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Marchés financiers

Trade finance. Accompagner les opérations de commerce international grâce à l'offre bancaire

Accompagner les opérations de commerce international grâce à l'offre bancaire Le Trade Finance correspond à un éventail de solutions bancaires destinées à faciliter les transactions du Commerce International pour les importateurs et les exportateurs ; son champ d'application est large et diversifié et renvoie à la sécurisation des transactions, côtés exportateurs, comme importateurs. Ce financement peut prendre deux formes : - le préfinancement (avant expédition de la marchandise) qui est obtenu par exemple contre émission de garanties de marchés (Garantie de restitution d'acompte) ; - le post-financement qui permet à l'exportateur de concéder des délais de paiements importants, tout en étant payé à vue (par exemple l'escompte ou mobilisation de crédit documentaire répond à cet objectif=. Ce guide propose de comprendre et de décrypter l'offre bancaire en matière de Trade Finance qui est une véritable boîte à outils apportant aux exportateurs et aux importateurs la sécurité et la liquidité pour gérer et financer leurs transactions internationales. Pratique, pédagogique et illustré de cas concrets, l'ouvrage répond aux questions essentielles, notamment le rôle des documents commerciaux, les outils de financement du poste-clients international de l'entreprise, l'organisation des banques pour relever ces nouveaux défis... Cet ouvrage propose un panorama des techniques et des produits financiers destinés à financer et à accompagner les opérations de commerce international et apporte des éclairages sur les actualités liées à la digitalisation, au développement de certaines techniques. Un focus sera fait sur le Green Trade Finance qui concerne les transactions s'inscrivant dans un projet visant à favoriser l'environnement (ex. : parc éolien, amélioration de la gestion des eaux, transports propres, etc.) et que des solutions de Trade finance participent à ce projet (crédits documentaires, garanties internationales). Points forts - Apport d'éclairages sur de nouvelles techniques - Intègre les dernières évolutions réglementaires et technologiques - Des points de vue sur le métier (exportateur, banquier, logisticien...)

11/2023

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Sciences historiques

Occupation, épuration, reconstruction. Le monde de l'entreprise au Havre (1940-1950)

Dès l'été 1940, les entreprises havraises sont contraintes de répondre aux commandes des autorités allemandes. Métallurgie, construction navale, bâtiment et travaux publics, commerce et artisanat : plusieurs dizaines d'unités productives sont mises au service de l'occupant. Bientôt, une main d'oeuvre importante sera conduite vers les chantiers du mur de l'Atlantique ou vers les usines en Allemagne. Le Havre est un bon observatoire de l'économie d'occupation en France. La micro-histoire d'entreprise et les archives de l'épuration révèlent la coexistence, ici comme ailleurs dans la France occupée, des adaptations à la contrainte, des conduites zélées et des attitudes de résistance. Comment les milieux patronaux et le monde syndical ont-ils accueilli les initiatives de Vichy qui incitaient le monde de l'entreprise à se soumettre aux volontés de l'occupant? Quelle a été l'ampleur de l'aryanisation des entreprises? Loin du jugement moral rétrospectif, ce livre propose une lecture des situations et un bilan de la collaboration économique. Avec la Libération et le retour de la République, vient l'heure de l'épuration. ' II s'agit de sanctionner "ceux qui ont favorisé les desseins de l'ennemi ". Est-il vrai, comme on le dit parfois, que seuls les "lampistes" ont payé? Quelles sanctions ont été appliquées? Les entreprises utiles à la reconstruction ont-elles été relativement épargnées comme ce fut le cas dans d'autres villes ? La reconstruction urbaine et portuaire et la reconstitution des entreprises sinistrées se sont-elles effectuées au même rythme ? Aujourd'hui, le souvenir de la tragédie du bombardement allié de septembre 1944 et la célébration du patrimoine de la reconstruction ne font-ils pas écran, dans l'imaginaire du Havre, aux réalités de l'Occupation et de la sortie de guerre ?

12/2012

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Histoire internationale

Mon combat politique

Nguila Moungounga-Nkombo est l'un des rares hommes politiques de sa génération qui a eu un idéal politique et qui y est resté fidèle. C'est dire que c'est un homme avec des convictions solides. Par exemple, il a toujours refusé de cautionner toutes les dictatures instaurées dans son pays. C'est dans cet esprit qu'en 1969, ayant participé à la création du Parti Congolais du Travail (PCT), ancien parti unique d'inspiration marxiste, qui lui doit sa dénomination, il le quittera presque aussitôt, suite au refus de celui-ci d'intégrer en son sein des amis politiques des anciens présidents Massambat-Débat et Youlou, et certains autres patriotes, estimant que, minoritaire de fait, ce parti ne sera pas en mesure de mener à bien le développement du pays. Pendant deux décennies, il sera victime d'un harcèlement sans précédent du PCT : calomnies, menaces, arrestations, emprisonnement, tentatives d'assassinat, exil politique, etc. Ainsi, en 1977 suite à l'assassinat du président Ngouabi par ses propres amis du PCT, bien qu'innocent, il sera condamné à 10 ans de prison. Moungounga-Nkombo devient ministre pour la première fois en 1992, dans un gouvernement formé par le premier président élu démocratiquement dans l'histoire du pays, Pascal Lissouba. En 1993, il est ministre de l'Economie et des Finances, et obtient des résultats tangibles, salués d'ailleurs par des organisations financières internationales, et qui se traduisent entre autres par le renflouement des caisses vides de l'Etat et la paye régulière des fonctionnaires. Après le renversement du président démocratiquement élu, fidèle à ses convictions, il refusera toute capitulation devant la dictature en cours au Congo, en dépit des appels du pied de cette dernière...

12/2011

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Philosophie

Eloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail

" La génération actuelle de révolutionnaires du management considère l'éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l'exemple du consultant en gestion, vibrionnant d'une tâche à l'autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l'évier, la raie des fesses à l'air. " Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l'une des réflexions les plus fines qu'il nous ait été donné de lire sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce " travail intellectuel ", dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'" économie du savoir ", se révèle pauvre et déresponsabilisant. De manière très fine, à l'inverse, il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets - ce qu'on ne fait plus guère dans un monde où on l'on ne sait plus rien faire d'autre qu'acheter, jeter et remplacer. II montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'" économie du savoir ". Retour aux fondamentaux, donc. La caisse du moteur est fêlée, on voit le carburateur. Il est temps de tout démonter et de mettre les mains dans le cambouis ... "

03/2010

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Littérature française

Ma vie précaire

« J’avais enfin quitté la marchande de sommeil, et trouvé pour quelques jours refuge chez un ami d’ami, à Vincennes, non loin de la tour où le marquis de Sade passa quelques années, mais décidément Paris m’était impossible : jamais je ne trouverais un bail, personne ne voudrait louer ne serait-ce qu’un studio à un écrivain sans le sou, et surtout sans fiche de paye – le sésame des temps modernes –, il me fallait repartir, au hasard Balthazar, encore une fois. Je n’étais plus à ça près… J’étais devenue une pierre qui roule – like a rolling stone ! Dans les rues de Vincennes enténébrées, casque sur les oreilles, je chantais à tue-tête la chanson de Dylan ; le marquis de Sade était loin, et je n’étais pas Justine, hélas, juste un vague ersatz de la Nadja de Breton : une âme errante. »   Forcée de quitter son domicile parisien, Élise, double littéraire de l’auteur, se débarrasse de tout ce qu’elle possède, y compris de ses livres. Affranchie du matériel, elle vit au jour le jour, s’en remettant à ses désirs, à sa curiosité d’esprit, et à la bonté d’étrangers. Chaque décision devient une épreuve, où l’heureux dénouement le dispute au tragique. D’une bicoque à Saint-Nazaire à une plage guyanaise, d’une marchande de sommeil à un flic-écrivain, d’amitiés solides en relations virtuelles, d’étreintes tarifées aux blessures amoureuses, de nuits à la belle étoile à l’enfermement dans un cloître : Élise va et vient, bousculée par le hasard, débordée par ses choix, chahutée par ses rencontres. Voici un livre écrit sur le fil, comme un numéro d’équilibriste – un fil tendu par l’urgence, la nécessité, et un goût certain du risque –, qui rend compte magnifiquement de la fragilité de l’existence.

