel. Sillonnant la réserve, ils déterrent de vieilles légendes, s'acoquinent avec un personnage des plus louches et affrontent une magie des plus noires dans un monde dévasté à la technologie mourante. Pour survivre, et découvrir ce qui se trame derrière ces disparitions, Maggie devra affronter son douloureux passé. Bienvenue dans le Sixième Monde. " Vite, annulez Supernatural et donnez-nous cinq saisons avec cette chasseuse de monstres amérindienne et son compagnon charmeur et charmant. " The New York Times " Une histoire sensationnelle et originale. " Charlaine Harris, autrice de True Blood " Agréable, drôle, terrifiant, génial. " Daniel José Older, auteur de Shadowshaper et Star Wars : Baroud d'honneur " De l'action à couper le souffle, des personnages fascinants et une vision inédite du futur proche de l'Amérique, bref, un véritable tour de force qui relance la bit-lit ! " Charlie Jane Anders, autrice de Tous les oiseaux du ciel " Une histoire puissante et farouchement personnelle dans un décor post-apocalyptique fascinant. " Kate Elliott, autrice de La Couronne d'étoiles " Roanhorse dépeint de manière frappante la terre des Navajos, leurs légendes et leur culture dans ce merveilleux premier roman qui inaugure la série du Sixième Monde. Roanhorse déroule une histoire fascinante avec une magie haute en couleurs dans un monde ravagé par l'homme et les catastrophes naturelles. Tous les amateurs d'imaginaire apprécieront la plume forte de cette autrice amérindienne. " Publishers Weekly " Comment ne pas aimer La Piste des Eclairs ? C'est un sacré bon roman et un prélude fantastique pour ce qui s'annonce comme une série captivante ! " Tor. com " J'aurais pu lire les aventures de Maggie, avec son côté combatif, ses blessures et sa persévérance, sur des centaines de pages supplémentaires. J'en redemande ! " Anomaly

01/2020

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Poches Littérature internation

La sagesse dans le sang

Petit-fils d’un évangéliste qui parcourait le Tennessee « portant Jésus dans la cervelle comme un aiguillon », Hazel Mates a résolu de devenir, comme son grand-père, un prêcheur ambulant, mais ce sera pour fonder une secte nouvelle : l’Église sans Christ. Refusant de croire au péché, il n’a que faire d’un Rédempteur. Son fanatisme d’illuminé fournit de faciles excuses à la libre satisfaction de ses pires instincts. Il finit, après avoir assassiné un faux prophète qui lui fait concurrence, par se brûler les yeux avec de la chaux vive, espérant apercevoir ainsi, dans les ténèbres, les vérités que lui cache son hérésie. Un jour d’hiver, la police le retrouve agonisant dans un fossé : les souliers pleins de pierres et de verre pilé et le torse ceint de fils de fer barbelés. Les agents ramènent son cadavre chez sa logeuse, Mrs Flood. Persuadée qu’il avait quelque argent, celle-ci avait rêvé de l’épouser. Parce que Flannery O’Connor, fervente catholique, estime que les évangélistes qui foisonnent aux États-Unis, surtout dans les États du Sud, font de la religion une indécente caricature, elle a, pour raconter l’histoire de Hazel Motes, employé le ton de la farce. Ses personnages ont quelque chose de guignolesque tout en restant profondément humains : Leora Watts, chez qui Hazel perd sa virginité ; Asa Hawks, le faux aveugle, et sa fille Sabbath Lily ; Onnie Jay Holy, l’évangéliste à la guitare, et son complice Salace Layfield ; et surtout Enoch Emery qui a « la sagesse dans le sang ». C’est lui qui se charge de trouver pour Hazel un nouveau Christ qui ne sera pas fils de Dieu et ne donnera pas sa vie pour le rachat des pécheurs. C’est une momie qu’il vole dans un musée, installe dans sa table de toilette dont il a fait un tabernacle et finalement apporte à Sabbath Hawks, qui, parodiant la Nativité, la berce comme un enfant Jésus. Dans ces diverses scènes où la violence s’allie à un grotesque souvent proche des gags de cinéma, Flannery O’Connor stigmatise, en les concrétisant, les déformations sacrilèges que l’hérésie produit dans l’âme de quiconque s’écarte de l’orthodoxie catholique. Mais la pitié n’est pas absente de sa condamnation. Le sort tragique des évangélistes l’émeut, autant que leur pittoresque absurdité l’amuse. D’où la profondeur et la puissante originalité de La sagesse dans le sang.

09/2012

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Littérature étrangère

Orphelins

" Auteur catholique, Charles D'Ambrosio est traduit pour la première fois en France. Deux recueils, Le Musée des poissons morts et Orphelins, révèlent une voix et un talent nouveau. " Bruno de Cessole, Valeurs actuelles. Considéré aux Etats-Unis comme l'un des maîtres contemporains de la nouvelle, Charles D'Ambrosio révèle à travers ces textes, publiés dans la presse américaine, l'ampleur de son talent, exprimant la singularité de son univers et de sa démarche. Enquête journalistique, méditation littéraire, Orphelins pose avant tout un regard sur le monde qui ouvre au lecteur un véritable espace de liberté. De la mort de l'un de ses frères à la visite dantesque d'un orphelinat en Russie en passant par la violence ordinaire aux Etats-Unis, ce sont autant de réflexions passionnantes, où l'intime rejoint l'universel, que nous fait partager Charles D'Ambrosio. "Une écriture à la fois sombre et intense, élégante et complexe". Le Monde. "Charles D'Ambrosio possède la faculté très rare de mettre sous les yeux de son lecteur la banalité telle qu'il ne l'avait jamais vue". Raphaëlle Rérolle, Le Monde des livres. "Une écriture magnifique, un sens du détail d'une justesse exceptionnelle". Marie-Claire. "Drôle, lumineux, joyeux, d'un humour jamais assez noir pour céder le pas au cynisme" A. P. , Chronic'Art. "Derrière la très grande variété des personnages et des lieux - de l'orphelinat russe aux fermes de l'Iowa, de la boutique de Seattle à l'hôpital psychiatrique de Manhattan -, on retrouve chez D'Ambrosio une même densité, un même travail sur la langue propre à atteindre l'autre, une curiosité qui ne croit plus, depuis longtemps, à l'anodin. [... ] Des lambeaux du quotidien naissent des histoires fortes tant le talent de Charles D'ambrosio, loué aussi bien par la critique que par ses pairs Jim Morrisson ou Jay McInnerney, capte l'instant décisif où la vie prend un sens ou le perd. " La Quinzaine littéraire. " Charles D'Ambrosio aura été cette année l'auteur américain le plus encensé par la critique. " Libération. " Voilà, décidément, un accent et un talent nouveaux. " Bruno de Cessole, Valeurs actuelles. " Que ce soit dans la fiction ou dans le témoignage, on retrouve ce même sens du portrait, cette même humanité qui ne se vautre jamais dans la complaisance misérabiliste. " Baptiste Liger, Lire.

