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Actualité et médias

Joe Biden

Jamais dans l'histoire américaine, un candidat n'a passé plus de temps que lui en politique. Jamais une victoire n'a été plus attendue dans le monde entier... Joe Biden a été le plus jeune élu du Sénat fédéral en 1972. Il a connu des épreuves dramatiques, les a toutes dépassées et a trouvé la force de poursuivre son chemin jusqu'au sommet. Cette biographie, la plus complète en français à ce jour, va bien au-delà des épisodes évoqués par tous les médias comme la mort de sa femme en 1972 ou celle de son fils Beau en 2015. Riche en anecdotes et témoignages révélateurs, elle montre comment s'est forgé, dans l'adversité, le caractère résilient d'un jeune lycéen d'origine modeste, affligé de bégaiement ; comment tout jeune juriste il s'est engagé dans la défense des Noirs et des plus modestes. Pourquoi, tout jeune sénateur, il est vite devenu un personnage influent du parti démocrate. Ce récit dévoile aussi l'importance des femmes dans son parcours : ses conquêtes étudiantes, ses deux épouses, ses alliées connues ou restées dans l'ombre et enfin sa soeur, sa plus proche collaboratrice mais aussi une femme très influente... Sans oublier celle qu'il s'est choisi comme vice-présidente : Kamala Harris. Le récit ne cache rien des accidents de parcours dans lesquels l'équipe de Donald Trump a tenté de trouver une faille qui pourrait lui être fatale. Le parcours de Joe Biden est tellement ancré dans le rêve américain, fait de dépassement de soi, de résistance à la difficulté, que les Américains ont vu en lui un exemple. Biden inspire confiance. Mais saura-t-il réparer une Amérique bien mal en point après quatre années de Trump ?

10/2020

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Histoire de France

Le roi Jérôme. Frère prodigue de Napoléon (1784-1860)

"Quel roman que ma vie!" Ce mot de Napoléon peut tout aussi bien s'appliquer à son plus jeune frère, Jérôme, devenu, par la volonté de l'Empereur, roi de Westphalie. Entré dans la marine à 16 ans, il a navigué de l'Egypte au Brésil, de Sainte-Hélène aux Etats-Unis. Revenu en Europe, il participe à la campagne de Prusse en 1806-1807 avant d'épouser Catherine de Wurtemberg et de prendre possession du royaume de Westphalie. Pièce essentielle du système européen élaboré par Napoléon, ce royaume doit aussi être un Etat modèle dans l'Allemagne française. Souverain prodigue et charmeur, il multiplie les conquêtes féminines et mène avec sa cour une vie de plaisirs qui lui vaudra le surnom de "König lustig". Mais il est aussi un roi réformateur, qui introduit les principes de 1789 dans son royaume. Associé aux grandes étapes de l'histoire de l'Empire, il sombre avec lui, avant de revenir en France aux Cent-Jours et de s'illustrer à Waterloo. Commence ensuite pour Jérôme et sa famille un long exil qui ne s'achève qu'à la veille de la révolution de 1848. Il est à Paris aux premières loges pour mesurer la popularité du nom qu'il porte et soutenir la prise de pouvoir de son neveu, Louis Napoléon Bonaparte, avec l'espoir de jouer un rôle dans le nouvel Empire. Tour à tour gouverneur des Invalides, président du Sénat, membre du Conseil de régence, il est alors l'incarnation vivante, accentuée par sa ressemblance avec Napoléon, du lien unissant le Premier au Second Empire. Acteur de l'épopée impériale, il a surtout été le témoin d'un siècle marqué par la figure tutélaire de Napoléon.

10/2008

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Actualité et médias

La France est-elle finie ?

La France va-t-elle se résigner à sortir définitivement de l’Histoire pour devenir un simple parc d’attractions, à l’extrémité occidentale d’une Europe elle-même marginalisée ? Ou bien trouvera-t-elle la force de redevenir la nation de citoyens dont elle a fourni le modèle pour offrir un avenir à sa jeunesse et continuer son histoire ?Dans ce livre décapant, Jean-Pierre Chevènement éclaire le chemin par lequel nous en sommes arrivés là. Au moment où la monnaie unique, créée il y a vingt ans à Maastricht, prend l’eau, il montre comment le « pari pascalien » de François Mitterrand sur un au-delà des nations appelée « Europe » n’a pas seulement recouvert le ralliement de la gauche française au néo-libéralisme, mais s’enracine dans un doute plus ancien de nos élites sur la France.Méditation sur le destin de notre pays, entre de Gaulle et Mitterrand, il rend enfin lisible, dans toute sa cohérence, l’histoire de notre dernier siècle. Il fournit ainsi les clés qui peuvent permettre un retour de la France du XXIe siècle au premier rang des nations.Jean-Pierre Chevènement est l’un des artisans décisifs du Congrès d’Epinay (1971) qui a refondé le Parti socialiste, il est l’auteur des programmes de ce parti en 1972 et 1979 et l’un des négociateurs du Programme commun de la gauche (1972). Plusieurs fois ministre de 1981 à 2000 (Recherche, Industrie, Education nationale, Défense, Intérieur), il défend depuis longtemps l’idée d’une « autre politique ». Président d’honneur du MRC, sénateur du Territoire de Belfort, il est aussi vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.

01/2011

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Histoire de France

Corap. Bouc émissaire de la défaite de 1940

Fin mai 1926, la photo du colonel Corap fait la une des journaux. Véritable héros national, il vient, après un raid audacieux dont il a pris l'initiative, de capturer Abd el-Krim, mettant ainsi fin à la guerre du Rif. Quatorze ans plus tard, le 22 mai 1940, toute la presse reparle de Corap, désormais général d'armée, mais le ton a changé du tout au tout. En effet, la veille, lors d'un discours au Sénat, le président du Conseil Paul Reynaud a flétri son nom et l'a désigné à la vindicte publique comme responsable de la percée allemande dans les Ardennes. Issu d'un milieu très modeste, André Corap est un élève surdoué qui entre et sort en tête de Saint-Cyr, le plus jeune de sa promotion. Il est brillant, audacieux, et toute sa carrière n'est qu'une suite de réussites. Promu général en 1929, il est d'abord chef d'état-major du général Weygand, puis commande successivement la division d'Alger et les troupes du Maroc. En 1937, il est placé à la tête de la 2e région militaire à Amiens, où il prépare du mieux possible la guerre qu'il voit venir et annonce depuis longtemps. A l'automne 1939, il prend le commandement de la 9e armée, la mène à la bataille en mai 1940 entre Namur (Belgique) et Charleville-Mézières, ses unités disparates et mal équipées ne faisant pas le poids face aux corps blindés de la Wehrmacht. Qui était-il vraiment ? La France a-t-elle perdu la guerre de 1940 à cause de lui ? Quelles responsabilités porte-t-il ? Cette première biographie du général Corap, souvent cité mais en réalité méconnu, répond à ces questions, tout en ouvrant de larges pans inédits de l'histoire politico-militaire de la première moitié du XXe siècle.

