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Amady Aly Dieng

Extraits

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Monographies

A Tale of Two Monkeys. Adventures in the Art World

Anthony Speelman is the doyen of English art dealers specializing in Dutch Golden Age art. Vividly written and handsomely illustrated, his memoirs offer fascinating insight into the sometimes secretive world of Old Masters. This book will appeal not only to dealers, collectors and others in the fine art world, but also to would-be collectors eager for a glimpse behind the curtain. These memoirs cover a lifetime of dealing in Old Masters at the very highest level. Speelman's career started under the guidance of his father Edward, whose own biography has much to tell. Over the years, Speelman has sold paintings to many of the world's greatest collectors, including Norton Simon, Paul Mellon, Baron Thyssen, Harold Samuel, Charles Clore and the Wrightsmans in New York, along with world renowned museums such as the Getty, the Louvre and the National Gallery, London, among many others. He writes about his encounters with these eminent bodies in a light-hearted style, sometimes amusing, always extremely interesting - including an anecdote about a recent meeting with a Chinese billionaire with a penchant for fine wine. The two monkeys in the title refer to two paintings of a monkey holding a peach by George Stubbs, the outstanding English animal painter. Anthony describes how he discovered one of these masterpieces as a 'sleeper' in a Sotheby's sale. Early in his career Anthony's rooms in Piccadilly were broken into and a number of paintings stolen, including a George Stubbs painting of a spaniel. An intriguing tale follows, ending with the paintings recovered some eighteen months later after a failed blackmail attempt on the part of the thieves. Amongst his accomplishments, Speelman was for many years chairman of the vetting committee at the annual Maastricht art fair. He describes the working of the committees which ensure that all works exhibited are correctly described. Still active in the art world, he is currently chairman of the vetting committee of the prestigious annual Masterpiece art fair in London. Other chapters detail Speelman's travels to California, New York and Paris, his interest in gastronomy and his thrilling adventures in the world of horseracing. The book is beautifully illustrated with examples of works that have passed through the author's hands. The wide range of illustrations is not limited to Dutch art and includes works by Canaletto, Stubbs, Raphael, Tiepolo, Melendez and other Old Masters.

12/2022

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Arts premiers

Anangu Collective. Edition bilingue français-anglais

La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et oeuvres d'art aborigènes d'Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d'artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région. Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d'un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d'Australie. Ces oeuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du "Temps du Rêve" , caractéristiques de l'imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le coeur de la Fondation Opale. La Fondation Opale, à l'instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d'art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l'actualité de l'art aborigène d'Australie à l'époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu'entretiennent les habitants avec leur terre. Kupi Kupi, réplique de l'installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement "tourbillon" et "nombreuses lances" en langue pitjantjatjara), est une oeuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu'une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue. Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c'est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance. Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d'Australie ainsi que leurs oeuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples "premiers" de la région.

05/2021

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Histoire de France

La colonie française d'Algérie : 200 ans d'inavouable

En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika. En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un « clan français » derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ? Voilà quelques-unes des nombreuses questions auxquelles l’auteur répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre les deux pays. Au fil des pages, les mythes implosent. De Napoléon à Sarkozy, de Talleyrand à Pasqua, du dey d’Alger à Larbi Belkheir, ce livre retrace près de deux siècles d’une histoire complexe et tumultueuse. En revisitant l’histoire récente de manière factuelle et très documentée, il ambitionne de faire la lumière sur les « pages glorieuses de la colonisation française », sur les « drames » de la guerre d’Algérie, tout comme sur la situation économique actuelle d’un pays tout entier dévoré par la prévarication.

11/2010

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Pédagogie

La circulation des modèles théoriques en didactique du français dans les pratiques enseignantes

Normal021falsefalsefalseFRJAX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }Cet ouvrage questionne les pratiques "réputées récurrentes" des enseignants en didactique du français. Il interroge la circulation et la transmission de ces pratiques dans les classes et les modèles didactiques qui permettraient de les décrire. Ce volume interroge la réalité des pratiques d'enseignants afin de comprendre comment ces pratiques peuvent être porteuses d'objets et de savoir-faire enseignés. Plusieurs exemples de ces pratiques (jogging d'écriture, la phrase du jour, le quart d'heure de lecture, la dictée à l'adulte, la lecture-découverte...) sont traités dans cet ouvrage. Ils sont mis en oeuvre dans des dispositifs variés, portent sur différents domaines de la didactique du français langue maternelle et à différents niveaux scolaires, de la maternelle au lycée. Son originalité consiste à porter un regard spécifique sur les pratiques d'enseignants "réputées récurrentes" dans les classes pour interroger les modèles d'intelligibilité sous-jacents qui pourraient en rendre compte. L'ouvrage permet ainsi de traiter une question particulièrement sensible dans l'enseignement et davantage encore pour l'entrée dans le métier. A la recherche de pratiques efficientes, on voit émerger les questions de "bonnes pratiques" , de la formation par le terrain, voire de l'auto-formation, ce qui accentue le rôle de la recherche pour interroger, d'une part la circulation et la transmission de ces pratiques dans les classes et d'autre part les modèles didactiques qui permettraient de les décrire, les analyser. C'est in fine la question de la formation qui se pose : la référence aux modèles est susceptible d'engager la réflexivité des enseignants et l'objectivation de leurs représentations sur ces pratiques.

03/2024

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Essais

Psychanalyse et subversion des normes

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }L'ouvrage présente une série de contributions sur la question des normes, issues de champs disciplinaires différents, en dialogue avec la psychanalyse lacanienne autour de la question des normes dans le monde contemporain et son malaise actuel. La psychanalyse lacanienne, en tant que praxis radicalement atypique, est susceptible d'apporter du nouveau au sein de la réflexion contemporaine sur les normes. Là où dominent aujourd'hui la norme chiffrée et la biopolitique qui standardisent les corps, la psychanalyse s'intéresse plutôt à ce qui demeure inéluctablement hors domestication et hors discours établis : les symptômes, les angoisses, le trauma - ce qui, de la jouissance, échappe toujours aux normes des sujets. Son apport dans les débats actuels est ainsi précieux car la psychanalyse ne se contente pas d'éclairer les processus de normalisation sociale : elle porte aussi bien le regard sur l'inventivité des sujets et leur puissance de création de normes dans ce qu'elles peuvent avoir de subversif. Le concept de norme constitue ici le terrain commun de contributions issues de champs du savoir différents, toujours en dialogue avec l'abord psychanalytique de la question. Christiane Alberti est psychanalyste, membre de l'Ecole de la Cause freudienne, Présidente de l'Association mondiale de psychanalyse et maître de conférences au département de psychanalyse de l'Université Paris 8 Saint-Denis. Elle a dirigé notamment les ouvrages Etre mère (Navarin 2014) et Lacan Redivivus avec J. -A. Miller (Navarin 2021). Aurélie Pfauwadel est psychanalyste, membre de l'Ecole de la Cause freudienne, membre de l'Association mondiale de psychanalyse, maître de conférences au département de psychanalyse de l'Université Paris 8 Saint-Denis. Elle est l'auteur de Lacan versus Foucault. La psychanalyse à l'envers des normes (Cerf, 2022).

01/2024

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Communication - Médias

Communication & Organisation N° 64, décembre 2023 : La fabrique de l’intelligibilité des données dans les organisations

Normal021falsefalsefalseFR-BEX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-ansi-language : FR-BE ; mso-fareast-language : EN-US ; }La transformation des data - qualifiées de "nouveau pétrole" - en ressources exploitables, est au coeur des préoccupations organisationnelles. Ce numéro propose de comprendre comment s'y prennent les organisations pour passer d'un entrepôt de données accumulées à une plateforme de ressources mobilisables qui prennent sens. Dans ce dossier, les auteurs examinent les manières dont les organisations donnent un sens aux données. Il s'agit, dans un contexte où le travail conjoint avec les informaticiens et les statisticiens est une réalité organisationnelle prégnante, d'envisager les choix épistémologiques, méthodologiques et professionnels qui permettent de conférer du sens aux données organisationnelles issues du monde digital. L'objectif consiste à comprendre comment s'y prennent les organisations pour passer d'un entrepôt de données accumulées à une plateforme de ressources mobilisables et exploitables. Les articles réunis développent des questions liées aux exigences organisationnelles, aux difficultés éprouvées par les acteurs ou encore aux choix (politiques, stratégiques, éthiques) en matière de gouvernance et de gestion des données. Pour envisager ces questions, les chercheurs adossent leur réflexion à des recherches mobilisant le triptyque donnée-communication-connaissance, à des projets de recherche-action dédiés à la gouvernance des données, ou encore à des analyses de discours (code informatique compris) issus de secteurs professionnels spécialisés tels que l'énergie, l'édition logicielle, l'université, les médias ou le spectacle vivant. Un entretien mené avec le directeur scientifique du projet IDEX d-PaRSAS fournit un éclairage sur le processus de la valorisation de données complexes et de leur exploitation à des fins d'analyse communicationnelle.

