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Beaux arts

Ben "Ministre des affaires étrangères"

Ce livre contient ce que Ben appelle ses démangeaisons, ses répétitions, les angoisses de son ego autour de sa vision de la politique internationale. Il y a 70 ans de cela, après la Seconde Guerre mondiale avec le dicton "plus jamais cela", on évitait de parler du droit des peuples à disposer de leur destin politique et culturel. On s'attendait même à ce qu'ils se diluent dans un universalisme humaniste. Mais les peuples n'ont pas disparu. Au contraire, ils se réveillent et veulent survivre. Les crises identitaires et les mouvements de libération en sont témoins. Ben nous propose ici, à partir de la théorie de François Fontan "L'ethnisme" qui date des années 1960, de repartir à zéro en cherchant d'abord à définir ce qu'est un peuple, une langue, une culture. Ensuite, de remettre en question le sacro-saint principe "d'intangibilité des frontières" issu des conquêtes impérialistes, pour permettre aux peuples de retrouver, à travers référendums populaires, etc, leurs frontières linguistiques et culturelles naturelles. Il ne s'agit pas tant de créer ou de tracer de nouvelles frontières, mais d'éviter des conflits inévitables en libérant des peuples enfermés dans des frontières impérialistes. Ben reste persuadé que ce livre est nécessaire parce qu'il ne voit nulle part ailleurs une analyse des conflits comme celle qu'apporte Fontan, qui met au centre du débat la langue, pour définir la culture et la nation (ce livre contient aussi le texte intégral de "Pour une internationale ethniste" de 1986).

06/2015

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Science-fiction

Flamme jumelle universelle Tome 2 : Le combat de l'ombre

Le deuxième tome du livre des flammes jumelles universelles de Paul Chiarelli témoigne toujours avec autant d'authenticité de son parcours, sans pour autant se situer dans le rôle de la victime. L'auteur décrit son vécu avec une sensibilité hors norme, nous comprenons à travers ce voyage toutes les difficultés relatives aux attaques du sombre auxquelles est confrontée la majorité du collectif des flammes jumelles. Permise par la source ces attaques conduisent l'initié à transmuter et libérer ses peurs générées par son ego, pour laisser définitivement place à l'amour inconditionnel. Dans cet ouvrage nous retrouvons une canalisation " d'Horus ", qui en témoigne : " Vous devez être sur le fil du funambule au niveau de votre exactitude c'est-à-dire, celle où toutes les déviations de votre part, que ce soit par la pensée, la parole, la croyance, l'attitude pourrait vous faire pencher du côté de l'ombre ". Dans ce combat contre l'ombre, la seule arme qui nous est permise d'utiliser, est l'amour et la lumière. Au fil de notre cheminement en nous libérant de toutes les chaînes de peurs, de doutes, de colères et de tristesse par le pardon, nous parvenons alors peu à peu à cet état d'équilibre de nos polarités yin et yang. Faisant preuve de vigilance et de discernement nous retrouvons la complétude et l'unicité à nous-mêmes. Nous sommes enfin prêts. Ce nouveau tome de Paul Chiarelli et une initiation profonde et pleine d'amour. Un réel soutien sur votre parcours de flammes jumelles.

10/2018

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Histoire du sport

Yard après yard. Voyage à travers un siècle de NFL

Comment une petite association du Midwest créée en 1920 a-t-elle pu devenir la ligue sportive la plus lucrative du monde ? Où et comment les règles du football américain se sont-elles formées ? Comment les Packers sont-ils devenus la franchise la plus titrée de toutes ? En quoi l'égo de Donald Trump a-t-il pu sauver la NFL ? Pourquoi Pete Rozelle est-il l'une des plus grandes personnalités sportives du 20° siècle ? Qu'est-ce que la "West Coast Offense"? Qui sont les plus grands acteurs de la transformation du football ? Et surtout, comment des millions d'Américains sont-ils tombés amoureux de cette discipline si particulière ? Autant de mystères qui entourent le premier siècle de NFL qui s'est achevé en 2020. Et pour célébrer ce premier centenaire, qui de mieux qu'un retour en arrière dans les coulisses de cette institution majeure des Etats-Unis, pour apporter une réponse à toutes ces interrogations ? De Jim Thorpe à Tom Brady, en passant par Paul Brown, Colin Kaepernick, Vince Lombardi ou Lawrence Taylor, Yard après Yard associe un personnage à chacune des 100 saisons de l'organisation. Au fil de ces 613 pages, cette anthologie de la NFL détaille la manière dont les 100 personnalités les plus marquantes du football américain ont impacté l'évolution de notre ligue préférée. Portraits, anecdotes, innovations techniques, analyses tactiques, rivalités, titres, records, plongez dans ce grand récit du football professionnel et laissez-vous porter d'année en année, de légende en légende, dans l'incroyable histoire de la National Football League !

03/2021

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Littérature française

Celle qui fut moi

Sophia L est une star, une vraie - adulée et enviée par le monde entier. Mais alors qu'elle s'extrait à peine d'un divorce difficile, que sa fille prend en âge et en indépendance et que sa mère, malade d'Alzheimer, est envoyée à l'hôpital, Sophia a le sentiment de perdre pied. D'autant plus que la vieille dame, qu'elle visite tous les jours à la clinique, ne cesse de lui parler de l'autre... son autre mère. L'enquête qu'elle mène auprès de sa famille lui confirme que, enfant, la petite Sophia n'avait de cesse de parler de sa première mère, celle qui la gâtait de mangues et lui chantait des berceuses créoles. Lorsque des flashs de ce qui ressemble à une ancienne vie viennent zébrer ses nuits, Sophia prend la décision de partir à la poursuite de cette alter-ego du passé - à la recherche de sa vie antérieure. Du Brésil à la Martinique, Sophia L sera rejointe dans sa quête par un capoeiriste engagé, un guitariste séducteur et sa petite amie belliqueuse, ou encore un Japonais spécialiste de l'art du Kintsugi lui-même en plein désarroi identitaire. Il lui faudra affronter une tempête tropicale, -traverser une jungle et une transe spirituelle ou encore faire fi des menaces et mauvais sorts pour dissiper la brume des secrets entourant celle qu'elle fut... Frédérique Deghelt se fait la plume fidèle de la mystérieuse Sophia L et convoque un décor de conte au travers d'une initiation mystique et colorée. Un voyage jubilatoire.

