Recherche

Thomas Corneille, Bernard Fontenelle

Extraits

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le froid. Une mise en quarantaine

Dans ce quatrième volume de son autobiographie, Thomas Bernhard, après avoir une nouvelle fois songé à s’abandonner à la maladie, reprend néanmoins la lutte. Observateur impitoyable, il porte témoignage contre l’injustice du destin, la tyrannie et la suffisance des médecins incompétents, l’injustice dans le traitement des malades. Dans ses longues heures d’immobilité il cherche à élucider le mystère de sa personnalité, la part qui revient à ses ancêtres et surtout à son père, un mauvais sujet, dont il ne saura jamais rien. Sa passion pour la musique contribue à son rétablissement. Un jour les médecins de Grafenhof lui accordent le droit de sortie. Les règlements sanitaires et les soins exigés par son état lui interdisent d’être employé dans un commerce. D’être chanteur, il n’est plus question. Il lui faut écrire ou mourir. Il s’agit là plus que d’un simple récit de l’odyssée d’un malade, d’hôpital en maison de convalescence et en sanatorium. Thomas Bernhard est un révolté, révolté contre le fait d’être au monde, révolté contre l’arbitraire et l’indifférence des possesseurs du pouvoir médical, révolté contre l’inégalité dans la maladie. Seules la musique et l’écriture le rattachent à la vie, et cette sombre période de son autobiographie est non seulement un tableau du monde des sanatoriums et des hôpitaux mais une école de volonté. Cette « Montagne magique » d’un pauvre laisse une impression inoubliable grâce à la forte personnalité d’un écrivain qui écrit une langue inimitable. Traduit de l’allemand par Albert Kolm.

01/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mes prix littéraires

Sous prétexte de parler de tous les prix littéraires qu'il a reçus, Thomas Bernhard se livre, dans ces textes inédits, à ce qu'il fait le mieux : exercer sa détestation. Jurés, organisateurs, notables allemands ou autrichiens, personne n'est épargné par l'humour vengeur d'un auteur hypersensible à la médiocrité. Irrésistiblement méchant et drôle, il excelle aussi dans l'art de la miniature. Chaque récit est un joyau, et se lit comme une courte nouvelle. Derrière une apparente désinvolture, Bernhard interroge la nature de l'industrie littéraire et la vanité des distinctions honorifiques. Tout cela dans un style acéré et ironique à la fois - du grand art. Terminé en 1980, ce petit volume, resté pour des raisons obscures inédit du vivant de l'auteur, associe neuf récits de remises de prix et les discours de réception correspondants, poétiques et violents. On comprendrait presque pourquoi un certain ministre autrichien, à l'audition d'un de ces discours assassins, s'est retenu de justesse de frapper Bernhard...

05/2010

ActuaLitté

Littérature française

Les célèbres. Élisabeth II

Deux pièces aussi ironiques et impertinentes l'une que l'autre. Les Célèbres fut écrit en 1976 pour le festival de Salzbourg mais finalement refusé à cause de ses critiques trop sévères du milieu artistique autrichien. Les Célèbres fut écrit en 1976 pour le festival de Salzbourg mais finalement refusé à cause de ses critiques trop sévères du milieu artistique autrichien. Elisabeth II, au sous-titre évocateur (Pas de comédie), date de 1987. Un vieil industriel reçoit ses "amis" dans son appartement du troisième étage et se prépare à acclamer, du haut de son balcon, la reine d'Angleterre en visite à Vienne. Elisabeth II est, avant Place des héros, la dernière grande pièce de Bernhard.

01/1999

ActuaLitté

Poches Littérature internation

L'origine. Simple indication

Salzbourg, c'est la beauté. l'art, la culture. C'est aussi une ville au climat pourri, peuplée de bourgeois bornés, mesquins, matérialistes, hypocrites. une ville haïe de l'auteur qui y est né, qui ne peut jamais y retourner sans se sentir de nouveau accablé par l'atmosphère qui s'en dégage. où tout être sensible se sent condamné à tous les abandons et parfois au suicide. C'est l'idée du suicide qui obsédait le collégien lorsque. dans le cagibi à chaussures de l'internat où l'avait placé son grand-père, il étudiait le violon. Internat dirigé par un nazi. selon des méthodes éprouvées. guère différentes de celles des bons catholiques qui le remplacèrent après la défaite. Entre-temps il y a eu la guerre et les bombardements avec leurs visions d'horreurs. Premier volume autobiographique de Thomas Bernhard, L'origine nous plonge dans l'enfer quotidien de l'internat dans lequel il a passé son adolescence. D'abord tenu par les nazis, il est reconverti en établissement catholique, après la chute du III Reich. mais les méthodes restent les mêmes... Un surprenant roman d'éducation écrit dans une langue admirable.