02/2024

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Illusions perdues en Amérique. D’Avranches aux États Unis, la correspondance des Maxwell au milieu du XIXe siècle

Normal021falsefalsefalseFRJAX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Cette histoire familiale, retracée à partir de correspondances inédites, nous plonge dans la vie quotidienne de deux jeunes Français partis pour les Etats-Unis en 1838, à la fois dans le Nord industriel et le Sud des plantations esclavagistes. Inspirés par le mythe de l'Eldorado américain, Marie et son frère Henri Maxwell quittent la Normandie pour l'Angleterre puis pour les Etats-Unis à partir de 1842. L'entretien d'une correspondance avec leur oncle Jean Guérin Duchemin, resté en France, nous permet de découvrir leur histoire. Ces écrits du for privé lèvent le voile sur différents aspects de l'intimité familiale : affections et tensions, intégration dans le pays d'accueil, vie quotidienne dans les plantations du Sud et dans les quartiers ouvriers de New York, mise à l'épreuve au cours de la guerre de Sécession... Les Maxwell nous racontent les aléas de leur vie américaine et leurs nombreuses désillusions. Après des années de maltraitance, Marie devient, non sans peines, une des premières étrangères divorcées aux Etats-Unis avant d'épouser en secondes noces un aventurier américain. Son frère Henri trouve l'amour auprès de Sarah, une jeune Irlandaise, qui lui donne cinq enfants. Leur histoire ne serait jamais parvenue jusqu'à nous sans la révolution des communications. La démocratisation des transports permise par la vapeur permet aux institutions postales de tisser leur toile en s'organisant en réseaux internationaux. Comme des millions d'immigrés européens du xixe siècle, les Maxwell contribuent à une recomposition, une hybridation des différentes normes familiales, participant à la création d'une nouvelle culture, celle des Etats-Unis.

04/2024

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Littérature anglo-saxonne

La fureur de vivre

"La fureur de vivre" est le premier livre de Lauren Hough. Best-seller du New York Times dès sa sortie en 2021, il est acclamé par les médias : Ms Magazine, Oprah Daily, The Washington Post ou NPR, la radio publique américaine. Cate Blanchett (1) bouleversée par le texte et frappée par la puissance de la voix de Lauren Hough prête la sienne pour l'audio et signe une préface inédite pour les Editions du Portrait-préface de comé- dienne débutée avec Emma Watson pour le Steinem-. Dans ce roman d'apprentissage, dans la tradition de la non-fiction narrative américaine, Lauren Hough raconte son enfance dans la secte les "Enfants de Dieu" et son insertion dans la société américaine. Lauren et sa famille sont trimballées d'un continent à un autre, d'un pays à un autre, vivent dans des maisons surpeuplées et connaissent la pauvreté. Dans la secte, les enfants subissent de nombreux abus sexuels lors des "nuits de partage" programmées avec des adultes, sont victimes de "frottements" par des garçons dont le comportement abusif est encouragé et sont forcés à pratiquer le "flirty fishing", c'est-à-dire à coucher avec des Systémites - personnes qui sont dans le système- pour leur extorquer de l'argent à re- verser à la secte - prostitution sainte ! -. A l'âge de 15 ans, elle quitte la secte avec sa mère et son frère pour aller vivre chez sa grand-mère, au Texas, un des Etats les plus conservateurs des Etats-Unis. Très vite, elle rejoint l'armée car elle veut voyager - même l'Arabie Saoudite lui donne envie ! -. La politique du "Don't ask don't tell" (2) l'oblige à dissimuler son homosexualité pour garder son travail. Mais difficile de cacher ce qu'on est. Victime d'homophobie, elle sera forcée de quitter l'armée et verra apposer sur ses papiers "aveu d'homosexualité" . Elle se retrouve alors à Washington D. C. , sans le sou, avec un ami, enchaîne les petits boulots - ba- rista, videuse dans un bar gay, technicienne d'installation de réseaux câblés - et découvre le " "Ca" freu- dien de l'Amérique en sous-vêtements qui se demande s'il a pensé à effacer son historique de recherches" . La fureur de vivre raconte l'Amérique du "make America great again" : le goût des armes, les convic- tions homophobes et anti-avortement - enceinte elle est très heureuse de se retrouver en Californie où l'IVG est pratiquée librement-. Elle met en évidence le récit américain et toutes ses contradictions. Mais surtout : elle raconte les luttes de la psyché de l'être humain qui lorsqu'elle n'arrive pas à matu- rité voit toujours ses instincts primitifs se battre contre ses désirs d'émancipation. Elle aborde ainsi la miso- gynie de ses clients gay ou la violence proférée par ceux qui détiennent la morale et le pouvoir ("car l'Eternel châtie celui qui l'aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit") Portée par une écriture directe, pleine d'ironie et d'humour, Lauren Hough embarque le lecteur dans ses différentes vies - à tel point qu'il finit par penser que c'est de la fiction-. Il est projeté au coeur même de l'apprentissage, là où consentement, esprit critique et prises de consciences se révèlent et permettent à l'in- dividu de trouver sa place, d'être présent à soi pour devenir un être agissant et faire quelque chose de sa vie. Une perspective de vie en forme d'appel à l'esprit humain. Ici se situe la puissance de La fureur de vivre, un livre féministe joyeux, enthousiaste malgré tout !