06/2017

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Antiquité

Le dernier tribun

Nous sommes à Rome, juste à l'heure où elle va dominer le monde, au septième siècle, au temps de César. C'est la capitale du monde, une ville immense et monstrueuse où s'observent et se haïssent Crassus, Cicéron, Catulle, Pompée, César ou Caton. Spartacus vient d'être tué, Cléopâtre est en ville, l'ambition et la violence sont en ménage, l'art et le sexe s'entendent comme la vis et l'écrou. Tous les vices qui rendent la vie irrésistible s'épanouissent quand les vertus qui la rendent pénible s'évanouissent. Cicéron a fait de la morale son fonds de commerce, se présentant comme la voix du peuple alors qu'il est un défenseur acharné du Sénat et des intérêts de l'aristocratie. Publius Claudius Pulcher, héritier de la famille la plus noble de Rome, se fait adopter par un esclave, change son nom en Clodius, se fait élire tribun de la plèbe et chasse Cicéron de Rome. Cicéron prend le parti de Pompée, Clodius celui de César. La guerre entre eux dura dix ans et la République n'y survécut pas. Leur lutte est racontée ici par un philosophe grec, Metaxas, l'ami le plus brillant et le plus sarcastique de Clodius qui le fait venir d'Athènes à Rome pour lui écrire les discours qui lui permettront d'affronter Cicéron à armes égales dans des joutes oratoires où il oppose la démocratie réelle de Clodius à la démocratie formelle de son adversaire. Metaxas tombe sous le charme de cette ville merveilleuse, accueillante, féminine et effrayante. Puis il va découvrir le sort des capitales qui règnent sur le monde : quand elles n'ont plus d'ennemis étrangers à leur mesure, elles se suicident. Voici ses Mémoires, qui racontent la chute de la République romaine et la mort de Cicéron.

09/2021

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Histoire de France

De Gaulle 1969. L'autre révolution

Le 27 avril 1969, Charles de Gaulle perd le référendum qu'il avait organisé sur la régionalisation et la réforme du Sénat. Il annonce aussitôt sa démission, se retire définitivement à Colombey, dont Il ne sort que pour deux échappées étranges et romanesques vers l'Irlande et l'Espagne, et rédige ses Mémoires d'espoir. Ses derniers mois au pouvoir ont souvent été présentés comme une succession d'erreurs ou de maladresses, attribuées pour l'essentiel à la vieillesse ainsi qu'à l'incompréhension de la modernité dont Mai 1968 venait d'annoncer l'avènement avec fracas. Ce livre dit tout autre chose : de Gaulle, en ses derniers temps, avait pleinement pris conscience qu'il faisait face à un personnage nouveau - la société moderne, libérée du souvenir de la guerre, traversée de besoins et de désirs, et pour qui la puissante organisation de gouvernement qu'il avait mise en place était devenue trop lourde. Il appréhendait la venue de temps inédits, porteurs des illusions du bien-être mais chargés de difficultés, de menaces, de crises. C'est pour y préparer la France que de Gaulle entreprit, dans ses derniers mois, une révolution de grande ampleur. Pour lui, la réalité du monde, imprégnée d'histoire et de tragédie, était dangereuse, mais aussi pleine d'espoir : si on pouvait la saisir dans sa densité et dans sa profondeur, alors "un grand élan emporterait les êtres et les choses". De Gaulle, en 1969, pressent déjà les angoisses, la peur de l'inconnu, la tentation du renoncement et du nihilisme qui s'empareront cinquante ans plus tard de nos démocraties. Aujourd'hui, en 2019, ses intuitions nous aident à corriger la myopie de notre civilisation.

03/2019

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Economie (essai)

L'ingénieur du revenu universel. Voyage d'une idée pour votre temps

C'est au voyage inattendu d'une idée humble qu'invite Marc de Basquiat, expert français du revenu universel. Dans une enquête qui l'a mené de Bordeaux à Bruxelles, de Soweto au Vatican, de Nixon à Hamon, d'Einstein à Piketty, des promoteurs les plus utopiques aux opposants les plus farouches, il décrypte pourquoi une idée simple (distribuer à tous le même socle de revenu chaque mois) s'est transformée en une véritable épopée mondiale. Depuis le milieu des années 2000, Marc de Basquiat mène une bataille continue auprès des administrations et des élus pour défendre ce qui est pour lui un véritable projet de société : le revenu universel. Alors que sa formation d'ingénieur ne le destinait aucunement à s'intéresser au sujet, ses valeurs humaines les plus profondes l'ont progressivement transformé en premier promoteur de cette révolution au bénéfice de l'ensemble des citoyens. Si le Sénat et l'Assemblée nationale - parmi d'autres - ont organisé de grands débats sur le revenu universel, Marc de Basquiat humanise et élargit résolument l'analyse. Il en synthétise les fondements théoriques et historiques, dénonce les erreurs conceptuelles qui minent l'efficacité et l'équité de nos systèmes sociaux et fiscaux, et révèle les logiques d'opposition des idéologues et des corps constitués craignant de voir minimisé leur rôle. Poussant toujours plus loin son exploration, le chercheur montre aussi les nombreuses opportunités que l'adoption des principes du revenu universel offrirait autour de six enjeux majeurs : l'insertion professionnelle, l'autonomie des jeunes, le financement des retraites, l'accès au logement, la fiscalité du patrimoine et l'équité de l'économie. Par son approche aussi pédagogique qu'inspirante, Marc de Basquiat transforme ainsi la belle idée floue et flottante du revenu universel en un programme de solides réformes économiques, fiscales et sociales, pour une société plus équitable, simple et harmonieuse.

10/2021

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BD tout public

L'extraordinaire aventure d'Alcibiade Didascaux : Auguste et la fondation de l'Empire

Après la rupture totale entre Antoine et Octave, nous découvrons comment le "fils adoptif de César " devient " Octave le vengeur de la liberté " et comment se déroule une terrible guerre de propagande entre les deux hommes avec la polémique autour de Césarion, " le soi-disant fils de César " et " l'ensorceleuse Cléopâtre qui menace Rome ". Nous voyons ensuite comment Antoine est déclaré par le Sénat ennemi de Rome et "comment une guerre peut être juste", avant d'assister au choc final entre Antoine et Octave : 31 av. J.-C. Actium sera une bataille navale. Nous revivrons les tragiques évènements qui suivent la victoire d'Octave et la fuite d'Antoine et Cléopâtre. Puis ce sont les derniers combats à Alexandrie, les dernières tractations avec la séductrice Cléopâtre, avant qu'Antoine et Cléopâtre ne décident de quitter la vie. C'est la fin tragique de l'une des plus belles histoires d'amour et la mort mystérieuse de la femme la plus célèbre de l'Histoire ! La République romaine ne sera pas rétablie et Octave va imposer sa " royauté universelle sans le titre ". L'Egypte deviendra une province romaine et l'or de l'Egypte va permettre à Octave de laisser Rome de marbre comme il l'avait promis. Celui qui était né Octave, devenu Octavien, fonde l'Empire et devient l'empereur César Auguste. Le premier des empereurs va connaître un très long règne et avec Auguste, la Pax Romana succède aux dix-huit années de guerre civile qui ont ensanglanté Rome après l'assassinat de Jules César. C'est une nouvelle histoire de Rome qui commence. César Auguste sera adulé à Rome et glorifié en Egypte, en Pharaon Horus Auguste !