05/2007

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Beaux arts

Drawn to Life. Master Drawings from the Age of Rembrandt in the Peck Collection at the Ackland Art Museum

This beautifully illustrated catalogue presents a selection of exceptional seventeenth-century Dutch drawings from the Peck Collection in the Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill. Featuring many previously unpublished and rarely exhibited works, the catalogue brings together examples by some of the best-known artists of the era such as Rembrandt, Jacques de Gheyn II, Samuel van Hoogstraten, and Frans van Mieris. The collection was donated to the museum in 2017 by the late Drs. Sheldon and Leena Peck. The transformative gift is comprised of over 130 largely seventeenth- and eighteenth-century Dutch and Flemish drawings, establishing the Ackland as one of a handful of university art museums in the United States where northern European drawings can be studied in depth. Drawn to Life presents around 70 works from this exceptional and diverse group of drawings amassed by the Pecks over four decades. Featuring new research and fresh insights into seventeenth-century drawing practice, the catalogue and accompanying exhibition celebrates the creativity and technical skills of Dutch artists who explored the beauty of the natural world and the multifaceted aspects of humanity. The catalogue features a broad selection of scenes of everyday life, landscapes, biblical and historical scenes, portraits, and preparatory studies, forming a dynamic and representative group of Dutch drawings made by some of the most outstanding artists of the period, including Abraham Bloemaert, Jacob van Ruisdael, Esaias van de Velde, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Molijn, Aelbert Cuyp, Adriaen van Ostade, Ferdinand Bol, Nicolaes Maes, Jan Lievens, Gerard ter Borch, Adriaen van de Velde, Nicolaes Berchem, and Cornelis Dusart. Key sheets of remarkable quality by lesserknown artists such as Guillam Dubois, Herman Naiwincx, Willem Romeyn, and Jacob van der Ulft, also comprise a core strength of the collection, and serve as a testament to the visual acuity of the Pecks as collectors. At the heart of the Peck Collection are several sheets by Rembrandt, including the sublime Noli me Tangere ; a beautifully rendered late landscape, Canal and Boats with a Distant View of Amsterdam ; and the superbly charming Studies of Women and Children, which was the last of Rembrandt's seventeen known drawings with an inscription in his own hand to reach a public collection. Meticulously researched and written by Robert Fucci, Ph. D. , Drawn to Life introduces both scholars and drawings enthusiasts to the depth and beauty of the Peck Collection at the Ackland Art Museum.

10/2022

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Poésie

La Troisième Main

En épigraphe de la note finale de son recueil, Michèle Finck a placé ce mot d'ordre de Rilke : "Faire des choses avec de l'angoisse." Comme Balbuciendo était placé sous le signe de la double épreuve d'une séparation et de la mort du père, La Troisième Main a été écrit dans des circonstances très particulières : "Ce livre, composé d'une suite de cent poèmes d'extase musicale, a été écrit dans le noir et la pénombre, après une opération de la cataracte. Comme si, en opérant les yeux, on avait ouvert quelque chose de plus profond : brèche dans l'écoute ; non pas poèmes sur la musique, mais poèmes à et avec la musique ; poésie et musique intensément mêlées, qui tournoient tout au bord du silence. Noir avec torche de musique." Sept parties jalonnent cet itinéraire nocturne à travers les grandes oeuvres musicales, des plus classiques aux plus contemporaines : Vers l'au-delà du son ; Musique, opus neige et feu ; Pianordalie ; Violoncelle psychopompe ; Musique devance l'adieu ; Golgotha d'une femme ; Musique heurte néant. Comment décrire la subtile alchimie qui transmute la musique entendue en poème, comme un précipité de quelques mots, nullement descriptifs ni impressionnistes, mais rendant la même chose autrement, par d'autres moyens qui ne sont plus les sons mais les mots, avec leur propre économie et leur rayonnement propre. Il s'agit de transcription comme telle ouverture d'opéra de Rossini ou tel symphonie de Beethoven a pu être transcrite pour piano solo par Lizst. Et l'étrange est que les noms des oeuvres et des interprètes deviennent eux-mêmes comme des éléments du texte. Citons le premier de ces poèmes-transcriptions, comme un coup d'archet : "Bach : Cantate lch habe genug. /Hans Hotter. Anthony Bernard. //Seigneur, c'est assez. Baryton descendu /Tout au fond des sons jusqu'à la douleur. /Tout au fond du silence jusqu'à l'amour. / La musique relie les vivants aux morts. / Elle est leur étreinte. Leur bouche-à-bouche." Ainsi chemine l'écriture en creusant sans cesse davantage, du Lamento d'Arianna de Monteverdi au Kat'a Kabanova de Janacek ; du Chevalier à la rose de Strauss à Sequenza Ill de Berio ; des Leçons de ténèbres de Couperin au Strange Fruit de Billie Holiday ; de la Lulu-Suite de Berg au Arsis et Thésis de Michaël Levinas.

01/2015

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Religion

Ouvrir des pistes à l'Infini de Dieu. Mélanges pour François Kabasele Lumbala

Dieu ne fait rien par hasard, ni par accident ; s'il nous a créés, Africains, Occidentaux, Orientaux..., c'est pour l'épanouissement du monde et la splendeur de sa gloire, dans chaque culture. Dieu n'a pas de langue ni de race propres ; sa langue et sa race sont celles de l'homme avec qui Il chemine. L'homme africain, chemin de Dieu et route de l'Eglise, fournira aux Eglises d'Afrique et celles du monde un modèle d'organisation et de célébrations par un dialogue véritable entre l'Evangile et les cultures. "Regardez en vous-mêmes, je vous recommande de regarder les richesses qui sont en vous" disait Saint Jean-Paul II aux Africains du Malawi en 1989. Les amis et collaborateurs de François Kabasele, qui l'ont côtoyé en divers lieux - paroisses, universités, colloques, monastères et autres espaces à travers le monde (son Kàsaayì natal et la région de Kinshasa, le Cameroun, le Nigeria, la Grèce, la Belgique, la France, la Suisse...) - ont découvert, en ce fils de Kam, l'immense richesse de son oeuvre dans la perspective principale de ses recherches en théologie, liturgie, catéchèse et enseignement. C'est la saveur de cette grande activité menée par ce chercheur africain que les quinze contributions de cet ouvrage, réunies par les coauteurs de ces mélanges, veulent faire goûter au grand public. Une vérité théologique, coeur de réflexion du professeur Kabasele, en est le fil conducteur : Jésus-Christ, personne ne l'a épuisé, personne ne l'épuisera, Lui qui reste l'au-delà de tous les modèles est à redécouvrir sans cesse, aux fondements, dans le cheminement, et au sommet de toutes les cultures. "Vrai homme", Jésus fut un Blanc, oriental, méditerranéen. Mais "Vrai Dieu", il est "multiracial", "multilingue", homme et femme, et il mange de tout ce dont les hommes se nourrissent : du manioc, du blé, du maïs, du mil, du vin de palme et des raisins... Les rites sont un langage symbolique, toujours tissé dans une culture ; changement de culture égale changement de rite. Il y va du témoignage de l'Infini de Dieu. C'est autour de cette intelligence que les auteurs honorent celui qui, au lendemain de ses 70 ans, continue la recherche, dans le silence, la solitude, et la prière.

10/2017

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Monographies

Hardy's Wessex. The landscapes that inspired a writer

This fascinating book tells the story of Thomas Hardy's Wessex. Accompanying a multi-venue exhibition, it explores Hardy's life and work. Internationally-acclaimed writer Thomas Hardy (1840-1928) is best known for his evocative depictions of the West Country landscape and its people, a region that he called 'Wessex'. What is less well-known is that this landscape also inspired him in many other aspects of his life, from campaigning for animal welfare to questioning the way society viewed women. This publication accompanies a blockbuster, multi-venue exhibition of the largest collection of Thomas Hardy memorabilia ever to be displayed at once. Hardy was born in the West Country, a few years after Queen Victoria came to the throne, and spent most of the rest of his life among its landscapes and people. When he turned writer, these landscapes and people re-emerged as his 'partly-real, partlydream country' of Wessex, in novels like Tess of the d'Urbervilles, Far from the Madding Crowd and Jude the Obscure. 'Hardy's Wessex' now conjures up a range of mental images : from raging seas on the coast to haunting ancient monuments, Victorian towns packed with life to peaceful hillsides grazed by sheep. However, through Hardy's 87-year life span, the West Country changed dramatically. Ideas of the role of women, humans' responsibility to animals, the realities of war, love and courtship, superstition, social structure, religion and how people related to the world around them altered fundamentally. Through his stories and campaigning, Hardy was keen to show not only the rural idyll, but also the tensions and diffi culties that lay beneath these views. These dramatic landscapes were the lens through which Hardy presented his worldview to his readership. From the tragedy of a woman saying farewell to her sailorlover on the end of Portland Bill, to a shepherd losing his flock and facing ultimate ruin on the chalky hills. The landscapes shape his characters, whose stories in turn convey his messages of social change to his readers. This publication will explore the impact that Wessex had on Hardy's works, and how living there shaped his views on the often divisive social issues of the period. Uniting beautiful landscape imagery with a selection of personal items from Hardy's life, this book will show you the man behind the literature.

