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Jura 1940-1944. Territoires de Résistance

Extraits

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Histoire de France

Voter Pétain ? Députés et sénateurs sous la Collaboration (1940-1944)

Voter Pétain, ce fut, pour 569 députés et sénateurs élus de 1932 à 1939, donner les pleins pouvoirs à un maréchal héros de guerre de 84 ans, le 10 juillet 1940. Voter Pétain, ce fut, pour 294 élus du Front populaire (socialistes, communistes, radicaux-socialistes et divers gauches) et 275 élus de droite (radicaux, libéraux et conservateurs), approuver massivement le projet présenté par Pierre Laval (ministre néo-socialiste). Seulement 80 de leurs collègues votèrent non. Qui furent ces hommes, que devinrent-ils ? De cette période d'une complexité absolue, dans laquelle les valeurs et les grilles de lectures habituelles furent retournées, et où gauche et droite se mélangèrent et se renièrent au sein d'une succession de désordres et de hasards, François-Marin Fleutot offre ici une approche nouvelle à la lumière d'une analyse scrupuleuse de l'attitude des élus pendant la Seconde Guerre mondiale.

01/2015

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Histoire de France

Le Mont-Valérien. Résistance, Répression et Mémoire

Pendant l'occupation allemande en France, de 1940 à 1944, plus de 1 000 hommes, résistants et otages, sont fusillés au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine). Le 18 juin 1960, le géréral de Gaulle y inaugure le Mémorial de la France combattante. Cet ouvrage présente l'exposition "Résistance et répression, 1940-1944" du nouvel espace conçu par le ministère de la Défense au Mont-Valérien. Ce livre est illustré par des photographies, des affiches, des journaux, des archives allemandes et françaises et des dernières lettres de fusillés.

04/2010

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Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018

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Histoire de France

Les 50 discours qui ont marqué la 2e Guerre mondiale

Ce livre propose une lecture originale de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale à travers 50 discours prononcés par les principaux acteurs du conflit. Parmi ceux-ci : Blum, Chamberlain, Churchill, Daladier, Eisenhower, Franco, de Gaulle, Goebbels, Himmler, Hirohito, Hitler, Léopold III, Mussolini, Pétain, Pie XII, Pilet-Golaz, Roosevelt, Staline, Truman, etc. Chaque discours est replacé dans son contexte historique, expliqué - tant du point de vue de son origine que de sa portée - et mis en perspective avec les grandes décisions qui ont rythmé le déroulement de la guerre. Cette démarche permet de comprendre la postérité de ces discours et la place qu'ils occupent dans la mémoire collective. La première partie de l'ouvrage concerne la période 1935-1939 et met en exergue l'échec du système de " sécurité collective ". La deuxième partie s'intéresse aux débuts du conflit (1939-1940) et donne des coups de projecteurs sur la Guerre éclair, la Drôle de guerre, la Résistance et la Collaboration. La troisième partie (1941-1942) montre comment d'une guerre " régionale ", limitée à l'Europe, on est passé à une guerre mondiale. La quatrième partie (1943-1945) traite de la progression des Alliés vers la victoire finale et l'avènement d'un nouvel ordre international.

04/2010

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ouvrages généraux

Nous avons survécu, un enfant juif dans la France occupée, 1940-1944. Wir haben überlebt, ein jüdisches Kind im besetzen Frankreich, 1940-1944

1938. A la tête du IIIe Reich allemand, Hitler annexe l'Autriche. Aussitôt, les juifs y sont persécutés avec la plus grande violence. Fuyant des conditions de vie devenues insupportables, les Nussbaum, une famille aisée de Vienne, arrivent en France dans l'espoir d'embarquer pour la Palestine. C'est là, dans l'attente d'un hypothétique visa, que les rattraperont la guerre et l'invasion nazie. Harry Nussbaum a trois ans en 1939. Cet ouvrage retrace le périple rocambolesque de sa famille cherchant à échapper aux rafles de la Gestapo et de la police française. 1938. Hitler, Machthaber Deutschlands, annektiert Österreich. Sofort werden die Juden mit unheimlicher Gewalt verfolgt. Die Nussbaums, eine wohlhabende Familie aus Wien, fliehen vor unerträglichen Lebens-bedingungen und kommen nach Frankreich, in der Hoffnung später nach Palästina segeln zu können. Dort, in Erwartung eines hypothetischen Visums, werden sie von dem Krieg und die Invasion der Nazis aufgeholt. Harry Nussbaum ist 1939 drei Jahre alt. Dieses Buch zeichnet die abenteuerliche Reise seiner Familie nach, die vor den Razzien der Gestapo und der französischen Polizei fliehen musste. Edition bilingue français-allemand.

