Recherche

Cahiers du cinéma

Extraits

ActuaLitté

Essais

De l'insistance du monde. Le paysage en cinéma

En peinture, nul ne doute qu'il existe des paysages. Au cinéma, en revanche, l'incertitude subsiste. En toute rigueur, un paysage n'est pas un décor ou un arrière-plan. Il désigne une étendue ouverte s'imposant au regard comme la raison d'être d'une composition. Or, en ce domaine, l'image de cinéma, avec ses mouvements et ses durées, ne peut qu'altérer l'héritage pictural. Pourtant, en mobilisant des moyens esthétiques proprement cinématographiques, certains films créent bel et bien des paysages en cinéma. Ce livre se consacre à de telles oeuvres, qui invitent le regard à,accueillir la présence insistante du monde. Ainsi, chez Michelangelo Antonioni, Andreï Zviaguintsev, Jean Epstein, Bruno Dumont, Alexandre Sokourov, Nicolas Winding Refn, ou encore Jean Renoir, le paysage devient une forme cinématographique.

11/2022

ActuaLitté

Histoire du cinéma

L'histoire-caméra. Tome 2, Le cinéma est mort, vive le cinéma !

Ce livre fait suite, dix ans plus tard, à L'histoire-caméra. Le premier livre s'attachait au rapport étroit que le cinéma entretient avec l'histoire. Celui-ci s'intéresse au rapport que le cinéma entretient avec la mort. Deux fils se croisent sur ce thème général. Le premier, la mort proclamée du cinéma à chacun des bouleversements techniques du 7e Art : Louis Lumière qui prédisait la mort prochaine de cette invention quand elle allait au contraire conquérir les foules, le passage du muet au parlant ; l'apparition de la vidéo et celle du numérique qui pourraient tuer l'intimité de la salle obscure par la multiplicité infinie des écrans. Le second est le principe même du cinéma de faire vivre les morts, la simultanéité du développement du cinéma avec les guerres mondiales et la violence de masse comment filmer l'horreur ? Doit-on la montrer ? Jusqu'où aller ? Où s'arrêter ? "La morale est affaire de travellings", dit le réalisateur Luc Mouflet, formule inversée par Godard : "Les travellings sont affaire de morale." Ces questions ont obsédé tous les grands cinéastes du siècle dernier, engendrant un art spécial du montage illustré par les Gianikian Harun Farocki et Andrei Ujica. Elles trouvent leur apogée avec la représentation de la Shoah et la discussion de son aboutissement dans les points de vue opposés de Claude Lanzemann l'auteur de Shoah, et de Jean-Luc Godard, dont on découvre que la hantise de la mort est au centre de l'ceuvre. Et pour la première fois de l'histoire, en 2020, les salles de cinéma ont fermé Or la mort du cinéma a toujours relancé ses renouvellements formels. Il n'est vivant que de penser sa mort : "Le cinéma est mort, vive le cinéma ! "

05/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Le cinéma fait sa littérature. Etude de la réception de la littérature par le cinéma

Qu'est-ce que le cinéma doit à la littérature ? Cette question, qui déborde de loin le cadre de l'adaptation, relève des études de réception. Le présent ouvrage examine donc ce que le cinéma a effectivement pris en compte des formes et genres de la littérature, de ses auteurs, quels qu'ils soient.

11/2019

ActuaLitté

Cinéma

Les années Cahiers (1950 à 1959)

Durant ses études d'anthropologie à la Sorbonne, Jean-Luc Godard fréquente assidûment les ciné-clubs de la capitale. Il noue des relations d'amitié avec André Bazin, Claude Chabrol, François Truffaut, Jacques Rivette et Eric Rohmer. Godard est l'une des premières signatures du magazine la Gazette du cinéma fondée par Rohmer. Lorsque André Bazin fonde les Cahiers du cinéma en 1951, Godard, Rivette et Rohmer sont parmi les premiers à y écrire. Les Cahiers du Cinéma dans les années 50, "c'était notre seul foyer, affirmait Godard, et moi j'y étais presque plus que les autres. A partir de deux heures on allait aux Cahiers, puis au cinéma, et on revenait le soir. Pendant très longtemps, j'ai fait des paquets d'expédition aux abonnés... " . De 1950 à 1959, Jean-Luc Godard écrit dans les Cahiers du cinéma, apprenant à aimer et faisant aimer de nombreux cinéastes, de Bergman à Nicholas Ray. La notion de cinéma d'auteur était née. En 1959, Godard tournait A bout de souffle, son premier long-métrage. Ce livre regroupe la plupart de ces articles, pour certains de véritables manifestes de la "Nouvelle Vague" .