06/2007

ActuaLitté

Littérature étrangère

Récits, 1971-1982

"Si, je suis constamment choqué. Lisez donc mes livres, c'est un amoncellement de millions de chocs. C'est un alignement non seulement de phrases, mais d'impressions de choc. Un livre doit être aussi un choc, un choc qui n'est pas visible de l'extérieur", profère Thomas Bernhard dans un entretien de 1986, auquel il donne pour titre : L'origine, c'est moi-même. Il délivre du même coup au lecteur de cet ensemble de récits, réunis ici autour des cinq livres autobiographiques, le trousseau de clés qui, de choc en choc, d'effroi en effroi, d'enfer en enfer, ouvre la boîte de Pandore de cet écrivain pourtant tout d'une pièce : l'imprécateur et l'ermite, le suicidaire passionné de vivre, le poitrinaire aux prises avec son souffle qui se veut chanteur d'opéra, le furioso que jamais ne quittent sa colère, sa véhémence.

04/2007

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Béton

Pour écrire son étude sur Mendelssohn-Bartholdy, Rudolf a besoin d'être seul chez lui, à la campagne. Il a attendu avec impatience le départ de sa sœur qui était venue passer quelques jours avec lui. Mais n'est-ce pas lui qui l'avait invitée, justement parce qu'il n'arrivait pas à se mettre au travail ? Après son départ, il ne parvient pas davantage à écrire. Il sent partout sa présence, envahissante, il entend son discours, protecteur, ironique, provocant. Pour s'échapper, il part à Palma où il retrouve le souvenir atroce d'un drame qu'il a connu quelques années auparavant ; un suicide, un fait divers d'une banalité navrante. Thomas Bernhard construit une machine qui fonctionne à la perfection et se resserre comme un garrot : impossibilité d'être seul ou de ne pas l'être, impossibilité d'écrire et de renoncer à écrire...

02/2004

ActuaLitté

Littérature étrangère

Amras et autres récits

Amras est une commune des environs immédiats d'Innsbruck : mi-village, mi-banlieue résidentielle. Ce texte de 1964 est le récit d'une réclusion et d'une descente aux enfers. Deux frères, adolescents, rescapés d'un suicide collectif où leurs parents ont laissé la vie, survivent cachés dans une tour isolée, aux prises avec la maladie, la folie et la mort. L'un d'eux succombe au bout de quelques semaines, et l'autre, le narrateur, après un essai de «vie saine» avec des bûcherons, va peu à peu sombrer à son tour. Ce que nous lisons, ce sont des extraits de ses lettres, de son journal, ainsi que des citations du journal et de «textes» de son frère, qu'il nous livre par bribes. On y trouve l'univers de Thomas Bernhard, et l'un des premiers essais conséquents de son écriture si particulière, qui s'imposent dans cette ouvre sur un ton encore plus direct, d'une véhémence encore juvénile et déchirante. Le Watten est un jeu de cartes populaire au Tyrol et en Bavière. C'est aussi, dans ce texte de 1969, le symbole dérisoire de l'activité humaine et de sa vanité. Dans un long soliloque implacable et rageur, un vieux fou désabusé y fait un inventaire lucide et délirant de ses échecs. C'est pour tenter d'expliquer pourquoi il n'ira plus faire sa partie hebdomadaire de watten avec les mêmes partenaires depuis vingt ans, que le narrateur se lance en vain dans de longues explications entrecoupées de digressions qui n'en sont qu'en apparence, car, bien entendu, il n'y a d'explication ni de sens à rien, dans la grande partie de cartes universelle où tous les partenaires seront toujours perdants. Ce volume permet de faire connaissance avec l'ensemble des récits de Thomas Bernhard, considéré en Allemagne comme un maître dans ce domaine.

04/1987

ActuaLitté

Théâtre

Au but

Une mère envahissante et sa fille taciturne, toutes les deux absorbées par une même passion, celle d'aller à la mer et d'en revenir. Et un auteur dramatique qui va amener la mère, si sûre de ses convictions, à s'interroger sur la réalité de l'art. L'enjeu, c'est la fille.

