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Johann Hari

Extraits

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Littérature française

La comédie humaine. L'auberge rouge

" En je ne sais quelle année, un banquier de Paris, qui avait des relations commerciales très étendues en Allemagne, fêtait un de ces amis, longtemps inconnus, que les négociants se font de place en place, par correspondance. Cet ami, chef de je ne sais quelle maison assez importante de Nuremberg, était un bon gros Allemand, homme de goût et d'érudition, homme de pipe surtout, ayant une belle, une large figure nurembergeoise, au front carré, bien découvert, et décoré de quelques cheveux blonds assez rares. Il offrait le type des enfants de cette pure et noble Germanie, si fertile en caractères honorables, et dont les paisibles moeurs ne se sont jamais démenties, même après sept invasions. L'étranger riait avec simplesse, écoutait attentivement, et buvait remarquablement bien, en paraissant aimer le vin de Champagne autant peut-être que les vins paillés du Johannisberg. Il se nommait Hermann, comme presque tous les Allemands mis en scène par les auteurs. En homme qui ne sait rien faire légèrement, il était bien assis à la table du banquier, mangeait avec ce tudesque appétit si célèbre en Europe, et disait un adieu consciencieux à la cuisine du grand CAREME. Pour faire honneur à son hôte, le maître du logis avait convié quelques amis intimes, capitalistes ou commerçants, plusieurs femmes aimables, jolies, dont le gracieux babil et les manières franches étaient en harmonie avec la cordialité germanique. Vraiment, si vous aviez pu voir, comme j'en eus le plaisir, cette joyeuse réunion de gens qui avaient rentré leurs griffes commerciales pour spéculer sur les plaisirs de la vie, il vous eût été difficile de haïr les escomptes usuraires ou de maudire les faillites. L'homme ne peut pas toujours mal faire. Aussi, même dans la société des pirates, doit-il se rencontrer quelques heures douces pendant lesquelles vous croyez être, dans leur sinistre vaisseau, comme sur une escarpolette... ".

02/2023

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Critique littéraire

J'entends des voix

C'est tout à fait par hasard que je me suis retrouvé, il y a trois ans, à randonner et à dessiner chaque jour dans la montagne, aux alentours de Sils-Maria, où vécut Friedrich Nietzsche. Fatalement, j'ai repensé à lui, et fatalement je me suis plongé à nouveau dans ses écrits, dans sa correspondance, avec l'envie de reparler de lui et - pourquoi pas ? -, avec lui. Un dialogue imaginaire qui m'a reconduit à Turin où j'ai écrit et dessiné L'immense solitude - livre inachevé qui devait se conclure sur le suicide de Primo Levi. Déjà trente ans que je lis et relis Nietzsche. J'aime toujours autant ses paradoxes, ses provocations, sa liberté. Mais à Sils-Maria, j'ai pensé de façon obsessionnelle à sa douleur - sa douleur mentale, certes ; sa douleur physique, plus encore. J'ai cherché à comprendre d'où venait ce mal et, en cherchant, j'ai rencontré parfois son contraire : le plaisir, celui, par exemple, de la conversation, avec Paul Rée, avec Albert Brenner et surtout avec son amie Malwida von Meysenbug, qui l'aura rendu si heureux. J'ai entendu la voix de Nietzsche, un chuchotement, parfois un fracas, et très vite s'y sont mêlées d'autres voix, celles d'amis et de parents disparus. Au chagrin que m'inspire leur absence se sont ajoutés d'autres états d'âme, et des souvenirs, des paysages, des anecdotes. Peu à peu ce livre écrit et dessiné, précédé de quelques photographies, s'est refermé, tournant la page d'un seul et même livre - depuis L'immense solitude jusqu'à Mélancolie - dédié à la solitude, à l'enfance, à l'amour, comme ce manifeste dont je rêvais à l'âge de dix-neuf ans, lorsque je présentai timidement mes premiers dessins à Gébé, le rédacteur en chef d'Hara-Kiri, et qui avait pour titre Manifeste incertain. F.P.

10/2006

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Essais

La haine de soi et de l'autre. Psychanalyse de la stigmatisation

Hier comme aujourd'hui les humains manifestent du mépris de l'autre, inconnu ou différent. Ils peuvent le dévaluer, discriminer, négliger, haïr. Le sujet haï peut s'identifier à celui qui le rejette en attaquant son moi. Alors, son amour pour soi, sa croyance en soi et son narcissisme déclinent. Mais pourquoi le regard d'autrui devient-il aussi vital au point que l'identité de la personne en est tributaire ? Et pourquoi le sujet ne réussit-il pas à développer un regard intérieur autonome ? Les liens premiers seraient-ils à l'ordre du jour, et la haine de soi, l'écueil majeur ? Alberto Eiguer met en lumière les ressorts de la haine de soi et de l'autre, ses conséquences psychiques et psychosociales, autour de 4 axes : - Haine par l'autre : l'identité de celui qui opère la haine peut beaucoup nous affecter, par son degré d'amitié ou sa place d'autorité, tutélaire. La haine est sans nuances, sans appel. - Haine de l'autre : elle est moins personnalisée que la haine par l'autre ; c'est la haine qui fait mal, pas autant l'acteur. - Haine par soi : il s'agit là d'une prise en compte intime d'être dans l'erreur, d'avoir commis une offense, d'avoir une prédisposition mauvaise et, de ce fait, d'être " nocif " envers le monde ou soi-même. - Haine de (pour) soi : elle est alimentée par la haine d'autrui. Le sujet ne parvenant pas à exprimer son hostilité envers l'autre, il la détournerait sur soi. Ce live décortique les méandres complexes de la haine de l'autre et de soi, et propose une analyse éclairée et accessible à la fois avec un abondant matériel clinique. Les cliniciens y trouveront des éléments pour affûter leur diagnostic et leur prise en charge pour faire évoluer le regard du stigmatisé sur lui-même : du sentiment de honte à la pudeur ; de la culpabilité à la responsabilité ; du narcissisme blessé au narcissisme trophique ; du souhait de vengeance à la revanche.

01/2022

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Histoire internationale

Charge of the Bull

Few will deny that 11th Bristish Armoured Division, the "Charging Bulls" of this story, was the finest armoured division on any side in the Normandy campaign in 1944. Soon after the end of the war, the history of the Division, Taurus Pursuant, was published in England in 1946. About 30 years later, Jean Brisset published his French-language book, La Charge du Taureau, about the same Division. It quickly went through two editions in France. What ensured its success was that it enlivened and humanized the well-know official accounts of the Division's battles in Operations EPSOM, GOODWOOD, BLUECOAT and others with the personal stories of participants in those battles who were often soldiers of humble but honourable rank. In addition, he paralleled the British military story with accounts of the experiences of French civilians caught up in the terror of thoses same battles, the anguish of theur tragedies and losses and the joy of their liberation. It is a history unique of its kind and deserves to be presented in this English translation. In addition to the story about 11th Armoured Division an Appendix telles about the battles in the Normandy bocage fought alongside the "Charging Bulls" by the hard-fighting 43rd (Wessex) Infantry Division and how the local civilians and Resistance fighters helped them. Another Appendix recounts, among other adventures, how a little 5-year-old French girl saved an Australian Spitfire pilot from recapture by the Germans after he had been shot clown in the bocage. Finally, an Epilogue brings the story up to date. It pays homage to those, both British and French, who strove to keep alive the flames of remembrance, mutual gratitude and friendship. Containing over 100 photographs and illustrated by 9 maps, specially draw for this edition, The Charge of the Bull is a nostalgic trip back for those who fought in Normandy in 1944 and an important addition to the litterature about that campaign.