03/2007

ActuaLitté

Littérature française

Cahiers bleus

"A peine ai-je quitté la pièce froide, que j'entends les hurlements d'Emilie. Je me précipite vers elle et, stupéfait, je m'aperçois qu'elle a perdu son nez. Tremblant de tout son corps, elle me supplie d'appeler un médecin". Absurde, drôle, tendre, ce récit nous emmène dans un univers hors du commun. A lire et à relire...

11/2014

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma par la danse

Entrer dans un film par la danse, cela suppose qu'à un moment au moins quelqu'un ou quelque chose danse. Mais au-delà de la comédie musicale, où la chorégraphie et la musique sont reines, il arrive qu'un film se mette soudain à danser. Et ça danse partout, n'importe où, dans l'eau avec Esther Williams, dans une cabane avec Charlie Chaplin, en boîte de nuit avec Rita Hayworth ou au, Far West avec Henry Fonda. Le peuple de Casque d'or valse dans les bastringues, les aristocrates du Guépard dans les raouts. Tout le monde se retrouve au Cabaret de Bob Fosse. Lola de Jacques Demy fait un duo avec Lola Montés de Max Ophuls. Des figures crèvent l'écran, Isadora Duncan ou Rudolph Valentino, Elvira Madigan ou Pina Bausch. Ainsi cet ouvrage s'empare-t-il des films et de la danse pour les réunir dans une lecture nouvelle, comme un pas libre au plus loin des genres attendus.

11/2019

ActuaLitté

Cinéma

Qu'est-ce le cinéma ?

Cette réédition constitue le recueil des principaux articles (parus d'abord en quatre tomes, entre 1958 et 1962) de celui dont l'œuvre a illuminé cette collection : André Bazin. Son apport reste plus que jamais décisif pour comprendre le cinéma.

03/1999

ActuaLitté

Cinéma

Quentin Tarantino. Un cinéma déchaîné

Début 2013 est sorti le huitième long métrage de Quentin Tarantino, Django Unchained. Un titre en deux mots, comme tous ceux du cinéaste américain. Le premier mot a une résonance cinéphile. Le second indique que le film est une histoire d'esclave affranchi. On peut toutefois entendre déchaîné en un autre sens, comme une invitation à parler de Tarantino différemment. Une invitation à libérer son cinéma des chaînes de la cinéphilie et de la citation pour l'aborder enfin de front : comme un art du recommencement à neuf et non de la reprise. C'est en tout cas le pari de cet ouvrage collectif. Film par film, de Reservoir Dogs à Django Unchained, des critiques de cinéma, des philosophes et des anthropologues décrivent l'évolution et la nouveauté formelle, mais aussi historique et politique —notamment dans Inglourious Basterds—, de l'un des plus grands cinéastes de ces vingt dernières années.

01/2013

ActuaLitté

Philosophie

Cinéma. Avec 6 CD audio

De 1981 à 1984, Gilles Deleuze s'est consacré au cinéma. Pendant ces années de cours à Paris VIII, il a écrit et publié aux Editions de Minuit L'image-mouvement et L'image-temps (1983 et 1985). Ses cours, puis ses deux livres ne sont pas une histoire du cinéma. Deleuze n'aborde pas le cinéma sous son aspect technique ni artistique au sens où le ferait un critique, mais il le prend comme pensée au même titre que la philosophie ou la science. Parmi les centaines d'heures de cours, Claire Parnet et Richard Pinhas ont choisi près de six heures. Elles leur ont paru, entre tous les agencements créés ces années-là, exprimer le travail de Gilles Deleuze. Hors l'émotion suscitée par la force des idées, écouter un philosophe penser la conception même du cinéma est radicalement nouveau.