06/1994

ActuaLitté

Théâtre

Dramuscules

C'est toujours la même chose/à peine sommes-nous autour de la table/autour du chêne/il y en a un qui trouve un nazi dans la/soupe/et au lieu de la bonne vieille soupe aux nouilles/nous avons tous les jours/la soupe aux nazis sur la table/rien que des nazis au lieu de nouilles.

12/1991

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le froid

Dans ce quatrième volume de son autobiographie, Thomas Bernhard, après avoir une nouvelle fois songé à s'abandonner à la maladie, reprend néanmoins la lutte. Observateur impitoyable, il porte témoignage contre l'injustice du destin, la tyrannie et la suffisance des médecins incompétents, l'injustice dans le traitement des malades. Dans ses longues heures d'immobilité il cherche à élucider le mystère de sa personnalité, la part qui revient à ses ancêtres et surtout à son père, un mauvais sujet, dont il ne saura jamais rien. Sa passion pour la musique contribue à son rétablissement. Un jour les médecins de Grafenhof lui accordent le droit de sortie. Les règlements sanitaires et les soins exigés par son état lui interdisent d'être employé dans un commerce. D'être chanteur, il n'est plus question. Il lui faut écrire ou mourir. Il s'agit là plus que d'un simple récit de l'odyssée d'un malade d'hôpital en maison de convalescence et en sanatorium. Thomas Bernhard est un révolté, révolté contre le fait d'être au monde, révolté contre l'arbitraire et l'indifférence des possesseurs du pouvoir médical, révolté contre l'inégalité dans la maladie. Seules la musique et l'écriture le rattachent à la vie, et cette sombre période de son autobiographie est non seulement un tableau du monde des sanatoriums et des hôpitaux mais une école de volonté. Cette " Montagne magique " d'un pauvre laisse une impression inoubliable grâce à la forte personnalité d'un écrivain qui écrit une langue inimitable.

02/1984

ActuaLitté

Théâtre

Le faiseur de théâtre

Une variation sur un des sujets préférés de Thomas Bernhard : le littérateur philosophique. Ici nous sommes dans un bled du fin fond de l'Autriche et le directeur d'une troupe ambulante attend le début d'une représentation de sa pièce : La Roue de l'Histoire. Méchant, notamment à l'égard des Autrichiens et du théâtre - une perversité millénaire -, le faiseur de théâtre est une véritable machine à injures. Mais à la fin, lorsque le public préfère quitter la salle pour assister à l'incendie du presbytère, et que la pluie commence à percer le plafond, un attendrissement et une compassion vis-à-vis du personnage se font sentir.

12/1986

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Un enfant

Né discrètement en Hollande où sa mère va cacher un accouchement hors mariage, Thomas Bernhard est bientôt recueilli par ses grands-parents qui vivent à Vienne. La crise économique des années trente les force à s'établir dans un village aux environs de Salzbourg où l'enfant découvre avec ravissement la vie campagnarde. Le grand-père, vieil anarchiste, doit aller s'installer à Traunstein, en Bavière. Le jeune Thomas se familiarise avec le monde de la petite ville, commence à s'émanciper, fait l'école buissonnière et ses premières escapades à vélo. Il découvre aussi le national-socialisme et la guerre aérienne. "Le monde enchanté de l'enfance" n'est pas celui pourtant du petit Thomas. Persécuté par ses maîtres, souffrant du complexe de l'immigré et du pauvre, il a plusieurs fois la tentation du suicide, tentation qui plus tard hantera aussi l'adolescent et le jeune homme.

04/2016

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Perturbation

Le narrateur, un adolescent, accompagne son père, médecin de campagne des Alpes autrichiennes, dans ses visites aux malades. Très vite, il se rend compte que dans la plupart des cas, les problèmes véritables, auxquels il est impossible de se dérober, commencent en fait au-delà des possibilités de la médecine. De visite en visite, d'observation en conversation, c'est moins le monde de la souffrance physiologique qu'il découvre que celui de la solitude, du désarroi, du tourment des esprits. La diversité sans bornes des drames individuels ou familiaux, où le milieu, le climat, le passé collectif jouent un rôle déterminant, apparaît bientôt à ses yeux comme autant de signes d'une perturbation générale qui n'épargne nulle vie, d'un déséquilibre qui fait partout pénétrer la violence et la nuit. La dernière visite conduit le narrateur et son père au nid d'aigle où vit le vieux prince de Saurau, emmuré autant dans son château que dans le mal métaphysique qui le ronge. En lui le déséquilibre lui-même s'est fait pensée, langage, et son long monologue final vient donner une dimension supplémentaire à l'ébranlement partout vécu.

