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Lisbonne disparaît

Extraits

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Science-fiction

Le grimoire

Théophraste est un bibliothécaire dont la seule passion est la lecture. Jusqu'au jour où il rencontre Sandra, une belle bouquiniste dont il est secrètement amoureux. Affligé d'un physique disgracieux il est sans illusions. Voici qu'un dimanche il se rend dans sa boutique, dans l'espoir de la revoir, et, surtout, de trouver un livre rare. La bouquiniste est absente, à sa place officie un mystérieux personnage qui ressemble à un vieux magot chinois. Théophraste tombe en arrêt devant un vieux grimoire, l'ouvre, et ne peut s'arracher à sa lecture. C'est le Chinois qui le referme. Théophraste veut absolument ce livre ; s'ensuit un âpre marchandage. En colère, il demande à voir la patronne. Elle a lu le livre, telle est la réponse énigmatique du Chinois. Finalement, il offre le grimoire, sur la promesse qu'il sera lu. À peine rentré chez lui, il se plonge dans la lecture, quand un phénomène inouï se produit. Les lettres se détachent du livre, l'assaillent, le précipitent sur les pages désormais blanches. Immédiatement, il est transporté ailleurs, se rend compte qu'il a traversé l'espace et le temps, se trouve dans l'Inde antique. Un Jinas le renseigne, pour retrouver son monde, et Sandra, il lui faudra écrire la dernière page du livre. Au cours de ses pérégrinations, il revêt les habits du dieu Yamantaka, et, aussitôt, son physique malingre disparaît, il est l'un des avatars de ce dieu. Mais avant de trouver le livre, il lui faudra empêcher la mort d'un autre dieu, lequel retient la bouquiniste prisonnière au centre d'un mandala. Finalement, il parvient à écrire la dernière page, mais il est renvoyé seul à son époque ! Il ne lui reste qu'une solution : lire à nouveau le manuscrit, afin de retrouver Sandra...

10/2016

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Sciences historiques

Histoire du citoyen. L"'être nouveau" (de 1789 à nos jours)

Le citoyen, sujet de ce livre, est la créature de la Révolution française. Il est l'être nouveau. Les manuels de droit l'ignorent. Il est encore sous nos yeux. Il ne se reproduit pas lui-même. C'est l'éducation nationale qui le reproduit. Il est armé depuis sa naissance. Aux armes citoyens est sa devise. Il combat pour les Droits de l'homme, prend la Bastille, renverse le trône, fait inlassablement la guerre aux rois, aux empereurs et aux dictateurs. Il fournit en victimes les grandes tueries des guerres contemporaines. Il est républicain depuis l'instauration de la République en 1792, et ne peut pas ne pas l'être, s'identifiant à une république qui n'est pas un régime politique, mais un mythe, une idéologie, des valeurs. Si la République disparaît, il travaille sans relâche à son retour et la fait revenir. C'est le cas par exemple en 1875 et en 1945. Si la République a des ennemis intérieurs vrais ou supposés, il les accable de sa vindicte. Il les tue. Il tue les prêtres réfractaires en septembre 1792, et les Communards en 1871. Aujourd'hui sa vindicte est la même, mais sa mission a changé. Il ne fait plus la guerre aux nations étrangères. Il a été désarmé. Sa nouvelle mission consiste à promouvoir la diversité. Dans ce nouveau combat il mobilise avec lui la société toute entière. L'entreprise, la banque, les équipes sportives, les actions humanitaires, tout doit être citoyen. C'est encore un combat. Le citoyen ne doit jamais cesser de combattre. Il est dans la servitude et ne saurait l'accepter s'il ne votait pas, mais il vote et on le fait voter de plus en plus. Le scrutin l'aide à vivre en lui procurant l'illusion de la liberté.

10/2014

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Philosophie

Réflexions sur l'autorité et sa crise

Publiées en 1921, les Réflexions sont nées de l'exigence de comprendre d'un point de vue philosophique et politique la crise profonde qui secoue la société européenne après la Première Guerre mondiale. A la lumière de l'enseignement de Vico, l'autorité est pour Capograssi le moment où le monde humain prend naissance, le principe qui donne consistance à l'action de l'individu et légitimité à l'Etat. L'autorité n'agit dans la société comme ferment d'unification que dans la mesure où elle est le résultat de l'activité libre et spontanée des individus et des forces sociales : elle se distingue du système de contraintes qui aboutit au pouvoir de l'Etat. Sa tâche essentielle est de rendre chacun égal à lui même : elle consiste donc à mettre chacun dans les conditions d'être pleinement homme. En ce sens, l'autorité a pour devoir de faire justice, en rendant à chacun le sien. Disparaît ainsi l'alternative traditionnelle entre autorité et égalité, ainsi qu'entre autorité et liberté. En 1921, Capograssi annonce que le "mal obscur" de la société contemporaine est la "nouvelle tyrannie", l'Etat comme fait, l'Etat comme force, l'Etat autoritaire, qui est en réalité la négation de l'autorité. L'analyse de la genèse et de l'essence du totalitarisme, celle des situations humaines, économiques et sociales et des positions éthiques concourant à donner à la crise une solution totalitaire qui s'emparera tragiquement de l'Europe, font des Réflexions un livre étonnamment lucide et prophétique. Ses avancées demeurent décisives pour comprendre sans la dénaturer l'articulation de l'autorité et de la liberté, de l'autorité et de l'égalité, et pour envisager avec rigueur le concept de "crise".

11/2013

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Science-fiction

Maître de la matière

Hiroshi et Charlotte font connaissance à l'âge de dix ans, au lapon. où le père de Charlotte est ambassadeur, tandis que la mère de Hiroshi est blanchisseuse. Hiroshi est certain d'avoir l'idée qui permettrait de rendre tout le monde riche. Charlotte, quant à elle, lui confie qu'un don étrange lui permet de percevoir l'histoire des objets en les touchant. La vie sépare les deux amis. Ils se retrouvent des années plus tard: Hiroshi fait ses études au MIT, Charlotte à Harvard. Elle vit dans un milieu d'étudiants riches lui est toujours aussi révolté contre la pauvreté. Leur relation tourne court quand Hiroshi, génie de la robotique, disparaît sans laisser d'adresse - un milliardaire chinois lui ayant proposé de financer ses travaux. Charlotte, devenue paléoanthropologue, prend part à une expédition sur une île perdue de l'océan Arctique, au large de la Sibérie, avec un groupe de climatologues. Lors d'une exploration du bouclier de glace qui recouvre l'île, le groupe subit une attaque aussi féroce qu'inexplicable de la pan d'un étrange organisme. Les militaires tentent vainement de combattre cet ennemi par les amies. C'est finalement Hiroshi, comprenant qu'il a affaire à des nanorobots, qui réussira à désamorcer la menace avant de disparaître pour la seconde fois, non sans emporter un échantillon de cette technologie. De Tokyo à Boston, de Buenos Aires à Singapour, de l'océan Arctique à l'Ecosse, du Pacifique à la grande plaine d'Amérique du Sud, Hiroshi et Charlotte ne cesseront de se croiser et de se perdre, tandis que les certitudes qui servent de fondement à notre civilisation tombent les unes après les autres.