03/2023

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Histoire de France

L'identité de la Résistance. Etre résistant de l'Occupation à l'après-guerre

« Il s’est passé quelque chose. » C’est avec ces mots que Jean Cassou tentait en 1953 d’exprimer la singularité de l’identité de la Résistance. Le livre de Cécile Vast montre com-ment l’expérience de ce « quelque chose » a progressivement modelé une identité de ré-sistant et il en dégage les grandes composantes (témoigner, volonté de maîtriser le temps, dimension légendaire, responsabilité sociale, élitisme, idéal unitaire, identification à la France, éthique de l’action). Utilisant aussi bien l’approche historique que les outils d’analyse de l’anthropologie, de la phénoménologie et des sciences cognitives, il propose une histoire re-nouvelée de l’ensemble formé par les mouvements non communistes de la zone sud, regroupés en 1943 dans les Mouvements unis de résistance (MUR) et le Mouvement de libération nationale (MLN). Il rompt avec la vision d’un bloc uniforme, révélant au contraire des ma-nières différentes de vivre et de faire la Résistance selon les lieux, les échelles, les préoccupa-tions, les cultures et les niveaux de responsabilité. Il éclaire en particulier le passage d’une résistance de témoignage qui, entre 1940 et 1942, ne différencie pas les résistants de la masse des Français occupés, à la vision élitiste de la Résistance, distincte du reste de la population, qui lui succède en 1943-1944.

09/2010

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1931-1944 ; Tome 2, 1944-1948

Coffret de deux volumes vendus ensemble

04/2006

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ouvrages généraux

Germaine ribiere (1917-1999). Juste parmi les Nations, Une figure majeure de la Résistance chrétienne

Limoges, Poitiers, Paris, Lyon, Brive, Toulouse, Grenoble, Suisse, Belgique... etc. C'est à cette échelle qu'il faut prendre en compte l'action de Germaine Ribière, de 1940 à 1945. Jeune femme résistante de 25 ans (1942), elle franchissait les lignes en train et parcourait tout le pays, discrète et secrète : elle osait agir, partout. Son nom est connu par l'affaire Finaly (1953). Elle fut aussi l'une de premières femmes françaises " Juste parmi les Nations " (1967). Clandestinement, elle réalisait le sauvetage de familles et le camouflage des enfants juifs dans diverses régions de France, en Poitou avec Hélène Durand et ses amies jécistes, en Limousin en lien avec Combat, en Rhône Alpes et ailleurs avec des résistants chrétiens et juifs. Comme résistante chrétienne, son parcours est celui d'une combattante s'acquittant " en française " des missions les plus périlleuses, au service de l'Amitié Chrétienne et de Témoignage Chrétien. Avec " une intelligence inventive ", écrivit le père Pierre Chaillet qui loua aussi, en 1946, " son désintéressement et son courage, magnifiques ". Figure féminine au coeur de l'équipe centrale d'un mouvement de résistance civile, elle mérite toute l'attention des générations d'aujourd'hui.

