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Dennis Nilsen

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Psychologie, psychanalyse

ENTRE BLESSURE ET CICATRICE. Le destin du négatif dans la psychanalyse

Blessure : les souffrances psychiques inacceptées qu'imposent au narcissisme l'individuation, la différence des sexes, celle des générations, bien d'autres violences encore issues de l'histoire personnelle et des deuils de la vie. Cicatrice : les dénis, les idéalisations rigides et toutes les compulsions défensives qui voudraient celer à l'homme ses souffrances, ses impuissances, ses vertiges. De l'un et de l'autre côté, une immense perte d'énergies - ici répandues et là bloquées - qui a pour source la non-élaboration de l'expérience négative du manque. Entre blessure et cicatrice, la psychanalyse propose depuis son origine à la négativité un autre destin, dont, après bientôt un siècle, les voies continuent à étonner nos contemporains. Jean Guillaumin soutient dans ce livre deux thèses, qui font mieux comprendre l'originalité et la force toujours intacte du dispositif freudien face au négatif. Nouvelles, ses vues se rattachent cependant à l'un des courants les plus vivants de la recherche psychanalytique actuelle. L'auteur montre d'abord que la psychanalyse n'élabore l'expérience négative qu'en lui opposant, comme pour la capter dans un miroir, une pratique elle-même organisée en son centre par ce qu'il nomme un " opérateur négatif ". Faite de mise en suspens, de distance prise, de retrait et de désidentifications partielles, elle agit par effet d'écart, de défaut, dans la parole ou le silence. Mais cette négativité-là est au service de la vie : aménagée en foyer au cœur du travail interprétatif où elle est insérée, elle demeure contenue dans l'identification d'alliance qui l'enveloppe. Jean Guillaumin soutient aussi l'hypothèse hardie que le système lui-même des notions théoriques qu'a engendrées la pensée de Freud est accordé et homologue au dispositif praticien qui le fonde et dont il demeure le garant. Les concepts malheurs de la théorie analytique véhiculent en effet une épistémologie des limites du représentable, dotée d'une cohérence spécifique, qui lance un défi à l'illusion positiviste, toujours portée à ôter du discours sur l'homme ce qu'elle n'en peut réduire à des schèmes opératoires.

01/1987

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Actualité médiatique internati

Tout peut exploser. Enquête sur les risques et les impacts industriels

Savez-vous combien d'accidents industriels subit la France chaque année ? Plus de 68 000. Environ 187 par jour. Vous n'en avez jamais entendu parler ? C'est normal ! La plupart du temps, ils suscitent juste un entrefilet dans la presse régionale. Seuls les accidents les plus meurtriers font la une. AZF nous a ainsi douloureusement marqués il y a vingt ans. Trente et une personnes ont perdu la vie parce qu'une centaine de tonnes de nitrate d'ammonium avait explosé. Ce même matériau a provoqué plus de 200 morts à Beyrouth en 2020. Pourtant, des ports comme Marseille ou Saint-Malo continuent à en stocker jusqu'à 60 000 tonnes. Vous l'ignoriez ? Savez-vous seulement que des milliers de trains remplis de cette même matière dangereuse transitent, chaque matin, par la gare de triage de Drancy, en Seine-Saint-Denis ? A deux pas du RER B que 400 000 Franciliens empruntent quotidiennement ? Vous tremblez ? Vous pouvez. Et s'il n'y avait que ça. Imaginez, demain, la rupture du barrage de Vouglans dans le Jura. Plausible, vu l'état de vétusté de ces infrastructures. La vague que la rupture provoquerait pourrait atteindre la centrale nucléaire du Bugey dans l'Ain, entraînant potentiellement la libération d'un nuage radioactif à 30 kilomètres de Lyon. Cinq millions de personnes seraient menacées dans un rayon de 100 kilomètres. Que font nos dirigeants pour nous protéger de ces risques et de tant d'autres présentés dans ce livre ? Trop peu. En dix ans, 10 000 contrôles sur des sites dangereux ont été supprimés ; les budgets des pompiers, amputés. Quant aux industriels, pour faire des économies sordides ils remplacent des salariés par des intérimaires ou des sous-traitants : 92 % de ce personnel travaillant sur des sites à risques d'incendie n'ont pas été formés à l'utilisation d'un extincteur. Autant vous dire que... tout peut exploser. Paul Poulain travaille dans un bureau d'études spécialisé en sécurité incendie et dans la maîtrise des risques industriels. Depuis huit ans, il sillonne la France et le monde pour étudier les installations dangereuses. Il est également enseignant, formateur et conférencier indépendant.

09/2021

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Histoire des religions

Religions et fin de vie (TP)

La question de la fin de vie ne laisse personne indifférent. Depuis plusieurs décennies, le suicide assisté et l'euthanasie, comme solutions à la désespérance, la maladie et la souffrance, font débat au sein de nos sociétés. Dans ces discussions, les religions et les spiritualités ne parviennent pas toujours à se faire entendre. L'anthropologue Laëtitia Atlani-Duault offre pour la première fois à de grandes voix religieuses et intellectuelles de France un espace de dialogue autour de la fin de vie. Chacune dans leur tradition théologique, elles abordent sans détour l'importance du lien et du consentement à la mort, mais aussi à la vie. Contributeurs : Olivier Abel (philosophe protestant), Dan Arbib (philosophe et spécialiste d'études juives), Sadek Beloucif (professeur de médecine et président de l'association "L'Islam au XXIe siècle"), Antony Boussemart (coprésident de l'Union bouddhiste de France), François Clavairoly (pasteur et théologien protestant), Chems-eddine Hafiz (recteur de la Grande Mosquée de Paris), Haïm Korsia (grand rabbin de France et membre de l'Institut), Christian Krieger (pasteur et président de la Fédération protestante de France), Denis Malvy (professeur de médecine, théologien et prêtre orthodoxe), Véronique Margron (théologienne et soeur dominicaine, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France), Eric de Moulins-Beaufort (archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France), Dimitrios Ploumis (métropolite de France et président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France), Jigmé Thrinlé Gyatso (lama et coprésident de l'Union bouddhiste de France). Laëtitia Atlani-Duault est anthropologue et a créé un groupe de réflexion sur les grands sujets de société au prisme des religions et spiritualités. Elle est directrice de recherche à l'Université Paris Cité - IRD, vice-présidente Europe de l'Université Paris Cité, présidente de l'Institut Covid19 Ad Memoriam et professeur affiliée à l'Université Columbia. Elle a été membre du Conseil scientifique Covid-19 et de la Commission indépendante d'enquête sur les abus sexuels dans l'Eglise de France. Elle a récemment dirigé Les Spiritualités en temps de pandémie (Albin Michel, 2022).

10/2023

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Beaux arts

La revue "L'art sacré". Le débat en France sur l'art et la religion (1945-1954)

Cet ouvrage fait écho aux débats très vigoureux qui ont habité le XXe siècle, sur les rapports entre la foi et la pratique religieuse et leur expression artistique. Née dans le catholicisme du XIXe siècle, relayée par quelques cénacles au début du XXe siècle, cette question a suscité dans la France de l'entre-deux-guerres une floraison de vocations - soutenues par les théories de Jacques Maritain ou de Maurice Denis - d'artistes " chrétiens " qui ambitionnaient de réaliser pour l'Eglise des oeuvres inscrites dans l'art de leur temps. Le surgissement, en 1950, très médiatisé, des églises d'Assy, de Vence et d'Audincourt, conçues ou ornées par de très grands artistes, donna une considérable audience à la question d'un art " sacré " contemporain. La revue L'Art sacré se situe au coeur de cette histoire. Fondée en 1935 par Joseph Pichard, passée aux Editions du Cerf en 1937, son orientation principale fut le fruit du travail de deux dominicains d'exception, Marie-Alain Couturier et Pie-Raymond Régamey. Durant les années décisives qui suivirent la Seconde Guerre mondiale et qui précédèrent le concile Vatican II, ils défendirent l'idée de la nécessité d'accueillir dans l'Eglise des oeuvres de haute spiritualité issues de l'art des grands créateurs. Cela heurtait aussi bien les tenants de l'art dit de " Saint-Sulpice ", que ceux qui prônaient un art " moyennement " moderne. La " Querelle " qui en résulta enflamma une large part de la société. L'ouvrage retrace l'histoire de la revue, et la complète de dossiers monographiques sur les pères Couturier et Régamey, sur la Commission d'art sacré de Besançon (ses membres, son action), et sur les lieux qui nourrirent la dispute : la Sainte-Baume, Assy, Vence, les Bréseux, Audincourt, Ronchamp. La présentation et l'analyse des débats et des réponses de l'institution mettent en évidence leurs enjeux profonds et soulignent leur actualité. Un index permet de repérer les auteurs et les articles de la revue ; il est complété par la présentation des principales personnes citées. Une partie documentaire illustre quelques-unes des dimensions - didactiques et esthétiques - de cette riche revue et donne aussi l'occasion de voir les visages des acteurs majeurs de l'histoire.

