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1947. Almanach littéraire

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Histoire de France

Les déportés de France vers Aurigny (1942-1944)

Le 2 juillet 1940, les forces allemandes posent le pied sur l'île d'Aurigny, l'île anglo-normande la plus au nord de l'archipel, d'une superficie d'environ six kilomètres sur quatre. Après la campagne de France et la prise de Jersey et Guernesey, les Allemands ont la surprise de trouver une île désertée par ses habitants. Rapidement, elle devient un symbole de la propagande nazie pour Hitler qui peut ainsi avancer qu'il a déjà le pied en terre britannique. Après l'échec de la Bataille d'Angleterre, l'île est incluse dans le processus de protection des côtes, connu plus tard sous l'appellation de "mur de l'atlantique" . Une main d'oeuvre importante doit être mobilisée pour oeuvrer à la réussite de l'édification des fortifications. Au départ concentrée sur une population raflée sur le front de l'est pendant l'hiver 1941-1942, l'île diversifie la provenance de ces déportés en incluant des hommes arrêtés en France. Des républicains espagnols arrêtés parfois dès 1939 sous la IIIème République, des résistants basnormands appréhendés en mai 1944, des étrangers raflés à Marseille en janvier 1943 mais aussi et surtout des Juifs, à la base "non déportables" car "conjoints d'aryennes" , arrêtés pour la majorité dans les premières rafles d'israélites opérées dans la capitale au cours de l'année 1941. A l'hiver 1943, le nombre maximum des déportés présents est estimé à environ 5 000. 855 hommes qui viennent de France sont recensés, dont près de 600 de religion juive. Ils sont détenus dans le camp n°2, celui de Norderney, d'une île qui en compte quatre. Sur place, des détachements SS surveillent les camps pendant que les travaux s'effectuent sous le contrôle de l'Organisation Todt. Les déportés sont évacués pour les derniers à la fin du mois de juin 1944 et retrouvent la liberté avant la fin de l'été. Comment ces hommes aux provenances si différentes se retrouvent sur ce petit bout de terre au large des côtes françaises ? Quelles sont les conditions de vie dans le camp de Norderney ? A travers cet ouvrage Benoît Luc nous fait aussi comprendre pourquoi cet épisode de l'histoire anglo-normand est souvent occulté, parfois oublié

01/2010

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Histoire de France

La France sous les bombes américaines 1942-1945

En une seule journée, le 27 mai 1944, les bombardiers américains ont tué autant, sinon plus, de civils français innocents qu'il y a eu de victimes tout aussi innocentes dans les Twin Towers de New York, lors du double attentat du 11 septembre 2001. Les Français d'aujourd'hui se souviennent des bombardements atomiques sur le Japon en août 1945, mais ignorent que les bombardements anglo-américains dans leur propre pays ont fait presque autant de victimes (70 000) que la bombe atomique de Hiroshima (75 000) et beaucoup plus que celle de Nagasaki (40 000). Amnésiques de leur propre histoire, nos compatriotes ont tous appris que Coventry, bombardée par la Luftwaffe dans la nuit du 14 au 15 novembre 1940, est une ville martyre, mais ne savent pas que le nombre de morts qui a résulté de ce raid aérien (380) est presque de cinq fois inférieur à celui des victimes françaises du bombardement américain de Marseille (1.752 morts), le 27 mai 1944. Or, la cité phocéenne n'a jamais été qualifiée de ville martyre, pas plus que les autres agglomérations françaises écrasées sous les bombes américaines, que ce soit Saint-Etienne (1.084 morts), Nantes (1 500 morts), Lyon (717 morts), Avignon (525 morts), Le Portel (500 morts), Rennes (500 morts), Toulon (450 morts) ou Nice (384 morts), pour ne pas citer Rouen dont les 200 morts des bombardements américains du 30 mai au 4 juin 1944 sont venus s'ajouter aux 900 victimes du bombardement anglais de la nuit du 18 avril 1944. Dans le climat d'hystérie qui a suivi les trois attentats de New York et de Washington, Jean-Claude Valla a jugé utile de raconter ce qu'ont subi les malheureux Français pris sous les bombes américaines, car Oussama Ben Laden et ses "fous de Dieu" n'ont pas innové en matière de destructions d'immeubles d'habitation et d'assassinats collectifs d'innocents. Le moment était venu d'évoquer cette tragédie trop souvent occultée ou déformée par l'hypertrophie d'une Mémoire sélective.