04/2012

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Littérature française

Le Moche et la Mouche

" Suis-je réellement idiot, la mouche ? Je crois qu'il n'y a eu que Gérald, le deuxième mari de Nathalie pour en douter. Mon projet de mort est un projet d'idiot, mon amour pour Nathalie est un amour idiot. Je ne connais personne de plus égoïste que cette fille qui me traite avec cruauté depuis l'école primaire. Je lui accorde mille circonstances atténuantes, je lui pardonne tout ! [...] Elle ne me maltraite pas pour ce que je suis, elle me maltraite pour ce que je représente. Je paye pour tous les mâles et je l'accepte. Les hommes me font peur, j'en ai souffert autant qu'elle. Nathalie n'est pas heureuse et elle le serait encore moins si elle ne disposait de moi en permanence, offert en exutoire. " LE MOCHE ET LA MOUCHE : une tragédie classique... dans la "France d'en-bas" ! La règle des trois unités y est scrupuleusement respectée. Unité de lieu : le garage d'une "maison de maçon", dans la banlieue de Bourg-en-Bresse. Unité de temps : les jours de grève d'un centre de tri postal. Unité d'action ; l'anti-héros, Bernard, prépare avec minutie son "arrêt de vie". Il a prévu une mise en scène grandiose, inspirée des somptueux tombeaux de Marguerite d'Autriche et de Philibert le Beau, joyaux de la flamboyante église de BROU. La confidente : une mouche ! Une petite Fannia cannicularis. Au travers de ces confidences, BERNARD CHATELET nous entraîne dans le désert affectif, la grande solitude d'un homme qu'on aimerait croire unique. L'humour - souvent noir - la dérision, le style pamphlétaire pour fustiger les travers de notre société, le dénouement inattendu, rendent ce roman passionnant. Assurément, après lecture, on ne peut plus considérer les mouches d'un même œil !!

09/2005

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Critique littéraire

Zola. Tome 3, L'honneur (1893-1902)

Trois volumes, trois mille pages, quatre cents illustrations documentaires : la biographie d'un des géants du roman français, à la mesure de sa personnalité, de sa carrière et de son œuvre. Le troisième volume couvre la troisième et dernière période de la carrière de Zola : 1893-1902, celle qui commence après l'achèvement des Rougon-Macquart, et qui se termine par une mort sans doute criminelle. Malgré sa relative brièveté, cette période est aussi chargée de matière et de péripéties que la précédente. Zola publie deux nouveaux cycles romanesques : Les Trois villes et Les Quatre Evangiles (le troisième, posthume, et le quatrième, inachevé). Mais l'épisode le plus dramatique de ces dix années est son engagement dans l'affaire Dreyfus : " J'Accuse... ! ", dans l'Aurore du 13 janvier 1898, son procès aux Assises de la Seine, son exil en Angleterre, son retour victorieux. Inexorablement, " J'Accuse... ! " a conduit de proche en proche à la révision du procès qui a envoyé le capitaine juif en déportation. Les dernières années sont celles d'un regard sans illusion, mais sans pessimisme, sur la France fin de siècle : Fécondité, Travail, Vérité disent sur le mode du mythe et de l'utopie l'espoir dans une société régénérée. Histoire publique, histoire privée. Zola est aussi pendant ces années le personnage de deux romans personnels, parce qu'il partage son affection entre deux femmes : Alexandrine, qui reste la compagne de ses créations et de son combat, et Jeanne, jeune femme intensément aimée, la mère de ses deux enfants et le modèle de ses dernières héroïnes. Le livre s'achève sur les enquêtes qui ont tenté d'apporter un peu de lumière sur sa mort : Zola a-t-il payé de sa vie son combat pour la vérité et la justice ?

09/2002

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Sciences historiques

Le roi et le déshonneur des familles. Les lettres de cachet pour affaire de famille en Franche-Comté au XVIIe siècle

Au XVIIIe siècle, le roi reçoit des suppliques désespérées de dizaines de milliers de familles qui redoutent que le comportement déviant de l'un des leurs ne conduise au scandale d'une condamnation judiciaire. C'est un quotidien familial intime et douloureux, pris sur le vif, qu'exposent sans fard les dossiers de lettres de cachet pour affaires de famille de l'intendance de Franche-Comté. Les conséquences dangereuses des excès d'un fils cadet, de la folie d'un neveu ou de l'adultère d'une épouse amènent le monarque, père et juge suprême des sujets, à intervenir pour préserver l'honneur de la famille, en expédiant une lettre de cachet qui ordonne la détention de l'accusé. Les archives comtoises révèlent une prise en compte attentive des conflits de plus de 270 familles, principalement nobles et bourgeoises, par la monarchie absolue. Faisant des affaires de famille une affaire d'Etat, le roi emploie la lettre de cachet pour le règlement de différends privés, dans un subtil parallèle entre ordre familial, social et politique. Une procédure complexe, basée sur une enquête de terrain, mobilise toute la hiérarchie administrative, dévoilant une famille déchirée par des luttes de pouvoir intestines et des frustrations anciennes. Le succès des lettres de cachet de famille éclaire d'un jour nouveau le rapport unissant l'Etat et la famille à la fin de l'Ancien Régime et la crise profonde née de la confrontation entre l'intérêt familial et les aspirations individuelles. La cruelle destinée des correctionnaires comtois enfermés à l'hôpital de Bellevaux à Besançon, au château de Joux, à Bicêtre, ou même exilés en Nouvelle-France et aux Antilles, montre quel est le prix payé par ceux qui, rejetés par leur famille avec l'aide de l'Etat, commencent à apparaître à l'approche de la Révolution comme les victimes de l'arbitraire monarchique.

