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Sciences politiques

Les damnés de la culture. Plaidoyer pour un pacte culturel républicain

"Aucun être humain ne peut être défini par ses seules données biologiques et réduit à celles-ci, nous sommes tous des êtres de culture ! " Ce livre brise enfin l'omerta sur le scandale des politiques qui condamnent, en France, des millions d'enfants et d'adultes vulnérables, à d'insoutenables exclusions culturelles : personnes handicapées, polyhandicapées, autistes, personnes âgées en perte d'autonomie, malades d'Alzheimer, personnes en grande précarité, et d'autres discriminées du seul fait d'être issues de la diversité... Partant d'un état des lieux très étayé, sans concession, sans ignorer toutefois les initiatives exemplaires, André Fertier analyse les origines et les évolutions des exclusions et des discriminations culturelles à l'aune de l'histoire des droits culturels et des politiques pour leur effectivité, et expose un ensemble de propositions regroupées dans un projet de Pacte culturel républicain. Les "Damnés de la culture" , ce cri d'alarme structuré, documenté, est une alerte bouleversante sur des exclusions culturelles généralisées dont certaines absolues aux effets délétères, ainsi que sur le risque majeur de voir notre société se déliter et se déshonorer. André Fertier soutient une approche des droits culturels et du Vivre ensemble prenant en considération tous les membres de la communauté humaine, favorisant ainsi la construction de sociétés dignes et inclusives. André Fertier est expert en accessibilité et droits culturels, membre du Réseau de recherches sur la cohésion sociale, président fondateur de Cemaforre, Centre national de ressources pour l'accessibilité culturelle. En 2018, il fut à l'initiative de la création du Collectif national "Droits culturels et Vivre ensemble" Agapé et de l'Appel pour un Pacte culturel mondial lancé depuis Winnipeg au Canada.

06/2019

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Jardinage

Plantes compagnes au potager bio. Le guide des cultures associées

Le " compagnonnage " - ou " association " - des plantes fait partie du jardinage bio. Il est utilisé depuis l'Antiquité, notamment dans les pays qui n'ont pas troqué leur savoir-faire traditionnel contre des engrais, herbicides et pesticides chimiques. Savoir associer les plantes permet de profiter des interactions naturelles qui s'installent entre elles et de protéger les cultures des maladies ou des nématodes, d'éloigner des ravageurs, d'attirer des pollinisateurs, d'éviter des carences, d'améliorer le sol, de mieux utiliser l'espace par des développements alternés, d'ombrager, de tuteurer, etc. Ce livre invite donc à mélanger légumes, fleurs, aromatiques, arbustes..., à exploiter les principales associations de cultures : carotte et poireau, maïs, haricot et potiron, laitue et choux, par exemple. Il propose un répertoire de près de 300 plantes, pour lesquelles il indique les interactions favorables ou défavorables. À la lettre A, vous découvrirez l'absinthe, très utile auprès des choux, navets, carottes... mais mal tolérée par la tomate, le basilic, la sauge... ou, à la lettre Z, le zinnia, fleur active contre les nématodes de la tomate en culture intercalaire. Pour réaliser cet ouvrage, les auteurs ont fait le point sur l'état des connaissances scientifiques et ont enquêté auprès de jardiniers sur leurs savoir-faire et leurs observations en la matière.

03/2010

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Philosophie

Scénarios de la mondialisation culturelle. Tome 2, Civilisations, cultures, conflits

La mondialisation pose à nouveau tout à la fois la question de la civilisation dans son rapport moderne à la barbarie et celle des cultures saisies dans leur rapport de coexistence plus ou moins pacifique. Civilisation et culture ne sont pas des concepts univoques bien définis, mais des notions indicatives de problèmes à définir, facilement transformables en choses en soi, en substances fixes. Une approche nominaliste préalable s'impose pour ne pas être victime de l'illusion du primordialisme qui se donne des entités primordiales engagées dans une gigantomachie. Cette approche permet de dégager les enjeux politiques. Au sein d'un monde déchiré par la guerre globale et les états de violence interethniques, la civilisation est considérée comme enjeu d'un choc. La civilisation occidentale, dominante, se juge par la bouche de certains interprètes directement menacée par d'autres rivales, notamment la civilisation islamique. Les accusations d'impérialisme ne sont pas nouvelles. Depuis le 11 septembre 2001 la tentation est grande pour les leaders occidentaux de récuser l'accusation en faisant valoir la menace terroriste et de donner à leur hégémonie une diction civilisatrice exclusive. S'opère un usage rétorsif de l'incrimination de barbarie. En fait, il importe de déconstruire la notion asymétrique de civilisation en prenant la mesure de la barbarie immanente à la mondialisation capitaliste et de distinguer entre islamophobie politiquement injustifiable et critique légitime des religions. L'enjeu est d'empêcher que la problématique confuse du choc des civilisations ne se transforme en prophétie auto-réalisatrice. La même opération de déconstruction s'impose pour la notion de culture : elle se prête à une autre essentialisation qui passe par l'acceptation relativiste du pluralisme culturel qui désormais est une donnée de nombreuses sociétés. Ce relativisme est contesté par l'idée de culture majoritaire opposée à celle de cultures minoritaires qui accompagnent les phénomènes migratoires irréversibles de la mondialisation. La thématique dominante est celle des identités différentes en conflit potentiel. Le racisme xénophobe d'Etat gagne de nombreux pays dont la France, il rejette les minorités culturelles sur leur différence culturelle et légitime une politique de guerre civile préventive à l'encontre des minorités terrorisées accusées de se transformer en communautés terroristes ennemies. L'enjeu est cette fois d'éviter la guerre de majorités prédatrices contre ces minorités. Le recours ne peut être que politique, c'est celui de la transformation des luttes identitaires en conflits sociaux pour une égalité interculturelle.