03/2022

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Réussite personnelle

La psychologie de l'argent. Quelques leçons intemporelles sur la richesse, la cupidité et le bonheur

Votre réussite financière ne dépend pas forcément de vos connaissances. Elle dépend de votre attitude. Or l'attitude n'est pas quelque chose qui s'apprend facilement, même quand on est très intelligent. Le plus souvent, la finance est enseignée comme une discipline mathématique où il suffirait d'entrer des données et d'appliquer des formules pour savoir quoi faire en matière d'investissement, de finances personnelles ou de stratégies économiques. Pourtant, dans la vraie vie, nous ne prenons pas nos décisions financières devant une feuille de calcul. Nous les prenons à la table du dîner familial ou dans une salle de réunion, des endroits où s'entremêlent notre histoire personnelle, une vision du monde qui n'appartient qu'à nous, notre ego, notre fierté, des considérations commerciales et d'étranges motivations. Dans La Psychologie de l'argent, Morgan Housel, auteur plusieurs fois primé, partage dix-neuf histoires courtes dans lesquelles il explore nos façons singulières d'envisager les questions d'argent. Ce faisant, il nous aide à mieux comprendre ce qui constitue l'un des sujets les plus importants de la vie humaine. Morgan Housel est l'un des associés du fonds d'investissement The Collaborative Fund, après avoir été chroniqueur au Wall Street Journal et sur Fool. com (The Motley Fool). Il a remporté à deux reprises le Best in Business Award, décerné par la Society of American Business Editors and Writers, a reçu un Sidney Award du New York Times et a été deux fois finaliste du Gerald Loeb Award for Distinguished Business and Financial Journalism.

03/2022

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Ennéagramme

La rEalitE est un concept A gEomEtrie variable

L'auteur nous parle de sa vie, de façon poétique, littéraire, universelle. Ses partages d'expérience peuvent inspirer et donner confiance aux jeunes lecteurs. Les lecteurs âgés vont reconnaître un compagnon sur le chemin de la vie, un sentiment de confirmation et de partage. Une question centrale de ce livre est la quête du bonheur. L'auteur se considère heureux, malgré les souffrances qu'on traverse en tant qu'être humain. Est-ce vraiment le bonheur ? Pas exactement, car le bonheur est un sentiment éphémère. Etre heureux signifie se sentir vivre, respirer – sentir que la vie est plus grande que l'ego. C'est cette intimité avec la vie qui permet de se comprendre soi-même, qu'on bénéficie d'une situation enviable ou qu'on soit marginal. Le libre arbitre est une deuxième interrogation essentielle. Faut-il suivre les circonstances de la vie ou faut-il frayer son chemin à contre-courant ? L'auteur décide de suivre les circonstances et retrouve dans ce champ une capacité à orienter sa vie. . Une force le rappelle à l'intimité de son être – il habitait avec lui-même et en était positivement ravi. A l'issue de cette maturation spirituelle, l'auteur vit aujourd'hui à la campagne, entouré de gens qui l'écoutent et suivent ses conseils. Est-ce qu'il est éveillé ? Oui, au fait que l'être-heureux n'est pas un abri contre la morsure du monde. Quel conseil peut-il donner ? Se lever tous les matins, essayer de faire son mieux, être soi-même, être naturel.

10/2022

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Histoire des religions

Tertullien et moi

Comment une savante israélienne, spécialiste du monde juif antique, s'attache-t-elle à un Père de l'Eglise réputé pour son antijudaïsme ? De ce dialogue à travers les siècles, surgissent comme jamais des leçons pour aujourd'hui. Saisissant. Un homme, une femme. Un chrétien, une juive. Un Africain de langue latine, une Israélienne de langue française. Un représentant des débuts de l'Eglise cherchant à changer le cours de l'histoire du judaïsme et une chercheuse ayant pour métier d'étudier le judaïsme. Dix-huit siècles entre la mort du premier et la naissance de la seconde. Et quinze années de vie commune. De son dialogue incessant avec Tertullien, Stéphanie E. Binder a retiré un grand nombre d'enseignements, à la fois sur elle-même et sur le monde tel qu'il va. De cet échange fécond par-delà les temps et les lieux, elle a tiré un exemple rare et magnifique d'ego-histoire où la divulgation d'un passé méconnu éclaire la mécompréhension cachée du présent. La Bible, l'Eglise, la Synagogue, l'histoire, mais aussi et surtout les sciences humaines, la philologie, l'archéologie du savoir et l'actualité brûlante de ce début de xxie siècle : le rapport entre l'objet et le sujet de l'enquête, inévident au départ, qui se veut neutre ensuite, se fait intime au fil des jours et des pages. Cette rencontre improbable nous invite à renouveler notre relation à l'Antiquité et à mobiliser la sagesse des Anciens dans la résolution des problèmes contemporains. Brillant et éclairant.

01/2022

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Thrillers

Glen Affric. Edition collector

L'édition collector de Glen Affric, le nouveau roman de la reine du polar français. - ; Des fois, tu sais... Des fois j'ai envie de mourir, murmure soudain Léonard. - ; A cause de ce qui arrive à Mona ? - ; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi... - ; Tu n'es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir. - ; Et pourquoi ? - ; Parce que tu n'as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric... Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n'ai pas de cervelle. Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu'il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien. Léo le triso. Léonard le bâtard. Léonard n'est pas comme les autres et il a compris que le monde n'aime pas ceux qui sont différents. Alors il rêve parfois de disparaître. Etre ailleurs. Loin d'ici. A Glen Affric. Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars... Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s'est forgée une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l'amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l'âme humaine...

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Littérature française

Les premières funérailles

Un jeune homme de 33 ans enfermé, débute sa dernière nuit. Avant de quitter ce monde, il revient sur sa vie et nous raconte les péripéties d'une existence tragique. La dernière nuit d'un homme aux multiples visages Le narrateur, un jeune homme très laid, fils d'un médecin célèbre qui a révolutionné la chirurgie esthétique, grandit dans un Paris détruit par une guerre dont personne n'a le droit de parler, mais un Paris qui a été rebâti en plus beau. A l'âge de 33 ans, il est enfermé. Seule chose certaine : il vit sa dernière nuit. Pour comprendre comment il en est arrivé là, un mystérieux " homme en noir " lui fait raconter sa vie depuis sa naissance. Rejeté par les autres tout au long de son enfance à cause de sa différence, il a toujours été en décalage avec son entourage, jusqu'à ce qu'un événement tragique lui offre une beauté luciférienne. Le héros traversera la cruauté de l'enfance et de l'adolescence, de la nuit, du travail, des affaires en Chine, de la déchéance morale... et d'un amour " réinventé ". Mais a-t-il vécu ce qu'il nous décrit ou tout n'est-il que la description d'une réalité qu'il s'est créée pour combler les failles de ses traumatismes ? Comment vivre dans un monde d'images quand on n'aime pas la sienne ? Qu'est-ce qui fait une réalité ? Celle que nous voyons, celle que nous vivons, celle que nous interprétons ou celle que nous percevons ? Collection " Ego "