12/2017

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Littérature érotique et sentim

Indéniablement toi

Un chien déjanté, un vétérinaire étrange, un garçon de piscine sexy, et un mois en Californie pour se faire des amis, tomber amoureuse et jouer avec le destin. Qui est payé pour sortir le chien et se prélasser au bord de la piscine toute la journée ? Sydney Montgomery, conservatrice de musée en devenir et gardienne de maison professionnelle, voilà qui ! Lorsque sa tante et son oncle recherchent quelqu'un pour garder leur maison et leur chien à Palo Alto, pendant un mois, Sydney ne peut pas refuser cette occasion de se rapprocher de sa soeur qui est à Los Angeles. En l'espace de vingt-quatre heures après son arrivée, Sydney se retrouve à nettoyer les besoins dégoûtants du chien, à amener un cabot peu coopératif chez un vétérinaire séduisant, mais quelque peu particulier, et à être sauvée du fond de la piscine par le nettoyeur nu de ladite piscine. Lautner, "garçon de piscine" , possède un corps à tomber et un caractère des plus sympathiques. Avec ses yeux bleu océan, il est captivant, sexy et addictif. Ce qu'il n'est pas en revanche, c'est... nettoyeur de piscine. Dr Lautner Sullivan est un joueur de football universitaire devenu pédiatre. Il sait comment charmer une femme avec des fleurs, des pâtisseries et du thé. Lautner est le rêve de toutes les filles, mais Sydney n'est pas comme toutes les filles. Elle est immunisée contre les arcs-en-ciel, les contes de fées, la poussière magique et le mot qui commence par un grand "A" . L'attirance est immédiate, leur amitié est méritée et leur amour est indéniable. Leur "pour toujours" se limite à trente jours, mais "pour toujours" n'est pas assez long.

06/2018

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12 ans et +

Châlucet ou le pouvoir des rêves Tome 2 : Bonneval ou la grandeur des âmes

An de grâce 1181. Aux marges de l'Aquitaine… Sous la domination des Plantagenêts, alors que la région est décimée par nombre de routiers, plusieurs seigneurs du Limousin ont décidé de s'allier au roi de France. Du haut de son promontoire rocheux, la forteresse de Châlucet se croyait imprenable. Elle a pourtant payé le prix de sa résistance. Dans un monde instable et dangereux, les jeux de pouvoir servent ceux qui, dans l'ombre, tirent les ficelles de l'invisible. Quel est donc cet ordre religieux des Frères Noirs désirant plus que jamais s'approprier deux bagues enchâssant une pierre d'ambre, initialement en possession de seigneurs hostiles au roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine ? La puissance de ces deux anneaux semble infinie. La Mort danse et la guerre menace. Seuls deux hommes ont échappé aux massacres lors de l'attaque de la place forte de Châlucet. Ils sont désormais poursuivis sans relâche par Gavin, un mercenaire sans scrupule, et par le frère Johannes, un émissaire fanatique des Frères Noirs. De nos jours… en Limousin, entre Limoges et Coussac-Bonneval Hugo Bardent, un jeune lycéen, est devenu l'héritier des deux bagues ressurgies d'un passé obscur et que ne peuvent expliquer les rêves récurrents qui tourmentent l'adolescent. Hugo n'a pas d'autre issue que de rechercher le berceau de ses origines et de démêler l'écheveau du temps. Est-ce la curiosité, le hasard, la fatalité ou le destin qui va le conduire jusqu'au château de Bonneval pour enfin découvrir le secret qui, du fond des âges, l'appelle par son nom ? Près de 800 ans séparent ces deux époques. Cet espace-temps est en proie à de mystérieuses créatures qui semblent vouloir influer sur la destinée des hommes. Quelles sont-elles ? Quels sont leurs véritables desseins ? Que s'éveille alors la grandeur des âmes !

10/2017

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Sciences politiques

L'Afghanistan, une aventure géopolitique française

Alors que l'Occident l'avait relégué aux oubliettes des vestiges post soviétiques de la défunte Guerre Froide, la France redécouvrait subitement l'Afghanistan le 11 septembre 2001, au seul motif que le commanditaire des attaques terroristes, Oussama Ben Laden, se terrait aux confins de l'Hindu Kusch, sous la protection du Mollah Omar. Douze ans de guerre plus tard, les soldats français de la brigade La Fayette amorçaient le retrait de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) en quittant Kaboul au printemps 2014, après y avoir payé le prix du sang et formé les Forces Intérieures de Sécurité, dans les pas mesurés des audacieux Joseph Gallieni et David Galula, chantres de l'école française de contre insurrection. Pourtant, la présence française n'avait pas attendu la parenthèse talibane pour s'illustrer durablement au "Royaume de l'Insolence" puisqu'elle remonte au XIXe siècle, lorsque Kaboul fascinait les intellectuels et scientifiques : de Joseph Arthur de Gobineau à la genèse de la Délégation Archéologique, des périples afghans d'André Malraux ou de la Croisière Jaune Citroën aux fascinants reportages de Joseph Kessel. Puis, dans un même élan de curiosité et de fascination, s'écoulait près d'un siècle de coopération des Constitutionnalistes parisiens au chevet du Droit afghan, suivi de la coopération franco-afghane dans la lutte contre la culture et le trafic d'opium (90% de la production mondiale) ponctué du challenge périlleux de l'enseignement du français à Kaboul. Aujourd'hui, l'Afghanistan continue de se débattre face aux visées hégémoniques des acteurs régionaux comme la Russie, la Chine, l'Iran, le Pakistan et l'Inde, mais également tente de conjuguer avec les puissances occidentales, dont la France, qui rivalisent, en termes d'influence, dans un Nouveau "Grand Jeu" qui se dévoile au centre de ce creuset des ressources stratégiques et des enjeux majeurs de sécurité internationale.

04/2017

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Histoire de France

Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le département de la Creuse

La Grande Guerre a fait 10. 941 morts creusois ; cette triste statistique place notre département dans les plus touchés du pays. Comme tous les départements ruraux, la Creuse a payé un très lourd tribut à cette Première Guerre mondiale, car les paysans fournissent les rangs de l'infanterie, très touchée par une guerre industrielle dans laquelle les fantassins ont été massivement victimes des armes diverses et variées. A la fin du conflit, le département aura perdu 4,7 % de sa population. La Grande Guerre laisse une empreinte profonde dans les consciences. Par ailleurs, la loi du 25 octobre 1919, relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France, a invité les communes, aidées dans ce cas par l'Etat, à prendre toutes mesures de nature à " glorifier les Héros Morts pour la Patrie ". Ultérieurement, les communes ont été vivement incitées à procéder à l'inscription des noms des morts pour la France des autres conflits sur les monuments aux morts. Les monuments aux morts, présents dans presque toutes les communes de France, offrent un intérêt à la fois historique, sociologique et humain. Construits à l'issue de la Grande Guerre, et symbole majeur de la France Républicaine des années 1920, ils deviennent monuments de mémoire pour la Nation tout entière. En ce début de nouveau millénaire, les monuments aux morts apparaissent comme le trait d'union entre tous les citoyens : vecteurs de valeurs civiques et républicaines dont la transmission aux générations nouvelles s'avère essentielle, ils contribuent au maintien indispensable de la mémoire collective. Les monuments aux morts sont un signe pour le passant, afin qu'il n'oublie jamais ceux et celles qui ont donné leur sang pour la Patrie.