12/2023

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Histoire de France

Henri Plantaz. Héros de la Résistance en vallée du Giffre, 1920-1944

Au printemps 1944, les Allemands ne se présentaient plus qu'en nombre dans la vallée du Giffre. L'action de la Résistance s'y révèle implacable et les entraîne à rechercher tout particulièrement Henri Plantaz, l'un des derniers cadres de l'Armée secrète dans le secteur. Le samedi 1er avril, les soldats de la Wehrmacht envahissent l'usine du Giffre et les hameaux alentours. Au cours de cette rafle qui coûtera cher à la Résistance, Henri Plantaz, 23 ans, dans un ultime geste qui fera de lui un héros, tombe sous les balles allemandes. Correspondant de presse, l'auteur, Alain Dubin, a découvert ces événements puis s'est passionné sur ce qui s'est passé dans cette vallée pendant la période de résistance à l'occupant. Pendant plus de trois ans, il a enquêté, recherché et découvert une histoire humaine hors du commun. Le parcours d'Henri Plantaz lui servit de fil rouge à l'histoire de la Résistance sur ce secteur de la vallée du Giffre qui n'a jamais été écrite. Par delà ce qui reste encore ici dans les mémoires, l'auteur révèle une tranche d'histoire locale méconnue qui s'appuie tout autant sur des informations récentes que sur des récits et anecdotes récoltés auprès des "Anciens". Ce livre permettra aux ressortissants de cette vallée, quel que soit leur âge, de se réapproprier une part de leur histoire. Cette belle et terrible histoire, constamment en lien avec les événements nationaux, sera également lue avec profit par les jeunes générations.

10/2012

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Histoire de France

Et la lumière fut

En 1940, la France capitule. En 1941, Jacques Lusseyran, alors qu'il est aveugle et n'a pas dix-huit ans, entre en résistance en rejoignant le mouvement Défense de la France. Le 20 juillet 1943, il est arrêté par la Gestapo, interrogé pendant des jours interminables et enfermé à Fresnes. Il sera déporté en 1944 à Buchenwald. Comment un aveugle peut-il survivre à cet enfer ? Grâce à la protection d'un groupe de Russes et à sa connaissance de l'allemand qui lui permettra d'informer les autres déportés des agissements des S. S. Après un an et demi d'horreur, il est libéré et revient en France où il poursuivra ses études en affirmant ses aspirations littéraires balayées par la guerre. Cette autobiographie est un exceptionnel exemple d'amour de la vie, de courage et de liberté intérieure face à l'adversité.

04/2016

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Histoire de France

La vie à en mourir. Lettres de fusillés, 1941-1944

" Ma chère petite Maman, comment t'annoncer la triste nouvelle?" "Vise la vie belle et joyeuse! " "Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. " Guy Môquet, Léon Jost, Honoré d'Estienne d'Orves, Missak Manouchian... ils sont des milliers de résistants, célèbres ou anonymes, fusillés ou guillotinés sous l'Occupation, victimes des Allemands et de Vichy. Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à un ami, leur dernière lettre. Ils parlent pour tous ceux - assacrés, déportés, victimes d'exécutions sommaires - qui sont morts sans laisser de témoignage. A la dernière heure, ils disent leur amour, affirment leur foi, proclament leurs idéaux. Leurs mots sont l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin.

05/2006

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Lettres écrites de Rodez (1943-1944)

La lettre, pour Antonin Artaud, a toujours été un moyen d'expression privilégié : "Permettez-moi, écrivait-il le 17 mars 1932 à Jules Supervielle, de vous adresser mon article sous forme de lettre. C'est le seul moyen que j'ai de lutter contre un sentiment absolument paralysant de gratuité..." Et si, à Rodez, elle est d'abord tentative pour rompre l'isolement et retisser des liens avec l'extérieur, elle devient vite l'instrument par lequel Antonin Artaud va mettre en oeuvre une écriture entièrement recréée. On trouvait déjà dans le tome IX, sous le titre Lettres de Rodez, quelques lettres adressées à Henri Parisot. L'heureuse initiative de leur destinataire, les circonstances ont fait que ces lettres-là plutôt que telles autres avaient été portées à la connaissance du public alors même qu'Antonin Artaud était encore interné à l'hôpital psychiatrique de Rodez. Mais Henri Parisot n'était pas son unique correspondant et les tomes X et XI réunissent les lettres écrites par Antonin Artaud de Rodez, du moins celles qui ont pu être à ce jour rassemblées. Le tome X contient les lettres de 1943 et de 1944 : elles sont adressées aux médecins du service, à la famille, à quelques amis. Le tome XI, celles de 1945 et de 1946 : Antonin Artaud se libère de l'emprise psychiatrique comme de celles que famille et société exercent sur tout individu, rejette toute forme de religiosité, et les lettres qu'il adresse à un destinataire particulier sont, à travers lui, destinées à être lues par tous.