01/2023

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Judaïsme

S'habiller du nom de Dieu. L'événement de la Révélation

Comment dit-on Dieu dans le judaïsme ? Si Moïse lui-même ne connait pas le nom de Dieu, comment pourrait-on prétendre le connaitre ? L'auteure propose ici une méditation philosophique en suivant les chemins que prennent dans les textes juifs l'irreprésentable et l'imprononçable. Comment dit-on Dieu dans le judaïsme ? Comment l'appelle-t-on ? La question, pour autant qu'elle soit au coeur de la tradition juive, ne va pas de soi, car Dieu précisément ne se laisse pas circonscrire dans la plénitude du plérome divin. La Torah, comme le Talmud, prend soin d'affecter à l'infini de Dieu des désignations qui certes renvoie à un aspect, voire à des attributs spécifiques, mais l'écriture s'arrête là où il faudrait sans doute figurer l'infigurable et l'incommensurable. Autrement dit, Dieu n'habite pas les noms que les écritures semblent lui attribuer. Dans la tradition biblique et talmudique, il n'existe pas de mot qui désigne Dieu, du moins, le nom n'est pas identifié à une signification. Alors, si Moïse ne connait pas le nom de Dieu, comment pourrait-on prétendre le connaitre ? De Schelling, Moses Mendelssohn, Hermann Cohen, Franz Rosenzweig, Leo Strauss, Gershom Scholem, Marin Buber, Walter Benjamin, à Emmanuel Levinas, Paul Ricoeur, Stéphane Mosès sans parler des textes de la tradition, l'auteure fait résonner la manière dont le langage s'habille de noms qui témoignent de la manifestation, ou de la trace, d'un Dieu " transcendant jusqu'à l'absence ".

04/2024

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Religion

Les deux cathédrales. Mythe et histoire à Chartres (XIe-XXe siècle)

Ce livre est l'histoire d'une erreur qui fut une vérité mille années durant. Petite ville, Chartres a donné naissance à une cathédrale qui fait aujourd'hui toute sa célébrité. Mais elle généra aussi un monument d'un genre différent : un mythe de fondation. Cette cathédrale imaginaire était aussi ambitieuse que son alter ego de pierre puisqu'elle faisait de l'église chartraine le fruit d'une prophétie : instruits de la future naissance d'une vierge destinée à enfanter le rédempteur, les druides carnutes lui élevèrent une statue et l'adorèrent, chrétiens avant même le christianisme. Premiers parmi les peuples des Gaules à être instruits dans la foi, ils furent également les premiers à édifier une église en l'honneur de la Mère de Dieu. Et afin de sceller cette alliance, ils lui envoyèrent une ambassade. Elle leur répondit par une lettre écrite de sa propre main où elle les assurait de son éternelle protection. Loin d'être une supercherie forgée dans l'ombre d'un cloître, ce mythe était le résultat d'une patiente quête des origines menée par des générations d'érudits tout au long du Moyen Age et de l'époque moderne. Au début du XXe siècle encore, il avait ses défenseurs. Ecrire son histoire, c'est retracer les méandres d'une création mythographique étirée sur près d'un millénaire, reconstituer les évolutions et les permanences d'un certain type de rapport au passé mais aussi, et tout simplement, raconter la vie et la mort d'une vérité.

11/2012

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Actualité médiatique France

Au-delà de l'Affaire de la chloroquine. Comment l'industrie pharmaceutique pervertit nos systèmes de santé et met la nôtre en péril...

Ne vous y trompez pas : ce livre, certes inspiré par l'affaire de la chloroquine, qui a valu au Pr Raoult des attaques d'une violence inouïe, va beaucoup plus loin dans la description des dérives de notre gestion sanitaire. On le sait, malgré un succès spectaculaire dans le traitement de la Covid-19 à l'IHU de Marseille et une innocuité prouvée depuis longtemps, la chloroquine a fini par être interdite au profit du Remdesivir, pourtant pas dénué de dangers, mais qui présentait un avantage certain : contrairement à sa concurrente, médicament générique donc pas cher, il n'était pas tombé dans le domaine public, et sa distribution internationale a permis au laboratoire qui le produit de réaliser des bénéfices astronomiques. Et ce n'est pas une exception ! Des centaines de vieux remèdes efficaces et sans réactions dommageables disparaissent en faveur de nouveaux produits qui n'ont pas toujours fait l'objet de tous les contrôles nécessaires. Ce livre dénonce dans le détail les procédés douteux qui assurent le " lancement " des nouveautés pharmaceutiques. Journalistes scientifiques achetés pour en faire la promotion, médecins "financés" pour les prescrire, médias " incités " à démolir un produit concurrent... Et, en matière de contrôle, des études parfois faussées par des liens d'intérêt (financiers, culturels ou relevant de toute autre dépendance), des essais cliniques imparfaits ou tronqués... Sans compter les responsables des instituts de recherche et de médecine, corrompus, eux, par leur ego ou leurs haines personnelles, qui distribuent leurs faveurs ou leurs condamnations comme des ukases sans appel.

10/2021

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Sciences historiques

Le savoir du Prince. Du Moyen Age aux Lumières

De quoi doit être faite l'éducation d'un enfant appelé à régner ? Quelles qualités, vertus, connaissances faut-il imprimer dans son esprit pour le préparer à exercer le métier de roi ? Existe-t-il un savoir de la politique qui soit propre au prince ? Du Moyen Âge aux Lumières, nombre de juristes, de prélats, de lettrés, de philosophes, d'apologistes de la monarchie absolue, mais aussi de ses censeurs, se sont efforcés d'éclairer ces questions. C'est cette littérature exceptionnellement riche qu'interrogent les essais qui composent cet ouvrage. À défaut d'en offrir un tableau exhaustif, ils tentent d'apporter autant d'éclairages sur l'" institution " des futurs monarques, objet d'une attention méticuleuse, et, au-delà, sur l'intelligence politique de la royauté. Au fil des pages, et d'un chapitre à l'autre, ce livre met ainsi en lumière le legs ambigu de la Bible au savoir de la royauté, les tensions propres à la notion de sagesse royale dans la France médiévale, le statut particulier que réclament juristes et magistrats à la connaissance du droit. Il étudie les " miroirs du prince " de la Renaissance, le redoutable enseignement de Machiavel et l'éducation des enfants du roi sous la monarchie absolue. Il interprète les arts martiaux comme mode d'apprentissage de la souveraineté, sonde les vertus du prince de la raison d'État, restitue la vision janséniste du roi légitime et fait parler la pédagogie politique de Fénelon. Avant de découvrir ce qu'est devenu le savoir du prince au temps de l'Esprit des lois et de l'Encyclopédie, et enfin sous le dernier règne de l'Ancien Régime. Ce qu'il donne à voir, c'est la lente érosion de l'idée, autrefois inhérente à la majesté du trône, d'une compétence politique qui serait l'apanage du seul monarque : au siècle de la raison, le savoir du prince est tombé pour ainsi dire dans le domaine public.

