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Gestion

Les chantiers du manager

Dans l'économie de grand vent où nous nous trouvons, le management est devenu un art du mouvement. Il en résulte un immense appel d'air en faveur des idées nouvelles, et un marché proliférant de méthodes et d'outils sur lequel se bousculent experts, " gourous ", consultants, universitaires, éditeurs de logiciels, magazines... Partout - dans l'industrie, les sociétés de service, les entreprises publiques -, ce sont autant de chantiers ouverts pour les cadres et les dirigeants, de décisions d'investissement potentielles, d'expériences à animer et à évaluer. Comment prendre ses marques dans le maquis de l'innovation managériale ? Tel est l'objet de ce livre, œuvre d'un sociologue qui, au terme de longues enquêtes, rend ici témoignage de ce qu'un regard profane peut retenir de ce tohu-bohu. Soucieux de prendre le changement au sérieux, l'auteur retient sept innovations emblématiques. Il les évalue une par une, mettant en regard la nature du projet, les outils qui l'accompagnent, les conditions de son appropriation sur le terrain. Le diagnostic présenté en introduction réserve des surprises. Toutes les innovations ne se valent pas. Il est de grandes idées qui accouchent de révolutions modestes, faute d'outils à leur mesure. D'autres peinent à se protéger de la frénésie technique. Celles qui tolèrent les déformations de l'action s'en tirent mieux : elles deviennent de bons foyers d'apprentissage. Il en découle des voies pour l'action : les innovations bien équipées requièrent des managers qu'ils leur confèrent du sens : elles appellent le débat. Celles qui souffrent d'outils abusifs ou défaillants méritent plus d'investissements. Elles réclament du travail et du temps. Outre les étudiants en sciences sociales, ce livre s'adresse à celles et ceux qui vivent les changements de l'entreprise au quotidien. Il intéressera aussi ceux qui - tels les élèves-ingénieurs - découvrent le monde du travail et s'y préparent. Tous y trouveront une réflexion détachée des modes, des remèdes miracles et des urgences de l'action.

09/2004

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Histoire ancienne

L'INDIVIDU, LA MORT, L'AMOUR. Soi-même et l'autre en Grèce ancienne

Pour un Grec de l'Antiquité, qu'est-ce qu'être soi-même ? Comment se manifeste le caractère singulier des individus au cours de la vie et qu'en subsiste-t-il après la mort ? L'helléniste qui, comme tout autre anthropologue, se pose ces questions fait un constat paradoxal. La Grèce des cités a largement ouvert la voie au développement de l'individu dans la vie sociale ; pourtant l'être humain n'y apparaît pas encore comme une personne, au sens moderne, une conscience de soi dont le secret reste inaccessible à tout autre que le sujet lui-même. La religion civique n'a pas non plus doté chaque individu d'une âme immortelle qui prolongerait son identité dans l'au-delà. C'est que dans une société de face à face, une culture de la honte et de l'honneur où la compétition pour la gloire laisse peu de place au sens du devoir et ignore celui du péché, l'existence de chacun est sans cesse placée sous le regard d'autrui. Pour se connaître il faut contempler son image reflétée dans l'oeil de son vis-à-vis. En un jeu de miroirs soi-même et l'autre, identité et altérité se répondent. Parmi les formes diverses que l'autre a revêtues aux yeux des Grecs, il en est trois qu'en raison de leur position extrême dans le champ de l'altérité J.-P. Vernant a retenues pour focaliser sur elles son enquête : la figure des dieux, le masque de la mort, le visage de l'être aimé. Parce qu'ils marquent les frontières à l'intérieur desquelles l'individu humain se trouve enfermé tout en éveillant son désir de les dépasser, ces trois types d'affrontement à l'autre servent comme de révélateurs pour dégager les trais de l'identité telle que les Grecs l'ont conçue et assumée. Par des voies diverses, en variant l'éclairage, ces dix essais gravitent autour d'une même interrogation : comment faire un soi-même avec de l'autre?

06/2015

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Religion

L'Eglise et la science. Histoire d'un malentendu Tome 1, De saint Augustin à Galilée

" Le pape hait et craint les savants qui ne lui sont pas soumis par leur voeu. " Cette pensée de Pascal, écrite peu après la condamnation de Galilée, exprime le déchirement d'un intellectuel chrétien désemparé par la rupture entre l'Eglise de son époque et la science moderne. Comment en est-on arrivé là? Après une longue période de méfiance due à l'origine païenne de la science, à partir de saint Augustin l'Eglise finit par adopter la science comme auxiliaire de la théologie. En fait, la science recouvre alors un système du monde imposé par les théologiens. Les quelques tentatives de science indépendante _ Jean Scot Erigène, l'école de Chartres _ ne survivent pas aux censures. De même, les grands visionnaires des XVe et XVIe siècles, un moment tolérés, sont victimes de la réaction post-tridentine. Seules les mathématiques, contenant en elles-mêmes leurs principes, continuent leur chemin en dehors de tout soupçon. C'est pourtant par elles que va venir le scandale. Puisque c'est sur elles que s'appuient Copernic et la science mécaniste pour dire que la terre tourne. L'attitude de l'Eglise à l'égard de la science est aujourd'hui encore l'objet de nombreuses controverses. Depuis saint Paul, entre les deux voies d'accès à la vérité, la révélation et la science, l'entente fut maintes fois affirmée, jamais réalisée. Ce premier volume, qui nous conduit jusqu'au XVIIe siècle, retrace cet aspect essentiel de l'histoire des idées : comment l'Eglise a-t-elle accueilli la science ? Georges Minois, agrégé d'histoire, docteur en histoire et docteur ès-Lettres, est membre du Centre International de Recherches et d'Etudes Transdisciplinaires (CIRET). Spécialisé dans l'histoire sociale et des mentalités religieuses, il est l'auteur chez Fayard de plusieurs ouvrages largement traduits, tels que l'Histoire de la vieillesse, le Confesseur du roi, l'Histoire des enfers, l'Eglise et la guerre, et un second volume sur l'Eglise et la science (De Galilée à Jean-Paul II).

10/1994

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Montagne

Au bout de la corde, la vie, la mort

Qui ne cherche pas à fuir les platitudes du quotidien, à construire des rêves, des crêtes salvatrices ? La montagne est parfois une de ces réponses. Stefan Cieslar, tout à la fois alpiniste et guide de haute montagne, dans cet ouvrage regroupant neuf nouvelles et un poème, confie au papier, autre mur lisse et pourvu d'arêtes invisibles, sa relation complexe à la montagne.Tout au long de ses récits, cette complexité balaie les stéréotypes liés à cette thématique : accomplissement, ivresse des sommets, maîtrise progressive de la pratique et de ses termes. Faisant un usage sobre et parfaitement intégré du lexique technique, le narrateur ne cesse d'interroger le sens de l'univers, à travers des espaces aussi variés que magiques : Chili, Argentine, Mont-Blanc, Oisans, Calanques, du littoral français aux hauteurs de Sarajevo.L'ascension n'est jamais là pour elle seule : elle convoque personnages, passé et présent sans oublier le monde des vallées. C'est ainsi que la solitude du grimpeur voisine souvent avec amitiés, amour ou simples rencontres le temps d'une course.Le motif obsédant du choix tresse chaque épisode : « Choisir, c'est accepter de mourir ». L'éblouissement à l'arrivée n'occulte jamais le sentiment aigu de fugacité ainsi que les doutes.Soif aussi d'ouvrir de nouvelles voies mais en s'appuyant sur le respect des prédécesseurs, en lui adjoignant l'analyse des possibles, surtout dans les moments critiques : percevoir la bonne prise, poser un bon piton, mais aussi savoir lire la fin de l'amour dans un passage difficile.La « grimpe », telle une plaque photographique, fait office de révélateur. Mais cette « révélation » ne suffit pas, le narrateur se donne nécessité de lire les événements, tout au moins de tracer a posteriori la « voie » de ceux qui ont disparu. Cela sans imposer sa vision mais en l'éclairant par le passé, les témoignages des proches. Ils sont là pour rappeler à l'auteur ses propres dilemmes, la « confluence » au cœur de toute existence