02/2011

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Sociologie

Le mariage des cultures à l'île de la Réunion

Comment la population " mélangée " des plantations pense-t-elle ses origines plurielles ? Pourquoi des consanguins de même père même mère se donnent-ils chacun une identité ethnique différente ? Bien que tous honorent les ancêtres de leur famille dans la religion de leur pays d'origine, l'aîné se déclare malgas, le puîné se considère malbar en tant que pratiquant hindou, son frère qui privilégie ses origines africaines se dit kaf, sa sœur qui se veut exclusivement catholique se sent kréol, tandis que le benjamin se définit comme un batar parce qu'il revendique toutes ses origines. Marquée par des héritages multiples, dans quels contextes, par quels processus d'élaboration le " mariage des cultures " a-t-il eu lieu à la Réunion ? Selon l'hypothèse de l'auteur, la pratique d'un culte des ancêtres, conforme aux valeurs fondamentales et des Malgaches et des Bantous, qui a perduré après l'arrivée massive des Hindous, a contribué à l'édification d'une pensée religieuse unifiée tout en laissant cohabiter les univers culturels et religieux de chacun. Cette situation paradoxale, analysée de l'intérieur, s'éclaire à partir des phénomènes de possession présents dans les rituels qui révèlent la suprématie des ancêtres sur l'ordre social et la vie de chacun. La " religion malgache ", importée à la Réunion par les esclaves et les " engagés ", sert de toile de fond pour comprendre les interactions avec l'hindouisme originaire du sud de l'Inde et le catholicisme imposé par la colonisation.

08/2008

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Ethnologie

La calebasse. Etude d'un objet élémentaire des cultures africaines

L'origine de la calebasse a longtemps été imprécise malgré les nombreuses recherches scientifiques menées sur le sujet. On reconnaît toutefois qu'elle a de multiples origines, aussi bien sur le plan botanique que géographique. La calebasse est produite par deux plantes différentes : les cucurbitacées, d'origine africaine, et les bignoniacées qui viennent d'Amérique. Une fois nettoyée et séchée, la calebasse est utilisée dans la vie quotidienne comme ustensile de cuisine. Ce fruit végétal est aussi présent lors des cérémonies religieuses, car il sert d'objet d'ablution, de libation et pour les offrandes aux divinités. En Afrique, la calebasse revêt une signification symbolique en rapport avec les coutumes. Depuis quelques années, ce don de la nature est de plus en plus présent dans l'artisanat contemporain africain, de même que dans la confection d'instruments de musique et dans l'architecture moderne africaine.

12/2020

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Critique littéraire

L'âme du monde. Pour une écocritique du patrimoine culturel

C'est l'unité profonde du monde que Lucie Pradel ressent en lui accordant sous le titre de son livre une âme, c'est-à-dire sa partie vitale, intangible, immortelle dans certaines traditions. Or, le monde vit l'angoisse de disparition de la nature. Au rythme où la crise climatique s'aggrave, certaines parties de notre planète seront-elles hantées d'"âmes mortes", pour reprendre le titre du roman de Gogol ? C'est à la jonction de la littérature, de l'ethnologie et de l'écocritique que l'auteure situe son étude pionnière et montre ce que les légendes, les contes et les mythes peuvent encore offrir du dévoilement du mystère. A la lumière des recherches contemporaines sur les relations qu'entretiennent le biotope et les créations culturelles, ce livre contribue à modifier nos imaginaires et nos manières d'habiter le monde. En ce sens, L'Ame du monde est une pensée pour le salut de la terre prodige et mal aimée.

11/2017

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Sciences de la terre et de la

L'immunité des plantes. Pour des cultures résistantes aux maladies

Les plantes disposent d'une immunité naturelle qui leur permet de résister aux maladies et aux agressions parasitaires dans leur environnement. L'invention puis le développement de l'agriculture ont cependant créé des milieux très favorables à l'émergence de nouvelles maladies et au développement des épidémies. Cette vulnérabilité sanitaire s'est ensuite accentuée avec l'intensification agricole, à partir des années 1950, de sorte que le recours généralisé aux pesticides de synthèse est devenu un pilier essentiel de la production. Ce modèle est désormais remis en cause et le développement d'une protection agroécologique des cultures devient une nécessité. Comprendre comment fonctionne l'immunité des plantes et déchiffrer leur arsenal de défense face aux agressions parasitaires est essentiel pour produire des variétés résistantes et réduire la dépendance de l'agriculture à la protection chimique. Mais il faut compter avec la formidable capacité d'adaptation des populations pathogènes, qui conduit les chercheurs à imaginer des stratégies complexes pour maintenir efficace la résistance des variétés cultivées. Les gènes qui confèrent la résistance aux plantes commencent à être perçus comme un bien commun à préserver absolument. Cet ouvrage explicite les concepts fondamentaux et s'appuie sur des études de cas pour réaliser une synthèse très complète des travaux en biologie, en modélisation et en sciences sociales sur ce qu'est l'immunité végétale et sur la manière dont elle pourrait concourir à une agriculture respectueuse de l'environnement.