04/2002

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Tourisme France

La Presqu'île à 360 pour cent. Le Cap Ferret, La Vigne, L'Herbe, Le Canon, Piraillan...

De l'Ile aux Oiseaux à Piraillan, de la Pointe au village de l'Herbe, de la jetée du Canon à l'Océan, du Mimbeau à la dune du Piquey en passant par la plage de la Vigne, Christian Braut vous propose une vision résolument décalée et immersive du Cap Ferret. Cette presqu'île, voici longtemps qu'il la sillonne armé de son matériel de "photographe panoramiste" comme il aime à se définir. Il lui aura fallu plus de dix ans, environ cinq mille photos et cinq cents heures de travail, pour réaliser cet ouvrage et ainsi partager son amour de la Presqu'île. Photographe panoramiste disions-nous ? Mais encore ? Imaginez un instant que vous puissiez voir simultanément dans toutes les directions, tout autour de vous : un espace à 360 degrés en horizontal sur 180 degrés en vertical... là où notre champ de vision se limite à 180 x 130 degrés. C'est précisément ce que Christian Braut vous offre. Pour ce faire, il commence par prendre des photos devant, derrière, à droite, à gauche, en haut, en bas. Autrement dit par photographier toute la "sphère". Une sphère au centre de laquelle on peut se projeter et qui devient alors visite virtuelle, comme celles qu'il présente sur son site. Une sphère que l'on peut aussi mettre à plat à la façon d'une planisphère, ce qui confère aux photos ces perspectives si particulières. C'est au travers de cet univers "extra-large" que Christian Braut vous invite à découvrir ou à redécouvrir Lège-Cap Ferret et sa Presqu'île : jetées, pontons, escaliers, plages, villages de pêcheurs, parcs ostréicoles... A les voir ou à les revoir comme vous ne les avez jamais vus. Une invitation à pénétrer au coeur de l'image, à se laisser surprendre, à surfer sur la vague d'intrigants paysages tout en courbes, à s'immerger dans un monde où le réel flirte avec l'imaginaire... à moins que ce ne soit le contraire. Une chose est sûre : vos yeux ne vont pas en revenir !

12/2014

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Littérature étrangère

Au pays des oiseaux sans peur. Essais sur le pays du Vyg

Ecrivain et chercheur adulé en Russie, M. M. Prichvine (1873-1954) incarne, à l'époque soviétique, la continuité souterraine de la grande littérature et de la profonde spiritualité de son peuple. Au fil d'une existence discrète, sans confrontations avec le régime, il a légué une œuvre éclairante fidèle à la grande tradition russe. Alliant la science et la curiosité universelle à la poésie et à la passion de l'humanité, Prichvine transcende toutes les disciplines pour se situer, selon Maxime Gorki, à " un échelon supérieur à celui de l'être humain, sans pour autant le rabaisser ". Son legs d'écrivain explorateur est aujourd'hui un témoignage précieux sur des univers disparus que recelait la vaste terre russe. Qu'est-ce donc que ce " pays des oiseaux sans peur " ? Prichvine l'évoquera, bien plus tard, en ces termes: " A trente ans, je suis parti pour ce pays où mes ancêtres vieux-croyants avaient lutté contre le tsar Pierre, créant dans son immense Etat leur propre " Etat " : leur célèbre Vygoretsia (une île du lac du Vyg). La vue de l'île m'enthousiasma : chaque maison possédait son sauna et chaque petit sauna était cerné d'une nuée grise et dense d'oiseaux de toutes sortes. C'est leur profusion qui m'a poussé à appeler cette terre le pays des oiseaux sans peur. Personne n'avait touché à eux parce que, selon les antiques lois des vieux-croyants; seuls les oiseaux des montagnes et non ceux des eaux devaient assurer la subsistance de l'homme... " L'écrivain devait trouver dans cette expérience unique au pays du Nord, en 1906, matière à se ressourcer, à satisfaire ce " besoin d'âme " que ressentaient à cette époque les intellectuels russes soumis à l'occidentalisation. " J'ai appelé et décrit le lieu des émotions de ma seconde enfance comme le pays des oiseaux sans peur retrouvé. " Ce voyage au pays du Vyg constitue une page émouvante et inoubliable de l'aventure humaine.

09/2003

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Littérature étrangère

Pinocchio à Venise

Robert Coover s'attache ici à exhumer, à soulever et à ébranler la pierre angulaire des contes de notre enfance, le fameux : " Il était une fois... un simple bout de bois... " Il promène Pinocchio, sous les traits d'un vieil universitaire américain, à travers une Venise hivernale et fantomatique, livrée au Carnaval et au plus cruel des charivaris, où son héros découvre des personnages au moins duplices ou triplices sous leurs déguisements et leurs masques : autant de personnages qu'on ne peut identifier sans se fier à leurs propos, et surtout sans s'en défier... Que penser, par exemple, de cette bonne fée qui est ici tour à tour enfant et sœur, mère et préceptrice, muse et marâtre, amante et tortionnaire ? Le jour où Pinocchio était devenu un vrai petit garçon, on s'en souvient, il s'était exclamé : " Que j'étais ridicule ; quand j'étais un pantin ! " Et Coover d'imaginer que Pinocchio avait préféré oublier son existence antérieure, pour aller vivre sa vie d'homme en Amérique. Mais si sa Fée n'avait pu se résoudre à sacrifier totalement le pantin à l'enfant, il était dit que Pinocchio reviendrait un jour vers son passé... qu'il retomberait aux mains de ses ennemis de toujours, le Chat et la Renarde, et qu'il retrouverait avec ses vieux amis Polichinelle, Colombine, Pantalone et Arlequin toute la troupe des marionnettes d'antan, revivant enfin dans Venise de picaresques aventures. Avec une éblouissante virtuosité, Robert Coover relit ce Pinocchio si parfaitement intégré à notre culture qu'on en oublie qu'il n'est pas un legs de la culture populaire, mais l'œuvre de Collodi, le mythe littéraire dominant la première moitié du XXe siècle, le mythe de l'enfance par excellence et un monument de " culture parlée ". Croce a pu écrire que " le bois dans lequel est taillé Pinocchio, c'est l'humanité ". Mais Coover nous laisse à penser que, pour atteindre à l'humanité, il ne faut peut-être pas entamer trop profondément le bois de l'enfance.