01/2011

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Histoire de France

Journal 1942-1944. Suivi de Hélène Berr, une vie confisquée

Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l'Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l'avenir, on le lirait ? Ou craignait-elle que sa voix soit étouffée comme celles de millions de personnes massacrées sans laisser de traces ? Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d'Hélène et marcher à ses côtés. Une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie.

01/2008

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Histoire de France

L'étau. Le siège de Leningrad, juin 1941-janvier 1944

Leningrad fut le Verdun soviétique. En 900 jours de siège – de juin 1941 à janvier 1944 –, plus d’un million de soldats et de civils ont trouvé la mort. Là, se sont concentrés tous les aspects militaires de la guerre à l’Est : bombardements aériens dévastateurs, duels d’artillerie, manœuvres stratégiques des corps d’armée, coups de main des partisans, embuscade des francs-tireurs, extermination des résistants et des Juifs. Mais le siège de Leningrad fut aussi inouï parce qu’en plein XXe siècle, se déroulait un siège digne du Moyen Age. La faim, la soif, le froid, le feu furent aussi des ennemis redoutables. Exploitant les journaux intimes, les lettres, les archives et même le témoignage d’un ancien combattant « franco-allemand », Pierre Vallaud donne toute son épaisseur tragique à cette sanglante aventure humaine. Il pointe l’héroïsme des citoyens, l’ignominie de quelques-uns, l’épuisement des soldats dans les deux camps ; mais aussi l’incurie du système soviétique. Depuis un demi-siècle, aucun livre original en français n’avait raconté cet épisode majeur de la guerre totale. C’est désormais chose faite.Pierre Vallaud, ancien directeur du Centre d’études stratégiques (CERGES) de l’Université Saint-Joseph, a notamment publié 14-18, la Première Guerre mondiale, 1919-1939, vingt ans de guerre, La Seconde Guerre mondiale et Allemagne, IIIe Reich.

05/2011

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Histoire de France

Journal de guerre d'un juge militaire allemand 1944-1945

Werner Otto Müller-Hill est, à n'en pas douter, un personnage très marquant. Né en 1885 et mort en 1977, benjamin d'une famille de Fribourg, il se définit comme un " bon Allemand " ; mais aussi antinazi qu'antibolchevique, il dénonce le funeste pacte germano-soviétique comme une erreur tragique. Exerçant à Strasbourg à la fin de la guerre, dans la position difficile d'un juriste légaliste tenu à la réserve et à la prudence, il tient, entre 1944 et 1945, un journal qu'il dissimulera soigneusement et que son fils Benno ne découvre qu'à sa mort. Il y consigne avec précision événements et réflexions, notamment au sujet de la crédulité du peuple allemand, berné par les discours officiels des nazis. Malgré ses origines bourgeoises - il décrit son enfance privilégiée dans Souvenances, en fin de volume - Werner s'affirme comme profondément démocrate. A plusieurs reprises, il dénonce l'extermination des juifs par les nazis et parle de la " solution finale " comme d'une " abomination antihéroïque, antimilitaire et absolument antiallemande ". Ses convictions personnelles et son éthique le poussent naturellement à considérer Hitler comme un malade mental. Toutefois, il déplore que son opinion ne soit pas partagée par tous ceux de sa classe. Enfin, ces notes sont aussi des écrits intimes, où il livre ses doutes et ses angoisses. Werner n'est pas seulement un juge intègre, il est également un père et un mari qui s'inquiète pour l'avenir des siens. Ce journal nous plonge dans ce que Werner nomme, justement, le " crépuscule des dieux ". La stupidité et l'horreur de toute guerre ressortent ici pleinement, et la publication de ce texte inédit, soixante-cinq ans après sa rédaction, est une pièce importante à ajouter au dossier du grand conflit mondial.