06/2006

ActuaLitté

Sociologie

Propagandes silencieuses. Masses, télévision, cinéma

À l'heure d'Internet et de la révolution numérique, la question que se posent les citoyens n'est plus : " Sommes-nous manipulés ? ", mais " Comment sommes-nous mentalement influencés, contrôlés, conditionnés ? " Ignacio Ramonet, grâce à de nombreux exemples puisés dans les univers cinématographique et télévisuel, montre les manières dont se fabrique l'idéologie, dont se construit cette silencieuse propagande qui vise à domestiquer les esprits, à violer les cerveaux et à intoxiquer les cœurs. Il met au jour les mécanismes et les procédés de l'endoctrinement contemporain. Comment, sans que nous nous en apercevions, les nouveaux hypnotiseurs entrent par effraction dans notre pensée et y greffent des idées qui ne sont pas les nôtres : spots publicitaires, films-catastrophes, séries policières, comédies, scènes de guerre et de violence... - toutes ces images laissent des traces subliminales dont l'influence, à la longue, finit par fortement déterminer nos comportements. Et par réduire notre liberté.

10/2002

ActuaLitté

Cirque, cinéma

Cinéma. 40 réalisateurs et réalisatrices

Plongez au coeur de l'histoire du cinéma, de ses débuts avec Georges Méliès, Alice Guy et Charlie Chaplin, à nos jours avec Quentin Tarantino, Akira Kurosawa, Lana et Lilly Wachowski et Wes Anderson. Chaque double-page offre de multiples informations et anecdotes sur leur vie, leurs tournages, leurs méthodes de travail, leur palmarès, leurs compositeurs phares, leurs influences mais aussi un top 5 des films à voir absolument. Une manière originale de découvrir les films cultes et de comprendre les raisons de leur succès !

09/2023

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma, un art imaginaire ?

Pourquoi choisir de publier un auteur qui exerce sa vivacité d'esprit contre le cinéma ? Parce qu'il est stimulant de soupçonner encore et sans relâche le rapport entre l'art et le (juste) régime politique de la Cité. Et particulièrement le cinéma, nous explique Patricia Yves, en tant qu'il est l'aboutissement historique des perfectionnements de la capacité mimétique de l'art, une merveilleuse boîte à illusions. Le cinéma, s'imposant comme une évidence purement sensible, met la place du sujet en péril. Au surplus, cette critique, nourrie de philosophie et de psychanalyse, ainsi que d'analyses concrètes de films - Patricia Yves n'est pas sans confesser sa cinéphilie -, ne cherche-t-elle pas à nous amener à défendre le cinéma, défense qu'il nous faut produire maintenant, à nouveau, au risque de voir la poésie cinématographique exilée, de fait, c'est-à-dire engloutie par la marchandise, ou de droit, en tant que force conservatrice d'un ordre inique ? C'est en ce sens qu'il importe de la lire et de la comprendre.

05/2015

ActuaLitté

Essais

Le cinéma français. Une cartographie

Entre la Nouvelle Vague et aujourd'hui, le cinéma français fut d'une richesse et d'une invention incomparables, nourri de références et cherchant des perspectives nouvelles pour parler du monde. Maurice Pialat, Agnès Varda, mais aussi Claire Denis, Jean-François Stévenin, Arnaud Desplechin ou Rabah Ameur-Zaïmeche inventent des formes qui composent discrètement un rapport singulier entre le cinéma et le réel où l'intensité des corps filmés voisine avec l'ironie des images. Derrière les personnalités, se dessine ainsi un mouvement cohérent qu'il faut analyser en remontant aux inspirateurs initiaux, Renoir ou Cocteau, et en dressant un tableau d'oeuvres contemporaines marquantes. Ni encyclopédie, ni tableau d'honneur, ce livre est un exercice d'admiration pour les éclats créatifs d'un cinéma aussi vivant que cohérent sur lequel manquait un regard synthétique.

09/2023

ActuaLitté

Cinéma

Verdun, le cinéma, l'événement

Verdun, une " épreuve " ? Qui en douterait ! Le cinéma de cette bataille est né pendant l'affrontement de 1916, année des premières autorisations de tournage de l'Armée française sur le front. Les premières images animées de l'événement " Verdun " sont donc des films militaires. Dès 1917, le cinéma de fiction commercial prend le relais du Service Cinématographique de l'Armée. Avec Verdun tel que le poilu l'a vécu (1927), la bataille s'expose dans les récits filmés, mêlant archives et documents de fiction. L'auteur met ainsi en avant la rencontre problématique entre " histoire privée et grande Histoire ". S'appuyant sur les travaux de Georges Duby, Paul Ricoeur ou Michel de Certeau, il fait la lumière sur les productions filmiques qui ont convoqué la guerre. Les années 1930 donnent l'occasion au cinéma de témoigner de la bataille (La Grande Illusion). Si, dans la seconde moitié du XXe siècle, Verdun semble avoir déserté le champ mémoriel et l'écran de cinéma, son incessante résurrection ne comble pas toutes les tranchées de la mémoire.