06/2010

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Beaux arts

Le public et la politique des arts au siècle des Lumières. Célébration du 250e anniversaire du premier salon de Diderot

Avec l'invention du Public, le rôle de la critique et des médias, la culture encyclopédiste, la réévaluation des valeurs du passé et la politique réformatrice qui facilite l'émergence d'un nouvel art urbain face à l'art de cour, ce sont autant de questions apparues en Europe au XVIIIe siècle que l'histoire stylistique des oeuvres et des artistes, traditionnelle, ne traite guère. Du moins, les études qui se consacrent à la production artistique du siècle des Lumières, dans le champ des sciences humaines, ne touchent que trop peu le public d'aujourd'hui, largement sous-informé de l'extrême diversité des arts au XVIIe siècle et des mécanismes qui les réunit dans l'idée même de progrès. Agissant parmi le public, comme amateur très averti et donneur de leçons imaginatives et morales, Denis Diderot, critique d'art, témoigne pour ce public autant qu'il l'incite à réagir. La diffusion restreinte, par une correspondance manuscrite qu'étaient ses Salons, n'oblitère en rien – au moins au plan symbolique – ce rôle de témoin et d'incitateur du philosophe qui peut être comparé à celui des meilleurs chroniqueurs, vulgarisateurs ou théoriciens de l'esthétique de son temps. La célébration du 250e anniversaire du premier Salon de Diderot (1759-2009) est l'occasion d'illustrer cette valeur patrimoniale de l'histoire de l'art revisitée. Traitant de sujets totalement inédits, ou trop peu connus, les trente et un textes de ce volume abordent toutes les formes d'art (peinture, gravure, sculpture, architecture, urbanisme, jardin), les carrières d'artistes, l'esthétique, l'évolution du goût et les institutions artistiques. L'évocation de Paris ou de la province française, trouve des prolongements en Italie ou en Angleterre qui illustrent certains aspects politiques de la commande ou de la création. Ceux-ci sont regroupés en quatre grands thèmes: I – Autour de 1759: micro-chronologie politico-artistique (1744-1765), II – Formation et stratégies de carrière des artistes, III – L'imaginaire "à l'antique" et le "progrès des arts", IV – La réception des oeuvres, des projets et des polémiques artistiques.

04/2011

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Religion

S'initier aux religions. Une expérience de formation continue dans l'enseignement public (1995-1999)

Durant cinq années consécutives (1995-1999), un même stage de formation continue s'est tenu à neuf reprises et a vu se succéder, pour trois jours et demi à chaque fois, soit vingt heures de formation, plus de quatre cents participants appartenant tous au personnel de l'éducation nationale (enseignants de toutes disciplines, personnels administratifs, médecins scolaires et infirmiers, conseillers d'orientation, etc.). Ce stage portait sur ce qu'il est convenu d'appeler les " cinq grandes religions du monde contemporain " (hindouisme, bouddhisme, judaïsme, christianisme et islam) et avait pour objectif de transmettre une information de base sur l'histoire, les textes fondateurs, les croyances, rites et valeurs de ces cinq religions. Il s'est déroulé dans le cadre de la MAFPEN (Mission académique de formation des personnels de l'éducation nationale) de l'académie de Créteil, à l'initiative d'Evelyne Martini, agrégée de lettres modernes et professeur au lycée de Villepinte (Seine-Saint-Denis). L'ouvrage livre un bilan de cette expérience originale par sa durée et par la demande qu'elle a suscitée. Celui-ci est dressé non seulement par les organisateurs, mais aussi par les intervenants eux-mêmes : chacun d'eux communique sa réflexion critique sur sa propre participation tout en exposant comment il s'y est pris pour présenter la religion dont il est un spécialiste (et parfois un témoin), en conjuguant autant que faire se peut le " point de vue du dedans " et le " point de vue du dehors ". On y trouvera également décrits la genèse et l'esprit de cette initiative, ainsi que l'analyse des réactions et souhaits des stagiaires tels qu'ils se sont exprimés dans les questionnaires d'évaluation qui ont été dépouillés à cette occasion. Ce bilan ne prétend pas apporter des recettes et encore moins se substituer aux enseignants. Mais en retraçant une expérience qui, à en croire les participants, fut bénéfique, il ouvre des pistes, apporte de multiples informations et montre comment il est envisageable, voire urgent, de combattre la " perte des clés de culture religieuse " en amont d'abord, chez les enseignants eux-mêmes. Ce dossier constitue une précieuse contribution au débat qui s'est instauré en France à ce sujet depuis une dizaine d'années.

11/1999

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Histoire de France

Le camp de Drancy, seuil de l'enfer juif. Dessins et estampes, 1942-1947

Original et essentiel dans la connaissance du camp de Drancy, le recueil de cinquante-six estampes de Georges Horan-Koiransky, Le Camp de Drancy, seuil de l'enfer juif publié en 1947 était à peine connu il y a seulement quelques années. N'ayant jamais fait l'objet de réédition depuis sa publication, seules quelques estampes extraites de ce livre étaient diffusées sans être présentées comme partie d'un tout. La réédition et l'analyse de son oeuvre ont été permises par la découverture de très nombreux croquis, esquisses et dessins préparatoires et du journal de Georges Horan-Koiransky (publié en parallèle par les éditions Créaphis). Ce foisonnement nouveau d'archives et d'informations et leur capacité à faciliter la compréhension d'une oeuvre à la fois douloureuse et elliptique nous ont amenés à réaliser une réédition augmentée des sources de ce " témoignage graphique " unique. En effet, ce récit dessiné sur Drancy, novateur et méconnu, constitue un document exceptionnel qui relate avec émotion et talent la misère quotidienne et l'effroi vécus par les internés et les déportés de ce camp majeur dans la persécution des juifs de France entre août 1941 et août 1944. La réédition respecte la conception originale de l'édition de 1947 et la reproduit intégralement mais dans une version augmentée avec un appareil critique et des documents inédits. Le livre est composé d'une préface de Serge Klarsfeld, qui rappelle toute l'importance de l'oeuvre de Georges Horan-Koiransky dans la connaissance du camp de Drancy ; d‘une introduction générale de Benoît Pouvreau ; du fac simile de l'édition de 1947 et d'une analyse approfondie de l'oeuvre de Georges Horan accompagnée de dessins et croquis inédits et d'extraits du journal. Benoît Pouvreau, est historien et chercheur au service du patrimoine culturel du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Il travaille sur l'histoire du logement, le patrimoine du XXe siècle et les lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment publié Eugène Claudius-Petit, un politique en architecture (2004), dirigé Les graffiti du camp de Drancy (2014) et co-écrit Drancy, un camp en France (2015).

