Recherche

Ludovic Cardon

Extraits

ActuaLitté

Esotérisme

Le pouvoir guérisseur de la bonté. Les principes de guérison d'Un cours en miracles

Le message inspirant que Jésus transmit au monde dans Un cours en miracles – dans un si beau langage, avec une si brillante logique et des mots d'amour bénis – ne veut rien dire s'il n'est pas vécu ni mis en pratique. C'est pourquoi, dans le texte, Jésus dit à ses élèves ces phrases très importantes, pour les avertir de ne pas répéter les erreurs des vingt et un derniers siècles et notamment de ne pas chercher à enseigner son message sans d'abord l'avoir appris eux-mêmes. N'enseigne pas que je suis mort en vain. Enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi (T-11.VI.7 :3-4). En d'autres mots, nous enseignons le message de Jésus en vivant conformément à son enseignement du pardon. Ce qui défait les leçons de haine, d'attaque et de meurtre de l'ego, et démontre ainsi l'efficacité du message de Jésus. Ce ne sont pas nos paroles, mais nos vies : Il y a une différence majeure dans le rôle des messagers du Ciel qui les distingue de ceux que le monde désigne. Les messages qu'ils transmettent sont destinés d'abord à eux-mêmes. Et c'est seulement quand ils peuvent les accepter pour eux-mêmes qu'ils deviennent capables de les porter plus loin et de les donner partout où ils étaient destinés. Comme les messagers terrestres, ils n'ont pas écrit les messages qu'ils portent, mais ils en deviennent les premiers receveurs au sens le plus vrai, recevant pour se préparer à donner (L-I.154.6).

07/2014

ActuaLitté

Cuisine

Ma vie, une affaire de cuisine

Ambassadeur de la cuisine de la mer, taquinant le turbot, la sole et le requin, promoteur des coquillages et des crustacés, hissé au firmament de la gastronomie française à la force des casseroles, Jacques Le Divellec domine en maître queux l'esplanade des Invalides à Paris. A l'occasion de ses soixante-dix ans, le chef a accepté de raconter sa vie. Et quelle vie ! Du grand-père, né en 1848 sous Louis-Philippe, à la mère, cordon bleu fin et délicat, qui fait du poisson sa spécialité, et au père, bistrotier dans les Halles, Jacques a de qui tenir. On le suit à l'école hôtelière, au Grand Véfour aux côtés de Raymond Oliver, dans l'hôtel particulier du maréchal Juin, puis à La Rochelle, sur les terres familiales, des bords de la Seine aux rives des mers du Sud : une existence qui ne manque ni de piquant, ni d'émotion, où l'humour le dispute à la grivoiserie, où les papilles sont toujours en éveil, d'un homard à la presse à un foie gras aux langoustines... La table du Grand Jacques est celle des voyages et des anecdotes, où se bousculent Fernand Raynaud, Johnny Hallyday, Rostropovitch et Robert Mitchum, ou encore François Mitterrand, Edouard Balladur et Bernard Tapie. Tout ici est affaire de gourmandise, de fourneaux, de tours de main, de recettes distillées au coin des confessions. Mais cette " affaire de cuisine " est surtout une leçon de vie, qui nous parle d'un temps où l'acharnement au travail, la passion du savoir transmis, la force de la sagesse populaire conféraient à la perfection artisanale la puissance et la beauté du grand art.

09/2002

ActuaLitté

Religion

Oser la vie de miséricorde. ... pour savoir Aimer "comme je vous ai aimés"

L'Homme étant toujours incapable de savoir Aimer "comme Lui", la Miséricorde, Souffrance d'Aimer de Dieu, prodigue vers nous Ses Grâces, Pardon, dons... que nous prenons pour être La Miséricorde de Dieu, alors qu'ils n'en sont que les effets, ou fruits ! Et on reproduit cette même erreur envers nous-mêmes, en pensant que ce sera par nos faits, et actes, que l'on saura Aimer "comme Lui", alors qu'ils ne peuvent être que ces fruits qui soient bons, et qui demeurent ! Ce sera notre propre Vie de Miséricorde, Souffrance en notre âme, ("Prends ta croix, et suis-moi"), qui nous fera Aimer "comme le Christ". Miséricorde, vécue et partagée avec Lui, nous fait Prier, et vivre autrement avec Dieu, vers Lui, et vers tous nos frères, par vraie Charité. Tous nos actes, pardons et dons, bien qu'indispensables pour exprimer "Aimer", ne peuvent pas, à eux seuls, nous faire Aimer de la façon que Le Fils du Père nous a Aimés... "Aux hommes, c'est impossible, mais à Dieu tout est possible" ! Ce recueil est comme un outil qui veut nous "travailler" : en notre âme, et en notre Esprit. Il n'est pas à lire (! ), mais à grappiller pour y réfléchir... Ce ne sont pas des prières, mais des réflexions qui veulent faire méditer, pour aller plus loin en notre Esprit, et qui fassent "Prier" en nous... Tous nos grands Saints ont su vivre d'abord de Miséricorde, pour Aimer "comme Dieu", avant d'avoir fait tout ce qu'ils ont fait... Marie étant la première : elle est toute Miséricorde !

07/2019

ActuaLitté

Humour

Où est le club des chats ?

Minous, minous, minouuus... ??? Souvent, on se demande où s'aventurent nos chers félins domestiques et ce qu'ils peuvent bien fabriquer une fois qu'ils ont passé la chatière de la maison. Comme ces émission TV du style "la vie secrète des chats", on aimerait nous aussi les équiper d'un collier GPS et suivre le moindre de leurs déplacements dans le quartier. Avec Plume, Nounours et Choupi, on ne serait pas au bout de nos surprises ! On verrait qu'ils prennent le thé chez la voisine, qu'ils font des tours de manège à la fête foraine du village, qu'ils voyagent jusqu'au Québec en sous-marin et même qu'ils se transportent à des milliers d'années lumière grâce à un vulgaire carton. Heureusement, Marie sait comment les faire rappliquer en vitesse. Il suffit juste d'agiter un bon gros sac de croquettes ! Ce troisième club des chats est encore plus loufoque et fantastique que les deux précédents volumes. Yoon-sun Park se régale à faire vivre les aventures les plus folles à ses 3 chats et à leur faire rencontrer des personnages incroyables : Bongo le Chien Millionnaire, Salopette le chat québécois, des dauphins, des dinosaures et même Léonard de Vinci ! Avec un humour décalé et des dessins expressifs rehaussés de couleurs vives, ce tome 3 dégage une fantaisie explosive et une énergie communicative qui ravira tous les amoureux de chats de 7 à 77 ans. Le précédent album de la série, Le club des chats casse la baraque, était cette année dans la " Sélection Jeunesse " du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.