06/2012

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Littérature française

Histoires déglinguées

" Les enfants du Marquis de Sade et de Coca-Cola font crisser leurs baskets dans les rues de la ville. Ces gosses s'appellent David, Lollilop, Tim ou Frank et même Rocky-Vélo. Victimes innocentes ou anges exterminateurs, ils annoncent la fin d'un monde égotiste tourné vers l'argent - le nôtre - qui n'a que trop duré, et contemplent d'un air rêveur les désordres du siècle. Il n'empêche que la férocité du genre humain fait son chemin. Et même si les cris des agrafés de la vie se font entendre ici et là, la période est bougrement cruelle où l'inanité, de nos efforts gaspillés en pure perte pour ressembler à des héros, rabaisse toujours les plus faibles d'entre nous à la hauteur d'un bonsaï dans une forêt vosgienne. Mais alors, comment se hisser sur le toit du bonheur ? Faut-il s'empiffrer de bonbons ? Forniquer contre argent ? Pisser dans une bouteille ? Ou se faire photographier tous les jours de sa vie devant Constantinople ? Hein ? je vous demande un peu. Souvent, les gens me déchirent le cœur. Comment ne pas aimer cette petite fille qui croit tuer les hommes rien qu'en les regardant ? Qui sont ces Américains qui, à force de vouloir un enfant acceptent de jouer avec un bébé de chiffon ? Pourquoi le petit Henri brûle-t-il tant de posséder " l'eau chaude " ? Qui est le pogo aux yeux rouges ? Et si le trésor n'existait pas ? Voici une cinquantaine de nouvelles réunies pour la première fois dans la poigne d'un seul livre où j'aime pêle-mêle et fraternellement le clampin en bermuda et charentaises tapi derrière ses troènes, le malbruti qui passe ses dimanches à haïr les lundis, l'astrobiais des machines à sous qui couche sous des télescopes braqués sur le vide électronique ou l'enfourné du Toboso qui cherche, métro Palais-Royal, des fibules mérovingiennes sous les colonnes de Buren. Ces types-là, je trouve, mettent de la gaieté en couleur sur la flanelle du temps perdu. " Jean Vautrin.

06/1999

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Religion

Ton pardon sera ta guérison

"Lui pardonner après ce qu'il m'a fait ! Jamais ! Il devra le payer tôt ou tard." C'est souvent le cri d'une vengeance exigée, d'un droit à une justice revendiquée exprimant un refus catégorique de pardonner parce que toute offense mérite pour beaucoup, une réparation, mais rarement un pardon. Ce livre est l'expression dune libération profonde de l'homme, d'une guérison de tout son être s'il sait rejoindre l'essence même de sa nature créée à l'image de Dieu pour aimer et pardonner et non pour se venger. Le Christ, vrai Dieu et vrai Homme, est venu mourir sur la croix pour m'en donner l'exemple. Croyant ou non, l'homme est fondamentalement plus heureux quand il ouvre sa main pour se réconcilier que lorsqu'il menace de son poing pour haïr. C'est toujours l'amour miséricordieux qui guérit le corps, qui libère le coeur et qui apaise l'esprit. En pardonnant à l'offenseur, on lui redonne l'espérance d'être aimé en lui révélant qu'il est plus grand que sa faute. Ce que fit le Christ en sauvant l'homme et en lui pardonnant son péché contre Dieu. Ce livre vous révélera combien le pardon constant permet de créer des ponts fraternels entre les hommes et de fermer les murs de la haine permettant une vraie paix familiale et sociale. Bienheureux ceux qui le comprennent et savent en vivre ! Ils sont des artisans de paix parmi les hommes et construisent par leur sagesse et leur amour du prochain une vraie famille humaine reposant sur l'adage de Saint Thomas de Villeneuve : "La mesure de l'amour est d'aimer sans mesure et sa raison est d'être sans raison." En pardonnant sans cesse l'offense reçue, l'homme se divinise dans le Christ. Il accomplit comme Lui, une rédemption du pécheur, et lui offre par sa miséricorde, une résurrection à une vie nouvelle qui s'inscrit dans la gratuité et l'éternité de l'amour.

11/2020

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Histoire et Philosophiesophie

The Undergrowth of Science. Delusion, self-deception and human frailty

Walter Gratzer's themes in the stories he relates in The Undergrowth of Science are collective delusion and human folly. Science is generally seen as a process bound by rigorous rules, which its practitioners must not transgress. Deliberate fraud occasionally intrudes, but it is soon detected, the perpetrators cast out and the course of discovery barely disturbed. Far more interesting are the outbreaks of self-delusion that from time to time afflict upright and competent researchers, and then spread like an epidemic or mass-hysteria through a sober and respectable scientific community. When this happens the rules by which scientists normally govern their working lives are suddenly suspended. Sometimes these episodes are provoked by personal vanity, an unwillingness to acknowledge error or even contemplate the possibility that a hard-won success is a will o' the wisp; at other times they stem from loyalty to a respected and trusted guru, or even from patriotic pride; and, worst of ail, they may be a consequence of a political ideology which imposes its own interpretation on scientists' observations of the natural world. Unreason and credulity supervene, illusory phenomena are described and measured, and theories are developed to explain them - until suddenly, often for no single reason, the bubble bursts, leaving behind it a residue of acrimony, recrimination, embarrassment and ruined reputations. Here, then, are radiations, measured with high precision yet existing only in the minds of those who observed them; the Russian water, which some thought might congeal the oceans: phantom diseases which called for heroic surgery; monkey testis implants that restored the sexual powers of ageing roués and of tired sheep; truths about genetics and about the nature of matter, perceptible only to Aryan scientists in the Third Reich or Marxist ideologues in the Soviet Union; and much more. The Undergrowth of Science explores, in terms accessible to the lay reader, the history of such episodes, up to our own time, in ail their absurdity, tragedy and pathos.

