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Littérature française

Opéra des oiseaux

A New York, Laïal tente de se détacher des siens. Au Portugal, Perla apprend à mourir, et sa fille Wanda à devenir mère. A Venise, le Cardinal Luigi de Condotti parle aux abeilles. Le jeune Kola, en Afrique, découvre ce qu'il en est de l'amour qui unit Mado, sa mère, à Youli. Dans l'hôpital de Sakhalin en Russie où un Indien se prend pour le patron de la CIA, Jozef ne fera peut-être jamais le deuil de sa femme... Voici quelques-unes des voix qui peuplent ce roman hors du commun : elles communiquent furtivement par élans charnels, émotionnels ou spirituels. Est-ce par hasard que toutes partagent la lecture des livres de Yazuki, cet écrivain japonais qui cherche son point final et dont tout le monde quête l'opus mythique, Opéra des oiseaux ? Ainsi se déploie le grand roman de Laurence Nobécourt, tel une partition, de pays en cultures différentes, de langages en paysages inattendus, parfois ressemblants. Les destins s'entrelacent, à l'insu souvent des protagonistes : chacun poursuivant l'équilibre de sa vie, et déséquilibrant peut-être celle d'une autre. Chaque personnage est comme un passage vers un monde, une famille, une psyché ou un trouble. Parfois c'est un enfant, parfois une femme très âgée, parfois un homme dont la voix semble changer, traverser le temps et l'amour. Entrer dans ce livre magnifique, en 365 jours vastes comme le monde et le temps, c'est accepter de ne plus maîtriser tout à fait le cours des choses, et de s'abandonner à l'énergie déconcertante de la littérature.

08/2022

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Philosophie

Le dossier sécurité n° 148074. L'histoire de l'achat d'un médecin roumain interdit d'immigration en Israël

Ce livre raconte la vie de Jean Eskenasy, professeur de neurologie à la faculté de médecine de l'université de Tel-Aviv ; né en Bulgarie, il a vécu quelques années en France et, à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, a rejoint avec sa famille la Roumanie où il entreprit son éducation et ses études médicales. Jeune médecin, son voeu était d'immigrer en Israël, ce qui lui fut refusé par les autorités roumaines pendant de nombreuses années. Ce ne fut qu'après un combat prolongé qu'il obtint finalement l'autorisation d'immigrer en Israël en 1972. Là-bas, il se consacra à sa carrière de médecin et de chercheur, et fut promu à la direction de l'Institut pour la Recherche du Sommeil de l'hôpital Tel-Hashomer. En 2002, le professeur Eskenasy visita la Roumanie. Il apprit alors que venaient de s'ouvrir les archives de la Securitate, la police secrète roumaine, et qu'il était possible de visionner leurs dossiers. Il fut surpris de découvrir qu'il existait trois dossiers à son nom, mais ne put en consulter qu'un seul. Ce livre contient de nombreux documents issus de ce dossier et photographiés par Jean Eskenasy. Dossier sécurité nº148074 a été écrit avec l'intention de graver dans la mémoire des générations à venir la lutte endurée par chacun des Juifs de la Diaspora pour revenir dans la patrie que leurs aïeux furent obligés d'abandonner il y a deux mille ans. " refusenik " est l'appellation courante d'un Juif de l'ex-bloc soviétique à qui les autorités refusaient le droit d'immigrer en Israël.

02/2011

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Littérature française

Je suis là

Etre à la place du mort, ce n'est pas idéal. Et, si Pierre n'est pas mort, c'est tout comme pour les autres. Il est dans le coma. Dans un coma infernal qui malheureusement ne lui retire pas sa conscience. Les visiteurs se succèdent à son chevet, d'abord la famille, ensuite les proches et enfin le personnel médical. Et tous ont un avis sur la situation. Depuis son lit, il ne peut qu'entendre sans intervenir et il mesure alors à quel point il ne connaît pas son entourage. Il entend à quel point ils sont tous en conflit, non seulement sur la direction à donner à son état, mais aussi entre eux. Pierre a signé des documents légaux sur son propre devenir avant de se retrouver cloué sur ce lit d'hôpital. Mais il les a signés sans savoir. Il les a signés quand tout allait bien pour lui. Aujourd'hui, s'il pouvait revenir en arrière ? ! Si seulement il avait su ? ! Parce qu'il veut vivre ? ! Vous l'entendez ?? Il veut vivre... Non sans humour, Gildas Thomas signe avec ce roman un texte intimiste et éclairé sur la problématique de l'euthanasie. Il invite le lecteur, à travers les pensées et les introspections du personnage principal, à réfléchir sur "? le choix de fin de vie ? ". Comme il aborde la question plus générale de la connaissance réelle que l'on a de ses proches, et la question plus vaste du sens de l'existence. Je suis là, dans la collection Nouvelles Pages, de JDH Editions, un livre à découvrir sans attendre.