05/2016

ActuaLitté

Cinéma

Cinéma : Autopsie d'un meurtre

" A force de ne pas dire que les films sont mauvais, on finit par les trouver bons. "

02/2007

ActuaLitté

Essais

Edgar Morin et le cinéma

Edgar Morin aura consacré au cinéma deux décennies de recherche, de 1945 à 1965, une période qui peut sembler de courte durée à l'aune de son importante carrière mais qui peut aussi être considérée comme fondamentale puisqu'elle se situe à l'origine de sa pensée. Ses activités sont alors partagées entre réflexions théoriques - avec la parution de deux livres majeurs, Le cinéma ou l'homme imaginaire (1956) et Les stars (1957) -, et expériences de réalisation cinématographique, avec Chronique d'un été (1961), un film qui l'associe à Jean Rouch et qui révolutionna le cinéma documentaire. L'ouvrage, dans un premier temps, interroge la singularité de ses propositions en restituant les contextes intellectuels et épistémologiques à partir desquels il a développé son projet d'anthropologie sociologique ; tandis que l'étude de Chronique d'un été permet d'observer, à travers les dispositifs, les implications du geste filmé dans sa capacité à révéler l'être au monde. Autant de réflexions qui restituent l'importance et la singularité des propositions cinématographiques de Morin, retrouvant de la sorte la dimension politique du voir et du savoir.

12/2021

ActuaLitté

Cinéma

Une vie pour le cinéma

"Il n'y a de grandes oeuvres d'art qu'à l'ombre d'un grand rêve." Jean-Jacques Annaud avait fixé le sien dès l'âge de neuf ans, quand, un peu crânement, il annonçait à sa mère qu'il serait cinéaste ou rien. Objectif atteint. Des films comme La Guerre du feu, L'Ours, Le Nom de la rose, L'Amant, Sept ans au Tibet, Stalingrad, Deux frères, Le Dernier Loup, ont fait rêver des dizaines de millions de spectateurs. Ces projets ont conduit Jean-Jacques Annaud, voyageur infatigable, en Afrique noire, au Maghreb, au Canada, au Vietnam, sur les sommets de la Cordillère des Andes ou encore dans l'immensité des steppes mongoles. Avec sa caméra, il a su célébrer la nature, révéler la poésie sauvage du monde animal, capter le génie des plus grands - de Patrick Dewaere à Sean Connery, de Jude Law à Brad Pitt, de Jean Carmet à José Garcia, en passant par Ed Harris, Rachel Weisz et, dernièrement, Patrick Dempsey. Une vie pour le cinéma revient, à la première personne, sur ce parcours étonnant. On y découvre un gamin rêveur issu d'un milieu modeste, un bourreau de travail, un cinéaste inclassable, un homme d'audace et de passion qui, quels que soient les obstacles, ne s'est jamais perdu de vue. Au travers d'une quantité de personnages et d'anecdotes, il dévoile aussi les exigences, les secrets et les folies de la fabrique du cinéma. En se racontant, Jean-Jacques Annaud écrit un chapitre de l'histoire du septième art.