02/2021

ActuaLitté

Thrillers

L'île des chamanes

Profiler VS Serial killer aux pays des chamanes Alléchant et haletant ! Nuits blanches garanties ! Rebondissements, fausses-pistes et twists ! Le Livre KIM Seong-ho est un profileur réputé de Séoul chargé d'une enquête sur un cyber-harcèlement. Très vite, les suspects se retournent contre lui, piratent ses comptes et exposent publiquement sa vie. Pour le sortir de ce piège, son chef lui confie une nouvelle enquête loin de Séoul, sur l'île de Sambo. Dans ce haut lieu du chamanisme, trois femmes ont disparu, probablement victimes d'un serial killer. Kim Seong-ho est accompagné par Yeo Do-yun, conservateur de musée, spécialiste du folklore et des rites chamaniques, notamment du ssitgim-gut de Sambo. Le ssitgim-gut est littéralement : " le rituel pour laver les sentiments d'amertume et de rancune éprouvés par le défunt ou la défunte au moment de son trépas ". Mais sur l'île, en ce mois de janvier, dans l'air glacial fouetté par la pluie et les vagues, les victimes ne sont pas encore prêtes au pardon. De mystérieux conciliabules nocturnes ont lieu entre deux silhouettes, des chiots sont tués, une atmosphère de plus en plus lourde s'abat sur les épaules de Kim Song-ho qui commence à ressentir d'étranges maux de têtes à mesure que des souvenirs personnels viennent se mêler à son enquête... Suspens, twists, rebondissements, voici un polar qui, à mesure qu'on le lit, devient de plus en plus addictif ! Avec une écriture patiente, très narrative, sans à-coups, l'autrice emmène peu à peu le lecteur dans une pure cérémonie chamanique, dont tous les noeuds sont loin d'être délivrés... Un pur thriller ! Un régal !

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Vivre ailleurs. Quand une mère et sa fille entament le voyage qui bouleversera leurs vies

Une boulangère de province réalise que sa fille la hait et la tient responsable de la vie d'ennui qu'elle mène : elle décide alors de chambouler leurs vies en l'embarquant dans un voyage bouleversant. 1988. Marie, adolescente en colère, enrage d'être prisonnière d'une jeunesse banale et ennuyeuse. Fille de boulangers dont elle dénonce le manque d'envergure et de folie, elle rêve de quitter sa ville de province pour vivre de voyages, de rencontres, de frasques et de frissons. Marie voudrait vivre ailleurs, loin, très loin de ses parents qu'elle ne peut plus supporter. Pour elle, ses amis sont sa seule famille. Anne, sa mère, commerçante affable et rigoureuse de 40 ans, attend de sa fille qu'elle soit discrète et bien rangée. Un jour, elle tombe sur le journal de Marie et réalise que sa fille la déteste. Pleine de doutes, de regrets et de tristesse face à la colère d'une jeune fille brillante qu'elle n'a pas su accompagner, elle remet en question sa propre vie. Au cours des mois qui suivent ce jour de juin 1988, la mère comme la fille vont bouleverser définitivement leur existence... Dans Vivre ailleurs, Florentine Hennon nous invite à nous glisser dans la peau de deux femmes que tout semble opposer pour aborder les relations mère-fille, les secrets de famille, les conflits générationnels, les liens qui se tissent, la recherche de racines, mais aussi l'acceptation de soi, l'amour et le pardon. Un livre à se passer de mère en fille... et, pourquoi pas, à lire ensemble.

02/2022

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

L enfer du je(u)

Tout allait bien, j'avais un super boulot, je me sentais bien dans ma boutique, mes clients m'appréciaient, je me mettais en quatre pour eux, je gérais ce qu'on appelle dans les petits villages, un de ces commerces de proximité où on vend du tabac, la presse, les jeux de la Française des Jeux, des boissons à emporter, des cartes postales, on fait aussi dépôt de linge, vente de livres neuf et occasion. Bref, le vrai commerce qui a son utilité dans un village de 2800 habitants au même titre que la boulangerie, l'épicerie, les coiffeurs, les bars, ses quelques restaurants, son fleuriste. J'étais un privilégié, en tout cas, ce que je gagnais me permettait de partir souvent en vacances et prendre un remplaçant, car il n'était pas question de fermer une seule semaine. Et mes clients, où iraient-ils ? J'avais une femme que j'aimais, qui m'aimait, elle avait confiance en moi, même si elle savait que j'étais un gros menteur concernant mon vice, elle n'aurait jamais imaginé que je puisse descendre aussi bas et par là même, l'emmener avec moi dans cette chute abyssale. Jamais je ne pourrais réparer ce que je lui ai fait vivre et qu'elle vit encore, tellement le traumatisme est énorme. Je lui demande pardon si toutefois, c'est possible. Qui aurait pu croire que j'allais en arriver là? Sûrement pas moi. Car je me sentais invincible, celui à qui rien ne peut arriver. Je vivais dans le déni. Parce que j'ai toujours tout réussi, ça n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Et pourtant...