08/2017

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Littérature étrangère

Lettres à Zelda. Et autres correspondances (1907-1940)

Ces Lettres à Zelda, à ce jour inédites en français, renferment l'essentiel de la correspondance échangée entre Francis Scott Fitzgerald et sa femme au cours des vingt années dramatiques de leur mariage, durant les "années folles" de l'entre-deux-guerres. A côté des lettres de Fitzgerald et de son épouse qui en constituent la trame, figurent les lettres les plus significatives échangées, depuis l'adolescence jusqu'à la mort de l'écrivain en 1940, avec les témoins les plus importants de sa vie : éducateurs, camarades d'études, éditeurs, critiques (de Mgr Fay à Edmund Wilson, Louis Bromfield, Hemingway...), et les responsables médicaux des cliniques où l'un et l'autre des époux durent séjourner à maintes reprises. Tant du point de vue psychologique que littéraire, on trouve ici le minerai qui servit à bâtir les grandes oeuvres de l'auteur, dans l'intensité d'analyse d'une déchéance tragiquement vécue.

02/1985

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BD jeunesse

Lucky Luke I'Intégrale Tome 1 : 1946-1949

Ce volume réunit les premières aventures du cow-boy le plus célèbre de l'Ouest. On y découvre les débuts Lucky Luke - apparu la première fois dans Spirou- ceux de Jolly Jumper, son fidèle compagnon, et déjà une hilarante galerie de méchants...

12/2008

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Histoire de France

Chroniques de guerre. "La France libre", 1940-1945

Raymond Aron a réuni lui-même la plupart de ses articles de guerre dans trois livres : De l'armistice à l'insurrection nationale (1944), L'Age des empires et l'avenir de la France (1945), L'Homme contre les tyrans (1946). Ces trois volumes ici regroupés rassemblent plus de soixante études publiées à Londres dans la revue La France libre et sept autres parues à Paris aux lendemains de la Libération. L'ensemble, qui était devenu introuvable, constitue un document d'autant plus significatif que Raymond Aron, qui venait de terminer sa thèse sur les limites de l'objectivité historique, se refuse aux polémiques excessives et au ton de propagande qui caractérisent tant d'écrits de guerre. C'est d'abord un témoignage sur l'état d'esprit des Français hors de France, non uniformément ralliés au général de Gaulle, ainsi qu'une chronique au jour le jour de ce qu'un analyste particulièrement lucide et informé pouvait savoir et comprendre des événements majeurs et des acteurs du drame qui se déroulait en France et dans le monde. Mais l'intérêt principal de cette somme est ailleurs : dans la réflexion du philosophe en pleine tourmente, sur la nation, la guerre, les religions séculières, le destin des démocraties, la nature du totalitarisme. Histoire du présent - que Raymond Aron ne croyait guère possible ? Matériau pour les historiens, comme disait Lucien Febvre ? Réactions de "spectateur engagé" ? Bien davantage : un héritier de Montesquieu et de Tocqueville aux prises avec la tragédie du XX ? siècle.

06/1990

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Littérature étrangère

Journal. Tome 1, Les années hongroises (1943-1948)

Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle. Romancier, chroniqueur, Sándor Márai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvre. Ce premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettres. Sous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'András Kányádi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Márai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.

09/2019

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Poches Littérature internation

La cabane dans la vigne. Journal 1945-1948

Renvoyé dans ses foyers avant la fin de la guerre, Jünger assiste à l'agonie du Troisième Reich dans un vieux presbytère bondé de réfugiés, fuyant les bombardements et l'arrivée des Russes. Les villes allemandes flambent dans le feu du phosphore et quelques fanatiques voudraient voir le monde disparaître avec eux. Jünger ordonne de cesser toute résistance à l'arrivée des premiers chars américains ; ému, à l'exemple du prophète Isaïe, par l'image de la "Cabane dans la vigne" cernée par les ennemis victorieux, il tente de puiser dans les limites de son univers familier la force de surmonter l'épreuve. La vie reprend petit à petit : il y a le bois à casser pour l'hiver, le jardin à cultiver, les survivants à revoir. Refusant de désespérer devant l'ampleur du désastre, Jünger espère que notre monde, parvenu au point zéro du nihilisme, saura le dépasser et connaîtra une nouvelle naissance.