03/1996

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Histoire de l'art

Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d'exception

Du 21 octobre 2022 au 26 février 2023, le musée de La Boverie présente l'exposition "Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d'exception". Conçue en partenariat avec le Musée du Louvre, elle emmène le visiteur dans l'univers de la famille Rothschild, et plus particulièrement dans les collections de certaines femmes de la branche familiale française. Renouvelant un partenariat initié en 2016 avec le musée du Louvre (En plein air en 2016 et Viva Roma ! en 2018), La Boverie inaugure avec cette exposition la thématique 2022-2023 sur les collections. Depuis le XIXe siècle, la famille Rothschild est légendaire dans l'histoire de nos sociétés. Cette dynastie est devenue au fil du temps synonyme de réussite dans le monde de la finance, mais aussi de richesse intellectuelle et artistique. Un nom incontournable, connu de tous. Pourtant, derrière ce nom de famille se cache des personnalités méconnues et un patrimoine insoupçonné. Proposant un point de vue nouveau et original, le livre mettra en lumière des femmes de la branche française de la famille à la personnalité singulière. Ignorées par l'histoire de l'art, ces femmes ont été des collectionneuses, bâtisseuses, mécènes et héritières, qui ont contribué d'une manière significative à l'enrichissement du patrimoine historique et des collections des musées français par leurs dons et legs considérables. Le livre retracera le goût et la personnalité de ces femmes d'exception. Parfois très indépendantes, parfois dans l'ombre de leur mari, elles ont joué un rôle important dans l'histoire de l'art, l'histoire, la société et même dans la vie des artistes de leur époque. Collectionneuses Rothschild présente des grands artistes, tels que Fragonard, Chardin, Delacroix, Cézanne, Claudel, Rodin, Klimt, Monet, mais aussi des manuscrits médiévaux, des tableaux de la Renaissance italienne, des collections de bijoux et de porcelaines, ou encore des objets d'art africain et d'Extrême-Orient. Autant d'oeuvres d'art qui témoignent de l'histoire du goût et du collectionnisme au fil des XIXe et XXe siècles.

11/2022

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Afrique sub-saharienne

Le roi génial et bâtisseur de Lumumba. Tome 3, Histoires de dignités sur 135 ans et +

Après la révélation des fake news et l'organisation d'un tribunal, ce troisième volume de la "trilogie Le roi de Lumumba" apporte de vraies histoires de dignités. L'échange des regards complices de Leopold II et de Lumumba choquerait si l'un n'avait pas créé le territoire que l'autre voulut sauvegarder. Ils incarnent la vérité historique du même Congo : un pays en construction depuis 135 ans et, surtout, une nation faite, non pas de données statistiques, mais d'hommes qui méritent respect et dignité. Si le Congo était florissant, avec des populations heureuses, qui oserait parler de vieilles histoires coloniales ? Des gens comme Mobutu estimaient déjà que c'est une erreur impardonnable de ressasser le colonialisme plutôt que de penser et de construire le présent et l'avenir. L'auteur a pris, sans gants, les ingrédients du passé lointain et proche et de l'actualité du jour qu'il verse au fur et à mesure dans un shaker. Le résultat est un cocktail enivrant de couleurs et de saveurs intenses et fraîches d'un Congo méconnu et longtemps falsifié. Un seul exemple. Les Congolais ont accepté des legs de Léopold II, notamment le travail décrié, dont ils ont fait leur devise nationale ; ils ont même fait un bilan positif de la colonisation. De son côté, la Belgique reste la seule puissance coloniale qui a accordé l'indépendance sans guerre de libération. Mais ce tableau est noirci à dessein par les théories de Violence coloniale, de Postcolonialisme et de Décolonialisme. En Europe, elles culpabilisent et poussent la Belgique à l'outrage de soumettre au vote parlementaire l'histoire de "son" Congo. En Afrique, elles indignent parce qu'elles servent l'apologie du racisme ; elles entravent aussi la résilience. Ces idéologies sont surtout incapables de regarder, de voir et de montrer que le drame du Congo est de n'avoir toujours pas eu la véritable indépendance ! Celle que la colonisation ne pouvait pas lui transmettre... ...

06/2021

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Musées français

Musée Fabre. Guide des collections, 2e édition revue et augmentée

Initié par la Société des beaux-arts à la fin du XVIIIe siècle, le musée de Montpellier vit le jour en 1795, à la faveur de la Révolution française qui fit émerger l'idée du musée public fondé sur l'humanisme des Lumières. Mais c'est en 1825, avec le don par François-Xavier Fabre de sa collection, que le musée prit toute son ampleur. Ce peintre montpelliérain, élève de David et lauréat du prix de Rome, vécut durant près de trente ans en Italie où il se constitua une vaste collection de peintures et de sculptures avant d'en faire don à sa ville natale. Cet ensemble d'oeuvres de l'école française et italienne, de la Renaissance au XVIIIe siècle, fut complété en 1836 par le legs d'Antoine Valedau de tableaux du Siècle d'or flamand et hollandais. En 1868 puis 1877, Alfred Bruyas amateur montpelliérain passionné par l'art de son temps, offrit au musée près de deux cents peintures et dessins réalisés par les plus grands artistes du XIXe siècle, Delacroix et Courbet au premier chef. La donation par Pierre et Colette Soulages en 2005 d'un riche ensemble de toiles représentatives de sa carrière est le point d'orgue de cette tradition de dons illustres. Ce guide a pour ambition de proposer une approche renouvelée de ce fonds, grâce à la présentation, aux côtés des peintures les plus célèbres, d'oeuvres nouvelles, acquises depuis les années 2000. Il invite à suivre un parcours dans cette foisonnante collection, à la découverte de l'histoire de l'art européen, de la Renaissance à nos jours, grâce à un florilège d'oeuvres de Véronèse, Rubens, Poussin, Zurbarán, Greuze, Houdon, David, Ingres, Delacroix, Courbet, De Staël, Soulages et des représentants du groupe Supports/Surfaces, tout en mettant à l'honneur un bel ensemble d'artistes natifs de Montpellier : Bourdon, Ranc, Raoux, Vien, Cabanel, Bazille. Bioulès, et bien d'autres.