08/2018

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Théâtre

Théâtre. Tome 8, Une femme trop honnête ; Boulevard Durand ; Comme les chardons

Une femme trop honnête. La "femme trop honnête" s'appelle Marie-Madeleine ; elle est licenciée en philosophie ; son mari s'appelle Robert, son amant Jacques. Et c'est pour retrouver sa pureté, par intransigeance morale, par rigueur dialectique, pour ne pas vivre dans le souvemr de deux hommes à la fois, qu'elle paye Roger 5 000 louis d'or, afin qu'il "anéantisse la conscience" de Robert. Le texte de la pièce représentée est suivi de deux grandes scènes inédites : la première, l'invasion de l'Europe par les Soviétiques ; la deuxième, sa dévastation par des bombes atomiques américaines. Boulevard Durand est l'histoire d'un procès et d'une erreur judiciaire dont l'auteur a connu plusieurs des héros. Jules Durand secrétaire de syndicat, fut condamné à mort en 1910. Une campagne pour la révision du procès fut entreprise. Jules Durand fut reconnu innocent mais il était, entre-temps, devenu fou de douleur. Boulevard Durand est une chronique qui raconte la vie de cet homme et de sa famille avant, pendant et après le procès. Comme les chardons... Jeanne affirme dès l'abord qu'elle aimerait être comme sont les chardons. Depuis bien des années Jeanne - qui ne nie pas son demi-siècle - s efforce de vivre ou de survivre, comme les chardons : immobile, indifférente, n'attendant et ne craignant plus rien. Elle partage son temps entre une Espagne dont le vide et les brûlures lui plaisent, et cette maison de Pont-Audemer où elle a été enfant, jeune fille passionnée - criminelle aussi, peut-être. Là, elle retrouve, chaque année, Juliette, l'amie, l'adversaire, la complice aussi, et le témoin de cette jeunesse qu'elle veut oubliée, morte. Entre ces deux femmes la vérité surgira avec la dramatique brutalité qui est le ressort des meilleures et des plus sobres pièces de Salacrou.

03/1966

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Littérature française

Regards croisés d’un élu d’occasion

L'idée de cet Essai est née d'un concours de circonstances. Dépourvu de toute prétention littéraire, ce récit n'est que le résultat "?brut?" d'une expérience somme toute banale et, surtout, de réflexions surgies, au fil des jours et des années, d'une vie professionnelle qui en avait déjà comporté plusieurs, puis de mandats électifs, sans doute très ordinaires, mais qui n'en ont pas moins été des expériences passionnantes, malgré les humiliations qui en furent parfois le prix à payer. Tout ce que je n'ai pas pu dire pendant toutes ces années, sinon avec difficulté et toujours avec la crainte de me voir reprocher quelques manquements à mon obligation de réserve, j'ai pu en exprimer au moins une partie, ici, librement. Cette liberté-là n'a pas de prix. Ou, plutôt, elle vaut tout l'or du monde. Et, pour aussi ordinaire qu'elle fût elle aussi, elle n'en a pas moins été la condition sine qua non de la sincérité de mes propos. Je ne me suis pas exprimé ici pour plaire à quelqu'un ou à une institution ; cela eut été totalement dérisoire et, bien sûr, déraisonnable. Je n'ai fait aucun calcul, ni rien espéré de quiconque. Et puis, "?que m'importe ce qui n'importe qu'à moi ! ?", pour reprendre la belle formule d'André Malraux dans ses Antimémoires, et que je fais mienne, volontiers, ici. (...) Face à ces bouleversements qui, je le crois, sont loin d'être achevés, qu'est devenue notre démocratie ? Qu'en est-il vraiment de la volonté et des aspirations des majorités sorties des urnes ? Faut-il redéfinir les valeurs et les principes de notre République ? Le principe majoritaire a-t-il encore un sens ? La patrie existe-t-elle encore ? Et la mémoire des peuples ? L'Europe est-elle encore pour nous tous une garantie contre les guerres à venir ? Ceux qui en sont les maîtres aujourd'hui sont-ils encore des exemples pour les nouvelles générations qui vont devoir gérer, bientôt, les héritages qui leur seront concédés ? Et tant d'autres questions dont les réponses se font attendre...

03/2020

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Sciences politiques

Le prix de la paix en Afrique. Des clés pour apaiser et stabiliser le continent

Tous les Etats du monde disposent d'un budget national, qui leur permet 1 de transformer les potentialités en richesses réelles, d'acheter des biens, et de créer différents services publics au profit de leur nation. Cependant, la bataille pour la paix est loin d'être gagnée. Les guerres civiles, les rébellions, le banditisme, la famine, les épidémies, les catastrophes naturelles liées à l'utilisation abusive de la planète, troublent chaque jour la paix et la tranquillité des citoyens, à tel point que bon nombre de chercheurs sont arrivés à la conclusion que l'on peut tout acheter, mais pas la paix. Dans cet ouvrage, l'auteur s'attelle à cette problématique à travers le monde, et particulièrement en Afrique. Il se focalise sur le secret du prix que les Etats africains doivent accepter de payer, les efforts qu'ils doivent consentir pour créer les conditions de l'émergence de la paix, qui est un facteur essentiel sans lequel il ne peut y avoir de développement. C'est pourquoi après un balisage intellectuel, l'auteur se focalise sur les grands chantiers que les Etats africains doivent entreprendre pour imposer la paix. Des politiques publiques à ancrages sociaux aux politiques internationales de développement, tout est passé au crible de l'analyse scientifique. L'Afrique, pour vivre et survivre, doit construire des infrastructures adéquates telles que des routes, des écoles, des ponts, des hôpitaux, des salles de sport, des industries locales de transformation. Bâtir une monnaie stable, une armée forte et une justice équitable, démocratiser le système politique, les services publics en créant le dialogue, le compromis, la concertation et le consensus sont autant de critères nécessaires à l'instauration de la paix au sein des Etats. Sur le plan international, la politique de bon voisinage, l'intégration régionale et sous-régionale, ainsi que la gouvernance citoyenne sont indispensables. Cet ouvrage doit interpeller les dirigeants d'Afrique et du monde, et surtout les populations de la planète, car la paix ne s'achète ni ne se ramasse. En République du Congo, la paix demeure et demeurera l'ultime combat de Denis Sassou N'Guesso pour son peuple, l'Afrique, l'humanité, pour le bien des générations actuelles et celles à venir.

05/2019

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Syndicats

Robert Bothereau. Du secrétariat de la CGT au secrétariat général de la CGT-FO (1933-1963)

Robert Bothereau, syndicaliste du Loiret, devient un des secrétaires de la CGT, en 1933, à 33 ans. La CGT, dirigée par Léon Jouhaux, est alors "confédérée", c'est-à-dire attachée statutairement à son indépendance vis-à-vis des partis. Les communistes, minoritaires en 1921, ont quitté la CGT et fondé la CGTU. Lorsque la CGTU disparais et fusionne avec la CGT, en 1936, Bothereau est le négociateur de la fusion. Cette CGT réunifiée est pour l'aide à l'Espagne républicaine et contre les accords de Munich, hormis le groupe Syndicats, fondé par Belin : l'opposition est totale entre Belin et Bothereau, proche de Jouhaux et que l'on pense son futur successeur. Comme Jouhaux, il s'engage dans la Résistance dès 1940. Bothereau constatant, dès mars 1945, que la tendance communiste, minoritaire en 1939, pèse désormais 80 % au sein de l'appareil de la CGT, décide de fonder les Amis de Force Ouvrière, en 1946, lesquels deviendront, le 19 décembre 1947, la CGT-Force Ouvrière. Bothereau en est, logiquement, le premier secrétaire général, de 1948 à 1963. Basé sur des documents d'archives, généralement inédits, ce livre réfute les allégations d'une CGTFO, créée ex nihilo, par et avec l'argent de la CIA ! Et ce à partir des archives de la CIA. En revanche, cette première biographie de Bothereau met en évidence son importance comme organisateur du syndicalisme de la Charte d'Amiens, syndicalisme libre et indépendant, qui va de la CGT confédérée à la CGT-FO. Syndicalisme libre avec des acquis sociaux comme la loi de 1950 sur la négociation collective, l'échelle mobile des salaires, la troisième semaine de congés payés ; des luttes, elle la grève de 1953, la position pour l'indépendance de l'Algérie, dès 1956, la condamnation du stalinisme à Roman et à Budapest, comme de la pratique des ordonnances, dès 1958, et de la dérive autoritaire du régime gaulliste. Une vie militante désintéressée et fidèle, exemplaire, que celle de Robert Bothereau. Elle éclaire mute une partie de l'Histoire du 20e siècle, traversant des moments historiques aussi exaltants que dramatiques, dès lors que le progrès social et démocratique est le guide prioritaire, avec l'idéal d'émancipation humaine.