01/2014

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Romans historiques

Sales baraques. Gurs, un camp français (1940-1942)

Qui dit "camp" et "Deuxième Guerre mondiale" pense immédiatement Allemagne, Est, territoires lointains. Pourtant, en France aussi, des camps "d accueil" ont existé, où l être humain a dévoilé toutes ses facettes. Des lieux où l on a été enfermé injustement. Où l on est mort. D où l on est parti vers la mort. Dans ce contexte, certains ont su réagir pour apporter tout le soulagement possible à leurs frères et soeurs en humanité. "Sales baraques", c est l histoire des hommes et femmes enfermés à Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques. C est aussi celle d une Jeanne Merle d Aubigné, d une Madeleine Barot ou d un Charles Cadier, que leur foi a empêchés de rester sans réaction. C est un roman, certes, mais qui nous rapproche de la vérité historique.

10/2015

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Policiers

Le quatuor du Yorkshire. 1974 ; 1977 ; 1980 ; 1983

1974 : Edward Dunford, reporter à l'Evening Post, fait ses premières armes dans l'ombre de Jack Whitehead, journaliste vedette de la rédaction. Il enquête sur la disparition de trois fillettes autour de Morley, dans l'Ouest du Yorkshire. 1977 : dans la région de Leeds, plusieurs prostituées sont agressées ou assassinées. La psychose gagne la population. Les femmes n'osent plus sortir le soir par peur de l'Eventreur, un criminel insaisissable qui défie la police... 1974, 1977, 1980, 1983, quatre romans envoûtants qui retracent une décennie de meurtres et de disparitions énigmatiques dans l'Ouest du Yorkshire, une contrée où rôde le mal. Des temps troublés, dépeints avec une force incantatoire par David Peace, l'un des plus grands écrivains britanniques contemporains.

11/2017

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Littérature française

Le dernier train pour l'apocalypse. 1942-1945

Ce fut un choc terrible qui me tombait sur la tête dès mon retour des camps, alors que je reprenais peu à peu du poil de la bête et que tout allait bien pour ma pomme. A la lecture de ce courrier fort mal venu, je fus totalement anéanti par cette tragique nouvelle, car je croyais vraiment revoir vivants mes vieux parents et pensais qu'ils avaient survécu à cette terrifiante guerre apocalyptique. Il fallait absolument que je me reprenne en main et que je reste réellement positif face à ce mauvais coup du sort. Finalement, c'était peut-être leur destin de finir ainsi... Les paroles du grand rabbin juif à la barbe fleurie, dans la file d'attente au camp de concentration d'Auschwitz II-Birkenau, me revinrent en mémoire : "Tu vois la haute cheminée qui crache de la fumée blanche, ce sont les corps de milliers de Juifs innocents qui brûlent, mais seules leurs âmes montent vers les cieux". Mes parents étaient peut-être au ciel avec mes amis ? Dès lors, j'en pris mon seul parti. A présent que tout est revenu presque à la normale, je reprends la marche de mon voyage avec courage. Seulement la route sera longue pour oublier définitivement les tourments impitoyables d'une terrifiante période, où la paix n'existait déjà plus dans ce monde bafoué par cette sauvagerie, où la bestialité l'emportait sur l'humanité, et surtout pour faire disparaître les cicatrices indélébiles gravées durablement dans la mémoire d'un homme terriblement égaré par ces effroyables années de guerre insensée.