09/2013

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Cinéma

Un lézard. Le cinéma des Straubs

A la 6le minute, 25e seconde de la Mort d'Empédocle, un lézard fait irruption en bas du champ et disparaît d'emblée. Il faut s'exercer, la perception aux aguets, pour qu'il ne passe pas inaperçu. Mais une fois qu'on l'a vu, on ne regarde et on ne pense plus le monde comme avant. Car pour Danièle Huilier et Jean-Marie Straub (et pour Rosa Luxembourg) le sort d'un petit reptile a autant d'importance que le sort de la révolution. Ce livre va ainsi à la rencontre d'une oeuvre au pluriel de ses textes, de ses musiques (la têtue géométrie cézannienne comme aplat géologique de l'image), et sans auteur fixe : le nom propre est "l'appréhension instantanée d'une multiplicité" (Deleuze) et celle-ci un événement qui continue aujourd'hui pour les Straubs. Chaque chapitre compose une carte mouvante, qui se répète et se modifie. Il s'agit d'une cartographie tout d'abord italienne, depuis les constellations des films-Pavese et Vittorini et d'un autre Dante exilé au paradis. Dès lors, on dérivera de l'ailleurs-dehors de l'Italie fasciste et " démocratique ", post-fasciste (Fortini), à l'Allemagne nazie et "démocratique", post-nazie (Brecht), à l'Égypte nomadisée, mosaïque de Schoenberg, à ses révoltes trop tôt trop tard d'hier et d'aujourd'hui, à la Palestine hallucinatoire de Kafka... D'où l'interférence avec les visions de Godard ou encore avec le regard-désert d'Antonioni. Donc, un livre-carte, dont les Straubs ne sont pas les sujets mais les passeurs, jusqu'aux derniers films en numérique qui extériorisent un réalisme psychique terrifiant et vivant... Image roche, sur roche, contre le saccage du capitalisme planétaire. Un lézard.

01/2014

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Lecture 9-12 ans

Sherlock, Lupin et moi Tome 9 : Partie de chasse mortelle

Et si Sherlock Holmes et Arsène Lupin avaient été amis d'enfance ? de CHASSE MORTELLE 5,1)') Londres, 1872. Alors que l'hiver ne semble pas avoir de fin, Irene s'inquiète pour son père. Afin de lui changer les idées, elle lui propose un séjour à la campagne, il pourra chasser tandis qu'elle s'adonne à ses plaisirs favoris, l'équitation et la lecture. Alors que l'humeur est au beau fixe, un homme disparaît lors de la chasse au renard. Le problème ? Personne ne semble s'en inquiéter, à croire qu'il n'a jamais existé! Bien décidée à enquêter, Irene écrit aussitôt une lettre à ses complices de toujours, Sherlock et Lupin. Place au rio imbattable ! CRIME SANGLANT A JAC ISLAN Ce matin, à l'aube, on a retrouvé, dans le district mal famé de Jacob's Island, le corps d'un homme gisant sur le pavé. La police a été avertie par une poissonnière qui se rendait au marché. La PaR77R DH I11 aNS femme a d'abord cru que le malheureux dormait, puis, intriguée par ses beaux habits, peu courants dans cette zone, et le fait qu'elle n'arrivait pas à le réveiller, elle a découvert l'horrible réalité. La victime est un médecin connu et respecté, dont le cabinet, situé à Amwell Street, est très couru. Ce fait divers confirme l'état scandaleux de certains quartiers de notre ville, où le crime et la débauche règnent en maitre et où les citoyens comme il faut ne peuvent s'aventurer sans trembler. Quand notre administration se décidera-t-elle enfin à intervenir ? 978-2-226-4S300-6 Nuaa : 5594016 13,90 9 II IIIIIIIII VIII IIII 782226 453006

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Photographie

Photographies à l'oeuvre. Enquêtes et chantiers de la reconstruction. 1945-1958

À la Libération, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) fut chargé de remédier aux destructions de la guerre autant qu'à la vétusté de l'habitat. Dès 1945, un service photographique interne documente l'état du bâti et surtout les constructions nouvelles. Plus de trente-six mille clichés sont ainsi réalisés jusqu'en 1958, date à laquelle le terme de "reconstruction" disparaît de l'intitulé du ministère. Le livre raconte cette histoire en mettant l'accent sur quelques chantiers et enquêtes remarquables, issus de ce fonds en grande partie inédit. Dans l'immédiate après-guerre, le MRU engage des"chantiers d'expérience" ; parmi ceux-ci, divers types de maisons préfabriquées à Noisy-le-Sec, et la vaste reconstruction du centre-ville d'Orléans. Vues générales, ouvriers au travail, phases de construction illustrent ici l'urgence de rebâtir. Les "chantiers d'Etat" répondent, eux, au besoin de loger mieux et davantage une population qui s'accroît. Du Havre à Marseille, les opérateurs du ministère photographient les premiers grands ensembles. Parallèlement, des "enquêtes sur l'habitat" accompagnent, au début des années 1950, des études sociologiques soutenues par le MRU. Elles décrivent des quartiers populaires à Rouen et Petit-Quevilly, en Normandie, au Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne, à Montreuil-sous-Bois et à Pantin, en région parisienne. La plupart sont dues à Henri Salesse, photographe au MRU pendant près de trente ans. On y découvre les logements insalubres mais aussi les habitants et la vie de rue. Les images du MRU rendent sensibles les enjeux urbains, et plus largement sociaux, de la France d'après-guerre. Elles constituent aussi un exemple de cette production "grise" (administrative ou industrielle) que l'histoire de la photographie commence à étudier.