05/2009

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Troisième République

Paul Doumer. La République audacieuse

Il y a quatre-vingt-dix ans, un fils de cheminot né à Aurillac, Paul Doumer, était élu président de la République française. Audace d'un régime, la IIIe République, qui, en dépit de ses imperfections, consacre alors l'ascension sociale méritocratique par l'école et le diplôme. Audace d'un homme incarnant ce fondement par l'exemple probant de son parcours : placé à quatorze ans comme apprenti graveur dans un atelier de fabrique de médailles par sa mère veuve, le jeune Auvergnat monté à Paris passe son bac en blouse d'ouvrier, avant de devenir "prof de maths " puis journaliste. Parachuté dans l'Aisne, dans l'Yonne puis en Corse, Doumer apparaît inclassable politiquement n'ayant jamais présidé le Conseil ni aucun parti politique, il est gouverneur général de l'Indochine, ministre des Finances à trois reprises, et préside la Chambre des députés puis le Sénat. Pendant près de cinquante ans, Doumer prend une part active à tous les grands dossiers du régime, au carrefour de la droite et de la gauche, à la jonction de la politique, de l'industrie, de la finance et de la diplomatie. Le parcours de Paul Doumer est également marqué et façonné par la tragédie : quatre de ses cinq fils et une de ses trois filles meurent entre 1914 et 1923, avant que le président lui-même ne soit assassiné le 6 mai 1932 dans l'exercice de ses fonctions, en pleine et inexorable montée des fascismes en Europe. Un tel parcours serait-il possible aujourd'hui ? Cette biographie, fondée sur les archives privées inédites de Paul Doumer, exhumées après de ses descendants, comble une lacune importante et paradoxale : alors que 25 000 voies de circulation portent le nom de Paul Doumer partout en France, aucune biographie n'avait encore été consacrée au "président assassiné", devenu le "président oublié".

01/2022

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Histoire et Philosophiesophie

La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

Originaire du cap de Bonne-Espérance, la Vénus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut présentée au public comme "le plus merveilleux phénomène de la nature" dès son arrivée à Londres en 1810. Affublée d'un fessier hors de proportion (stéatopygie), elle fut ainsi chosifiée comme "monstre" de son vivant. A partir de septembre 1814, elle défraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours l'année suivante. Son corps, entièrement moulé puis disséqué au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d'anatomie comparée du Muséum national d'Histoire naturelle. Prise pour type de race "sauvage", la Vénus hottentote n'en perdit pas tout prestige. Ses représentations s'avérant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d'enquête toujours révisable au crible des connaissances et la victime idéale, sollicitée, d'un exorcisme de masse. Au centenaire de sa mort, elle restait une célébrité. Dans le périmètre du Muséum, elle passa des galeries d'anatomie à celles d'anthropologie avant que son moulage, devenu sculpture ethnographique, en vint à exemplifier dans les vitrines du Musée de l'Homme la survivance des "Vénus" stéatopyges de la lointaine préhistoire. Les différents chapitres de ce livre offrent des clés de lecture des imaginaires collectifs, tant savants que populaires, sans nier les zones d'ombre qui entourent la biographie de Sarah Baartman. Ils mettent en évidence les "métamorphoses" complexes de la Vénus hottentote au fil de ses appropriations naturalistes, morales et juridiques, depuis les premiers témoignages des professeurs du Muséum qui l'examinèrent en mars 1815 (Georges Cuvier, Henri de Blainville) jusqu'aux débats du Sénat qui préludèrent à la restitution puis à la cérémonie nationale d'inhumation de ses restes, en août 2002, en présence du président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki.

06/2013

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Histoire ancienne

Les gouverneurs et les provinciaux sous la République romaine

Le colloque tenu à Nantes en mai 2010 a permis d'affiner la connaissance de l'administration concrète des provinces de la République romaine par la prise en compte simultanée des textes littéraires, des inscriptions et de l'archéologie, avec un souci de casser les divisions géographiques entre l'Est et l'Ouest de ce qui devenait un empire territorial. Cet ouvrage regroupe en quelques grands thèmes les articles de spécialistes des provinces romaines. Les relations entre les autorités romaines et les cités provinciales, principalement leurs élites, ont été privilégiées pour guider une réflexion commune concernant l'administration de l'empire. Si les premières contributions analysent des prérogatives traditionnelles mais peu étudiées des gouverneurs, recrutement de soldats auxiliaires provinciaux et activités religieuses romaines, voire la réalité de la présence des représentants de Rome dans un cas particulier, la Grèce balkanique, d'autres articles précisent la communication entre les cités passées sous la domination romaine et le Sénat romain ou les processus de fondation de cité par des gouverneurs, en Hispanie et dans le Pont. Des enquêtes ayant pour objets les clientèles ou la sociabilité apportent un regard neuf sur les Cornelii Balbi en pleine ascension ou sur le cérémonial d'accueil et les réceptions réunissant gouverneurs et provinciaux. Enfin quatre études de la documentation attachée à des personnalités romaines soulignent les contrastes d'une époque souvent troublée : s'il exista d'une part les proconsulats encensés de Mucius Scaevola et Servilius lsauricus en Asie, l'analyse d'autre part des réquisitions du blé sicilien par Verrès et la discussion relative à l'authenticité des Lettres grecques de Brutus rappellent l'existence de gouvernements moins respectueux des provinciaux. Il en résulte une image renouvelée des relations entre les gouverneurs et les provinciaux de l'époque républicaine.

09/2011

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Economie

La révolte fiscale. L'impôt : histoires, théories et avatars

Du Moyen-Age aux gilets jaunes, les révoltes fiscales jalonnent l'histoire de France. Au-delà de leur violence, ces mouvements portent une vraie réflexion sur la philosophie de l'impôt, la place de l'Etat et la liberté des personnes. Il y a les émotions populaires et spontanées, et il y a les révoltes structurées et organisées, qui refusent l'omnipotence de l'Etat. C'est que l'impôt dit beaucoup du rapport de l'homme à la société. Celui-ci doit-il uniquement servir au financement des activités régaliennes ou bien doit-il être l'instrument de la redistribution des richesses et de la construction des personnes par l'Etat ? La discussion est âpre et nombreux sont les penseurs à débattre d'une juste théorie de l'impôt. De l'Antiquité à Margaret Thatcher, de Richelieu à Emmanuel Macron, les auteurs content l'histoire de ces révoltes fiscales qui ont contribué à façonner le monde contemporain. En convoquant les grands auteurs et en réfléchissant à la finalité de l'impôt, ils proposent aussi une analyse de ce à quoi pourrait ressembler un impôt juste. Car avant de prélever, l'Etat doit au préalable définir son champ d'intervention et circonscrire ses dépenses. A l'heure où la France est embourbée dans le débat fiscal, cet ouvrage permet de prendre de la hauteur et offre une réflexion vivante sur l'impôt, à travers son histoire et ses théories. Victor Fouquet est doctorant en droit fiscal à Paris 1 Panthéon- Sorbonne et chargé de mission au Sénat. Il a publié La Pensée libérale de l'impôt : anthologie chez Libréchange en 2017. Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique et chercheur associé à Sorbonne-Université. Il a notamment écrit La Parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France chez Calmann-Lévy en 2018.