03/2023

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Littérature française

Mélancolie vandale. Roman rose

Dans Berlin réunifiée, Kornelia Sumpf, cinquante-trois ans, (“fruit débile des amours d’une charogne et d’un fossoyeur”) condamnée à rester à jamais “une empotée de l’Est”, travaille comme interprète à la prison de Moabit où le détenu est souvent basané et insuffisamment germanophone. Elle est désormais la compagne, prétendument comblée, d’un homme plus jeune qu’elle, Ali, son ultime conquête, qui a été élevé, dans ce qui fut Berlin-Ouest, par une mère turque, richissime et foutraque, prénommée Utkügul, dont la fortune permet à son aboulique de fils de passer son temps en tête-à-tête avec l’écran de son ordinateur (et les vidéos pornos afférentes). Bien avant de rencontrer Ali, l’homme aux “lèvres-saucisses”, Kornelia a adopté la petite Viorica, d’origine roumaine (on dira “Rom”, sous peu), devenue une pré-adolescente paumée, d’humeur aussi maussade que le temps qui sévit à Berlin, en cet hiver 2010, et dont la fascination pour la société de consommation triomphante entraîne des échanges aussi fréquents qu’embarrassants avec la puissante caste que forment les vigiles de supermarchés. Afin d’échapper à la suffocante emprise de la dévoratrice Utkügul, restée “à l’Ouest”, le couple turco-germanique, fier de sa mixité, vit dans le modeste (et peu amène) pavillon familial de l’ancien Berlin-Est dans le quartier de Lichtenberg, où, cloué sur un fauteuil roulant, le père de Kornelia, dit “petit-papa”, achève son existence dans la hargne et ce mutisme aussi “réflexe” que tactique auquel l’a rompu sa longue expérience de communiste impénitent et de délateur professionnel aux temps “heureux” de la stasi. A son corps défendant, et comme à son insu, sa fille Kornelia, quand elle a terminé sa journée de “traductrice du malheur” à la prison de Moabit, semble passer son temps à traverser dans les deux sens un Mur qui n’existe plus, comme si ce dernier faisait défaut à l’ordre bénéfique naguère providentiellement assigné à l’univers. En proie à des nostalgies bancales et à des haines confuses, cette femme de devoir, au sourire (socialiste) inoxydable mais dont la jeunesse s’enfuit inexorablement, l’est en effet aussi à des désirs, désordonnés et violents, sur lesquels elle n’est pas en mesure de mettre un nom, sinon celui de sexe (par provocation, impuissance et manque d’imagination réunis) ou de consommation (activité enfin autorisée, sinon prescrite). Mais, dressée par la rda, une Kornelia Sumpf ne peut rêver de posséder une Audi que juchée sur la selle de son vélo, prolétaire symbole d’une liberté de circulation qui s’étend désormais jusqu’à la célèbre Alexanderplatz (oncques immortalisée par Döblin et à présent livrée aux promoteurs). Sur son vélo, Kornelia roule, dérape dans la neige, tombe, se blesse, rencontre le parcours d’un marathon en folie où des vieillards cacochymes repoussent leurs limites au risque de leur vie, fait des rencontres, assiste à des accidents, se trompe de chemin, se met en retard, nouvelle Alice déjantée au pays sans merveilles, se cherche un avenir, une histoire qui serait enfin à elle et comblerait le manque, souffrant, sans le comprendre, du temps qui passe, de l’inassouvissement, de la solitude harassante qui règne dans une ville qui, pour avoir fait de la notion de communauté retrouvée son nouvel étendard, fièrement brandi à la face du monde, n’a, à l’instar de l’Europe dite unie, réussi à se fonder en transmission d’aucune sorte. Aussi mal à l’aise vis-à-vis d’un passé familial caviardé que frustrée par le morne présent qui lui est dévolu, cette “femme gauchère” porte sur ce qui l’entoure un regard tour à tour exalté et agressif, qui, tout en “scannant” avec trop d’ironie une vie sans espoir et des destinées sans grandeur (vieillards en déshérence ou “actifs” aliénés s’entassant dans l’enfer du métro), lamine les mythologies de la défunte rda comme les illusions de l’Allemagne nouvelle. Dans le décor chaotique d’une modernité violente placée sous le signe du marché libéral qui a pris ses quartiers en des lieux où, hier encore, sévissaient de tout autres mœurs et pratiques, sous les cieux plombés d’une ville immense dont la division fut l’un des symboles majeurs du xxe siècle, se déploie, tel un plan crypté (et cruellement poétique), l’impitoyable cartographie d’un monde aussi interdit d’authentique mémoire qu’il est assujetti au “devoir” de célébrer sans trêve cette dernière, quitte à la soumettre à une marchandisation aussi décomplexée que florissante. Ecrit à “l’impersonnel” (au “on”), Mélancolie vandale (non sans dérision sous-titré : roman rose) propose avec cet hommage paradoxal et désabusé rendu à une ville emblématique, une vision de nos temps contemporains aussi désespérée que lucide. Tant il est vrai que, avec ce roman puissamment baroque, aussi tragique que farcesque, Jean-Yves Cendrey, en avatar de Jérôme Bosch (ou en passager sidéré embarqué sur quelque nef des fous), semble ici sonner l’alerte sur la renaissance possible de la “bête immonde”, ce monstre familier aux multiples visages si prompt à prospérer, en temps de paix, sur tous les territoires abandonnés à sa férocité vorace.

01/2012

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Cinéma

Les étoiles de nos nuits blanches. Des mots qui vont très bien ensemble

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

05/2022

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Ile-de-France

Paris métro, I love you

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

04/2023

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Beaux arts

Italian Maiolica and Other Early Modern Ceramics in the Courtauld Gallery

This is the first catalogue of the collection of early modern ceramics in the Courtauld. The pieces in the collection showcase brilliantly the skill of potters and pottery painters working at the time of Raphael and Titian. Maiolica is one of the most revealing expressions of Renaissance art. Its extraordinary range of colours retain the vividness that they had when they left the potter's kiln. Italian potters absorbed techniques and shapes from the Islamic world and incorporated ornament and subject matter from the arts of ancient Rome. This new approach to pottery making, combined with the invention of printing, woodcut and engraving, resulted in an extraordinary type of painted pottery, praised by Vasari in his Lives of the Artists for 'surpassing the ancient with its brilliance of glaze and variety of painting'. The collection boasts a magnificent group of vessels made during the high Renaissance, the golden age of Italian maiolica. It includes precious and delicate Deruta lustreware with imagery deriving from Perugino and Raphael, as well as vessels painted in a narrative style of pottery painting known as istoriato. Highlights include vessels depicting episodes taken from the first printed Bibles of the Renaissance. Istoriato maiolica flourished particularly in the lands of the Dukes of Urbino, who promoted this craft by sending painted pottery to prestigious patrons across Europe. Emblems and devices painted on the pottery help us understand that they were meant to be used and enjoyed by the elites in Renaissance society, such as the Medici and other great Tuscan families. The catalogue will include two recent gifts to the Courtauld, a rare tile of the famous patroness of the arts Marchioness Isabella D'Este, and a refined dish painted with the story of Diana and Actaeon. All major Renaissance pottery centres are represented in the collection, including Siena, Faenza and Venice, as well as splendid examples of the mysterious pharmacy jars made at the foot of the mountain of Gran Sasso in the town of Castelli d'Abruzzo. These achievements of the art of pottery in the early modern period are completed by fine examples of Ottoman pottery, as well as examples of Valencian lustreware. Sani's introductory essay on the Victorian collector Thomas Gambier Parry will shed new light on the development of this fascinating collection, making links between Gambier Parry's artistic practice and his collecting and revealing new insights into his taste as a collector. Each detailed entry uncovers a wealth of new information on the provenance of the pieces.

03/2023

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Critique Poésie

Dans une rime de bois. Deux poèmes de Mahmoud Darwich

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }Cet ouvrage, en confrontant deux poèmes en arabe de l'écrivain palestinien Mahmoud Darwich à leur traduction dans diverses langues, tâche d'éclairer certains enjeux spécifiques à la langue arabe et à sa traduction, ainsi qu'à la traduction poétique. Cet ouvrage plurilingue, où deux poèmes en arabe sont confrontés à leur traduction en français, allemand, espagnol, anglais, italien et hébreu, a pour objet d'éclairer à travers un extrait de l'oeuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008), certains des enjeux spécifiques à la langue arabe et à sa traduction, mais aussi à la traduction poétique. Comment peut-on transmettre les spécificités rythmiques et sonores d'une langue et de la tradition littéraire dans laquelle elle se déploie ? Quels partis pris de lecture sont les nôtres devant un texte étranger, exotique, ou perçu comme irréductiblement "autre" ? Dans quelle mesure le rôle politique qui fut celui de Darwich en tant que porte-parole de la cause palestinienne voire poète national de la Palestine peut-il influencer la manière de traduire ses textes poétiques, selon les langues concernées ? Les lecteurs trouveront dans cet ouvrage une tentative de réponse à ces différentes questions et, qu'ils soient seulement francophones ou portés vers d'autres langues (maîtrisées ou simplement abordées), qu'ils soient en mesure de comprendre la langue originale ou s'intéressent peut-être à la graphie ou au dessin de l'arabe, ils pourront parcourir ce florilège de traductions. Cet ouvrage, composé d'une présentation et de fiches numérotées, que l'on peut manipuler à sa guise, tel un manuel ou des cartes à jouer, ou encore étaler sur la table devant soi comme un seul grand texte, nous invite à découvrir à la fois la langue arabe, la poésie de Mahmoud Darwich, et le chemin qui relie l'écriture et la lecture à travers la traduction.