03/2012

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Littérature française

Le chemin sauvage

Il y a cinquante ans, dans un village, un enfant de treize ans s'attache à une petite fille de son âge, Myriam, qui est recueillie dans un orphelinat. Sa mère vit loin d'elle et elle ignore qui est son père. Elle est " misée ", c'est-à-dire adoptée comme servante dans une ferme qui l'achète au plus bas prix dans une enchère. Le narrateur vit dans une famille d'ouvriers plutôt évoluée et généreuse. Son frère aîné est mort et ce deuil pèse sur son enfance. Il s'amuse avec un petit italien, Tonio, lui aussi isolé, loin de ses parents. Il sympathise avec des ouvriers italiens, Angelo et Enzo, qui construisent un barrage. Mais Myriam se confie à l'enfant et lui révèle qu'elle est harcelée sexuellement par le grand-père de sa famille d'accueil et guettée par un soldat, un " dragon ". Elle disparaît. Son corps sera retrouvé après une fouille à laquelle participent tous les villageois près d'un étang, dans une grotte. L'enfant est convaincu que c'est le grand-père, le coupable. Mais ses réponses à l'interrogatoire de la police ne convainquent personne. L'inspecteur, qu'il surnomme " Bob Morane ", soupçonne successivement Enzo, un des Italiens, envers lequel la population exprime une grande animosité, et Paulin, un simple d'esprit qui, en réalité, a été le témoin du crime. Un demi-siècle plus tard, l'enfant parlera (c'est le dernier chapitre) à Julien, le fils de la ferme et à Paulin. Paulin décrit le crime en utilisant les personnages du Livre de la Jungle : Mowgli (la victime) et Bagheera (l'assassin). Finalement, Julien disculpe son grand-père et avoue la tentative de viol et l'assassinat.

02/2012

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Policiers

Rendez-vous avec un spectre

Un inédit, dans la lignée des grands romans noirs de l’âge d’orLe dimanche après-midi, Mervyn Toebeck entra dans sa vie par effraction.Pour Cedric, gamin de quinze ans qu’on surnomme « le Professeur » et qui vit mal d’avoir pour père un original dont toute la ville se moque parce qu’il construit une tour, la vie ne sera plus jamais pareille. Car Mervyn Toebeck et son inquiétant acolyte, « le Spectre », lui font découvrir un univers nouveau et terrifiant : celui du vol, du trafic d’alcool frelaté, du chantage… Happé par cette spirale, et ne sachant plus comment se débarrasser de ses deux « amis » de plus en plus envahissants, Cedric se retrouve confronté à des dilemmes de plus en plus cornéliens : d’un côté il a bon fond et n’éprouve aucune attirance pour le crime, mais de l’autre, il vit mal d’être marginalisé dans la petite ville où il habite et qui fit subir à sa famille de graves préjudices qu’il est tenté de venger. Lorsqu’une terrible machination ourdie par les trois jeunes gens tourne mal et que le Spectre disparaît, il semble que l’irréparable se soit produit. Cedric sombre dans la paranoïa. C’est alors qu’en haut de la tour de son père apparaît un mystérieux guetteur…Peinture d’une petite ville étouffante dans la lignée des grands romans noirs de l’âge d’or, mais aussi du monde frustrant d’un adolescent qui, las de se réfugier dans ses livres, décide de vivre l’aventure pour de vrai, Rendez-vous avec un spectre est le deuxième roman du Néo-zélandais Ronald Hugh Morrieson publié chez Rivages après L’Epouvantail.

02/2012

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Sciences politiques

De la propriété. Du communisme, du socialisme et de l'impôt

Adolphe Thiers (1797-1877) a mauvaise presse à gauche. Raison de plus pour s'y intéresser. On voit en lui l'homme politique qu'il fut, certes : ministre de Louis-Philippe, dont il se détacha, opposant libéral au Second empire, et, au lendemain du désastre de 1870, chef de l'Etat. Clemenceau, blanquiste et communard en 1871, a grandement contribué à sa légende noire. Il en fait "le type même du bourgeois cruel et borné". Costume injuste, taillé pour des dizaines d'hivers. Fondateur du régime républicain en 1871, défenseur, sous tous les régimes, des libertés parlementaires, Thiers considérait : "la République sera conservatrice ou ne sera pas." Quand il disparaît, en 1877, l'opinion française salue en lui le libérateur du territoire. Ce livre nous le montre sous un autre jour. Historien plus encore que juriste et journaliste, il avait publié successivement, de 1823 à 1827 une immense Histoire de la Révolution, puis, de 1845 à 1862, une Histoire du Consulat et de l'Empire, au total 25 volumes. Dès 1833, il est élu à l'Académie française, en hommage à ces travaux. Très en avance sur les historiens de son temps, il y soulignait en effet l'importance des faits économiques. En 1848, il est un des chefs du parti de l'ordre qui constate les dégâts des révolutionnaires quarante-huitards et s'oppose aux utopies socialistes et communistes. C'est à ce titre, et à ce moment de l'histoire, sous la Deuxième république, qu'il publia, en 1848, cet essai sur le Droit de propriété. Or, celle-ci, fondement de l'ordre social, de la prospérité comme des libertés, aujourd'hui comme hier, est attaquée par les idées de gauche. Mais elle est également rongée par l'impôt. Doit-on tenir ce débat pour inactuel ?

01/2011

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Musique, danse

MICHEL BERGER. Quelques mots d'amour

De michel Berger, on garde l'image d'un adolescent fragile, timide et chaleureux. On l'imagine heureux, serein, contemplatif, un professeur Nimbus avec les doigts de Mozart. Tout cela est vrai. Tout cela est faux. Pour la première fois, un livre s'attache à raconter l'histoire personnelle de Michel Berger et l'importance qu'elle a eue sur son oeuvre. Car, par cetains côtés, le destin de l'homme est tragique. Abandonné par son père (l'académicien Jean Hamburger), quitté par son premier amour, frappé par la mort de son frère puis par celle de son ami Ballavoine, il disparaît il y a juste cinq ans, au coeur de l'été 1992, en pleine jeunesse, en pleine gloire. Célèbre à seize ans, star dix ans plus tard, Michel Berger reste le découvreur de Véronique Sanson, le compositeur des plus belles chansons de France Gall, son épouse. Il demeure l'homme de tubes séduisants, comme ce Message personnel adressé à Françoise Hardy, ou somptu- eux, comme Quelques chose de Tennessee qui a renouvelé la carrière de Johnny Hallyday. Sait-on aussi qu'il fut compositeur de musiques de film ? De thèmes pour slogans publicitaires ? (Orangina, c'est lui ! ) Michel Berger était tout cela à la fois : auteur-compositeur-interprète. Mais aussi pygmalion, metteur en scène, homme d'affaires, patron d'éditions musicales et, bien sûr, co-auteur, avec Luc Plamondon, de l'opéra rock du siècle : l'immortel Starmania. Jean-François Brieu, est maître de conférences à l'IUT de journalisme de Bordeaux. Il est aussi l'auteur de nombreux livrets ayant accompagné les intégrales CD de férré, Souchon, Sardou, Berger. Eric Didi, diplômé d'HEC, est producteur indépendant, concepteur et réalisateur d'intégrales CD (Vartan, Montand, Berger et Souchon). Ils ont déjà cosignéJohnny en concert, 35 ans de passion, aux éditions Vade Retro.