06/2022

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Philosophie

Le petit métaphysicien illustré

Jean-Charles Pichon (1920 - 2006), romancier, poète, auteur dramatique, dialoguiste, philosophe, fut l'homme du paradoxe : une soixantaine de ses ouvrages ont été publiés, il a reçu des prix littéraires, été reconnu comme un pair par Hervé Bazin, Albert Camus, Lévi Strauss... Et il demeure inconnu du grand public. C'est sans doute que sa pensée dérange. Son oeuvre métaphysique, qui se situe dans la lignée de celle de Mircéa Eliade, est basée sur l'étude des mythes et des croyances qui ont accompagné l'humanité depuis des millénaires. Il en a étudié les formes, les rythmes et les figures - leur naissance, leur apogée et leur déclin. Ce faisant, il a dénoncé les impostures des églises et - pis encore en notre époque - celles des rationalistes scientistes. Se fondant sur un savoir encyclopédique, son raisonnement d'une rigueur implacable nous fait porter un regard lucide sur l'histoire de l'humanité et sur son avenir. Ecrit de 1985 à 1988, avec une préface de 1977, Le Petit Métaphysicien illustré constitue un livre indispensable pour ceux qui veulent suivre cette route. Jean-Charles Pichon y développe des notions qu'il utilisera dans ses oeuvres postérieures (le PAT et le PAN, la Forme Vide, l'analemme, etc.). Il s'agit en réalité d'une sorte de "manuel du gay sçavoir", d'un "discours de la méthode" métaphysique, d'une "défense et illustration" des vocables précis qui permettent au mythologue de confondre les mythomanes. Sa machine y est décrite, basée sur les aspects de l'objet : vocable, nombre et figure. De nombreuses machines y sont également étudiées, notamment celles qui constituent Sindbad le marin ou l'Apocalypse, mais aussi celles écrites par Attar, Goethe, St Thomas d'Aquin, Joachim de Flore, St Jean de la Croix, Roussell, Kafka, Duchamp, Artaud ... Puisse ce guide vous aider dans votre propre cheminement. "C'est pourquoi je ne conclus pas ce livre. Ferme le, ami. Dors et rêve un poème. Je t'ai donné peu de chose, somme toute : un nombre magique et quelques sommations, un analemme qui fut une croix et la redevient sans cesse, le plus concis des vocabulaires : 6 dieux, vivants ou morts, recréant les 12. Mais ce peu est sûr. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, quelle que soit la sentence qui te menace, tu peux l'emporter avec toi". (p. 331).

06/2014

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Histoire de France

Dans le secret des archives britanniques. L'histoire de France vue par les Anglais 1940-1981

Qui mieux que nos meilleurs ennemis pour comprendre les soubresauts de l’histoire de France ? De ce côté-ci ou de ce côté-là de la Manche, ambassadeurs, conseillers diplomatiques ou agents secrets britanniques ont noirci des milliers et des milliers de notes et de télégrammes pour relater, quasiment au jour le jour, l’actualité française. Informations confidentielles, analyses et recommandations doivent aider le gouvernement de Sa Majesté à mener avec finesse le subtil pas de deux qui se joue depuis des siècles avec ces sacrés Français. Les auteurs ont ainsi choisi parmi ce véritable trésor que constituent les National Archives une quarantaine de documents exceptionnels qui traitent des grandes heures de notre histoire (la guerre, la décolonisation, Mai 68) mais aussi de faits moins connus qui ont marqué la mémoire collective, par exemple, les obsèques du général de Gaulle ou la maladie de Georges Pompidou. Ce qui frappera les lecteurs, c’est la liberté de ton de ces écrits, comme si nous redécouvrions avec stupeur des faits pourtant familiers. Tout commence avec la chute de la France au printemps 1940 à travers le récit poignant de l’ambassadeur britannique qui doit fuir, avec le gouvernement français, à Tours et à Bordeaux. Des officiers de renseignement sont bien sûr dans le bocage normand les jours suivants le D-Day pour collecter un maximum d’informations sur l’accueil du général de Gaulle par les populations. On y suit encore les procès de Pétain et celui de Laval, « fable décevante » selon les mots du diplomate chargé d’envoyer chaque jour un compte-rendu au Foreign Office. Les auteurs ont également mis à jour des pépites insolites. En 1970, une note est remise au chancelier de l’Échiquier qui doit se rendre en visite à Paris. Son objet est de dresser le portrait de Valéry Giscard d’Estaing : « les performances, les ambitions et les possibilités de monsieur Giscard sont presque trop belles pour être vraies ». Qui a loué la clairvoyance des Anglais ? De la première apparition dans l’histoire anglaise du colonel Charles de Gaulle, « fervent partisan de l’attaque » dès la déclaration de guerre, à l’élection du « romanesque et hédoniste » François Mitterrand en 1981, notre histoire défile ainsi sous l’œil étonné et souvent caustique de nos si terribles voisins.

09/2012

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Spécialités médicales

Le chant sacré Une histoire du sang contaminé. Tome 1, 1955-1983

En 1973, année du premier choc pétrolier, La Grande Bouffe de Marco Ferreri prédisait à l'homme qu'il périrait de ses excès. Dix ans plus tard, le XXe siècle amorçait sa fin avec le drame planétaire de la contamination des hommes par les virus des hépatites et du sida, stigmate d'échanges frénétiques de sperme et de sang monnayés comme des biens de consommation. Chez les homosexuels, l'industrie du sexe libérait des années de répression et de frustration. Chez les hémophiles, l'industrie du sang leur fournissait des traitements curatifs puis préventifs pour éviter la survenue des hémorragies, sources de graves handicaps articulaires. Ces consommations abondantes favorisaient la libération de ces deux groupes longtemps marginaux et en lutte permanente pour leur survie dans une société grisée par l'illusion scientiste, convaincue de sa capacité à tout guérir, tout maîtriser sur le modèle du progrès nord-américain. "Avancer ou disparaître" déclarait, en 1980, le président de l'Association française des hémophiles (décédé depuis du sida) pour justifier sa demande de traitements de plus en plus sophistiqués. "Résister ou disparaître", écrivait à son tour, en 1993, Franck Arnal, écrivain gay (décédé lui aussi du sida), pour résumer l'enjeu de la lutte homosexuelle. Ces deux combats, de dimension mondiale, induisaient, de part et d'autre, un tribut à la liberté jugé comme acceptable : flambée de maladies sexuellement transmissibles chez les homosexuels et hépatites virales chroniques chez les hémophiles. Le premier volume du Chant sacré raconte cette double conquête de la santé et de la liberté, des années 1950 à son apogée en 1983, alors que, sur fond d'épidémie naissante du sida, se noue le drame du sang contaminé. Il relate les victoires successives des uns et des autres, puis leur forte résistance face au nouveau danger, leur difficulté à renoncer aux libertés acquises et aussi le cynisme des différentes industries (du sang et du sexe), vecteurs de la dissémination mondiale des virus. Il éclaire le sort cruel réservé aux premiers malades du sida et ébranle le mythe de la pureté du sang national glorifié par La Marseillaise, "chant sacré" des Français. Enfin, il annonce le thème du second volume : la chute, amorcée en 1984-1985, de ces mêmes homosexuels et hémophiles rejoints, dans leur sort fatal, par les malades transfusés.