02/2015

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Sciences politiques

Vox populi. Une histoire du vote avant le suffrage universel

L'élection n'a pas toujours été tenue pour le moyen le équitable, le plus efficace et le plus transparent de distribuer les charges et les honneurs publics et de désigner ceux qui devaient contribuer à la fabrication de la loi. Le vote individuel et en conscience, dont la confidentialité et la fiabilité sont garanties par des dispositifs et des objets concrets (les bulletins secrets, les urnes, les isoloirs), n'a souvent pas été davantage considéré comme la meilleure façon de prendre une décision en commun sur les affaires importantes telles que les impôts, la religion ou la science. Longtemps, d'autres systèmes ont joui d'un prestige égal sinon supérieur, qu'il s'agisse du tirage au sort, de l'hérédité, de la cooptation, de l'acclamation ou de l'appel à l'Esprit saint. Votes et élections existaient pourtant, dans d'innombrables lieux et institutions : les villes et les villages, les ordres religieux et les conclaves - où agissait justement l'Esprit saint -, les universités et les académies. Mais ils servaient d'autres fins que la recherche de la solution optimale, la sélection des meilleurs représentants et la juste répartition des charges : la reproduction sociale des élites, par exemple, la construction de la hiérarchie des rangs et des statuts, la protection de certains monopoles professionnels ou encore la défense de l'orthodoxie religieuse... Ils n'avaient finalement pas grand-chose à voir avec l'idée que nous nous faisons de la démocratie et de la place que les procédures électives doivent y tenir. C'est à reconstruire cette longue histoire du vote avant les révolutions du XVIIIe siècle et la naissance des systèmes représentatifs modernes que s'attache ce livre. En rejetant, à partir d'études de cas vivantes et précises, l'idée d'un progrès linéaire du choix rationnel et des institutions représentatives depuis la fin du Moyen Age jusqu'aux révolutions démocratiques, Olivier Christin porte au jour les enjeux des débats qui ont actuellement pour objet la critique de la décision majoritaire et de la démocratie représentative.

02/2014

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Critique littéraire

Colette ou la Force Indestructible de la Femme

La volupté, la volupté, la volupté ! On a souvent reproché à Colette de ne s'occuper que de la volupté dans son œuvre. S'il est vrai que pour l'héroïne colettienne éprouver l'amour-passion est un droit, c'est la première fois qu'une romancière ose le dire ouvertement. La franchise de Renée de L'Entrave nous renseigne sur la façon nouvelle et personnelle dont la femme de Colette envisage la volupté lors de l'étreinte amoureuse : " Je ne suis pas vaincue, je suis contente ". Il n'y a personne à vaincre, il n'y a pas de don, on ne se donne pas à un amant. Il existe un échange " démocratique " dans lequel la notion de chute n'existe pas, affirme Graciela Conte-Stirling. D'une écriture provocante et passionnée, l'auteur se propose de démontrer qu'à travers ses personnages féminins Colette attaque une certaine vision de la personne et de la mission de la femme, en façonnant, très tôt dans le XXe siècle, une héroïne qui doit faire valoir la force avec laquelle elle est née pour survivre dans le monde, loin de la tutelle de l'homme, pour pouvoir vivre en harmonie avec lui. L'approche psycho-sociologique de la première partie conduit Graciela Conte-Stirling à poser des questions plus amples sur le statut de la femme, son rôle dans la société et l'univers du travail, tout en insistant sur l'influence de l'école républicaine chez la petite Claudine, personnage colettien par excellence. La seconde partie aborde une étude comparative, abondamment documentée, qui surprend par son originalité et sa finesse en traçant des parallèles qui rapprochent Colette des grands écrivains du XXe siècle : Proust, Gide, Sarraute et Duras. Ce travail, d'un schéma extra-hexagonale, ouvre de nouvelles voies pour la compréhension de l'œuvre de Colette et du monde de la femme.

03/2002

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Sciences historiques

Les guerres d'Indochine et du Viet-Nam

Après la création de l'Union indochinoise en 1887, la France entreprend un vaste plan de modernisation du pays, avec la création de routes, voies ferrées, ports, établissements scolaires, services de santé publique, exploitation du charbon, réorganisation de l'agriculture, etc. Le pays est prospère quand survient la Seconde Guerre mondiale qui bouleverse l'équilibre de la région qui subit l'hégémonie japonaise et de ses alliés. En 1945, les Français se réimplantent dans le pays, mais ils doivent lutter contre la guérilla communiste qui réclame l'indépendance. La tentative de médiation du général Leclerc échoue. Pendant huit ans, le corps expéditionnaire français se bat contre le Viêt-minh. Malgré l'aide matérielle américaine qui se met en place à partir de 1950, les Français ne peuvent se maintenir et ils reçoivent le coup de grâce à Dien Bien Phu en mai 1954. Desservis en métropole par une opinion publique indifférente au conflit, des hommes politiques corrompus et des syndicats qui fraternisent avec l'ennemi, les militaires sont lâchés par le pays. Les accords de Genève en juillet 1954 consacrent l'indépendance de l'Indochine, avec le Laos, le Cambodge et la partition du Viêtnam en deux Etats : la République populaire du Viêtnam au nord du 17e parallèle et un régime démocratique au sud. Dès le départ des Français, les Américains soutiennent le régime en place. Ils envoient des conseillers militaires et instruisent l'armée sud-vietnamienne. Petit à petit, le pays, qui connaît une grande instabilité politique, s'installe dans la guerre. Les Américains sont de plus en plus nombreux et on a besoin de tellement d'hommes qu'on fait appel à la conscription. Le conflit est impopulaire aux Etats-Unis et dans le monde. Malgré sa puissance et l'utilisation de moyens considérables, l'Amérique ne peut maintenir sa présence et les derniers Américains quittent le pays en mars 1973. Le Nord poursuit l'offensive qui s'achève le 30 avril 1975 par la prise de Saigon. Après trente années de guerre, le Viêtnam réunifié déplore deux millions de morts.