02/2021

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Pères de l'Eglise

Saint Pierre. Le mystère et l'évidence

La biographie de référence de saint Pierre, premier apôtre et premier pape. Dans l'histoire de l'Eglise, Pierre est considéré comme le premier pape. Pourtant, rien ne le disposait à prendre la place du premier apôtre. Originaire d'une petite bourgade sans prétention située au nord de la terre d'Israël, il exerce humblement une activité de pêcheur avec son frère et quelques amis qui lui sont associés. Alors que la région est dominée par l'Empire romain et que le judaïsme est en crise, le discours messianique de Jésus le séduit si bien qu'il décide de le suivre. D'après les évangiles, c'est Jésus qui donne à Simon le nom de Pierre. Il reçoit aussi la charge du " troupeau ", c'est-à-dire de l'Eglise : " Tu es Pierre, dit le Christ, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ". L'historien Christophe Dickès offre un regard inédit et complet sur le personnage. Après avoir présenté l'homme dans son milieu politique, religieux et économique, il suit les traces de celui qui, après Jésus, est l'homme le plus cité du Nouveau Testament. Le lecteur part ainsi à la découverte d'un personnage complexe, tiraillé entre son engagement et ses doutes. La résurrection du Christ achève pourtant sa conversion : il devient alors le chef de l'Eglise, ouvre le christianisme au monde païen et évangélise une partie de l'Orient. Pierre achève son parcours à Rome où, selon la tradition, il est crucifié la tête en bas au moment des persécutions de Néron, après l'incendie de 64. L'auteur présente aussi comment et pourquoi le pouvoir des papes va s'élaborer autour de ce personnage et étudie les lieux archéologiques qui sont liés à sa vie : de sa maison à Capharnaüm retrouvée en 1866 jusqu'à sa fameuse tombe découverte en 1950, au centre même de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il achève enfin sa réflexion en abordant la place de Pierre dans l'art chrétien des premiers siècles. Cet ouvrage, absolument inédit dans son approche globale, se situe donc au carrefour des sciences : entre histoire, art, archéologie et théologie.

11/2021

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Fantasy

Celui qui noya le monde

La suite et fin de la flamboyante histoire de Celle qui devint le soleil, réécriture épique de l'ascension de la dynastie Ming traduite dans 12 langues Que seriez-vous prêt à sacrifier pour gagner le monde ? Zhu Yuanzhang, le Roi de Lumière, a réussi l'exploit d'arracher le sud de la Chine à ses maîtres mongols. A présent, elle brûle d'un nouveau désir : s'emparer du trône et se couronner empereur. Mais Zhu n'est pas la seule à nourrir cette ambition. Sa voisine au sud, la vénéneuse courtisane madame Zhang, brigue le trône pour son époux, et sa puissance pourrait anéantir Zhu et ses partisans. Pour rester dans la partie, Zhu doit conclure une alliance risquée avec un ancien ennemi : le général eunuque Ouyang, aussi brillant qu'instable. Car Ouyang a déjà tout sacrifié dans le but de se venger du grand khan, le meurtrier de son père. Tous ignorent cependant qu'au nord, un autre rival s'est rapproché du trône. L'érudit méprisé, Wang Baoxiang, a manoeuvré jusqu'à entrer à la cour, et ses dangereuses intrigues menacent de mettre l'empire à genoux. Car Baoxiang, lui aussi, a soif de vengeance : il veut devenir le grand khan le plus détesté de l'histoire... et ce faisant, fouler aux pieds toutes les valeurs que sa famille de guerriers mongols chérissaient plus que lui. Les prétendants au trône sont prêts à tout. Mais lorsque le désir est aussi grand que le monde, le prix à payer pourrait être trop élevé, même pour les plus déterminés d'entre eux... " La plume remarquable de Shelley Parker-Chan fait naître un monde aux couleurs vives, peuplé de personnages fascinants... à ne surtout pas manquer. " BookPage " Shelley Parker-Chan déroule avec maestria le parchemin enluminé de son épopée. Elle nous dévoile un monde éblouissant et inédit, entre destinée, guerre, amour et trahison. " Zen Cho (Sorcerer to the Crown) " Bouleversant et aussi magistral que Circé de Madeline Miller. Un bijou, maîtrisé et envoûtant, de Fantasy historique. " Tasha Suri (Empire of Sand) " Une fresque épique entre guerre et tragédie, ambition et intimité, désir et trahison. Préparez-vous à être submergé. " H. G. Parry (A Declaration of the Rights of Magicians)

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Droit international public

Le moment de la naissance du revenu imposable en droit fiscal belge. Fait générateur du revenu, interaction avec le régime des fruits civils, interaction avec le principe d’annualité de l’impôt

DROIT BELGE Le moment où le revenu imposable naît détermine le moment où le contribuable doit payer l'impôt. Pourtant, le sujet a peu été étudié jusqu'ici en droit fiscal belge. Cet ouvrage, issu de la thèse de doctorat de l'auteur, entend contribuer à combler ce vide. La première partie identifie quels sont les faits générateurs du revenu en droit fiscal belge, en délimite les champs d'application respectifs et en précise les contours. Elle examine ainsi tour à tour le fait présumant la naissance du revenu, le fait générateur comptable, le fait générateur de la mise à disposition du revenu et les cas de "réalisation systématique" où le revenu naît de manière anticipée en raison de la perte pour le fisc du pouvoir d'imposer le revenu. La deuxième partie clarifie l'interaction entre les deux principaux faits générateurs du revenu ainsi identifiés - le fait générateur comptable et le fait générateur de la mise à disposition du revenu - et le régime des fruits civils. Dans son premier volet, elle détermine le fait générateur du fruit civil, cette question étant elle-même obscure, et précise la relation entre ce fait générateur et les principaux faits générateurs du revenu. Dans son second volet, elle clarifie la relation en droit civil et en droit fiscal entre, d'une part, la question de la naissance du revenu consistant en un fruit civil et, d'autre part, celle de la répartition de pareil revenu et de la détermination de la personne qui en est le contribuable. La troisième partie étudie le principe d'annualité de l'impôt contenu dans le Code des impôts sur les revenus 1992 en vertu duquel l'impôt est établi sur les revenus nés pendant la période imposable en raison de la survenance de leur fait générateur. Dans son premier volet, elle examine l'incidence de l'événement postérieur à la période imposable sur les revenus nés pendant cette période. Dans son second volet, elle établit un panorama des cas où le revenu se rattache, par dérogation au principe d'annualité de l'impôt, à une période imposable autre que celle de sa naissance et puis analyse le plus complexe d'entre eux, à savoir celui relatif aux loyers professionnels.