07/2021

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Histoire des religions

La grande Marie ou le luxe de sainteté

Imaginons une barque qui remonte le fleuve Saint-Laurent, entre ses rives escarpées, depuis Tadoussac et accoste à Québec le 1er août 1639 après une escale à l'île d'Orléans. Dans cette barque, éprouvées par trois mois de traversée depuis Dieppe, trois religieuses ursulines, dont l'une, ayant quitté son couvent de Tours, dotée d'un fort tempérament, aussi bien tournée vers l'action que vers la mystique, apparaît déjà comme une figure centrale : Marie de l'Incarnation. N'imaginons plus. A quatre siècles de distance, c'est son portrait que brosse ici, d'une main leste, d'un oeil admiratif, l'écrivain Carl Bergeron, séduit par la force de caractère, les qualités d'organisatrice et le grand talent d'épistolière d'une femme portée par un désir d'absolu et celui, tout aussi impérieux, qui la poussera à faire corps avec ce pays de froid dément, de rochers austères et de forêts implacables, à apprendre les langues autochtones, à y bâtir un monastère, à enseigner, à s'abandonner à l'Amour avec des élans que nous savons plus comprendre. Ce faisant, Carl Bergeron tend à la religieuse de fer et de chair un miroir qui fera paraître étriquées notre époque, ses lâchetés, son amnésie souvent. Il prend la mesure de son legs, interroge la société québécoise issue de la Nouvelle-France. D'un même coup de fleuret, il égratigne l'université quand elle n'est que refuge, l'esprit bourgeois quand il n'est que calcul. Plus que tout, son chant d'amour à la "Grande Marie" , aussi beau que nécessaire, est tourné vers l'avenir : "N'allons pas croire, naïfs que nous sommes, que Marie est morte en 1672 et qu'elle s'est arrêtée là. [... ] Il se pourrait que le XXIe siècle fasse de Marie de l'Incarnation une contemporaine, et la ressuscite plus proche et vibrante à notre conscience qu'un Proust, un Céline ou un Joyce".

08/2021

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Moto

Xl-ultimate collector motorcycles

Bécanes de rêve : les motos les plus spectaculaires de la planète. De la Hildebrand & Wolfmuller de 1894 à l'Aston Martin AMB 001 de 2020, cet ouvrage expose superbement 100 des plus belles motos à avoir jamais fait vrombir l'asphalte et se pâmer les passionnés. Premières briseuses de records, luxueuses voyageuses, bolides des routes ou des circuits de Grands Prix, légendaires superbikes de production et customs exotiques, cet ouvrage célèbre ce que le design et l'ingénierie moto ont produit de meilleur. Nombre de modèles sont issus de collections privées renommées et n'ont été montrées que rarement. D'autres sont les vedettes incontestées des plus grands musées de la moto - comme la Brough Superior "Golden Dream" de 1938 ou la MV Agusta 500 4C de 1957, qui emporta John Surtees jusqu'à la victoire en championnat du monde. Les reliques étonnamment bien conservées côtoient un écurie de sportives mythiques chevauchées par des pilotes comme Dario Ambrosini, Tarquinio Provini, Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Barry Sheene et Kenny Roberts. Les histoires captivantes associées à ces motos fabuleuses sont racontées en détail et illustrées par les clichés des plus grands photographes du genre, réalisés spécialement pour cette publication, ainsi que des bijoux tirés de diverses archives, des affiches promouvant les premières courses aux photos prises dans le vif de la course. Elle s'ouvre sur un avant-propos de Jay Leno, célèbre accro à la mécanique, et contient des interviews de George Barber, le fondateur du Barber Vintage Motorsports Museum ; Sammy Miller, pilote de course et fondateur du Sammy Miller Motorcycle Museum ; Ben Walker, directeur du département Motos chez Bonhams ; Paul d'Orléans, fondateur de The Vintagent et Gordon McCall, co-fondateur du Quail Motorcycle Gathering, le concours de renommée mondiale qui se tient à Carmel, en Californie. Une abondance de bijoux sur deux roues et un livre incontournable pour tous les fanatiques de moto.

03/2023

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Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

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Histoire internationale

Le Maghreb et l'indépendance de l'Algérie

1962-2012 : deux dates emblématiques de l'Algérie contemporaine. La première s'inscrit dans la continuité d'un mouvement politique de grande envergure. Celui de la décolonisation, des modalités de sorties de guerre, de l'émergence des Etats indépendants et de la mise en place des institutions. Quant à la seconde, elle renvoie, à un triple questionnement. D'abord, sur le bilan de cinquante ans d'actions politiques, de programmes économiques, de projets de sociétés et de relations internationales... Ensuite, sur les perspectives, les enjeux politiques et les aspirations des populations. Et enfin, sur les bouleversements stratégico-politiques que connaissent les régions du Maghreb et du Moyen et Proche-Orient. Evénement politique majeur dans le long cheminement d'un pays, l'indépendance clôt une situation historique et ouvre une nouvelle ère de transformations radicales. Au Maghreb, la fin du régime colonial et les indépendances constituent d'excellents marqueurs historiques. "toutefois, l'accès à l'indépendance, la gestion politique de ce basculement, le passage pour la population de l'état de colonisés à celui de citoyens d'une société libre et les dynamiques de développement et de (re)construction diffèrent d'un pays à l'autre. Cinquante ans après, qu'en est-il des espoirs suscités par la fin du colonialisme, des aspirations des peuples et des défis des Etats nouvellement souverains ? Que reste-t-il des crédos "révolutionnaires" ? Les bouleversements induits par l'émergence de nouvelles institutions, le volontarisme dans le démantèlement des legs du passé et les dynamiques de développement témoignent de l'importance des processus de transition. Cette dernière est encore caractérisée, dans le contexte maghrébin, par l'omniprésence du fait colonial et de ses pesanteurs en période postcoloniale ainsi que par la pluriformité de ses modalités d'exercice. L'indépendance a créé une dynamique politique, sociale, économique et culturelle. Les enjeux de société y sont importants en raison des choix des modèles à adopter, de la conception de la modernisation, des rapports sociaux ainsi que des questions de l'altérité.

10/2012

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Histoire internationale

La traite des noirs. Histoire du commerce d'esclaves transatlantique 1440-1870

" Tout n'a pas été dit sur 1a Traite des Noirs. Et notamment pourquoi un tel crime a pu durer si longtemps, près de cinq siècles. Dans ce livre, l'exposé le plus complet de la Traite transatlantique aujourd'hui disponible, Hugh Thomas tente de répondre à cette question. Il montre comment cette histoire est inextricablement liée à celle de l'Occident, dont elle occupe le centre, selon le mot de Tocqueville : " La destinée des nègres est en quelque sorte enlacée dans celle des Européens. Les deux races sont liées l'une à l'autre. " On verra comment, alors que le monde médiéval avait à peine tourné la page de l'esclavage massif, les découvertes géographiques, mais aussi l'idéal antique de la Renaissance vont le ranimer. Afrique puis Nouveau Monde font irruption dans la conscience européenne via le Portugal et l'Espagne qui mettent en place la Traite dès 1440. Peu à peu le point de gravité de l'odieux commerce - " le plus rentable des commerces ", disait Louis XIV -, recherche de l'énergie humaine et sucrière, se déplace vers le nord, prenant toute sa part dans les conflits déchirant l'Europe et l'Amérique, après l'Afrique où sont déversés, déjà, des millions d'armes. Enfin, l'Angleterre, la plus grande bénéficiaire du système, décide d'en devenir le gendarme : la campagne visant à l'abolir, adossée aux révoltes des esclaves, sera la première grande cause humanitaire internationale. Traite et esclavage ne disparaîtront pas pour autant. Hugh Thomas nous livre ici les témoignages directs des acteurs du commerce d'ébène : sous sa plume s'animent des êtres de chair et de sang, flotte la pestilence des négriers parés de noms charmants ou saints. L'histoire connaît-elle un sens, comme l'ont cru les Lumières ? Toutes les Traites sont-elles équivalentes ? Quel est le legs, durable, de cette histoire dans nos sociétés ? Peut-on refermer le débat avant de l'avoir ouvert ? " Guillaume Villeneuve