01/2016

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Poésie

Journal de bord

Un journal de bord retrace, après coup, un chemin parcouru rythmé d'étapes et de haltes. La particularité de celui de Georges Séféris est qu'il est formé de poèmes. Ces recueils sont la marque et le témoignage d'un itinéraire géographique (en sa qualité de diplomate, Georges Séféris se déplaça beaucoup en Europe), historique, le présent de la Grèce reflète celle de l'Antiquité, mais aussi intérieur et existentiel. Il est tout à la fois un voyage à travers le monde et celui à travers la langue. Journal de Bord I, II, IIIregroupe trois recueils qui marquent autant d'étapes dans la production poétique de leur auteur. Le premier, écrit entre 1937 et 1940, le deuxième, entre 1941 et 1944, et le troisième, entre 1953 et 1955, couvrent une période trouble qui va des prémices de la Seconde Guerre mondiale au prélude du drame chypriote. La traduction que propose Vincent Barras tente au plus près de maintenir les spécificités de la langue grecque : rythme sobre et sévère. Poésie consciente et pessimiste, comme sur le retour, elle se refuse à s'abîmer dans les excès du lyrisme. Ses poèmes, déployant plus un monde sonore que musical, parlent plus qu'ils ne chantent. Ou alors ils psalmodient. Yves Bonnefoy, dansLe nom du roi d'Asiné, parle de Georges Séféris en ces termes : "L'auteur du Journal de bordn'est pas de ceux qui plantent sur les tours d'un lyrisme facile les oriflammes de l'éros, pratiqué de façon directe ou détournée mais toujours dans la solitude du moi, supposée rendue légitime par la beauté des paroles. Ses poèmes sont un échange conduit avec quelques proches ou proposé à d'autres personnes pouvant ainsi devenir des proches, dans une relation qui aide à leur liberté. Séféris a tôt et profondément compris que le devenir de l'esprit passait par l'évolution, la révolution, du rapport du moi et de l'autre ; et que cette recherche avait une de ses voies dans la création poétique".

09/2011

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Volume 8, L'histoire de l'érotisme ; Le surréalisme au jour le jour ; Conférences 1951-1953 ; La souveraineté ; Annexes

" "Je me sens très seul à chercher, dans l'expérience du passé, non les principes mis en avant, mais les lois ignorées qui menèrent le monde et dont la méconnaissance nous laisse engagés sur les voies de notre malheur." (L'Histoire de l'érotisme.)"Si la vision du monde actuel donnée dans la pensée liée au primat de la subjectivité consciente se répandait, le monde des choses échapperait au gouvernement déraisonnable d'une pensée objective incessamment faussée par le jeu d'une subjectivité inconsciente. "(La Souveraineté.) Voici donc ce projet d'une suite à La Part maudite, avec L'Histoire de l'érotisme (1950-1951), première version abandonnée de L'Erotisme, et La Souveraineté (1953-1954), dont ne parurent que quelques chapitres donnés à des revues. S'y ajoutent, prolongeant encore le tome précédent de ces Ouvres complètes, des souvenirs sur le surréalisme (1951 ; portraits de Leiris, Breton, Aragon, Artaud) et des conférences (1951-1953) sur Le non-savoir, Le sacré au XXee siècle, L'angoisse du temps présent... Les Annexes donnent le texte de quelques articles utilisés dans la rédaction de La Souveraineté. Signalons enfin, dans les Notes, quantité de plans et d'ébauches : pour un livre sur l'érotisme (La Phénoménologie érotique, Sade et l'essence de l'érotisme, De l'angoisse sexuelle au malheur d'Hiroshima) ; pour Le Système inachevé du non-savoir (L'Athéologie) ; pour un livre sur Albert Camus (A.C. , la Morale et la Politique, La Sainteté du Mal...) ; finalement, pour une première rédaction de La Souveraineté, sous le titre éloquent de Nietzsche et le communisme. Tous ces textes (où paraissent dans une lumière éblouissante les figures de la prostituée, de Sade, Nietzsche ou Staline...) se composent en un mouvement de connaissance violente, à la mesure de "ce moment souverain où l'impatience et la connaissance se confondent", "moment de grandeur inconditionnelle où le silence se fait, où la tête qui ne tourne pas est plus forte que la douleur, où la pensée a la pureté du vice". " Thadée Klossowski.

03/2009

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Littérature française

Le retour d'Hénoch et Elie

Ste Hildegarde de Bingen dévoile son dialogue avec Dieu au travers de ses trois livres principaux : Les Scivias, le livre où elle décrit ses visions, le Livre des Ouvres Divines où elle montre nos rapports avec le cosmos, le Livre des Mérites de la Vie qui nous guide dans l'élévation spirituelle. Il est surprenant de lire dans ces écrits la prédiction du retour d'Hénoch, dont les livres ont été évincés de l'Ancien Testament. C'est ce qui a posé question à l'auteur. Ce livre nous conduit vers la cité atlante - Nout, Geb, Isis et Osiris - vers les pyramides d'Egypte, et vers le cosmos, à la découverte de ses étoiles et de ses planètes. Ste Hildegarde de Bingen nous fait prendre conscience, par ses visions, que l'homme est une merveilleuse pierre précieuse : l'oeuvre de DIEU ! "Dieu a créé l'homme comme une merveilleuse pierre précieuse, dans laquelle se mire toute la création" . La créature humaine est totalement libre de se tourner vers ce Créateur, et c'est parfois pour elle un choix difficile. Le but ultime est la joie : le remède universel de Ste Hildegarde de Bingen. Brigitte Scohy est née en 1961. Mère de deux enfants, elle est psychothérapeute et accompagne des malades dans leur travail d'autoguérison depuis 2002. Mariée au Dr Alain SCOHY, elle découvre Ste Hildegarde de Bingen en 2006... Elle se passionne pour ce personnage hors du commun. Elle rédige un premier livre sur la vie et la médecine de cette sainte énigmatique du XIIe siècle, canonisée par l'Eglise catholique et déclarée Docteur de l'église en 2012. Elle entreprend ensuite de décrypter les visions de la sainte au travers de ses trois livres spirituels qui racontent ses visions : les Scivias ou "Connais les voies" , "le Livre des Mérites de la Vie" et "le Livre des Ouvres Divines" . Ce livre est le fruit de ce travail...

02/2019

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Droit

Parlementer

Parlements dans les îles britanniques, assemblées d'états dans le royaume de France et sa périphérie, cortes dans la péninsule ibérique ? : les assemblées représentatives apparaissent dans tous les espaces politiques de l'Europe occidentale chrétienne aux derniers siècles du Moyen Age. Convoquées par les rois et les princes territoriaux d'abord dans des cas de nécessité justifiés par la guerre et son financement, elles se posent très vite en instances reconnues d'un processus beaucoup plus large de légitimation de l'échange politique. L'attention scrupuleuse que l'on porte à leur composition, les termes judicieusement choisis des mandats confiés à leurs participants, les instructions conférées aux différentes parties en vue de l'établissement d'un ordre du jour, tout concourt à faire de ces assemblées la manifestation d'un ordre symbolique qu'elles créent en le représentant, celui d'authentiques communautés politiques. Les phases successives de leur célébration, conjuguant diverses modalités de la parole, discours, délibérations et votes, visent à établir des consensus qui, s'ils traduisent un unanimisme parfois convenu, n'en sont pas moins producteurs d'une réelle efficacité performative. Et leurs actes, pétitions et griefs, volumineux procès-verbaux ou humbles antétextes des grandes ordonnances, statuts ou fueros de leur époque, inscrivent dans la durée une forme d'institutionnalité qui, au-delà de sa simple fonctionnalité juridique, projette aussi dans le champ littéraire et culturel une certaine idée de la communauté. Au-delà d'une réflexion sur les chemins de l'inégal développement d'un phénomène qui a pu nourrir dans les historiographies nationales l'idée d'un exceptionnalisme politique, en Angleterre, d'une constitution pactisée, en Espagne, ou d'un échec sous les coups de boutoir de l'absolutisme naissant, en France, cet ouvrage se veut d'abord et avant tout un essai d'anthropologie historique de la représentation parlementaire dans la perspective d'une histoire politique en plein renouvellement.