01/2021

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Romans historiques

Souvenance d'une enfance perdue. Destin forgé entre deux cultures

Le récit commence par une question qu'à TRMEN lui posent ses amis Mlle LUCY et BRUNO JR, de famille plutôt aisée : N'avez-vous pas eu les larmes faciles au regard de l'album photos de notre petite enfance ? L'amitié ayant des obligations, des droits et des devoirs, aussi vrai que la vraie amitié se vit en vrai, Mlle LUCY et BRUNO JR, à jamais déterminés, vont par amitié, comme une perle perdue, fouiller sur son lieu de naissance, les souvenirs d'une enfance perdue. Dès lors, commencent les péripéties du voyage de la ville au village. L'interaction de deux cultures : Dénouement de la situation ou bien détournement paradoxal du destin ? Un petit récit limpide certes, ce qui page après page, donne à découvrir un aphorisme fort d'enseignements. Bien à vous !

12/2020

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Chats

Cultures félines (XVIIIe-XXIe siècle). Les chats créent leur histoire

#MondeAnimal – Utilisant des témoignages écrits entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XXIe siècle, nourri d'éthologie et de sciences humaines et sociales, ce livre prolonge avec une audace entraînante le sillon original que poursuit Eric Baratay de livre en livre. Pour chacun des chats domestiques dont les sources permettent de reconstituer l'existence, l'auteur porte attention à leurs perceptions du monde, leurs sensations et leurs émotions, leur sensibilité et leur caractère, à leur expressivité corporelle, à leurs interactions avec l'environnement, les autres animaux et les humains.

Se révèle ainsi, à travers des portraits serrés, la construction dynamique de ce que l'on peut appeler des cultures. Nous voici loin du portrait éternel du chat, indépendant, imprévisible, mystérieux, devenu un lieu commun. L'éthologie devient, sous la plume alerte d'Eric Baratay, une ethnologie. Chat de rue et de ferme, chat de compagnie, chat compagnon ou " chatchien ", les chats montrent une grande plasticité de comportement.

Ce livre établit qu'ils ont leurs cultures, changeantes, et donc leur histoire. Membre de l'Institut universitaire de France, professeur à l'université de Lyon, spécialiste de l'histoire des animaux, Eric Baratay a notamment publié Bêtes de somme. Des animaux au service des hommes, (Seuil, "Points Histoire", 2011), Le Point de vue animal, une autre version de l'histoire (Seuil, 2012), Biographies animales, des vies retrouvées (Seuil, 2017).

02/2021

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Régionalisme

Uriage. De l'Ecole des cadres à l'héritage culturel

Depuis la mise en place du régime de l'Etat français à Vichy jusqu'à la Libération, le château d'Uriage est le siège de trois écoles à vocation nationale et régionale. La première, la plus connue d'entre elles, est destinée dès 1940 à former les futures élites du pays dans l'idéologie de la Révolution nationale du maréchal Pétain. Comment est-elle devenue un lieu de pensée autonome et un foyer de résistance jusqu'à sa fermeture décrétée à la fin de 1942 ? Dès lors, une partie des "Uriagistes" entre en dissidence. Ils constituent pour certains les "équipes volantes" qui contribuent à conscientiser l'action des maquisards tandis qu'une nouvelle école, celle de la Milice, prend place à Uriage. La Libération étant acquise en Isère à l'été 1944, un nouvel établissement s'établit dans le château pour les FFI (Forces françaises de l'Intérieur) au moment de la dissolution dans l'armée régulière. Ce livre est aussi l'occasion de questionner l'héritage légué par " l'esprit d'Uriage " qui perdure dans la France d'après-guerre, notamment avec le mouvement Peuple et Culture, le journal Le Monde et la revue Esprit fondés par d'anciens instructeurs. Autant de jalons d'une histoire singulière et plurielle qui soulève encore aujourd'hui interrogations et controverses.

11/2017

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Littérature française

Un joli mai. Récit d'un militant marxiste et... culturel

Septembre 1964, Henri Dumolié, 24 ans, quitte Marseille pour Paris. Il va s'occuper de la publicité pour La Marseillaise, le journal communiste du sud-est. Il vit à Garges-lès-Gonesse, une urbanisation nouvelle où coule le béton, les pieds sont dans la boue. Il y mène une vie de militant marxiste mais culturel. Tout peut s'inventer et il invente, parfois à contre-courant du Parti. Mai 68, son monde bascule. Il vit l'événement en immersion dans un Paris transformé. Puis ce sont les chars soviétiques à Prague. Il quitte le Parti et passe de l'errance à l'amour- passion. Témoin de l'Histoire, il entre de plain-pied dans les nouveaux modes de vie des années 70. Son jazz devient free et la pop remplit ses étagères. Il découvre les stylistes Olivier Mourgues et ses chauffeuses, Denise Fayolle pour Prisu, Michel Schreiber, adepte du col Mao et bien d'autres encore. Son récit n'est pas une nouvelle histoire de Mai 68, il est le cheminement d'un homme de tous les engagements dans l'espace-temps d'une décennie où s'entremêlent les personnages, les évènements, les ruptures, mais aussi la découverte du bonheur.