11/2017

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Canada - Québec

Explorez les Cantons-de-l'Est et la Montérégie

Guide Ulysse Explorez les Cantons-de-l'Est et la Montérégie, pour planifier un voyage dans ces régions du Québec : attraits, activités, restaurants, sorties, hôtels. Le guide Ulysse Explorez les Cantons-de-l'Est et la Montérégie est l'outil idéal pour planifier un voyage dans ces régions du Québec. Tout en couleurs et en photos, il est aussi agréable à consulter que pratique grâce à son format de poche et à sa structure compréhensible en un clin d'oeil. Les listes thématiques de l'introduction illustrent ce que ces destinations ont de mieux à offrir et facilitent l'organisation de votre séjour selon vos envies, tout en ciblant les incontournables. Le chapitre " Découvrir " propose des itinéraires clés en main pour ne rien manquer : la Route des vins des Cantons-de-l'Est, le long de laquelle s'étalent plusieurs vignobles et de charmants villages, dont Frelighsburg ; les villes et attraits voisins des lacs Memphrémagog et Massawippi, que ce soit Magog et son ambiance animée, l'élégante North Hatley ou la superbe abbaye de Saint-Benoît-du-Lac ; Sherbrooke et ses musées intéressants ; le parc national du Mont-Mégantic et son fameux ASTROLab, dans l'arrière-pays des Cantons-de-l'Est ; les parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Iles-de-Boucherville de la Rive-Sud ; la région du Suroît, ses villes (Vaudreuil-Dorion et Salaberry-de-Valleyfield...) et ses nombreux sites archéologiques ; sans oublier les villes historiques établies le long du Richelieu, telles que Chambly, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu et Sorel-Tracy. Un plan clair et précis permet de se repérer dans le secteur que couvre chaque itinéraire en localisant les attraits, activités, boutiques d'artisans, restaurants, bars, boîtes de nuit et lieux d'hébergement. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et les coups de coeur d'Ulysse vous guident vers les adresses qui se distinguent. Le chapitre " Pratique ", bourré de renseignements utiles pour mieux voyager, complète l'ouvrage. A tout cela s'ajoutent des cartes à l'intérieur des couvertures dépliantes : vue générale des Cantons-de-l'Est et de la Montérégie et leurs accès.

05/2021

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Design

Nous rêvons de silence

Adriano Olivetti (1901-1960) a développé l'oeuvre de son père et a su faire de la marque OLIVETTI une référence mondiale dans le domaine des machines à écrire. La réussite industrielle associée à l'esprit humanitaire distingue son action. Cet élan visionnaire a été inspiré par les idées de communauté et de fédéralisme, qui selon lui devraient être le fondement d'un nouvel ordre social, dans le respect de l'individu et de son rapport à la nature. Adriano Olivetti a créé une sorte de Bauhaus italien : "L'entreprise devient une icône mondiale du style à travers les machines à écrire Lettera 22 et 32. En 1952 une exposition au MOMA consacre l'Olivetti et constitue une date de baptême de l'Italian Style", comme le souligne Alberto Saibene dans son introduction. Pagine d'Arte invite le lecteur français à la découverte des écrits d'Adriano Olivetti parus en italien aux éditions Comunità de la Fondation Olivetti. L'ambition d'Adriano Olivetti (1901-1960) est celle de créer une activité industrielle moderne, dans le cadre d'une vision humaniste et du respect du travail de ses collaborateurs. Il est sensible aux relations sociales et en même temps attentif à la communication d'entreprise. Olivetti essaie de rénover l'esprit de la culture italienne en modernisant le monde du travail. Le fascisme brise son espoir d'un socialisme modéré et l'oblige, en tant que juif, à se réfugier en Suisse en 1944. Il accomplie un tour industriel aux Etats-Unis où il étudie le passage de la production de la phase mécanique vers le nouveau modèle de l'électronique. Homme de pensée et homme d'action, Adriano Olivetti a inventé une icône mondiale en créant sa mythique machine à écrire Lettera 22. Proche de Denis de Rougemont, il s'engage dans la défense d'un idéal mouvement fédéraliste pour l'Europe. Sa vision performante et humaniste du monde du travail en pleine évolution, est ici proposée pour la première fois en français. Adriano Olivetti était persuadé que les racines de l'être humain se trouvent dans la nature : il insiste sur la responsabilité de l'homme vers l'environnement et propose une société nouvelle à la mesure de l'homme.

04/2021

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 15 : Jean Cocteau et le court métrage

Outre Le Sang d'un poète, Jean Cocteau a réalisé ou aidé à réaliser 29 autres courts métrages. La présente livraison des Cahiers Jean Cocteau répertorie et analyse, pour la première fois, l'ensemble de cette production moins connue du grand public et des spécialistes. L'entreprise a consisté à retrouver et à visionner dans les fonds d'archives publics et privés tous les films encore accessibles, puis à consacrer à chacun d'eux un article fournissant la fiche technique, décrivant la genèse de l'oeuvre, transcrivant et analysant la contribution de Cocteau (scénario, commentaire, préface, rôle d'acteur,). Lorsque la bande filmique est demeurée illisible, inaccessible ou disparue – dans trois cas seulement –, un travail d'archives a permis d'en retracer la création à partir des témoignages et des manuscrits qui nous sont parvenus. Les contributions de Cocteau sont en majorité de l'ordre du commentaire, qu'il soit écrit et/ou lu par lui : L'Amitié noire, Venise et ses amants, La Légende de sainte Ursule, Tennis, Le Rouge est mis, Pantomimes, À l'aube d'un monde et Égypte ô Égypte. Mais le poète a également réalisé lui-même pas moins de 6 courts métrages : Jean Cocteau fait du cinéma, Coriolan, La Villa Santo Sospir, sa propre séquence dans Huit fois Huit, Voyage au pays de l'insolite et Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000. Il a figuré aux côtés de ses amis dans la fantaisie poétique Ulysse ou les mauvaises rencontres, le document Désordre, l'interview avec Colette, ou a accepté de présenter ses oeuvres dans les documentaires Une mélodie quatre peintres, La Crèche de Villefranche et Saint Blaise-des-Simples. Ainsi, si l'on connaissait déjà Cocteau comme poète, dialoguiste, réalisateur et acteur de par ses longs métrages, surgit désormais comment il s'improvise aussi devant l'écran en tant que journaliste, commentateur, costumier, artiste, chercheur ou archéologue. Tout aussi important toutefois, en collaborant à ces courts métrages moins connus et inconnus, insolites et étonnants, poétiques ou scientifiques, le poète s'est aguerri au métier de cinéaste et a développé toute une série de techniques et de thématiques qu'il réemploiera dans son oeuvre cinématographique ou intermédiale. Comme le veut la tradition, ces Cahiers seront accompagnés de reproductions de photos et de documents inédits.

04/2017

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Théâtre

La Bonne femme ou Le phénix, parodie d'Alceste, en deux actes, en vers mêlés de vaudevilles. et de danses

La Bonne femme, ou Le phénix , parodie d'Alceste, en deux actes, en vers mêlés de vaudevilles et de danses Date de l'édition originale : 1776 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Sorcellerie

Rituels de sorcellerie. Petit grimoire de pratiques magiques

Jeter un sort, créer un talisman, faire un rituel... Pratiquer la sorcellerie, c'est libérer son pouvoir personnel, se connecter aux énergies du cosmos, sentir que l'on vibre en harmonie avec les rythmes de la nature, que l'on fait partie de quelque chose de bien plus grand que nous. C'est tout simplement jouer avec les énergies pour trouver sa place dans le tissage qui entrelace les mondes. Voilà la prérogative de la sorcière ou du sorcier : façonner sa vie selon ses propres intuitions et prendre en main sa destinée. Alors, à vous de jouer !