06/1997

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Littérature étrangère

Lettres à Ottla et à la famille

Ottla, soeur préférée de Kafka, de neuf ans plus jeune que lui, survécut à son frère jusqu'en octobre 1943, date à laquelle elle disparaît à Auschwitz. Les lettres à Ottla sont le seul témoignage direct qui nous reste des rapports entretenus par Kafka avec sa famille. Les lettres qu'il écrivit à ses deux autres soeurs, Elli et Valli, d'ailleurs moins proches de lui (et mortes également en déportation), sont certainement perdues. A son père, il n'écrivit jamais (la célèbre Lettre au père confirme cette incommunication, et l'on sait qu'elle n'atteignit jamais son destinataire). A sa mère, il ne s'adresse le plus souvent que par l'intermédiaire des lettres à Ottla. Si les lettres à Ottla nous renseignent avec une particulière richesse sur la conception que se fait Kafka de la vie quotidienne, de ses nécessités pratiques et des liens d'intimité qu'elle comporte, cela tient sans doute au fait qu'il entretient avec sa soeur des rapports non pas complexes (ils sont au contraire infiniment simples) mais qui ont le relief et le charme d'une tendresse double. Il est tantôt l'enfant, le protégé d'Ottla - celle à laquelle il s'en remet par exemple pour des démarches incessantes auprès du directeur de sa Compagnie d'assurances en vue d'obtenir les congés que sa santé exige - et tantôt son éducateur très scrupuleux, d'un sérieux sans lourdeur, sans rien de ce que les lettres à la fiancée, Delice, pouvaient avoir de sermonneur. Tout se passe comme si l'homme que Kafka eût voulu être et ne pouvait être avec la femme aimée, il l'était cependant déjà d'une certaine manière : homme d'une sagesse inquiète certes, mais d'une inquiétude elle-même constamment tempérée de gentillesse et d'humour.

02/1978

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Actualité et médias

Le capital du coeur. Essai

A vingt ans, Alexandre Lederman participait à la grande aventure des Restos du Coeur. La France redécouvrait la solidarité. Treize ans plus tard, notre pays compte sept millions d'exclus... Peut-on trouver de nouveaux remèdes ? Aujourd'hui, on n'a plus le droit... Ce slogan a fait le tour de la France, il y a treize ans... Il est devenu la chanson des laissés-pour-compte et le signe de ralliement de ceux qui voulaient les aider. Alexandre Lederman a été l'un des premiers. Mais il a désormais conscience que l'aide humanitaire et sociale d'urgence n'est qu'un pansement, un manteau que l'on endosse les jours de grands froids, et qui disparaît quand revient le printemps. Aujourd'hui, il veut réfléchir à des solutions plus durables, plus globales, qui concernent non seulement les exclus, mais aussi et surtout les citoyens et tous les acteurs de notre économie. Car c'est la seule façon de progresser et de faire reculer la misère, l'inadaptation, l'ignorance. Son livre est celui d'un homme qui connaît les affaires, les lois de l'entreprise, de la finance, de l'économie, et cela de façon aussi bien théorique - l'auteur est un lecteur vorace de philosophie et d'essais, passionné par les sciences humaines - qu'empirique. C'est surtout le livre d'un homme engagé dans son époque, concerné et plein d'idéal. C'est peut-être là sa force : croire en une utopie qui n'en est peut-être pas une, croire à la cohésion et à la force d'une Europe qui pourrait devenir une "cité des hommes" avec, pour seul objectif, le bien commun de tous.

04/1999

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Littérature étrangère

Les vrais durs

Alors qu’il est en croisière en Amérique centrale avec son épouse, Sten Stensen, proviseur à la retraite et ancien Marine vétéran du Vietnam, tue à mains nues un des hommes qui s’apprêtaient à les détrousser. Retenu un temps à quai, il fait la Une de tous les journaux, mais ne tarde pas à retrouver avec bonheur et sans la moindre poursuite judiciaire le calme de sa vie californienne. Sara Hovarty Jennings est une jeune femme en colère. Elle vit seule avec son chien, et regarde le reste du monde comme son ennemi. Elle nourrit une haine viscérale contre «le gouvernement illégitime des Etats-Unis d’Amérique» et se rebelle contre toute forme d’autorité. Quand, un matin, elle se fait arrêter par un flic au volant de sa voiture, elle refuse de montrer ses papiers et crie au harcèlement. Pour tout résultat, elle finit au poste, sa voiture à la fourrière et son chien en quarantaine au chenil. Sara fait alors la connaissance de Adam Stensen, 25 ans, un jeune homme séduisant mais qui souffre d’une forme aiguë de psychose paranoïaque, et d’un délire de persécution. Il est persuadé d’être entouré d’aliens et s’inquiète de la menace qu’ils représentent. Il se prend pour Colter, un coureur des bois du XIXe siècle, vit dans la maison isolée de sa grand-mère décédée et, comme son héros, disparaît souvent dans la forêt pour vivre au plus près de la nature et s’occuper de ses plantations de pavot et de marijuana. Mais lorsque Sten décide de vendre la maison qu’occupe son fils incontrôlable, le destin de ces trois personnages bascule et les violences enfouies refont surface.