01/1989

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le naufragé

Trois jeunes pianistes plus que prometteurs - Glenn Gould, le narrateur et son ami Wertheimer - se sont rencontrés autrefois au Mozarteum de Salzbourg pour y suivre un cours donné par Horowitz. Rencontre déterminante au cours de laquelle Glenn Gould fait d'emblée figure de génie triomphant au point de détourner brutalement et définitivement les deux autres de leur carrière de pianiste virtuose. Mais si le narrateur, après s'être séparé de son Steinway, se mue alors délibérément en un " artiste de la représentation du monde " (Weltanschauungskünstler) tout entier voué à la rédaction toujours recommencée d'un interminable essai sur Glenn Gould, son ami Wertheimer s'engage sur la voie fatale du vaincu, du " sombreur ", comme Glenn Gould en personne l'a plaisamment mais fort exactement surnommé aussitôt après avoir fait sa connaissance. Vingt ans plus tard, au terme d'une longue plongée dans son propre malheur, Wertheimer le sombreur mettra fin au tourment de son existence en se pendant haut et court devant la maison de sa sœur. C'est le destin cruel et dérisoire de ce naufragé de l'existence, son ami de toujours, que le narrateur interroge en fait tout au long de son essai sur Glenn Gould et, à travers ce destin, c'est évidemment toute la misère du monde, celle également du génial Glenn Gould et la sienne propre, que Thomas Bernhard analyse avec la minutie - et avec la fureur - qu'on lui connaît, au fil d'un récit qui procède entièrement du soliloque déclenché chez le narrateur par le suicide de son ami - un de ces impitoyables et envoûtants soliloques-fleuves dont l'auteur a le secret.

03/1997

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'Italien. Suivi de A la lisière des arbres et de Kulterer

"Pendant deux heures j'avais oublié tout ce qui avait provoqué depuis des mois dans mon cerveau une douleur monstrueuse, tout mon travail. Je ne sortis de mes pensées qu'une seule fois encore, quand l'Italien, qui m'avait, au bout de peu de temps déjà, invité à venir chez lui à Florence, dit après que nous eûmes passé le pont : "L'obscurité qui règne ici..." et puis se tut. "Il n'y aurait", dit-il, "aucun moyen de se fuir soi-même." Ce qu'il voulait dire, et surtout à cet instant-là, je n'en savais rien, nous étions juste devant la fenêtre ouverte, juste devant le mort."

01/2021

ActuaLitté

Cinéma

Le cinéma de Bernardo Bertolucci

Piero Spila - un des plus grands spécialistes italiens de cinéma - retrace en détails la vie et la carrière de Bernardo Bertolucci. Le lecteur a ainsi l'occasion de découvrir, ou de redécouvrir, ce personnage populaire et incontournable du cinéma. Ses parents, son enfance, son amour pour la poésie, ses influences, ses échecs et ses succès... Afin de fournir des repères concrets, sont présents dans ce volume une biographie détaillée et datée, année après année, ainsi qu'un " Alphabet Bertolucci " qui présente et définit des objets, personnes ou concepts clefs dans la vie de Bertolucci. De plus, Spila a procédé à une analyse détaillée des oeuvres du cinéaste. Chacun de ses films est présenté, résumé et traité avec une grande minutie. Nous découvrons ainsi les dessous de l'ensemble de ses films, parmi lesquels se trouvent des oeuvres incontournables telles que Le Dernier Empereur, Le Dernier tango à Paris ou encore 1900. Toujours dans un soucis de clarté, une filmographie résumant chacun des films se trouve à la fin du livre.