01/2000

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Sciences historiques

La vie quotidienne des immigrés en France de 1919 à nos jours

Jean Anglade Jean Anglade est né à Thiers en 1915. A treize ans il a pour compagnon de jeux et de travail Said ben Taiéb qui lui révèle le monde de l'immigration. Plus tard, il entre à l'Ecole normale de Clermont-Ferrand et devient instituteur de campagne. Après la guerre, professeur de lettres, agrégé d'italien en 1947, il est nommé successivement à Tunis, Gap, Clermont-Ferrand. Parallèlement, il publie plus de trente ouvrages dans tous les genres, et récolte une douzaine de prix littéraires. La Vie quotidienne des immigrés en France de 1919 à nos jours On ne trouvera pas dans cet ouvrage un exposé bourré de statistiques, de règlements officiels, mais le récit vivant de dix-neuf aventures recueilli de la bouche même des intéressés : immigrés d'autrefois et immigrés d'hier. On connaîtra les motifs de leur départ ; on vivra leur odyssée jusqu'à l'arrivée en France, leurs difficultés de toutes sortes, leurs misères, leurs satisfactions, leurs espérances. Ainsi ressortira l'extrême variété des situations selon les origines ethniques, géographiques, historiques, selon les situations de famille, le caractère rural ou urbain de l'implantation sur notre sol. Le Polonais de 1902 a un tout autre destin que l'Espagnol de 1960 ; le harki envie le sort de l'Algérien authentique ; le Portugais des villes ne vit pas comme le Portugais des champs. Les nombreux ouvrages publiés récemment sur ce sujet, les films, les enquêtes ont un peu trop négligé ces oppositions, se complaisant - par générosité sans doute - à peindre les seules détresses de nos immigrés. Or, il se trouve que nous avons aussi quelques immigrés heureux. II fallait le dire, par honnêteté. Les dix-neuf "héros" racontés par Jean Anglade ne constituent évidemment qu'un modeste échantillonnage. Ils sont du moins très représentatifs de ces six millions d'étrangers venus s'installer et travailler chez nous depuis 1919 et qui, eux aussi ou leurs descendants, ont largement contribué et contribuent à faire la France.

09/1976

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Littérature française

La Californie

Marcus Miope a 13 ans. C'est un vieillard dans un corps d'enfant, un jeune garçon à l'âme déjà fatiguée, éprouvée par le temps et les autres. Mais il n'est pas cynique. Il regarde le monde et pose des questions. Cet été-là, il est assis sur le rebord d'une passerelle. Sous ses pieds filent les voitures de l'autoroute ; au loin on distingue dans la lumière rouge d'un énorme soleil les silhouettes avachies des buildings. L'adolescent repense à cette scène dans To Live and Die in L. A. où Bill Petersen s'élance dans le vide depuis un pont, la cheville reliée à un filin. Ca fait quoi la chute ? Et le choc en bas ? Assis à côté, les pieds dans les chaussures en suède de son père, son ami Virgile n'a rien à répondre à ça, les élucubrations de Marcus l'ont toujours fatigué. Les jours sont interminables. A part filer en vélo sur la piste cyclable où habite le harki, il n'y a rien à faire dans cette ville pourrie. Marcus pense à sa mère, Annie, qui a de nouveau disparu. Il pense à Noémie-Mélodie, à Pénélope la Norvégienne qu'il a croisée sur la plage, à son frère et ses coups, et à cette silhouette dont il ne parvient pas à distinguer le visage et qui lui fait peur. Et tandis que le vrombissement des voitures devient intenable, il revoit les frères Raccioni allongés sur les bancs de la place du collège, et leurs regards en biais, au retour du cours de sport. Forcément, ça va mal finir. La Californie c'est ça : trois mois dans la vie d'un adolescent de treize ans. Trois mois, à tombeau ouvert. C'est le roman des débuts : début de l'émotion, de l'ennui, de la vie qui n'est pas comme on veut, de la vie comme on la voudrait.

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Dessin

Chefs-d'oeuvre II

On a amplement célébré les différentes facettes de Roland Topor, ses romans et ses nouvelles, ses pièces de théâtre, ses films d'animation, ses dessins, sans oublier ses affiches. Il est temps aujourd'hui de présenter ce qui constitue l'épine dorsale de son oeuvre : ses dessins les plus accomplis, qui sont aussi les plus intemporels. Après avoir publié en 2019 le volume Chefs-d'oeuvre I, consacré à ses dessins en noir et blanc, les Cahiers dessinés s'attachent à réunir dans ce deuxième volume ses chefs-d'oeuvre en couleurs, dont de nombreux inédits, où l'on retrouve ses thèmes de prédilection : le corps malmené, l'hallucination cauchemardesque, les tourments de l'éros... Et cet humour grinçant qui a fait sa marque de fabrique. Dans sa préface, l'écrivain, psychanalyste et anthropologue Patrick Declerck donne au lecteur les clefs de cette plongée aussi graphique que fantasmatique dans les facéties de l'inconscient. Né en 1938 dans une famille juive d'origine polonaise, Roland Topor est caché en Savoir durant l'Occupation. A vingt ans, il publie son premier dessin de presse, puis collabore à Hara-Kiri avant de délaisser le dessin d'humour pour se consacrer à un art total. Dans cette perspective, il fonde en 1962, avec Fernando Arrabal, Alejandro Jodorowsky, Olivier O. Olivier et d'autres, le mouvement Panique, en référence au dieu Pan. Chansonnier, nouvelliste, romancier, illustrateur et affichiste prolifique, il met également son talent au service du cinéma, participant, entre autres, au Casanova de Fellini, ainsi qu'au Marquis d'Henri Xhonneux, dont il écrit les dialogues et assure la direction artistique. En 1976, Roman Polanski adapte son roman Le Locataire chimérique. Toujours avec Henri Xhonneux, il crée en 1983 le programme télévisé Téléchat, qui connaît un succès étourdissant. En 1990, il est lauréat du Grand Prix de la Ville de Paris. Après sa mort en 1997, il est admis au Collège de 'Pataphysique à titre posthume.

10/2022

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Droit de l'environnement

La fabrique d'un droit climatique au service de la trajectoire "1.5"

A l'anniversaire des cinq ans d'existence de l'Accord de Paris, cet ouvrage présente un premier "bilan-étape" sur le rayonnement de cet instrument international de cadrage à long terme de l'action climatique et de sa réception, sa mise en oeuvre au plan européen et national. L'objectif climatique de tenir le réchauffement à 1.5° C issu notamment du rapport spécial du GIEC de 2018 a indéniablement ouvert des horizons nouveaux en élargissant des possibilités inédites sur le plan du façonnement des politiques publiques et de l'élaboration d'instruments juridiques traitant des enjeux climatiques. Dans ce contexte, l'objectif principal de cet ouvrage consiste à mettre en exergue tout à la fois les points de tensions et les résistances à l'action climatique, les logiques de pouvoirs et de production du droit (hard law et soft law), les possibilités d'actions émanant d'acteurs étatiques et non étatiques (entreprises, citoyens, organisations non gouvernementales, experts, etc.) pour corriger ou orienter la lutte climatique ainsi que de juger de la pertinence et des normativités des instruments politiques et juridiques pensés aujourd'hui pour engager les transformations nécessairement radicales de demain. Les différents chapitres permettent d'une part d'exposer comment les instruments juridiques sont en voie de discussion et d'élaboration dans l'ensemble des systèmes juridiques (international, régional (européen), national et infra national) et innervent désormais "par capillarité" la plupart des branches du droit (Partiel). D'autre part, l'ouvrage offre un éclairage sur les multiples acteurs impliqués dans cette gouvernance climatique nécessairement polycentrée pour relever les défis climatiques en insistant sur leur rôle et leurs obligations respectives (Partie II). Cette publication est le fruit d'un travail collectif mené par une vingtaine de juristes de différents horizons et s'adresse à un large public désireux d'apprendre davantage sur les aspects juridiques de la gouvernance climatique (chercheurs, universitaires, praticiens du droit, décideurs publics, juristes d'ONG, etc.).