06/2021

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Actualité politique France

Une femme française

"Fille d'ouvrier espagnol, arrivée à Lyon à l'âge de 3 ans, je suis devenue une femme politique française. Ce parcours est le fruit d'engagements, d'un attachement : engagement pour les valeurs universelles qui fondent notre République, pour la laïcité, pour l'égalité des droits, pour le féminisme ; engagement pour l'écologie dont personne ne peut plus nier l'urgence ; et un attachement profond à la France, à son histoire, à tous ces territoires où foisonne l'intelligence des citoyens et de leurs élus. Comment tenir aujourd'hui la promesse républicaine d'égalité alors que les inégalités sociales et territoriales s'amplifient, menacent au point de déstabiliser notre démocratie et font douter les classes moyennes et les catégories populaires ? Comment redonner à chacune et à chacun sa capacité à espérer dans la France ? Comment réussir la transition écologique concrètement dans les cinq années qui viennent et qui sont décisives ? Il faut faire de l'urgence écologique une opportunité pour réindustrialiser tous les territoires, redonner son rôle au travail qui permet de vivre dignement mais aussi redonner sa force dans la promesse d'égalité à l'école de la République. Décentraliser l'Etat qui s'est tant éloigné des citoyens. Tirer les leçons de cette pandémie qui bouleverse nos vies, agir pour la santé et sur ce bien commun qu'est notre hôpital public. Inscrire notre destin commun en Europe en ayant conscience de la voix singulière de la France. Et considérer pleinement chacune et chacun de nos concitoyens pour trouver ce chemin que nous devons aux jeunes générations. C'est à elles et à eux que je dédie ce livre".

09/2021

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Littérature francophone

Tendres amours à l'ombre d'un génocide

Burundi, année 1988, seize années après le génocide. Dans la famille de Keza Arlette, le père fait régner la terreur. Keza ne comprend pas pourquoi il agit ainsi. Mais à l'âge de quinze ans, elle apprend que cet homme n'est pas son père biologique. Lors d'une crise de violence, l'homme tabasse si fort sa femme qu'elle se retrouve hospitalisée. Sur son lit d'hôpital, elle donne alors un indice à sa fille sur l'identité de son vrai père avant de s'éteindre dans ses bras... Bouleversée et désespérée, l'adolescente n'a plus qu'une seule obsession : retrouver son père biologique. Elle se lance alors frénétiquement dans cette recherche, sans se douter que, ce faisant, elle se plongerait dans la tragédie du génocide de 1972 qui a décimé les Hutus du pays et endeuillé son village. La consternation ne la décourage pas et elle poursuit ses recherches. En suivant Keza jusqu'au mont Kariba, nous prenons part au quotidien des paysans, faisant ainsi une plongée dans le Burundi profond, avec ses codes et ses coutumes. On découvre notamment l'intériorité raffinée des sages qui invitent les habitants à témoigner du meilleur d'eux-mêmes, entraînant chacun à apporter sa pièce au puzzle pour la résolution de l'enquête de Keza. Les révélations se succèdent alors et celle d'un amour passionnel entre un jeune Hutu et une fille Tutsi que tout opposait se révèle être la clé de l'énigme qui hante la jeune fille. Comme une cerise sur le gâteau, elle ouvre des perspectives inattendues et inespérées pour la population de Kariba...