02/2023

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Mouvements artistiques

Look Close, Think Far. Art at the Ackland

This richly illustrated volume introduces one of America's finest university art museums - one whose directors, curators, donors, and patrons have left a remarkable legacy, a museum collection that encourages us all to "look close, think far. " The selection of over 280 highlights is presented with brief commentaries and an essay that traces the growth of the Ackland Art Museum's outstanding collection. The Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill is one of the United States' most distinguished public university art museums. Founded in 1958, it now houses over 20, 000 works of art, covering some 5, 000 years of cultures from around the globe. "Look Close, Think Far" is the tagline of the Ackland, informing everything from the dynamic and varied program of special exhibitions to ambitious interpretation, education, and outreach activities. It applies especially strongly to the museum's extensive permanent collection. Although an integral part of the oldest public university in the United States, the Ackland is a relatively young institution. Now approaching its sixty-fifth year, it has become the proud steward of over 20, 000 works of art from an impressively broad range of world cultures and time periods. The Museum is known for its special strengths in art of the European tradition, with very strong holdings in prints and drawings ; the arts of Asia, and especially China, Japan, and India ; a small but fine collection of classical art from Africa ; and recent and contemporary art. This publication showcases a cross-section though the diverse collection, with 283 works, giving an impression of the Ackland's permanent collection that is true to its character, representative of its breadth, and indicative of its quality. The essay gives special attention to the early stages and the less obvious, more idiosyncratic moments that have contributed to the Ackland's personality and individuality. The approach taken by the editor Peter Nisbet, deputy director for curatorial affairs at the Ackland, differs from most conventional volumes of museum collection highlights in several refreshing ways. Instead of separating works along the lines of curatorial departments, the arrangement emphasizes the unity of the collection by merging works from different cultures. These are presented in a largely chronological sequence, but one that surprises by starting with the present and extending back in time. Within this order, works of art are deliberately paired across individual page openings, to stimulate visual attention, reflective thinking, and sometimes maybe just a smile.

08/2022

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Littérature française

Noces en paroles chez les Zarma (Niger)

Le thème de l'exception tunisienne défie le temps. Il s'inscrit dans une longue tradition, sous la plume des auteurs les plus divers. Il a magnifié le projet de modernisation autoritaire de Bourguiba. Après avoir connu une relative éclipse durant les vingt-cinq années de dictature de Ben Ali, il fait de nouveau florès depuis le soulèvement populaire de 2011. Il a désormais pour principal référent, non plus le développement, mais la démocratisation. Aujourd'hui comme hier, l'exception tunisienne n'est qu'un mythe. Exception en quoi et par rapport à quoi ? La question, lorsqu'elle est posée, s'en tient à des ensembles improbables : le monde arabe ou les " printemps arabes ". Biaisée, elle contient déjà la réponse, à vrai dire une lapalissade qui découvre un pays arabe pas comme les autres. Le truisme présuppose que ces " autres " constituent une totalité et permettent de discerner une règle générale à laquelle la Tunisie dérogerait. Ce qui précisément ne va pas de soi. Le mythe procède d'abus ou de commodités de langage, qui figent, voire essentialisent, des particularités. Il entretient une méprise sur la spécificité. En tant que telle, la spécificité n'est pas synonyme d'exception, sauf à considérer que tous les cas sont exceptionnels en raison de leur spécificité ou à méconnaître qu'ils sont tous spécifiques. Prendre la Tunisie au sérieux suppose de la démythifier et corrélativement de dissiper les malentendus sur l'espace arabe. Celui-ci ne préjuge pas d'un rapport au politique qui serait typiquement arabe. L'idée d'une espèce politique arabe relève de la chimère, voire de la contrefaçon. La Tunisie constitue certes un cas d'espèce, mais d'une espèce d'enjeux et de problèmes irréductibles à une fantasmatique arabité politique. Il s'agit, en l'occurrence, de l'institutionnalisation, condition nécessaire mais non suffisante de la démocratisation. Ces questions ont inspiré nombre de travaux de Michel Camau. Il réunit ici, en un ouvrage, sept articles, dont deux inédits, rédigés entre 2003 et 2017. Ils constituent autant de jalons thématiques d'une démarche de démythification de l'exception tunisienne. L'auteur table sur leur cohérence intrinsèque, en dépit des changements de contexte, de la diversité des objets et des évolutions de sa propre réflexion. Le dessein de les regrouper relève d'une nouvelle étape de pensée. Michel Camau est professeur émérite de science politique (Université Aix-Marseille). Il a dirigé l'IRMC, lors de sa création, de 1992 à 1997.

09/2018

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Relaxation

Mon cahier 2024. Cultivez votre esprit cocooning ! Edition 2024

L'agenda made by Mon cahier, 100 % cocooning girl. Un journal sur 1 an, pour faire son petit nid à la maison et pour écouter ses besoins, ses envies ! Qui ne rêve pas de se chouchouter all the day and every day ! De la bonne tasse de thé fumante au bain chaud, se cocooner est le mot d'ordre de 2024 ! Avec cet agenda, on fait le plein d'idées et de rituels pour se chouchouter toute l'année à coup de self-love, de confiance en soi et de créativité. L'idée ? Prendre soin de soi ! Un parcours de développement personnel sur un an, guidé par le plaisir d'être ! Au programme... Les principes du cocooning : L'état d'esprit du cocooning : prendre du temps pour soi et son entourage, prendre soin de soi, cultiver les plaisirs simples, créer un environnement douillet pour être bien chez soi... Le cocooning au rythme des saisons : parce qu'il y a un temps pour tout ! De l'hibernation aux summer vibes (automne slow, l'hiver pour faire le plein et se régénérer, le printemps pour éclore, l'été pour s'épanouir/fleurir...) L'art du cocooning en dans le monde : Lagom (Suède), Ho'oponopono (Hawaï) hygge (Danemark), Cosagach (Ecosse), Niksen (Pays-Bas), Ikigai (Japon)... Le how to use : comment bien mettre en place ses routines détente au quotidien, comment utiliser cet agenda. Un agenda semainier sur 1 an : 1 semaine = 1 double page Chaque semaine : La good mood de la semaine, pour créer son nid douillet, pour se reposer et se recentrer, pour s'offrir du plaisir... simplement ! 1 DIY pour réchauffer son intérieur et créer une atmosphère apaisante chez soi (macramé pour les plantes d'intérieur, tricot, bougie parfumée...) 1 rituel chouchou pour prendre du temps, seule ou entre amis (soins body & mind, plaisirs simples...) 1 rituel bien-être pour être au calme, en toutes circonstances (exercices de relaxation, ancrage, méditation, déconnexion, aromathérapie, phytothérapie...) Des trackers pour kiffer les vibes de la semaine ! (Gratitude, joie, self-love) 1 espace de notes, comme un journal, pour écrire ses pensées tout au long de ce parcou. Chaque mois : 1 vision board pour s'inspirer des vibes du mois (déco, chill, DIY, slow...) 1 mood tracker pour faire le suivi de ses émotions et développer de plus en plus de confiance en soi 1 bilan du mois, pour tenir le journal de son bien-être, avec la to-do des projets à venir !

10/2023

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Littérature érotique et sentim

Sauvages Tome 2 : La Cité des loups

Une humaine peut-elle ouvrir son coeur à la nature sauvage ? Elijah Sorensson jouit de tous les attributs du succès : costumes taillés sur mesure, luxueux appartement new-yorkais, l'attention de femmes superbes... Pourtant il n'a que mépris pour cette vie d'humain qui lui a été imposée. Il est l'alpha de sa génération au sein de la meute du Grand Nord, et le loup qui l'habite s'apprête à se rebeller. Au coeur de ce monde d'artifices et de faux-semblants, Thea Villalobos est la seule à percevoir un homme au coeur habité de passions puissantes qui étouffe peu à peu sous le masque qu'il arbore. Mais même pour un esprit aussi libre et indépendant que le sien, il est dangereux d'aimer une âme aussi terrible et sauvage qu'un loup... " Un récit haletant et riche en émotions qui rassemble un héros prisonnier de ses mensonges et une héroïne pleine de compassion et d'intuition. Chaque détail de la vie et de l'histoire de la meute est saisissant de vérité, et les personnages secondaires haut en couleurs rehaussent encore ce monde remarquablement réel. " Library Journal " Sexy et effrayant, une combinaison enivrante... Une romance sauvage et redoutable à la fin heureuse. " Kirkus " L'exploration tout en nuances des concepts des loups-garous place cette série au-dessus de toutes les autres. " Publishers Weekly " Ce nouveau tome dans le monde magnifique de la meute est aussi passionnant que le premier. " ALA Booklist " Une écriture d'un tout autre niveau... La romance est solide et efficace et le récit aussi palpitant que périlleux. " Long and Short Reviews " La Cité des loups apporte une dose bienvenue de sang neuf dans le genre... Une lecture sauvage et saisissante. " Fresh Fiction " Ce livre a tout : romance, passion, trahison, et une intrigue solide qui en fait une histoire épique. " A Night Owl Review " Une petite merveille d'imagination. Unique et captivant. J'ai adoré ! " Jeaniene Frost " Une histoire complexe, intense, crue et sauvage, où s'affrontent sens du devoir et instinct de survie. Emotions fortes garanties jusqu'à la dernière page. " Amanda Bouchet, USA Today bestseller " Une série qui renouvelle avec mordant l'univers des loups-garous. " Terry Spear, USA Today bestseller " Le monde extraordinaire de Maria Vale fait de récit sensuel de la vie et l'amour au sein de la meute une lecture qui en vaut le détour. Les lecteurs envoûtés attendront avec impatience le prochain tome. " Booklist " Une histoire à la fois riche et empreinte de réalisme pour les fans de Meg Corbyn. Une lecture fantastique ! " Under The Covers Book Blog