10/2022

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Stratégie d'entreprise

Encyclopedie de la strategie

Réédition de l'ouvrage de référence (1ère publication : éditions Vuibert, 2014). Cette Encyclopédie présente un état complet de la connaissance dans le champ de la stratégie des organisations, ces dernières entendues dans une acception large - entreprises, associations, organisations publiques... Encyclopédie au sens traditionnel du terme, elle est aussi davantage que cela : elle participe d'une ouverture à des questionnements nouveaux, rarement ou insuffisamment traités dans les manuels. En cohérence avec la nature complexe de l'objet "stratégie" , elle propose ainsi une riche partition à laquelle chacune de ses 81 entrées apporte le concours d'une expertise spécifique. Cette encyclopédie intéressera donc quiconque entend mener une réflexion stratégique approfondie.

10/2022

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Tourisme étranger

Nouvelles d'Afrique. A la rencontre de l'Afrique par ses grands ports

L'Afrique, sans nul doute, est le continent qui appelle au plus fort un autre regard. Pour beaucoup, elle est rayée des cartes du premier monde. On n'y voit plus qu'exode et maladie, prédation et misère. Comme si, à la saison sèche et à celle des pluies, s'était ajoutée celle des massacres. Tout cela est vrai, mais bien d'autres choses aussi. Car derrière ce paravent, palpite une terre qui se décline au pluriel. Pour chercher cette autre réalité que l'actualité souvent réduit, enferme, l'équipe de " Portes d'Afrique " - écrivains, journalistes, photographes et illustrateurs - a embarqué autour de ce vaste continent-île. En huit mois de voyage, CFAO Technologies, un grand voilier de course de 26 mètres, a fait escale dans douze grands ports, autant de portes maritimes ouvrant sur les espaces intérieurs. Et douze écrivains-voyageurs de renom se sont passé un relais littéraire inédit autour de l'Afrique. De ce voyage à la rencontre des gens de Port-Saïd ou de Luanda, ils n'ont pas ramené une histoire sans plis ni blessures. Pas d'exotisme à bon compte non plus, ni de fausse commisération. L'Afrique leur est apparue telle qu'elle vit, riche de ses mélanges et de ses espoirs. Forte souvent, humaine toujours. Un monde qui ne se résout à rien, et surtout pas au pire. De cet échange sont nées douze nouvelles, parce que l'Afrique aime se raconter, être racontée. Douze récits mêlant fiction et émotions de voyage, pour inciter chacun à pousser à son tour la porte, celle des autres Afriques.

10/2003

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Histoire de l'architecture

Plateia N° 1/2020

Ce premier numéro de la revue de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Strasbourg propose divers angles d'analyse de l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme strasbourgeoise, et surtout tente de fédérer des approches diverses. Sans prétendre à l'exhaustivité, son objectif est d'illustrer, tout en contribuant à la connaissance de phases cruciales d'évolution de l'ensemble urbain, des méthodes de recherche qui ensemble construisent le paradigme d'une ville au coeur de la réflexion de méthode et de posture en sciences sociales et études urbaines et architecturales depuis des décennies.

03/2021

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Critique littéraire

Epistolaire, Revue de l'Aire N° 45/2019 : André Gide dans ses lettres

Geneviève Haroche-Bouzinac, avant-propos. Dossier : André Gide dans ses lettres. Paola Codazzi, introduction. Epistolarité et écriture de soi. Pierre Masson, "Avatars des lettres gidiennes". - Peter Schnyder, "'Mon cher enfant' – 'Chère petite maman'. De la correspondance de Gide avec sa mère (1880-1895)". - Pierre Lachasse, "Un jeu de masques". - David Walker, "Gide et Rouart : correspondance et jeu de cache-cache". Une vie en toutes lettres : amitiés et rencontres. Frédéric Canovas, "'Un grand courage moral, un grand désintéressement' : André Gide vu par Paul Léautaud". - Lucie Carlier, "Regards sur la correspondance entre André Gide, Jean Schlumberger et sa femme, Suzanne Weyher (1899-1912)". - Martine Sagaert, "Bien-être, maux et mots, dans la correspondance entre André Gide et Maria Van Rysselberghe". - Paola Codazzi, "André Gide et 'ses' femmes : Maria, Aline, Dorothy". - Patrick Pollard, "Un courrier d'outre-manche : Gide à la découverte de la littérature anglaise". Correspondance et apprentissage : Gide à l'écoute de la nouvelle génération. Paola Fossa, "Entre Paris et le désert : l'Italie et les italiens dans la correspondance de Gide (1894-1915)", suivi de deux lettres inédites d'André Gide. - Sophie Martin, "La correspondance entre André Gide et Marcel Arland". - Karine Abadie, "La lettre comme lieu de formation : la correspondance entre André Gide et Marc Allégret". - Christine Armstrong, "André Gide, épistolier lafcadien". La lettre e(s)t l'oeuvre : la correspondance comme espace de création. Elena Chashchina, "Dostoïevski dans les lettres d'André Gide". - Christophe Langlois, "Gide et Saint-John Perse en quête de Tagore". - Augustin Voegele, "André Gide et les musiciens de son temps : harmonies et dissonances épistolaires". - Katherine Doig, "Chantiers de L'Immoraliste : Gide aux prises avec l'autographie épistolaire". - Christine Ligier, "Echos et miroirs de la création : les correspondances gidiennes des années 1916-1926". - Jean-Michel Wittmann, "La correspondance gidienne ou la vie des idées". Perspectives. Françoise Gevrey, "Aspects du temps dans l'écriture épistolaire : les Lettres nouvelles de Boursault". - Odile Richard-Pauchet, "François Mitterrand dans ses Lettres à Anne (1962-1995) : topoï et contre-topoï de la lettre d'amour, de Pygmalion à Abélard". Chroniques. Pierre Masson, Etat de la question de la correspondance d'André Gide. - Karin Schwerdtner, entretien avec Arlette Farge : "Le 'goût' des lettres". - Fabienne Stahl, "Les fonds de correspondances du musée départemental Maurice Denis". - Benoît Melançon, Le Cabinet des Curiosités épistolaires. RECHERCHE. Bibliographie, Agnès Cousson (dir.). - Comptes rendus : publications de lettres, critique, fictions Epistolaires. - Résumés du dossier. - Index des noms cités dans le dossier Gide.

11/2019

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Beaux arts

Le fascisme d'avant-garde. La mobilisation du mythe, de l'art et de la culture en France (1909-1939)

Mark Antliff examine dans cet ouvrage, la rencontre entre esthétique et violence, en étudiant le rôle peu connu mais essentiel, joué par les théories sur les arts visuels et la créativité dans le développement du fascisme en France. Il se penche sur la dimension esthétique des mythes fascistes dans le cadre de l'histoire de l'avant-garde. Au cours de la période 1909-1939, un nombre surprenant de modernistes ont été impliqués dans le projet, notamment des figures aussi importantes que le peintre symboliste Maurice Denis, les architectes Le Corbusier et Auguste Perret, les sculpteurs Charles Despiau et Aristide Maillol, la photographe de la "Nouvelle Vision" Germaine Krull, ainsi que le fauve Maurice de Vlaminck. Les fascistes français étudiés ici se sont approprié, entre autres, l'esthétique avant-gardiste du cubisme, du futurisme et du surréalisme, en prônant le fameux "retour à l'ordre" et l'un d'entre eux, est même allé jusqu'à rapprocher le "dynamisme" de l'idéologie fasciste de la théorie du montage du cinéaste soviétique Sergueï Eisenstein. Pour tous ces personnages, l'art moderne est le précurseur mythique d'une révolution régénératrice destinée à balayer les institutions en place, inaugurer un nouvel ordre anticapitaliste et éveiller le potentiel créateur et artistique du "nouvel homme" fasciste. Pour définir la matrice idéologique mêlant esthétique et violence, ils s'inspirent avant tout des écrits du théoricien politique Georges Sorel (1847-1922), dont le concept de mythe révolutionnaire occupe une place centrale dans les théories fascistes sur la régénération culturelle et nationale. Trois figures sont plus particulièrement influencées par cette théorie sorélienne du mythe dans l'entre-deux-guerres : Georges Valois (1878-1945), Philippe Lamour (1903-1992) et Thierry Maulnier (1909-1988). Valois est le fondateur du Faisceau, premier mouvement fasciste français (1925-1928). Lamour, proche de Valois, crée en 1928 l'éphémère Parti fasciste révolutionnaire, avant de lancer deux revues, Grand' Route (1930) et Plans (1931-1933). Quant à Maulnier, il est l'inventeur d'une théorie du fascisme sous les auspices des revues Combat (1936-1939) et Insurgé (1937). Tous trois se réclament à la fois de Sorel et de l'avant-garde artistique, mais développent des formes radicalement différentes de fascisme. A l'instar de Sorel, ils considèrent que l'art et la culture font partie intégrante de la théorie de la révolution totale.