11/2021

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Révisions

Mms therapeutique pour l'edn. Med medicaments de secours

Avec les nouvelles modalités de l'EDN, les professeurs demandent à leurs étudiants d'acquérir un savoir titanesque. Les questions sont vicieuses et vont chercher leurs réponses dans les bas-fonds de nos ouvrages. Le jour du concours, il ne sera pas surprenant de se retrouver piégé face à une question de thérapeutique ! Thérapeutique pour l'EDN a pour but de permettre aux étudiants en médecine d'accéder rapidement à des informations pratiques, utiles et concises sur les indications, contre-indications et effets indésirables des médicaments couramment prescrits à l'hôpital ou en cabinet, et pouvant faire l'objet de questions à l'internat. L'organisation stratégique de ces fiches permet de passer en revue l'ensemble des grandes classes médicamenteuses que l'externe doit connaître et avoir dans son paquetage pour affronter la suite de son périple médical. Le fond et la forme ont entièrement été pensés dans cet objectif précis : Des fiches en couleur, suivant un code particulier, facilitent autant la mémorisation visuelle du lecteur que la recherche rapide d'informations ; Une présentation en tableaux, rigoureuse, millimétrique et aérée offre une grande facilité de lecture ; Des schémas permettent une compréhension rapide de la physiopathologie de nombreux médicaments ; Le classement par matière ou par pôle permet au jeune externe de suivre sa progression lors de ses futurs stages et permet à l'externe érudit de dernière année de constater ou d'approfondir ses connaissances ; Des emplacements dédiés aux "notes personnelles" permettent de transformer cet ouvrage en véritable carnet de poche personnalisé. Son format pratique permet un transport et un usage facile lors de tous vos stages ou de vos déplacements.

07/2023

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Histoire internationale

COMPANERO. Vie et mort de Che Guevara

En 1967, lorsque l'armée bolivienne capture le Che, c'est un révolutionnaire exténué, un homme aux abois, furieux et désespéré. Transporté à l'hôpital Notre-Dame-de-Malte, il y est exécuté, lavé, coiffé, sa barbe est taillée pour que ne subsiste aucun doute sur son identité. La métamorphose est complète : le Christ de Vallegrande est né, symbole éblouissant de la vie après la mort. Ses bourreaux venaient de donner un visage, un corps et une âme au mythe qui allait courir le monde... Toute une génération s'est identifiée avec ce personnage, bien au-delà des cercles qui ont adhéré à sa politique ou à son idéologie, et bien au-delà des régions où il a vécu. Qui était vraiment Ernesto Che Guevara ? Et que représente-t-il ? Toutes les périodes de la vie du Che, celle où il étudie en Argentine, où il voyage en Amérique latine, puis celle de l'exil révolutionnaire au Guatemala et au Mexique, suivies par les années cubaines, et enfin les dernières années, en Afrique et en Bolivie, sont analysées sous l'angle de la vie privée, les passions du Che, ses haines, sa famille; de l'Histoire, notamment le lien entre l'Union soviétique et la révolution cubaine, les vraies raisons du départ du Che de Cuba; et du mythe, comment Guevara est allé au-delà de son message politique et comment il est devenu le héros de la contre-culture. Jorge G. Castañeda, pour établir cette biographie définitive de Che Guevara, remarquable et accessible, a rencontré les amis et la famille, et a eu accès à toutes les archives, cubaines, soviétiques et britanniques.

10/1998

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Architecture

Raymond Marabout. Un architecte art déco à Mantes-la-Jolie

Véritable pilier de la vie artistique et politique de l'entre-deux-guerres, Raymond Marabout (1886-1957) est d'abord directeur de l'école municipale de dessin de Mantes. En 1922, il devient chef du service des travaux, de la voirie et du service des eaux. Il restera trente années au service de la ville, quittant ses fonctions en 1952. Hormis les travaux et constructions à effectuer sur les bâtiments communaux tels l'hôtel de ville, les abattoirs, le lavoir, il a en charge d'importants chantiers comme celui de l'agrandissement de l'hôpital, les écoles. Surtout, il passe sa vie à loger, puis reloger les Mantais après les bombardements de 1940 et 1944. Auteur et co-auteur de plusieurs projets d'immeubles et de maisons d'habitation à bon marché, il n'a de cesse d'œuvrer à la résorption de la crise du logement. Travaillant main dans la main avec Auguste Goust, maire de Mantes de 1908 à 1947, il concrétise sa politique sociale dans la brique et le béton, mais exécute ses projets avec un grand souci esthétique, créant de beaux édifices Art déco. Il a traversé les pires crises du XXe siècle : brancardier, puis sergent en Aérostation pendant la Première Guerre mondiale, il assure avec courage la défense passive de Mantes pendant l'Occupation, en construisant de nombreux abris pour la population. Témoin des destructions patrimoniales, mais aussi de ses propres réalisations, il amorce la gestion des dommages de guerre et la Reconstruction aux côtés d'autres architectes, avant de passer le flambeau de l'aménagement à Raymond Lopez (1904-1966).