06/2019

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Rock

Surrender

"Je suis né avec un coeur excentrique". Irrévérencieux, introspectif et éclairant, Surrender est le récit organisé - mais pas trop - de la vie de Bono autour de 40 chansons de U2. Artiste combatif donnant le meilleur de lui-même lorsqu'il sait capituler, Bono grandit dans le nord de Dublin - alors que les violences sectaires se multiplient en Irlande -, entre un père catholique et une mère protestante. La perte de cette dernière, alors qu'il n'a que quatorze ans, va nourrir son besoin de famille. Ayant eu très jeune le sentiment d'être quelconque, il consacrera toute son existence à prouver que personne ne l'est. Sa créativité éruptive ne le quitte jamais... et, s'il peine à maîtriser sa colère, il reconnaît avoir un ego "bien plus grand que [s]on amour-propre" . Bono, d'abord activiste à mi-temps, s'engage ensuite pleinement dans la lutte pour l'annulation de la dette des pays les plus pauvres, et persuade les gouvernements - en particulier les Etats-Unis - de répondre à l'urgence mondiale qu'est le sida, ce qui conduira à la naissance du PEPFAR, à l'époque la plus grande initiative sanitaire de l'histoire de la médecine pour tenter de vaincre une seule et même maladie. Il décrit les militants de l'ONG ONE, dont il est le cofondateur, comme des "factivistes" - des activistes s'appuyant sur des faits -, et son organisation soeur, RED, comme une "drogue d'entrée" dans le militantisme. En quatre décennies, la bande d'adolescents ambitieux deviendra le plus grand groupe au monde. Les fans apprendront pourquoi U2 ne s'est jamais séparé malgré leurs nombreux désaccords enflammés, et décrypteront le sens des morceaux les plus populaires et influents. Les portes de la vie intérieure de Bono sont ouvertes, avec pour thèmes récurrents le gâchis du potentiel humain et la foi de l'artiste, présente jusque dans son mariage, sa musique et sa guerre contre l'extrême pauvreté. Surrender est aussi une déclaration d'amour adressée à sa femme, Ali, qu'il convie à leur first date la semaine de la première répétition du groupe. C'est elle qui donne le la dans cette pièce, dont le troisième acte questionne davantage qu'il ne répond quant aux causes à défendre. Paul David Hewson, alias Bono, remplit les stades avec U2 depuis quarante ans. Le groupe a vendu 170 millions d'albums et gagné vingt-deux Grammys ainsi qu'une foule de distinctions, notamment la Légion d'honneur.

10/2023

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Pédagogie

L'exercice comparatiste en didactique. Outils et concepts pour l'étude des systèmes didactiques

Normal021falsefalsefalseFRJAX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; }En convoquant différentes formes de comparatisme, cet ouvrage rend visible et discute quelques démarches et concepts fondamentaux candidats à l'étude des situations d'enseignement-apprentissage en contexte scolaire ou non scolaire. En de ? pit de la varie ? te ? de leurs processus de formation historique, des outils the ? oriques qu'elles se sont forgés et de leurs insertions institutionnelles respectives, les didactiques des disciplines se sont construites autour d'un caracte`re commun : celui de conside ? rer que la nature des savoirs enseigne ? s contraint de fac ? on spe ? cifique les pratiques d'enseignement et apprentissage en classe. Si cette pre ? misse a pu, dans un premier temps, justifier le principe d'un de ? veloppement des didactiques en fonction des disciplines scolaires prioritairement, un champ scientifique peut-il, sans autre de ? bat, de ? limiter son objet d'e ? tude seulement en fonction de cate ? gories - les disciplines scolaires - produites par le champ des pratiques scolaires, lui-me^me au coeur de l'objet d'e ? tude ? Cet ouvrage positionne le programme de recherche en didactique compare ? e qui s'est de ? veloppe ? en Suisse romande, en proposant trois formes de comparatisme pour traiter de la diversite ? des conditions d'acce`s au savoir a` l'e ? cole : le croisement de perspectives théoriques pour l'e ? tude de l'entre ? e dans l'e ? crit au de ? but de la scolarite ? ; la mise a` l'e ? preuve des descripteurs d'un mode`le de l'action conjointe en didactique pour saisir les dimensions ge ? ne ? riques de la pratique enseignante au-dela` de la spe ? cificite ? disciplinaire des savoirs en jeu ; et l'étude de certaines interdépendances disciplinaires et contextuelles entre situations d'enseignement et apprentissage. A partir des exemples de recherche traités, cet ouvrage rend visible et discute quelques démarches et concepts fondamentaux candidats à l'étude des systèmes didactiques.

07/2023

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 789, juillet-août 2022

Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente "sortie" médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à "réinventer" . Une trilogie de "Jean-Louis" traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su "incarner le doute fondamental" : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Bunuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !

07/2022

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Généralités

Mon petit dictionnaire de la royauté

Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur la, les royautés, d'aujourd'hui comme hier, en France, Angleterre comme ailleurs... et bien plus encore. "Je vous sens hésitant. Mon petit dictionnaire de la royauté. Un peu... académique, non ? Eh bien non, justement. Vous me connaissez. Tout, sauf l'ennui. Cet abécédaire n'a qu'un seul but : vous amuser, tout en vous donnant des clés ! Un trousseau entier de clés ... qui (je l'espère) va vous ouvrir des portes. Vous me trouvez trop confiant ? Prenons un exemple. Pourquoi, à la lettre " S ", le mot Salade ? Vous séchez ? Une piste : ça concerne les dîners d'Etat, grandioses, donnés par Charles III. A la lettre " T ", pourquoi donc Titanic ? Parce que dans les eaux sombres et froides de l'Atlantique nord, l'épave la plus célèbre de tous les océans renferme aussi une histoire d'amour royale. Tout, sauf l'ennui. C'est une promesse ! Dans mon petit dictionnaire, s'il y a Horse Guards, il y a surtout Crazy Horse. Et Moulin Rouge ! Il y a Cecil Beaton. Et Andy Warhol. Elizabeth II (of course ! ). Et Helen Mirren. Il y a Cartier, Garrard et tous les joailliers de la couronne, mais il y a aussi Swatch. Il y a la BBC. Et il y a Netflix. Il y a la Cour de Buckingham. Et les Jardins du Vatican. La Tour de Londres. Et La Tour d'Argent. Il y a le très noble Escoffier. Et la non moins royale Pizza Margherita. Il y a le Court Circular (le bulletin de la cour). Et The Sun (la terreur des Windsor). Il y a Daniel Craig. Et il y a l'insolente Oprah Winfrey. Il y a Kate. Et il y a la mutine Pippa. Il y a le Prince Harry et ... le Prince Ali. Il y a Grace. Si forte. Si fière. Si parfaite. Et il y a Charlène. Si fragile. Et une valse de destins tourmentés : Wallis. Margaret. Soraya. Diana. Masako. Letizia... Sans oublier l'infernale Meghan. Petit conseil : on ne lit jamais un dico de façon linéaire. Picorez. Piochez. Virevoltez. Entrez dans la danse par où bon vous semble. Faites la révérence ! Et... embrassez (en premier) qui vous voudrez ! Un seul ordre : soyez infidèles. Désobéissants. Soyez déroyaux ! Certaines pages vont aussi se faire plus sombres. Et se couvrir de confidences. Il y a Ambition. Pression. Dépression. Il y a Jalousie. Il y a Haine. Il y a Complot. Il y a Accident. Il y a Assassinat. Il y a ... Pont de l'Alma. Ames sensibles s'abstenir ! "