06/2018

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Ethnologie et anthropologie

Mariage Traditionnel Kongo - Makuela -. Corps résistant du langage culturel bantu

Cette étude sur le Mariage Traditionnel Kongo - Makuela -, intervient dans un contexte de mondialisation qui tente de vouloir uniformiser les us et coutumes de toutes les sociétés. Malgré les injonctions portugaises depuis le 15ème siècle, l'esclavage puis la colonisation européenne qui ont longtemps meurtri la société Kongo, celle-ci a su préserver l'institution du mariage traditionnel (Makuela ou Makwela). Le makuela est un pacte communautaire qui crée une triple alliance : alliance entre deux personnes, alliance entre deux familles et alliance entre ces deux personnes et familles avec toute la communauté. Il concrétise l'élan vital, qui par l'acte de procréation renouvelle la vie dans la famille et le clan. Il pérennise ainsi le lien entre les vivants et les morts. Le makuela est une réalité merveilleuse et très précieuse du Bukongo, car la solitude (bukaka) de l'être humain est un mal social (nsongo), contraire à la sociologie africaine. Bole bantu, bukaka nsongo. Dans une première partie, Rescova présente le royaume Kongo avant l'intrusion portugaise de Soyo, jusqu'aux résistances qui ont jalonné son histoire, du 15ème au 20ème siècle (Nsaku Ne Vunda, Vita NKanga, Kimpa-Vita, Simon Kimbangu, Simao Ntoko, André Grenard Matsoua, etc.). C'est dans la seconde partie que Rescova aborde la réalité du mariage. C'est une étude assez dense qui présente entre autres les rites d'initiation, le choix du conjoint, la remise de la dot, les pourparlers, etc. L'auteur n'élude pas non plus les points obscurs de la vie conjugale. Enfin la troisième partie insiste sur la résistance du mariage traditionnel Kongo en tant qu'institution ayant survécu à l'influence européenne. Les rites du nganga ma sutu (circoncision) et du kikumbi sont des marqueurs culturels qui résistent. C'est le corps qui donne cette capacité de communion et d'interaction. C'est aussi le corps qui permet de résister. Ainsi, le rapport entre mariage et corps est indissociable chez les Kongo. Seule l'expression corporelle du mariage, avec toute sa symbolique, est capable de faire de la réalité humaine une poésie constante et pérenne, qui résiste encore aujourd'hui à sa propre histoire. Ce livre restitue de l'intérieur une réalité sociologique bantu, avec des apports nouveaux. Le makuela contemporain continue de s'adapter à la modernité tout en conservant sa substance fondatrice : une triple alliance, socle de l'équilibre communautaire.

12/2022

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Ecrits sur l'art

Henri Komatis. Le centre culturel de Châteauvallon, un manifeste géopoétique

Cet ouvrage propose une réflexion inédite sur l'histoire du centre culturel de Châteauvallon, dans le Var, dispositif organique, cohérent et singulier. Ses fondateurs Henri Komatis, le plasticien, et Gérard Paquet, le culturel, ont élaboré son concept et construit son action dans la confrontation et l'interdisciplinarité artistique et scientifique. Cette analyse démontre l'intérêt de la démarche et remonte aux origines du projet, le processus créatif et réflexif d'Henri Komatis. Ce parcours permet de comprendre son perpétuel questionnement vis-à-vis des lois naturelles, de la perception, de la métaphysique, des affects humains : comment faire lieu ? La force créatrice exceptionnelle de Komatis a donné forme à un manifeste géopoétique, espace potentiel et expérientiel, inscrit dans la durée. Châteauvallon est une sculpture lieu, une oeuvre environnementale intégrée à un ensemble paysager et naturel emblématique. Ce cadre apollinien fascinant, insulaire et poétique, est incarné par un vocabulaire plastique méditerranéen en symbiose avec le vivant. Ce livre raconte l'esprit du lieu.

09/2021

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Fleurs de jardins

Fleurs locales et de saison. Des cultures responsables et durables

Consommer local et de saison, ça passe aussi par les fleurs ! Entrez dans le monde de la production de fleurs locales et (re)découvrez les fleurs dans leur " vrai " cycle naturel. Trouvez l'inspiration pour vos futures créations florales tout en adoptant des pratiques responsables et durables grâce aux conseils de fleuristes avisés... et engagés Pourquoi consommer local lorsque l'on mange, mais pas quand on offre des fleurs ? C'est la question que nous nous sommes posé et que se pose le Collectif de la Fleur Française depuis 2017. Cette reflexion émane du Slow Flower, un mouvement né aux Etats-Unis dans les années 2000, qui promeut la production et l'achat de fleurs locales et de saison. Aujourd'hui encore, plus de 80% des fleurs à la vente en France proviennent du bout du monde. La rose rouge achetée chez votre fleuriste un dimanche matin était encore sous serre au Kenya la veille ! L'impact carbone d'un tel achat est donc beaucoup plus significatif qu'il n'y parait... Son impact social est tout aussi désastreux. Avec Fleurs Locales, nous vous proposons donc de partir à la découvertes des fermes florales françaises et de leurs propriétaires qui produisent plus de 150 fleurs différentes chaque année tout en respectant l'environnement. Ce livre sera aussi l'occasion d'en apprendre davantage sur le Slow Flower, mais également de trouver l'inspiration pour vos propres compositions au rythme des saisons !