07/2023

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Policiers historiques

Au-delà des vanités

En 1828, dans un hôpital de Milan, Maria meurt en mettant au monde son deuxième fils, Pompeo. Giacomo, le père, un noble vicentin, doit se présenter à l'armée autrichienne pour laquelle il est médecin de guerre, et se voit dans l'obligation d'abandonner le nouveau-né. Il décide alors de marquer au feu l'enfant avec sa chevalière espérant un jour le retrouver. Ennemi dans sa terre natale, il recherchera toute sa vie son fils, dans une Lombardie convulsée, aux mains des autrichiens. Sachant très bien ce qu'il fait, il cache Pompeo et sa véritable identité dans le territoire occupé pour protéger ce " fils de l'oppresseur ". Néanmoins, il restera toujours présent, en coulisses, pour veiller sur lui et fera tout pour que son héritage lui revienne. Pompeo, de son côté, grandit dans un village alpin au sein d'une famille locale. Il recherchera toujours à connaître son identité et passera une grande partie de sa vie à attendre son père. Mais des mains, dites " saintes " et plusieurs concours de circonstances l'en empêcheront. Le " calvaire " de Pompeo commence dès son plus jeune âge et ne prendra jamais fin. Cette histoire véridique se déroule entre 1828 et 1912, de la naissance à la mort de Pompeo. Elle nous parle de sentiments mitigés, de la mémoire et des dettes de sang, de fierté et d'arrogance, d'honneur et de dignité, de la noblesse avec laquelle on naît ou ne naît pas et des choses qui ne peuvent pas être achetées. De la grandeur d'âme, de la vanité et de tout ce qui peut être au-delà d'elle.

10/2021

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Littérature étrangère

Crépuscule irlandais

Edna O'Brien écrit ici le roman tumultueux et enfiévré de l'amour maternel. II faudra un long chemin à Eleanora pour comprendre la vraie nature de sa mère, Dilly, qui pour elle avait toujours représenté le poids de la morale et de la tradition. Dilly avait eu beau vouloir dans sa jeunesse échapper à son destin de fille d'Irlande, elle était revenue au pays, résignée, et s'était mariée, après sa tentative avortée de fuite aux États-Unis. Sa fascination pour New York, son premier travail comme bonne à tout faire, et puis le rêve qui tourne court et, dès son retour, l'installation à Rusheen, cette campagne perdue où elle a vécu la majeure partie de sa vie : elle a tout le temps de se les remémorer dans l'hôpital de Dublin où elle attend un diagnostic. Agée et malade, elle ne désire plus qu'une visite de sa fille, à qui elle n'a jamais cessé d'envoyer des lettres aimantes et fascinées. Eleanora, elle, a fui très jeune pour Londres l'étouffante campagne irlandaise. Elle y est désormais célèbre et détestée pour ses romans sulfureux. Quand enfin elle se rend au chevet de sa mère, c'est en coup de vent : elle prétexte un rendez-vous, et part retrouver un amant. Dans sa précipitation, elle oublie son journal intime... Quand elle s'en aperçoit, sa panique est vaine : la vie affranchie et passionnée qu'elle y consigne a sans doute tendu à sa mère un troublant miroir où celle-ci a pu reconnaître l'ombre de ses désirs passés. Eleanora découvrira, trop tard, la dimension de l'amour que lui vouait Dilly.