11/2021

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Littérature française

D'une Guyane. Le Singe rouge & La Biche Blanc

L'Amazonie française, qui ne se résume pas au mythique "enfer vert" de la forêt et des fleuves, alimente un imaginaire souvent fantasmatique. L'homme, ce chasseur, y a entamé un voyage, exploration également littéraire de la forêt originelle qui semble le happer en sa solitude au fil d'un itinéraire dont nous finissons par nous demander, presque envoûtés, s'il a jamais un jour réellement été tracé. Dans la forêt guyanaise vit ainsi le marcheur, subsistant de pêche et de chasse, d'aliments prélevés au hasard de ses tribulations. La verdure s'élance, se soulève, puis verse, décroît, décline, choit au long cours de vastes cycles. Le souvenir d'une inconnue faisant bientôt corps avec la selve s'évanouit, tandis que la marche est lente et que la forêt se livre dans ses moindres détails. Ou bien devrait-on parler d'une lente perambulation au cours de laquelle la marche devient divagation, le désir toujours plus inassouvi, la mémoire, toujours plus défaillante et l'expédition, une traversée poétique ? "C'est ainsi qu'on lui proposa un jour d'emmener une seule personne, mais pour un long périple sur la Mana, cette magnifique rivière qui conserve encore intacts nombre de ses sortilèges. N'ayant rien de plus attrayant en vue, il accepta, décidant de ne prendre aucun de ses coéquipiers d'occasion, le Boni Titou, le Hmong Tcho ou Basilio l'Indien brésilien ; la coque d'aluminium suffirait à un équipage si réduit, même si le petit hors-bord rendrait les premières journées fastidieuses sur les eaux encore vastes et fréquentées — ce qui lui importait personnellement était d'être sur l'eau, et tant pis si le vacancier en quête d'aventure en pâtissait. C'était en fait une excellente occasion de vadrouille, essence payée, dans les hauts du fleuve : pourvu que son client ne soit point trop pénible à vivre, il pourrait même, sous prétexte d'excursion, faire cette reconnaissance projetée depuis longtemps sur certaine branche perdue des mémoires, et où cependant l'épopée de l'or avait culminé autrefois. Jusqu'à ce que, la date du départ lui ayant été précisée, il apprît que ce passager était une femme."

06/2021

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Littérature française

Référendums

2022 est une année d'élection présidentielle et législative. Et si c'était aussi une année de référendums ? Ce livre est né d'une idée simple. Notre pays est confronté à des maux chroniques, graves, destructeurs, qui touchent des piliers essentiels de notre société. L'école, l'université, l'hôpital, la sécurité sociale. Avec des conséquences qui frisent l'absurde. Alors que notre assurance maladie est l'une des plus complètes du monde, un patient qui sort d'un séjour en réanimation pour le COVID 19 à l'hôpital public doit payer une facture de plus de 10 000 euros s'il n'a pas de mutuelle. Alors que nous vénérons depuis le XIXe siècle l'égalité face au concours et que les études sont gratuites, un enfant dont les parents ne sont pas eux-mêmes diplômés de l'enseignement supérieur a moins d'une chance sur cinq d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur, alors que celui dont les parents ont un diplôme a trois chances sur quatre d'être à son tour diplômé. Alors que la France compte le plus grand nombre d'agents publics des pays de l'OCDE, il semble toujours manquer des infirmières et des médecins dans les hôpitaux, des policiers de proximité ou des enseignants à l'école et à l'université. Beaucoup de ces problèmes, qui affectent la vie quotidienne de nombreux Français et mettent gravement en danger la cohésion de la société, semblent sans solution. Pour autant, ils ne sont pas clairement présents dans le débat public. Et il n'est pas certain que la campagne électorale laisse s'épanouir le débat d'idées autour de ces enjeux majeurs. Mais on peut demander aux Français de s'exprimer sur les problèmes qui les concernent en leur soumettant des solutions. Simplement, directement, et simultanément. Avec une liste de grands sujets et un "bouquet référendaire" . C'est la suggestion forte et originale de ce livre, qui permettrait à la fois de décortiquer certaines de ces énigmes de société et de répondre à la menace d'une crise démocratique, qui va des gilets jaunes à la montée de l'abstention, en passant par l'irruption du populisme et le refus vaccinal !

05/2023

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Kosher Nostra. Le roman vrai des mafieux juifs américains, 1920-1940

A une époque où les Italo-Américains ne détenaient pas encore le monopole de la voyoucratie, de jeunes juifs utilisèrent la violence, seul moyen alors à leur portée pour passer du stade de miséreux à celui d'hommes d'affaires. Toutefois, contrairement aux mafieux italiens qui n'imaginaient pas d'autre perspective de société qu'une structure parallèle et criminelle se transmettant de génération en génération, les mafieux juifs n'ont jamais considéré le gangstérisme comme une fin en soi. Il n'a été qu'un moyen de s'élever dans la société à une époque où aucun autre moyen ne leur donnait cette possibilité. Comment trouver de l'argent pour monter un business dans un quartier où l'on passait son temps à se battre pour un bout de pain ? Les études, direz-vous. Pour les juifs, les quotas d'entrée dans les universités étaient alors extrêmement limités. Ils n'étaient pas assez américains pour y être acceptés et trop pauvres pour payer. Ainsi, demeuraient-ils un peuple à la dérive cherchant seulement à assurer sa survie, comme leurs parents avant eux, misérables réfugiés ayant fui l'enfer des pogroms sans même savoir où ils iraient. Ils avaient choisi New York et il leur a fallu un certain temps pour se rendre compte qu'ils avaient finalement débarqué dans un autre ghetto. Oui, l'argent du crime a effectivement permis de soudoyer les recteurs d'universités et d'ouvrir les portes des meilleures facultés aux enfants des gangsters juifs comme à beaucoup d'autres au sein de leur communauté. Je le répète, contrairement aux mafieux italiens, aucun des caïds juifs ne voulait de cette vie-là pour ses gamins qui se sont tous, sans exception, parfaitement intégrés dans la société américaine, accédant à des fonctions tout à fait honorables. Meyer Lansky, le trésorier de l'organistaion l'avoua lui-même : " Voyez mon fils, premier juif américain à intégrer l'académie militaire de West Point. Croyez-vous qu'ils l'ont accepté pour me faire plaisir ? Voilà pourquoi, la mafia juive n'a duré qu'une génération. "