09/2008

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Décoration

Nuit sur l'Allemagne. 107 linogravures des années 1937-1938

Né à Coblence en mars 1903 Carl Meffert passe une partie de son enfance à l'Assistance publique d'où il fugue à plusieurs reprises et s'enfuit définitivement à 16 ans. Il écope ensuite de 40 mois de prison pour délits politiques. Il se marie en 1925, tombe veuf en 1930. Entre-temps il étudie la peinture, rencontre, parmi d'autres artistes amis, Käthe Kollwitz dont il devient l'élève passionné, s'inscrivant ainsi dans ce qu'il appelle une a tradition humaniste et sociale ". Il dessine alors pour la presse ouvrière et illustre un certain nombre de livres. En 1933, l'arrivée d'Hitler au pouvoir l'oblige à s'exiler en Suisse. Ayant perdu travaux et papiers, il y entre dans l'illégalité, prend le nom de Clément Moreau, et réussit deux ans plus tard à se réfugier en Argentine où il milite dans la presse contre la propagande nazie et pour les réfugiés politiques. C'est à cette époque qu'il commence la série de linogravures Nuit sur l'Allemagne où il exprime les souffrances et les atrocités subies par son ami Mühsam et par tous les prisonniers du régime hitlérien. II se remarie en 1935. L'arrivée de Perón au pouvoir en 1943 oblige le couple à s'éloigner de Buenos Aires. Il s'installe un temps dans les Andes puis se trouve déporté en Patagonie d'où il s'échappe vers l'Uruguay. Séjour en Europe en 1961. Retour en Argentine l'année suivante où le coup d'Etat militaire le force à un ultime retour en Suisse où Clément Moreau décédera fin décembre 1988. Celui qui disait exercer le t métier d'émigrant" a laissé, outre des centaines de dessins et gravures disséminés dans la presse suisse et argentine, une quinzaine de recueils de caricatures et de linogravures d'une qualité tout à fait exceptionnelle dans l'histoire de l'illustration libertaire. Il est au moins l'égal des Kupka, des Masereel, des Vallotton, des Veber, des Lébédeff, des Jossot et autres défenseurs de la liberté et il est inconnu en France des historiens du mouvement expressionniste et des éditeurs, dont un seul, Syros, donna en 1976 une édition du livre de caricatures inspiré par Mein Kam pf. C'est donc ici le premier livre de linogravures de Clément Moreau qui est offert au public français. C'est aussi une initiation à son oeuvre.

01/2018

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Littérature française

Fraternels

En cette nuit du 18 juin, sur le mont Valérien, l'Ifon 11 du jeune François-Joseph de la Fistinière est fin prêt à filmer son propriétaire dans une position attentatoire à l'honneur de sa famille de militaires. Afin d'enrayer la propagation virale de la vidéo, le patriarche appelle au secours son fils illégitime, patron de la firme Opié, elle-même conceptrice de l'Ifon et numéro un européen de l'énergie. A La Défense, la tour Opié s'éveille : Samia, l'hôtesse d'accueil, prend son poste au rez-de-chaussée ; au trente-sixième étage, le technocadre Kevin Klein convoque toute son habileté informatique pour maquiller la baisse dangereuse des stocks de tantale nécessaires au grand dessein de l'entreprise. A l'autre bout de la planète, en Iamalie, d'étranges aurores boréales plongent dans l'inquiétude une tribu de Kètes. A Cuzco, Pérou, on inaugure l'Horloge du Sud : il s'agit d'en finir avec l'impérialisme occidental et de s'approprier le temps qui, à l'image des saisons, s'égrènera désormais à l'inverse de l'hémisphère nord. Plutôt que de se lamenter sur ce monde qui va à sa perte, sur fond de course effrénée au profit, d'inégalités sociales vertigineuses et de désastres écologiques, le romancier s'invente démiurge. Décidant, lui aussi, d'inverser le processus, il embarque son lecteur éberlué dans une ébouriffante utopie. Les victimes d'hier se réapproprient leur destin : tandis que, dans les Andes, les terres minières reverdissent, deux licenciés d'Opié (dont notre Franjo), ayant rejoint la ZAD de Cadarache, trouvent le moyen de faire imploser la toute-puissance capitaliste ; la vie de Samia, elle, a changé depuis sa rencontre, lors de la Gay Pride, avec Yaqut, dont la défense d'un islam de paix et de lumière l'a convaincue de s'engager à ses côtés dans un djihad... de l'amour ; quant à Tyapsa, la seule survivante de la tribu de Kètes, on la retrouvera, après bien des tribulations, figure centrale d'un final libertaire, burlesque et transgressif. C'est un vibrant éloge au pouvoir de la fiction que cet éblouissant roman-monde, mené tambour battant par un écrivain qui jamais ne doute de la capacité de ses personnages d'aller au bout de leurs désirs.

08/2016

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Littérature étrangère

Miss Jane

Jane Chisolm vient au monde en 1915, dans une petite ferme du Mississippi. Quelques instants après sa naissance, le Dr. Thompson saisit un carnet et commence à prendre des notes, à faire des croquis. Jane est née avec une malformation et s'apprête à affronter l'extérieur avec cette difformité qui sera certes un fardeau, mais aussi une source intarissable de volonté et d'amour. Brad Watson nous raconte sa magnifique histoire. Les premières années à la ferme sont joyeuses et bucoliques, ce n'est qu'à l'approche de ses six ans que la petite Jane commence à comprendre sa singularité. La jalousie de sa soeur Grace et le détachement de leur mère qui ne voulait pas d'un nouvel enfant ne pourront rien y changer : Jane n'a peur de rien et son envie d'apprendre est plus forte que les réticences de ses proches. Elle entre à l'école, se plonge dans les livres. Puis arrive l'âge de l'adolescence, et le Dr. Thompson est toujours aux côtés de Jane. Le médecin du village devient le principal confident de la jeune Chisolm, y compris lorsque Jane tombe finalement amoureuse. Elle se promène aux côtés d'Elijah Key, elle lui montre les plus belles clairières et les oiseaux qui aiment chanter pour elle. Mais le Dr. Thompson met fin à l'idylle naissante, pour protéger Jane et sa différence pense-t-il. Lors du krach boursier de 1929, c'est toute l'Amérique rurale qui prend peur. Les affaires vont au plus mal et la situation économique de la ferme devient préoccupante. La région est en train de se métamorphoser mais Jane ne perd jamais l'optimisme qui l'habite. Les années passent au milieu de la nature éblouissante, avec elles la médecine progresse. Grâce aux avancées scientifiques, cherchera-t-elle à trouver une vie normale au soir de sa vie ? Brad Watson compose un grand roman social et bucolique sur l'Amérique de la première moitié du xxème siècle. Grâce à sa langue élégante, empathique et sensuelle, il accompagne Jane dans son exploration singulière du monde. Malgré la différence, elle franchit chaque étape de sa vie avec une force et une poésie qui lui permettent de poursuivre sa quête insatiable du bonheur. Miss Jane est un livre de désir et d'espoir, de courage et d'émancipation.