03/2019

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Correspondance

Sur les milliers de lettres que Destutt de Tracy a écrites tout au long de sa vie, près de 250 seulement sont parvenues jusqu'à nous. Parmi ses nombreux correspondants, on compte notamment ses amis Cabanis, Daunou, Fauriel, Maine de Biran et Mme de Staël ou des hommes politiques comme le président américain Jefferson ou le président argentin Rivadavia. En dépit de ses lacunes, cette correspondance est riche d'enseignement dans trois domaines : La biographie intellectuelle du fondateur de l'Idéologie, en permettant à la fois de retracer son itinéraire et la genèse, souvent complexe, de ses écrits et de pénétrer dans sa " société " : ses intimes comme ses amis et, plus largement, son réseau de relations au centre duquel se trouve l'Institut national et les assemblées dont il a été membre : la Constituante, le Sénat sous l'Empire ou la Chambre des pairs sous la Restauration ; La philosophie, en mettant à jour tout ce qui le sépare de Maine de Biran, entré en dissidence dès 1802, de Mme de Staël et du groupe de Coppet ou encore de la pensée allemande. Sous la Restauration, on peut voir aussi que Destutt de Tracy reste fidèle à lui-même en refusant de se rallier aux Doctrinaires, aux Eclectiques ou aux Saint-Simoniens et en attendant beaucoup de jeunes savants physiologistes comme Flourens ; La politique, où s'exprime une opposition sans concession aux privilèges aristocratiques et plus encore aux pouvoirs religieux, en regard d'un attachement sans faille au régime représentatif et aux libertés individuelles. On peut suivre quasiment à la trace son positionnement par rapport aux différents régimes qui se succèdent depuis 1789 jusqu'à 1830, ainsi que les espérances qu'il place dans les pays neufs, l'Amérique de Jefferson et l'Argentine de Rivadavia.

09/2018

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Poésie

Totem normand pour un soleil noir

L'oeil à l'abîme" ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que "les utopies du coeur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver" . Mais il n'ignore pas que l'Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l'ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l'injustice est l'un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible. "Pas un espace sans combat" , pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d'une inquiétude, attisée logiquement par l'énigme d'être (sans doute, pour "mourir sans rature, faudra-t-il s'habiter de rêves et de fougères"), dans sa passion ignée pour les mots qui témoignent, la poésie de Christophe Dauphin se penche autant sur les poètes amis disparus (d'Yves Martin à Senghor, de Jean Sénac à Marc Patin, Jacques Prevel et Jean-Pierre Duprey...) que sur les exclus de la société, insurrection canari, dont la révolte se trouve incarnée dans cette magnifique formule : "Mille visages en une seule pierre" . Car une incessante colère sourd de la plaie du chant d'Orphée qui hante toujours la "cité à la dérive" de sa jeunesse - loin de la misère tirée à quatre épingles où certains tribunaux du beau désespoir ont élu domicile. Les textes de cet ensemble racontent la naissance à la poésie parmi les poubelles fracturées des "tours-totems" ("J'entre par effraction dans l'alphabet") et l'importance de cet engagement ("Mise à nu/Mise à mort") ; ils disent aussi l'amour du pays normand et de la Provence ; dénoncent la "République du glyphosate" ainsi que les "églises, les mosquées, les synagogues et leurs armureries" , et incantent la souffrance du Gaza d'Amir Hassan, le poète palestinien. En somme, ils montrent un ciel intérieur encré par l'art, la fraternité et l'insoumission. Il s'agit bien de survivre dans un monde confisqué, de plaider la cause des "soeurs et frères de l'arbre sec" ou des migrants, face aux "horizons noyés de matraques" , de s'insurger contre la fatalité de la drogue, et d'aimer, le plus possible, le plus vite possible, le plus loin possible. A chaque fois, le poète s'invite aux "Assises du Feu" . Le "pouvoir éruptif de cette poésie" (Paul Farellier), "La grâce de sa juste vision" (Paul Sanda) font de son auteur "un guetteur insatiable d'étoiles" (Odile Cohen-Abbas), "celui qui ne recule pas" (Adeline Baldacchino), attentif "à toutes les formes possibles de l'obtention de la parole heureuse" (Gabrielle Althen). Le lecteur pourra apprécier les sourires et sanglots de sa démesure, la générosité qui s'en dégage, sa violence verbale au service du diamant.

10/2020

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Droit

Code constitutionnel et des droits fondamentaux. Annoté, Commenté en ligne, Edition 2020

Les + de l'édition 2020 : - Tous les textes sur la QPC. - Un tableau exhaustif qui liste toutes les QPC avec notice explicative. - Un outil précieux, notamment pour les étudiants passant l'examen d'entrée au CRFPA et les avocats. - Le seul code enrichi, annoté et mis à jour en continu sur smartphone, tablette et internet. Le code papier 2020 est uniquement annoté afin que les étudiants puissent l'utiliser aux examens avec notamment des annotations de jurisprudence sous les articles de la Constitution et de la Convention européenne des droits de l'homme. Les commentaires sont uniquement accessibles sur internet. Le Code constitutionnel et des droits fondamentaux Dalloz présente tous les textes importants qui forment le socle de la matière : la Constitution du 4 octobre 1958 et les textes qui l'accompagnent (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, Préambule de la Constitution de 1946, Charte de l'environnement...), enrichis, article par article, d'un vaste commentaire synthétique (accessible uniquement sur internet) et d'annotations de jurisprudence exhaustives . D'importants développements permettent notamment de situer les enjeux de mécanismes constitutionnels fondamentaux, telle : - La question prioritaire de constitutionnalité (QPC). - Des textes de droit européen et de droit international (Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, Convention européenne des droits de l'homme commentée en ligne et annotée, Convention relative aux droits de l'enfant...). - Des textes relatifs à la gouvernance financière (Traité de 2012 sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, loi organique de 2001 relative aux lois de finances...), aux pouvoirs publics. - Les règlements de l'Assemblée nationale et du Sénat. Des outils spécifiques facilitent l'accès à la matière, en particulier deux tableaux, qui listent séparément les décisions DC et QPC du Conseil constitutionnel et, pour chacune d'entre elles, fournissent les références bibliographiques correspondantes et en présentent les principales dispositions. Cet ouvrage est autorisé à l'examen d'accès au CRFPA par l'Association des Directeurs d'IEJ.