04/2021

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Psychologie de l'adolescent

Ados en quête de sens. D'hier à demain

Capables de penser, de douter, de symboliser, de conceptualiser, les adolescents, à partir de seize ans, commencent à se poser les bonnes et difficiles questions du sens à donner à sa vie. La vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Quelle femme ou quel homme veut-on devenir à l'âge adulte ? Faut-il ressembler à ses parents et accomplir ce qu'ils souhaitent pour nous ? Faut-il venger les pères humiliés ou les mères abandonnées ? Y a-t-il encore un ascenseur social ? Faut-il fonder une famille et si oui, laquelle ? Est-ce que Dieu existe ? Que se passe-t-il après la mort ? Peut-on vraiment choisir le sexe auquel on veut appartenir ? Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Comment savoir si on est quelqu'un de bien ? Pourquoi a-t-on si peur de l'avenir et de la fin du monde ? Comment peut-on haïr, détruire et parfois tuer l'autre ? Pourquoi le suicide est-il la première cause de mort chez les jeunes ? Toutes ces questions sont atemporelles. Elles se sont posées aux jeunes nés après le 11 septembre 2001, à ceux qui avaient vingt ans pendant la pandémie et à ceux qui ont donné leur vie pour défendre les valeurs européennes. On a appelé cette génération "la jeunesse sacrifiée" ou "fracassée" . Raphaël Glucksmann parle des "enfants du crépuscule" , parce que leur monde ressemble au chaos des fins ou à celui des origines. La toile de fond de cette époque est caractérisée par l'effondrement climatique, le terrorisme local et international, l'affaissement des démocraties, la montée des régimes autoritaires et le retour de la guerre en Europe. Afin d'ouvrir un autre sens à suivre, l'auteur se risque à transmettre un récit revisité des valeurs évangéliques à partir de l'expérience sentimentale, amicale et amoureuse vécue par les jeunes. La rencontre de l'autre, non-algorythmée, peut leur faire découvrir que l'amour est plus fort que la mort.

03/2023

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Critique

Ecrire la nature, imaginer l'écologie. Pour Pierre Gascar

En juin 1972 Le Monde consacre un dossier spécial à "Littérature et pollution". L'occasion est fournie par la Conférence de Stockholm, qui établit les bases de la gouvernance mondiale de l'environnement. Quelques mois plus tard paraît en France le premier numéro de La Gueule ouverte. Mensuel écologique, à travers lequel Pierre Fournier, dessinateur libertaire et antinucléaire venu d'Hara Kiri, tente de sensibiliser ses amis gauchistes à l'écologie. C'est au même moment que Pierre Gascar publie Le Présage, un recueil de récits intégralement consacré aux lichens. Gascar, qui dans la décennie qui entoure 1972 fait paraître ses livres majeurs, choisit de voir dans la disparition de ces organismes extrêmement sensibles à la pollution le signe de la détérioration de l'environnement. Avec ce livre, il place l'écologie naissante au coeur de la littérature la plus exigeante. Ironiquement, c'est au moment où Gascar fait résonner ce que nous considérons aujourd'hui comme un enjeu de société majeur, qu'il va progressivement tomber dans l'oubli. L'estime de Kenzaburo Ôé, des dizaines de livres publiés chez Gallimard, un Prix Goncourt remporté en 1953 et le Grand Prix de l'Académie obtenu en 1969 n'y changeront rien, pas plus qu'un engagement social généreux qui date du Front Populaire. Gascar s'est effacé de nos mémoires, balayé par l'esthétique des Nouveaux Romanciers avec lesquels il entretenait pourtant un dialogue fertile. Ignoré par un monde littéraire longtemps indifférent à l'écologie. Cinquante ans après l'année qui constitue le moment pivot marquant la prise de conscience environnementale, il est temps de lire enfin Gascar. Son imaginaire, qui doit autant à une sensibilité pour la nature remontant à une enfance campagnarde qu'à une révolte face à la manière dont l'homme maltraite l'environnement, résonne aujourd'hui avec d'autant plus de force qu'elle est portée par une écriture des sens particulièrement apte à faire voir le monde dans sa matérialité.

05/2021

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Sciences historiques

Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1482). Tome 7, Marie de Bourgogne (1477-1482)

Ainsi que le dit Brantôme : " Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ". Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne ; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif ; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860). La présente réédition se base sur l'édition de 1860. On a réuni en un seul volume la deuxième partie du T7 et le T8 de l'édition originale.

06/2019

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Littérature française

Séquestration

Avez-vous, à un moment de votre vie, revécu dans votre sommeil une période de votre vie ? Ou bien vous êtes-vous remémoré des souvenirs de votre enfance/adolescence ? Même si parfois ces événements ne sont pas forcément agréables à revivre, ils n'ont en aucun cas fondamentalement changé votre existence. Dans ce roman, tout va basculer. Une rencontre improbable et rien ne sera plus comme avant. A vouloir rattraper le temps perdu, plus exactement les fantasmes qui resurgissent dans ses nuits, le protagoniste va s'enfoncer un peu plus chaque jour dans l'horreur. Progressivement, de vieux démons refont surface alors qu'il les pensait enfouis à jamais. Ces différentes évocations de son enfance jusqu'à nos jours vont se mélanger au présent. Elles ne lui permettront plus de discerner le réel de l'imaginaire, ce qu'il peut faire ou ne pas faire. Il va se persuader que ce qu'il revit dans ses nuits est réalisable. Dans cette quête de vouloir accomplir ce qu'il perçoit dans son sommeil, son imaginaire va l'amener à commettre l'irréparable. Rien ne pourra l'arrêter dans cette course folle, à la recherche de son absolu. Au-delà de ses actes, il va bien involontairement plonger toute une ville dans la peur, la suspicion voire la délation. Agé de 65 ans et ayant pris sa retraite de la Santé, Didier RIGNAUT a ressenti le besoin d'écrire les moments importants de sa vie dans Toute une vie. Puis l'écriture ne l'a plus jamais quitté. Dans la mesure du possible, il essaie de transcrire dans ses romans une partie de son vécu. C'est ainsi que sont nés Haïr d'amour, Quatre jours pas un de plus qui se passe au Pays basque où il réside aujourd'hui et La Jouissance. Ce dernier manuscrit Séquestration fait appel aux souvenirs de son enfance passée dans la Nièvre.