11/2023

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Sports

Quand j'étais Superman

Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un blond mal rasé de 1,95 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le vide-grenier de son quartier du XIVe arrondissement de Paris. A vendre ses maillots du Stade Français ou de l'équipe de France, ses survêtements, ses chaussures de marque... Raphaël Poulain, ex-rugbyman depuis deux ans, est au RSA ; quelques mois plus tôt il a failli glisser dans la clochardisation. Printemps 1999 : un "cheval fou" de 19 ans, qui a appris le peu qu'il sait du rugby en Picardie (pas vraiment la région centrale de ce sport...), impose son physique et sa fougue dans les compétitions de jeunes. De son propre aveu, il ne sait ni plaquer ni faire une passe, mais peu importe pour Bernard Laporte, entraîneur du Stade Français et futur entraîneur du XV de France, à qui son physique hors norme plaît. Le voici du jour au lendemain dans le club phare de la capitale, avec un salaire confortable, un studio, un cabriolet, table ouverte dans les bars branchés de Paris. En quelques mois, Raphaël devient un espoir du rugby français, on le surnomme le "Lomu blanc", en référence au célèbre ailier All Black dont le physique effrayait ses adversaires. Il joue, il gagne, il s'amuse... D'étape en étape, il raconte sa carrière sans faux semblants : les émotions partagées du vestiaire et du terrain, les grands moments sportifs, les blessures à répétition et les galères, les potes, les fameuses "troisièmes mi-temps", les entraîneurs qui t'aiment... et ceux qui te saquent. Il raconte avec un humour dévastateur ses (nombreuses) bêtises, et porte un regard tendre mais sans concession sur un monde qui est passé en quelques années du "rugby de village" au sport-business, avec ses sponsors et ses déferlantes médiatiques. Il raconte également comment, dans une étonnante reconversion, on le retrouve sur les planches avec Isabelle Adjani. Aujourd'hui, sans amertume mais sans illusion, il se souvient du petit enfant qui rêvait d'être Superman et se voyait indestructible. Il a payé avec son corps et son cœur pour découvrir qu'il ne l'était pas... Avec son livre il ne se contente pas de se livrer ; il évoque la beauté du sport et sa solitude, son ivresse et ses dangers. C'est un livre qu'on aura envie d'offrir ou de faire lire à tous ceux qui rêvent de devenir Chabal ou Zidane... et à leurs parents.

09/2011

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Histoire internationale

Le martyr de Daniel Awong Ango et la gestion de son héritage au Cameroun (1946-1966). Un pan de l'histoire politique et sociale du Cameroun contemporain revisité

La colonisation européenne s'est accompagnée de révoltantes atteintes aux droits des peuples en Afrique. Le Cameroun se hisse au sommet des territoires ayant payé le prix le plus élevé des crimes et des forfaitures commis par les hérauts de la citadelle coloniale. Dans le Sud-Cameroun, les noms des commandants Malsen et Günther Von Hagen rappellent les moments les plus forts des massacres des populations par les forces coloniales du 2e Reich. Les Français, qui chassent les Allemands en 1916, ont continué dans la même logique. Les peuples du Sud-Cameroun ont aussitôt compris qu'au lieu d'être libérés, ils étaient tout simplement tombés sous le joug d'un autre colonisateur, à la seule différence que ce que les sujets du Kaiser faisaient avec brutalité, les maîtres venus de l'Hexagone le firent avec perfidie. Ce livre revient sur les pages les plus glorieuses certes, mais aussi les plus sombres et les plus tragiques du combat mené par les Ekang du Sud-Cameroun pour sortir le Cameroun du joug colonial à travers la Réunification et l'Indépendance. Le leader de cette dynamique, Daniel Awong Ango, trouva la mort dans les conditions les plus ignobles le 15 octobre 1949 à la prison d'Ebolowa. Cette mort fit de lui le tout 1er martyr de la Réunification et de l'Indépendance du Cameroun. De même, elle donna lieu à un sursaut clanique de la part de ses frères yeminsem qui, derrière le notable David Mvondo Medjo, se mobilisèrent pour pérenniser l'oeuvre d'Awong Ango à travers la vitalité de l'Efulameynh, l'héritage légué par le défunt à tous les Ekang du Sud-Cameroun. Pendant près d'une décennie, l'Efulameyon marqua le Sud-Cameroun par son combat social, culturel et économique. Mais dès la seconde moitié des années 50, les évolués, menés par Charles Assa'ale Mbiam, l'ancien cégétiste et l'un des fondateurs de l'UPC historique, se lancèrent à l'assaut de l'Efulameyon pour leur positionnement sur la scène politique camerounaise. Une fois à la tête de cette puissante fédération tribale, ils n'hésitèrent pas à la sacrifier en 1962 à l'autel des privilèges personnels, des prébendes républicaines et, surtout, au profit de l'Union camerounaise (UC) du président Ahmadou Babatora Ahidjo. La dissolution forcée de l'Efulameyon, pour permettre à l'UC de s'implanter dans l'espace qui constitue l'actuelle Région du Sud, fut en ces premières années de l'Indépendance et de la Réunification, le point de départ de la "descente aux enfers" des masses dans cette partie du Cameroun.

03/2017

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Histoire internationale

L'Algérie au présent. Entre résistances et changements

Cet ouvrage a pour objectif de faire l'état des lieux général d'un pays qui est sans doute un des moins étudiés des pays de la rive sud de la Méditerranée. Appréhendée bien trop souvent par le gigantisme de son territoire, par son économie rentière et par l'opacité de son régime politique, l'Algérie est considérée comme une énigme. Celle d'un pays "hors-champs", dont les expériences historiques auraient construit une spécificité politique, économique, religieuse pour constituer une sorte de "modèle algérien" qui ne s'appliquerait qu'à lui-même et qui n'aurait pas à se soumettre à l'analyse critique et à la déconstruction de ses catégories théoriques. Soixante-quatre auteurs sont réunis ici pour pallier cette situation et offrir des clés de lecture pour saisir ce pays passionnant qui tourne aujourd'hui avec courage une longue page de son histoire. L'ouvrage s'articule autour de plusieurs entrées thématiques (espaces et territoires, politiques économiques, analyse de jeux politiques, questions de société, langues d'Algérie, besoins d'histoire, questions religieuses, gestion post-conflit des années 1990, relations internationales...) qui se présentent comme autant de lectures réflexives sur des réalités économiques, sociales, politiques et religieuses de l'Algérie du temps présent. Des approches par des terrains et des objets divers, des explorations fines et intelligentes proposent des éclairages inédits et fort utiles sur des dynamiques collectives adossées à des connaissances empiriques, fruits d'enquêtes de terrain originales. Cet ouvrage participe à la compréhension des forces motrices de la société algérienne, de ses dynamiques et de ses acteurs en pleine ébullition aujourd'hui. Ont contribué à cet ouvrage : Frédéric Abecassis, Maissa Acheuk-Youssef, Akli Akerkar, Emmanuel Alcaraz, Joëlle Allouche-Benayoun, Malika Assam, Amina Azza-Bekkat, Layla Baamara, Jean-Marie Ballout, Nabila Bekhechi, Badia Belabed-Sahraoui, Zakaria Benmalek, Omar Bessaoud, Saliha Boumadjene, Fériel Boustil, Rafael Bustos García de Castro, Kemal Cheklat, Salim Chena, Fatima Zohra Cherak, Pierre Daum, Samy Dorlian, Abderrazak Dourari, Philippe Dugot, Jean-Paul Durand, Giulia Fabbiano, Jacques Fontaine, Carmen Garraton Meteu, Ahmed Ghouati, Fanny Gillet, Nora Gueliane, Ali Guenoun, Augustin Jomier, Myriam Kendsi, Nadji Khaoua, Yaël Kouzmine, Soraya Laribi, Djaouida Lassel, Loïc Le Pape, Farid Marhoum, Makram Mici, Rachid Mira, Amar Mohand-Amer, Meriem Moussaoui-Meftah, Abdenour Ould-Fella, Moussa Ouyougoute, Tayeb Rehaïl, Patrick Ribau, Anna Rouadjia, Hicham Rouibah, Oissila Saaidia, Muriel Sajoux, Salah-Eddine Salhi, Saradouni Karim, Isabel Schäfer, Thomas Serres, Elyamine Settoul, Catherine Sicart, Nedjib Sidi Moussa, Mélanie Soiron-Fallut, Mehdi Souiah, Sassia Spiga, Issam Toualbi-Thaâlibi, Bradreddine Yousfi, Zohra Aziadé Zemirli.