10/2018

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Lecture 9-12 ans

Il ne restera que nos noms. 1942-1943

Paris, un matin d'été 1942, en pleine guerre, David et Fanny, deux enfants français de religion juive, prennent le train avec leurs parents afin de franchir la ligne de démarcation pour s'éloigner de la barbarie nazie. Mais cette ligne ne sera jamais franchie. Leur mère arrêtée et leur père en zone libre, ils séjournent dans une ferme avant d'être raccompagnés à Paris chez leurs grands-parents. Retour à l'école, ennui, peur, attente du courrier, silence de leur mère. Mais où est-elle ? Pourquoi ne leur écrit-elle plus jamais ? Que va-t-il leur arriver ? Avec l'humour et la naïveté de la jeunesse, David nous raconte son histoire, une histoire vraie, celle d'une enfance volée, effacée.

01/2015

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Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

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Histoire de France

La colonie des enfants d'Izieu 1943-1944

[... ] il faudrait raconter toute l'histoire, toutes les histoires, de chacun de ces enfants ou de ces adultes, leur chemin, leur destin - il faudrait raconter aussi comment cette maison de colonie de vacances devint ce lieu-là, ce lieu d'hébergement-là pour ces enfants pourchassés, cette prodigieuse cachette, et dire aussi comment il a pu se faire qu'en un seul matin tout bascule [... ] Au matin du 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon et l'armée allemande raflent les 44 enfants et 7 adultes juifs présents à la colonie d'Izieu. Au sein de ce refuge temporaire, ils réapprenaient à vivre après plusieurs mois d'internement ou une séparation brutale d'avec leurs familles. De ces enfants nous restent des dessins, des lettres, des témoignages et un exceptionnel ensemble de photographies réunies ici pour la première fois.

04/2012

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Histoire de France

Souvenirs du Vercors. Août 1943 - 8 septembre 1944

Le 9 juin 1944, après le débarquement en Normandie, Paul Brisac, cadre supérieur de l'entreprise grenobloise Merlin-Gerin, sur ordre de ses chefs de la Résistance, quitte son usine pour monter au Vercors, afin de prendre le commandement d'une compagnie civile et participer au "Plan Montagnard" de bouclage du massif par les résistants. Il va désormais, pendant près de trois mois, être l'un des acteurs de ce qui fut l'un des plus anciens et des plus connus des maquis français de la Seconde Guerre mondiale. Ses souvenirs tirés de carnets tenus pendant les événements, constituent aujourd'hui un témoignage précis, irremplaçable, parfois terrible, parfois drôle, de ce que le général de Gaulle, que certains souhaitaient accueillir dans le massif alors libéré, considéra comme un des hauts faits de la Résistance française. La lecture de ces souvenirs permet, au jour le jour, de suivre une compagnie de maquisards dans cette longue suite de combats, de marches épuisantes, de recherche d'eau, de nourriture, de cachettes pour échapper au ratissage de la Wehrmacht. Elle permet de mieux comprendre ce que furent les luttes, clandestines ou non, de ceux qui, il y a soixante-dix ans, sacrifièrent leur vie pour la Liberté.

03/2015

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Histoire de France

Les grandes figures de la Résistance (1940-1945)

Ce qui frappe à la lecture de ce livre c'est l'immense variété de la Résistance. De Georges Guingouin au colonel Rémy, de Jean Moulin au général Leclerc, tous, quelles que fussent leurs tendances politiques, témoignent d'une France qui a su refuser le déshonneur. Pour le 70e anniversaire de la Libération et de la Victoire, 70 portraits de résistants parmi les plus importants de l'histoire

11/2014

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Théâtre

Le théâtre français des années noires (1940-1944)

Cet ensemble se propose de revenir sur le théâtre des années noires, aujourd'hui mal connu, à partir de cas précis : créations et réceptions de pièces alors jugées importantes, débats dans l'institution. La scène française s'est située dans la zone grise, elle n'a ni résisté ni collaboré, mais, paradoxe, commence alors l'âge d or qui va se prolonger jusqu aux années 1960.