08/2019

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Histoire internationale

L'Effroyable Imposture et Le Pentagate. Les deux livres cultes réunis en un seul ouvrage

Lorsqu’il parut en mars 2002, L’Effroyable Imposture fit l’effet d’une bombe. Premier ouvrage sur les attentats du 11-Septembre remettant en cause la version officielle, qui pointait la responsabilité de ben Laden et d’al-Qaïda, il a atteint une très vaste audience partout dans le monde. Le nombre de traductions en langues étrangères indique bien en effet que son succès ne s’est pas limité au seul monde arabe, comme les médias en France ont tenté de le faire croire… Ostracisé, ridiculisé, voire démonisé par l’ensemble de la presse hexagonale, Thierry MEYSSAN n’a plus été invité à s’exprimer sur quelque sujet que ce soit dans notre pays. Pourtant, d’innombrables personnalités de par le monde l’ont écouté et sont convaincues que ses analyses sont bien plus proches de la vérité que ne l’est le récit officiel. Il est impossible de dresser la liste complète des hommes d’influence qui ont développé un discours reprenant tout ou partie des « thèses » du politologue français. Des hommes politiques (députés, sénateurs, ministres et jusqu’à des chefs d’État) ont publiquement soutenu ses idées sur le 11-Septembre : les présidents Hugo Chavez, Fidel Castro, Mahmoud Ahmadinejad, entre autres. Moins connu est le fait que le conseiller Fujita a repris par deux fois les points mis en avant par l’auteur dans l’enceinte du sénat japonais, dans le cadre du débat sur le soutien de son pays à la guerre en Afghanistan ; M. Fujita n’est pas membre d’une formation politique marginale puisqu’il appartient au parti démocrate japonais, au pouvoir depuis les élections législatives en 2009. Ces deux livres réunis en un seul ouvrage ne se résument pas à la question de savoir ce qui a frappé le Pentagone : bien plus riches, ils décryptent la politique étrangère états-unienne de la « guerre contre la terreur », qui continue, affublée d’un nouveau nom, sous l’administration Obama. Vous aussi, comprenez maintenant, avec le recul, le dessous des cartes d’une imposture effroyable aux dimensions planétaires…

05/2010

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Histoire ancienne

La garde prétorienne dans la Rome antique

" Alors que la foule assistait aux jeux capitolins, une troupe de prétoriens pénétra dans le palais impérial où étaient restés Pupien et Balbin... Les soldats firent irruption dans la pièce, les dépouillèrent tous deux de leurs vêtements royaux et les éjectèrent du palais sous les injures. Après les avoir roués de coups, ils voulaient les traîner de force à travers la ville jusqu'au camp, mais quand ils virent que les Germains accouraient pour les défendre, ils les tuèrent tous les deux et les abandonnèrent en pleine rue. Puis, ils se retournèrent vers le jeune Gordien III pour l'acclamer empereur. " Qui étaient donc ces prétoriens ? Dans l'Empire romain, c'étaient des soldats d'élite privilégiés résidant à Rome, qui assuraient la garde de l'empereur et sa protection. Mais lorsque l'empereur se révélait être un incapable ou qu'il ne leur plaisait plus, ils se révoltaient, massacraient l'empereur... et en désignaient un autre. A plusieurs reprises, ils furent ainsi les maîtres de Rome : en 69, après le suicide de Néron, lorsqu'ils furent à l'origine de l'accession de Galba et d'Othon au trône impérial ; en 193, après l'assassinat de Commode, lorsqu'ils mirent l'Empire aux enchères et l'offrirent au plus offrant ; en 238, lorsqu'ils massacrèrent Pupien et Balbin, les deux empereurs désignés par le sénat, et proclamèrent Gordien III. Si certains de ces puissants préfets du prétoire, tels Séjan, Tigellin, Cléandre, furent les mauvais génies de leur empereur, nombreux parmi eux, cependant, furent les précieux conseillers de l'empereur pour l'administration de l'Etat. En fait, pendant trois siècles, les prétoriens ne jouèrent ce rôle de "faire et défaire" les empereurs que six fois, et pourtant ce sont ces "pronunciamento" qui leur donnèrent leur détestable renommée. En réalité, ils furent le plus souvent les gardiens fidèles de l'empereur, participant à ses expéditions militaires tout en assurant l'ordre public dans la ville. Ayant perdu tout pouvoir à partir de Dioclétien, ils furent supprimés, en 312, par Constantin.

10/2004

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Sciences politiques

Retour aux Fondamentaux - Pour une République Civique (Manuel à l’usage du citoyen)

Les valeurs de la République sont universelles. "République" , du latin res publica, au sens propre "chose publique" , désigne l'intérêt général, le gouvernement, la politique et enfin l'Etat. La république (Politeia) de Platon, Le politique (Politikie) d'Aristote et De la république (De re publica) de Cicéron traitent tous des formes de gouvernement. Res désigne la cause plaidée. Historiquement il s'agit de la cause de la plèbe, plaidée par le tribun - représentant des "tribus" - devant le Sénat romain composé des patriarches des familles connues de Rome. En 1576 Jean Bodin la définit dans Les six livres de la République comme le "droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine" . Jean-Jacques Rousseau, dans Du contrat social, comme "tout Etat régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être ; car alors seulement l'intérêt public gouverne et la chose publique est quelque chose. Tout gouvernement légitime est républicain". République prend alors le sens de communauté d'esprit ou d'idée, dans le sens d'une recherche du bien commun dans un domaine donné. Un des objets privilégiés du modèle républicain est l'approfondissement des notions de : nationalité fondée sur la citoyenneté, intégration, laïcité, éducation civique, mission fondatrice de l'Ecole, égalité de tous devant la loi, prévalence de l'intérêt général, organisation territoriale équilibrée, garantie des libertés publiques, définition et rôle des services publics, civisme versus "montée des communautarismes" etc. , ainsi que le développement, à partir de ces notions, du dialogue entre les cultures et entre les nations. A l'heure des communautarismes, de la désintégration du tissu social et de l'espace public, ce modèle républicain est de pleine actualité. A partir des valeurs républicaines, il s'agit d'ouvrir un chemin d'universalisation et de fonder la paix sur le dialogue des cultures, les échanges et la reconnaissance mutuelle des différentes nations.

10/2017

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Romance et érotique LGBT

Les protecteurs Tome 9 : Défiance

Tout ce que j'ai toujours voulu, c'est servir et protéger mon pays. Cela a fini par me coûter tout ce que j'avais... A 49 ans, Vincent St. James a appris à vivre avec les choix qu'il a faits, même s'il n'en est pas toujours fier. Après que l'armée dans laquelle il est pratiquement né a décidé que sa sexualité était plus importante que ses états de service impeccables, Vincent a tout perdu, y compris l'homme avec lequel il avait prévu de passer le reste de sa vie. Et un homme qui n'a aucune raison de vivre n'a rien à perdre. J'ai fait un choix terrible il y a trois ans et il m'a coûté la seule personne qui ait jamais vraiment compté pour moi. Mais il y a peut-être un autre moyen d'arranger les choses... Nathan Wilder, 30 ans, ne peut pas revenir sur le moment où il a trahi son frère jumeau, mais il peut essayer de faire en sorte que la haine qui l'a poussé à se retourner contre Brody n'ait plus jamais l'occasion de se manifester. Et si cela signifie aller à l'encontre de l'électorat de son puissant père dans une course sans scrupules pour un siège au Sénat des Etats-Unis, qu'il en soit ainsi. Mais lorsque les menaces qui se limitaient à des courriels inoffensifs commencent à prendre un tour plus dangereux, Nathan est mis directement sur le chemin d'un homme mystérieux et dangereux qui pourrait bien finir par le forcer à affronter des vérités qu'il n'est pas encore prêt à affronter. Protéger Nathan était censé être une promenade de santé pour un type comme Vincent. Mais rien de ce qui concerne le jeune homme n'est ce à quoi il s'attendait, en particulier les sentiments morts depuis longtemps que Nathan éveille en lui. Des sentiments qui ne sont pas seulement de la protection.