12/2019

ActuaLitté

Esotérisme

Les cristaux pour débutants. Le guide pour apprendre le pouvoir de guérison des cristaux

Maîtriser le pouvoir des cristaux pour vous sentir bien tous les jours ! Depuis toujours, les cristaux nous séduisent par leur beauté. Aujourd'hui, de plus en plus de gens se tournent vers ces réservoirs naturels d'énergie vibratoire pour retrouver un bien-être général, se détendre, retrouver l'équilibre et se concentrer sur ce qui est positif. Avec Les Cristaux pour débutants, vous pourrez mieux comprendre comment les cristaux peuvent vous aider à améliorer votre vie, et donc le monde dans son ensemble. Karen Frazier, guérisseuse énergétique intuitive, nous donne une introduction claire et précise à la guérison par l'énergie des cristaux, ainsi que des conseils pour réunir une collection efficace. Avec quelques éléments de base et une poignée de minéraux, vous pouvez prendre le contrôle des énergies intérieures et extérieures pour créer votre espace de calme au c oeur de toutes les tempêtes... Les Cristaux pour Débutants vous apprendra à : - Bien débuter : Des méthodes & conseils pour bien commencer sa collection de minéraux et découvrir les techniques de soin - Profils des cristaux : Une étude détaillée d'une cinquantaine de cristaux, de leurs propriétés précises et de comment les utiliser correctement. - Usages des cristaux : Mettez vos cristaux au travail, avec 75 prescriptions qui offrent des conseils précis pour travailler sur toute une série de problèmes, comme l'addiction, l'amour, l'anxiété, le bonheur, le chagrin, la colère, la compassion, la confiance en soi, la confiance, le courage, la décision, l'envie, l'équilibre, la gratitude, les limites, la maltraitance, la motivation, la négativité, la paix intérieure, le pardon, la patience, la prospérité, le regret, le rejet et le stress.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française

907 fois Camille

#ContesCNL – "Camille naît le 7 octobre 1987 dans le 14e arrondissement de Paris et tout de suite, elle a côtoyé l'impossible. Camille est la fille de Marie, une femme grande, souriante, fragile et de Dominique alias Dodo, un homme grandiloquent et imprévisible qui aime à se prénommer la Saumure". C'est l'histoire de Camille, fille de. Fille d'un acteur ? D'un chanteur ? Non, de Dominique Alderweireld alias Dodo la Saumure, proxénète. Camille qui doit composer avec l'absence d'un père désintéressé de son sort, trop occupé par la gestion de ses maisons closes et ses allers-retours en prison.

Camille grandit et doit construire son identité, celle d'une femme moderne et indépendante, qui cherche à donner un sens aux silences et aux non-dits qui projettent une lumière trouble sur son univers familial. Sans cesse tiraillée entre la colère et le pardon, l'abandon et le désir de tisser un lien avec son père. L'expérience de Camille est à la fois personnelle et universelle car elle est aussi celle de toutes ces femmes qui ont pour seule figure masculine un homme qui ne les voit que comme des biens, des objets dont on se sert pour satisfaire son ego et réussir.

Mais c'est aussi l'histoire d'un auteur, Julien Dufresne-Lamy, qui veut raconter Camille, son amie, et ce que c'est d'écrire vrai, ce processus qui l'entraine sur le chemin tortueux des souvenirs enfouis, des résistances, des scrupules, des pudeurs, des choix que doit faire celui qui narre la vie d'une autre.

08/2021

ActuaLitté

Vie des saints

Yves de Tréguier. Homme de foi, Homme de loi

Le Pardon de Saint Yves qui a lieu chaque année à Tréguier au mois de mai en souvenir de la mort du saint breton le 19 mai 1303, témoigne d'une popularité hors du commun. Il rassemble plusieurs milliers de personnes attachées aux traditions ancestrales. Les avocats, les magistrats, les professeurs de droit et l'ensemble des juristes, souvent revêtus de leur robe professionnelle, y participent avec ferveur pour honorer leur saint patron. Aujourd'hui encore, dans toutes les paroisses bretonnes on ne trouve aucun lieu où le culte du grand saint ne soit ignoré. C'est ici le cantique que l'on fredonne, là, des bannières colorées à l'effigie du saint,les vitraux des chapelles et églises ; encore et surtout, ce sont les vénérables statues de l'homme de loi, en ses multiples supports, seul ou entouré de deux personnages : le riche et le pauvre. C'est à la découverte du riche héritage patrimonial des représentations de saint Yves d'après les témoins de l'enquête de canonisation, dans l'oeuvre artistique, iconographiques des attributs et accessoires de l'homme de loi, des représentations du triptyque : saint Yves official entre le Riche et le Pauvre que nous convie l'auteur. A chaque époque, les artistes ont en effet représenté le saint dans chacune des fonctions qu'il a exercées durant sa vie, en prêtre, en juge ecclésiastique et en avocat des pauvres, et parfois, en mélangeant les attributs inhérents à chacune de ses fonctions. De même, le style des tenues vestimentaires a très souvent été emprunté à celui en vigueur au temps de l'artiste.

04/2021

ActuaLitté

Judaïsme

Dieu ? Le philosophe et le rabbin

Un échange spirituel et intellectuel de haut niveau entre deux hommes que tout oppose apparemment sur le sujet. Qui aurait pu penser que l'antisémitisme puisse aujourd'hui relever la tête ? Sous couvert de défendre de nouveaux damnés de la terre, une certaine gauche passée à l'ennemi réactive l'antique théorie du bouc émissaire et désigne les Juifs et Israël comme les causes de toute négativité. Un rabbin et un philosophe se proposent de penser, l'un à partir de son judaïsme, l'autre de sa chrétienté sans Dieu, ce qu'il en est de Dieu, de son existence ou non, de sa responsabilité ou non dans le mal, mais surtout la nécessité de l'herméneutique juive et de la symbolique chrétienne pour fonder et conduire un dialogue, qui semble devenir la chose du monde la moins partagée. M. O. Si " l'antisémitisme renaît de ses cendres ? pardon ! , de nos cendres " (Herbert Pagani), c'est peut-être en raison de l'assignation identitaire qui gagne. En eff et, pourquoi les Juifs, éternelles victimes expiatoires, échapperaient-ils à cette tentation mortifère de réduire l'autre à l'idée souvent fantasmée que l'on se fait de lui ? Là n'est pas le moindre des paradoxes d'un monde d'hypercommunication où l'on ne dialogue qu'avec celui qui nous ressemble. Pouvait-on imaginer un fossé plus large que celui qui sépare un croyant d'un athée, dépositaires de traditions de pensée si diff érentes ? Contre toute attente, un authentique échange s'est établi entre eux et s'est progressivement tissé autour d'un objet de questionnement, Dieu, qui semblait les vouer à ne jamais se rencontrer. M. A.