05/2020

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Bernarda Soledade, tigresse du Sertao

La fazenda Puchinãnã, spécialisée dans le dressage de chevaux sauvages, est en pleine décadence. Seules trois femmes y habitent. Mais quelles femmes ! Un roman épique avec embuscades, batailles de bandes rivales armées jusqu'aux dents, luttes pour le pouvoir et le contrôle des territoires. Un western brésilien, avec une touche de réalisme magique... Les obsessions de Raimundo Carrero - désir, remords, trahison, vengeance, mort et religion - sont bien présentes dans ce premier roman écrit en cinq jours, sous influence faulknérienne et le poids des traditions régionalistes du Nordeste brésilien. Raimundo Carrero a l'esprit âpre et magique des auteurs populaires du Nordeste. Il manie une prose qui semble taillée au canif, faisant surgir du bois, à chaque encoche, le rouge du sang. Un roman fort, beau et singulier, à l'univers étrange et poétique.

05/2014

ActuaLitté

Universitaire

La casa de Bernarda Alba

A la mort de son second mari, Bernarda Alba impose à sa famille un deuil de huit ans et l'isolement à ses filles, comme l'exige la tradition andalouse en ces années 1930. Soucieuse des apparences et du qu'en dira-t-on, la maîtresse de maison définit pour ses cinq filles, âgées de 20 à 39 ans, les règles d'une nouvelle société où la femme est bafouée, coupée du monde et des hommes. Ce drame en trois actes aborde le rôle des femmes dans l'Espagne rurale des premières décennies du XXe siècle. La tension entre l'obéissance et la rébellion, la fidélité et la trahison, dans cet univers clos et immobile dirigé par la force tyrannique de Bernarda Alba, fait de cette pièce l'un des chefs d'oeuvres de la littérature espagnole du XXe siècle.

01/2023

ActuaLitté

Romans graphiques

La femme corneille. Enquête sur le monde caché des oiseaux noirs

Bac à 16 ans, reçue en prépa à Henri IV, à Paris, Marie-Lan poursuit ses études conjointement à Sciences Po et à Normale Sup. Aujourd'hui, elle habite Paris, et son boulot lui laisse pas mal de temps libre. Notamment pour jouer à Pokémon Go. C'est en jouant à ce jeu en ligne qu'elle fait la connaissance de Frédéric Jiguet, professeur au Muséum d'histoire naturelle, spécialiste des corvidés. Cette "rencontre du troisième type" va changer sa vie : elle devient vite accro aux corneilles. Au Jardin des Plantes, elle fait ami-ami avec Bob et Alice, un couple de corneilles qu'elle vient visiter presque chaque jour. En les étudiant et en tissant des liens étroits avec eux, Marie-Lan, la "femme corneille" , va découvrir le monde incroyable des corvidés : ils sont, pour la plupart, bigames, pratiquent le "chant des morts" , transmettent des informations d'une génération à l'autre, au point qu'on puisse parler, à leur sujet, de culture et même de langage... Ils font aussi partie des rares animaux capables de fabriquer et d'utiliser des outils. Marie-Lan nous fait découvrir l'une des plus prodigieuses intelligences animales. Un livre-enquête passionnant sur les corneilles (et tous les corvidés), considérées par de nombreux scientifiques comme les animaux les plus intelligents après les humains.

02/2023

ActuaLitté

Policiers

Qui a tué Thomas Sankara ? Tome 1

Un assassinat peut être similaire à un puzzle. Il faut fouiller, il faut interroger. Il y a inconstablement quelque part, un assassin à localiser. C'est tout un enchevêtrement d'acrobaties auxquelles va se livrer Willianne NDona, alias La lionne, qui la conduiront, tantôt vers une clairière, tantôt vers un labyrinthe. Mais grâce à son sixième sens et à sa force de frappe, elle réussit à tirer son épingle du jeu. "Qui a tué Thomas Sankara ? ", ce premier polar de Willy Gom est un tout de plusieurs grappes de suspense. Il nous invite à découvrir et à déguster.

06/2019

ActuaLitté

BD tout public

Thomas Coville, la quête de l'ultime

Après avoir signé deux albums sur le Vendée Globe, Alexandre Chenet et Renaud Garreta ont suivi pendant plusieurs mois Thomas Coville, l'un des plus grands skippers au monde et tentent de comprendre "ce qui peut se passer dans la tête d'un marin" , notamment lors d'un tour du monde en solitaire mémorable. Une bande dessinée qui se présente comme un documentaire passionnant et qui sortira à une période où l'actualité voile battra son plein avec Le Trophée Jules Verne et Le Vendée Globe. Cet ouvrage s'adresse à tous les publics amoureux d'aventure et désireux de mieux comprendre cette formidable aventure humaine, technologique et sportive.