10/2021

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Sciences historiques

Résister et vivre. Au croisement des disciplines et des cultures

Contre quoi, contre qui résiste-t-on ? Et pour quoi, pour qui ? Activité et passivité, négation et affirmation, construction et destruction, " résister " est une propriété du vivant qui concerne la cellule et l'individu comme les groupes humains et consiste en une dynamique de forces qui, en même temps, détruisent et construisent. A quoi et comment résiste-t-on ? Quelle place y tient l'apprivoisement de la mort ? Expérience avant tout, résister est aussi un enjeu de langage pour s'élever contre la rupture du contrat entre le mot, le monde et le sens, rupture dont on connaît les conséquences catastrophiques sur la pensée et les comportements. Et le terrorisme ? Résistance ? Ou " résistance kidnappée " au profit d'une forme particulière de criminalité ? Résistera-t-on avec le terrorisme ou au contraire au terrorisme ? Des historiens et spécialistes de sciences politiques, des linguistes, des médecins et biologistes, des anthropologues et des psychanalystes ainsi que des représentants du monde religieux se sont réunis pour réfléchir ensemble et comprendre comment des hommes et des femmes, ont pu, jusque dans des situations extrêmes, résister, c'est-à-dire vivre. En 1942 à Paris, dans les sinistres geôles du " bagne " de Tazmamart au Maroc, dans les camps d'extermination nazis, au Cambodge lors du génocide par les Khmers rouges ? Résister marque l'identité protestante et a pu être repris dans l'idéal de " non-violence " prôné par Gandhi. Quelle place tient alors la résistance de la pensée, la résistance des " petites choses ", de l'intime qui trouvent lors du vieillissement, de l'exclusion par exemple, d'autres terrains d'élection. Quelle est l'importance du lien qui unit complexité, ambivalence, résister ? En quoi la biologie, la clinique psychanalytique - dans sa référence en particulier à l"endurance " et à la souffrance -, l'art et tout particulièrement la musique, éclairent-elles les mécanismes qui sous-tendent " résister " ? Résister est un chemin qui se découvre souvent en le traçant. C'est à cette découverte et à cette aventure que convie ce livre.

04/2010

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Récits de voyage

Un quebecois a mexico - recit d'un double choc culturel

A l'été 2018, Jérôme Blanchet-Gravel débarque à Mexico sans savoir que son premier séjour dans cette mégalopole va changer sa vie. Il commence à partager son temps entre le Québec et le Mexique, apprivoisant une société hantée par la pauvreté, la mort et la violence, et pourtant si dynamique ! Une société encore épargnée par les nouveaux interdits puritains en vogue dans les pays du Nord, un monde de désir, de couleurs et de métissage, mais aussi de fortes hiérarchies héritées de la colonisation. Il était une fois un double choc culturel... L'auteur redécouvre sous un autre angle son propre pays, le Québec, et jette un regard neuf et décapant sur les grandes différences qui séparent l'Amérique latine de cet Occident anxieux et sans relief que la pandémie a mis en évidence. Un regard critique sur l'évolution de nos sociétés qui ne peut laisser personne indifférent.

11/2021

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Martinique

Petit Futé Patrimoine culturel immatériel de la Martinique. Edition 2023

Le patrimoine immatériel c'est tout ce qui façonne et instruit le Martiniquais. C'est l'ensemble des proverbes, devinettes et merveilles (textes courts faits d'assonances et d'allitérations). C'est le conte, domaine privilégié de la langue créole, trésor à préserver de l'extinction qui le guette. C'est le monde phytosanitaire. Ce sont les coutumes de l'Apothicaire créole, le pouvoir protecteur des plantes dépolluantes. Les costumes, les bijoux, les spécificités du carnaval, les rythmes et musiques, les sports, loisirs, le tour des yoles, les combats de coqs, de serpents, de mangoustes, les habitudes du monde agricole, les rites magiques de nettoyage de fin d'année, le pouvoir de certains arbres, le savoir nécessaire autour des fers-de-lance, de réputation dangereuse. Sans oublier l'artisanat, les danses traditionnelles, Noël, et ses cantiques, le pois d'Angole du jour de l'an, la dragée, ces garanties indispensables pour une très heureuse année.

11/2023

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Littérature française

Ma belle-mère francaise. Une amitié au-delà des cultures

Ma belle-mère française est le récit à la première personne de l'histoire de Yun, une jeune femme humble qui se révèle être une narratrice sincère et attachante. Dans ce roman de formation, elle raconte comment elle prend son indépendance et construit sa vie d'adulte en France, en insistant sur les liens qu'elle tisse dans ce pays tout en relatant l'évolution de ceux qu'elle conserve avec sa famille et son pays d'origine, la Chine.