11/2022

ActuaLitté

Cinéma

7 rue du Lézard

Arcady Egry, alias Alexandre Arcady, est né à Arad, à la frontière de la Hongrie et de la Roumanie et, par les hasards du sang mêlé, a passé son enfance dans les ruelles étroites et bruyantes de la basse Casbah d’Alger, au 7 rue du Lézard. Seule l’écriture de cette autobiographie lui a permis de faire sauter le verrou de sa maison d’enfance, aujourd’hui en ruines - mais intacte dans sa mémoire. Dans ce livre, il raconte ainsi comment il est devenu un raconteur d’histoires qui, toujours ou presque, restent liées à ses racines et à son enfance algérienne. Le cinéma est toute sa vie. Pour lui, il a servi de lien entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis le Coup de Sirocco en 1979, Alexandre Arcady, d’abord comédien, puis producteur, réalisateur, a enchaîné les sagas, au fort accent pied-noir, comme le Grand Carnaval ou le Grand Pardon ; des films d’amour comme Pour Sacha, des polars comme l’Union Sacrée, et des oeuvres plus engagées comme K ou 24 heures, la vérité sur l’affaire Halimi. Roger Hanin, Patrick Bruel, Marthe Villalonga, Gérard Darmon, Jean Benguigui ont fait partie de cette famille de cinéma très méditerranéen - mais aussi Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo, Zabou Breitman. 7 rue du Lézard raconte trente-huit ans de carrière dans le cinéma, après presque dix ans de théâtre, dix-sept films, des rencontres, des chocs, des émotions sur les plateaux de tournage mais aussi des blessures intimes, des déceptions, des interrogations d’un homme qui vibre derrière sa caméra et d’un citoyen en perpétuel questionnement.

04/2016

ActuaLitté

Actualité politique France

Maintenant, je vais tout vous raconter...

Il a été député, premier vice-président du Sénat, président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ministre. Mais l'essentiel pour lui a toujours été Marseille, sa ville, dont il a été maire pendant 25 ans. Cet homme secret n'avait jamais raconté sa longue vie politique. Le bal des mégalos, le poison des ambitions et des egos, le spectacle quotidien des stratégies obliques et des trahisons planifiées, il a tout connu. Des coulisses kafkaïennes de l'administration aux grèves surprises de certains syndicats, Jean-Claude Gaudin, entouré d'une équipe soudée, a gouverné la ville pendant toutes ces années sous pression, celle légitime bien sûr des habitants, mais aussi de tous les lobbies, de toutes les institutions. Et puis, il y a la légende noire de Marseille, qui donne à l'auteur l'occasion de distinguer le vrai du faux, la réalité du fantasme - découpage électoral inique, clientélisme à visage découvert, délinquance des cités, affaires de l'OM et tant d'autres où l'on sollicite l'arbitrage du maire. Il évoque enfin avec une certaine ironie et une rare liberté de ton tous ceux qui ont aspiré à sa succession. Car ce catholique sincère pratique le pardon, mais n'oublie pas l'offense ! De Tapie à Defferre, de Sarkozy à Hollande, de Chirac à Simone Veil, pour n'en citer que quelques-uns, les éminences traversent ce livre riche en confidences, tout en restant pudique. Le Président Macron lui-même s'était interrogé, lors de leur première rencontre, sur le secret de cette carrière hors normes : "Comment avez-vous fait pour durer si longtemps ? "

03/2021

ActuaLitté

Grandes réalisations

Un château moderne. Villa Cavrois, Robert Mallet-Stevens

Dès sa construction, la villa Cavrois fut un objet, un terrain d'exploration pour les photographes. C'est Robert Mallet-Stevens lui-même qui en lança la mode en publiant dès 1932 au sein de la revue L'Architecture d'aujourd'hui les photos d'Albin Salaün. Ce livre propose près d'un siècle de reportages... Dès sa construction, la villa Cavrois fut un objet, un terrain d'exploration pour les photographes. C'est Robert Mallet-Stevens lui-même qui en lança la mode en publiant dès 1932 au sein de la revue L'Architecture d'aujourd'hui les photographies d'Albin Salaün, lesquelles donnèrent lieu deux ans plus tard au livre Une demeure 1934, petit recueil de 28 pages composé de splendides photographies en noir et blanc. Les images de la villa font alors le tour du monde et sont publiées dans de nombreux journaux et magazines. Dans les années 1980, le Centre Georges Pompidou confia à Véra Cardot et Pierre Joly un ultime reportage avant que la famille Cavrois ne disperse le mobilier et ne vende son "château moderne". Suivirent 10 ans d'abandon et de vandalisme au cours desquels maints photographes et artistes se glissèrent derrière les palissades pour rapporter des clichés qui, pour être souvent d'une grande beauté plastique, n'en témoignent pas moins de l'extrême dégradation de la villa. En 2015, la villa enfin restaurée et restituée dans son état de 1932 fut sans doute la construction moderne la plus photographiée et la plus publiée de l'année. Aujourd'hui, cette monographie en images entraîne le lecteur à travers plus de 80 ans d'une aventure architecturale unique.

06/2022

ActuaLitté

Histoire ancienne

The Buchner Boxes. Edition bilingue français-italien

Les caisses que Giorgio Buchner a soigneusement conservées racontent le rêve tenace de l'archéologue. Par ses fouilles dans l'île d'Ischia durant cinquante ans, il a écrit l'histoire de la première colonie grecque d'Occident. Les caisses en bois de 40 par 45 centimètres sont des conteneurs pour les boîtes en carton gris plus petites, de tailles diverses, qui s'y encastrent comme en un tissage. Elles renferment des dents, des fragments d'os, des crânes, des traces organiques d'êtres ayant traversé l'île il y a trois mille ans. Ensuite, des objets qui les ont accompagnés : des fibules, des vases, des fermoirs pour tresse, des armilles, de petits anneaux, des poids en plomb, des hameçons de pêche, des lampes à huile, un biberon pour nourrisson. Enfin, des mottes de terre sectionnées et cataloguées que le temps a décolorées jusqu'au même gris. Durant vingt ans, les objets se sont tus, empilés sur des étagères en métal. Aujourd'hui, Luigi Spina leur redonne la parole. Ils reprennent la narration. C'est une histoire d'époques qui s'entremêlent. Buchner enveloppait chaque objet dans des feuilles de journaux que sa communauté d'archéologues allemands, anglais et italiens avait à portée de main, The Times, Il Mattino, The Daily Telegraph, Frankfurter Allgemeine, Sun ddeutsche Zeitung, des fragments de nouvelles des premiers hommes ayant marché sur la Lune, des campagnes électorales, des guerres. Mais il conservait aussi de petites dents ou des phalanges décharnées dans des boîtes d'allumettes illustrées. Des triangulations, des fils qui relient les coutumes, les lambeaux, l'imaginaire, les rêves d'hier, d'aujourd'hui et les rêves antiques murmurés sur le terreau sec.