10/2018

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma d'Akira Kurosawa

Le cinéma d'Akira Kurosawa : une oeuvre d'une rare violence, ne reculant pas devant la brutalité. Pour le comprendre, Alain Bonfand n'a pas hésité à transposer dans son écriture ce que ce cinéma comporte de folie. Le tissu même de son Livre communique au lecteur, en l'incarnant, la sauvagerie de la gestuelle et du montage de ce cinéaste. Que l'on soit ou non connaisseur de Kurosawa, le texte de Bonfand dégage une extraordinaire autorité. Le savoir n'est pas mis en avant pour lui-même, quoique une évidente familiarité avec la culture japonaise entre ici pour beaucoup dans le sentiment de justesse des analyses. Mais l'essentiel est une étonnante lecture en profondeur, qui fait vivre tout autrement ce cinéma qui n'a souvent été apprécié que pour les plus mauvaises raisons. La construction du livre est limpide. Chaque partie gravite autour d'un centre : la figure, le motif, le phénomène, l'immontrable, la théorie des genres, la magnifique intuition, surtout, de "ce qui aveugle". La guerre est associée au thème surprenant de la "maladie de la terre"; le kamikaze ("vent divin"), à la tuberculose, si importante chez Kurosawa ; l'aveuglement, à la mort et à l'impossible, bien sûr, mais aussi à cent motifs particuliers. Cette pratique à la fois soutenue et légère de l'analyse, ces démonstrations économiques et concrètes de ce que c'est qu'une mise en scène orientée par une puissance figurative libérée de la thématisation, proposent pour finir une thèse fondamentale : l'idée esthétique donne plus que le concept. Il est exceptionnel qu'une monographie d'auteur se situe à ce niveau de pensée, d'écriture et de charme. C'est une expérience emballante, qui donne la sensation d'être emporté "sur un balai de sorcière".

05/2011

ActuaLitté

Cinéma

Présences. Ecrits sur le cinéma

Articles, scénarios, essais, journal, Olivier Assayas n'a jamais cessé d'écrire : sur ses goûts et sa pratique du cinéma, sur la peinture, la musique, les années 1970, sur ses voyages... Ecrit entre 1980 et aujourd'hui, chacun des textes composant ce recueil retrace une expérience aussi vitale qu'intime, une recherche qui passe tout d'abord par des rencontres. Pas seulement des rencontres de cinéma - Ingmar Bergman, Hou Hsiao-hsien, Maggie Cheung, Jean-Pierre Léaud - mais des présences assez fortes pour le guider, pour le hanter. Fassbinder, Visconti, Warhol, Cassavetes, Bacon et Debord, Godard et le cinéma d'Asie dont il a été l'un des tout premiers explorateurs sont autant de repères dans un parcours solitaire, toujours aimanté par les pôles les plus vivants, les plus neufs de la création contemporaine. Dût-il les chercher jusqu'en Chine ou au plus profond de lui-même, en quête d'une modernité qui nourrit à ses yeux le cinéma, " art qui se manie, c'est le moins qu'on puisse dire, les mains dans le cambouis, art du romanesque et donc de la souillure du monde, et par là même, de la vie ".

01/2009

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma allemand. 2e édition

A deux moments de son histoire, l'Allemagne a été au centre du cinéma mondial. La période 1919-1933 voit se développer le courant expressionniste avec ces cinéastes essentiels que sont Murnau, Lang, Pabst, Lubitsch, Ophuls. Dans les années 1960-1970, le " Jeune Cinéma allemand vivifié par J.-M. Straub, A. Kluge, R. W. Fassbinder, W. Wenders, et R. Thome, contribue à redonner une mémoire au pays. Aujourd'hui, avec des succès internationaux comme Good Bye Lenin!, La Chute ou La Vie des autres et l'apparition d'auteurs tels F. Akin, R. Karmakar ou C. Petzold, ce cinéma retrouve une place de premier plan. Son histoire est celle d'une industrie et d'œuvres qui sont le reflet de leur temps : le cinéma du IIIe Reich, les films des exilés antinazis, la production de la RDA... C'est pourquoi on peut parler d'un siècle de cinémas allemands, au pluriel. L'ouvrage, actualisé pour cette 2e édition, a obtenu le Prix Philippe Arnaud 1999.

03/2008

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Dan Martin fait son cinéma

Scénario de cauchemar pour Dan Martin : chargé d'escorter David Silver-Lepage, jeune prodige du cinéma, le voilà plongé en plein film noir. Son protégé disparaît odieuse mise en scène ou kidnapping? Dan Martin va découvrir que, loin des flashs et des caméras, la vie des stars peut rapidement virer au drame. Dans le rôle de l'apprenti détective, Dan Martin crève une nouvelle fois l'écran.