09/2010

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Faits de société

Elle le quitte, il la tue

Après le meurtre de sa soeur, la vie de Sandrine est bouleversée. Elle témoigne de l'histoire de sa soeur, du vécu des familles de victimes confrontées à un deuil impossible. Avec son association, elle se bat contre le fléau des féminicides, proposant des mesures à mettre en place pour que ça n'arrive plus. Victime d'un féminicide " Elle s'appelait Ghylaine et c'était ma soeur, la plus jeune. A 34 ans, maman d'une petite Cloé âgée de 7 ans, elle avait annoncé à son conjoint qu'elle le quittait. Le 22 septembre 2017, après l'avoir frappée, celui-ci jette de l'essence sur elle et allume un briquet. Leur appartement prend feu. La petite Cloé a assisté à presque toute la scène. Brûlée à 92 %, Ghylaine est emmenée à l'hôpital ainsi que son compagnon, blessé plus légèrement. Après deux jours, elle meurt sans sortir du coma artificiel dans lequel les médecins l'ont plongée pour lui éviter les souffrances insupportables des brûlures. Ghylaine est la 96e des 146 femme tuées en 2017 par leur compagnon. " A la suite de cette tragédie, Sandrine, parent de victime, a été témoin de nombreux dysfonctionnements : maintien de l'autorité parentale pour le meurtrier, absence de considération des multiples plaintes déposées, banalisation de ce type d'assassinat requalifié en " crime passionnel ", formation inexistante des gendarmes en ce type de circonstances. Elle témoigne aujourd'hui de l'histoire de sa soeur, du vécu des familles de victimes confrontées à un deuil impossible, mais aussi de son expérience sur le terrain, d'un problème social qui nous touche tous.

04/2023

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Guide pour nécromancien en herbe Tome 7 : Trois petits épilogues macabres

Suivez Linus et Grier dans leurs nouvelles aventures et leur nouvelle vie à travers ces trois novellas du Guide pour nécromancien en herbe ! Vont-ils réussir à survivre à tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin ? Le jour du mariage de Linus et Grier est enfin arrivé ! Tout est prêt, ils n'ont plus qu'à échanger leurs voeux et s'envoler pour leur lune de miel. Mais comme d'habitude, rien ne se passe comme prévu. Entre meurtres, incendies volontaires et overdose de gâteaux, les deux amoureux vont devoir tout faire pour survivre à leur propre mariage. Pour leur lune de miel, Linus a préparé une surprise à Grier, fan de paranormal : un week-end dans un hôtel hanté, célèbre pour envoyer ses clients à l'hôpital ! Mais voilà, la famille Oliphant est sous l'emprise d'une malédiction depuis des générations, et nos deux jeunes mariés ont hâte de résoudre ce nouveau mystère... Cependant, les fantômes du coin ne le voient pas de cet oeil-là ! Leur lune de miel leur sera-t-elle fatale ? Les ballons, les cadeaux, et surtout les gâteaux sont prêts pour la baby shower, et Grier est impatiente de déguster ce délicieux moelleux au citron... mais rien ne se passe comme prévu ! La Grande Dame a disparu, et si Grier veut que son enfant ait une grand-mère, il faut qu'elle enquête. C'était sans compter sur ledit enfant, qui a bien décidé de pointer le bout de son nez plus tôt que prévu... Linus et Grier n'ont plus qu'à espérer que leur nouveau rôle de parents n'aura pas leur peau ! #UrbanFantasy #Romance #Vampires #Nécromancien

11/2023

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Science-fiction

Transfection

Ce jeudi de décembre 2042, en attendant la remise du prix Nobel, Emma voit resurgir le passé. La greffe de moelle qu'elle a reçue à 16 ans a marqué sa destinée au contact de Dan, son grand-père pédiatre. Grâce à lui, elle a été amenée à découvrir la vie chahutée de ce fin chercheur en génétique. A deux, ils ont parcouru le monde au gré de ses travaux scientifiques, de ses déconvenues et de ses succès, en quête d'un traitement moléculaire corrigeant une maladie héréditaire. C'est lors d'un long voyage imaginaire, en train miniature, que tous deux se replongent dans le passé. Dan avait découvert le remède mais avait dû faire un pas de côté, dépassé par les implications incontrôlables de son innovation. Mais l'affaire n'était pas tombée dans l'oubli pour tous, et c'est de façon inattendue que le procédé avait refait surface, pour le meilleur comme pour le pire, au titre de vaccin dans les mains d'un assassin... Daniel Brasseur s'est retiré avec sa femme dans un vieux moulin à vent dans le Lot. Il a mené plusieurs vies, passant de l'Afrique centrale à l'hôpital des Enfants de Bruxelles et l'Agence européenne du médicament, à Londres avant de collaborer avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Dès 2016, il s'est impliqué dans le concept "de maladies émergentes insoupçonnées" . Il a notamment contribué au développement prémonitoire de nouvelles techniques vaccinales (ARN messager, virus vecteurs...), les virus ciblés comme prototypes de ces maladies infectieuses prévisibles étant les filovirus (Ebola), les arénavirus (Lassa) et les coronavirus...