11/2014

ActuaLitté

Policiers

Les mâchoires du serpent

D'étranges meurtres sont commis aux quatre coins de l'Australie. Pas de mobile apparent mais une caractéristique commune : les victimes ont toutes eu le sexe tranché. L'Etat d'Australie-Occidentale, plus riche que jamais grâce au boom minier, n'est pas épargné. Un mineur turbulent et le directeur financier d'une grande compagnie sont à leur tour assassinés. Ashe, l'enquêteur français dilettante, et son indéfectible copain Ange Cattrioni, chef adjoint de la police locale, doivent faire face à cette vague de violence d'un nouveau genre. Prisonnier du fossé qui sépare des sociétés minières plus avides que jamais et un peuple aborigène encore largement exploité, Ashe mène une enquête sur le fil. Pour ne rien arranger, il est en train de tomber amoureux d'un jeune Aborigène, militant radical victime, dans son adolescence, d'atroces mutilations rituelles. Pour la première fois de sa longue errance à l'autre bout du monde, le Français doit affronter la question aborigène. Celle d'un peuple qu'on a décimé, expulsé de ses terres, dépossédé de sa culture. Et à qui l'on demande officiellement pardon maintenant qu'il n'a plus rien. Rien qu'une dignité bafouée et une fierté à reconquérir coûte que coûte. Mais à quel prix ? Dans ce roman nerveux et tendu, Hervé Claude révèle une Australie en trompe-l'oeil, un pays qui ne connaît pas la crise, qui se tient à l'écart des soubresauts du monde, mais dans lequel couve un vrai choc de civilisations. Un pays au climat extrême qui exacerbe tout : la sensualité des étreintes, la brutalité des rapports, la violence des crimes. Un polar charnel et torride.

11/2012

ActuaLitté

Régionalisme

Chasselay. Tome 2, Village des Monts-d'Or XIX et XXe siècles

Le deuxième volume de cette histoire de Chasselay nous présente les profondes mutations qui se sont opérées dans le village aux XIXème et XXème siècles : construction d'une nouvelle église, refonte totale du cadastre, crise du phylloxera qui fait triompher la culture de la poire à Chasselay. La vie religieuse qui s'apaise après l'effervescence révolutionnaire puis qui se tend à nouveau au tournant du XXème siècle au moment des lois de séparation des Eglises et de l'Etat : les Chasselois catholiques réussissent à empêcher l'inventaire de l'Eglise tandis que certaines congrégations religieuses sont expulsées ou interdites d'enseignement. Deux camps se forment, pour une longue période. La guerre semble vouloir épargner le petit village des Monts d'Or au cours de XIXème siècle avant de l'éprouver durement entre 14 et 18 puis de s'abattre au paroxysme de son horreur le 16 juin 1940 lorsque cinquante et un tirailleurs africains sont massacrés par les allemands. Des Chasselois tentent courageusement de leur porter secours. En 1942 un cimetière traditionnel est érigé pour rendre hommage à ces victimes de la barbarie nazie : le Tata sénégalais. Au cours de son récit, Marie Thozet fait revivre quelques figures chasseloises dignes de mémoire : Pierre Macon, général d'empire mort à Leipzig en 1806 ; François Dodat fondateur du passage Vérot-Dodat à Paris ; les docteurs Montabré et Chardon ; le peintre Bail ; la famille Morand de Jouffrey ; les demoiselles Lacour de Montluzin ; le père Pierre Marcel et sa nièce soeur Marie-Laetitia, tous deux missionnaires aux îles Fidji ; la mère Léa du restaurant Lassausaie ; jusqu'à Henri Schaerrer, un des premiers résistants exécutés au Mont Valérien.

10/2011

ActuaLitté

Littérature française

Eva la garçonne, une fille libre

Dans les années soixante-dix, Eva, jeune fille libre aux allures de garçon manqué, monte à Paris avec son violoncelle sous le bras. Elle est engagée dans un cabaret où elle fait connaissance d'Alain qui est pianiste. Une attirance mutuelle les rapproche. Ils se marient et partent en voyage de noces en Suisse. Un jour, dans la pension de famille où ils se trouvent, arrive Laurence, belle jeune fille blonde aux cheveux longs et aux yeux bleus. Elle est tout l'opposé de la brune Eva qui a les cheveux courts et les yeux noisette. Cette dernière tombe sous le charme de la blonde Laurence. De retour à Paris, Eva et Laurence vont avoir une liaison. Eva, à la recherche de son identité, est très perturbée par ce qu'elle vit. Voyant, par de petits signes, son corps se transformer de jour en jour, elle décide de partir dans une clinique en Suisse pour y subir un traitement censé pouvoir lui redonner sa féminité. Eva, dont le corps et l'esprit retrouvent l'harmonie, va choisir la vie qui lui permettra de garder son équilibre. Une vingtaine d'années plus tard, Eva, sa famille et ses amis nous feront partager de nouvelles aventures. Le manuscrit du grenier. L'auteur a retrouvé ce manuscrit trente-cinq ans après l'avoir écrit. Il était rangé au fond d'un carton, dans le grenier de sa maison, comme il l'était au fond de sa mémoire. En relisant ces pages jaunies par le temps, elle a eu l'impression de revivre dans les années soixante-dix, époque où elle . avait vingt-quatre ans.