05/2005

ActuaLitté

Littérature française

Le Brady, cinéma des damnés

Ce livre propose la «biographie d'un lieu», Le Brady, dernier cinéma de quartier parisien. L'auteur, qui y fut projectionniste dans les années 2000, a tiré de cette expérience un texte foisonnant, drôle et informé. Il met en scène ses collègues, l'increvable propriétaire J.-P. Mocky, les fondus de films «bis» (fantastique, gore, kung-fu, western-spaghetti voire moussaka, porno), mais aussi d'autres spectateurs atypiques (sans-logis, retraités maghrébins, amateurs de brèves rencontres), et tous les riverains occasionnels (prostituées, coiffeurs afro, soiffards). Le Brady, cinéma des damnés reconstitue la mémoire des années turbulentes d'une salle obscure inclassable, comme le documentaire subjectif qui s'en inspire. Une somme inventive et attachante qui satisfera la curiosité de ceux qui croient encore que l'aventure est au coin de la rue.

10/2015

ActuaLitté

Policiers

Le privé fait son cinéma

La drogue circule sous le manteau. Les cadavres mutilés s'exposent en plein jour devant les portes. Le divertissement pour adulte et ses vedettes, des femmes, des hommes, et parfois même, des hybrides. Voilà à quoi se trouve confronté le privé Georges Lernaf qui, entre les rencontres féminines et sa sagacité habituelle, entreprend de mener une enquête où les rebondissements explosent comme un orage d'été, assaisonnée de cet humour impayable auquel il nous a habitué.

11/2020

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

La science fait son cinéma

Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l'anatomie avec Godzilla. S'aventurer aux abords d'un trou noir... et y plonger avec Interstellar. Communiquer avec les aliens comme dans Premier Contact. Se retrouver seul sur Mars et tenter d'y survivre. Etudier Prometheus et s'interroger sur l'origine et l'évolution des espèces extraterrestres... Ici, Roland Lehoucq astrophysicien au CEA, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d'histoire naturelle de Paris et au CNRS. ne cherchent pas à démolir le septième art et son rapport à la science, mais bien à enrichir le regard du lecteur en traitant du contenu scientifique d'une quinzaine de films. Plus que le résultat, c'est la démarche qui importe mobiliser ses connaissances, s'informer, faire preuve d'esprit critique, développer sa capacité d'analyse, goûter au plaisir de la découverte. Et, surtout, faire de la science en s'amusant !

10/2018

ActuaLitté

Histoire du cinéma

Lanterne magique. Avant le cinéma

Avec Lanterne magique, JERÔME PRIEUR propose un récit envoûtant sur l'émergence, en plein siècle des Lumières, d'une pratique aux ressorts occultes mais déterminants pour l'histoire du cinématographe : celle des projections publiques et privées de lanterne magique. Cette archéologie du cinéma met notamment en lumière deux oeuvres : celle de Marcel Proust, et les Mémoires d'Etienne-Gaspard Robertson (1763-1837), l'inventeur de la fantasmagorie qui fit carrière sous le Directoire et le Consulat. On connaît la fameuse série de six plaques de lanterne magique située à la source d'A la recherche du temps perdu. Elle raconte l'histoire de Geneviève de Brabant et de l'affreux Golo. On connaît bien moins les Mémoires récréatifs ; scientifiques et anecdotiques d'un physicien-aéronaute d' Etienne-Gaspard Robertson. Comme l'écrit JERÔME PRIEUR dans sa préface, Robertson propose "de l'intérieur, une réflexion sur le spectacle lumineux, sur l'illusion et la croyance, une réflexion sur le spectateur — ce hors-champ laissé dans l'ombre des histoires du cinéma et du pré-cinéma, cette part d'ombre consubstantielle aux images nocturnes. Bien avant le grand Hitchcock, Etienne-Gaspard Robertson a été le premier à comprendre que les spectacles optiques que préfigure sa fantasmagorie ne devaient pas se contenter de mettre en mouvement les images, mais qu'ils devaient mettre en scène les désirs et les peurs que suscitent les images, qu'ils devaient diriger le spectateur, notre double assis à notre place dans la nuit lumineuse."

03/2021

ActuaLitté

Histoire du cinéma

Ezra Pound et le cinéma

Figure controversée de la littérature mondiale, du fait de son engagement auprès de Mussolini durant les années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, Ezra Pound n'en reste pas moins un poète majeur du XXe siècle, basant son travail sur un retour à une liberté de la langue héritée d'Homère, des troubadours français et des poètes italiens de la Renaissance. Cet essai appréhende la manière dont il a pu influencer le cinéma par sa poésie révolutionnaire issue des courants de l'imagisme et du vorticisme et jouer un rôle important dans la réalisation d'un des premiers films d'avant-garde : Ballet mécanique (1924) de Léger et Murphy. Enfermé aux USA après la guerre pour ses positions fascistes, Pound devient un modèle pour les cinéastes du courant underground américain et, en Europe, suscite l'intérêt de cinéastes majeurs comme Pasolini ou Godard.