05/2021

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Actualité et médias

Tarjuman. Enquête sur une trahison française

De 2001 à 2014, durant l'occupation de l'Afghanistan par les militaires de l'Otan, l'armée française a employé 800 interprètes (Tarjuman en langue dari). Appelés PCRL, pour Personnel Civil de Recrutement Local, ils représentaient un maillon crucial, indispensable, pour le travail de l'armée sur le terrain, et étaient considérés par les militaires comme des soldats à part entière. Certains portaient l'uniforme et les armes en opération. Pourtant, une fois la France retirée d'Afghanistan, elle a refusé d'accorder des visas à plus de la moitié d'entre eux, sans jamais expliquer pourquoi. Aujourd'hui, leur situation est catastrophique. Menacés de mort, harcelés, ils doivent se cacher des talibans et de la population qui se retournent contre eux. Ce n'est pas la première fois dans son histoire que la France laisse un sentiment de trahison et d'abandon chez ceux qui l'ont servie hors de ses frontières, on pense, bien que le contexte diffère totalement, aux Harkis de la guerre d'Algérie. Cette enquête très complète a été menée sur le terrain et auprès d'un nombre très important de personnes de différents horizons par deux jeunes journalistes pendant plus d'un an. Elle laisse le lecteur ébranlé par l'histoire de ces hommes qui se sont battus pour la paix, pour un avenir meilleur, qui ont aidé la France et que nous avons oubliés. Les auteurs : Brice Andlauer est journaliste indépendant. Il a travaillé quatre ans pour la chaîne i>TELE, et réalise aujourd'hui des longs formats sonores pour la RTS, Explicite et Boxsons. Ses reportages l'ont emmené en Iran, en Turquie, à Cuba, au Mali et en Afghanistan. Quentin Müller est reporter indépendant, spécialisé dans la région du Moyen-orient et plus spécifiquement le pourtour du Golfe arabo-persique. Il s'intéresse particulièrement à l'intervention des puissances occidentales en Orient et Asie centrale. Il est contributeur de différents médias français, (Libé) anglophones et finlandais.

02/2019

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Les grands ducs de Bourgogne

Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire se sont succédé de 1363 à 1477 à la tête du duché de Bourgogne pour former autour de ce territoire que le roi de France Jean le Bon avait donné à son fils Philippe un véritable Etat bourguignon, allant du Mâconnais à la Zélande. Bruxelles, Dijon, La Haye et Lille étaient les capitales de cette nouvelle puissance devenue par son expansion rapide un rival inattendu du royaume de France, dont il a durablement mis à l'épreuve les bases intérieures et l'influence sur la scène européenne. Les ducs se révélèrent des hommes d'Etat d'exception, ils voulaient dominer la France en tant que princes français maîtres de la dynastie des Valois-Bourgogne, et bâtir un nouvel Etat européen indépendant et cosmopolite. Par leur soif de pouvoir et de richesse, ils défièrent l'Europe tout entière au point de susciter l'envie des rois de France et de leurs conseillers, forcés de voir le redoutable adversaire renforcer encore et toujours cette puissance bourguignonne à la fois étrange et prestigieuse, qui allait jusqu'à menacer la survie même de la couronne. De la bataille de Poitiers au mariage de Marie, fille du Téméraire, avec Maximilien de Habsbourg - coup d'envoi de la rivalité entre la France et l'Autriche -, Joseph Calmette retrace l'ascension fulgurante de ce "Grand Duché d'Occident", l'histoire de ses ambitions restées intactes un siècle durant mais aussi d'une vie de cour dont l'éclat a durablement marqué la conscience européenne. Historien médiéviste, ancien élève de l'école des Chartes, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Joseph Calmette (1873-1952) est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Moyen ge, dont Le monde féodal (Presses universitaires de France, 1934), L'effondrement d'un Empire et la naissance d'une Europe (Fayard, 1941), Le Reich allemand au Moyen âge (Fayard, 1951).

04/2023

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Histoire de France

Peindre en leur âme des fantômes. Image et éducation militante pendant les guerres de Religion

Ce livre s'interroge sur les techniques de mobilisation de la jeunesse pendant les guerres de Religion et sur leur efficacité. On sait que les enfants ont été impliqués dans les violences pour contribuer à la justification des actes des adultes. Mais on s'est peu intéressé à l'école durant ces conflits. Comment enseigne-t-on pendant les guerres de Religion ? Comment la pédagogie est-elle mise au service de la mobilisation de la jeunesse ? Un ensemble de documents exceptionnels, des recueils de compositions des élèves du collège des jésuites à Paris, datant des années 1590 et 1592, permet de suivre une tentative d'inscrire durablement dans la mémoire des jeunes catholiques les motifs de la détestation de l'ennemi, afin de former de futurs acteurs intransigeants du monde. Ces exercices ont fait l'objet d'expositions ouvertes au public et accompagnées de performances musicales et théâtrales. On y retrouve les efforts des jésuites pour convertir la culture humaniste, dans ses formes les plus séduisantes, en armes de combat pour la foi. Mais on y voit aussi les échos d'une vaste circulation de textes et d'images polémiques, que les partis - protestants, catholiques ou "politiques" - s'échangent et adaptent au gré des besoins. Pour apprendre à reconnaître et à haïr l'ennemi, intérieur et extérieur, les enfants sont invités à composer devinettes, emblèmes et hiéroglyphes. Le patient travail de chiffrement et déchiffrement fonctionne comme un exercice de méditation sur les motifs de la haine. Le pouvoir des énigmes est donc moins de convaincre d'éventuels contradicteurs que de dessiner une communauté et de renforcer l'identité politique et religieuse des enfants qui les composent. Alors qu'après la victoire d'Henri IV, les ennemis des jésuites ont vivement dénoncé leur enseignement pernicieux, que peut-on dire de l'efficacité de cette pédagogie ? En suivant le destin d'un certain nombre d'élèves, et en tentant des rapprochements avec des situations plus contemporaines, on cherche à comprendre ce qui reste d'une éducation militante.

03/2018

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Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

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Français 4e

Terre des Lettres Le Labo de grammaire 4e. Edition 2021

Une méthode bimédia pour progresser en grammaire, en conjugaison et en orthographe Cette méthode comprend : Un cahier d'activités pour s'approprier la grammaire et garder une trace écrite La plateforme TDLab, un parcours d'apprentissage fondé sur un algorithme pour aider chaque élève à progresser à son rythme - Une méthode conforme aux nouveaux repères annuels de progression du BO du 28 mai 2019 - Une progression méthodique assurant le réinvestissement permanent des notions étudiées - La performance du numérique pour des parcours d'apprentissage individualisés - La même rigueur dans l'enseignement de la grammaire que dans la collection Terre des Lettres Dans le cahier de l'élève : Des leçons sous forme d'exercices pour une appropriation active Des exercices simples pour " acquérir des automatismes" Des problèmes orthographiques et syntaxiques pour développer la réflexion Des exercices complémentaires pour enrichir et améliorer l'expression écrite La plateforme TDLab, l'outil de classe idéal : Un parcours associéà chaque fiche du cahier Pour chaque fiche, deux modules progressifs : apprendre et mémoriser, s'entraîner Une fonction "réviser" grâce àl'algorithme pour retravailler les notions qui ont déjà été vues Du feedback, des tableaux de bord, des scores en évolution qui permettent à chaque élève de voir sa progression La plateforme TDLab permet de : Consolider les apprentissages en instaurant des automatismes Faire travailler vos élèves en autonomie, en classe ou à la maison, grâce à un suivi personnalisé Suivre les résultats et la progression de vos élèves Créer vos devoirs et vos évaluations avec des exercices autocorrigés Pour découvrir la démo de TDLab, cliquez ici. Comment accéder à TDLab ? - Si votre établissement est dans le GAR ou utilise Pronote, le gestionnaire de votre établissement ou l'administrateur de votre ENT effectue les démarches de commande des licences sur le CNS, comme il en a pour habitude, muni d'une attestation d'achat des cahiers. Il doit affecter les licences aux enseignants et aux élèves concernés. Les licences sont ensuite disponibles dans l'outil numérique propre à votre établissement et sont attribuées à chacun par le gestionnaire. - Si votre établissement utilise Ecole Directe, le gestionnaire de votre établissement ou l'administrateur de votre ENT effectue les démarches de commande des licences sur le CNS, comme il en a pour habitude, muni d'une attestation d'achat des cahiers. L'enseignant doit ensuite affecter les licences aux utilisateurs de la plateforme (lui-même + les élèves). Les licences sont ensuite disponibles dans l'outil numérique propre à votre établissement et sont attribuées à chacun par le gestionnaire. - Si votre établissement n'utilise ni le GAR, ni Pronote, ni Ecole Directe, le gestionnaire doit créer les utilisateurs dans l'outil d'administration corres. cns-edu. net. Une fois leurs comptes paramétrés, les enseignants et les élèves pourront alors se connecter à partir du portail CNS portail. cns-edu. net ou de votre ENT. Une fois leurs comptes paramétrés, les enseignants et les élèves pourront alors se connecter à partir du portail CNS portail. cns-edu. net ou de votre ENT. - Dans les établissements sans ENT, une fois que le gestionnaire de l'établissement ou le documentaliste a attribué les licences à l'enseignant et à ses élèves, ces derniers peuvent accéder à la plateforme via le site portail. cns-edu. net.