08/2010

ActuaLitté

Romans historiques

Gilles de Raiz ou La confession imaginaire

Gilles de Raiz, retenu par la honte au Premier Ciel, attend d'un humain, pour poursuivre son ascension vers le Père, un signe de fraternité, qu'il le reconnaisse, l'accepte en tant qu'homme au-delà de l'absolution de l'Eglise et du pardon divin. Or, Dieu observe Gilles, et Gilles ne parvient pas à détacher son regard de la noire pupille de Dieu. A travers sa confession se joue bien sûr le drame de la lumière et des ténèbres. Du côté de la lumière : l'amour du Fils, l'image de Jeanne la Pucelle et celle de l'ami Beaumanoir. Du côté des ténèbres : la pensée intrigante et pervertie, derrière laquelle on devine Satan, aisément reconnaissable sous le masque des mages dont s'est entouré Gilles, mais redoutable quand il prend figure des Justes de l'Histoire. Gilles lui-même, tiraillé entre le bien et le mal, se divise en deux émanations antagonistes : Angelo, son " âme épargnée ", et le monstrueux frère intime, le Gilles possédé, poussé par le démon au vice et au crime horrible sur d'innombrables enfants. Auprès de lui se tient Thomas l'enlumineur, son maître droit et fort. Le parcours de la vie de Gilles, guerrier, mystique, extravagant en tout, cousu d'or et ruiné tour à tour, alchimiste et dévot, se présente entre Dieu et Satan comme une succession de joutes pour le combat suprême, qui se déroule simultanément entre Gilles et son interlocuteur, car Gilles n'a qu'un but : réduire ce raisonneur pour convertir sa pensée en amour. Ce livre publié initialement aux éditions du Seuil est le premier roman de Martine Le Coz.

04/2002

ActuaLitté

Littérature française

Noces de paille

Lukas ouvrit la première valise et leur mit la loutre entre les mains. Les deux vieux caressaient le poil un peu sec, sans répulsion, avec même une tendresse dérisoire. Lukas était rassuré. Parfois ça s'effondre d'un bloc en voyant les premiers échantillons. Là, non. Au contraire. Les mains semblaient curieuses autour de la loutre empaillée. - C'est évidemment un article rural, dit-il. À Paris ça se fait peu. Chez le montagnard elle est remplacée par la marmotte. Tendance régionaliste. Il se sentit en confiance. Ces deux-là ne poseraient pas de difficultés. Et il sortit de la valise un article moins évident. Pour tester. - L'iguane d'Égypte. Ni lézard ni varan, le milieu. Deux couches de vernis doux. Un soupçon de patine pour la vie. À peine poussiéreux. Échange de regards entre les deux fauteuils. - " Un soupçon- de patine pour la vie. " - " A peine poussiéreux. " C'est beau. Les deux vieux étaient aux anges. - Monsieur au téléphone m'a parlé de " petit compagnon familier " ? Il attendait. - Mon drôle d'oiseau. - Ma petite chatte. Lukas finit son verre de grenache sans faire la grimace. - Pardon ? Vous voulez dire que... Les deux vieux le fixaient en souriant. -Attendez attendez. Vous voulez que j'empaille ?.... La réponse claqua dans le silence trop épais du salon. - Lui : mon Léonce. - Elle : ma Charlotte. Une relation étrange allait s'instaurer entre le taxidermiste et ses deux clients. Tendre et féroce, drôle et noire. Une complicité fantasque et très intime, faite de fantaisie, de tendresse et... d'amour ? Enthousiastes, tous les trois se passionneraient pour ce projet. Et bientôt chacun allait en faire un peu trop.

03/2005

ActuaLitté

Esotérisme

Paroles Angéliques Tome 3. Traverser l'ombre pour toucher la Lumière

L'auteur transmet les plus récents enseignements reçus en communication, à travers ses expériences personnelles. Marie-Louise rappelle le karma familial. Elle explore les territoires encore peu connus de la psycho-généalogie trans-générationnelle et explore l'influence de la famille et des ancêtres (croyances, valeurs etc.) sur notre vie actuelle. Merveilleuses découvertes en perspective, pour nous ! Quels sont les secrets de famille qui nous hantent ? Quels sont les comportements répétitifs issus de notre lignée familiale ? Comment délier les conflits que nos ancêtres n'ont pas réglés ? Ce sont les questions auxquelles s'intéresse l'auteur. En décryptant toutes les influences familiales de notre lignée génétique, nous découvrons ce qui nous retient au passé et nous empêche d'avancer sans contraintes. Traverser l'ombre pour toucher la Lumière, voilà l'essence même du message de Marie-Louise. Nous devons reconnaître et intégrer l'ombre qui nous habite, si nous voulons atteindre notre plein potentiel de Lumière. Le tracé d'un chemin initiatique s'amorce toujours à partir de nos propres découvertes. En d'autres termes : Quand on sait, on ne peut plus faire fi ! Le pardon et l'amour inconditionnel, de soi d'abord, sont les balises de notre évolution, quelle qu'en soit la direction. Le travail autonome semble avoir entraîné l'auteur dans un cheminement de libération de soi qu'elle partage avec nous. Elle a multiplié les angles à partir desquels nous pouvons entrer en nous-mêmes, nous transformer et mieux organiser notre devenir. Profonde, sereine, créative, enthousiasmante, voilà quelques qualificatifs qui décrivent la démarche à laquelle nous convie Marie-Louis Roy. Louis-Jacques Filion.