10/2019

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Histoire de France

L'âge d'or capétien (1180-1328)

Le long XIIIe siècle marque l'âge d'or de la dynastie capétienne qui compte alors de fortes personnalités : Philippe II Auguste, saint Louis, Philippe IV le Bel. Elle bénéficie également, jusque vers 1270, d'une forte dynamique agricole, ainsi que d'une révolution technique, qui s'exprime en premier lieu dans l'érection des cathédrales. La prospérité — relative — des campagnes fonde cet extraordinaire programme monumental, financé par les dîmes. Elle permet aussi l'essor des échanges et des villes. Le commerce "international" a ses centres principaux en Flandre et en Champagne et le réseau urbain se fixe tel qu'il persiste jusqu'à la révolution industrielle. L'époque connaît un certain bonheur de vivre, qui s'exprime dans la littérature courtoise et dans le naturalisme de la sculpture gothique. En parallèle, la monarchie construit progressivement un territoire et un Etat. Philippe II exploite à cette fin les structures féodales, mais au fil du temps s'élabore une doctrine qui s'appuie sur la souveraineté et non plus sur la suzeraineté. Trois lieux illustrent la royauté : Reims où le roi est sacré ; Paris, sa capitale fixe, où siège l'administration, où se développe l'Université et où est érigée la Sainte Chapelle ; Saint-Denis, où sont abrités les insignes royaux et où la nécropole atteste de la continuité de la lignée royale des Mérovingiens aux Carolingiens et aux Capétiens. En un siècle qui voit la religion informer toute la vie et toute la société, le caractère sacral de la monarchie, renforcé par la canonisation de Louis IX et celle de son petit-neveu, Louis d'Anjou, constitue un des fondements primordiaux du pouvoir capétien. Un autre réside dans l'alliance étroite du trône et de l'autel, même si cela ne va pas sans tensions avec les papes les plus attachés à la théocratie pontificale, Innocent III et Boniface VIII. Après 1270, la crise du système féodal provoque difficultés, famines, chômage et troubles sociaux, préliminaires de la grande crise du XIVe siècle. Le pouvoir monarchique, cependant, ne cesse de se renforcer. Se met alors en place un binôme caractéristique du futur Etat moderne : guerre et fiscalité. Le contexte des temps, positif ou négatif, réinterprété à la lumière des recherches récentes, est éclairé avec pertinence par des cartes et des textes et une iconographie, abondante et magnifique, qui concourt à mettre le lecteur de plain-pied avec un des "grands siècles" de l'histoire de France.

12/2011

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 2/2022

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Colloque : Arbitrage et droit public / Articles - Conference : Arbitration and Public Law Recours à l'arbitrage par les personnes publiques - L'influence du Ministre-juge dans l'interdiction pour les personnes publiques de recourir à l'arbitrage, par Marie-France Benard - Résistances du Conseil d'Etat à l'arbitrage. Plongée dans l'histoire d'un antagonisme, par Amina Hassani - La commodité du soubassement conventionnel de l'arbitrage, par Maxence Chambon Régime de l'arbitrage - Le régime juridique de l'instance arbitrale en matière administrative, par Cédric Meurant - Le juge administratif d'appui à la procédure arbitrale, par Mehdi Lahouazi - Transparence administrative et confidentialité des procédures d'arbitrage : quel équilibre ? , par Loubna Belrhali-Debeaudoin - L'objectif de transparence à travers la publication des sentences, par Guillaume Aréou - La loi applicable au fond, par Filali Osman - L'arbitre et les règles impératives du droit des contrats administratifs français, par Lilian Larribere Contrôle des sentences - Contrôle des sentences arbitrales par le juge administratif, par Denis Mouralis - Le respect des règles relatives à la propriété publique. Carcan ou garde-fou ? , par Hugo Devillers - La mise en oeuvre du droit public étranger par le juge judiciaire français, par Malik Laazouzi - Le contrôle étatique des sentences arbitrales rendues à propos de contrats administratifs internationaux en droit comparé, par Mamadou Gacko Arbitrage et droit de l'Union européenne - L'arbitrage d'investissement à l'épreuve de l'autonomie du droit de l'Union européenne, par Philippe Coleman - Arbitrage et question préjudicielle, par Jérémy Jourdan-Marques Table ronde - L'arbitrage en droit public, par Irina Guerif Rapport de conclusion du colloque, par Malik Laazouzi II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - L'irruption du financement terroriste en arbitrage commercial international, par Alexandre Reynaud et Martin Pradel - La violation de l'ordre public comme fondement d'annulation d'une sentence pour défaut d'indépendance et d'impartialité d'un arbitre, par Marc Henry III. Panorama international de jurisprudence / Panorama of World Case Law Sous la direction de Louis Degos et Michael Polkinghorne - France, partie I [Arbitrage interne et international], par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France, partie II [Règlements amiables], par Priscille Pedone et Bertrand Robert IV. Brèves - Conférences - Bibliographies / In Brief - Conferences - Books Sous la direction de Priscille Pedone - Compte rendu d'ouvrage, par Pedro Arcoverde

08/2022

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Littérature française

Le monde d'avant

" Je paie ma dette. Le petit garçon qui regardait est devenu l'homme qui se souvient. J'ai désormais atteint l'âge de mon grand-père lorsque je le côtoyais dans mon enfance. On croit parfois conquérir avant de comprendre que l'on retrouve. J'écris ici comme un être de la mémoire secondaire qui a vécu quelques étés d'avant dans un monde finissant. Sans ces fantômes, la main qui paraphe ne grifferait qu'une page blanche. Ces pauvres m'ont fait riche. J'ai le souci de ne pas décevoir leur digne passé. " A partir de la figure de son grand-père, Marc Lambron revisite une France perdue dans un texte bref qui a la densité d'un tombeau et la beauté d'une élégie. Pierre Denis nait en 1902 à Imphy, sur les bords de la Loire, dans la grande campagne nivernaise. La région, à la pointe du manufacturage des aciers spéciaux, est un des fleurons de la métallurgie française (un pied de la Tour Eiffel y sera forgé...). Orphelin de mère à 6 ans, placé dans la fermette de sa tante, alphabétisé à la communale, Pierre devient à 16 ans Compagnon du devoir, apprenti maçon et tailleur de pierre. A son retour de l'Algérie coloniale, il est embauché aux aciéries d'Imphy. C'est en 1929 qu'il épousera Léonie Lagarde, née quatre ans après lui à Imphy dans une famille nombreuse (6 frères et soeurs), vendeuse de vêtements, garde d'enfants et ménagère. De leur union naitra en 1931 la mère de l'auteur, Jacqueline, à laquelle ses mérites scolaires vaudront une bourse d'Etat pour aller étudier dans un collège à Nevers. Militant " rouge " en 1936 (" on a bien le temps de pâlir " disait-il...), Pierre sera Résistant dans la Nièvre pendant la deuxième guerre mondiale. Les maisons, les moeurs, la subsistance en autarcie, la vêture, la pêche, le patois, la parentèle éloignée : " tout cela peut paraître aussi lointain que la description d'un shtetl dans la Pologne d'antan. Et pourtant j'ai encore connu ce monde " . Un monde dont Jacqueline, " enfant du savoir " , s'éloigne en devenant institutrice à Nevers et en faisant la connaissance de Paul, fringuant élève de l'Ecole militaire qu'elle rejoindra à Lyon. De leur union naîtra en février 1957 le petit Marc, quatre ans avant la mort de sa grand-mère Léonie et vingt ans avant celle de son grand-père Pierre.