11/2021

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Empire

Les sévères

Succédant au " siècle d'or " des Antonins, les Sévères qui gouvernèrent l'Empire romain de 193 à 235 après J. -C jouissent d'une réputation exécrable. Si le fondateur de la dynastie, Septime Sévère, dépeint comme un personnage cynique et brutal, est relativement épargné par l'historiographie, ce n'est pas le cas de Caracalla, qui passe pour un soudard tyrannique, fratricide et incestueux, Géta pour une victime indolente, Sévère Alexandre pour un prince pusillanime gouverné par les femmes, Varius Avitus Bassianus, plus connu sous les sobriquets d'Héliogabale ou d'Elagabal, pour un fanatique obsédé par le sexe. Sans nier la face obscure de ces princes, l'auteur met en exergue leur contribution à la grandeur de l'Empire : les qualités de chef d'Etat de Septime Sévère, la volonté de Caracalla de protéger son immense royaume contre les turbulentes tribus barbares, le souci de chacun d'améliorer et d'adoucir la condition de leurs sujets. Au-delà de ces portraits impériaux singuliers, Les Sévères de Pierre Forni propose aussi un voyage au coeur des provinces et des cités de l'Empire, dont il restitue le cadre et les modes de vie bruyants et colorés : les séances houleuses du Sénat, les ravages de la " peste antonine ", la correspondance des militaires en poste près du mur d'Hadrien, le ridicule des conférenciers en vogue, les rituels de la cour impériale, les blagues à la mode, les guerres picrocholines des cités d'Orient que les Romains incrédules qualifiaient de " bêtises des Grecs ", les conflits internes entre gnostiques et chrétiens orthodoxes... Ce livre étudie également les traces que ces cinq empereurs ont laissé dans l'histoire, l'art ou la littérature en privilégiant notamment, celles, innombrables, qu'inspirèrent les brèves existences de Caracalla et d'Héliogabale le " petit prince " hédoniste d'Emèse, qu'on qualifierait aisément de nos jours d'anarchiste, de martyr ou d'icône LGBT.

11/2022

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Zootechnie

La transformation fromagère caprine fermière. 2e édition

Bien fabriquer pour mieux valoriser ses fromages de chèvre Le producteur de fromages fermiers n'est pas un simple éleveur : il produit, il transforme, il vend. Son métier évolue en permanence et nécessite de nombreuses compétences dans des domaines très variés. Cette nouvelle édition de La transformation fromagère caprine fermière, augmentée et actualisée, fait le point sur les changements intervenus ces dernières années que ce soit sur l'évolution de la législation en vigueur, nationale et européenne, la règlementation ou les processus de production. Document de synthèse indispensable aux producteurs, cet ouvrage prend en compte tous les aspects scientifiques, techniques, économiques et surtout pratiques de la production laitière et de la transformation fromagère caprine. Organisé en 5 grands chapitres, le livre aborde les principaux points qu'il est nécessaire de maîtriser pour réussir dans ce domaine très spécialisé : - les bases de la production laitière caprine (anatomie de la mamelle, traite, composition et qualité du lait) ; - la législation sur la transformation et la vente des fromages (législation concernant le cheptel et le statut des ateliers, les processus de production, les règles d'étiquetage des fromages, les conditions de transport, d'exposition et de vente) ; - les différentes classifications et caractéristiques des principaux fromages de chèvre français ; - la transformation fromagère fermière (les facteurs à maîtriser, les étapes de la fabrication et leur déroulement, les processus de fabrication des principaux fromages, du yaourt et du sérac, la valorisation du lactosérum) ; - les règles d'hygiène et la conception de la fromagerie, ses équipements et les investissements à prévoir. Cet ouvrage se veut avant tout pratique et adapté à un public de terrain. La richesse des nombreuses illustrations et photographies en couleurs, et les exemples concrets portant aussi bien sur les caractéristiques des fromages, les différentes phases de la transformation fromagère, ou la création d'un atelier, en font un guide particulièrement attractif et sans équivalent sur le marché français.

02/2021

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Criminalité

Des femmes dans la mafia. Madones ou marraines ?

Le rôle des femmes au sein de la mafia italienne a longtemps été négligé. Réduites au statut de victimes, sous l'emprise des hommes, reléguées aux tâches domestiques, elles sont une vitrine respectable pour les mafieux, se montrant parfaites, irréprochables, polies et soumises. Difficile d'imaginer ces "madones" respectables mariées à des tueurs sanguinaires. Qui sont réellement ces femmes qui accompagnent leurs maris et leurs fils dans des vies de crimes et de prison ? On découvre ici qu'elles jouent depuis toujours un rôle central au sein des organisations criminelles : celui de garantes de la culture mafieuse. Alors que les hommes sont en cavale ou sous les verrous, elles construisent, entretiennent, transmettent les valeurs mafieuses. Ce sont elles qui, devenues veuves, poussent leurs fils à la "vendetta" . Et ce sont elles qui, de plus en plus, deviennent des chefs. Et pourtant, nombre de ces femmes, jeunes ou moins jeunes, décident un jour, au péril de leur vie, de rompre avec la "famille" , de collaborer avec la justice et de devenir des repentis, pour faire cesser le crime et pour vivre enfin, avec leurs enfants, une vie "normale" . Alors, marraines ou madones ? Pour en juger, voici des portraits de femmes issues de Cosa Nostra, de la 'NDrangheta et de la Camorra. Leurs destins, hors du commun, nous sont contés, pour la plupart à partir de témoignages inédits, obtenus sur le terrain. Réalisatrice franco-italienne, Anne Véron auteur de nombreux reportages sur les mafias italiennes (Canal Plus, Public Sénat, Toute l'histoire, M6) dont Des Femmes dans la mafia, dans lequel elle retrace le parcours de trois femmes qui ont marqué l'histoire de la mafia, deux pour l'avoir renforcée, la troisième pour l'avoir fait vaciller. Journaliste franco-italienne, diplômée en droit européen, Milka Kahn a effectué un service volontaire au sein de l'association anti-mafia Libera Palerme. C'est dans ce cadre qu'elle s'est intéressée à la thématique des femmes dans la mafia.