12/2004

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

POUVOIRS ET LIMITES DE LA PSYCHANALYSE. Tome 2, La révolte intime (Discours direct)

La culture et l'art modernes témoignent d'une intimité révoltée. Sommes-nous capables d'en déchiffrer les avancées et les risques ; d'en renouveler les enjeux ? Tel est l'objet de La révolte intime, qui reprend le cours donné par Julia Kristeva à l'université de Paris VII Denis-Diderot pendant l'année universitaire 1995-1996. Ayant démontré, dans le volume précédent, que la révolte est indispensable aux êtres humains pour acquérir une vie psychique et la développer en créativité, l'auteur explore dans ce deuxième volume l'expérience intime. L'intimité n'est pas un égoïsme à l'abri des conflits sociaux, mais une révolte contre les stéréotypes de la société moderne, dominée par la technique et les médias. L'expérience analytique permet de comprendre certaines logiques paradoxales de cette révolte : l'interprétation et le pardon, le hors-temps de l'inconscient, le fantasme dans la mémoire, l'image et le cinéma. Trois oeuvres parmi les plus inquiètes de la littérature contemporaine - Aragon, Sartre et Barthes - affirment leur intimité révoltée dans la culture de l'image. L'Imaginaire de Sartre définit l'image comme une liberté, son anarchisme et ses Mots préfigurent les logiques de la révolte contemporaine. Roland Barthes analyse les désirs secrets sous-jacents aux mythologies manipulatrices, ausculte les abîmes qu'aurait connus un "constructeur de langage" comme Loyola, et réhabilite le " discours amoureux ". Aragon enfin, mystificateur et homme de pouvoir, dévoile certaines faiblesses et de multiples facettes dans Blanche ou l'Oubli, et permet de lier l'intimité révoltée, son sens et son non-sens, aux conflits politiques de ce siècle.

04/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

La bonté, une certaine folie ?

Don Quichotte, Jean Valjean, Monsieur Pickwick et l'Idiot sont des hommes au destin peu commun, des originaux ou des parias qui sont très souvent seuls tout en étant en contact avec la société. Ils ont un comportement inhabituel qui les fait passer pour fous aux yeux des autres. Comment se manifeste leur folie ? Ils se montrent bienveillants envers leurs semblables et tentent de faire triompher les valeurs du Christ : l'amour, le pardon et la paix. Mais c'est le contraire qui se produit car il y a une inadéquation fondamentale entre ces antihéros et la société dans laquelle ils vivent. À la lecture de l'Évangile selon Saint Jean on constate que certains passages semblent s'entretenir de nos quatre personnages : « Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. Si le monde vous hait, sachez que moi, il m'a pris en haine avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait. » (Jn 15, 17-19) Youssef Ferdjani plaide donc ici pour la folie. Faire preuve de bonté s'apparente à une forme de suicide puisque les valeurs du Christ sont bafouées dans la société humaine. Cette idée a été développée par plusieurs philosophes : Érasme, Kierkegaard et Nietzsche. Mais ce sont les grands écrivains Cervantès, Hugo, Dickens et Dostoïevski qui ont le mieux donné vie à cette tension entre bonté et folie. Un ouvrage destiné à ceux qui ont pris le parti de la « douce » folie !

10/2015

ActuaLitté

Religion

Notre-Dame des Douleurs. Lourdes et le livre de la douleur

L'intérêt et le charme des écrits du P Marie-Antoine résident dans la diversité des éclairages du sujet qu'il aborde. Porteur de l'Evangile du Christ, héritier des enseignements des Pères de l'Eglise, comme de la tradition et des révélations qui ont nourri les siècles, il arrose le tout d'un amour viscéral pour Marie, ancré dans une foi toute franciscaine en Dieu et son projet pour nous, en l'Eglise corps du Christ. Et on peut compter sur sa fibre missionnaire pour mettre tout cela, avec détermination, au service du salut des hommes. Pédagogue, clair dans ses propos, il emploie des mots à la fois de chair et d'esprit, nous entraînant, au fil des pages, dans un monde bien loin des habillages et des dépouillements de notre siècle, mais qui parle, pour peu qu'on y jette le regard du coeur, à notre humanité en mal de divinité. Ce "Livre de la Douleur" passe tout naturellement par Lourdes dont il fut l'apôtre infatigable et le confesseur inspire des âmes et des corps malades à la recherche de consolations et de pardon. Lourdes où l'Immaculée-Conception "extase de Dieu" au sourire radieux rejoint par amour la Mère de toutes les douleurs humaines. En introduction dans cette édition, l'homélie de Benoît XVI a Lourdes en 2008 pour la fête de Notre-Dame des Douleurs, donne toute la mesure de la compassion du ciel pour la terre. "expression juste, dit le Pape, de la relation vivante et profondément humaine qui nous lie à celle que le Christ nous a donnée pour Mère".

02/2014

ActuaLitté

Religion

Pastorale et célébrations de la réconciliation

Aujourd'hui nous parviennent de plus en plus nombreux les cris de peuples opprimés, affamés et soumis à l'injustice. Puisque le cœur de l'Evangile est la proclamation du pardon et de la paix, les Eglises sont amenées à s'interroger sur la façon dont elles prennent part à la construction de la paix et surmontent leurs propres divisions. Dans un tel contexte, le sacrement de la réconciliation est directement concerné et de nombreuses questions sont posées : qu'est-ce que pardonner ? Quelle place occupe ce sacrement dans la mission de l'Eglise et dans la vie personnelle des baptisés ? Un aveu est-il toujours nécessaire ? Est-il vrai que l'on ait perdu le sens du péché ? Quels objectifs donner aux célébrations pénitentielles et comment les animer ?, etc. Prenant appui sur l'Ecriture, la Tradition et les récents documents officiels, et tirant profit des analyses de l'importante étude Pour des célébrations pénitentielles dans l'esprit de Vatican 11 (1995), ce petit livre est aussi à l'écoute de l'expérience des pasteurs et autres responsables de la vie des communautés. Il entend contribuer à la recherche d'une pastorale cohérente et sans exclusive, où les formes individuelles et communautaires des célébrations, loin de se faire concurrence, permettent aux baptisés et aux communautés de s'interroger sur leur relation à Dieu et sur leurs responsabilités à l'égard de l'Evangile au sein de la cité. Ces pages simples et pédagogiques seront utiles aux chrétiens qui veulent approfondir leur foi et prendre une part active à la mission et aux célébrations de leur communauté.