03/2016

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Actualité et médias

La Grèce fantôme. Voyage au bout de la crise 2010-2013

En mai 2010, le FMI, l'Union européenne et la BCE, ont missionné leurs experts et mis le pays sous leur tutelle : Trois ans plus tard, au lieu d'un redressement des finances, on assiste à un effondrement du pays et à une catastrophe humanitaire. La Grèce n'est plus que le fantôme d'elle-même. Panagiotis Grigoriou fait la chronique de la vie effroyable en temps de crise financière. Historien et ethnologue ayant longtemps enseigné en France, il choisit de vivre à Athènes en 2008 : dès le déclenchement des événements, il décide de rapporter le quotidien des Grecs dans un blog, Greek Crisis, qui connaît un succès immédiat. Ces histoires sont celles de la classe moyenne qui disparaît partiellement du monde du travail, des actifs tous touchés par le chômage et, pour les plus "chanceux" d'entre eux, contraints à prendre le chemin de l'exil. Il dit le désespoir des petits commerçants, des étudiants, des diplômés ou encore des retraités, à la recherche de stratégies de rechange, souvent dérisoires ou impossibles : quitter le pays, changer de secteur d'activité, se répolitiser, se dé-socialiser, ou encore se suicider ou se laisser mourir. Ce sont les seules alternatives laissées à une population totalement déstabilisée, qui n'a plus d'autre perspective que sa survie immédiate. La crise ne s'est pas abattue sur la Grèce à cause des errements réels et avérés de sa classe politique. L'explosion de la dette du pays n'est pas la seule cause : la Grèce a été choisie comme laboratoire des politiques d'austérité, elle est soumise à une expérience-limite. La Grèce fantôme se veut aussi une réflexion sur le projet européen et ses incohérences, voire ses faillites. Panagiotis Grigoriou a contribué à l'élaboration du film documentaire Khaos. Les visages humains de la crise grecque, réalisée par Ana Dumitrescu (2012).

10/2013

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Beaux arts

Le dernier tableau. De Simone Martini à Zao Wou-Ki

II n'y a pas de règle et encore moins de justice. La mort frappe au débotté, quels que soient l'âge et l'état de santé du peintre. Il disparaît dans ses trente ans ou - aussi bien - au-delà de quatre-vingts, d'un trépas parfois accidentel comme Signorelli tombant d'un échafaudage, parfois attendu comme Cézanne rongé par le diabète écrivant cette lettre : "Mon cher Bernard, je suis vieux, malade, et je me suis juré de mourir en peignant", rarement doux, toujours brutal, si lumineux comme Joan Mitchell qui intitule Merci le salut qu'elle adresse au monde. Il n'y a pas non plus d'évidence, d'autant que les oeuvres sont datées par année et non par mois. Des incertitudes demeurent et il aura fallu trancher. Parfois, des débats entre historiens d'art et des expertises règlent, ou ne règlent pas, la question. Mais ces énigmes sont la possibilité d'entrevoir au passage de belles histoires. On observe tous les cas de figure : dernier tableau d'une oeuvre déjà célébrée ou qui sera célèbre même si l'artiste n'a vendu qu'une toile de son vivant, travail terminé depuis plusieurs années, ou bien inachevé, ou achevé post mortem par une main amie, toile encore sur le chevalet, ou déjà donnée ou vendue, mais parfois posée à côté d'autres toiles dans l'atelier, dernier opus sachant qu'il était ou qu'il avait toute chance d'être le dernier, le signifiant plus ou moins discrètement à ceux qui le regarderont, voyez je m'apprête à disparaître, l'ignorant ou feignant de l'ignorer, revenant à un vieux sujet ou à un sujet de prédilection pour un dernier tour de manège, décidant parfois d'ouvrir l'horizon, cherchant toujours à finir en beauté.

10/2017

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BD tout public

Ces jours qui disparaissent. Edition collector

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son " autre ", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Evidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ? A l'occasion des 50 ans d'édition de la maison Glénat, retrouvez cette oeuvre marquante dans une édition spéciale avec jaquette-poster, couverture inédite et 16 pages de bonus.

04/2019

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Littérature française

Arban

Arban, à 23 ans, au seuil de la carrière, se présente comme un produit acceptable pour la société. A cause de la guerre il n'a pas été soldat. Il a choisi un métier, celui de son père, industriel. Il a condamné son célibat depuis les dernières vacances, où il a rencontré une jeune fille, Louise, avec quelque idée de derrière la tête. Alors ? Tout est normal ? Quel est le grain de sable qui coince la machine, qui enraye le mécanisme ? Ce grain de sable s'appelle Francis. C'est un garçon de quinze ans vers lequel un sentiment assez inexplicable entraîne Arban. Arban essaye de comprendre. Il demande de l'aide. Mais qui peut l'aider ? Dans la vie de chaque jour, les mots que l'on emploie ou les gestes que l'on fait sont incapables d'exprimer la réalité. Il cherche des frères et ne trouve que des comparses. En particulier son ami Singleteers, à qui il se confie et dont il ne tire que des conseils trop raisonnables pour être suivis. De même l'abbé Charmoy, son ancien directeur, ne soupçonne en rien la vraie nature du problème qui l'agite. L'abbé défend la religion comme s'il s'agissait de son pain quotidien, la morale, parce que c'est son métier, l'existence en homme déjà vieux qui n'a plus rien à perdre. Arban quittera Louise. Francis disparaît. Arban reste seul. Mais grâce à l'irruption dans sa vie d'un sentiment qui n'a pas trouvé sa place parmi ses autres sentiments, il a découvert la différence qu'il y a entre les faux semblants et la réalité, la liberté et le conformisme.

05/1954

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Religion

CHRONIQUES. Edition français-latin

Sulpice Sévère naît vraisemblablement sous le règne de Julien à une date inconnue, postérieure de peu à 355 et disparaît de l'Histoire vers 400. Il est vraisemblable qu'il fait des études de droit à Bordeaux et devient avocat. Sulpice Sévère est le témoin de ce demi-siècle, discret sur la chose publique, précieux pour la connaissance de la culture et de la mentalité de cette époque. Il a écrit une Vie de saint Martin qui a remporté d'emblée un franc succès auprès de ses contemporains et ces Chroniques qui sont restées dans l'ombre comme le laisse penser l'unique manuscrit découvert à ce jour ; le succès ne viendra que onze siècles plus tard. En effet c'est au XVIe siècle que les réformateurs, séduits par les idées ascétiques de l'auteur, favorisèrent la multiplication des éditions et protégèrent de ce fait l'unique manuscrit. Par chronique ou chronographie, on entend un récit, exposé par ordre chronologique, qui couvre l'histoire sainte à partir de chacun des livres historiques de la Bible, et l'histoire de l'Eglise. Les thèmes qui font l'originalité des chroniques chrétiennes sont tous présents chez Sulpice Sévère : l'ancienneté de la religion chrétienne est l'une de ses idées maîtresses ; la proximité de la fin des temps est un argument qu'il utilise pour engager ses contemporains dans la voie de l'ascétisme ; l'idée millénariste vient spontanément au lecteur tant Sulpice Sévère met en valeur la chronologie des 6 000 ans. En outre, cette oeuvre, qui reflète bien les différents courants de pensées du IVe siècle chrétien, nous renseigne sur les progrès de l'arianisme dans le monde occidental et constitue une source unique pour cette mystérieuse hérésie qu'est le priscillianisme.