03/2022

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Théâtre

Électre. Une pièce de théâtre de Jean Giraudoux

Electre est une pièce de théâtre en deux actes de Jean Giraudoux, représentée pour la première fois le 13 mai 1937 au théâtre de l'Athénée dans une mise en scène de Louis Jouvet, avec des costumes dessinés par Dimitri Bouchène. Agamemnon, le Roi des Rois, a sacrifié sa fille Iphigénie aux dieux. Sa femme Clytemnestre, aidée de son amant, Egisthe, l'assassine à son retour de la guerre de Troie. Oreste, le fils, est banni. Reste Electre, la seconde fille : "Elle ne fait rien, ne dit rien. Mais elle est là". Aussi Egisthe veut-il la marier au jardinier du palais afin de détourner sur "la famille des Théocathoclès tout ce qui risque de jeter quelque jour un lustre fâcheux sur la famille des Atrides" . Passage épique de l'Odyssée d'Homère, repris ensuite sous forme de tragédie aux débuts de celle-ci par Eschyle, Sophocle et Euripide au ve siècle avant notre ère, l'Electre de Giraudoux apparaît comme la réécriture de la réécriture d'un mythe. Avec de nombreuses modifications anachroniques, notamment le rôle du couple bourgeois comme un mirage burlesque du couple tragique, Electre est une des nombreuses preuves de l'intemporalité de la tragédie. Ecrite en 1937, il s'agirait en effet d'une "tragédie bourgeoise" , selon Jean Giraudoux lui-même. Après la tragique mort d'Agamemnon, roi d'Argos assassiné à son retour de Troie, Electre, fille de celui-ci et de la reine Clytemnestre, cherche le coupable tout en ressentant une haine inexplicable pour sa mère. L'arrivée d'Oreste, son frère exilé depuis le mystérieux assassinat, et les confessions d'adultère faites par la femme du président du sénat à celui-ci aideront Electre dans sa quête qui la mènera finalement à être l'objet de la malédiction qui pèse sur sa famille. Le personnage éponyme dirige son frère et s'affirme, c'est réellement le personnage principal.

01/2023

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Histoire ancienne

La noblesse de l'empire romain. Les masques et la vertu

La noblesse romaine a été souvent considérée comme la mère de toutes les noblesses occidentales et les ouvrages sur la noblesse médiévale commencent classiquement par une référence à l'héritage romain. Cette noblesse romaine (nobilitas) n'est pourtant pas celle que l'on croit : trop d'historiens l'ont confondue à tort avec l'ordre sénatorial. À la fin de la République romaine, la noblesse désignait au contraire un sous-groupe du Sénat, composé des familles patriciennes et consulaires. Il s'agissait d'une notion coutumière et non pas juridique. L'ambition de ce livre est de mettre en lumière le rôle des catégories non statutaires dans la structure sociale romaine. Christophe Badel retrace le destin de ce modèle social au cours des cinq siècles de la période impériale. Groupe défini par l'usage social, non par la loi, la noblesse n'avait pas pour autant des contours flous car une série de marqueurs permettait clairement aux Romains de l'identifier. La gestion du consulat, l'exhibition des masques en cire des ancêtres lors des funérailles, l'affichage des tableaux généalogiques peints sur les murs de l'atrium désignaient concrètement un noble sénatorial au début de l'Empire comme sous la République. Même si ce " modèle républicain " de la noblesse sénatoriale connut des remaniements à la fin de l'Antiquité, son fonctionnement général ne fut guère bouleversé. Il démontra aussi son rôle de modèle en s'implantant dans d'autres milieux et d'autres contextes. C'est en copiant la nobilitas sénatoriale que les empereurs, les notables locaux, les chrétiens élaborèrent leur modèle de noblesse. Ce phénomène de transfert ne fut pas sans affecter le modèle originel, qui connut une certaine érosion dans le nouveau milieu d'accueil. Mais le dynamisme du modèle nobiliaire n'en fut pas moins impressionnant d'autant plus qu'il survécut à l'effondrement de l'Empire romain en Occident (476). Au début du VIe siècle, il demeurait inchangé dans les nouveaux royaumes barbares avant de s'effacer brusquement dans le dernier tiers du siècle, victime de la fusion des élites romaines et germaniques. Une nouvelle aristocratie forgeait un nouveau modèle nobiliaire.

04/2005

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Histoire ancienne

La Cité et ses esclaves. Fictions, institution, expériences

Ce livre vise tout d'abord à éclairer le lien étroit qui unit l'invention de la démocratie et l'esclavage en Grèce ancienne. En étudiant la façon dont est défini à Athènes l'homme-marchandise qu'est l'esclave, les formes d'organisation de son travail, ou encore le statut de sa parole dans l'espace judiciaire, il propose une analyse inédite du droit athénien de l'esclavage. Mais il entend surtout placer l'esclavage au coeur de nos réflexions sur l'expérience grecque, en éclairant la façon dont la cité des hommes libres est elle-même modelée par l'institution esclavagiste. L'imaginaire politique athénien, auquel nous associons l'expérience de l'autonomie politique, est en effet le produit de l'expérience esclavagiste. A travers l'esclavage, la cité pense et donne une forme à ses frontières, et c'est un certain rapport au corps, à l'écriture, ou à la notion même de représentation qui se trouve alors éclairé. Mais le livre entend aussi interroger les relations souterraines qui nouent l'histoire de l'esclavage antique à notre présent. Si nous prétendons aujourd'hui, à tort et à raison, être les héritiers de l'Antiquité gréco-romaine, en quoi l'esclavage, qui fut la condition même de son développement, a-t-il contribué à écrire une part de notre histoire au point de persister jusque dans notre plus extrême modernité ? Explorant, sous la forme d'essais libres, le droit du travail, la cybernétique, ou les formes modernes de la représentation politique, mais aussi convoquant Hermann Melville ou Aimé Césaire, Paulin Ismard en arrive à la conclusion que la configuration athénienne est d'une certaine façon encore la nôtre. Paulin Ismard est maître de conférences HDR en histoire grecque à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, membre de l'Institut universitaire de France. Il a notamment publié L'Evénement Socrate (Flammarion, 2013, Prix du livre d'histoire du Sénat) et La Démocratie contre les experts. Les esclaves publics en Grèce ancienne (Seuil, 2015, Prix des Rendez-Vous de l'Histoire de Blois, Prix François Millepierres de l'Académie Française).

10/2019

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Histoire régionale

La route Hannibal. A travers la Gaule allobrige et les Alpes du col des Panissars au col d'Agnel

Depuis 2238 ans, les itinéraires suivis par Hannibal et ses célèbres éléphants à travers la Gaule transalpine et les Alpes en -218 BCE, n'ont cessé de dériver sur le continent, menant à pratiquement tous les cols depuis Larche jusqu'au Grand-Saint-Bernard. La nouvelle édition "la route Hannibal", abondamment illustrée, apporte une résolution péremptoire à cette énigme bimillénaire. En remettant "la route Hannibal" sur le droit chemin de l'antique voie d'Héraklès dans son environnement paleogeographique du IIIème siècle BC. Depuis le départ. Et non pas, comme dans la plupart des thèses, à partir du choix préalable, à priori et arbitraire d'un col puis d'acrobatiques ajustements " par l'absurde " de la réalité des faits aux besoins de la cause ! Toutefois il est prouvé qu'en définitive, Hannibal ne soit jamais passé par ce col. Ce que confirme Pompée lui-même dans une lettre au Sénat de Rome. Maints auteurs notoires ont déjà démontré que l'armée punique a été détournée bien avant le col du Montgenèvre par les gorges du Guil vers des nasses et des cul-de-sacs dans la seule intention de la piller. Pour se sortir de ce piège, les soldats carthaginois, " après s'être heurtés à des endroits impraticables " - comme l'évoque précisément Tite-Live - sont finalement tombés sur la seule issue de secours praticable pour une armée, obligée, inéluctable et évidente qui se présentait dans ce secteur : celle du col d'AGNEL. La plaque dores et déjà apposée par l'office de tourisme de Molines-en-Queyras sur le Rocher d'Hannibal à 2km après Fontgillarde, vient témoigner d'ailleurs que cette thèse du transit des soldats d'Hannibal par le col d'AGNEL n'est pas inédite. Les nouveaux arguments déterminants et difficilement contestables qui sont apportés en étayent la démonstration : notamment la parfaite concordance des distances, de la topographie et de la géologie du site avec les mentions et l'ensemble des descriptions détaillées qu'en fournissent en parfaite concordance aussi bien Polybe que Tite-Live. Ainsi, parmi tous les grands itinéraires historiques, la "ROUTE HANNIBAL" doit désormais figurer sur les cartes touristiques au même titre que la " la voie Domitienne " et la " route Napoléon ".