01/1999

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Plus fort que la haine

Fin des années 50, abandonné à 3 ans sur une route par sa mère, puis cloué durant deux ans sur un lit d'hôpital par les coups reçus de son père, Tim est alors un petit garçon au cœur et au visage cassés. Arrivent ensuite les placements en famille d'accueil, avec leur lot de désillusions qui ne font qu'augmenter la carence d'amour d'un enfant qui va petit à petit durcir son cœur pour ne plus souffrir. Chef de bande à 12 ans, son unique désir est de réaliser l'exploit de se faire renvoyer de la maison de correction pour vivre " libre " dans le Paris des années 60. Et là, c'est un combat quotidien contre la faim, le froid, les mauvaises rencontres... Tour à tour commis épicier, braqueur de prostituées, gigolo, il découvre la perversité de certains milieux mais aussi l'entraide entre les plus pauvres et l'amitié vraie. Cependant, le jeune homme garde au fond de lui la rage de vivre et de haïr. Il apprend la boxe, gagne des combats et acquiert une certaine respectabilité. Mais, derrière l'adversaire, c'est en fait son père qu'il veut mettre K.O. A 20 ans, il rencontre les cassés, les tordus, les handicapés que la société rejette et qui vont le bouleverser, au point de lui faire vivre une nouvelle naissance... A travers cette autobiographie, l'auteur nous dévoile l'itinéraire d'un enfant perdu, et retrouvé. Ses mots ont la force de coups de poing, et l'écriture lapidaire délivre un message rempli d'espoir en la capacité d'amour et de pardon de tout homme, même du plus blessé.

03/1999

ActuaLitté

Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

ActuaLitté

Musique, danse

Critique musicale. Volume 9 (1856-1859)

En ces années 1856-1859, Paris retentit de concerts en tous genres. « C’est un temps de musique acharnée », s’exclame Berlioz qui, bien qu’au faîte de sa carrière de musicien avec son élection à l’Institut, le grand succès de L’Enfance du Christ et la composition des Troyens, continue d’honorer ses obligations au Journal des débats. L’orgue-Alexandre est l’instrument du jour et l’on s’arrache les billets pour entendre l’étonnant corniste Vivier, très apprécié à la cour. D’autres instrumentistes exceptionnels comme Bülow, Litolff ou le jeune Wienawski se distinguent parmi les centaines d’artistes qui se produisent. Berlioz ne fréquente plus la Société des concerts du Conservatoire, trop « endormie », mais salue le dynamisme de la Société des jeunes artistes dirigée par Jules Pasdeloup et la création de nouvelles formations de musique de chambre. Si l’Opéra se contente de créer des ouvrages de compositeurs « installés », avec La Magicienne d’Halévy et Herculanum de David, ou de reprendre des valeurs sûres comme Le Prophète, La Reine de Chypre et Guillaume Tell, l’Opéra-Comique affiche Le Pardon de Ploërmel de Meyerbeer, à la réussite éclatante. Quant au Théâtre-Lyrique, il vit ses plus belles heures, avec la création du Faust de Gounod, la mise à l’honneur d’opéras de Mozart et Weber, et la reprise de l’Orphée de Gluck dans une version de Berlioz, avec l’inoubliable Pauline Viardot. Malgré une gastralgie qui le mine, Berlioz garde, comme toujours, son humour incisif qu’il distille à travers ses articles et dont il tire un recueil d’anecdotes, Les Grotesques de la musique.

01/2019

ActuaLitté

Ethnologie

Le corps. Soins, rituels et symboles

Du corps humain s'entend, dont nous renonçons à trouver une définition satisfaisante dans le maquis inextricable des théories qui lui furent consacrées. Celui auquel nous pensons associe le corps-objet, simplement matériel, et le corps-propre ou corps-sujet, spirituel, cognitif. La réunion de recherches participant de problématiques différentes pourrait s'avérer d'un maigre profit, si elle n'était source d'occurrences surprenantes. Qu'on en juge ! Deux exposés ont pour cadre la Chine et présentent le corps, le premier, d'un défunt qu'on honore par des rites pour lui assurer un au-delà serein ; le second, d'une enfant, qu'on torture pour lui ménager un mariage fortuné ici-bas. L'article suivant rapporte les interdits régissant les contacts des cheveux, des humeurs avec les éléments, leur transgression exposait aux pires tourments. Puis vient une étude sur les corps... tatoués, pour le symbole ou l'esthétique ? Mais déjà il est temps de remonter le temps, huit siècles avant J.-C., à bord d'un vaisseau chargé d'amphores d'huiles parfumées et médicinales, faisant voile vers le Ponant. Le sixième récit nous fait redescendre le cours normal du temps en quête de peignes, objets terriblement protéiformes ! Du Paléolithique, on traverse la Grèce mythique, l'Occident celtique et ses légendes, un Moyen Age aussi saint que païen, puis après avoir erré de l'Orient russe à son extrême catalan, on échoue chez un barbier drolatique ! Fin de notre studieuse odyssée en multiple splendeur sur le toit de l'Europe, le Grand Nord lapon. Un noaidi et son tambour y soulagent les corps souffrants en négociant le pardon de leurs âmes fautives auprès d'esprits puissants.

01/2016

ActuaLitté

Littérature française

La mer en cendres

L'image saisissante formulée dans " Les fleurs du mal " par Charles Baudelaire : " L'oasis où je rêve et la gourde où je hume à longs traits le vin du souvenir" évoque pour l'auteure l'Algérie insouciante de sa jeunesse avant d'affronter les heures sombres d'une guerre barbare ayant abouti à un rapatriement forcé pour les uns et pour les autres à une liberté pleine d'écueils. Son constat amer, mais lucide, qui n'exclut pas l'humour " la politesse du désespoir ", retrace l'évolution d'une société " d'hommes malheureux " qui se sont armés pour partir à la conquête du bonheur avec la ferme volonté de balayer dans le sang tout obstacle à cette quête du " bonheur promis " ! L'enthousiasme des foules dupées retombera, tandis que les expatriés au bord d'un abîme de futur et d'angoisse devront se battre pour se reconstruire une vie aussi heureuse que possible en France, de Nice à Dunkerque. Pourtant des liens fraternels unissaient Arabes et Kabyles avec les Européens d'Algérie, ainsi qu'en témoignent l'Armée d'Afrique et les Harkis. De même, dans cette histoire de volupté, de sang et de mort, vécue par l'auteure dans son pays natal, les personnages se sont aimés depuis l'enfance dans leur Algérie matricielle mais la vie les a séparés, les couples ont été déchirés ... les frères ennemis n'en sont-ils pas moins frères ? Aux dernières pages du récit, le témoin de ces déchirures rêve d'un avenir de pardon et de réconciliation, Comme le temps érode les choses les plus dures.

03/2017