06/2021

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Littérature française

Comme un sillage sans bateau

Comme un sillage... un livre né de la mer pour ceux qui l'aiment. Un roman qui tient à la fois de l'autobiographie du rêve, de beaucoup de rêves et des légendes antiques, un livre où se croisent les destins de Tom et de Paula, amoureux de la mer, qui vont construire Poseidon, leur bateau. Mai 1958. Un antique paquebot, parti de Dakar, remonte péniblement la côte africaine en direction de Bordeaux. A son bord, un garçon de onze ans contemple, fasciné, l'Océan déchaîné qui harcèle de ses coups de boutoir la coque fatiguée du vieux navire, comme s'il voulait en arracher les tôles. Comment cet enfant pourrait-il imaginer que la violence de l'Océan vise, tout particulièrement, un passager du bateau ? Comment ce garçon pourrait-il deviner que ce passager n'est autre que l'adulte qu'il va devenir ? Car il ne sait pas encore, qu'un jour, il commettra un parjure que la redoutable puissance cachée sous la surface des flots lui fera payer cher. Il ne sait pas encore que, aujourd'hui comme jadis, c'est la houle des muscles puissants d'un dieu que l'on entrevoit sous la surface des flots les jours de gros temps ! Plus tard, après avoir lu et relu l'Odyssée, cet adolescent exilé loin de son rivage natal commencera à s'interroger : le magnifique poème d'Homère pourrait-il receler, caché au fil des pages, un message passé inaperçu jusqu'alors ? Alors un jour, convaincu d'avoir percé le mystère de ce livre, il va promettre, la main posée sur l'Odyssée, de vouer au Dieu de la Mer le même respect que celui des navigateurs grecs de jadis et de le révérer en secret. Mais bientôt, au fil des pages, apparaît la passion de la navigation à travers un couple qui aime la mer. Tom, depuis la première lecture de l'Odyssée, entend se dédier à la mer. A travers ce livre, on revit ses voyages, son quotidien, les aventures qu'il se crée. Et si l'Odyssée contenait un message subliminal, un avertissement intemporel adressé aux marins d'hier comme à ceux d'aujourd'hui, qui touche à la passion ?

06/2021

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Thrillers

Les anges noirs

Un thriller captivant émaillé de références mystiques et habité par des personnages souvent ambigus, dans lequel le suspense et les rebondissements se succèdent sans répit. Une histoire de vengeance et de rédemption, sur fond de pratiques occultes et de trafic d'enfants. "Aujourd'hui, vendredi 21 juin 1997, j'ai reçu par courrier une menace de mort particulièrement inquiétante, dont le ton me laisse supposer qu'elle peut se révéler moins farfelue que celles qui me sont adressées habituellement pour m'intimider. Et j'ai toutes les raisons de penser qu'elle est en lien avec la disparition du bébé philippin. C'est en tout cas ce que suggère la phrase " occupe-toi des adultes et pas des nourrissons ou les anges noirs te le feront regretter ". Dès lundi, je me mettrai sous protection policière. J'écris ce mot pour le cas où il m'arriverait quelque chose pendant cette fin de semaine. Que Dieu protège ma famille ! " René Dreyer Lorsque Vincent retrouve par hasard ce mot dans le vieux bureau de son défunt père, il lui semble revivre le drame qui a anéanti sa famille quand il n'était encore qu'un enfant et auquel il a miraculeusement échappé. Un jour, quatre hommes masqués et vêtus de noir sont arrivés en bateau par les rives du lac et ont surgi dans la propriété lémanique du juge pour y exterminer toute sa famille. Seul survivant, l'enfant qui s'était caché est devenu flic pour une seule et unique raison : réouvrir l'enquête, trop vite bouclée sans résultat, et venger ses proches. Avec la découverte de cet ultimatum terrifiant, Vincent dispose enfin d'une nouvelle piste pour poursuivre sa quête. Qui sont donc ces anges noirs et pourquoi ont-il signé leur crime par le biais de cette lettre anonyme ? Traumatisé à vie, le fils du juge n'a plus qu'une obsession : faire payer le prix fort aux coupables. De fausses pistes en trafics parallèles, en passant par la découverte de rites occultes et de pratiques perverses, sa traque va l'emmener jusqu'à Hanoï et dans les Caraïbes, mais aussi aux limites de sa propre conscience et aux confins de la folie.

06/2023

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Histoire internationale

Reconstitution du complot international contre la Guinée-Equatoriale. Riche, trahi et oublié

En mars 2004, un groupe de mercenaires, sous les ordres de l'aventurier britannique Simon Mann, tente de perpétrer un coup d'Etat en Guinée-Equatoriale, un petit pays d'Afrique centrale, riche en pétrole. Depuis cette date, de nombreux livres ont été écrits sur ce coup d'Etat, et en particulier sur les préparatifs, les financements, l'implication de certains pays et sur les circonstances qui ont finalement conduit les mercenaires à se retrouver en prison. Mais aucun livre n'a encore cherché à reconstituer le coup d'Etat avec exactitude. Il est essentiel de se baser non pas sur les émotions, mais sur les faits. Grâce à des entretiens avec les personnes impliquées, à de nouveaux documents et à des données tirées de comptes bancaires internationaux que l'auteur a réussi à retrouver, on découvre que le coup d'Etat a été soutenu par de nombreuses personnes influentes. Les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d'Espagne sont au courant des plans mais au moment de vérité, ils ferment les yeux sur ce qui se passe. Cependant, le fait d'avoir été complices d'un acte de terrorisme international ne semble pas les intimider. En fin de compte, c'est avant tout une histoire de pétrole, rien que de pétrole. L'Afrique du Sud, le Zimbabwe et l'Angola savent eux aussi très bien ce qui se trame, mais ils entrent dans leur leu. Le président de la Guinée-Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, attend le dénouement dans la capitale : Malabo. Autour de lui, un réseau de traîtres, intéressés, indiscrets et opportunistes se met en place. Est-ce qu'il le sait ? Non seulement un danger extérieur le guette mais sait-il qu'un autre danger l'attend, si proche qu'il n'a pas pu le prévoir ? Le coup d'Etat échoue au dernier moment et le pays se pose beaucoup de questions : "Est-ce que nous sommes seuls ? D'après eux, ne sommes-nous qu'une source de pétrole, et non un Etat indépendant ?". Le pays s'est enrichi mais le prix à payer, la solitude et la trahison, n'est-il pas trop important ? Un complot international reconstitué dans un style journalistique captivant.

02/2012

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Littérature française

Histoire de l'humanité Tome 1 : Le Chauffe-eau (épopée)

« On ne sait plus qui a dit, Charles Péguy peut-être, que les pères de famille étaient les grands aventuriers des temps modernes. Il en a de bonnes, Charles Péguy peut-être. Comme si tous les pères de famille étaient taillés pour l'aventure, si tous avaient l'étoffe à se frotter à cette chiennerie qu'on appelle le quotidien. Qui ne l'a pas, en tout cas, c'est celui dont on parle dans ces pages, pauvre type ordinaire confronté aux embarras de la vie. Et la vie, c'est bien connu, elle a ses têtes. Il ne semble pas, à ce qu'on raconte, que celle de ce père-ci lui revienne vraiment. Car contrairement aux apparences, ce qu'on raconte ici n'est pas pour rire. Car qui oserait ironiser à propos d'une fuite d'eau, d'une panne de voiture ou d'un commandement d'huissier, qui aurait le front de se moquer des trois redoutables fourriers de l'adversité que sont le plombier, le garagiste et le facteur ?On verra comment le père dont on parle ici mobilise contre eux toutes les ressources dont il dispose (gaucherie désespérante, raisonnement névrotique appliqué à l'analyse des fonctions mécaniques ou électriques des objets de confort usuel, incapacité à concevoir le plus petit principe de solution pour s'opposer à la révolte des choses) et comment, à la fin, il s'emberlificote dans les problèmes de robinets, de combustion à quatre temps et d'assiette fiscale. Non, ce qu'on raconte ici n'est pas pour rire. Sans blague, et même si on a l'air de déconner, comme ça, qui ne serait frappé d'une sainte perplexité face à ces questions, les seules qui vaillent vraiment d'être qualifiés d'historiques, et auprès desquelles le secret du Masque de Fer et l'énigme du courrier de Lyon ressemblent à des devinettes pour fin de noces et banquets : qu'est-ce que c'est, une durit ? Pourquoi faut-il payer une redevance audiovisuelle ? Où j'ai foutu ce putain de tournevis ?C'est là qu'on aimerait bien l'y voir, Charles Péguy peut-être. »Antoine Martin