01/2019

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Beaux arts

Raoul Hausmann, 1886-1971. [exposition, 2 octobre-7 décembre 1986 , Musée départemental de Rochechouart

" Des multiples voies qu'ouvre ou emprunte Raoul Hausmann, souvent dans les directions les plus diverses, un sentiment seul et inchangé, semble toujours le guider - parfois véhément mais souvent d'une inéluctable lucidité - la révolte. Une pure, volcanique, sereine révolte. C'est elle qui, dans le café Westen à Berlin, le pousse à hurler ses poèmes phonétiques contre l'ordre bourgeois qui se met en place après la défaite du Kaiser. C'est elle encore, dans les années trente, qui, à l'encontre de l'académisme de l'esthétique nazie, l'amène par la photographie à rechercher ce qu'il y a de plus secret et de plus fragile dans le visible, la beauté immanente du monde dans son dépouillement originel. Enfin c'est elle qui, après la dernière guerre mondiale, lui intime de se tenir à l'écart de l'agitation superficielle des capitales pour être ce peintre-poète voyant qui se consume dans le présent et pour garder ce regard éloigné du philosophe qui observe la réversibilité des valeurs au fil des décennies. Pour Hausmann cette révolte permanente, totale, sans concession, c'était Dada. Une éthique plus qu'une esthétique. Dès lors sa vie ne pouvait suivre que les chemins de l'exil : un exil géographique, de Berlin à Ibiza, de Prague à Paris puis Limoges, mais aussi artistique, du photomontage à la photographie, du dessin à la gouache et à nouveau la peinture jusqu'aux derniers collages. Hausmann était cet artiste multiple décidé à vivre sa multiplicité comme un défi au conformisme ambiant. C'était aussi un homme qui vécut solitaire. " Cette monographie qui accompagne l'exposition du Musée Départemental d'Art Contemporain de Rochechouart est la première du genre en français, à tenter d'appréhender dans son ensemble et sa foisonnante diversité l'œuvre de Raoul Hausmann. Elle constitue en cela un document précieux pour mieux connaître l'un des protagonistes les plus singuliers de l'art du XXe siècle.

10/1986

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Histoire internationale

Histoire des Apaches. La fantastique épopée du peuple de Géronimo (1520-1981)

Pour la première fois de ce côté-ci de l'Atlantique, voici l'histoire organique d'un groupe indien d'Amérique du Nord, les Apaches, tant décriés, avilis et trahis dans leur vérité sur l'instigation des "médias" américains de la fin du siècle dernier. Or, les Apaches furent avant tout un peuple qui, quatre siècles durant, mena son combat contre les conquérants espagnols (1520-1821), mexicains (1821-1846) puis américains. Une étonnante épopée par laquelle, ni tout à fait coupables, ni tout à fait innocents, ils répondirent aux exactions de leurs adversaires, engagés dans l'exécution de la "solution finale" : De ce temps et de ces luttes sans merci, la légende a retenu les noms des plus célèbres de leurs chefs : Mangus Colorado, Cochise, Victorio, Nana, Geronimo. Ils revivent ici, en situation dans leur groupe respectif, dans un récit qui dépasse la seule chronique événementielle pour, d'une part, décrire un mode de vie, et, d'autre part, analyser les tenants et les aboutissants de la politique indienne des gouvernements successifs de Madrid, de Mexico et de Washington. L'auteur expose notamment les aspects de la politique de "désindianisation" systématiquement mise en rouvre par Washington au préjudice des tribus ruinées jusqu'à l'entrée a la Maison Blanche de Franklin D. Roosevelt (1933) . Il souligne enfin les efforts des présidents Kennedy et Nixon pour une "réindianisation" qui subit aujourd'hui les effets de la politique de Ronald Reagan. Mais on en sont, de nos jours, les Apaches des réserves d'Arizona, par exemple, à San Carlos et à Fort Apache ? Destiné a un large public, l'ouvrage adopte le ton du récit épique qui est mouvement, dynamisme et couleurs. Très ouvertement parfois, la narration se réclame du découpage cinématographique. Le drame devient alors présent et vivant. Au total, un livre 'plein de bruit et de fureur" restituant sa vérité à un peuple qui recherche fièrement les voies d'une "cohabitation" difficile avec la société dominante et sa culture.

05/1992

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Littérature française

Le Blues de mes Afriques...

Face à la dégradation du tissu social, politique et économique de mon pays, j'avais trois possibilités : subir passivement, les bras croisés dans mon coin ; prendre mon caillou et ma machette pour me fondre dans ces foules de militants hystériques, aveuglés par la passion, qui cassent tout sur leurs passages et n'hésitent même pas à découper leurs semblables, pour peu que ceux-ci s'opposent à eux ; prendre ma plume et une feuille de papier, pour baliser des voies nouvelles, avec des vers de pierre, afin de guider, par mes écrits, le peuple devenu aveugle... J'ai réfléchi et j'ai choisi la dernière possibilité. Non pas parce que je suis aussi passif que ceux qui préfèrent se tenir à l'écart ou encore parce que je ne me sens pas le courage de ceux qui descendent dans la rue pour revendiquer, mais simplement parce que j'ai compris que notre faiblesse, c'est notre manque de repères qui soient adaptés à ce que nous sommes véritablement ! C'est ainsi qu'est né ce pamphlet contre les véritables ennemis du développement africain. Je n'ai pas la prétention d'avoir trouvé la solution. Mais je voudrais qu'on m'accorde le mérite d'en avoir proposé une. Cette prose versifiée par endroits, je l'ai voulue teintée d'humour, mais aussi de sérieux et de beaucoup de réalisme. En la lisant, à un moment ou à un autre, vous vous reconnaîtrez forcément. Sur le coup, riez, pleurez ou rêvez, si vous en avez envie. Mais à la fin, s'il vous plaît, méditez. Oui, méditez et prenez la bonne décision : celle que vous dicte votre propre conscience et personne d'autre... Car chacun de vous a une brique ou du moins est une brique. De cette brique dépend la solidité des pays de paix que nous voulons, tous ensemble, bâtir pour le développement d'une Afrique nouvelle, libre... pour de vrai.