05/2021

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Mort

Vivre la mort. Nous pouvons réapprendre à mourir

"Quand j'entrevois, comme aujourd'hui, le simple fond des choses (ce qu'à la condition d'une chance infinie, l'agonie révélera sans réserve), je sais que je devrais me taire : je recule, en parlant, le moment de l'irrémédiable" , écrit Georges Bataille. Nous n'ignorons pas que la fin de vie est un combat contre la mort perdu d'avance. Mais surtout, nous redoutons tous les derniers moments d'une agonie, synonyme d'effroi et de désespoir. Est-on pour autant inéluctablement condamné à subir la tragédie finale ? Serait-il possible d'envisager, à l'heure sombre, le dévoilement d'une dimension autre ? C'est d'abord un itinéraire de lumière que nous propose Blandine Humbert dans un essai audacieux. Partant de notre condition d'homme vivant, de sujet ayant un corps, elle engage une réflexion pour vivre paisiblement, ou du moins réconcilié avec les autres et soi-même, le grand passage. A condition toutefois d'accepter les risques à courir... Les aléas du voyage, passivité et pauvreté, abandon et désespoir peuvent amener à une traversée où surgit de notre incarnation même la surprise de la rencontre de notre moi profond. Sans pour autant ignorer nos failles et nos vulnérabilités, la fin de vie peut être ainsi une occasion de consentir à ce que nous sommes, pleinement et joyeusement. A défaut de choisir de mourir, nous pouvons nous révéler jusqu'au dernier jour. Blandine Humbert est docteur en philosophie. Elle enseigne à l'Institut catholique de Paris ainsi qu'au Collège des Bernardins. Après un passage au Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, elle est aujourd'hui membre du conseil scientifique de la SFAP.

10/2023

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Littérature française

Comptine des Height

Jeune médecin stagiaire à l'hôpital dirigé par le professeur Foster, le narrateur prépare une thèse sur la vieillesse, ce qui l'amène à passer les fêtes de Noël auprès de Lady Height, dans son superbe domaine de Charlen House isolé sous la neige et les brumes. Parmi les hôtes de la tyrannique infirme se trouvent réunis Lord William son second mari, le baronnet John son fils unique, né d'un premier mariage, fiancé à Cordolia sa belle-fille, mais surtout la mystérieuse Gillian, une cousine éloignée dont le jeune médecin tombe éperdument amoureux. Autres invités : les parents divorcés de Gillian, le commandant Mulligan, Anne et son mari le président Salomon, Michaël Height l'architecte, enfin Richard, un musicien contrefait. Entre les murs hautains et fastueux du château, les fêtes tournent soudain au drame sanglant : les hôtes sont tous assassinés en l'espace de cinq terribles journées. Qui donc peut être l'ange exterminateur et pourquoi a-t-il tué ? Après avoir bouclé le domaine, la police mène l'enquête sur le lieu des crimes. Chaque personnage est suspecté à tour de rôle, et le narrateur lui-même n'échappe pas aux soupçons. Et l'auteur de l'histoire, est-il innocent ou coupable ? Car Jean Lahougue entre dans le jeu de sa propre action policière dont les pièces narratives sont aussi minutieusement ajustées que celles d'un roman d'Agatha Christie. Témoignages vraies ou faux, péripéties, suspenses, rebondissements successifs, vieux règlements de comptes, cupidités, amours, fantasmes sont portés par une écriture dépouillée qui, du début à la fin, entraîne le lecteur dans un labyrinthe énigmatique dont il risque de ne pas sortir indemne.

03/1980

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Littérature française

Ah vous dirais-je maman !