03/2011

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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Histoire de France

Paris est une guerre 1940-1945. Un recueil de reportages

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

05/2020

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Histoire internationale

Paris-Saigon-Hanoi. Les archives de la guerre, 1944-1947

Quarante ans de guerre ininterrompue, une des grandes tragédies du XXe siècle, dont les origines précises, en 1945-1946, sont toujours demeurées obscures. Paris et Saigon avaient accrédité la thèse de l'agression Viet Minh. Dans son Histoire du Vietnam (1952), Philippe Devillers avait déjà balayé les pieuses légendes et les mensonges flagrants. L'ouverture des archives publiques et des papiers privés lui permet, trente-cinq ans après, de reconstituer le puzzle et d'aboutir aux conclusions définitives. Elles établissent ce que l'on osait à peine supposer : le pire.

10/1988

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ouvrages généraux

La police secrète de la Wehrmacht en Belgique (1940-1945)

Le Geheime Feldpolizei (GFP), police secrète de la Wehrmacht, est aujourd'hui largement méconnue des historiens comme du grand public. En effet, nous assimilons généralement la répression allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale avec la sinistre image de la " Gestapo ". Pourtant, cette police est loin d'être la seule à agir sur le sol belge. Car la GFP, police secrète de la Wehrmacht, ravagea elle aussi les rangs de la Résistance. En quatre années d'activités sur le sol belge, la Geheime Feldpolizei s'est en effet rendue coupable de l'arrestation de plusieurs milliers de résistants, du démantèlement de nombreux réseaux, mais également d'actes de torture et d'autres formes de violence demeurées largement impunies. Pour la première fois, ce livre propose une étude fouillée des agissements de cette police durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique occupée. Basée sur les sources allemandes, les archives judiciaires belges et l'historiographie, le récit suit la radicalisation progressive de cet acteur de la répression tout au long de l'Occupation, depuis les premiers mois de 1940 jusqu'à la descente aux enfers de l'été 1944. La genèse de la Geheime Feldpolizei, ses actions durant la Première Guerre mondiale, le quotidien de ces policiers et leurs relations avec leurs collègues de la Gestapo et de l'Abwehr sont autant d'aspects éclairés par l'ouvrage. Il propose également l'analyse des activités et méthodes de cette police, illustrées à l'aide d'exemples remarquables tels que le démantèlement du réseau Martiny-Daumerie ou les agissements du terrible Prosper Dezitter. En ce sens, l'étude proposée ici par Louis Fortemps et Vincent Gabriel entend poser la première pierre sur le sentier qui nous permettra, en éclairant des agissements restés jusqu'ici méconnus de notre histoire, de combler un jour ce qui reste un vide béant de notre mémoire de la Seconde Guerre mondiale.

04/2023

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Résistance

"Catherine". Catherine Varlin-Winter, résistante, militante, journaliste (1925-2004)

Née de parents juifs russophones arrivés en France au début des années 1920, Judith Haït-Hin a quinze ans lorsqu'en juin 1940 elle fuit la capitale devant l'avance allemande. Dès 1941, à Montpellier où sa famille s'est réfugiée, elle intègre un groupe de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée). Fuyant l'entrée des Allemands en zone Sud, elle se retrouve, en novembre 1942, à Grenoble, en zone d'occupation italienne. C'est là qu'elle s'engage dans les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la Main-d'oeuvre immigrée). En 1943, elle gagne Toulouse et devient Commissaire aux effectifs de la " 35e Brigade ". En 1944, elle est en Meuse, membre de l'état-major départemental des FTP, chargée d'organiser les nombreux étrangers qui séjournent dans les forêts du département. A la Libération, elle accompagne quelque temps le " Bataillon de la Meuse " qui sera intégré à la Colonne Fabien, puis à la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny. De retour à Paris, elle écrit pour diverses publications liées au PCF, avant de devenir journaliste à L'Humanité. A ce titre, elle est notamment envoyée en 1948 en Palestine et rend compte de la création de l'Etat d'Israël. En 1953, c'est elle qui sera, au sein du journal, la principale animatrice de la campagne de protestation contre la condamnation à mort des époux Rosenberg. Ebranlée par les révélations du 20e Congrès du Parti communiste de l'URSS, puis par l'intervention soviétique à Budapest, elle quitte le PCF. Tentée un moment par la littérature, elle écrit et publie des poèmes, mais c'est vers le cinéma qu'elle se tourne finalement et devient productrice. Elle accompagnera des réalisateurs parmi les plus prestigieux, Joris Ivens, Chris Marker, Alain Resnais et bien d'autres.