03/1999

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Littérature française

Nous ne faisions qu'un - Roman biographique

Qui ne connaît aujourd'hui le nom de Thomas Cromwell, depuis l'excellente série de la BBC deux fois diffusée par Arte, adaptée des romans à succès d'Hillary Mantel ? Jean Lemaire de Belges, par contre, qui vécut à la même époque demeure encore un inconnu. Tous deux, oubliés durant plus de trois siècles, sans doute pour avoir discrètement mais farouchement soutenu la Réforme, jouèrent pourtant dans la première moitié du XVIe siècle, un rôle capital dans la pensée et la destinée de l'Europe que l'on commence tout juste à leur reconnaître. De larges zones d'ombre recouvrent la jeunesse de l'un comme de l'autre. On s'étonne que le premier, modeste fils de forgeron, simple soldat en Italie, sans fortune ni éducation, surgissant de nulle part, pût devenir avocat, banquier et premier ministre tout puissant d'Henri VIII, exactement quand le second, poète et chroniqueur historiographe dans diverses cours d'Europe, rompu à la finance et à la politique disparaît sans laisser de trace. Or ces deux figures singulières, aux tempéraments et caractères si semblables, qui partagent les mêmes idées, les mêmes valeurs réformistes, le même idéalisme forcené, les mêmes craintes, le même goût du secret et qui excellent en tout, on les retrouve partout aux mêmes moments et dans les mêmes lieux, de l'Italie aux Pays-Bas. Leurs personnalités s'emboîtent et se complètent si parfaitement que l'on finit par se demander : et si ces deux hommes n'en faisaient qu'un ? Mieux qu'à travers une froide enquête, c'est en écoutant la parole et en fouillant l'âme de celui qui seul est sensé connaître la vérité que ce livre se propose d'apporter une réponse cohérente à cette question.

09/2017

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Littérature française

L'utopie des cigognes

" J'ai retrouvé ma mère et ma maison. Demain, je verrai mes soeurs, mes frères, ma grand-mère, mes cousins. Tout sera de nouveau comme avant. Ma mère disparaît un instant, puis revient avec du jus d'orange et une assiette de dattes et de figues sèches. [... ] Elle me regarde savourer une figue et rit comme lorsque j'étais son petit garçon. Je pense alors que les enfants des mères ne grandissent jamais, qu'ils restent éternellement à leurs yeux des petits garçons. " Ce dernier volet de la trilogie "Le murmure du figuier bleu" coïncide avec le retour de l'auteur dans son pays natal en tant que professeur d'université à Constantine, puis à Laghouat. Ce sera pour lui l'occasion de découvrir les beautés du Sud algérien. Tout en réapprenant à vivre aux côtés des siens et dans des lieux familiers, le narrateur découvre peu à peu le décalage entre l'Algérie de son enfance et l'Algérie contemporaine qui est en train de s'enfoncer dans les ténèbres du terrorisme. A mesure que grandit son exil intérieur, s'épanouissent des lettres imaginaires qui lui permettent de rejoindre par la pensée Celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer et qu'il rêve de retrouver un jour en France. Ainsi se clôt cette autobiographie qui oscille entre vérité et recréation d'une destinée qui échappe à l'auteur. C'est aussi par l'utopie, à la fois baume et objectif de survie, que le narrateur parvient à scier les barreaux de sa prison psychologique. Finalement le voeu de l'auteur sera exaucé ; il fera de nouveau ses valises pour un nouveau départ, fidèle à son destin d'éternel voyageur.

03/2016

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Littérature française

Mar Nostrum - Une aventure de l’Inspecteur Zineddine

Une patrouille de police essaie de porter de l'aide à un camion citerne qui s'est pris dans une tempête de neige, sur une piste en Auvergne, près de la ville d'Aurillac. En voyant le véhicule de la police derrière lui qui lui signale de s'arrêter, le chauffeur de camion accélère et essaie de leur échapper. Ne comprenant pas pourquoi il s'échappe, les policiers le prennent en chasse. Le camion se renverse sur le bord de la route et le conducteur, gravement blessé, perd connaissance. Les policiers tentent de lui porter secours et le déplacent dans leur véhicule. Puis ils jettent un coup d'oeil à l'intérieur de la citerne. A leur étonnement, elle contient, empaquetés comme des animaux un groupe de vingt individus, tous âges confondus. A l'instant, une autre 4/4 arrive, de laquelle descendent quatre individus masqués et armés qui abattent les deux policiers, puis embarquent le chargement de la citerne dans les deux 4/4 et disparaissent, laissant les deux corps inertes sur le sol. Les hautes autorités du pays envoient enquêter sur place trois inspecteurs chevronnés. Le premier est mort dans un accident avant d'atteindre Aurillac. Le deuxième arrive à la conclusion que les deux policiers ont été tués par un groupe de trafiquants qui s'est enfui vers la Suisse. Mais Le commissaire d'Aurillac n'est pas convaincu du résultat de l'enquête de ce dernier. Alors il demande aux hautes autorités de lui envoyer un troisième inspecteur. Mais ce dernier disparaît mystérieusement tout juste après avoir mis le pied à en Auvergne. Devant la complexité de l'affaire, les hautes autorités du pays font appel à l'inspecteur Zinedine pour résoudre l'énigme.

06/2017

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Poésie

Le Beau Malheur

A quoi reconnaît-on le Bonheur ? Est-ce que je suis heureux ? Ceux qui recherchent le bonheur, ce ne sont pas les gens heureux. Ce sont ceux qui l'ont perdu, comme moi. Le Bonheur m'a filé entre les doigts depuis que la maladie incurable de mon enfant s'est immiscée dans notre vie, et plus particulièrement depuis le jour de l'annonce du diagnostic qui a changé ma vie et ma vision du monde à jamais. C'est quand le bonheur disparaît qu'on se rend compte à quel point il était précieux. C'est dans les moments difficiles qu'on prend conscience de son sens et de sa valeur. C'est quand on a touché le fond qu'on apprend à profiter de chaque jour et de chaque instant. C'est quand on est mal qu'on se rend compte à quel point on était bien. Mais est-ce que les gens heureux savent qu'ils le sont ? Bien souvent, les personnes dont on envie la situation n'ont pas conscience de leur chance. Car c'est bien de là que vient le mot bonheur, "heur" étant issu du latin "augurium" qui signifie l'augure, la chance. Le bonheur c'est donc la bonne chance, quelque chose qui arrive sans qu'on s'en rende compte. Les gens en bonne santé ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont. Mais moi au final, je me suis rendu compte que j'avais beaucoup de chance. Grâce au handicap de mon enfant, j'ai appris progressivement à redécouvrir les choses différemment et à profiter des moindres instants de joie éphémères. Chaque pas, chaque progrès accompli par mon enfant est une belle revanche sur la maladie.