08/2020

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

L'incroyable destin de Thomas Pesquet, astronaute

Comme beaucoup d'enfants, Thomas Pesquet rêve de devenir spationaute. Comme peu de gens en revanche, il va réaliser ce rêve. A 38 ans, après des années à se préparer pour ce moment, il se retrouve au coeur de la station spatiale internationale.

05/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les derniers jours de Thomas De Quincey

De Quincey se profile régulièrement derrière ses écrits, ce qui en fait une présence familière à tout lecteur attentif. Mais ce personnage exemplaire laisse naturellement échapper le singulier, ou l'irrégulier, de cette vie, ce qui lui fut propre jusqu'à l'insignifiance - ou à la fiction (cet "anecdotage" que De Quincey lui-même exploita si bien à propos de Kant). John Ritchie Findlay accompagna les dernières années de l'écrivain. Plein de révérence, et d'étonnement, il laissa de cette amitié une petite chronique jamais rééditée depuis sa publication originale. Voici donc, comme figés dans le temps, quelques éclats de cette très étrange existence. Voici un De Quincey aussi courtois, affable et serviable qu'incontrôlablement caustique, ou médisant ; perambulateur émérite et opiniâtre opiomane ; toujours en retard d'un écrit, ou d'un crédit, toujours en retard d'une dette, espérant sans cesse se reprendre. Voici, sous le regard d'un témoin fasciné, l'émouvant portrait d'un excentrique malgré lui, en proie au démon de la ratiocination, à l'opiomanie, aux affres de la pauvreté et à l'obsession du texte impossible à écrire, à achever, à envoyer.

12/1996

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Thomas. Ou les infortunes de la fierté

Qui est Thomas ? Quelles sont ses infortunes ? Ce sont celles d'un jeune homme de notre temps qui n'a jamais hésité à se montrer fier d'être gay, dût-il parfois en payer le prix fort. Dans ce texte émouvant, bien que parfois rude, Thomas nous raconte ses expériences érotiques avec une sincérité et une authenticité qui ne pourront qu'interpeller le lecteur. Au-delà des anecdotes dont fourmillent ce récit, nous sommes conduits à nous poser une question importante : faut-il baiser pour faire plaisir à autrui ? Le sexe peut-il être un devoir ? Nous laissons le lecteur découvrir la réponse que Thomas donne à ces problèmes existentiels.

01/2016

ActuaLitté

Vie chrétienne

Le Bonheur. Selon Saint Thomas d'Aquin

Rare sont ceux qui ont consacré plus d'un paragraphe sur la question cruciale du bonheur chez saint Thomas. Pourtant cet axe de réflexion est centrale puisque théologie comme philosophie ont pour unique visée le sens d'une vie heureuse. C'est cette lacune que nous entendons combler. Qu'est ce que le bonheur pour le docteur angélique ? Il l'aborde d'abord par une voie apophatique (négative) puisque le bonheur ne réside pas dans les biens tels que la vertu, la gloire, la richesse, le pouvoir, les biens de l'âme, la volupté. Il n'est pas la joie augustinienne, pas davantage n'estil dans le plaisir. De même qu'il avait corrigé, enrichi Aristote, l'Aquinate accepterait aujourd'hui d'être amendé, amélioré en vue d'une meilleure expression de toute la richesse de l'être dans une saisie intellectuelle plus large, plus hardie encore que la sienne, de toute la vérité. L'homme ne s'adonne à la philosophie que dans la perspective du bonheur. C'est là un constat que toute philosophie antique s'est donné pour tâche. Pardelà la diversité de ce qu'il faut entendre par bonheur. Toute philosophie s'attache à cette question fondamentale : qu'est réellement le bonheur ? En prenant au sérieux ce que possède d'universel le désir d'être heureux qui ancré dans la nature humaine, le pousse à chercher le bonheur. C'est là pour saint Thomas d'Aquin le but ultime de la philosophie même si le philosopher enferme une angoisse d'être heureux. Et il n'a eu de cesser de vouer son existence à la philosophie, même si son approche du bonheur est de l'ordre théologique qui pose le problème suivant : si la philosophie est manque, manque du désir d'être heureux et si l'homme est frappé dès sa naissance par le péché adamique, comment la philosophie théologique peutelle nous conduire au bonheur ?