02/2023

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Géopolitique

Jours gris et nuages d'acier sur l'Ukraine

De février, jusqu'à l'automne, l'auteur nous livre plusieurs récits sur la guerre en Ukraine et l'état du monde, volontairement subjectifs, nourris d'expériences personnelles, de témoignages, du passé proche et du présent tragique. Il évoque les mouvements antiguerre de Russie et du Bélarus, les dénis et les silences d'une partie des forces progressistes. Il se pose, pour lui-même et à chacun d'entre nous, les questions de la pratique de la solidarité internationale et de la lutte pour la paix et la sécurité. Comment exfiltrer un nouveau-né et sa mère coincés quelque part au sud de Kharkiv ?? Comment faire sortir une journaliste de Moscou et sa famille ?? Comment aider des étudiants nigériens fuyant l'Ukraine et se retrouvant confrontés au racisme des institutions d'Europe ?? Comment soutenir des réfugié·es en Pologne ?? Comment avoir des nouvelles des copines et des copains ?? Et surtout, comment informer et faire comprendre ce que disent les dissidents russes et les résistants ukrainiens. Ce n'est pas la première fois que Bernard Dréano vit ainsi une guerre à distance, tout en étant à la fois bien informé et affectivement touché. Il nous rappelle que, dans son enfance, on parlait des "? évènements d'Afrique du Nord ? " (le gouvernement français de l'époque, comme le russe d'aujourd'hui, ne voulait pas entendre parler de guerre), mais cette guerre-là était venue jusque dans sa rue de la banlieue parisienne. Plus tard, il a vécu, de loin et par moments de plus près, diverses guerres au Proche et Moyen-Orient, dans le Sud-Caucase, lors des guerres de dislocation de la Fédération yougoslave... Que peut-on faire, interroge l'auteur ?? Bien sûr l'indispensable soutien matériel et moral aux réfugié·es, et autant que possible aux civils ukrainiens sur place. Nous sommes en face d'une agression caractérisée perpétrée par l'Etat russe. D'où l'exigence de retrait des troupes russes du territoire ukrainien, pour la paix. Cela passe par le soutien à la résistance populaire ukrainienne, aux opposantes et aux opposants aux régimes russeet biélorusse. Militant de la paix depuis des décennies, Bernard Dréano explique ici en quoi la lutte contre la guerre et pour la paix passe par le soutien actif à la résistance ukrainienne.

02/2023

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Littérature française

Nuits

Intérieur nuit. Quelqu'un parle seul. La sensation que quelque chose de l'époque lui échappe le déborde et le pousse à livrer un étrange manifeste existentiel. Il y avait cette première traversée. J'avais vu Denis Lavant porter La nuit juste avant les forêts. Aujourd'hui, quoi ? Les nuits après la déforestation, la longue nuit amazonienne de compter ses arbres, sous la lune un rond d'huile de palme. Il avait cette deuxième traversée. J'avais vu Jean- Quentin Châtelain porter la longue Ode Martine de Pessoa dans la mise en scène de Claude Regy. Quelle ode encore possible, quand lamer se cogne à ses mégots, épaves plastiques. Quelle ode maritime encore viable, lorsqu'on coupe tout par le ciel ? Quelle force encore de la houle, devant la 5G ? Il y avait cette troisième traversée. J'avais vu Fabrice Luchini nous délivrer l'immense Voyage au bout de la nuit célinien. L'écriture plongée dans le seau d'une époque, l'entre-deux guerres avec pour seul héroïsme possible la lâcheté. Il n'y a plus deux guerres pour encadrer l'époque. Il y a ces longues guerres de minerais et misère. La menace plus seulement atomique mais écologique, d'un jour voir le ciel exsangue. Il y avait, parfois, ces diatribes urbaines, à jaillir de l'époque. Nuit Debout. D'occuper la nuit des places. Il y avait, plus récemment, l'hiver des gilets jaunes, campés les samedis sur les rond-points. Il y avait la nuit plus ou moins lente ou vive des radicalisations. La nuit adolescente d'avoir son smartphone allumé et d'impressionné absorber des vidéos de propagande et le matin ne plus reconnaître son lycée, Franprix, l'arrêt du 83, le comico, l'église, le drapeau au-dessus de la mairie. La nuit rétro-éclairée d'attendre qu'un sens enfin soit donné, fut-il univoque ou mensonger. Il y avait mes nuits, parfois. Du noir de ma tête et de la pièce mêlés me fasciner ou m'inquiéter de la mort, me fasciner ou m'inquiéter surtout de l'existence. Le microonde allumé me donnait l'heure. Les 4 heures 48 de Sarah Kane étaient passées, et je comprenais que la nuit allait vivre, que la nuit allait devoir vivre.

10/2019

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Revues

Travailler en collaboration à l'école - Revue 90

Travailler en collaboration à l'école - N°90, septembre 2022 Le travail collaboratif à l'école est souvent cité comme l'une des pistes à suivre pour participer à la résolution de cette "crise du sens" qui semble frapper de nombreux systèmes éducatifs. Si l'idée que l'on travaille et apprend mieux à plusieurs semble être une évidence, elle mérite pourtant d'être examinée de près : se réunir pour faire ce que chacun savait déjà faire, ce n'est pas la même chose que joindre ses efforts pour le bénéfice de tous et de chacun. Neuf études de cas, réalisées dans des pays et des contextes très différents, composent ce dossier qui traite non seulement du travail en collaboration des élèves et des enseignants, mais aussi de celui des personnels, de l'institution et des familles. Suffit-il d'appeler officiellement à la collaboration pour que celle-ci soit effective ? Existe-t-il des "bonnes pratiques" transférables d'un pays à un autre ? Que peut-on apprendre des initiatives qui donnent toute leur place aux élèves ? En quoi permettent-elles d'améliorer la qualité générale de l'éducation ? Avec quelle prise en compte des cultures autochtones ? Ce numéro apporte des éclairages sur le fonctionnement de l'école, en invitant à réfléchir sur la culture scolaire, sur le parcours de formation des élèves et des personnels qui les accompagnent dans leurs apprentissages. Il souligne l'importance de prendre en compte l'ensemble des acteurs, savoirs et valeurs de l'école. Etudes de cas : Chine, Espagne, France, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Québec/Suisse, Rwanda, Suède. Un numéro coordonné par : - Patrick Rayou, professeur émérite en sciences de l'éducation à l'université Paris 8 Saint-Denis, membre du centre interdisciplinaire de recherche "Culture, éducation, formation, travail" (CIRCEFT) et de l'équipe de recherche ESCOL (Education, scolarisation). Il étudie notamment les inégalités sociales de réussite scolaire et la manière dont elles se construisent. - Jean-Pierre Véran, membre du laboratoire Bonheurs, CY Cergy Paris Université. Inspecteur d'académie honoraire, membre du comité de rédaction de la Revue internationale d'éducation de Sèvres et expert auprès de France Education International. Il intervient sur les questions de gouvernance des organisations éducatives, de politiques éducatives et d'éducation aux médias et à l'information.