03/2018

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Santé, diététique, beauté

L'amour m'a sauvé du naufrage

C'est l'histoire d'un enfant très tôt abandonné. Puis d'un adolescent marqué à vie par le sentiment d'injustice. A l'âge de 19 ans, Michel Vaujour "emprunte" une voiture pour aller danser. Il est arrêté et condamné à deux ans et demi de prison. Verdict vécu comme une terrible injustice. Michel Vaujour entre alors en guerre contre la société. Il s'évade une première fois et bascule dans le banditisme. Braquages, cavales. Repris, il prépare aussitôt une nouvelle évasion. En 1986, du toit de la prison de la Santé, il s'agrippe à un hélicoptère et disparaît dans le ciel de Paris. Quatre mois plus tard, lors d'un braquage qui tourne mal, il prend une balle en pleine tête. Sa survie tient du miracle. Devenu la terreur des directeurs de prison, il retourne en quartier de haute sécurité (QHS) : l'isolement absolu, dans une cellule en béton sans lumière du jour. Enfermé dans le silence, il se réfugie dans la pratique du yoga. Mais une étudiante en droit, Jamila, vient bouleverser son existence. Elle lui écrit tous les jours. Ils décident de tenter une nouvelle évasion pour vivre ensemble au bout du monde. L'opération échoue. Jamila est condamnée à sept ans de prison. A sa sortie, elle le convainc de tirer un trait sur cette logique de samouraï. Pour la première fois, Michel Vaujour accepte de lâcher prise et de faire confiance. Détenu exemplaire, il sort enfin par la grande porte. Il a 52 ans. Aujourd'hui, après vingt-sept années de prison, dont dix-sept en QHS, Michel Vaujour respire la vie auprès de celle qui est devenue sa femme et décide d'écrire lui-même son histoire. Un livre d'une puissance rare, sur le sens de la vie, le prix de la liberté et la force des sentiments.

09/2018

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Littérature française

Ici ou au-delà

Il est très difficile de résumer un recueil de nouvelles. Je vais toutefois essayer de vous en parler en quelques lignes. Tout d'abord, il faut savoir que toutes ces histoires sont vraies ou du moins la base est réelle puisqu'elles sont issues de brèves que j'ai lues à droite ou à gauche. J'ai brodé à partir d'un personnage, je lui ai inventé une vie, je l'ai confronté à d'autres héros, je l'ai placé dans diverses situations. Bref, je lui ai créé une vie qu'il n'a pas vécue à part l'événement lu dans ces petits articles de journaux. L'originalité de ce recueil, il me semble, est qu'un personnage d'une nouvelle se retrouve dans la suivante. Pour boucler la boucle, le héros de la dernière rejoint celui de la première. Nous commençons ces nouvelles avec un oncologue qui se trouve face à la maladie de sa meilleure amie. Pourra-t-elle la sauver ? La filleule de cette femme médecin, Line, se retrouve face à son sosie parfait, Valérie dans la deuxième nouvelle. Valérie va rendre visite à sa petite cousine Lilou, petite fille diabétique qui sera sauvée par son chat dans la troisième histoire. L'héroïne du quatrième texte est Maïté, la marraine de Lilou. Le mari de la jeune femme s'est enfui avec son fils Malik au Maroc. Elle ne pense qu'à une chose : le retrouver ! La meilleure amie de Maïté est Claudine. Elle, son mari Viktor et leur petit garçon, Sébastien quittent tout pour le pays des kangourous. Là-bas, le gamin disparaît. Claudine fait appel à une voyante pour le retrouver... Et la dernière nouvelle permet au lecteur de retrouver l'oncologue de la première qui sera amenée à soigner la voyante. Celle-ci lui révèle d'étranges choses...

12/2018

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Littérature étrangère

L'exil éternel. Une traversée du Goulag

Pour le conservateur du musée de l'association Mémorial à Moscou, ce " récit au regard perçant " est l'un des meilleures livres jamais écrits sur le goulag. Pendant plus de trente ans, ces pages saisissantes reposèrent dans un tiroir. Il fallut attendre 1989 pour voir ce récit imprimé par une petite maison d'édition autrichienne, à titre posthume. C'est un chef-d'oeuvre qui sort aujourd'hui de l'oubli. Issue de l'aristocratie autrichienne, Angela Rohr parcourt l'Europe du début du XXe siècle et fréquente les milieux littéraires, scientifiques et politiques : les expressionnistes, les dadaïstes, Freud, Brecht, Rilke... Elle s'essaie à l'écriture, étudie la médecine à Paris, à Berlin et à Vienne, s'initie à la psychanalyse. Avec son mari, elle rejoint l'URSS avec ferveur pour participer à la construction de la "société nouvelle" . Après l'invasion de l'Union soviétique par la Wehrmacht en 1941, ils sont arrêtés parce qu'ils sont autrichiens. Son mari disparaît et Angela est condamnée à cinq ans de Goulag. A l'issue de sa peine, elle est assignée à la relégation définitive, l' "exil éternel" . C'est seulement après la mort de Staline qu'elle peut rentrer à Moscou, en 1957. Elle meurt en 1985, dans la misère, sans savoir que son oeuvre survivra. L'auteure, qui a passé seize années au Goulag, n'explique pas. Elle décrit, dans un style dépouillé, sans artifices ni fioritures, avec une apparente froideur et parfois même quelques pointes d'ironie. C'est d'autant plus bouleversant. Avec son récit au scalpel sur l'humanité broyée par la folie concentrationnaire, Angela Rohr prend place aux côtés des grands témoins du Goulag, Alexandre Soljénitsyne, Evguénia Guinzbourg ou Varlam Chalamov.