06/2022

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questions militaires

Les hommes du Maréchal. La légion française des combattants 1940-1944

En août ? 1940, le maréchal Pétain, chef de l'Etat français, décide de rassembler les anciens combattants dans une organisation unique, afin de relayer sa politique dans tout le pays. Avec plus d'un ? million d'adhérents, la Légion française des combattants s'impose comme le seul mouvement de masse du régime de Vichy. La propagande pétainiste présente ces légionnaires comme les symboles de la popularité du chef de l'Etat, mais la réalité est plus complexe. De fait, les anciens combattants étaient déjà répartis dans l'entre-deux-guerres dans des associations très actives dont la Légion prend, à bien des égards, la suite. Au plus près de ses membres et de leurs activités concrètes, Anne-Sophie Anglaret retrace la naissance, l'action et le déclin des sections de la Légion et montre la force des sociabilités locales par-delà le changement de régime. Elle met aussi en lumière la grande porosité idéologique entre les principes de la révolution nationale et les associations conservatrices d'avant-guerre. Elle permet ainsi de mieux comprendre ce qu'a été la Légion et, partant, ce qu'a été Vichy : non pas une parenthèse, mais l'adaptation d'une tendance de fond à un contexte exceptionnel.

01/2023

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Histoire internationale

Le camp de concentration de Redl-Zipf (1943-1945)

Lorsqu'il est question des camps de concentration nazis dans la bibliographie historique, l'accent est mis sur les camps principaux tels Dachau, Buchenwald, Dora-Mittelbau. Peu d'ouvrages sont dédiés aux camps annexes comme le camp de Redl-Zipf dépendant du camp de concentration autrichien de Mauthausen. Ouvert à l'automne 1943, le camp de Redl-Zipf est pourtant un camp singulier dans la nébuleuse concentrationnaire. Dissimulé dans les caves d'une brasserie, il avait pour mission l'essai des propulseurs des missiles V2 qui devaient assurer à l'Allemagne nazie une victoire finale sur les Alliés. A la toute fin de la guerre, c'est dans ce camp que sera transféré le kommando Bernhard qui avait pour mission de falsifier des livres sterling dans le but de détruire l'économie britannique. Illustrée par de nombreux témoignages et archives d'époque, cette monographie historique montre combien la vie des déportés venus des quatre coins de l'Europe était un véritable enfer. A la bestialité des tortionnaires et à la pénibilité du travail forcé s'ajoutait le climat rigoureux de cette région montagneuse autrichienne. Une fois épuisés et ainsi considérés comme inaptes, les déportés étaient alors transférés au camp central de Mauthausen d'où certains d'entre eux partaient pour la chambre à gaz du château de Hartheim dans le cadre de "l'Aktion 14f13 ".

04/2017

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Littérature étrangère

La tombe est dans la cerisaie. Journal du camp de Mikhaïlovka (1942-1943)

Le Journal du peintre Arnold Daghani, La tombe est dans la cerisaie, a été publié en roumain en 1947. Il parait pour la première fois en français dans une traduction de l'allemand et du roumain de Philippe Kellmer — ami d'enfance de Paul Celan —, l'un des rares compagnons de déportation de Daghani ayant survécu. Ce livre constitue un témoignage essentiel de la déportation des Juifs de Bucovine et de Bessarabie en Transnistrie, région d'Ukraine annexée parla Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944. Il s'agit d'un document décisif mettant ajour l'un des aspects de la Shoah aujourd'hui encore largement méconnu. Arnold Daghani y évoque le camp de Mikhailovka entre 1942 et 1943, où ont été assassinés, parmi mille autres victimes juives, les parents de Paul Celan et la poétesse Selma Meerbaum. Il fait partie des multiples lieux de déportation installés le long du Boug, fleuve d'Ukraine dont le territoire était occupé par les Allemands. Le Journal d'Arnold Daghani, qui livre des données factuelles terrifiantes, est écrit sur un ton qui confère au Mal l'aspect d'une banalité absolue aux conséquences quotidiennes implacables. Il se termine parle récit haletant de l'évasion de Daghani et de sa femme, Anisoara.