04/2021

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Français 3e

Terre des Lettres Le labo de grammaire 3e. Edition 2021

Une méthode bimédia pour progresser en grammaire, en conjugaison et en orthographe et se préparer au Brevet ! Cette méthode comprend : Un cahier d'activités pour s'approprier la grammaire et garder une trace écrite La plateforme TDLab, un parcours d'apprentissage fondé sur un algorithme pour aider chaque élève à progresser à son rythme - Une méthode conforme aux nouveaux repères annuels de progression du BO du 28 mai 2019 - Une progression méthodique assurant le réinvestissement permanent des notions étudiées - La performance du numérique pour des parcours d'apprentissage individualisés - La même rigueur dans l'enseignement de la grammaire que dans la collection Terre des Lettres Dans le cahier de l'élève : Des leçons sous forme d'exercices pour une appropriation active Des exercices simples pour " acquérir des automatismes" Des problèmes orthographiques et syntaxiques pour développer la réflexion Des exercices complémentaires pour enrichir et améliorer l'expression écrite La plateforme TDLab, l'outil de classe idéal : Un parcours associéà chaque fiche du cahier Pour chaque fiche, deux modules progressifs : apprendre et mémoriser, s'entraîner Une fonction "réviser" grâce àl'algorithme pour retravailler les notions qui ont déjà été vues Du feedback, des tableaux de bord, des scores en évolution qui permettent à chaque élève de voir sa progression La plateforme TDLab permet de : Consolider les apprentissages en instaurant des automatismes Faire travailler vos élèves en autonomie, en classe ou à la maison, grâce à un suivi personnalisé Suivre les résultats et la progression de vos élèves Créer vos devoirs et vos évaluations avec des exercices autocorrigés Pour découvrir la démo de TDLab, cliquez ici. Comment accéder à TDLab ? - Si votre établissement est dans le GAR ou utilise Pronote, le gestionnaire de votre établissement ou l'administrateur de votre ENT effectue les démarches de commande des licences sur le CNS, comme il en a pour habitude, muni d'une attestation d'achat des cahiers. Il doit affecter les licences aux enseignants et aux élèves concernés. Les licences sont ensuite disponibles dans l'outil numérique propre à votre établissement et sont attribuées à chacun par le gestionnaire. - Si votre établissement utilise Ecole Directe, le gestionnaire de votre établissement ou l'administrateur de votre ENT effectue les démarches de commande des licences sur le CNS, comme il en a pour habitude, muni d'une attestation d'achat des cahiers. L'enseignant doit ensuite affecter les licences aux utilisateurs de la plateforme (lui-même + les élèves). Les licences sont ensuite disponibles dans l'outil numérique propre à votre établissement et sont attribuées à chacun par le gestionnaire. - Si votre établissement n'utilise ni le GAR, ni Pronote, ni Ecole Directe, le gestionnaire doit créer les utilisateurs dans l'outil d'administration corres. cns-edu. net. Une fois leurs comptes paramétrés, les enseignants et les élèves pourront alors se connecter à partir du portail CNS portail. cns-edu. net ou de votre ENT. Une fois leurs comptes paramétrés, les enseignants et les élèves pourront alors se connecter à partir du portail CNS portail. cns-edu. net ou de votre ENT. - Dans les établissements sans ENT, une fois que le gestionnaire de l'établissement ou le documentaliste a attribué les licences à l'enseignant et à ses élèves, ces derniers peuvent accéder à la plateforme via le site portail. cns-edu. net.

04/2021

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Théâtre - Pièces

La statue de temps

La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut

04/2021

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Lycée parascolaire

Anglais Tle séries L, ES, S. Edition 2020

Comment optimiser vos révisions et être sûr(e) de maîtriser en profondeur les thèmes et les enjeux du programme d'anglais ? Le jour du bac, comment rendre une copie qui saura faire toute la différence et vous assurer la meilleure note possible ? Pour vous y aider, voici une collection totalement inédite ! Elle est la première et la seule à vous proposer-en plus des révisions traditionnelles- d'étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde et de Courrier international. Enrichissement culturel et linguistique, approfondissement des thématiques au programme, consolidation du lexique et des notions clés : chaque article est une mine d'informations à exploiter pour optimiser la qualité de vos productions écrites et orales le jour de l'examen. Inspirée de la presse, la mise en page met en valeur l'information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : des mots clés et repères essentiels à retenir ; d'exercices d'entraînement (questions de compréhension, exercices de grammaire et sujets de bac corrigés) pour une parfaite maîtrise de la langue anglaise. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils pour s'y préparer.