09/2018

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Arts premiers

Anangu Collective. Edition bilingue français-anglais

La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et oeuvres d'art aborigènes d'Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d'artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région. Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d'un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d'Australie. Ces oeuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du "Temps du Rêve" , caractéristiques de l'imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le coeur de la Fondation Opale. La Fondation Opale, à l'instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d'art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l'actualité de l'art aborigène d'Australie à l'époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu'entretiennent les habitants avec leur terre. Kupi Kupi, réplique de l'installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement "tourbillon" et "nombreuses lances" en langue pitjantjatjara), est une oeuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu'une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue. Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c'est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance. Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d'Australie ainsi que leurs oeuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples "premiers" de la région.

05/2021

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Chanson française

Révéler mes visages

A mesure que je me rapproche de moi-même, je réalise le chemin parcouru. Je me remémore Sliimy comme un enfant coloré et naïf que j'étreins tendrement. Puis je contemple Janis, ma dernière oeuvre, mon ultime visage... Des années avant d'assumer sa transidentité, Janis est un petit garçon aux yeux de tous. Seule sa mère, Fatima, respecte sa sensibilité profonde. Enfant incomprise, cible de harcèlement à l'école où les autres enfants l'appellent " la fille manquée " , victime d'une violence domestique qui se déchaîne sur elle après la mort de sa mère, Janis s'accroche grâce au souvenir de celle qui a semé en elle les graines de la créativité et de l'amour. Pour survivre à cette enfance qui n'en est pas une, une seule solution : se créer un masque. Sur la plateforme Myspace, Janis partage ses compositions musicales et incarne Sliimy, un personnage aussi pétillant que sa vie est sombre. Postées depuis sa chambre de Saint-Etienne, ses chansons deviennent virales et attirent l'attention des producteurs. Bientôt signée par un grand label, Sliimy compose son premier album, Paint your face, qui rencontre un succès immédiat, propulsant l'artiste sur les scènes du monde entier. Mais ce masque de paillettes et de gloire n'empêche pas la souffrance. Le harcèlement reprend de plus belle, décuplé par la célébrité. Et Sliimy sombre. Sa résilience prendra la forme d'une prise de conscience radicale : pour que le monde voie en elle la femme qu'elle est depuis toujours, elle doit révéler son vrai visage et transformer son corps. Elle revient aujourd'hui sur le devant de la scène en révélant publiquement sa transidentité, comme peu d'artistes français ont osé le faire. A propos de l'autrice : Janis Sahraoui est une artiste française qui s'est fait connaître sous le nom de Sliimy. Popularisée par sa chanson Wake Up, elle a chanté en première partie de Britney Spears et de Katy Perry. Elle fait son coming out trans et non binaire chez Mediapart en 2021. Elle livre son histoire à travers la plume de Tal Madesta, journaliste indépendant, auteur de Désirer à tout prix (2022) et de La fin des monstres (2023), récit de sa propre transition et plaidoyer pour l'émancipation des personnes trans.

05/2024

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Littérature française

Une semaine de vacance

Cette année, pour les congés payés, j'ai décidé de m'ennuyer. Si l'on ne s'ennuie pas, le temps passe vite, et deux semaines, c'est si court ? ! Mais s'ennuyer, c'est ruminer le temps, le malaxer, l'étirer comme une pâte, comme une gomme extensible. C'est profiter de chaque grain de sable. C'est pour cela que je préfère ne pas parler de vacances au pluriel, un mot qui - tout comme le mot loisirs évoque précisément l'absence de loisir, d'oisiveté -, un mot, donc, qui renvoie lui aussi à un temps plein, meublé d'activités riches et variées, précisément le contraire de la vacance, c'est-à-dire du bienheureux vide. J'ai toujours admiré cette racine, mère d'une riche famille ? : vacuité (quelle rime merveilleuse à fatuité? ! ), vacuole (l'un des constituants de nos cellules, donc de notre être, serait le vide...), vacation, vacant, sans oublier ce "? vacuum ? " étrange que je trouvais, enfant, sur certains produits emballés sous vide ou encore, si ma mémoire est bonne, sur ces ingénieuses boîtes en matière plastique produites par une firme américaine au nom imprononçable spécialisée dans la démonstration à domicile." Enfin réédité, revu par l'auteur, l'inclassable premier roman de Daniel Charneux, qui avait connu un beau succès lors de sa publication en 2001. A l'approche de l'an 2000 et de la quarantaine, Jean-Pierre Jouve part sac au dos pour " une semaine de vacance " sur les chemins de la Creuse. " Vacance " au singulier, car, au contraire de ceux qui remplissent leurs congés d'activités nombreuses et distrayantes, lui-même recherchera le vide, c'est-à-dire l'occasion de faire le point sur sa vie : pourquoi Odile l'a-t-elle quitté ? Par quelle action d'éclat pourrait-il la reconquérir ? De marches solitaires en rencontres, de contemplations paysagères en méditations décalées sur l'humain et ses étrangetés, nous croyons mettre nos pas dans ceux d'un philosophe désabusé et découvrir avec lui un département a-touristique, jusqu'au coup de théâtre final... Daniel Charneux construit depuis plus de vingt ans un univers romanesque qui alterne entre fictions pures et exploration de destinées réelles (Marilyn Monroe, Lady Jane Grey, le moine japonais Ry ? kan ou Steve Prefontaine. Il est titulaire de nombreux prix littéraires, a été finaliste du prix Rossel et figure dans la collection patrimoniale Espace-Nord.

06/2024

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Linguistique

Langue

Dans cet essai, il s'agit de comprendre pourquoi la prévalence de la langue est avant tout un outil du pouvoir afin de discréditer toute forme d'émancipation langagière et donc politique. En France, la " langue française " a été construite par une élite à partir du XVIIe siècle afin de devenir à la fois un objet de culte national et un instrument de domination sociale. Ainsi homogénéisée, fixée, sacralisée, la notion de langue a totalement évincé une autre manière d'envisager le langage et les pratiques langagières, définissables à travers le terme de parole. Au nom de sa domination, " la langue " a entraîné des hiérarchisations visant à dévaloriser des formes non institutionnalisées ou non écrites auxquelles on a collé des étiquettes telles que patois, dialectes, pidgins, mélanges, petit-nègre, etc. Bien entendu, ces hiérarchies ont été exportées pendant la colonisation afin d'imposer la langue supposée " civilisée " du colon face aux langues africaines uniquement appréhendées à l'aune de cette vision politique du langage : sans écriture, sans complexité, sans flexion, les langues africaines n'étaient pas considérées comme de vraies langues. Pourtant " kan " en bambara, ou " làkk ", en wolof, ne désigne pas plus la " langue " que " le parler " ou toute autre manière de communiquer dont dispose un ensemble de personnes afin de vivre, de philosopher ou de créer, à un moment donné dans un espace donné... C'est à une tout autre façon de penser le langage que nous portent les pratiques langagières. Observer la vie du langage en société à partir de la notion de " parole " change la manière même d'appréhender la société et l'histoire. A travers les particularités liées aux interactions, aux dialogues, aux échanges que suppose ce terme, nous souhaitons inverser la perspective : parler est avant tout un outil d'émancipation, et c'est ce qui dérange actuellement les tenants de ce que certains nomment la " novlangue ". En cheminant à travers l'éclosion d'une parole libre en 1968 ou plus récemment en 2019-2020 avec les Gilets Jaunes, jusqu'à l'invention d'une parole libre notamment avec l'exemple du nouchi de Côte-d'Ivoire, ce livre se veut un retour à la parole comme force vive des rapports humains face aux rapports de pouvoir qu'instaure " la " langue. Enfin, un dernier détour par l'examen de l'imposition d'un discours managérial à dominante autoritaire nous permettra de comprendre pourquoi la prévalence de la langue est avant tout un outil du pouvoir afin de discréditer toute forme d'émancipation langagière et donc politique.