01/2015

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Photographie

Dylan par Schatzberg. Edition bilingue français-anglais

Blonde on Blonde a été acclamé unanimement pour son raffinement musical, sa force tranquille et le lyrisme subtil de ses textes. La photo de couverture, prise par Jerry Schatzberg, nous montre l'image d'un Dylan légèrement flou, appuyé contre un mur, portant une veste en daim marron et une écharpe nouée autour du cou ; sous son auréole de cheveux ébouriffés, il regarde l'objectif en fronçant légèrement les yeux. A l'intérieur, une série de clichés - en pur style Dylan - montrent des images énigmatiques de sa vie. Ce matériel, avec la photo mystérieuse où il pose en tenant un petit portrait de femme dans une main et une paire de pinces dans l'autre, a contribué à conférer à l'album et à son auteur le caractère d'un génie à la fois solitaire et sophistiqué. - AI Kooper. Formé à l'école du designer et photographe russe Alexey Brodovitch, qui a découvert son talent, Jerry Schatzberg a commencé sa carrière comme photographe de mode pour Vogue, Esquire et Glamour. En suivant des voies quelque peu mystérieuses, il est devenu ensuite un photographe de célébrités qui a braqué son objectif "sur tout le monde", comme il l'a lui-même affirmé, entre autres sur Bob Dylan, dont il est devenu l'ami et le portraitiste officieux. C'est à Jerry Shatzberg que l'on doit en particulier la photo de couverture de Blonde on Blonde. A partir de 1967, ce photographe de personnages célèbres va progressivement se transformer lui-même en célébrité. - Guy Trebay, The New York Times. II y a une raison pour laquelle Jerry Shatzberg est surtout connu comme réalisateur de films : il ne fait jamais de photographies statiques. Sa pensée est en mouvement, il invente des histoires. L'énergie physique et émotive de ses images les rend fluides et vibrantes. La lumière brille, les coeurs battent. Shatzberg, c'est le photographe "anti-nature morte" par excellence. - Gail Buckland.

10/2018

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Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 215, décembre 2016 : Les classes sociales au foyer

En plongeant dans l'intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d'ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l'attention vers un lieu qui, avec l'autonomisation de la vie privée et l'amélioration des conditions de logement, fait l'objet d'un investissement croissant. Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l'espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l'intérieur des frontières de l'habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d'aménagement et d'ameublement, ainsi que les usages personnels et l'organisation des sociabilités domestiques, sont l'expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l'économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l'organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l'intérieur de chaque ménage, fait l'objet d'une division sexuée persistante. L'espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d'offrir à ses occupants un lieu à l'abri relatif des rapports de domination dont ils font l'expérience dans d'autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l'imposition de modèles d'habiter hétéronomes. Mais les manières d'habiter se transforment aussi, sous l'effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d'ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.

01/2017

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Géographie

L'Orient des cartographes

Bien avant Marco Polo, dès le 1er siècle avant J. -C. , la Chine avait établi des relations commerciales avec l'Occident, pour fournir Rome en soie, jade, épices, entre autres matières précieuses. L'Occident se forgeait alors, pour longtemps, le mythe d'un Orient tout d'opulence et de raffinement, pour nourrir ses rêves de richesses et de luxe. Le voyage de Marco Polo en Chine, de 1271 à 1295, conditionna durablement la vision de l'Orient par les Occidentaux. Bien que des omissions dans son témoignage aient pu faire douter de la véracité de ce dernier, son récit Le devisement du monde, pourtant dépourvu de cartes, établit la géographie de la Chine comme l'entendirent les Européens pour les trois siècles suivants. Au 15e siècle, les expéditions vers l'Orient durent explorer de nouvelles voies. Il fallait contourner l'empire ottoman, qui faisait obstacle à toute expédition continentale. Le passage par les terres désormais condamné, ne pouvait-on pas atteindre les Indes en longeant l'Afrique ? Les navigateurs portugais parvinrent enfin à destination après des décennies. Entre-temps furent améliorées la connaissance et la cartographie des côtes africaines, alors imparfaitement connues. Christophe Colomb voulut suivre une autre voie : on en sait les suites. Les Européens ne cherchaient pas alors à découvrir des territoires, mais de possibles routes maritimes. Partir à la rencontre de l'Orient bouleversa la face du monde. Avec cette sélection de cartes anciennes, extraites des riches collections de la BNU, nous suivons un hypothétique voyageur dans son périple vers l'Est, depuis le Proche-Orient jusqu'à la mer du Japon. Sans respect pour la chronologie, se côtoient des cartes d'époques différentes. Reflets d'états de la connaissance divergents, des points de vue se confrontent, avec leurs doutes, leurs erreurs dans le dessin de régions inconnues, l'imagination pouvant venir au secours d'une science lacunaire. Ce voyage mené dans l'espace et le temps, cette brève histoire des échanges avec l'Autre, nous racontent aussi le monde contemporain.

10/2016

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Beaux arts

Mons. Ouvrir les murs (1865-2015)

A travers des documents inédits et des témoignages d'époque, cet ouvrage richement illustré met en lumière les processus qui ont permis à Mons de devenir la ville ouverte sur l'avenir qu'elle est aujourd'hui. La ville de Mons, chef-lieu du Hainaut (Belgique), est située sur une colline au confluent de deux petites rivières et de leurs vallées facilement inondables. Exploitant les caractéristiques du site, elle se dota au cours des siècles d'imposantes fortifications, régulièrement adaptées à l'évolution des techniques de guerre. Mais la ville était étouffée par cette enceinte. En 1861, la Ville obtint enfin le démantèlement de ses murs. Mons put alors développer un nouveau projet pour exploiter les vastes espaces rendus disponibles autour de l'ancien centre. Ce livre montre combien ces transformation propulsèrent dans la modernité une ville jusqu'alors enfermée dans ses remparts. De nombreux aspects du développement de la ville de Mons sont évoqués, basés sur des études récentes et la découverte de documents inédits : création de voies nouvelles (boulevards et avenues) ; choix posés en matière d'hygiène avec le détournement de la rivière Trouille (qui traversait la ville) et développement d'un système de distribution d'eau ; permanence de la présence militaire ; tentatives de développement industriel ; contraintes imposées par la nature du sol ; démographie et réflexions sur le logement... La transformation de la ville se poursuit encore aujourd'hui. L'ouvrage propose d'ailleurs des pistes en matière de patrimoine, notamment la réaffectation d'anciens bâtiments dans l'intra-muros et l'extension de la zone ouest de la ville, avec le quartier de la gare et l'espace des Grands Prés. «Mons est une citadelle ; et une citadelle plus fort, qu'aucune des nôtres. Il y a huit ou dix enceintes avec autant de fossés autour de Mons. En sortant de la ville on est rejeté pendant plus d'un quart d'heure de passerelles en pont-levis a travers les demi-lunes, les bastions et les contrescarpes.» Victor Hugo

06/2015

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Religion

Commentaire de l'Evangile. Edition revue et augmentée

Longuement muri pendant les pèlerinages qu'il avait fait en Inde et en Terre sainte, le Commentaire de l'Evangile fut donné oralement par Lanza del Vasto à Paris, de 1946 à 1948, à un cercle d'amis et de disciples. En une soixantaine de rencontres, la vie entière de Jésus y est traversée avec une étonnante maîtrise. Les grandes pages de l'Evangile, les principales paroles du Christ sont ici commentées dans un langage très accessible. L'atmosphère de ces enseignements est à la fois grave et chaleureuse. Elle laisse deviner les lendemains de la guerre et les débuts d'une grande mission. A la manière des Pères de l'Eglise, dont il s'inspire souvent, l'orateur cherche à atteindre le sens profond des Ecritures. Il se met à l'écoute du texte, de façon assez libre et pourtant très fidèle. Il suit le fil de sa pensée, mais dans un total respect de la Parole inspirée. De fait, Lanza del Vasto ne recourt pas ici à une exégèse scientifique ou technique. Son but n'est pas d'expliquer l'Evangile, mais d'accueillir cette Bonne Nouvelle pour mieux en vivre et la communiquer. Il la médite à voix haute, en respire le parfum. Il ne vise pas seulement à instruire nos intelligences, mais à faire résonner en elles la Parole qu'il commente. Chrétien et catholique, Lanza del Vasto ouvre aussi des voies de rencontre avec les croyants d'autres religions. Cette édition nouvelle, plus lisible et plus complète, nous met en présence d'un homme inoubliable : un croyant inspiré, un maître qui, avant tout, voulut être disciple de la Vérité. Lanza del Vasto (1901-1981), écrivain, philosophe, artiste, pèlerin, homme d'action, est connu comme l'apôtre et le témoin de la non-violence en Europe au XXe siècle. Il est le fondateur des communautés et du mouvement de l'Arche, qui poursuit aujourd'hui sa mission pacifique et spirituelle.