09/2006

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Sciences historiques

Histoire des émotions. Tome 2, Des Lumières à la fin du XIXe siècle

Après le succès de l'Histoire du corps et de l'Histoire de la virilité, Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello dirigent cette très ambitieuse Histoire des émotions en trois volumes, héritière du programme des Annales, de l'histoire des mentalités et de celle des sensibilités, portée par les renouvellements historiographiques les plus récents. Elle réunit pour la première fois les meilleurs spécialistes français et étrangers de l'histoire des émotions, toutes générations confondues. Ouverte par les Lumières, la séquence qui fait l'objet de ce deuxième volume, dirigé par Alain Corbin, fournit un chapitre très riche de l'histoire des émotions. Dès le milieu du XVIIIe siècle se dessinent des attentes nouvelles. La notion d'" âme sensible " émerge peu à peu. C'est le temps du journal intime et celui de l'émerveillement face au paysage. Un " moi météorologique " se fait jour, sensible aux aléas des phénomènes naturels. Dans ce siècle de la Révolution et des révolutions, la colère, la terreur, l'indignation côtoient l'exaltation, la joie, la ferveur ou la mélancolie sur la scène politique. De nouveaux rituels les expriment et leur donnent corps. Des barricades aux champs de bataille, des grandes chasses aux catastrophes naturelles, du romantisme à l'impressionnisme, des émois de l'orgasme à la vénération de la Vierge Marie, de multiples gammes des émotions sont ici mises en lumière. A l'extrême fin du XIXe siècle, des savants commencent à mesurer l'expression des émotions. La psychologie, peu à peu, s'impose. Professeur émérite à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, pionnier de l'histoire des sensibilités dont il a inventé et exploré les nouveaux territoires, Alain Corbin est l'auteur de nombreux ouvrages. Il a dirigé au Seuil : Histoire du corps et Histoire de la virilité (avec G. Vigarello et J.-J. Courtine). Avec les contributions de : Olivier Bara, Serge Briffaud, Anne Carol, Alain Corbin, Guillaume Cuchet, Michel Delon, Emmanuel Fureix, Corinne Legoy, Judith Lyon-Caen, Charles-François Mathis, Guillaume Mazeau, Hervé Mazurel, Anouchka Vasak, Sylvain Venayre, Agnès Walch.

10/2016

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Franc-maçonnerie

Origine et gouvernance du rite écossais ancien et accepté par un grand commandeur

Homme de conviction et d'action, Claude Collin a placé sa vie au service de la cité. Ingénieur de l'Ecole Centrale Marseille, il a exercé entre autres, des fonctions de Direction Générale touchant à la sécurité sous toutes ses formes dans la cité phocéenne, tout en s'impliquant dans d'autres associations dont un Institut créé en 1991 destiné à la prévention et à la gestion des risques sur les territoires et qui fonctionne toujours. Humaniste intransigeant sur les valeurs essentielles, son investissement auprès de la collectivité ne pouvait que trouver un prolongement naturel dans une vie maçonnique riche, commencée à l'âge de vingt-deux ans à la Grande Loge de France où il a rempli offices et missions d'importance. Entré dans la Juridiction voilà plus d'un demi-siècle, il a gravi tous les degrés initiatiques du Rite Ecossais Ancien et Accepté jusqu'à une cooptation en 1992 qui l'a conduit en 2009 à l'investiture de vingt-deuxième Grand Commandeur du Suprême Conseil de France. Rares ont été les legs écrits des hauts dignitaires, d'où la valeur du témoignage de son auteur, apportant non seulement sa profonde connaissance d'un Rite remontant à l'aube de l'humanité pensante, s'appuyant parfois sur des documents inexploités à ce jour, mais de plus nous faisant partager la vision d'une Institution avec laquelle il n'a fait qu'un et qu'il contribue à pérenniser. Sous sa plume trempée dans plus d'un demi-siècle au service de l'Ordre initiatique, nous assistons à l'émergence du Rite Ecossais Ancien et Accepté du cadre légendaire de la Tradition pour s'inscrire dans les jalons de l'histoire. Nous côtoyons tous ceux qui ont tracé son chemin pour transmettre le flambeau à d'autres afin qu'ils poursuivent leur oeuvre, pour in fine donner à ce Rite une sagesse, une force et une beauté lui permettant de traverser imperturbablement les âges et s'inscrire dans l'éternité.

03/2021

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Littérature française

Il m'a été donné d'aller à Corinthe Tome 3 : La méridienne du retour

Philippe Saubadine ne se lasse pas du nomadisme inoculé par ses parents qui l'ont emmené, dès sa prime jeunesse, vivre à Ouargla dans le Sahara algérien. Nous le retrouvons avec son épouse au Cameroun après les émeutes qui ont dévasté la ville de Douala. Lors du décès d'un notable Bamiléké, il est admis à assister à la cérémonie funéraire qui se déroule dans le village natal du défunt. Ces traditions, qui constituent l'essence même du culte des ancêtres et de leur omniprésence, lui font éprouver un profond respect pour ces peuples. Cependant, certaines zones géographiques du pays sont sous la menace de groupes terroristes dont les raids contre les installations en mer avec prises d'otages maintiennent un climat angoissant. Le long séjour africain du couple s'achève lorsque Philippe Saubadine est affecté dans la région béarnaise. Il doit accompagner une mutation industrielle inédite de par son modèle économique et humain dans le cadre de la cession de l'usine de Lacq et des concessions pétrolières et gazières en métropole. L'opération, vigilée par les syndicats et scrutée par les élus, est le dernier défi qu'il relèvera. La maîtrise du temps nouveau lui permet ensuite de converser avec son père. Mais la parole paternelle sur " l'avant " hésite, se fait combat intérieur, parfois impulsive et douloureuse. Les récits, les photos, les documents chargent l'auteur d'un legs mémorial dont il sait que lui seul sera le conservateur et le passeur. Avec ce troisième tome se clôt un siècle de vie d'une famille ordinaire au travers des événements historiques et des conflits mondiaux contemporains. L'écriture a été, pour l'auteur, une délivrance dont les piliers sont la recherche, la reconnaissance, l'hommage et, surtout, le remède à l'oubli : l'oubli par pudeur, par omission, par chagrin, par amertume. Ce récit répond aussi et déjà aux falsificateurs qui tenteront, une fois tous les témoins disparus, de tordre ou de nier les faits, d'arranger ou d'édulcorer l'histoire par ignorance, idéologie, duplicité ou escroquerie.