05/2021

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Romance et érotique LGBT

Lacuna

Un petit garçon emmailloté de vert, une tache de naissance en forme d'arbre visible sur le poignet. Une petite fille enveloppée de rouge, marquée des trois lignes des vents du désert. Un garçon dans des linges blancs, avec le signe flamboyant de la carpe sur son poignet. Et un dernier nouveau-né bordé de noir, porteur de la marque du corbeau pour sceller son destin. Il y a vingt-cinq ans, la main du destin marqua quatre nouveau-nés et les envoya aux points cardinaux des Grands Royaumes. Ils y furent instruits et entraînés afin que, le jour de la cérémonie de l'Eclipse Dorée, ils deviennent les dirigeants de leurs terres. Crow, souverain des Terres du Nord, épéiste doué et tacticien hors pair, est aussi solitaire et stoïque que les montagnes qui l'entourent. Tancho, lui, a passé sa vie à suivre une discipline stricte, gouvernant les Terres de l'Ouest avec un esprit juste et une main douce. Calme et discret, il n'en est pas moins un combattant mortel. Il incarne les eaux près desquelles il demeure. Alors que l'éclipse approche et que le festival commence, une nouvelle menace s'annonce. Des envahisseurs venus de terres inconnues déclenchent une guerre. Crow et Tancho devront choisir leur camp. Dans la vie comme dans la mort, leur destin est lié, et ils n'auront d'autre choix que de s'allier pour s'en sortir. #Fantasy #EnemiesToLovers #ForcedProximity #Royaumes #Danger #Mystère #MM "Encore une fois, la magie N. R. Walker a divinement opéré ! Une intrigue complexe riche en rebondissements qui est brillamment menée. Un décor des plus fascinants. Des personnages forts et attachants. Des émotions vives bien présentes. Si vous cherchez une romance fantasy MM et slow-burn, laissez-vous tenter, vous n'allez pas le regretter ! " Blog Mon Paradis des Livres "J'adore la fantasy, c'est mon premier amour et je suis toujours heureuse de voir de nouveaux auteurs de MM. Avec Lacuna, l'autrice a non seulement fait un très bon travail en créant un univers d'une richesse rare, mais aussi en réussissant à intégrer une magnifique romance au coeur du scénario". Cadiva, Goodreads "J'ai adoré ce livre ! Dès les premières lignes, j'ai été happée par l'histoire. Les personnages principaux donnent le rythme du récit et les personnages secondaires l'enrichissent et le complètent. L'univers est bien construit et détaillé, permettant de se plonger dans la lecture et de voyager. Si vous aimez la fantasy (ou que vous voulez essayer), il faut que vous lisiez ce livre ! " Blog Joyfully Jay

12/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Gatsby le magnifique

Raconté par un voisin devenu son ami, le roman tourne autour du personnage de Gatsby, jeune millionnaire charmant au passé trouble qui vit luxueusement dans une villa toujours pleine d'invités. Par certains aspects, le livre peut paraître une critique complexe de la bourgeoisie, de son opulence et de sa superficialité, où chaque personnage est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Nick Carraway, un jeune homme américain du Middle West atteignant la trentaine, se rend à New York pour travailler dans la finance comme agent de change. Par hasard, il trouve à louer une petite bicoque à Long Island, zone résidentielle très huppée et snob de la banlieue new-yorkaise. Sa demeure, presque invisible, est située dans West Egg entre deux énormes et luxueuses villas. De là, la vue est imprenable sur East Egg, l'endroit le plus cossu et sélect de toute la zone. C'est là qu'habitent Daisy, sa cousine germaine et Tom Buchanan, son mari, issu de la même promotion que Nick à l'université Yale. Nick se rend un soir chez les Buchanan, qu'il connaît à peine, sur invitation de Daisy. Tom, beau et riche colosse, mais quelque peu bourru paraît végéter auprès de Daisy, laquelle semble tout autant s'ennuyer ferme avec son mari. Elle passe le plus clair de son temps avec son amie Jordan Baker, joueuse de golf professionnelle. Tom, peu de temps après, demande à Nick de l'accompagner pour lui présenter sa maîtresse, Myrtle Wilson, la femme d'un garagiste sur la route qui relie New York à Long Island. Nick, témoin de l'inconstance de Tom, de l'enlisement du couple qu'il forme avec Daisy, n'aurait guère d'intérêt à fréquenter les Buchanan s'il n'y avait le rapprochement de plus en plus sensible avec la belle Jordan. Celle-ci s'étonne qu'il ne connaisse pas Gatsby puisqu'il habite West Egg, comme lui, et qu'on ne parle que de cet homme à la richesse fabuleuse. Gatsby, justement, c'est son voisin. C'est lui qui possède l'immense maison très animée qui occulte celle misérable de Nick. Gatsby donne fréquemment des réceptions somptueuses qui accueillent des centaines de convives. Mais qui est Jay Gatsby ? D'où vient-il ? Que fait-il ? Les rumeurs les plus folles circulent sur son passé et sa fortune, même au sein de sa propre maison. C'est ce que Nick brûle de découvrir lorsqu'un jour il reçoit une invitation pour passer la soirée chez Gatsby. Une incroyable histoire va lier Nick, Tom, Gatsby, Jordan, Myrtle et Daisy pendant cet été 1922...

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Jeux

L'Histoire du Point'n Click. L'épopée du jeu d'aventure graphique

Au début des années 1990, le point'n click compte parmi les genres les plus populaires. Via les interfaces graphiques et notamment l'usage généralisé de la souris sur ordinateur, le jeu vidéo se fait incroyable conteur d'histoires. Invitation à la déambulation dans des décors que l'on parcourt du bout du curseur, ce genre sait aussi se faire impitoyable lorsqu'il ponctue ses scénarios d'énigmes et autres puzzles à résoudre, conditionnant l'accès à la prochaine scène tant espérée. Il faut avoir connu la vertigineuse sensation du déclic, ce moment de fulgurance où l'on saisit soudainement quel objet associer avec tel autre ou quel mécanisme plus ou moins ésotérique activer pour enfin progresser, après des jours d'errance dans les mêmes lieux, pour pleinement saisir tout le sel du "pointer-cliquer" de la grande époque. Genre narratif propulsé par l'avènement des interfaces graphiques, le point'n click va imposer des auteurs incontournables comme Roberts Williams, co-fondatrice du géant américain Sierra On-Line, mais aussi Ron Gilbert et Gary Winnick, créateurs de Maniac Mansion ou encore Tim Schafer (Day of the Tentacle) chez l'éternel concurrent LucasArts. De l'irrésistible The Secret of Monkey Island au glaçant Phantasmagoria, en passant par le flegmatique Tex Murphy de Under a Killing IDoon, l'âge d'or du point'n click est peuplé de personnages et univers emblématiques que cet ouvrage se propose de redécouvrir. Pour saisir toute l'importance du genre, il s'agit de resituer sa place au sein d'une évolution globale du jeu d'aventure graphique, prenant ses racines dans les interfaces textuelles progressivement enrichies de visuels dans les années 1980, mais initiant aussi à long terme une "tradition" narrative dont découlent des expériences modernes plus fluides mais toujours régulièrement désignées, plus ou moins pertinemment, comme appartenant à une famille "point'n click" étendue. Loin de se cantonner à un pur dispositif technique associé à l'usage de la souris, la notion de point'n click rime avec grande aventure autant sur micro-ordinateurs que consoles mais aussi technologies nouvelles ou encore à inventer. Malléable et protéiforme car passé par différentes époques et courants, l'exercice du jeu point'n click a régulièrement mis en lumière des auteurs, ambitionnant de sublimer, transfigurer ou consacrer les codes du genre narratif, que l'on croisera au fil de ces pages. Bon voyage parmi ces titres, créateurs et studios qui ont donné ses lettres de noblesse au genre au fil des décennies.