05/2019

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Gestion

Entrepreneur à l'université. Mélanges en l'honneur de Michel Kalika

Quand de si nombreuses personnalités réputées et expertes dans leur métier se rejoignent pour contribuer à la rédaction d'un ouvrage, nul ne doute qu'un motif puissant les y incite. La raison en est ici de rendre un hommage à un collègue et ami. Le titre de cet ouvrage, une sorte d'oxymore, résume en une expression toute l'originalité positive qui marque l'engagement profond de Michel Kalika : celui de faire bouger les lignes au sein de la sphère académique en lui insufflant l'énergie de l'entrepreneuriat, en apportant dans le monde des universités et des grandes écoles les vertus du dynamisme de l'entrepreneur. Une carrière universitaire lorsqu'elle est mue par le souhait régulier de changement et par un indéfectible désir de prendre des initiatives comporte à l'évidence des facettes multiples. Ce sont des lieux et on retrouve ici Angers, Poitiers et Tours, Paris, Strasbourg, Lyon et naturellement le monde entier avec un sérieux enracinement récent à Bruxelles et au Luxembourg. Ce sont des thématiques qui vont de l'organisation au numérique en passant par les systèmes d'information et la stratégie. Ce sont des réseaux qui s'alignent du national à l'international, de la recherche à l'entreprise, du professionnel à l'amitié. Ce sont des institutions qui se profilent des universités aux écoles et des associations aux fondations. Les contributions ont été regroupées autour de trois parties. D'abord, le professeur/chercheur qui a produit un grand nombre d'articles et de communications reconnues et a engendré des thèses en nouant avec ses doctorants de forts liens d'estime et de considération réciproque. Ensuite, l'administrateur repéré par les multiples programmes, diplômes, centres, établissements qui ont été créés, animés, développés. Enfin, l'entrepreneur qui a le talent de découvrir une opportunité d'affaires et sait la faire évoluer au gré des contextes en adoptant ainsi les principes de l'effectuation. Dirigé par Jean Desmazes, Jean-Pierre Helfer, Jean-Fabrice Lebraty et Jacques Orsoni. Avec les contributions de : Marie-José Avenier, Pierre-Jean Benghozi, Michelle Bergadaà, Jean-Christophe Bogaert, Alain Burlaud, Françoise Chevalier, Jean-Philippe Denis, Jean Desmazes, Pierre-Louis Dubois, Aurélie Dudézert, Bruno Dufour, Marc Favier, Bernard Fustier, Jean-Pierre Helfer, Sylvie Hertrich, Jacques Igalens, Emmanuel Josserand, Hajer Kefi, Eric Lamarque, Florence Laval, Jacques Lebraty, Jean-Fabrice Lebraty, Paul Le Floch, Katia Lobre-Lebraty, Michel Marchesnay, Ulrike Mayrhofer, Géraldine Michel, Alya Mlaiki, Jean Moscarola, Caroline Mothe, Jacques Orsoni, Jean-Marie Peretti, Yvon Pesqueux, Alexandre Renaud, Gordon Shenton, Patrick Soulisse, Maurice Thévenet, Jacques Thevenot, Isabelle Walsh.

03/2019

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Sciences politiques

Dans le secret de l'action. Mémoires

Jean-Louis Fiamenghi fait partie de ces derniers grands flics qui ont jalonné l'histoire de la police pendant 40 ans du Quai des Orfèvres aux Ministère de l'intérieur. Sa vie est un roman qu'il raconte avec ce recul et ce détachement propres aux hommes d'action. De jeune enquêteur contractuel, au début des années 1970, au grade de préfet directeur de cabinet du Préfet de police de Paris, son parcours est un modèle de réussite pour les jeunes policiers qu'il doit à ses qualités d'audace, de prises de risque, de rêve. " Fiam " a connu les grandes heures de l'Antigang du commissaire Broussard avant de former des unités d'intervention en Afrique - notamment en Tunisie où il assurera la protection du président Bourguiba et de Ben Ali. Puis il luttera contre le terrorisme au sein des services de renseignement français pour finalement diriger le Raid puis le Service de protection des hautes personnalités (SPHP) sous l'ère Sarkozy. " Fiam " c'est d'abord l'homme des unités d'intervention, seul habilité BRI-BAC, GIPN, RAID et des interpellations à risque. Il fut l'un des principaux acteurs de l'interpellation de Mesrine et révèle, pour la première fois, son rôle capital, porte de Clignancourt : il est l'un des cinq policiers qui se trouvaient dans le fameux camion bâché. Ce camion que personne n'a jamais pu identifier. Pas plus que ceux qui se trouvaient à l'intérieur... " Fiam " est aussi le spécialiste des opérations spéciales au sein de la section opérationnelle des recherches spécialisées à la DCRG chargées de lutter contre les groupes séparatistes basques, bretons, corses et radicaux islamistes. Il participera notamment à la neutralisation du groupe Beghal proche des auteurs des attentats de janvier 2015. " Fiam " a été aussi le directeur du Service de protection des hautes personnalités et a pu partager des moments d'intimité et de doute avec Nicolas Sarkozy lors de situations importantes : interpellation de Yvan Colonna avant le référendum sur la Corse, les émeutes de novembre 2005... " Fiam ", enfin comme préfet Directeur de cabinet du préfet de police commandera la cellule qui règlera définitivement la violence propre aux hooligans du PSG. Jean-Louis Fiamenghi se livre comme rarement l'ont fait les anciens de la " grande maison ", faisant sienne cette phrase de Robert Evans : " Il existe trois versions de chaque histoire : la tienne, la mienne, la vraie. Aucune n'est un mensonge. Les souvenirs communs sont uniques pour chacun. "

01/2016

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Réalistes, contemporains

Le Tour de Belgique de Monsieur lou

Bienvenue dans la Belgique de Monsieur Iou ! Enlevé, subtil et souvent drôle, un récit à hauteur de vélo - c'est-à-dire à hauteur d'homme, exactement. "Je suis né à Charleroi et j'ai grandi à Bruxelles. Mais, la trentaine atteinte, je réalise que le Berghain de Berlin, les Ramblas de Barcelone, l'authentique vrai bar à absinthe de Prague ou le all inclusive trop pas cher de Bodrum me sont finalement plus familiers que le Buda de Kortrijk, le Carnaval d'Alost, les Lacs de l'Eau d'Heure ou les terrils de Genk. Autant dire que mes notions de géographie belge oscillent entre le tableau des scores de la Jupiler League et l'écran de mon GPS lors de telle ou telle galère routière. Je n'y peux rien : depuis quelques années, il ne se passe pas une soirée sans que l'on me parle d'un sûûûper documentaire d'Arte +7 sur l'une ou l'autre destination exotique, et le fait qu'un billet d'avion low cost ne vale qu'un quart du prix d'un abonnement aux transports en commun bruxellois ne m'incite pas à lever les yeux sur ce qui m'entoure. Bref, malgré l'étroite superficie de mon pays, il m'y reste beaucoup à découvrir. Voilà pourquoi j'ai entrepris de faire le tour de la Belgique à vélo : afin de combler cette impardonnable lacune. En revanche, mes obligations professionnelles m'ont conduit à abandonner l'option d'un long périple itinérant, au profit d'une répartition des étapes sur une année, en roulant tous les deux ou trois week-ends. Nulle apologie patriotique de la Belgique ici (les Diables Rouges sont là pour ça), il s'agit plutôt d'une invitation alternative au voyage. Par étapes. Avec le goût de la lenteur et de l'éveil. Le vélo s'y prête à merveille : il permet de lever les yeux de son guidon et, avec un peu de chance, de se perdre dans de jolis endroits". Monsieur Iou Bruxellois depuis sa naissance, Monsieur Iou commence des études de bande dessinée au début des années 2000. Après quelques années dans le monde du web et du graphisme, il retourne à ses premières amours et publie sa première bande dessinée, Le Tour de Belgique de Monsieur Iou. Il est membre de l'atelier Mille, collectif bruxellois d'une demi-douzaine de jeunes auteurs et autrices de bande dessinée, presque tous anciens étudiants de l'Institut Saint-Luc.