12/2022

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Critique

Une société, un récit. Discours culturel au Québec (1967-1976)

En littérature comme en politique, quelles sont les conditions d'émergence des discours singuliers ? Sans prétendre épuiser une aussi difficile question, cet essai l'aborde par le biais du récit, posant par hypothèse qu'un récit diffus et structurant parcourt l'ensemble du discours culturel et le contraint. Ce récit commun, Micheline Cambron tente de le retracer, entre 1967 et 1976, avec des textes aussi différents, à première vue, que les chansons de Beau Dommage, les articles de Lysiane Gagnon sur l'enseignement du français, les monologues d'Yvon Deschamps, la pièce Les belles-soeurs de Michel Tremblay, les poèmes de Gaston Miron et L'hiver de force de Réjean Ducharme. Cet essai, qui s'interroge sur le type d'histoire que nous nous racontions en ces années-là, reconstruit avec bonheur tout l'intelligible d'une époque au Québec. S'il s'adresse d'abord au lecteur de littérature québécoise, il se révélera également précieux pour tous ceux qui aiment réfléchir sur la dimension sociale du langage et de la littérature.

08/2021

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Philosophie du droit

Le mémoricide. Quel cadre juridique pour préserver le patrimoine culturel ?

La culture est devenue pour chaque société un enjeu économique, social et politique. Toutes les questions liées au pouvoir ont d'ailleurs un lien avec la culture. Et la guerre qui frappa l'ex-Yougoslavie à la fin du siècle dernier en est un exemple éloquent. Elle a cristallisé le mémoricide comme un crime de droit international. Le mémoricide est ce crime contre la mémoire et contre la culture qui pourrait être défini comme la destruction du patrimoine culturel dans l'objectif de reconfigurer une identité collective. A l'échelle politique, l'histoire est en effet un refuge, un réservoir dans lequel les partis politiques puisent des éléments pour étayer leurs propos. Mais peut-on réellement détruire la mémoire ? Comment sanctionner si on ne se souvient de rien ? N'est-il pas dit que "le droit est mémoire et juger c'est d'abord accepter de se souvenir" ? Devant l'absence de conventions internationales ou de dispositions nationales encadrant ledit crime, le défi de cet ouvrage est de déterminer la nature juridique du mémoricide afin d'appliquer le régime juridique adéquat.

06/2022

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Ethnologie

La parole recouvrée. Simon Kimbangu, prophète et passeur de cultures

Recouvrer la parole comme on recouvre la santé. Le 6 avril 1921, dans le hameau de Nkamba (Bas-Congo), près de Kinshasa-Léopoldville, Simon Kimbangu, un jeune congolais, lance un mouvement inédit de prédication prophétique. Durant trois mois d'ardeur et de passion, en plein régime colonial, il prophétise, avec un enthousiasme fou, l'imminence de temps nouveaux et le règne de la liberté et de l'égalité dans la prospérité pour tous par-delà les barrières raciales. Arrêté par les autorités coloniales belges, il est jugé et condamné à mort pour mise en danger de la sûreté de l'Etat. Un siècle plus tard, le Kimbanguisme, troisième religion du Congo, compte des millions d'adeptes. Son impact symbolique est considérable dans le discours et l'imaginaire des mouvements de libération de l'Afrique. Quels enchevêtrements expliquent le retentissement et la persistance d'une telle parole ? Que dit-elle, en creux, de notre modernité, du colonialisme, de la religion et du travail historique des forces sociales dans leur capacité à réinventer et à traduire, ensemble et malgré tout, les enjeux historiques ? Que dit-elle de la complexité des influences à l'intérieur du monde colonial où signes, discours, idées, images et hommes circulaient et composaient déjà beaucoup plus qu'on l'imagine ? Tentant de dépasser l'écueil du manichéisme caricatural, cette étude tente de restituer les complexités inhérentes à l'expérience coloniale.

04/2016

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Sociologie

Patrimoine culturel congolais. Conception, Éléments matériels et immatériels, régime juridique

Le Congo est une ancienne colonie française. A cet effet, les premières initiatives relatives à son patrimoine remontent de l'époque coloniale. A leur arrivée, l'administrateur et le missionnaire français ont trouvé une protection symbolique du patrimoine puisant son fondement dans les pratiques traditionnelles, les interdits et les usages coutumiers. Pendant la période coloniale, la notion et la conception du patrimoine dans les colonies prennent un autre sens tout en conservant leur rôle. Le patrimoine est considéré comme témoin de l'histoire, de la civilisation, facteur de cohésion et d'union sociale en raison du partage des mêmes valeurs ethniques et culturelles. Dans ce sens, il faut retenir que la protection du patrimoine culturel au Congo d'avant indépendance était assurée par la métropole. Certes, il existait une forme de conscience au patrimoine culturel avant la colonisation, mais celle-ci n'a connu d'essor qu'à l'arrivée du colonisateur. Ainsi, l'application de la législation française avant l'indépendance illustre l'intérêt français pour le patrimoine de conception occidentale et l'indifférence pour les réalités patrimoniales congolaises.