01/2022

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Monographies

Towards the Sun. The Artist - Traveller at the Turn of the Twentieth Century

Bien qu'il y ait eu des monographies sur les artistes voyageurs britanniques du XVIIIème et du début du XIXème siècles, il n'existe aucune enquête de ce que l'écrivain Henry Blackburn décrivait de "voyage artistique" un siècle plus tard. A partir de 1900, le "Grand Touriste" est devenu un globe-trotteur muni d'un appareil photo et, malgré le développement de la photographie instantanée, l'enregistrement visuel immédiat en huile et aquarelle reste le plus répandu. Kenneth McConkey's exciting new book explores the complex reasons for this in a series of chapters that take the reader from southern Europe to north Africa, the Middle East, India and Japan revealing many artist-travellers whose lives and works are scarcely remembered today. He alerts us to a generation of painters, trained in academies and artists' colonies in Europe that acted as crèches for those would go on to explore life and landscape further afi eld. The seeds of wanderlust were sown in student years in places where tuition was conducted in French or German, and models were often Spanish, Italian, or North African. At fi rst the countries of western Europe were explored afresh and cities like Tangier became artists' haunts. Training that prioritized plein air naturalism led to the common belief that a well-schooled young painter should be capable of working anywhere, and in any circumstances. At the height of British Imperial power, and facilitated by engineering and technological advance, the burgeoning tourism and travel industry rippled into the production of specialist goods and services that included a dedicated publishing sector. Essential to this phenomenon, the artist-traveller was often commissioned by London dealers to supply themed exhibitions that coincided with contracts for colour-illustrated books recording those exotic parts of the world that were newly available to the tourist, traveller, explorer, emigrant, or colonial civil servant. These works were not, however, value-neutral, and in some instances, they directly address Orientalism, Imperialism, and the Post-Colonial, in pictures that hybridize, or mimic indigenous ways of life. Behind each there is a range of interesting questions. Does experience live up to expectation ? Is the street more desirable than the ancient ruin or sacred site ? How were older ideas of the 'picturesque' reborn in an age when 'Grand Tours' once confi ned to Italy, now encompassed the globe ? McConkey's wideranging survey hopes to address some of these issues. This richly illustrated book explores key sites visited by artist-travellers and investigates artists including Frank Brangwyn, Mary Cameron, Alfred East, John Lavery, Arthur Melville, Mortimer Menpes, as well as other under-researched British artists. Drawing the strands together, it redefi nes the picturesque, by considering issues of visualization and verisimilitude, dissemination and aesthetic value.

11/2021

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Philosophie

Cahiers de médiologie N° 3 : Anciennes nations, nouveaux réseaux

Ouverture : Odon Vallet, Nation : genèse d'un mot Andre Guillerme, Réseau : genèse d'un mot Régis Debray, La statue descellée par ses socles même Espaces et nation : du facteur au serveur : Catherine Bertho-Lavenir, Le facteur national : la politique des réseaux postaux Odon Vallet, Sur la crête des nations André Lebeau, Satellites versus Etats : du GEO au LEO Jean-Paul Tchang, De la criée au Globex : l'interconnexion des marchés P-Frédéric Tenière-Buchot, L'Etat-nation soluble dans l'eau ? Bernard Barraque, Réseaux hydrauliques : territoires mouvants Augustin Berque, Biosphère ou cybermonde ? Seok-Kyeong Hong, Corée : bi-bop, famille, patrie Daniel Dayan, Médias et diasporas Marc Verprat, Le pays sans carte Karine Douplitzky, Quelle citoyenneté pour mon avatar ? Images et nation : de l'icône au sit-com : Jean Clair, De l'art en France à Made in France Bernadette Dufrene - Pontus Hulten, L'art est-il trans-national ? (entretien) Jean-Michel Frodon, La projection nationale. Cinéma et nation Pierre Haffner, Nations nègres et cinéma Dileep Padgaonkar, TV et Mother India (entretien) Karine Douplitzky, Chandigarhr, architecture pour une nouvelle nation Luiz Martino, Brésil : de la nation comme telenovela François-Bernard Huyghe, Voir l'ennemi : l'hostilité à l'âge cathodique Sadok Hammami, L'exil des regards Jérôme Clément, Peut-il y avoir une (télé)vision franco-allemande ? (entretien) Langages et nation : du cahier au fichier : Anne-Marie Thiesse, La construction scolaire Geoffrey Numberg, L'Amérique par la langue Jaron Lanier - François Cusset, Programmes informatiques, programmes politiques (entretien)Denis Laborde, Les Sirènes de la World Music Bruno Oudet - Jean-Claude Guédon, Vers une nouvelle écologie des langues ?François Cusset, Grand soir et petite souris Jean-Marie Apostolides, L'affaire Unabomber Jacques Perriault, De nouvelles gares pour le savoir Kiosque : Catherine Bertho-Lavenir, Saint-Simon : la thèse de Musso Daniel Bougnoux, De l'empreinte à Photoshop Jacques Perriault, De la parole républicaine à l'écrit impérial Monique Sicard, Science et culture : histoire d'une rupture - Cérémonies télévisuelles Henri Gay, Willy Ronis : humour, système, humour systématique Serge Tisseron, Du trouble du corps au trouble du clone Frederic Mora, Un cauchemar américain Serge Tisseron, Réseau symbolique et société virtuelle - La nostalgie des signes Karine Douplitzky, Chris et l'amour ; Chris. et la mort Catherine Bertho-Lavenir, Gaston technologue François Cusset, Le désert des lève-tard Jean-Michel Frodon, Beaubourg face à l'Histoire Monique Sicard, Marcheschi, le noir dessein Karine Douplitzky, Exposition temporaire à la Cité des Sciences et de l'Industrie, décembre 1997. Nouvelle image ; nouveaux réseaux Jean-Louis Malandais, L'anglais, face cachée du français Daniel Bougnoux, Pierre Bourdieu, la science et les médias - Pierre & Gilles, petits vernis Jean-Michel Frodon, Deux petites notes en passant Anthologie : Collectifs, Réseaux et nations, de Achille-Nicolas Isnard à Jacques Le Goff

04/1997

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volumes 3 et 4

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. Les livres que Duras publie entre sa soixantième et sa soixante-dixième année (tome III) sont souvent brefs, à moins qu'ils ne prennent, comme Outside et Les Yeux verts, la forme de recueils. Ils marquent un désir de renouvellement, et tous ne touchent pas immédiatement le public, mais il est aujourd'hui évident que Le Navire Night, L'Eté 80, Savannah Bay ou La Maladie de la mort sont des jalons majeurs de l'oeuvre. En 1984, enfin, L'Amant connaît un triomphe critique et commercial inouï. Le statut littéraire et public de Duras bascule. Les années 1974-1984 sont aussi une "décennie cinématographique". Les films - Le Camion, Baxter, Véra Baxter, Le Navire Night, les deux Aurélia Steiner, etc - dialoguent avec les livres qui leur correspondent et infléchissent notre façon de lire Duras. Les scénarios et autres tentatives d'adaptation figurent donc en bonne place parmi les textes réunis "autour des oeuvres". La décennie suivante (tome IV) est d'une certaine manière celle de la "réécriture". Certes, Emily L est un texte entièrement nouveau. Mais Duras revient souvent sur ses propres pas : en 1986, Les Yeux bleus cheveux noirs "récrit" La Maladie de la mort (1982) ; en 1990, La Pluie d'été "récrit" un livre pour enfants paru en 1971 ; en 1991, L'Amant de la Chine du Nord est en quelque sorte une nouvelle version de L'Amant. et le quatrième livre tiré de l'expérience indochinoise de l'auteur. L'oeuvre semble alors former une boucle, sentiment renforcé par la tonalité testamentaire de certains ouvrages (Ecrire, 1993), mais aussi par le retour opéré par Duras sur quelques-uns de ses textes les plus anciens. En 1985, La Douleur reprend des pages écrites dès le lendemain de la guerre. En 1990, à l'occasion de la rédaction de Yann Andréa Steiner (1992), l'écrivain revient au manuscrit de Théodora, un roman des années 1940, inachevé et resté inédit ; on en trouvera en appendice les passages les plus aboutis. L'édition se clôt sur des "Textes épars" : jamais recueillis par leur auteur, ces articles ont été rassemblés ici en raison de leur intérêt propre ou parce qu'ils font écho à de grands thèmes de l'oeuvre. Certains d'entre eux jouèrent un rôle dans la manière dont Marguerite Duras fut et demeure perçue : non seulement comme un écrivain, mais comme un "personnage", une légende, presque un mythe.