11/2018

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Histoire de France

Son âme au diable. Jean-Marie Balestre 1940-1945

Jean-Marie Balestre fut sans doute le seul Français à porter l'uniforme des Waffen-SS et à se voir attribuer la carte de déporté interné de la Résistance. Déroutante jeunesse que celle de cet homme passé, quasiment du jour au lendemain, de la gauche "antiraciste" au socialisme hitlérien, engagé jusqu'au point le plus ultime de la collaboration, pour finir la guerre derrière les barbelés d'un camp de concentration. Qui fut au juste, entre 1940 et 1945, celui qui, avec son ami Robert Hersant, allait bâtir le plus grand groupe de presse français et, seul, régner pendant près de 15 ans sur le sport automobile mondial ? Ce livre rouvre un dossier qui, des décennies après la guerre, défraya la chronique, donna lieu à un retentissant procès et causa quelque embarras à un très haut niveau de l'Etat. Au-delà du cas Balestre, sont ici mises en lumière les ambiguïtés d'une époque propice à toutes les aventures et à tous les retournements, dans un Paris sous la botte allemande où, entre collabos patentés et résistants authentiques, évoluèrent d'insaisissables aventuriers. Si dans la longue nuit de l'Occupation, tous les chats, évidemment, ne furent pas gris, le pelage de certains matous, assurément, prête à confusion.

01/2020

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Histoire internationale

J'étais garde du corps d'Hitler. 1940-1945

Rochus Misch a été le garde du corps d'Adolph Hitler. Quelque cinq années, de 1940 à 1945, passées nuit et jour auprès du dictateur nazi. De la chancellerie berlinoise aux appartements privés, du nid d'aigle de Berchtesgaden à la " Tanière du loup " en Prusse orientale et au QG ukrainien, Rochus Misch a suivi le Führer jusqu'à la fin du IIIème Reich. Il a été le premier témoin des petites et grandes heures des dirigeants nazis et de leurs compagnes, dont Eva Braun. Dernier soldat allemand à quitter le bunker après le suicide d'Hitler, il s'est installé à Berlin après neuf années de captivité en URSS. Il a choisi de raconter son parcours dans l'Allemagne tourmentée d'avant-guerre et sa vie quotidienne avec celui qui fut le principal instigateur du conflit le plus meurtrier de l'Histoire.

04/2007

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Histoire de France

LA GUERRE EN PROVENCE 1944-1945. Une bataille méconnue

Le 15 août 1944, les alliés débarquent sur la côte varoise. Vingt jours plus tard, la Provence est libérée et Lyon investie, alors que les troupes allemandes au sud de la Loire sont en pleine retraite. L'opération du Sud, complétant celle de Normandie, est l'aboutissement de laborieuses tractactions stratégiques et arrière-pensées politiques. Mais la libération assurée, la guerre n'est pour autant terminée en Provence : l'ennemi tient toujours la frontière des Alpes, tandis que le pays est devenu " zone d'étapes ", à la fois base logistique, camp d'instruction et centre de repos, où la sécurité doit être assurée et l'ordre maintenu, ce qui ne va pas sans confusion entre pouvoirs civil et militaire. Pour la première fois, cette guerre de Provence " inconnue ", de 1944 à 1945, et ses implications politiques et militaires, sont présentée grâce à l'ouverture d'archives inédites jusqu'alors tant en France qu'à l'étranger.