05/2015

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Beauté du monde

Chemins d'histoire. Compostelle, Stevenson, Via Francigena, Tro Breiz...

25 voyages à pied où l'histoire des marcheurs se mêle au patrimoine spirituel et architectural, dans des décors naturels souvent exceptionnels. Après Compostelle, le grand pèlerinage consacré à la Voie du Puy et au Camino Francés, Sylvain Bazin nous invite à suivre les pas des marcheurs qui nous y ont précédés au fil des siècles. Pèlerins bien sûr, mais aussi marchands, bergers, ces sentiers ont vu défiler bien des semelles, animées bien souvent par la foi, mais aussi déjà par l'envie de découverte ou même par la nécessité. Le point commun de ces itinéraires, outre leurs origines historiques, reste leur beauté, leur variété qui mêle ruralité et urbanisme, nature préservée et patrimoine. Les itinéraires présentés couvrent une grande partie du territoire français et offrent aussi une bonne variété de proches pays européens : Espagne, Portugal, Italie, Irlande... De beaux voyages à pied ! L'ouvrage présente 25 itinéraires où l'histoire des marcheurs se mêle au patrimoine spirituel et architectural, dans des décors naturels souvent exceptionnels. Entre les villages au riche héritage religieux et rural, les villes pleines de trésors culturels et d'animations, on y découvre en effet des espaces naturels préservés, généralement à l'écart des grandes voies de circulation qui font tout l'attrait de ces découvertes pédestres. Le livre est composé de trois parties : les itinéraires jacquaires d'abord, grands classiques ou plus méconnus, car ils restent des incontournables du genre. Leur variété, leur intérêt et leur beauté n'en sont pas moins étonnants. Ensuite, l'ouvrage présente une sélection de randonnées basées sur d'autres pèlerinages anciens. On y retrouve " l'ambiance " du Saint-Jacques ainsi qu'un intérêt naturel, patrimonial et spirituel tout à fait comparable. Enfin, de nombreux sentiers, souvent de création plus récente, s'inscrivent dans cet esprit général car ils proposent de partir sur les traces d'une figure historique (souvent un saint homme, pour rester dans la dimension spirituelle, mais pas uniquement) ou à la découverte de l'histoire et du patrimoine humain et naturel d'une région.

10/2022

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Imagerie médicale

Oncologie

Traduit pour la première fois en langue française Imagerie médicale : Oncologie couvre l'ensemble du spectre de ce domaine en pleine évolution. C'est une ressource inestimable pour les radiologues et les oncologues médicaux et chirurgicaux c'est à-dire pour tous ceux qui ont besoin d'une référence facilement accessible et très visuelle sur l'imagerie et la stadification du cancer. Une équipe d'experts renommés en radiologie en oncologie et en imagerie corporelle fournit des informations soi gneusement mises à jour et une abondance d'images de haute qualité tout au long de l'ouvrage faisant de cette édition un outil d'apprentissage essentiel ainsi qu'une référence pour la pratique quotidienne. Fidèle à la célèbre pédagogie des ouvrages anglo-saxons Amirsys l'ouvrage comprend : près de 3 000 images annotées dont des illustrations en couleur pour chaque stade du cancer. des tableaux de classification TNM mis à jour par l'American Joint Committee on Cancer (AJCC) en début de chaque chapitre suivis de représentations graphiques en couleur des critères TNM ainsi que les classifications actualisées de l'Organisation mondiale de la santé. des chapitres couvrant la stadification radiologique des tumeurs récemment introduite dans la 8e édition de l'AJCC et des divisions de chapitre qui reflètent le système actuel de stadification de l'AJCC. des détails pratiques sur les voies de propagation les techniques d'imagerie les suggestions de traitement basées sur les stades tumoraux identifiés dans les études d'imagerie d'un patient et des exemples d'imagerie détaillés d'une variété de cancers à différents stades. une information qui va à l'essentiel sous forme de listes à puces pour une compréhension rapide des informations indispensables ainsi qu'un format de chapitre cohérent proposant une vue d'ensemble une pathologie pertinente des résultats d'imagerie des questions cliniques une checklist de contrôle pour le rapport et des références sélectionnées.

10/2022

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Histoire de l'architecture

L'architecture en ses écoles. Une encyclopédie

L'enseignement de l'architecture, en France, s'est transformé au fil du XXe siècle : il s'est démocratisé et féminisé, a connu l'essor de l'urbanisme et l'activisme du Mouvement moderne, le primat de nouvelles techniques et matériaux et bien sûr la profonde évolution des programmes. Surtout, longtemps cantonné dans le giron parisien des Beaux-Arts, que 1968 devait anéantir, il a progressivement essaimé dans le pays. Une histoire de cet enseignement restait à écrire. Ainsi est née cette encyclopédie à l'ambition inédite : aborder le sujet dans ses multiples dimensions, qu'elles soient pédagogiques, professionnelles, territoriales ou politiques ; embrasser l'ensemble des établissements concernés ; éclairer enfin un théâtre complexe et ses troupes nombreuses. Les 341 notices de l'ouvrage vont de l'article à l'essai, rédigées par 147 contributeurs, enseignants, chercheurs ou bibliothécaires relevant des écoles nationales supérieures d'architecture, mais aussi d'universités et de divers établissements d'enseignement supérieur français et étrangers. Elles s'ouvrent ainsi à des interprétations variées, proposant des voies de traverse et suscitant la curiosité sans clore le débat. Près de 750 documents iconographiques les illustrent, parmi lesquels des dessins et travaux d'élèves, répartis dans les entrées alphabétiques ou en portfolios thématiques. Se dessine ainsi un vaste tableau de la vie des écoles, avec de nécessaires rappels du XIXe siècle et des ouvertures sur le XXIe. Le caractère historique de cette entreprise offre aussi des clefs pour apprécier l'actualité, alors que les ancrages scientifiques des écoles se renforcent pour penser l'avenir et relever ses défis. Cette publication constitue l'aboutissement du programme de recherche HEnsA20 (Histoire de l'Enseignement de l'Architecture au XXe siècle), porté par le Comité d'histoire et le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère du ministère de la Culture. Anne-Marie Châtelet (ENSA Strasbourg, UR 3400 ARCHE), Marie-Jeanne Dumont (ENSA Paris-Belleville, IPRAUS UMR AUSser 3329) , Amandine Diener et Daniel Le Couédic (université de Bretagne Occidentale, Géoarchitecture UR 7462), en sont les responsables scientifiques.