10/2022

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Actualité et médias

Retour du Tchad. Carnet d'une correspondance

François-Xavier Verschave, un spécialiste, définissait ainsi la Françafrique : "une nébuleuse d'acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisée sur l'accaparement de deux rentes : les matières premières et l'Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d'interdire l'initiative hors du cercle des initiés. Le système autodégradant se recycle dans la criminalisation. II est naturellement hostile à la démocratie". Ce dispositif, régulièrement reconduit, regroupe la majorité des dirigeants africains mis en place, soutenus et protégés par la France : Omar Bongo et fils (Gabon), Gnassingbé Eyadéma (Togo), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Blaise Compaoré (Burkina Faso), et bien sûr Idriss Déby au Tchad. C'est dans ce dernier pays que Sonia Rolley a travaillé comme correspondante de RFI et de l'AFP. Pas facile d'être entre le marteau et l'enclume, entre le régime tchadien dirigé d'une main de fer depuis dix-huit ans par le président Déby, et entre les autorités françaises qui ont du mal à couper le cordon ombilical avec leur ancienne colonie. Sonia Rolley qui faisait son métier de journaliste sans complaisance (au passage elle fustige l'équipée de l'Arche de Zoé et son traitement par la France au plus haut niveau), a été expulsée, en mars 2008, pour ne pas avoir su se taire. Pire, correspondante de RFI, seule radio crédible au Tchad (et en Afrique), constamment sur le terrain, bénéficiant d'un accès personnel et privilégié tant auprès des autorités que des rebelles et des opposants, elle s'efforçait de dire la vérité. Pas celle de l'ambassade de France... Au bout du compte son constat est amer : "Finalement, la Françafrique est plus qu'un simple néocolonialisme. Au mieux, après observation des relations entre responsables des deux pays, j'y perçois une forme de "syndrome de Stockholm", la propension d'otages, les diplomates français, partageant long-temps la vie de leurs geôliers, les régimes dictatoriaux tchadiens, à développer une empathie ou une contagion émotionnelle avec ces derniers. La version moins romantique de cette idée est la froide collaboration avec ces régimes. Je me souviens d'avoir lu dans un livre d'histoire que l'esprit de Vichy était fait pour s'adapter aux colonies compte tenu de l'autoritarisme et du racisme des régimes coloniaux."

01/2010

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 5, Ile-de-France

Le dixième volume des Demeures de l'esprit est aussi le cinquième de la série française et, après le Sud-Ouest, le Nord-Ouest, le Nord-Est et le Sud-Est, il est consacré aux maisons d'écrivains, d'artistes, de compositeurs, d'inventeurs ou de grands intellectuels de la région parisienne, plus exactement de l'Ile-de-France, moins Paris. De ces maisons, la plus fidèle à son grand homme, et sans doute la plus séduisante, est celle de Ravel à Montfort-l'Amaury. Parmi les demeures de musiciens, elle n'a pas de mal à l'emporter sur la maison natale de Debussy à Saint-Germain-en-Laye, qui n'est hélas qu'un musée, flanquée d'un office du tourisme. Le Prieuré de Maurice Denis, dans la même ville, est lui aussi un musée plus qu'une habitation mais dans son cas c'est plus légitime, les oeuvres d'art y abondent, de même qu'à Meudon chez Rodin, non loin de là. Et si la muséification a frappé un peu trop fort, sans les dépouiller tout à fait de leur charme et de leur intérêt, la maison de Mallarmé à Valvins ou celle de Cocteau à Milly-la-Forêt, elle a laissé intacte celle de Foujita à Villiers-le-Bâcle ou celle de Pierre Mac Orlan à Saint-Cyr-sur-Morin. La plus modeste est probablement celle où naquit Louis Braille à Coupvray, près de Meaux ; la plus fastueuse est sans doute la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry, où Chateaubriand mena grand train dix années durant. Celle d'Aragon et d'Elsa Triolet à Saint-Arnoult-en-Yvelines est un vaste moulin ; celle de François Mauriac à Vémars est devenue la mairie du village. Rosa Bonheur habitait un château nommé By, à Thomery ; Jean-Jacques Rousseau une maison de poupée à Montmorency. Daubigny vivait en bourgeois à Auvers-sur-Oise, Jean-François Millet en rapin à Barbizon. A Bossuet un palais épiscopal, dans Meaux ; à Tourgueniev une datcha à Bougival, avec vue sur Pauline Viardot, dont le manoir est en contrebas. Quant au pauvre Alexandre Dumas, non loin de là, à Port-Marly, il ne profita que quelques mois de son opulente folie, Monte-Cristo. En fin de volume, vous trouverez une table détaillée des sites avec appréciations et renseignements pratiques.

06/2014

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Argumentation rhétorique

Dictionnaire amoureux de l'éloquence

Si ce dictionnaire peut apporter quelque chose, pourvu que ce soit cela : faire vaciller quelques certitudes et bousculer quelques a priori pour rendre à l'éloquence la grandeur qui est la sienne - celle du coeur. " C'est en commençant à écrire ce livre que j'ai compris à quel point mon sujet, que je croyais avoir circonscrit par des années d'études, était en réalité infini. Je suis tombée dans l'éloquence comme d'autres dans la marmite. Très tôt, j'ai éprouvé le besoin de prendre la parole pour ceux que la société laissait de côté : le temps du journal du lycée est un peu loin, mais je le garde toujours dans un coin de mon coeur, comme le premier qui m'a permis de sortir de l'intimité de mes cahiers de poèmes. Et puis il y a eu les premiers pas dans mon métier. Mutée il y a dix ans en Seine-Saint-Denis, je ne savais à quoi m'attendre, et j'ai découvert une tout autre éloquence que celle, académique, de mes années de formation. C'est pourquoi vous trouverez dans ce dictionnaire plusieurs types d'entrées, qui tentent d'illustrer la plasticité de la notion. Il était difficile de faire l'impasse sur les fondations antiques de l'éloquence, et sur leur résurrection au siècle classique : il faut rendre à César ce qui lui appartient. Mais à ces entrées académiques répondent aussi les portraits de certains de mes élèves, ou de quelques proches qui incarnent à mes yeux l'un des visages de l'éloquence. Il y a aussi dans ce livre un peu de notre monde actuel - celui qui fait réfléchir et avancer, pas celui qui périme en même temps que la polémique qu'il a instaurée. D'autres entrées vous surprendront sans doute, ou vous sembleront à première vue hermétiques et, en l'occurrence, peu éloquentes. Ne les fuyez pas : volontairement mystérieuses, elles sont des portes d'entrée vers d'autres mondes qui vous seront sans doute plus familiers. C'est de cette manière que j'ai à mon tour cherché à gommer les frontières entre les multiples univers de l'éloquence. Si ce dictionnaire peut apporter quelque chose, pourvu que ce soit cela : faire vaciller quelques certitudes et bousculer quelques a priori pour rendre à l'éloquence la grandeur qui est la sienne - celle du coeur. "

09/2022

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Revues

Reporters d'Espoirs N° 2, printemps-été 2023 : Nature : Vous n'avez encore rien vu !

" Nature : vous n'avez encore rien vu " : Reporters d'Espoirs, la revue des reportages qui donnent envie d'agir, publie son numéro 2 ! Elle nous prodigue les ressources nécessaires à notre vie quotidienne. Elle nous fait évoluer dans un environnement propice au repos, à l'épanouissement, à la rêverie. Et son génie nous promet bien plus encore... A nous d'agir pour permettre à la nature de continuer de nous émerveiller. La nature est une aventure qui n'a pas fini de nous étonner ! La revue Reporters d'Espoirs lui rend hommage, en vous offrant sur elle un regard à 360 degrés. Dans ce numéro : le "meilleur' des reportages sélectionnés pour vous dans la presse française et internationale, une myriade d'initiatives concrètes, des interviews, débats et portraits, des rencontres avec des personnalités et des acteurs de solutions. [REPORTAGE PHOTO] Plongée en eaux profondes avec Laurent Ballesta [AFRIQUE] Quand le plus grand troupeau d'éléphants réinvestit ses terres d'origines [COLOMBIE] Les anciens guérilleros des Farc se lancent dans le tourisme vert [ETATS-UNIS] L'entreprise Patagonia redonne à la Terre [OCCITANIE] Des jeunes à l'école de la transition écologique [LANGUEDOC] Des vignerons testent des cépages plus résistants à la sécheresse et moins gourmands en eau [HAUTES-ALPES] Puy-Saint-André, village modèle de la transition [COTE D'AZUR] Ces petites mains qui font les grands parfums [PORTRAIT] Patrick Roger, lanceur d'alertes chocolatées [CHRONIQUE] "De la Bretagne au Panama : mes destinations et initiatives coup de coeur', par Sophie Jovillard [DEBAT] Ecologie : jusqu'où les médias doivent-ils s'engager ? Valérie Masson-Delmotte / Jean-Francis Pécresse [GRAND REPORTER D'ESPOIRS] Denis Cheissoux, Co2 mon amour : 30 ans d'écologie sur les ondes [RENCONTRE] Evelyne Dhéliat, miss météo préférée des Français En achetant cette revue vous soutenez Reporters d'Espoirs, l'association pionnière du "journalisme de solutions' depuis 2004. Reporters d'Espoirs parcourt la France et le monde pour dénicher des initiatives qui améliorent la vie et l'économie, le lien social et notre rapport à l'environnement. Elle mobilise les journalistes et leurs médias pour qu'ils en diffusent la connaissance auprès du plus grand nombre. Pour nous donner à voir le monde qui avance et se construit, pour relayer les raisons de croire en l'avenir, et pour démultiplier les réponses aux problèmes d'aujourd'hui. La revue qui inspire et donne envie d'agir www. reportersdespoirs. org