11/2015

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Histoire de France

Les vampires : éliminations et sabotages. Résistance, 1943-1945

Novembre 1942, la Wehrmacht envahit la zone libre, entraînant de fait l'implantation des services de police et de répression allemands au sud de la Loire. Ces derniers ne peuvent trouver une véritable efficacité sans le concours du régime de Vichy. Ainsi, des Français sans vergogne, agents de la Sipo-SD ou de l'OPA, miliciens, collaborateurs de tout poil aux motivations souvent plus vénales qu'idéologiques, deviennent les auxiliaires zélés de l'occupant. Pour la Résistance, dont les bases sont déjà solidement établies, le pouvoir de nuisance de ces traîtres représente un danger capital. Dans la région clermontoise, Émile Coulaudon, futur commandant des FFI d'Auvergne, décide de former une unité spéciale en charge des éliminations de « collabos ». Créé à partir du groupe sédentaire rassemblé par Lucien Blanchet, le corps franc des Vampires s'organise progressivement et devient opérationnel. Exécutions et sabotages spectaculaires sont le quotidien de ces combattants de l'ombre qui, pour parvenir à leurs objectifs, doivent régulièrement infiltrer les informateurs de l'ennemi et fréquenter la pègre locale. Entraînés par des chefs inflexibles comme « Bernard », « Cristal » ou « Carpentier », les membres du corps franc prélèvent le tribut du sang et instaurent un climat de psychose chez certains collaborateurs. Traqués tant par la police de Vichy et la Milice que par les services allemands, ils rendent coup pour coup dans la lutte sans merci qui s'est engagée. Loin des combats glorieux du mont Mouchet ou de la Truyère, les Vampires vont ainsi écrire une des pages les plus délicates et méconnues de la Résistance.

03/2015

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Histoire de France

Les français sous les bombes alliées. 1940-1945

Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d'acier, qui fera près de 74 000 blessés et détruira quelque 300 000 habitations. S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp, spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Parfois imprudents, souvent solidaires, partagés entre le deuil, la colère et l'espoir, les Français touchés par les bombardements méritent le plus grand respect pour ce qu'ils ont enduré.

04/2014

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Histoire de France

Souvenirs lointains de Buchenwald et Dora, 1943-1945

De 1940 à 1943 Jean-Claude Dreyfus a cherché sans relâche, de Paris à Toulouse, de Lyon au Bugue en Dordogne, de Rouen à Annecy, comment exercer son métier : médecin. Avec son humour particulier, J. -C. Dreyfus nous raconte son odyssée, témoignage rare d'un jeune interne des hôpitaux subissant les lois d'exclusion et de marginalisation sociale de l'antisémitisme d'Etat sous l'Occupation. Ce récit, historique et sensible à la fois, est traversé par une question universelle : comment passer ce temps-là, ce temps "empêché" , jour après jour ? Jean-Claude Dreyfus (1916-1995) a été arrêté fin 1943 et déporté. Libéré en 1945, il deviendra chercheur et professeur de biochimie médicale à la Faculté de médecine Cochin Port-Royal à Paris. Fac-simile, bibliographie Préface de Denis PESCHANSKI, historien. PRIX DE LA SOCIETE D'HISTOIRE DE LA MEDECINE 2009

02/2009

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BD tout public

L'écolier en bleu. Chaïm Soutine (1941-1943)

Printemps 1942. Pour Chaïm Soutine, peintre juif russe, Paris est devenue trop risquée. Si l'exil à la campagne s'impose aussi pour sa santé, c'est finalement sa créativité qui en tirera le plus grand bénéfice ! La Gestapo semble loin, Soutine trouve en Marcel, le fils du garde champêtre, un modèle particulièrement inspirant. Le gamin qui restera "l'écolier bleu" endure l'humeur de l'artiste et parvient à lui faire tomber peu à peu le masque de l'ogre...

10/2019

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Histoire de France

La 1re armée française. Vosges-Alsace, 1944-1945

Après avoir débarque en Provence en août 1944, la 1re armée française remonte la vallée du Rhône. Elle arrive devant les Vosges du 15 au 20 septembre 1944. La bataille y est rude contre la 19e armée allemande et contre les éléments, car le temps est très mauvais : pluie, puis neige et brouillard. L'aviation ne peut intervenir que très rarement. Pour s'emparer du sommet du Haut du Faing, le 6e régiment de tirailleurs marocains perd 100 hommes, mais pour le tenir sous l'artillerie allemande et les contre-attaques, il en perd 700 de plus. La phase active de la bataille s'achève fin octobre et la 1re armée attaque ensuite dans la trouée de Belfort et en haute Alsace pour atteindre le Rhin.