01/2020

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Football

Van Basten, ma vie, ma vérité

L'autobiographie explosive du meilleur footballeur des années 1980-90. En 1995, Marco van Basten doit mettre fin à son immense carrière, handicapé par une blessure à la cheville mal soignée. " J'ai arrêté de courir et d'applaudir. Mon tour d'honneur était fini. Quelque chose avait changé. Quelque chose de fondamental. Le football était ma vie et je venais de la perdre. Ce jour-là, je suis mort en tant que footballeur. Et j'avais été invité à mes propres funérailles. " " Pendant trois ans, j'ai fait tout ce que je pouvais pour retrouver la forme. Absolument tout. Bien au-delà des limites de la douleur. Mais c'était fini. En vérité, à la fin, j'étais juste heureux de pouvoir marcher jusqu'à la boulangerie sans avoir mal. Cela m'a coûté très cher. Et je n'en ai jamais vraiment parlé. " Il deviendra entraîneur (Ajax, sélection néerlandaise) mais sans connaître les sommets qu'il avait atteint comme joueur, victime parfois de sa franchise et de sa capacité à dénoncer les compromissions et magouilles du milieu du foot. Son récit sans complaisance ne cache rien de la pression paternelle qu'il a subie afin de le voir réussir dans le football (comme Verstappen en F1), de sa dépression post-blessure, de ses mauvais placements financiers (38M de dettes fiscales) ni de sa brouille avec l'autre triple lauréat du Ballon d'Or Johan Cruyff qui était son idole et son ami. Une autobiographie directe qui nous replonge dans le football champagne des années 1980-90 que les fans de foot n'ont pas oublié. Sur les réseaux sociaux tournent encore régulièrement les vidéos des buts hyper-spectaculaires du grand Marco. " Je pense que le temps est venu de raconter mon histoire. De mon point de vue. Ma vérité. L'histoire que je n'ai jamais racontée. Dans laquelle je peux remettre les choses en place. Je n'épargnerai personne. Et moi moins que quiconque. " Palmarès Champion d'Europe 1988 avec les Pays-Bas Vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1989 et en 1990 avec le Milan AC Vainqueur de la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe en 1987 avec l'Ajax Amsterdam Champion des Pays-Bas en 1982, en 1983 et en 1985 avec l'Ajax Amsterdam Champion d'Italie en 1988, en 1992 et en 1993 avec le Milan AC Triple lauréat du Ballon d'Or (1988, 1989, 1992).

06/2022

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Revues

L'enseignement des mathématiques - Revue 93

L'enseignement des mathématiques fait partie des enjeux prioritaires de tous les systèmes éducatifs. A travers dix études de cas, réparties sur quatre continents, ce numéro se propose de cerner quelles mathématiques sont enseignées dans le monde, et dans quels buts. Quatre textes portent sur des pays européens (France, Islande, Portugal et Royaume-Uni). Ils manifestent d'assez nettes différences en ce qui concerne l'organisation de l'enseignement des mathématiques et les résultats des élèves. Deux articles venus d'Asie (Chine et Inde) montrent un éclairage original sur un enseignement des mathématiques qui puise ses racines dans des cultures ancestrales mais évolue, sans doute davantage qu'en Europe, au rythme des mutations sociales et économiques de ces pays. Les deux articles sur des pays d'Amérique latine (Argentine et Chili) insistent sur les efforts des chercheurs pour équilibrer savoirs disciplinaires et didactiques dans la conception des programmes et la formation des enseignants. L'article sur le Québec propose une voie qui retient l'attention, en façonnant une culture des mathématiques en contexte scolaire, tracée dans la continuité et avec pragmatisme, qui aboutit à des résultats enviables pour les élèves. Cet ensemble est complété d'une analyse des résultats en mathématiques issue d'une évaluation internationale menée dans les pays francophones d'Afrique subsaharienne (Pasec 2019). Cette étude met en évidence le faible niveau des acquis en primaire et, du côté des enseignants, la fragilité de leurs connaissances, aussi bien en termes didactiques que de contenu. A la lecture de ce dossier, se font jour cinq questions liées les unes aux autres. Les enjeux actuels de l'enseignement des mathématiques sont-ils les mêmes partout ? Quels sont les contenus mathématiques à enseigner et comment ont-ils évolué durant les dernières décennies ? Comment ces mathématiques sont-elles enseignées, avec quelles marges de manoeuvre des écoles et des enseignants ? Qui enseigne les mathématiques et quelle est la place de la formation des enseignants ? Enfin, que nous disent les évaluations nationales et internationales, telles que Pisa et Timss, des effets de cet enseignement et quel est leur impact ? En matière d'enseignement des mathématiques, les systèmes éducatifs sont nombreux à rencontrer de grandes difficultés pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés, aussi bien sur la qualité de la formation réservée à tous les élèves que sur l'égalité des chances selon l'origine sociale ou le genre, ou encore sur le recrutement des enseignants. Un numéro coordonné par Jean-François Chesné, coordinateur exécutif du Centre national d'étude des systèmes scolaires et Johan Yebbou, inspecteur général de l'éducation, du sport et de la recherche

10/2023

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Beaux arts

Osmoscosmos

La sixième édition de la triennale 50JPG du Centre de la photographie Genève a eu lieu du 19 juin au 25 août 2019. Sous le titre "OSMOSCOSMOS" , l'exposition principale a tenté de réunir Eros & Cosmos, mettant en évidence le trait d'union entre ces deux univers, un lien peu étudié dans nos cultures occidentales, probablement trop marquées par les monothéismes et la culpabilisation développée autour de l'éros visant à mieux soumettre l'individu à l'emprise des églises. Jean-Pierre Vernant, spécialiste de l'antiquité grecque, souligne que la sexualisation du dieu Eros se fait au moment où Uranus est castré et qu'il se dégage de Gaïa dans la souffrance pour devenir, au-dessus de nos têtes, le ciel étoilé. Et pour le philosophe Michel Onfray, se référant au Kama Sutra, le sexe est défini ainsi : "... naturel, en rapport avec le cosmos, jamais séparé du monde, toujours là pour rappeler la liaison entre les parties d'un grand tout" . Une douzaine d'oeuvres établissent cette relation entre les deux facettes d' "OSMOSCOSMOS" , telles que Words and Stars de Grazia Toderi et Orhan Pamuk ou les contributions de Ursula Böhmer, Bunu Dhungana, Heidi Hassan, Eden Levi Am, Urs Lüthi, Boris Mikhailov, Johan Österholm, Thomas Ruff, Pierre Radisic, Catherine Radosa, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens), Christian Waldvogel et d'autres. "OSMOSCOSMOS" assemble des oeuvres photographiques et vidéographiques contemporaines ainsi que diverses sources iconographiques. Parmi les artistes sélectionnés, plusieurs d'entre eux ont, dès les années 1970, mis radicalement en question la définition des genres, voire la commercialisation d'Eros, que ce soit Manon, Jürgen Klauke, Renate Bertlmann, Natalia LL, Urs Lüthi, Barbara Hammer, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens) et Liliane Vertessen ; d'autres, à la même époque, revendiquaient des esthétiques homosexuelles à l'instar de Pierre Keller ou de Walter Pfeiffer, revisitées sous une forme contemporaine par Mauricio Dias et Walter Riedweg. La trame féministe est poursuivie aujourd'hui par des artistes tels que Romy Alizée, Dorothée Baumann, Anne Collier, Déborah de Robertis, Nadia Granados, Angela Marzullo, Lina Scheynius ou encore A. L. Steiner, tandis que Eden Levi Am, Nicole Tran Ba Vang et Yuri Nagashima traitent des amours lesbiennes et/ou queers. S'il va de soit qu'Eros touche aussi à des problématiques politiques, force est de constater que dans nos sociétés marchandes, il est gangrené par des intérêts économiques très importants, comme le démontrent les propositions de Caroline Bernard, Fred Lonidier, Susan Meiselas, Charles Weber ou encore Patrick Weidmann.

06/2020

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Anglais

Anglais 2de Hit the Road! Edition 2023

Authentique et motivante, la collection plébiscitée par les enseignants arrive en 2de ! - 31 unités pour un large choix de thèmes, couvrant les 8 axes du programme - Un fort ancrage culturel avec 100 % de documents authentiques, déclencheurs et pérennes - De nombreux outils pour l'élève : lexique, grammaire, phonologie, exercices, méthodologie Nouveautés 2023 : - Une unité de transition collège-lycée - Des tutos vidéo de grammaire - Un Pop quiz dans chaque unité pour réviser les acquis de manière ludique - Une Worksheet avec guidage méthodologique pour chaque projet final.