05/2023

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Beaux arts

L'Apocalypse illustrée par la tapisserie d'Angers

Le texte L'Apocalypse raconte les visions de l'apôtre et évangéliste Jean en exil sur l'île de Patmos dans la mer Egée. Son message ne s'adresse pas au seul chrétien mais à l'homme qui, face aux épreuves de l'existence, lutte pour trouver sa voie et se trouver lui-même. Bien qu'ayant été écrit au Ier siècle, le texte de saint Jean résonne avec l'actualité d'une manière surprenante. Nous avons choisi la traduction de la Bible de Jérusalem, tant pour l'unanimité qu'elle suscite que pour le souffle et la justesse qu'elle donne à L'Apocalypse. L'auteur : Paule Amblard Dans ses commentaires et son introduction, Paule Amblard, historienne de l'art et spécialiste de l'art chrétien médiéval, décrypte la signification des images et des symboles et nous convie à interroger le sens profond du message de saint Jean. Les commentaires de Paule Amblard sont enrichis de nombreuses citations de la Bible, mais également du Coran et des grands textes mystiques. Nous proposons ainsi une véritable lecture symbolique et spirituelle de la tapisserie d'Angers, et une promenade éclairée sur le chemin de L'Apocalypse. L'illustration Chef-d'oeuvre du Moyen Age datant du XIVe siècle et attribué à Hennequin de Bruges, classée au patrimoine mondial de l'humanité, la tapisserie d'Angers est la plus grande tenture médiévale jamais réalisée : 130 m de long par 6 m de haut, c'est-à-dire 775m2 (ce qui équivaut à trois terrains de tennis). Les illustrations de notre édition proviennent de l'envers de la tapisserie qui a conservé les couleurs flamboyantes de l'époque du tissage, et qui a été photographié puis inversé. Un important travail de photogravure a été réalisé afin d'obtenir la meilleure restitution possible des couleurs. Ce livre rend un hommage indispensable à une oeuvre exceptionnelle. Un soin particulier à l'exploitation des détails de la tapisserie a été apporté afin de faire ressortir les émotions inscrites sur les visages des personnages : le texte de L'Apocalypse et la tapisserie s'animent et se répondent. Là où les panneaux de la tapisserie manquent, nous avons intégré des miniatures issues de manuscrits précieux qui ont inspiré Hennequin de Bruges. Un livre pour tous Une édition dans un format plus maniable et abordable, avec l'intégralité du contenu de la Grande Collection. L'Apocalypse de saint Jean illustrée par la tapisserie d'Angers séduira tant les amateurs d'art que les lecteurs intéressés par la spiritualité.

09/2017

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Art du XXe siècle

Robert Lotiron. La poésie du quotidien

Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le "Blaue Reiter" à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli "toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective". Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : "Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment".

08/2022

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Histoire de l'art

Une histoire intime de l’art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu

Coédition Dilecta / Cnap / Collection Lambert "A mon avis, les choses intéressantes se font quand on ne pense pas au futur, indépendamment de tout calcul historique". A l'occasion de la publication d'Une histoire intime de l'art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu, la Collection Lambert (Avignon) présentera une sélection d'oeuvres emblématiques de la Donation Yvon Lambert de mars à juin 2023. En 2012, le marchand d'art Yvon Lambert fait la donation à l'Etat français d'un ensemble unique de près de 600 oeuvres de sa collection personnelle, constituée principalement d'oeuvres acquises auprès des artistes qu'il exposait dans ses galeries de Vence, de Saint-Germain-des-prés puis de New York. Au-delà d'une "belle collection" , dont l'intérêt historique majeur légitimait que le Centre national des arts plastiques en accepte la donation, c'est une collection des plus originales et intimes qui s'offre à la vue de tous, une "succession d'émotions" acquise durant près de soixante-dix ans par un homme passionné et audacieux, à l'écoute des soubresauts de l'histoire de son temps. La Donation Yvon Lambert reflète cette clairvoyance du galeriste qui introduisit auprès d'un public français plusieurs générations d'artistes qui seraient certainement restés méconnus dans l'Hexagone sans son intervention. C'est pourquoi elle constitue un enrichissement exceptionnel pour les collections publiques françaises tant en quantité qu'en qualité. La volonté du collectionneur de partager "sa seule fortune" s'incarne également par l'ouverture au public en 2000 d'un lieu dédié dans sa Provence natale, à Avignon, et la mise en oeuvre d'une proposition culturelle singulière dont la fonction sociale est clairement revendiquée. L'ouvrage, coédité par le Centre national des arts plastiques (Cnap), la Collection Lambert et les Editions Dilecta, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques de la donation et à comprendre les évolutions, depuis les années 1960 jusqu'à nos jours, du monde de l'art occidental, comme le soulignent les contributions inédites des historiens de l'art invités à porter leur regard sur cet ensemble exceptionnel. Avec des oeuvres de Carlos Amorales, Carl Andre, Shusaku Arakawa, Miquel Barceló, Robert Barry, Jean-Michel Basquiat, Berndt et Hilla Becher, James Bishop, Jean-Charles Blais, Christian Boltanski, Slater Bradley, Candice Breitz, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, André Cadere, Mircea Cantor, Christo, Francesco Clemente, Robert Combas, Jean Degottex, Daniel Dezeuze, Jan Dibbets, Marcel Dzama, Bernard Faucon, Spencer Finch, Hamish Fulton, Vincent Ganivet, Anna Gaskell, Nan Goldin, Douglas Gordon, Shilpa Gupta, Thomas Hirschhorn, Jenny Holzer, Roni Horn, Jonathan Horowitz, Douglas Huebler, Louis Jammes, Donald Judd, On Kawara, Zilvinas Kempinas, Idris Khan, Anselm Kiefer, Jeong A Koo, Joseph Kosuth, Joey Kötting, Jannis Kounellis, Delphine Kreuter, Barbara Kruger, David Lamelas, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Sol LeWitt, Richard Long, Robert Mangold, Brice Marden, Agnes Martin, Gordon Matta-Clark, Adam Mcewen, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Olivier Mosset, Rei Naito, Bruce Nauman, Rika Noguchi, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Tsuyoshi Ozawa, Giulio Paolini, Adam Pendleton, Giuseppe Penone, Edda Renouf, Robert Ryman, Fred Sandback, Charles Sandison, Julian Schnabel, Rudolf Schwarzkogler, Richard Serra, Andres Serrano, David Shrigley, Ross Sinclair, Haim Steinbach, Jana Sterbak, Niele Toroni, James Turrell, Richard Tuttle, Cy Twombly, Salla Tykkä, Francesco Vezzoli, Lawrence Weiner

04/2023