10/2022

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Monographies

Defaced! Money, Conflict, Protest

This fully illustrated catalogue is the first of its kind to examine the relationship between money, power, resistance and dissent. It accompanies major exhibitions at The Fitzwilliam Museum in Cambridge and the Art Gallery of Ontario in Toronto. War, revolution and protest are defining themes in all periods of world history, shaping national identities and influencing material and visual culture in myriad ways. The ubiquity of money makes it a powerful vehicle for diseminating the messages of the state to the public, but the symbolic and nationalistic iconography of currency could also be subverted or mutilated in powerful acts of defiance, rebellion and propaganda. Beginning in Britain in the wake of the American and French Revolutions, the exhibition explores the political and social tensions present in society, and communicated through the production or defacement of money, over the past 200 years. It contrasts the use of money by the radicals of the nineteenth and early twentieth century, such as Thomas Spence, and the Suffragette movement, with the money produced by European empires as they scrambled to dominate the rest of the world. The currency histories of the two World Wars reveal the subversion of the very nature of what money is, and highlight the role of money as the tool of occupation, imprisonment, resistance and remembrance. The coins countermarked during the Troubles in Northern Ireland hint at the polarised nature of political discourse and sectarian violence. The exhibition culminates with the work of contemporary artists and activists who use money to highlight the challenges of the modern world, both locally and globally - as a canvas, as a raw material, or as a powerful means of communication. From a unique coin commemorating the Peterloo Massacre of 1819 to a Syrian banknote refashioned to raise awareness of the refugee crisis, this publication showcases many newly acquired objects from the Fitzwilliam Museum collection, alongside materials from the Archive of Modern Conflict. These objects are enhanced by a number of important loans from museums and private collections, including the cannon used at the Battle of Mafeking, an exploded transit van and contemporary art works that take money, its authority and destruction as their theme. Each object constitutes a witness statement to its time and its conflict, and each section has its own story to tell. The chapters - by archaeologists, historians, curators, and artists - create a rich context for the more than 130 objects in the catalogue, most of which have never been studied in depth or published before.

12/2022

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Rugby

Anthologie du XV de France

Tout sur le XV de France (histoire, rayonnement, grands joueurs, capitaines, sélectionneurs, femmes, etc.) un an avant la Coupe du monde en France. Préface d'Antoine Dupont. Le XV de France, l'équipe de France de rugby, est une institution plus que centenaire. Depuis son premier match international en 1906 face aux All Blacks, il s'est construit une histoire immense parsemée de tournées épiques, de dix Grand Chelems dans le Tournoi et de trois finales de Coupe du monde (1987, 1999 et 2011). Mais le XV de France, ça n'est pas que des résultats ou une rivalité historique et entretenue avec les Anglais. C'est aussi un style, le french flair, et une philosophie alimentée par de grands penseurs du jeu (Villepreux, Fouroux, Galthié...) Voici donc pour faire le tour du XV de France, cette encyclopédie illustrée par les images centenaires de L'Equipe qui présente à la fois toute l'histoire, les stats et tous les joueurs internationaux mais aussi l'esprit et la philosophie de l'équipe de France, moins d'un an avant la Coupe du monde de rugby 2023 organisée en France. Sommaire Ils ont fait le XV de France (Domenech, Albaladejo, Vannier, Boniface, Spanghero, Maso, Dauga, Camberabero, Blanco, Sella, Clerc, Dupont...) Entretien : Vincent Clerc Naissance d'une équipe Entretien : Henri Garcia Le XV de France et le Tournoi (de 1910 à aujourd'hui) Entretien : Abdelatif Benazzi La troisième mi-temps(en tournée et lors le Tournoi) Entretien : Cédric Heymans Les grands Capitaines (Communeau, Jaureguy, Basquet, Prat, Mias, Crauste, Carrère, Fouroux, Rives, Saint-André, Ibanez, Pelous, Dusautoir...) Entretien : Raphaël Ibanez Le XV de France et la Coupe du monde (de 1985 et la rôle de Ferrasse jusqu'à aujourd'hui) Entretien : Marcel Martin Le XV de France, une main tendue (rôle de la France en Europe (FIRA) et dans le monde (Fidji, Argentine, USA, URSS, Afrique du Sud, etc.) Entretien : Jean-Louis Boujon Nos meilleurs ennemis (Nouvelle-Zélande, Angleterre, Argentine, Afrique du Sud) Entretien : Serge Blanco Son styles et ses penseurs (Crabos, Laffont, Barrière, Deleplace, Conquet, Barthez, Barrière, Villepreux), French Flair... Entretien : Pierre Villepreux Le XV de France et ses entraîneurs (de Prat à Galthié) Entretien : Pierre Berbizier Les matches mythiques(1955, 1958, 1961, 1964, 1968, 1973, 1977, 1979, 1981, 1984, 1986, 1987, 1993, 1994, 1995, 1999, 2007, 2009, 2011, 2021) Entretien : Olivier Magne + Liste des internationaux français Liste des matches par année (avec classements du Tournoi) Records (sélections, points, essais) Résultats des Coupes du monde (poules, phase finale, réalisateurs, marqueurs)

12/2022

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Littérature française

Portrait de l'Amérique en boxeur amoureux

A lire l'histoire de Jack Dempsey (1895-1983) on a l'impression d'être face à une légende et cette légende, c'est l'Amérique. Comment peut-on être aussi violent et aussi timide à la foi, aussi pauvre et brasser autant d'argent, aussi monolithique et aussi complexe, faire rêver tout en distribuant des coups de poing ? La vie de Jack Dempsey est une épopée dans laquelle se succèdent toutes les images qui nous renvoient à l'Amérique. Ethniquement, Jack est toutes les Amériques additionnées : un quart irlandais, un quart écossais, un quart juif et un quart iroquois. Convertis aux enseignements de l'église mormone, ses parents traversent les Etats (à peine) Unis dans un chariot tiré par des boeufs. Jack naît et grandit dans un western. Devenu mineur, sa vie vire à l'épopée prolétarienne. Il devient un héros de Jack London et de Woody Guthrie. Un hobo qui tombe amoureux d'une prostituée de vingt ans plus âgée que lui et menant une vie dissolue dans les bordels. Plus sentimental que raisonnable, Jack devient une idole sportive avec son soutien, le champion du monde des poids lourds, le titre le plus glorieux qu'un boxeur peut espérer conquérir en ce bas monde. On ne comprend pas l'Amérique si on ne comprend pas la place que tient ce sport dans son imaginaire. Puis Jack part à Hollywood, forcément. Lui qui a été au centre de tant d'épopées et de cauchemars se retrouve dans l'ultime fabrique de fantasmes du monde moderne. Rudolph Valentino et Douglas Fairbanks veulent être de ses amis. La fascination de ceux qui font semblant pour ceux qui sont la réalité ? Quand Jack est éjecté du ring par Firpo, George Bellows peint la scène et Jack entre au musée. Mondialement célèbre. Quand Jack anéantit Carpentier, les matchmakers le couvrent de dollars et Jack entre à la banque. On a sans doute plus écrit sur Dempsey que sur n'importe quel boxeur, à l'exception peut-être de Mohamed Ali, mais on ne sait toujours pas à qui on a affaire. Portrait de l'Amérique en boxeur amoureux n'est ni une fiction ni une biographie de Jack Dempsey. C'est un récit haut en couleur qui égrène les épisodes emblématiques de la vie extrêmement romanesque d'un homme qui a construit la légende plus vraie que vraie d'un pays lui-même sujet aux passions et aux outrances les plus excessives que l'on peut imaginer.

03/2023