02/2019

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Littérature française

Les portes de bonheur. Souvenirs d'enfance

Suite au décès prématuré de sa soeur M, Simon Atlan entreprend un voyage dans ses souvenirs d’enfance en Algérie, histoire de retenir le temps avant qu’il ne s’enfuie. Issu d’une famille israélite, il vit le jour à M’Sila et vécut sa petite enfance aux bons soins de sa soeur Odette (disparue à 14 ans) et dans l’atmosphère chaleureuse de la ville où les différentes communautés vivaient en paix et en harmonie. Il se souvint de ces petits instants inoubliables, la piqûre d’un scorpion, son école, ses amis, son vélo. Il revoit les gens de son quartier, les enseignants, son appartement, autant de figures mémorables, piliers d’un paradis perdu. Dans les années 50, sa famille déménage à Saint Arnaud, et là encore, le jeune garçon vit des années calmes, bercé par le cinéma, les fêtes religieuses, les marchés et le marchand de bonbons. C’est là qu’il vit ses premiers émois, ses premiers traumatismes, et sa première révélation artistique, la Tempête de Shakespeare. Il se souvient encore de la prison, des «terres rouges», de ses amis. Dans la deuxième partie, l’auteur narre son arrivée à Paris en 1956, suite aux «événements d’Algérie». Il raconte ses craintes, ses regrets et bien sûr son incompréhension face au déracinement forcé. Il s’intègre tant bien que mal, voyage en Israël, découvre la littérature et fait son service militaire. Il devint enseignant et perd son père en 1963, un drame dont il ne se remettra jamais. Sept ans plus tard, c’est sa mère qui disparait. Il se voit contraint de commencer sa vie d’adulte, sans jamais oublier les racines de son enfance en Algérie.

01/2016

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Littérature étrangère

Traverser l'hiver

Lorsque June débarque dans le motel de Mabel, quelque part sur la côte Atlantique des Etats-Unis, cette dernière saisit immédiatement la fragilité de la situation. June semble trop jeune pour être mère, son compagnon affiche un comportement hostile et, quand il disparaît au bout de quelques jours, laissant June et son bébé Luke sans la moindre ressource, Mabel décide de leur venir en aide. Elle-même est veuve, et toujours en butte à un deuil qui ne veut pas passer. Lorsque l'hiver arrive, elle doit faire appel à son amie Iris, car les bungalows de son motel ne possèdent pas de chauffage. June et Luke sont alors relogés dans un pavillon au fond du jardin d'Iris, à la seule condition de ne pas rompre l'isolement absolu dans lequel vit cette dernière. June ne sait donc presque rien de la mort violente de son mari Matthew, ni de la rupture avec sa fille Claire, devenue photographe, et ne peut pas encore comprendre la décision d'Iris de passer sa vie retirée de la société. Mais elle sera guidée par Duncan, l'avocat et homme de confiance de sa bienfaitrice, et Oldman, un ancien reporter-photo dont le visage a été déchiqueté par un singe, qui se prend d'affection pour elle et son bébé. Quand Claire revient dans sa ville natale, après de longues années d'absence, accompagnée de Sam - une gueule cassée de la guerre de Vietnam - la vie de June prend une nouvelle tournure. Des destins entrecroisés de personnages cabossés, abandonnés, en deuil ou en colère : rares sont les écrivains capables de dire avec autant de délicatesse que Melanie Wallace la solitude des êtres humains malmenés par la vie.

02/2017

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Esotérisme

777, passeport pour un monde meilleur Tome 1 : Les galactiques

Et si un jour vous découvriez que vous avez certaines facultés extrasensorielles qui vous permettent de communiquer avec des êtres originaires du Cosmos ? Et si ces êtres venaient vous rappeler que vous avez une action à accomplir sur cette Terre avant de la quitter ? S'ils venaient se manifester une nuit afin que vous preniez conscience que vous êtes l'un des nombreux "éveillés" venus aider une humanité en perdition ? C'est ce que vit Aurore qui plonge, malgré elle, dans un univers incroyablement complexe, riche et fantastique. Des extraterrestres possédant des pouvoirs psychiques extraordinaires, imprégnés de valeurs spirituelles très avancées, voyageant dans des engins spatiaux à la technologie incompréhensible à l'homme, l'amènent à reconsidérer son existence au sein d'un monde qui n'est pas ce que l'on veut bien nous montrer. Au cours de cette initiation, elle fera la connaissance de Lieos, son guide extraterrestre, avec lequel elle restera en contact psychique. Il lui donnera accès à toutes les informations nécessaires à sa tâche et lui fera des révélations sensibles qui la précipiteront dans une aventure psychique et humaine incroyable. Alors qu'un Boeing 777 disparaît avec tous ses passagers et son équipage, Aurore réceptionne certaines informations troublantes ; la mise en garde répétée à propos d'une 3ème guerre mondiale lui fait comprendre, peu à peu, que les extraterrestres ont un Plan et doivent mener des actions apparemment stratégiques en vue d'aider la planète Terre. Ces divers contacts cosmiques et subtils accompagnent Aurore sur ce chemin initiatique ; ils lui apportent une prise de conscience spirituelle : la pluralité des mondes, les multiples dimensions auxquelles a accès notre conscience, les facultés psychiques de notre esprit, la survie posthume... Aurore devra, cependant, rester prudente ; sa quête de la vérité la propulsera dans un monde où la désinformation, la manipulation, le mensonge et le pouvoir règnent en maître.

05/2015

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Policiers

Tom Reed & Walt Sydowski Tome 1 : La dérive des anges

A San Francisco, l'enlèvement en plein jour du jeune Danny Becker, trois ans, ravive le souvenir douloureux de Tanita Donner, une petite fille enlevée, violée puis assassinée il y a tout juste un an. L'affaire, qui a fait grand bruit, a coûté cher à Tom Reed, journaliste au Star, quand le principal suspect s'est suicidé après qu'il l'eut interviewé, et ce, en dépit de l'interdiction formelle du chef de l'enquête policière. Depuis lors, la renommée du journaliste a bien pâli et, en proie aux remords et à l'alcool, Tom constate que son mariage bat tout aussi dangereusement de l'aile. L'inspecteur Walt Sydowski, qui s'est occupé du cas Donner, est de nouveau sur la brèche. Il craint par-dessus tout de trouver à nouveau un petit corps violenté. De fait, seul lui et quelques-uns de ses collègues savent que le suspect qui s'est suicidé après la gaffe de Tom Reed avait perpétré son sordide forfait avec un complice. Et les pistes pour débusquer ce dernier sont bien minces, pour ne pas dire inexistantes. Alors quand, quelques jours plus tard, un deuxième enfant disparaît, enlevé de nouveau en plein jour, c'est le branle-bas de combat au commissariat central, ce qui n'empêche pas la ville entière de glisser dans un climat de panique générale... Inspecteur de la police criminelle, Walt Sydowski, qui n'est plus de la première jeunesse, est hanté par le crime non résolu d'une fillette. Tom Reed, journaliste de talent, voit sa vie partir en vrille. Tous deux mènent une lutte acharnée contre la montre pour démasquer celui qui tire les ficelles derrières les enlèvements d'enfants qui plongent tout San Francisco dans l'angoisse.

03/2015