05/2014

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Beaux arts

La miniature, portrait de l'intimité

Loin d'être uniquement " une peinture en petit ", bonne à ranger parmi les bibelots, la miniature est une oeuvre d'art à part entière. Elle apparaît en Angleterre, à la cour des Tudors où, sous le règne d'Élisabeth Ier, son rôle est indispensable à la politique et à la célébration de la personne royale. Liée à la littérature et à la poésie, elle acquiert un sens savant et emblématique. En raison précisément de ses dimensions réduites, elle a tenu un rôle majeur dans l'histoire de la société et des sentiments. Facilement cachée, offerte ou dérobée, tenue sur soi, échangée entre amants, parents ou amis, elle fut le précieux témoignage des sentiments. Image-souvenir indispensable lors d'une séparation, elle est alors souvent multipliée après la mort. Montée en bijou, présente sur ou à l'intérieur d'une boîte ou dans un écrin pour échapper aux regards indiscrets, accompagnée des cheveux de l'être cher, elle fut ardemment aimée, comme en témoignent la littérature et la peinture. Elle fut aussi un cadeau diplomatique entre souverains, même si sa connotation demeure sentimentale. Peinte sur ivoire à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle connaît un engouement qui touche toutes les classes de la société et que la Révolution puis les guerres napoléoniennes ne feront qu'amplifier. Ses rôles divers sont décrits, accompagnés d'une évocation des artistes les plus talentueux et originaux qui ont pratiqué cet art, en Angleterre, en France et dans toute l'Europe où la miniature règne jusqu'au milieu du XIXe siècle. Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, son âge d'or, elle est relayée par le physionotrace, gravure de portrait en petit, puis par la miniature sur porcelaine dure qui se développe et se perfectionne durant la première moitié du XIXe siècle. A partir de 1850, la photographie remplace peu à peu la miniature qui, avant de céder sa place, tâchera d'adopter le style de ces nouveaux portraits. Très abondamment illustré, l'ouvrage fait découvrir des œuvres inconnues exceptionnelles provenant de collections privées et dévoile quelques chefs-d'oeuvre, non encore publiés, des musées des Arts décoratifs de Paris et de Bordeaux, du musée Cognacq-Jay, de la collection de Frits Lugt (Fondation Custodia), ainsi que de musées étrangers, notamment le Victoria & Albert Museum à Londres. Préfacé par Emmanuel de Waresquiel, ce panorama du petit portrait dans tous ses états est accompagné des textes de trois spécialistes : Fabienne Xavière Sturm, qui publie, avec le carnet d'atelier de Louis-Ami Arlaud-Jurine, les secrets d'un des meilleurs miniaturistes genevois. Claude Tanner, restauratrice de petits portraits sur ivoire, qui donne des conseils pour leur conservation et leur restauration. Chantal Bouchon, qui évoque la personnalité du grand collectionneur et donateur Lefebvre de Viefville.

12/2010

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Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

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Ouvrages généraux

Lettres intimes. Tome 1, 1901-1932

Edition établie, annotée et présentée par Michel Fourcade, Sylvain Guéna, Dominique et René Mougel. "Tout ce qui est dans l'oeuvre de Jacques, nous l'avons d'abord vécu à l'état de difficulté vitale et d'expérience, - les questions de l'art et de la morale, de la philosophie, de la foi, de la prière, de la contemplation. Cela nous a d'abord été donné à vivre, à chacun selon sa nature et la grâce de Dieu" , notait Raïssa en 1934. Cette correspondance confirme le propos, qui nous fait pénétrer dans "l'amour fou" de deux vies données l'une à l'autre, et la trame quotidienne de leur fécondité de pensée et de "grandes amitiés" . Leur conversion en 1906 scelle la vocation d'un couple venu déjà un peu d'ailleurs : lui, 18 ans, romantique, révolutionnaire et dreyfusard en diable, en rupture avec les élites républicaines laïques dont il est issu ; elle, 17 ans, comme sortie d'une peinture de Chagall, juive et slave en quête à la Sorbonne d'une nouvelle patrie spirituelle. Les premiers regards portés sur eux discernent déjà leur promesse : "Je les trouve absolument dignes l'un de l'autre ; ce sont même de si beaux types d'humanité qu'il faut se féliciter de les voir se rechercher. On ne trouve pas si souvent de couple bien assorti ; celui-là me paraît devoir donner un exemple lumineux". Ils s'écrivent abondamment dès que les aléas de la vie les séparent et ce premier tome les suit dans la découverte d'eux-mêmes. Dans la discontinuité des circonstances, leur chemin métaphysique et mystique progresse, tandis que se révèle, derrière chaque ouvrage, chaque combat, chaque accompagnement spirituel, le secret de leur rayonnement : au fil de ces 712 lettres, c'est d'abord une histoire d'amour, dans un respect tendre et sacré de la singularité de l'autre. Michel Fourcade enseigne à l'université Montpellier III. Coéditeur de la Correspondance Maritain-Massignon (DDB, 2020), il préside le Cercle d'études J. et R. Maritain, après leur avoir consacré sa thèse (Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes, 3 vol. , 2021). Co-directeur des Cahiers Maritain, Sylvain Guéna a édité les Correspondances Maritain-Max Jacob et Maritain-Mounier (DDB, 2016). Il a récemment publié Maritain ou la libération des vérités captives (2021) et Dorothy Day et Jacques Maritain. L'activiste radicale et le philosophe (2022). Secrétaire et archiviste du Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain, René Mougel a été notamment l'artisan, avec son épouse Dominique, de la publication de leurs oeuvres complètes (17 vol.), et de leur correspondance avec le cardinal Journet (6 vol.).

04/2023

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Livres 3 ans et +

Casse-noisette

Suis Clara dans une aventure magique avec cette adaptation du célèbre ballet-féérie. Assiste à la bataille de Casse-Noisette contre le Roi des souris, voyage jusqu'au Royaume des Délices et fais la connaissances de la Fée Dragée... A chaque page, appuie sur la note pour que l'histoire prenne vie sur la musique de Casse-Noisette de Tchaïkovski. Puis retrouve les 10 extraits musicaux expliqués à la fin de ton livre.

10/2018

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BD religieuses

La Bible. en BD

Un ouvrage moderne et accessible pour découvrir ou redécouvrir avec plaisir les récits fondateurs de la Bible.

03/2024

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Bibles pour enfants

La Bible en BD (relié + coffret) NE. Les plus célèbres récits de la Bible en BD

Un ouvrage universel et accessible pour découvrir ou redécouvrir en BD les récits fondateurs de la culture chrétienne.

04/2022