02/2019

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Histoire de France

Dora. Le tunnel de la mort (1940-1945)

Christian Desseaux a 14 ans quand la guerre éclate. La débâcle de 1940 le conduit jusqu'à Dunkerque d'où il parvient à rentrer à bicyclette à son domicile de Compiègne. Malgré son jeune âge, il n'accepte pas la défaite ni la capitulation, encore moins la collaboration avec l'ennemi. Il entreprend, pour son compte personnel ou avec des copains, une série d'actions individuelles qui préludent à son entrée dans la Résistance au tout début 1943. Il est incorporé au réseau Jean-Marie Buckmaster où il se signale par son courage, son héroïsme parfois, son dynamisme, son abnégation... jusqu'au jour où, trahi par des espions qui ont infiltré le réseau, il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 17 ans. Il reste trois mois dans une cellule de la prison de Saint-Quentin (Nord), puis à nouveau trois mois dans le camp de Royallieu, près de Compiègne. Déporté, il connaît les affres d'un voyage au-delà de l'imaginable qui le conduit à Buchenwald. Là, il est désigné pour aller travailler dans le tristement célèbre tunnel de Dora où les Allemands fabriquent le VI et le V2. S'il est possible d'établir une hiérarchie de l'horreur, Dora occupe probablement une des toutes premières places, si ce n'est la première, bien que des grandes nations (USA, URSS...) se soient entendues après la guerre pour taire à l'opinion ce lieu maudit où est née, sous l'égide des savants allemands, Von Braun en tête, la conquête spatiale. La fusée A4, alias le V2, est l'ancêtre direct de la fusée Saturne qui a emmené Armstrong et Aldrin sur la lune en juillet 1969. Personne ne devait sortir vivant de Dora. Christian Desseaux est un des rares à avoir survécu, mais lorsqu'il quitte le tunnel de la mort en avril 1945, il doit encore affronter l'évacuation et le retour.

01/2011

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Ouvrages généraux

Compiègne. Des ruines à la renaissance 1940-1945

Fortement touchée par les bombardements allemands en mai 1940, encore atteinte en 1944 par les bombardements alliés, Compiègne sortit meurtrie de la Seconde Guerre mondiale. Son centre ancien dévasté, du pont sur l'Oise à la place de l'Hôtel-de-ville en passant par l'axe commercial majeur de la rue Solférino, imposait une importante reconstruction. Compiégnois d'origine, l'architecte en chef et urbaniste Jean Philippot (1901-1988), conçut le nouveau plan de la ville dans un esprit néo-classique inspiré de l'architecture du château de Compiègne, reconstruit par Ange-Jacques Gabriel au XVIIIe siècle. Il fut notamment secondé par André-Louis Guillaume (1906-1982), architecte et photographe, qui prit de nombreux clichés des destructions de la guerre, de la vie difficile des habitants au milieu des ruines puis des étapes de la renaissance de la cité jusqu'à l'achèvement de sa reconstruction en 1955. S'appuyant principalement sur son oeuvre photographique inédite, ce livre présente nt illustre avant tout les grands moments et les images fortes de notre ville, de ses désastres et de sa renaissance au milieu du XXe siècle.

02/2021

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Récits de voyage

Les Forces de liberté. Ecrits africains 1941-1942

En mai 1941, Annemarie Schwarzenbach embarque à Lisbonne pour le Congo, devenu désormais le coeur de la France libre. Mais en Afrique la guerre de propagande fait rage entre l'Allemagne d'Hitler et la Résistance. Débarquée à Brazzaville dans l'espoir de rallier les "Forces de la liberté", la journaliste est suspectée d'être un agent nazi, et n'échappe pas à la censure. Les Forces de liberté regroupe des textes écrits par Annemarie Schwarzenbach au cours des neuf mois et demi que dure son voyage. Pour la plupart inédits en français, ces reportages, récits et poèmes interrogent son rapport à la vérité, tout en donnant à lire la réalité peu connue du continent africain durant la Seconde Guerre mondiale. Ils accueillent aussi l'évocation de parfaits moments de plénitude, la description de contacts miraculeux avec le fleuve, la jungle et la brousse.