11/2022

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Romans historiques

Avant d'être Belges

Août 1789. La lame de fond générée par la Révolution française provoque des remous jusqu'au coeur des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège. Celle-ci supporte de plus en plus mal l'absolutisme de son prince-évêque, ceux-là sont opprimés par le despotisme centralisateur de Joseph II... Inspiré d'une collection d'archives familiales, ce roman balaie la période 1789-1830, ces quarante années tumultueuses qui ont marqué la gestation de la Belgique. Il est subdivisé en trois parties : - Les Autrichiens – époque de Renier - Les Français – époque de Maximilien - Les Hollandais – époque de Nicolas. De la bataille de Ramillies qui a laissé des traces à la ferme de Morivaulx jusqu'à la révolution brabançonne de 1790, des soulèvements du peuple liégeois jusqu'à la victoire du général Dumouriez à Jemappes, de la déroute de ce dernier à Neerwinden au triomphe de l'impétueux général Jourdan à Fleurus, de l'annexion à la République française à la chute de l'Empire, de l'enfer de Waterloo aux journées de septembre 1830. Comment les populations de l'époque ont-elles vécu ces temps agités ? Dans le cas présent, comment trois générations de fermiers évoluant dans un univers clos, éloigné des villes importantes et des grandes voies de circulation, ont-elles appréhendé ces événements ? De quelle manière ces hommes ont-ils été informés, alors qu'ils ne disposaient d'aucun des moyens de communication que nous connaissons aujourd'hui, si ce n'est de quelques courroies de transmission aléatoires : récits de voyageurs, rumeurs et "on-dit" qui constituaient, pour ainsi dire, les seuls médias de l'époque ? D'éminents historiens ont analysé cette période avec brio. N'étant pas historien, mon propos ne se situait pas à ce niveau. En utilisant un autre angle de vue, j'ai tenté de répondre à ces questions en mettant en scène des "petites gens" dans le cadre de leur vie quotidienne qui fut, inévitablement, bouleversée par les événements dont ils furent les acteurs involontaires ou, à tout le moins, les spectateurs impuissants.

01/2021

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Beaux arts

Psychanalyse de l'art symboliste pictural. L'art, une érosgraphie

Comprendre une œuvre d'art ne consiste pas à lui appliquer une méthode toute prête à porter. Au contraire, la proposer sous les feux de différentes approches permettrait d'en offrir quelques diverses parcelles de vérité. Une esthétique psychanalytique consisterait à emprunter à la psychanalyse sa logique et ses objets afin d'éclairer notre réception de l'œuvre, tout en restant fondée sur son analyse plastique. L'art symboliste (pictural), apparu tout comme la psychanalyse au tournant du XIXe et du XXe siècle, déploie les mêmes intérêts pour la psyché, découvre les mêmes procès... mais autrement, bien sûr, c'est-à-dire par des œuvres. L'histoire de la pensée a aussi ses énigmes : ainsi, comment se fait-il qu'Œdipe, après avoir dévoilé le Sphinx (après avoir pris sa question à un niveau symbolique), se jette tout de même dans les bras de sa mère ? En examinant Œdipe et le Sphinx de Gustave Moreau nous renverserons la problématique : et si c'était la rencontre avec ce monstre femelle envoyé des dieux qui le conduisit justement à l'inceste ? Le tableau n'en finit pas de receler de nouvelles voies de compréhension de ce mécanisme de la psyché... D'autres notions connexes seront déployées sous l'habileté de F. von Stuck, A. Böcklin, E. Munch, F. Knopff, C. Schwabe, O. Redon, F. Rops, G. Klimt notamment. La séduction (et le trauma), l'amour (et l'autre), l'angoisse (et la mort) la pulsion de savoir (et le corps), les destins pulsionnels en jeu (perversion, refoulement, sublimation), le deuil (et la mélancolie), le fonctionnement symbolique sont autant de thématiques travaillant leurs créations. De sa voix différente de la psychanalyse, l'art symboliste nous tend le miroir de notre âme, l'éclairant dans ses recoins les plus obscurs. Comme mû par une pulsion de savoir à peine suggérée, en Psyché visitée par Eros, l'art en continuera, obstinément, l'investigation.

11/2004

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Psychanalyse

Cahiers jungiens de psychanalyse n°156 : Contagion / Contamination - Automne-Hiver 2022-2023

Les thèmes de la contagion et de la contamination ont été fortement constellés par la pandémie du Covid 19. Les deux expressions, que Jung utilise dans les champs langagier, transférentiel et archétypique, qualifient des phénomènes intérieurs et extérieurs, où règnent l'indifférenciation aveugle, la confusion et la transmission inconsciente. Ce Cahier les aborde dans un double registre, collectif et individuel ; la contagion dans et par le collectif d'un côté, qu'elle soit en lien avec les représentations liées à la pandémie ou en rapport avec les guerres actuelles (Syrie, Ukraine) et à leur destructivité ; la contamination de l'autre, par l'activation de contenus inconscients chez un individu ou entre individus. Jung la désigne tour à tour comme infection psychique, participation mystique, bain transférentiel ou commune inconscience. Les auteurs de ce Cahier s'attachent à esquisser des voies de dégagement de ce qui apparaît comme un élément constitutif du psychisme. Toutes misent sur les capacités de conscience de l'individu et sur le travail psychique porteur d'un potentiel transformateur et libérateur. Editorial - Véronique Beldent, Laurence Lacour, Christian Marnette, Samira Richer-Villar Images de rêve autour de la maladie et la guérison - Aniela Jaffé, Carl Gustav Jung Autour du Phénix - Véronique Beldent Contagion dans un foyer pour demandeurs d'asile et dans un pays d'accueil : perspective de la psychologie analytique, application thérapeutique dans le cas clinique d'un enfant syrien - Maria Giovanna Bianchi Paranoïa : La folie qui fait l'histoire - Préface à l'édition française - Luigi Zoja La guerre des symboles - Dmytro Zaleski Fragments d'une "rêverie photographique" , ombres portées du transfert - Ingrid Berckmans La contamination et Marguerite Duras - Christiane Fonseca Portfolio - Maryse Dardaillon Mon expérience du début de la pandémie de COVID-19 en Italie - Antonio Karim Lanfranchi Plaie mobile n'est pas un jeu d'enfant - Carole Mercier Coronavirus : l'activation d'archétypes du mal provoque-t-elle un excès de souffrance psychologique ? - Nancy van den Berg-Cook Rêver la pandémie - Delphine Renard Hommage à Denyse Lyard - Brigitte Allain Dupré Bloc-notes - Delphine Renard Revue des revues - Laurence Lacour