04/2022

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Sciences historiques

Histoires des Bretagnes. Tome 6, Quel Moyen Age ? La recherche en question

Ce volume rassemble 27 communications présentées lors du colloque organisé à Brest du 12 au 14 décembre 2017 sur les enjeux épistémologiques des recherches sur les Bretagnes médiévales. Son but était d'établir une histoire croisée des différentes disciplines accueillies au sein du Centre de Recherche Bretonne et Celtique, pour établir un bilan contrasté de leurs apports spécifiques et de leurs remises en cause. Depuis les travaux fondateurs de La Villemarqué, La Borderie, Ferdinand Lot, Joseph Bédier etc., les études sur la culture bretonne et britannique et son insertion dans l'histoire et la littérature européennes ont créé des débats féconds permettant à la philologie, la linguistique, la littérature, l'histoire, l'archéologie ou encore l'histoire de l'art de définir leurs objets et leurs démarches spécifiques concernant les témoignages médiévaux. Si chaque discipline a évolué à partir de l'héritage du XI" siècle, elles n'ont pas toutes développé le mime regard sur les présupposés idéologiques, romantiques et nationalistes qui ont initialement guidé les recherches. N'était-il pas temps de renoncer à exhumer une a littérature perdue " ou à se plaindre du manque de sources pour étudier à la fois les fantasmes - ce que les érudits aimeraient que les Bretagnes médiévales nous aient légué - et la réalité négligée de ces legs, comme le contexte des gloses, les références multilingues, la littérature religieuse en langue bretonne, ou les églises paroissiales gothiques ? Les contributions s'organisent en quatre grandes parties à partir de l'héritage des fondateurs, puis de l'évolution des disciplines porteuses d'analyses et de connaissances enrichies, au démantèlement des idées reçues et des leurres idéologiques que constitua la vision de peuples celtiques à part, recroquevillés sur des langues et des coutumes hermétiques au reste du monde ; elles se concentrent en dernier lieu sur l'apport de nouvelles techniques et de nouvelles démarches appliquées au champ des Bretagnes médiévales.

12/2019

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Histoire de l'art - Guides

Comment regarder les gestes et expressions

Des gestes et expressions sont attachés aux représentations de l'homme que les artistes nous donnent. Empruntés au quotidien ou issus de la tradition iconographique, ils sont porteurs de sens que cet ouvrage se propose d'éclairer, afin de décrypter les situations décrites par les oeuvres, la symbolique particulière liée à certains gestes, l'état d'esprit, voire le tempérament ou la santé mentale des personnages représentés. Ainsi les artistes du Moyen Age, en jouant sur les différences d'échelle entre les personnages, sur la position de leurs mains, bras et pieds, ont voulu définir les rôles sociaux et les dégrés de moralité des actes reproduits dans l'image. En caractérisant certaines figures, ils offrent un récit non verbal qui permet à chacun de comprendre les circonstances présentées : l'être hirsute et grimaçant sculpté sur les chapiteaux est à n'en pas douter le Diable, celui dont il saisit les chevilles est à coup sûr un damné. Sacrée ou profane, cette iconographie, bien souvent héritière de l'Antiquité, évoluera au fil des siècles. Au cours de l'histoire de l'art, c'est ainsi à travers une suite ininterrompue de legs et de trouvailles, que les artistes vont s'efforcer, selon Léonard de Vinci, de reproduire les "mouvements de l'âme" et les "affects" de la nature humaine. Le corps, ses parties et surtout son aspect sont révélateurs d'un monde et de sa pensée : ainsi l'entend la physiognomonie, science qui établit des correspondances entre physionomie et caractère et dont s'inspireront aussi bien Le Brun que Lavater. Plus moralistes, les caricaturistes exagèrent ou ridiculisent les traits physiques à proportion qu'ils posent un oeil critique sur leur société. De son côté, la psychiatrie naissante constitue avec le concours des artistes et, avant l'exploitation de la photographie, l'iconographie de l'aliénation mentale. Le xxe siècle, enfin, s'attaque à la physionomie, pour la restituer dans le fracas que la psychanalyse a provoqué.

03/2021

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Littérature française

Un Dilemme...

Dans ce petit roman ou grosse nouvelle balzacienne, avec une ironie à la Flaubert, Huysmans vilipende le bourgeois - de province. Il illustre son "inaltérable saleté" , selon une lettre à Zola. Un notaire de la Marne, Maître Le Ponsart, a bien réussi en affaires et se pique de mode parisienne. Son petit-fils Jules vient de mourir de fièvre typhoïde à la capitale ; il n'était pas marié mais une "bonne" faisait son ménage et l'a soigné jusqu'à la fin. Pauvre jeune homme faible, il n'a laissé aucun legs ni testament, rien que de bonnes paroles à la fille - qui se retrouve quand même enceinte. Tout l'art du notaire sera d'éviter que la fille-mère puisse invoquer un quelconque droit, suivant le Code civil qui ne reconnait pas à l'époque la recherche de paternité. L'héritage - car tel est l'objet des convoitises - reste aux ascendants des deux côtés en l'absence de descendant reconnu. Me Le Ponsart, confit en bonne chère, bonne conscience et importance, va donc débarquer à Paris pour liquider le bail et faire emporter les meubles, donnant ses huit jours à la "bonne" pour 33. 75 francs comptés juste. Ce qui révolte la grosse commère du quartier Mme Champagne, papetière experte en cancans et entremises. Mais ni sa grande gueule ni ses appels aux sentiments ne feront quoi que ce soit. La loi est la loi et l'héritage ira où il doit, sans même un dédommagement pour enfant. D'ailleurs, engendré juste au début de sa maladie, qui prouve qu'il soit du décédé ? Le dilemme qui donne son titre au roman est le suivant : "ou vous êtes la bonne de Jules, auquel cas vous avez droit à une somme de trente-trois francs soixante-quinze centimes ; ou vous êtes sa maitresse, auquel cas vous n'avez droit à rien du tout" .