10/2020

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Critique littéraire

Andre Beucler - Léon-Paul Fargue. Correspondance 1927-1945

André Beucler et Léon-Paul Fargue se sont connus en octobre 1924, dans le bureau de Gaston Gallimard, au seuil d'une amitié qui devait durer jusqu'à la mort du "Piéton de Paris", en 1947. La différence d'âge des deux écrivains - 22 ans - ne les empêcha pas de se comporter comme des frères, le ton de leur correspondance le montre assez, entre complicité, espièglerie mais aussi forte solidarité dans les moments difficiles. On trouvera dans ces lettres le témoignage de leur intense travail commun, participant d'une vie culturelle foisonnante, de leurs nombreuses relations littéraires, artistiques, politiques, au cours de cette période mouvementée que fut l'entre-deux-guerres.

03/2014

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Critique

A plus forte raison. Maurice Blanchot, 1940-1944

Nul n'en doute, surtout pas l'auteur de ce livre et son postfacier : Maurice Blanchot est un écrivain considérable, un penseur considérable, auquel la modernité doit beaucoup et qu'il ne s'agit d'aucune façon de réduire. Ce dont il est question dans ce livre, c'est de son passé politique lointain. Avant la guerre : c'était l'enjeu de L'Autre Blanchot (Gallimard, coll. "Tel"). Durant la guerre : c'est l'enjeu de celui-ci. Parce qu'il n'a certes pas tout dit à leur sujet, ce qu'on savait ; et parce qu'il est arrivé qu'il écrive des choses dont l'inauthenticité est maintenant démontrable. Silence, inauthenticité à quoi se reconnaît une certaine mémoire politique française, hémiplégique. A quoi ne doit pas se reconnaître sa mémoire intellectuelle, à plus forte raison quand c'est de Maurice Blanchot qu'il s'agit.

09/2021

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ouvrages généraux

Miliciens et gestapistes dans le Jura 1940-1945

Bras armé de la révolution nationale impulsée par Vichy, la Milice devint en quelques mois une véritable force paramilitaire au service non seulement du régime de Pétain, mais aussi de l'occupant. Ses excès en firent le symbole le plus détesté de la collaboration franco-allemande. Près de trente mille Français se rallièrent au mouvement dirigé par Joseph Darnand, environ deux cents dans le Jura. Qui étaient-ils, quelles étaient leurs motivations ? L'auteur a suivi les itinéraires personnels de plusieurs d'entre eux. Les miliciens jurassiens furent mêlés à de nombreux drames de l'Occupation, comme le massacre du Pont de la Pyle, la grande rafle de Mont-sous-Vaudrey... Ils furent opposés à la Résistance dans de sanglants face-à-face, parfois tombés dans l'oubli, dont les instants sont ici fidèlement restitués. Des résistants jurassiens parvinrent à infiltrer la Milice et à en déjouer les plans... L'auteur s'est également intéressé à de mystérieux Français opérant aux côtés des nazis, et que l'on confondit souvent avec la Milice : c'était la SAC, un groupuscule qui se fit remarquer avec Müller-Kulenkampff, surnommé à Lons-le-Saunier " l'âme de la Gestapo ". Des miliciens jurassiens, comme Michaux, dit " la Patate ", firent partie du dernier carré combattant avec Darnand dans le nord de l'Italie. D'autres se retrouveront dans la division SS Charlemagne et feront le coup de feu, aux derniers jours de la guerre, dans les ruines de Berlin. Mais tous ne poussèrent pas aussi loin le fanatisme, et se contentèrent, dans leurs villages, de relayer la propagande de Vichy. Ces derniers sont aussi présents dans ce livre, première étude régionale de la Milice, dont le cadre géographique a été étendu aux régions de Dijon et Besançon. La présente édition est une version augmentée et enrichie de celle publiée en 2013, le lecteur y trouvera de nombreux documents photographiques, la plupart encore inédits.