04/2023

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Loisirs

125 surprises dans l'ouverture

Vous n'êtes pas satisfait de votre répertoire d'ouvertures et disposez de peu de temps avant votre prochaine partie ? Ou vous jouez régulièrement les mêmes lignes et vous vous méfiez de la préparation de votre adversaire ? Ou, tout simplement, vous aimez expérimenter des idées originales ? Quelles que soient vos raisons, dans tous les cas où il est bon de disposer d'une arme-surprise, ce livre vous sera très utile. Plus largement, surprendre l'adversaire dans l'ouverture suppose souvent de jouer un coup qui, en apparence au moins, contredit les principes généraux de l'ouverture. L'étude de ce livre vous permettra de développer votre intuition et de sentir quand un coup hardi est jouable, et de cultiver votre créativité en vous confrontant à une mine d'idées étonnantes. Découvrez par exemple : - Comment surprendre les Blancs dès le 3e coup dans le Gambit du Roi (surprise 4) ; Comment les Noirs peuvent réaliser une rupture centrale précoce dans la Sicilienne ouverte (surprise 23) ; Comment surprendre les Noirs dans la Française Winawer avec la variante Paoli (surprises 42 et 43) ; Quelle est l'idée de Wahls contre l'Attaque Est-indienne et la Réti (surprises 58 et 59) ; Comment sortir des sentiers battus du Gambit-Dame Accepté avec un sacrifice de pion prometteur (surprises 71 et 72) ; Comment se créer des chances d'attaque dans la Bogo-indienne (surprise 88) ; Comment attaquer le fianchetto-roi avec la nouvelle Attaque Barry (surprise 101) ; Pourquoi il peut être intéressant pour les Blancs de jouer deux fois la même pièce dans les 5 premiers coups de la variante d'échange de la Caro-Kann (surprise 105) ; Pourquoi il peut être astucieux "d'oublier" de défendre le pion d5 dans la Grünfeld inversée (surprise 111) ; Comment les Noirs peuvent développer leur Fou-dame en f5 dans la Slave avec 4.e3 (surprise 115) ; Quel rare 6e coup blanc affectionnent Mamedyarov et Van Wely dans la Grünfeld. Pour chacune des idées examinées dans ce livre, l'auteur définit un indice de solidité (indicateur de son niveau de risque) et un indice de l'effet de surprise (indicateur de son impact psychologique probable).

06/2019

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Histoire de France

Le Dzikus. Mon adolescence dans la résistance, des hauts-fourneaux à Buchenwald

Victor Dojlida (1926-1997), né en Pologne, a grandi dans un coin de Lorraine minier et industriel. Au sortir d'une enfance pauvre, il est confronté à l'occupation allemande et se révolte face aux exactions des nazis et de leurs supplétifs de la police française. Hardi et dégourdi, Victor, alias le Dzikus (le sauvageon, en polonais), devient d'abord contrebandier pour nourrir sa famille et ses voisins, puis passeur, aidant des prisonniers de guerre évadés à sortir d'Allemagne. Il entre ensuite dans la Résistance à 16 ans, sous les couleurs des FTP et s'y distingue par son courage et ses faits d'armes. Il est arrêté par la police en février 1944 et déporté à Dachau et à Buchenwald. Il survit aux tourments barbares des SS, à la faim et au typhus, mais de nouvelles tribulations - et de nouvelles trahisons - l'attendent à son retour en Lorraine... Ce récit trépidant et sans fard s'arrête là. L'auteur a eu son moment de célébrité à la fin des années 1980. A son retour des camps, révolté par le fait que le juge collabo qui l'avait livré aux nazis était encore en poste, il lui avait cassé la figure et avait perdu toute foi en la justice de France, se faisant braqueur et ciblant des collabos. Très lourdement condamné à chacune de ses arrestations, il ne sortit de prison qu'en 1989, après avoir passé 15 mois en camp de concentration et près de 42 ans dans els prisons françaises ce qui faisait de lui le plus vieux prisonnier du pays. Il en sortit d'ailleurs qu'à la suite d'une campagne d'ex-déportés initiée apr Marcel Paul. Michelle Lesbre a connu un certain succès avec son Victor Dojlida, une vie dans l'ombre. Aujourd'hui, L'insomniaque, où il comptait de nombreux amis, est en mesure de publier ses souvenirs : c'est un témoignage essentiel pour servir à l'histoire tant de l'immigration d'avant-guerre que de la Résistance, dont la base ouvrière était alors en première ligne du combat pour la liberté et la dignité.

10/2020

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Histoire internationale

White Power ! George Lincoln Rockwell, le Führer américain

Dans la culture populaire américaine, il existe deux Rockwell. Le " gentil " : Norman Rockwell, le peintre adulé de la vie quotidienne des classes moyennes, l'illustràteur hyperréaliste des couvertures du Saturday Evening Post pendant plus de quarante ans. le " peintre préféré de l'Amérique ". Et puis il y a le (très) " méchant " : George Lincoln Rockwell, le fondateur de l'American Nazi Party (ANP), le champion de la provocation et de l'exubérance assumées, le créateur et le promoteur indomptable du " White Power ", le supposé " homme le plus haï d'Amérique ", celui dont l'une des biographies a tout simplement été intitulée : Hate ! Tout un programme, à première vue. Comment expliquer celte notoriété qui perdure encore, cinquante ans après sa disparition ? Certes, bien que l'American Nazi Party n'ait jamais revendiqué plus de 300 adhérents " actifs " (les fameux Stormtroopers) sur tout le territoire américain, chacune de leurs " prestations " était amplement commentée dans les journaux de l'époque. Et la personnalité même de Rockwell avait quelque chose de fascinant : décoré lors de deux guerres à de multiples reprises, très intelligent, cultivé, séducteur, excellent communicateur, il sut par ailleurs se montrer extrêmement courageux lors des affrontements " physiques ". En outre, son passé de publiciste lui permit de connaître toutes les ficelles pour embraser et provoquer inlassablement les médias, pendant les neuf ans que dura sa " croisade " antisystème. Mais cela ne suffit pas à expliquer pourquoi l'homme que " l'Amérique aimait haïr " n'est pas encore, à l'instar de tous ces innombrables fondateurs de groupuscules, tombé dans les oubliettes de l'Histoire du XXe siècle. La véritable raison de cette pérennité ne serait-elle pas que George Lincoln Rockwell clamait bien haut ce que beaucoup de ses compatriotes pensaient let pour certains, continuent à penser) tout bas ? Et qu'à contrario du " bon " Rockwell, il peignait l'Amérique telle qu'elle était vraiment : violente, inégalitaire, phagocytée, décadente, corrompue ? Franchement, l'Amérique a-t-elle beaucoup changé depuis le 25 août 1967, jour de son assassinat à Arlington, en Virginie ? Le spectre du " méchant " Rockwell n'est pas prêt de finir de hanter l'Amérique idéale de son " gentil " homonyme.

09/2019