09/2023

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Sciences de la terre et de la

Cultures pérennes tropicales. Enjeux économiques et écologiques de la diversification

Dans toutes les régions tropicales humides, la diversification des cultures pérennes tropicales (cacaoyer, caféier, cocotier, hévéa, palmier à huile, arbres plantés pour le bois d'oeuvre) progresse, comme une nécessité incontournable. En effet, la monoculture, fortement encouragée par les gouvernements depuis les années 1960, a conduit à une crise socio-économique majeure. Pourquoi et quand se déclenchent ces processus de diversification ? Quel type de planteur est concerné ? Quelles sont les contraintes à la diversification ? Comment interfèrent les politiques publiques et les actions privées ? Quelles sont les évolutions des cultures et des systèmes agricoles ? D'après les auteurs de cet ouvrage, la diversification répond certes aux risques des marchés, mais le facteur le plus important est celui de l'épuisement des ressources. Lié au changement écologique (baisse de fertilité du sol, maladies, enherbement), ce facteur structurel survient à la fin de chaque cycle de monoculture, suscitant l'adoption d'une nouvelle spéculation. Par ailleurs, la diversification est encouragée par les politiques publiques mais aussi de plus en plus par les industriels privés. En effet, leurs projets de plantation étant en concurrence pour les ressources en terre en voie de raréfaction, ils améliorent l'attractivité de leur secteur via une contractualisation avec les planteurs (offre des plants améliorés, conseils technique, crédit, débouchés). Enfin, la situation des acteurs (retour des jeunes au village, rôle de la main - d'oeuvre, investissement des cadres, pression foncière, âge de l'exploitant) joue aussi sur cette évolution. En abordant la diversification à travers 15 études de cas localisées en Afrique, en Amérique centrale, en Asie du Sud - Est et dans le Pacifique, les auteurs nous permettent de mieux comprendre les économies de plantations familiales et leurs évolutions récentes. Cet ouvrage s'adresse aux professionnels des filières des cultures tropicales ainsi qu'aux agents des organisations impliquées dans les projets pour les planteurs, et aux scientifiques travaillant sur des questions agro - économiques et écologiques dans les régions tropicales humides.

04/2013

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Sociologie

Repenser le marché de l'Afrique à partir du culturel

Les auteurs de cet ouvrage jettent un regard critique sur les constructions intellectuelles forgées pour le marché de l'Afrique. S'appuyant sur diverses expériences de terrain et sur des bases conceptuelles originales, ils tentent de rendre compte des spécificités et des cohérences propres aux échanges marchands entre Africains et entre Africains et non-Africains. Ce livre donne ainsi à tous ceux qui veulent s'essayer dans les échanges des repères tant méthodologiques que pragmatiques, touchant l'organisation et l'ingénierie culturelles. Il ne prétend pas imposer des règles mais discuter des modalités de mise en acte d'une technologie sociale qui puise dans l'environnement culturel africain. Les principes du marché de l'Afrique "repensé à partir du culturel" ici exposés remettent en question diverses prédictions des rapports des experts de l'économie-monde sur l'Afrique : le tout marché, les espaces imaginaires, le cinéma classique, le renouveau des relations culturelles, le vin, la chinAfrique, l'entrepreneuriat sont rediscutés à l'aune de cette vision originale. L'exposé des faits et cas d'organisation et d'ingénierie culturelles, qui viennent contredire certains faits et cas exposés dans les rapports des organismes internationaux (Banque mondiale, FMI et OMC), étaye cette vision renouvelée du marché de l'Afrique.

12/2012

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Beaux arts

Création en contexte. Une pratique plastique aux croisements des cultures

Notre étude aborde le processus dynamique des mutations et des ruptures esthétiques en vigueur dans les arts plastiques ou arts visuels en ciblant spécifiquement les créations des artistes contemporains dits africains ou d'ascendances. Elle met en exergue les chiasmes qui se jouent dans la tension des croisements ou des "dialogues" d'entités culturelles ou ethniques supposées différentes. Les entrelacements des valeurs soumettent l'impossibilité d'une lecture des oeuvres, dans un sens unique, du fait de leurs caractères hybrides. La création en contexte est une étude des processus de dépassement et une remise en cause des normes et des liens traditionnels pouvant engager ou maintenir notamment l'artiste dit africain à l'élément ethnique ou de culture, au travers de leurs caractères parfois superficiels et relatifs, du moment aussi où les sources et les souches de créations sont par principe ouvertes, éclatées et illimitées.

06/2011

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Sociologie

Variations anthropologiques. Volume 1, Le handicap au risque des cultures

Partout et toujours, les hommes, façonnés par leur culture, ne cessent de chercher des explications au handicap, ce signe de leur chétivité qu'ils ne parviennent pas à « naturaliser ». C'est à cette quête, donnant lieu à un cours tumultueux de représentations collectives, que s'intéresse cet ouvrage à plusieurs voix. Il « fait assaut contre les frontières » pour proposer un voyage sur le continent océanien, en pays Kanak et aux Iles Marquises ; en Amérique du Nord, chez les Inuits du Grand Nord et au Canada ; en Amérique du Sud, au Brésil, en pays amérindien, au Surinam et en Guyane ; sur le continent asiatique, en Chine et au Liban ; en Afrique, au Sénégal, au Congo-Brazzaville, en Algérie et à La Réunion ; sur le continent européen, en Italie, en Norvège, en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Portugal et en France. Par-delà la multiplicité des cultures et des représentations, cette fresque anthropologique montre que les personnes en situation de handicap restent, ici et là-bas, les proies d'un monde imaginaire, alimenté par des croyances immémoriales ayant fait souche, qui fabrique lui-même « du handicap ». Elle met au jour la difficulté universelle à penser ce qui réunit l'homme et à accepter la condition humaine telle qu'elle est, non comme on l'imagine. Elle souligne que la chose la mieux partagée du monde est le désarroi angoissé des hommes face à leur vulnérabilité, avec diverses manières de l'esquiver, la compenser, la conjurer ou l'évacuer, mais avec le même rêve paradoxal de se désencombrer de leur humanité.