11/2022

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Généralités

Une armée noire. Fort Huachuca, Arizona (1941-1945)

Pendant presque quatre ans, de 1941 à 1945, 30 000 soldats africains-américains furent confinés à Fort Huachuca, seul "poste noir" du pays, situé à la frontière avec le Mexique, très loin de toute communauté blanche, de la capitale et des théâtres d'opération. Dans ce désert fleuri, les fantassins de Huachuca durent accepter la discipline qu'une armée, convaincue de la supériorité raciale des Blancs, voulut leur imposer, et la sujétion que l'état-major s'efforçait de leur faire accepter. Méfiante à l'égard des soldats noirs tenus pour lâches et incapables depuis la Première Guerre mondiale, l'armée en craignait la mutinerie. En lisière du pays, elle organisa donc une ségrégation extrêmement stricte, et dure aux hommes. Mais le commandant du fort ne pouvait se permettre de voir le camp s'embraser. Le temps libre des soldats devait donc leur offrir des dérivatifs et des divertissements suffisamment puissants pour désamorcer en eux toute volonté de contestation. Une autre concession, beaucoup plus inattendue, fut faite : les soins médicaux évoluèrent en quelques semaines vers une médecine d'excellence racialement intégrée, expérience unique au sein de l'Etat fédéral. Pauline Peretz nous raconte l'histoire de ce lieu oublié d'Arizona, situé à l'extrémité sud du pays, où se joua, pendant la Seconde Guerre mondiale, le rapport tortueux et honteux de l'Amérique à ses soldats noirs. Pauline Peretz est maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire contemporaine à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, et directrice adjointe de l'Institut d'Histoire du Temps Présent. Elle est notamment l'auteure de Au prêt sur gage (Seuil / Raconter la vie, 2014), et Le Dossier secret de l'Affaire Dreyfus (Alma édition, 2012, avec Pierre Gervais et Pierre Stutin) ; elle a dirigé New York. Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire (Robert Laffont, "Bouquins" , 2009).

04/2022

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Résistance

La victoire en pleurant. Alias Caracalla (1943-1946)

Les lecteurs d'Alias Caracalla vont retrouver dans le deuxième volume des Mémoires de Daniel Cordier le même bagarreur épris d'idéal et de sacrifice, le même témoin candide mais scrupuleux de la grande histoire, le même jeune homme sensible, avide d'art et de culture, le même timide trop fier pour ne pas souffrir de ses faiblesses, le même ami fidèle multipliant les rencontres avec des êtres d'exception. La Victoire en pleurant prend la suite d'Alias Caracalla, immédiatement après l'arrestation de Jean Moulin, en juin 1943, et accompagne Daniel Cordier jusqu'en janvier 1946, moment où il démissionne des services secrets quand le général de Gaulle quitte le pouvoir. On le retrouve accomplissant son harassante besogne de pivot de la Délégation du Comité français de la Libération nationale, avec une lassitude croissante et au milieu de dangers toujours plus menaçants. On l'accompagne dans ses vacances improvisées ; dans ses conversations avec Jean-Paul Sartre, Albert Camus ou Raymond Queneau ; dans son internement en Espagne ; à la tête de son " agence de voyage " de Londres, où il contribue de son mieux à la réussite du Débarquement ; dans son douloureux retour en France à l'automne 1944 ; dans ses fonctions au sein des services secrets, à l'intersection de la Résistance et du pouvoir politique. On l'entend s'entretenir avec Raymond Aron ou André Malraux. On est à ses côtés, quand il retrouve ses amis rentrant de déportation. Il y demeure le même, avec sa loyauté, ses emportements, sa passion, ses doutes, ses fous rires inattendus ou ses larmes. Toujours fidèle à son engagement au service de la liberté.

06/2021

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Résistance

1940-1941 : Les six évasions de Raoul Gaschard

Raoul Gaschard est fait prisonnier par l'armée allemande le 15 mai 1940. Avec Robert Postaire, son complice, ils s'évadent six fois en sept mois.Les trois premières évasions du Stalag IV B, près de Dresde, la quatrième d'un Kommando disciplinaire, les deux dernières au cours de leur quatrième cavale. Raoul Gaschard rédige "à chaud", mai et juin 1941, le récit de ses évasions. Dès 1942, il entre dans la Résistance et fonde l'un des premiers groupes en zone non occupée dans l'est de la Vienne.

05/2021