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le cinéma dans la grange

Les personnages de ce petit roman ne se séparent pas de l'auteur : Ils sont l'auteur, mais jeune, en plusieurs personnes, et surtout en Roger Bourcier ; il est tellement l'auteur, qu'il est impossible de parler de lui sans évoquer le paysage de Saint-Samson, près de Morlaix, où est né ce récit, et le jeune homme que j'étais, appliqué à la tâche de vivre et d'écrire, à la tâche d'étudiant volontairement raté et de vivant insatisfait. Tout ce qui lui advient m'est arrivé. Ses émerveillements d'amoureux craintif, son angoisse devant la vie, c'est moi. Le lecteur d'aujourd'hui s'y reconnaîtra car tous les jeunes gens, d'une génération à l'autre, passent par là, sous des formes imprévues. H.T. (1991)

01/1992

ActuaLitté

Autres personnages

ROBIN DES BOIS - Disney Cinéma

Toute l'histoire du film Robin des Bois dans un album grand format, pour un moment de lecture à partager entre parents et enfants. - L'histoire complète du film avec des textes courts et faciles à lire, rythmés par des dialogues et des images en pleine page. Dès 3 ans. Résumé : Dans la forêt de Sherwood, en Angleterre, vit Robin des Bois, un voleur au grand coeur. Avec son ami, Petit Jean, il prend l'argent des riches pour le donner aux pauvres. Mais quand il vole le méchant prince Jean, ce dernier jure d'arrêter le hors-la-loi ! Pourtant, Robin n'a pas peur. Malgré les pièges et le danger, il continuera d'aider le peuple.

01/2023

ActuaLitté

Littérature comparée

Littérature et cinéma : aimantations réciproques

Les rapports entre littérature et cinéma sont ici compris en termes d'aimantations réciproques. Comment se joue la réception de la littérature par le cinéma, et du cinéma par la littérature, au sein des scénarios, des adaptations, mais aussi dans les échanges de procédés et dans les oeuvres d'écrivains-cinéastes ou de cinéastes-écrivains ? Que se passe-t-il quand un tiers s'interpose : musique, chant, ballet, sculpture ou magie ? Quelle mémoire de la littérature hante le cinéma et quelle mémoire du cinéma hante l'écrivain ? Quelles strates de chacun des deux ont dû être oubliées pour que puisse travailler l'imagination de l'écrivain et du cinéaste ? L'ouvrage explore ainsi le cercle par lequel le cinéma se met à l'épreuve de la littérature, et la littérature à l'épreuve du cinéma. Travaillant à partir du roman mais aussi de la poésie, il montre que le cinéma aimanté par la littérature, l'aimante à son tour, la repense, l'interprète, lui donne un sens nouveau et en fait apparaître des aspects que les mots seuls avaient du mal à dégager.

02/2024

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma en héritage. Mémoires

Durant quinze ans attaché de presse des plus grands cinéastes (de Alfred Hitchcock à Elia Kazan, de Federico Fellini à Sergio Leone, de Bernardo Bertolucci à Milos Forman, de John Huston à Joseph Losey, d'Arthur Penn à Jerry Lewis et Woody Allen, de Robert Altman à Martin Scorsese), Jean-Claude Missiaen est l'auteur-réalisateur d'une trilogie policière cinq fois nominée aux César (Tir groupé, Ronde de nuit, La Baston) et couronnée par le prix de la Presse étrangère. Ami de Burt Lancaster, Cyd Charisse, Jean Gabin... ou encore de René Clément, Anthony Mann et Claude Sautet, il nous livre ici au fil de son riche vécu (la Libération de Paris, la guerre d'Algérie, les soubresauts de Mai 68) des souvenirs précieux sur toutes ces figures célèbres et de leurs films, sur l'univers foisonnant des vedettes, des producteurs et des distributeurs. Il ouvre également une fenêtre sur le monde de la presse cinéma et de ses journalistes.

11/2017