02/2021

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Révolution française

Archives parlementaires. Tome 103

Archives parlementaires première série / tome CIII du 13 au 27 frimaire An III (3 au 17 décembre 1794) Ouvrage préparé par l'Institut d'histoire de la Révolution française et publié avec le concours de l'Assemblée Nationale et du Sénat Le tome CIII des Archives Parlementaires propose à la lecture les séances tenues par la Convention nationale du 13 au 27 frimaire an III (du 3 au 17 décembre 1794), soit quinze journées de débat. Comme les volumes précédents, il est fondé sur le Procès-Verbal qui structure la publication des documents de la série C des Archives nationales et complétés par les apports des principaux journaux, auxquels a été rajouté un choix de discours imprimés. Après la mise en accusation et l'incarcération du représentant Carrier, exécuté le 26 frimaire, se pose la question du sort des députés exclus à la suite des journées des 31 mai et 2 juin 1793. Après l'exclusion, la réunion. Il y a là toute une mécanique thermidorienne dont ces journées rendent compte et tout particulièrement la séance du 18 frimaire (8 décembre 1794), qui permet de réintégrer au sein de la représentation nationale la majorité des Girondins survivants. Pour autant, nul ne saurait oublier que les institutions du gouvernement révolutionnaire et leur culture perdurent. Ainsi, le 27 frimaire, des députés demeurent exclus de la Convention nationale, illustrant cette double polarité de Thermidor, entre la volonté de " sortir de la Terreur " et une continuité des formes exceptionnelles de l'état d'urgence. Exclusion/intégration, ce balancier est complété par un troisième terme, celui de reconstruction. Il faut désormais édifier une république stable, en dressant le bilan de la période précédente et en poursuivant la construction du nouveau régime. Le grand discours de Grégoire sur le vandalisme révolutionnaire et la nécessaire conservation du patrimoine historique, la longue intervention de Thibaudeau pour expliquer l'importance du Muséum national d'histoire naturelle comme socle des savoirs républicains, ou celle d'Eschasseriaux l'aîné sur les conditions de reprise d'une économie et d'un commerce international, désignent clairement un nouvel horizon libéral, conservateur et novateur, à définir pour la République thermidorienne.

09/2022

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Antiquité

Sous Tiberius Claudius Nero à Rome. Intrigues, peur et paix

Spécialiste de l'Antiquité, Pascal Houmard offre en partage dans ce nouvel ouvrage sa passion érudite d'une période qu'il maîtrise à la lumière des plus récentes découvertes littéraires et archéologiques, fortement documentées. Il s'agit d'un texte de recherche présenté comme un roman pour le rendre attractif et osons-le dire, irrésistible. Tout se passe sous l'empire du terrible et froid Tibère qui se fera supplier par les Sénateurs pour accéder au pouvoir et veillera la Pax Romana d'une main de fer. Une histoire vraie à peine floutée. Fils adoptif d'Auguste et oncle de César, Tibère a été le deuxième empereur de Rome mais n'en porta pas le titre. Le Sénat lui a remis les pleins pouvoirs. Il en usera d'une main de fer et veillera à la Pax Romana dans la terreur. Suétone et Tacite le considéreront comme un mauvais empereur. Les historiens modernes considèrent Tibère comme un fin stratège politique, rusé et prudent, autant que cruel comme le sera son successeur Caligula. L'auteur nous plonge dans la réalité historique vivante des entourages de Tibère et donc dans les intrigues privées ou d'Etat. On y retrouve notamment un certain Macro, futur préfet qui intrigue, mais aussi qui furent véritablement Drusilla, Agrippine, et le Chevalier Titius Sabinus. Cet ouvrage inédit met à plat les fausses vérités, et souligne la Rome explosive qu'Auguste laissera. L'auteur déjoue les idées préconçues, démêle l'écheveau des confusions et dépeint la Rome de Tibère sans concession, Rome que Germanicus a failli diriger. On y découvre en outre le rôle occulté de certains puissants esclaves. Titulaire d'un master en Lettres de l'université de Lausanne, Pascal Houmard enseigne l'Histoire, la langue française et les langues anciennes en Suisse romande. Il vit dans le Chablais. Auteur de plusieurs ouvrages historiques ou romancés, dont "la Naples antique et ses institutions" ou encore notamment la trilogie "Les Enquêtes de Crystal" . Il a reçu le second prix Concours International Littéraire des Arts et Lettres de France 2017 pour son livre "A Troie on y va" . L'auteur se révèle d'une précision horlogique et d'une pertinence qui donne à penser à la Rome antique sous un jour nouveau.

03/2023

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Aviation

Manuel du télépilote de Drone 6e ÉDITION. Formation initiale et maintien des compétences

Vous allez devenir télépilote professionnel de drone et, quel que soit le domaine dans lequel vous exercerez ce métier, vous intégrerez cette communauté qui a son histoire, ses rêves et aussi ses règles. Plus qu'un simple bachotage, l'objet de ce livre est de vous permettre d'aborder en profondeur les thèmes techniques et réglementaires liés à l'exploitation d'un drone et de vous accompagner encore longtemps après l'obtention du diplôme. Les QCM changent avec le temps, mais votre connaissance technique s'approfondira tout au long de votre expérience de télépilote et ce livre sera là pour vous y aider. L'objectif est de présenter les connaissances théoriques nécessaires au télépilote dans le cadre de sa formation initiale et du maintien de ses compétences. Le "? savoir ? " prépare au "? savoir-faire ? " et c'est dans le premier nommé que s'inscrit ce manuel. Cela concerne aussi bien la description et le fonctionnement des composants du drone que les principes de son vol, l'environnement météorologique dans lequel il évolue, le cadre réglementaire général et spécifique qui le concerne, les principes de la navigation, la conduite de la mission en scénario opérationnel et les connaissances fondamentales sur les performances humaines. Pour cet ouvrage sont associés la compétence aéronautique de Régis Le Maitre, ingénieur et enseignant à l'ENAC, et déjà contributeur majeur des manuels du pilote et la compétence spécifique drone aérien en la personne de Bastien Mancini cofondateur de DELAIR, constructeur français de drones. Concevoir, rédiger, éditer un manuel de préparation à un examen, est une gageure puisqu'il s'adresse par définition à des publics disparates, avec des prérequis différents d'un candidat à l'autre. C'est pour cela que ce type d'ouvrage est forcément un compromis. Nous pensons être arrivés là à un juste équilibre. Un index, de plus de 400 mots, vous permettra de naviguer plus facilement dans le manuel et de retrouver, au fil de votre progression, les réponses aux questions théoriques que vous vous posez. Bonne lecture et bon travail !

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Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019