04/2012

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Sciences historiques

Le coût des études. Modalités, acteurs et implications sociales XVIe-XXe siècle

Cet ouvrage regroupe dix-neuf contributions de spécialistes fédérées autour du thème central du coût des études, de ses implications scolaires, sociales et politiques. Si l'on insiste souvent en effet sur les dimensions idéologiques et politiques des tensions et des décisions qui concernent les structures éducatives, les historiens ont eu trop tendance à négliger la dimension financière de ces mêmes décisions. Or l'éducation a un coût certain, alimente un "marché scolaire" et fait vivre des entreprises qui lui construisent ses bâtiments, lui fournissent son ravitaillement, ses meubles et son matériel pédagogique. Si l'obsession de la rentabilité des institutions est désormais d'actualité, tout comme la logique managériale et la déclinaison des objectifs en compétences, il s'en faut de beaucoup que ces préoccupations soient entièrement nouvelles. Il s'agit alors d'examiner, au plus près des sources et sur la longue durée qui couvre la période allant du XVIe siècle au XXe siècle, les modalités, les finalités et les conséquences de l'investissement éducatif. Quel est le coût des études, selon les périodes prises en considération, selon les institutions et le niveau d'études choisis? Comment s'opèrent les montages financiers qui permettent aux institutions éducatives de vivre et de se développer ? Quels sont les principaux acteurs qui financent l'Ecole et pour quelles raisons ? Les Eglises et leurs membres, les villes et leur oligarchie, les communautés d'habitants, les notables philanthropes mais aussi les entreprises et les familles participent au financement de l'éducation mais l'on perçoit, dans ces contributions, la progressive affirmation de l'Etat central qui investit ce champ en imposant ses prérogatives. Le coût des études est aussi un marqueur social extrêmement puissant qui sépare ceux qui peuvent payer de ceux qui ne le peuvent pas, même si tout un système d'aides existe rapidement, englobant bourses et exemptions aux finalités polysémiques. La gratuité de l'enseignement marque à ce niveau une étape fondamentale même si elle ne signifie pas la fin de tout frais pour les familles. Explorant un territoire historique encore peu parcouru, ce livre est aussi, on le devine, au coeur de nos préoccupations actuelles sur l'Ecole et son coût.

03/2012

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Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich

Cette fois, c'est en Sardaigne en 1365 que le terrible inquisiteur va exercer ses talents. Il accompagne en effet le roi d'Espagne, venu à la tête d'une expédition militaire pour mettre fin à un culte païen dont les adeptes possèdent, semble-t-il, le pouvoir de guérir les malades, y compris les plus graves. Mais pourquoi les ruisseaux et torrents de l'île se mettent-ils à heure fixe à grouiller d'amibes et autres parasites rendant leur eau impropre à la consommation ? Ailleurs, prisonnier d'une cellule surréaliste située en un lieu indéterminé, Wilhelm Reich vit d'hallucinantes entrevues avec un Eymerich qui semble bien décidé à le psychanalyser. Ailleurs encore, dans un futur proche consécutif à l'effondrement des Etats-Unis causé par l'anémie falciforme, des jeunes gens originaires des différentes — et peu sympathiques — nations qui se partagent désormais le territoire nord-américain se retrouvent, pour punition, envoyés dans un mystérieux Lazaret... Enfin, certains chapitres content les épisodes cruciaux de la vie de Reich, dont les hypothèses sur les bions et l'énergie "orgonique" constituent la base même du roman. À la lecture du résumé ci-dessus, pas besoin d'être un habitué de la série pour comprendre que Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich nage en plein délire. Aux psytrons et aux cathares mutants gavés de colchique ont « simplement » succédé les orgones. Continuant sa tournée des théories scientifiques alternatives, Evangelisti évoque W. Reich au tragique destin, persécuté par les nazis puis par la justice états-unienne. Toutes les époques possèdent leurs inquisiteurs. Il paraît clair que ce quatrième volume des aventures d'Eymerich marque une étape importante dans la série. Plus long, plus complexe, il a en outre le mérite de commencer à dévoiler le projet global d'Evangelisti. Le schéma général de l'histoire du futur « évangélique » se met en place, et il est frappant de constater combien cet avenir dystopique plonge ses racines dans le passé, et plus précisément à l'époque d'Eymerich. Et pour ceux qui ignorent encore tout du redoutable dominicain, cette histoire d'horreur aux accents quasiment lovecraftiens constitue une excellente entrée en matière.

09/2012

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Policiers

L'impasse

Danny Callaghan vient de passer huit ans en prison pour avoir tué Brendan Tucker dans une rixe qui a mal tourné. En liberté conditionnelle, il cherche à mener une vie tranquille et à éviter les problèmes. Mais à Dublin, est-ce possible ? Un soir, dans le pub de son ami Novak, deux types débarquent pour abattre Walter Bennett, un voyou de seconde zone. Callaghan s’interpose : il se retrouve à nouveau, malgré lui, pris dans un engrenage de violence. Car il va devoir payer pour s’être mis sans le savoir en travers des affaires de Mackendrick, un des parrains de Dublin. Il est ainsi « recruté » s’il refuse, son ex-femme subira les derniers outrages avant de mourir. Son job : voler les voitures qui serviront au plan de Mackendrick. Ce plan est en fait un baroud d’honneur. Trois semaines plus tôt, Frank Tucker, cousin de Brendan et étoile montante du crime organisé, a tué le bras droit de Mackendrick et proposé un marché : soit il quitte gentiment le business, soit toute sa famille y passe. Le vieux lion ne s’imagine pas rentier en Espagne et décide de faire front. Suivant les préceptes de L’Art de la guerre de Sun-Tzu, il fait semblant de céder pour mieux préparer sa contre-attaque. C’est ainsi que Callaghan se retrouve embarqué dans l’opération coup de poing visant à éliminer Frank Tucker et tous ses lieutenants. Lorsque le plan millimétré de Mackendrick déraille, Callaghan, pris dans un noeud de vengeances, de tueries et de trahisons, fait l’impossible pour protéger ses proches et s’en sortir vivant… Comme le conseille Sun-Tzu, Gene Kerrigan ne va pas là où on l’attend. Grâce à une construction habile et parfaitement maîtrisée, il fait bifurquer son intrigue, et sans en avoir l’air réussit un tour de force. On passe ainsi d’un roman noir « classique » (un type se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, et doit faire face) à un thriller sur une guerre de pouvoir entre gangsters impitoyables et machiavéliques. En jouant savamment des archétypes pour mieux les dépasser, L’impasse est un roman noir qui vise juste.

10/2011