09/2023

ActuaLitté

BD religieuses

Thomas et Paquita. Ensemble vers le ciel

Cette bande dessinée raconte l'histoire de Tomás et Paquita Alvira qui ont cherché la sainteté dans leur mariage : en tant que couple et dans leur rôle de parents. Tomás Alvira faisait partie d'un groupe de jeunes qui ont traversé les Pyrénées à pied avec Saint Josémaria Escriva pendant la guerre civile espagnole, fuyant les persécutions anticatholiques pour se réfugier dans une zone où ils pouvaient pratiquer leur foi. En 1939, Tomás épousa Paquita Domínguez, et le couple essaya de vivre pleinement sa vocation conjugale. Ils eurent neuf enfants et furent très appréciés par ceux qui les connaissaient pour leur exemple d'amour et de générosité. Leur cause de canonisation a été ouverte en 2009.

07/2022

ActuaLitté

Culture générale

Thomas Patafume, juriste : une vie, une oeuvre

Thomas Patafume est un de ces universitaires de l'ombre qui aurait pu devenir, comme certain économiste, Président, s'il avait fait un détour par une banque plutôt que de tenter d'être professeur ou d'entrer au CNRS. Il en avait l'esprit et l'étoffe, les cravates aussi. Enseignant et chercheur, il a été, bien avant d'autres, un militant de cette "pensée moderne" qui n'a de moderne que l'étiquette... Sa carrière a été discrète, trop sans doute. Pourtant, le courant patafumiste a considérablement rajeuni les concepts et méthodes utilisés au XXème siècle par les écoles dominantes. La participation concrète de Thomas à plusieurs réformes en a par ailleurs fait un modèle pour les étudiants désireux d'allier théorie et pratique. Le public le plus large trouvera aussi dans cette biographie très mesurée la preuve que la ringardise des chercheurs en droit et en sciences sociales n'est qu'un mythe dépassé

12/2022

ActuaLitté

Catéchèse adultes

Chemin de Thomas. Tome 3, Je suis

Un carnet joliment illustré et en couleur. Une expérience de la prière "incarnée" et innovante. Un excellent support pour un animateur qui veut faire vivre une expérience biblique en groupe. Permet aux participants de s'approprier le texte biblique. Pour un public qui peut être engagé ou non dans la foi chrétienne Tel Thomas qui a ressenti le besoin de voir et de toucher pour croire, ce livret permet de mettre en place un parcours sensoriel afin que chacun puisse expérimenter de manière originale le texte biblique. Cette démarche interactive et silencieuse permet aux participants de méditer à leur rythme à partir de textes bibliques en lien avec la thématique "Je suis" . Comment Jésus est-il présenté dans la bible ? Et qui est-il pour moi ?

08/2021

ActuaLitté

Catéchèse adultes

Chemin de Thomas. Tome 4, Notre Père

Un carnet joliment illustré et en couleur. Une expérience de la prière "incarnée" et innovante. Un excellent support pour un animateur qui veut faire vivre une expérience biblique en groupe. Permet aux participants de s'approprier le texte biblique. Pour un public qui peut être engagé ou non dans la foi chrétienne Tel Thomas qui a ressenti le besoin de voir et de toucher pour croire, ce livret permet de mettre en place un parcours sensoriel afin que chacun puisse expérimenter de manière originale le texte biblique. Cette démarche interactive et silencieuse permet aux participants de méditer à leur rythme sur la prière si connue du "Notre Père" en l'habitant à nouveau pleinement.

08/2021

ActuaLitté

Photographes

Thomas Sauvin. Percevoir, Edition bilingue français-anglais

En 2009, l'artiste Thomas Sauvin se lance dans une aventure hors du commun : collecter des négatifs destinés à être détruits dans une zone de recyclage au nord de Pékin. Il achète des sacs au kilo qu'il trie, classe et restaure. Il sauve ainsi de l'oubli près d'un demi-million de photographies anonymes, réalisant à lui seul l'un des travaux d'archive photographique les plus importants en Chine. Sa collection, qu'il nomme "Beijing Silvermine" , rayonne depuis au travers de multiples expositions, collaborations et publications. Elle offre ici encore matière à une nouvelle exploration : montrer la vie des Chinois et des Chinoises au fil des âges de la vie. L'artiste et romancier François Durif accompagne ces images anonymes d'un texte sur la trace et la mémoire. Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Editions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers "Percevoir" , une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. A chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.

06/2022