12/2010

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Ethnologie

Histoire et Anthropologie N° 24/2002 : Mémoires, cultures et traditions

La mémoire est filante et se joue des lois ou des leçons de l'histoire. Trop d'exemples attestent du refus des hommes de voir le passé. La tradition, ancrée dans le tréfonds de notre inconscient, participe souvent à l'occultation des faits historiques. Ces derniers, même avérés, conservent une part maudite de doute qui entrave toute interprétation raisonnable et scientifique sinon objective du monde. D'aucuns défendent ainsi l'indéfendable sous prétexte que chacun fait usage de sa mémoire (et de celle des autres !) comme bon lui semble. C'est là une démarche aux antipodes de l'historien. Le cas le plus symptomatique et le plus inquiétant est celui des négationnistes, ces " chiffonniers de l'histoire " qui ont fait de leur terrible relecture de l'Holocauste un macabre fonds de commerce, aux finalités plus politiques que scientifiques. Là, tous les êtres sensés et de bonne volonté s'accordent pour reconnaître l'évidence, ce qui n'est absolument pas le cas pour quantité d'autres sujets : l'esclavage par exemple, comme l'a encore démontré le ramdam autour de la conférence de Durban en 2001 où l'on a pu constater, une fois de plus, que tout le monde ne peut pas tout dire. Loin de là. De même, la mémoire est prisonnière des démons de ceux qui la manipule ainsi que de ceux malheureusement, qui ont été manipulés, fut-ce par le déni de vérité ou l'absence d'information. Mémoire éclatée, mémoire occultée, le " passé qui ne passe pas ", le travail d'éducation est à faire.

09/2002

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Histoire internationale

Patrimoine culturel africain. Matériau pour l'histoire, outil de développement

Cet ouvrage vise, à travers une démarche scientifique, à accompagner les peuples africains à s'approprier leur histoire et leur culture. Toute la richesse culturelle de l'Afrique se retrouve dans son patrimoine matériel et immatériel. En effet, la variété naturelle et culturelle du continent suscite une interrogation sur la contribution des civilisations africaines à l'évolution culturelle ; ce continent présente un intérêt pour l'étude du patrimoine. L'ouvrage se propose d'approfondir la réflexion autour du triptyque "patrimoine comme matériau pour l'histoire ; expressions artistique et littéraire ; outil de développement", dans une perspective à la fois interdisciplinaire et interculturelle : il s'agit de confronter des recherches menées en histoire et dans les études littéraires sur les aires africaines à l'époque contemporaine. Placer le patrimoine africain au coeur de la recherche, c'est poser indubitablement la question de la mémoire et de l'héritage collectif, c'est aussi interroger les valeurs culturelles et impulser les créations artistiques et littéraires. Ainsi, pour ce collectif, les auteurs font leur les interrogations suivantes : comment reconstituer l'histoire de l'Afrique à travers son patrimoine culturel ? Comment préserver les traditions culturelles africaines dans un contexte de mondialisation ? Ne faudrait-il pas alors repenser la lutte contre les exclusions en Afrique en y intégrant davantage les richesses culturelles ?

12/2017

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Histoire internationale

Histoire des politiques du patrimoine culturel au Sénégal (1816-2000)

Le Sénégal, pays de rencontre de valeurs traditionnelles africaines, coloniales et religieuses, a-t-il suffisamment pris conscience de la richesse de son patrimoine matériel et immatériel, et en a-t-il assumé la patrimonialisation ? Pour comprendre les logiques de construction de patrimoines et les processus liés, de 1816 à 2000, l'auteur donne les clés pour saisir les contradictions permanentes entre des politiques volontaristes et le ressenti réel des populations. Elle montre les enjeux et mécanismes de politiques patrimoniales menées durant deux siècles.

07/2015

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Essais

Le Surmoi culturel. Aux sources de la violence collective, Edition

Comment comprendre ce paradoxe : la société qui contraint chacun de nous à restreindre ses appétits et à endiguer ses mouvements pulsionnels - tant ceux qui le portent à aimer que ceux qui le portent à détruire - s'avère si régulièrement fauteuse d'insondable destructivité ? Dans ce livre, l'auteur porte la réflexion aussi bien sur les affrontements entre Serbes et Croates et le rôle que peut y jouer le "narcissisme des petites différences" , que sur la trajectoire singulière d'antisémites un temps saisis par le délire. Il interroge aussi son expérience de superviseur pour comprendre l'enjeu des cures menées auprès de victimes directes d'affrontement fratricides. Il souligne les ravages que les dénis sociaux qui suivent les guerres parviennent à causer dans le psychisme des descendants. En parallèle de ces réflexions il suit la pensée de Freud sur les mouvements des foules et des groupes, analyse la lente genèse de concepts majeurs comme ceux de "meurtre du père de la horde" ou de repas totémique et l'incidence des dialogues souvent conflictuels avec Jung sur le poids des mythes universels ou avec Adler sur la place qui revient à la destructivité. Cet ouvrage, qui rassemble des études menées depuis de nombreuses années, a pour point de départ la réflexion clinique, mais il reprend l'histoire de la pensée freudienne sur le champ social pour finalement proposer une ressaisie analytique des effets de la destructivité qui sévit dans le monde que nous habitons. Avec l'espoir d'y faire face. En analyste.

04/2023