06/1998

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 5, 1941-1944, Edition 2023

Cinquième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec le président de l'Académicie Goncourt, Didier Decoin, dont le père, Henri Decoin, a réalisé l'adaptation de deux romans durs, Les Inconnus dans la maison et La Vérité sur Bébé Donge. Romans 1941-1944 " Ce qui compte, n'est-ce pas que le roman, épuré, débarrassé de tout ce qui n'était pas son essence propre, devienne le moyen d'expression de notre époque comme la tragédie l'a été pour d'autres temps ? " Simenon, L'Age du roman

02/2023

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occupation

Carnets d'une étudiante dans Paris occupé. 1940-1943

Jacqueline Loriod a 18 ans quand elle s'inscrit à la Sorbonne en cet été 1940, celui de la défaite et de l'Occupation. Elle y passe une année, en lettres, avant d'intégrer pour deux ans une école d'élèves infirmières. Jacqueline Loriod est une jeune fille pleine d'espoirs, d'indignations, d'enthousiasme, comme tant d'autres de son temps. Mais Jacqueline Loriod note sur des carnets ce qu'elle fait, ses souffrances, ses pensées, les fondements de ses engagements. Elle commente ses lectures, l'actualité, ses cours. Dans ces récits, on rencontre Georges Duhamel, on croise Maurice Bardèche, dont l'antisémitisme, ainsi que celui de certains professeurs, indigne la jeune étudiante. Elle est de ces étudiants et lycéens qui défient la police française autant que l'occupant, le 11 ? novembre 1940 sur la place de l'Etoile, premier acte de résistance. Tenus de 1940 à 1943, ses carnets ont été découverts au décès de Jacqueline Loriod par ses enfants et mêlent l'histoire familiale à celle de la guerre et de la Résistance. L'écriture de ces carnets est similaire à celle du tract manuscrit - conservé aux archives de bibliothèque La Contemporaine de l'université de Nanterre - qui est la dernière trace matérielle de l'appel au 11 ? novembre 1940, et qui donnait une consigne ? : "Recopie ces lignes et diffuse-les". Ce livre constitue un témoignage précieux, présenté et annoté par Alain Monchablon et Robi Morder, avec une postaface de Catherine Oguise-Boileau. Il est illustré par des photographies et documents familiaux ou issus des archives.

11/2022

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Biographies

Toute ma vie. Journal intégral, Tome 2. 1940-1945

Julien Green (1900-1998) a tenu son journal de 1919 à sa mort. Le texte paru en 19 volumes de 1938 à 2006 n'est pas le texte intégral, comme Julien Green l'a indiqué dans les préfaces des éditions successives, mais un choix opéré parmi des notes journalières prises tout au long d'une vie dont les dates se confondent avec celles du XXe siècle dans sa presque totalité Ouvre monumentale qui couvre soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait pourtant jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, jugeant impubliable de son vivant cette " confession qui rétablissait la vérité ". Mais il se déclarait favorable à ce qu'elle fût exhumée le moment venu. C'est chose faite aujourd'hui grâce à cette édition conçue et présentée par Guillaume Fau, Carole Auroy, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond. Ce deuxième volume couvre la période 1940-1945. Ayant embarqué à Lisbonne en juin 1940, Julien Green parvient à Baltimore au mois de juillet. C'est aux Etats-Unis qu'il passe les années de la Seconde Guerre mondiale. Cet " exil américain " marque pour Green " la fin d'un monde ". Durant cette période très riche tant du point de vue historique que personnel, il multiplie expériences et rencontres, notamment avec les Européens réfugiés comme lui en Amérique. Il prend part à l'organisation depuis l'étranger de la résistance au régime de Vichy et aux opérations de la propagande contre les nazis. Il évoque aussi sa vie littéraire et sentimentale, sur fond de nostalgie pour Paris et la vie française qu'il a passionnément aimée. Aux neuf carnets ici rassemblés s'ajoute le texte d'un cahier entièrement inédit, intitulé Todo es nada. Ecrit du 19 juin 1941 au 21 février 1944, il se présente comme une tentative de " journal spirituel " tenu parallèlement au journal ordinaire. Il constitue un élément essentiel, inconnu jusqu'à aujourd'hui, pour la compréhension de l'évolution spirituelle de Julien Green et de l'ensemble de son oeuvre.

09/2021