12/2022

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Réussite personnelle

Psychologie, les 20 questions existentielles

Conte initiatique et thérapeutique qui va répondre à 20 questions existentielles et aura le mérite d'explique simplement le complexe. Ce livre est écrit par Luc Pouget spécialiste du Déconditionnement et du décodage thérapeutique. 1/ Pourquoi puis-je me sentir mal dans ma peau ? 2/ Pourquoi puis-je être dépressif ? 3/ Pourquoi puis-je tant manquer de confiance en moi, pourquoi je n'ose pas ? 4/ Pourquoi je ne ressens rien et n'arrive pas à choisir ? 5/ pourquoi je suis dépendant affectif et jaloux ? 6/ Pourquoi je n'arrive pas à être chaleureux/se et n'arrive pas à recevoir ? 7/ Pourquoi suis-je prisonnier/ère du devoir, et pourquoi m'est-il difficile de me repositionner ? 8/ Comment se fait-il que je sois si exigent/e par rapport à l'autre, que je sabote la relation, et que je n'arrive jamais à m'engager ? 9/ Pourquoi je me détruis sans cesse, me sabote, subis, me laisse maltraiter et attire des relations toxiques ? Pourquoi ai-je besoin de béquilles, de drogues, d'alcool ou autre ? 10/ Pourquoi puis-je ressentir la culpabilité et la honte ? 11/ Pourquoi est ce important de pardonner ou pas ? 12/ Comment gérer ou maitriser ma colère ? 13/ pourquoi est-ce si difficile d'être en couple ? Quelles sont les les 3 voies de la relation. 14/ Pourquoi ai-je une sexualité si difficile ? 15/ Pourquoi suis-je perméable à toutes les misères du monde, pourquoi fais-je toujours passer les autres avant moi ? 16/ Pourquoi ai-je peur ou j'ai des angoisses ? Comment me sécuriser ? 17/ Comment le lien aux parents peut-il m'interdire de me trouver ? 18/ Pourquoi le désir n'a pas vocation à durer et puis-je avoir du désir pour un autre partenaire que mon conjoint ? 19/ Pourquoi je n'arrive pas à passer à l'action ? 20/ Qu'est ce qu'il me manque dans ma vie pour être heureux ?

03/2022

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Jardinage

Le jardin des utopies

A la découverte du Jardin des utopies d'Adrien Lagnier, qui nous invite à cultiver notre jardin en explorant l'espace intime qu'il a à nous offrir. Un guide pour explorer des voies de résilience et déployer son imaginaire. C'est au coeur d'une forêt bretonne qu'Adrien Lagnier a planté le décor de ses rêves : le Jardin des Utopies. Animé par le désir d'explorer une voie de résilience où la nature retrouverait toute sa place, ce créateur fantaisiste a quitté sa vie d'urbain pour imaginer son petit coin de paradis. Potager, verger " multi-étagé ", poulailler, vannerie vivante, constructions utopiques... Il a conçu cet espace unique comme un lieu de contemplation et de rêverie où esthétisme cohabite avec abondance nourricière et diversité végétale. Il nous invite à tourner les pages de cet univers artistique coloré pour développer notre imaginaire et bâtir notre propre utopie. Un guide ludique et vivant : pour une petite ou une grande surface, tout ce qu'il faut savoir pour organiser et optimiser son jardin, développer son aspect sensoriel et y inviter la biodiversité (installation d'un potager fertile ou d'une mare, construction d'un poulailler, production de plants, reproduction des végétaux, apprentissage de la greffe...). Des créations originales et féeriques : des tutos, des dessins et des pas-à-pas pour créer des portes rondes tressées, des arches et des haies en osier, un tunnel végétal, des tableaux glaçons... des constructions esthétiques et étonnantes qui mettent en scène le paysage et poétisent le jardin. Une plongée drôle et poétique dans l'univers intime du jardin : une odyssée " jardinesque " richement illustrée qui dévoile tour à tour le subtil langage végétal des plantes bio-indicatrices, la vie secrète du sol et de ses étranges habitants, la sexualité étonnante et débridée des plantes à fleurs, jusqu'aux petites machinations à l'oeuvre dans nos jardins. Pour ne pas s'arrêter de rêver, cultivons notre jardin !

03/2023

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Etudes IFSI

S’engager dans les études infirmières. Les défis pédagogiques et professionnels à relever. Repères pour favoriser la motivation des étudiants

L'engagement dans les études infirmières demeure fort, en dépit des conditions difficiles. Comment préserver cet élan, la motivation des étudiants et des jeunes professionnels ? Les auteurs exposent les pistes à suivre en tenant compte des défis à relever. Depuis de nombreuses années, et de façon plus vive depuis la crise sanitaire, il est régulièrement question de la pénurie d'infirmières, du souhait de beaucoup d'entre elles de quitter la profession. Pourtant, nombre de jeunes s'inscrivent encore avec élan en formation infirmière, et nombre de personnes choisissent de se reconvertir dans un métier auquel elles attribuent du sens. Comment faire en sorte que la volonté d'exercer ce métier ne s'amenuise pas lors des premiers contacts avec la réalité ? Quelles voies suivre pour éviter la désillusion ? Ce livre vise à répondre à ces questions en tenant compte des défis à relever par les étudiants, les formateurs et les professionnels infirmiers. Les auteurs présentent des dispositifs pédagogiques qui contribuent à entretenir les motivations en formation initiale, tels que l'accompagnement de la démarche réflexive, la réalisation d'une enquête éthique ou la place laissée à la dimension interculturelle. Des entretiens avec des formateurs en soins infirmiers viennent compléter les pistes à explorer en vue de soutenir l'engagement des étudiants. Un entretien collectif mené avec des étudiantes, leurs formatrices et leur documentaliste permet enfin de comprendre ce qui a guidé leur choix de devenir infirmières, les questions qu'elles se posent, mais aussi le soutien dont elles bénéficient en institut de formation ou sur les lieux de stage. Ce livre fournit des repères pour s'engager en toute connaissance de cause dans la formation infirmière. Il montre aussi à quel point le maintien des motivations premières repose sur la possibilité de faire appel à des ressources intérieures et extérieures, que ce soit durant la formation ou tout au long de l'exercice professionnel.

02/2023

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Actualité politique France

Je dois vous dire. Nos droits sont en danger

Inspiré par son expérience politique exceptionnelle, Jacques Toubon prend la parole pour nous alerter sur la dérive des valeurs de la République. Les tentations identitaires envahissent le débat, crispent les votes et menacent notre socle de l'Etat de Droit : le temps est venu de la lucidité et de la mobilisation. Jacques Toubon a été député et maire du XIIIe arrondissement, garde des Sceaux, ministre de la Culture et de la Francophonie, et, pendant six ans, il a exercé la mission de Défenseur des Droits, institution indépendante qui protège les droits des citoyens. En tant que Défenseur des Droits, il a combattu les discriminations qui sclérosent la France et permis des avancées juridiques majeures. Le travail qu'il a conduit pour l'égalité de tous dans la société et devant la loi est plus que jamais d'actualité. Ses convictions fortes en faveur de l'immigration : elle est et a toujours été une chance pour notre pays à grâce à la force assimilatrice des valeurs républicaines. Mais aujourd'hui l'universalité des droits de l'homme, l'idéal républicain de mixité des sexes et des classes sont battus en brèche an nom des communautarismes. L'identité est devenue une valeur plus forte que l'égalité, et elle se glisse partout : dans le repli nationaliste, dans les mouvements identitaires, et jusque dans les luttes contre les discriminations, aussi paradoxal que cela puisse être. L'école, dans ce contexte, peut-elle encore jouer son rôle d'intégration ? Cette mutation idéologique menace les fondements de la démocratie et de la République française. Jacques Toubon n'est jamais défaitiste, gardant en tête cette phrase de Saint-Exupéry : " Nul ne peut se sentir à la fois responsable et désespéré. " Il est encore possible de se ressaisir et de se tourner avec espérance vers l'avenir. Il s'agit de restaurer le principe qui gouverne notre constitution : le respect des droits et des libertés individuelles. Mais aussi de construire la solidarité des souverainetés.

05/2022