A l'occasion d'une hospitalisation, Pierre convoque en rêve à son chevet les disparus qu'il a aimés et les ancêtres dont il imagine l'existence. Il évoque le paradis d'une enfance illuminée pendant toute la guerre par l'affection des pensionnaires de l'école que dirige sa mère. Elles deviennent toutes, par les simulacres de mariages qui émaillent leurs jeux, autant d'épouses attentionnées. Elles font de lui "un polygame en culotte courte" car il prend son rôle de petit mari très au sérieux. Les troupes allemandes occupent le rez-de-chaussée de l'école et il les observe du premier étage en compagnie de ses épouses. C'est de là que part le peloton d'exécution qui va fusiller Guy Môquet, dans une carrière où les pensionnaires avaient l'habitude d'aller en promenade le jeudi et le dimanche. Ce drame et la déportation de compatriotes d'origine juive, dont celle de la famille de son copain David, attisent les mouvements de résistance dans toute la région. Il s'apitoie malgré lui sur les malheurs de l'officier allemand échappé de l'enfer de Stalingrad, dont la famille entière a disparue dans le grand bombardement de Coblence. Cet officier musicien l'aide à répéter à distance, au piano, les fameuses variations de Mozart qui constituent le titre du livre. Sa Maman meurt un mois et demi avant le retour de captivité de son Papa, objet d'une longue attente, de 1940 à 1945. Un reste de fièvre le fait délirer, avant de quitter l'hôpital, guéri de sa maladie mais pas encore délivré de son passé.

10/2014

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Littérature française

Les Sauvages Tome 2

Chaouch est victime d'une tentative d'assassinat. Tandis qu'il prenait un ultime bain de foule, le candidat PS favori des présidentielles reçoit une balle tirée par Krim, le jeune paumé de la famille Nerrouche. Chaouch est transporté au Val-de-Grâce, entre la vie et la mort, alors qu'il avait cumulé 52,9 % des votes. Les banlieues bientôt s'enflamment : " Sarko assassin ! " Krim subit un interrogatoire serré des policiers anti-terroristes, et un chantage corsé de Pierre-Jean de Montesquiou, cerbère vicieux et directeur de cabinet de madame Vermorel, la redoutable ministre de l'Intérieur. C'est ainsi qu'on plonge dans les coulisses du pouvoir, et c'est d'un réalisme fascinant. Nazir, le vrai cerveau de l'attentat, s'enfuit dans une fausse voiture diplomatique vers la Suisse. Il change de chauffeurs et de cartes Sim, invente de faux profils sur Facebook, envoûte par son cynisme solitaire. Pendant ce temps, la famille Nerrouche, dispersée à l'hôpital, aux postes de police et dans la ville, se déchire. Mené tambour battant, ce roman poursuit, avec peut-être plus d'ambition encore, ce double récit où le destin d'une famille se mêle à celui d'un pays, de notre pays. Et comme dans les familles shakespeariennes, on y découvre la haine, la grandeur, l'instinct du mal et le risque de l'hallucination, la drôlerie et le frisson, la complicité de deux sœurs - mères de deux assassins, l'extrême violence qui isole, les pieds de nez et les coups bas. Un roman remarquable tant par son rythme, sa densité que son inventivité.

04/2012

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Littérature française

De lait et de miel

Au premier regard, quand il la rencontre en 1957 à la sortie d'un concert au bénéfice des réfugiés hongrois, le narrateur sait qu'il peut offrir à Zsuzsanna une vie de lait et de miel. Avec cette jeune femme volontaire et lumineuse, qui a fui Budapest et sa révolution manquée, il a en commun l'expérience de l'exil et, chevillé au corps, le désir de construire un avenir possible. Arrivé en France quelques années plus tôt, il a lui aussi échappé à l'étau de l'histoire. Parvenu au soir de sa vie, il se remémore son long combat contre le typhus, dans un hôpital de fortune, après qu'à l'automne 1944 il a quitté précipitamment avec son ami Stefan la ville de Temesvar que se disputaient les puissances ennemies. Roumain du Banat, d'origine française pourtant, il ne s'est jamais senti tout à fait chez lui dans cette Champagne où avec Zsuzsanna devenue Suzanne il a fondé une famille. D'autant que la malédiction d'un drame intime n'a pas tardé à rattraper ces deux-là, qui avaient tant voulu oublier les traumatismes collectifs. Le vieil homme, qui se confie par bribes à son fils Gabriel, aimerait trouver l'apaisement. L'on comprend à quel point Stefan lui a manqué pendant tout ce temps. Leur séparation sur un quai de gare à Budapest soixante ans auparavant le hante toujours. Dans ce deuxième roman, Jean Mattern construit avec justesse et maîtrise l'histoire intime d'un double exil. Tissant avec une grande subtilité sentiments et sensations diffuses, il donne corps à des personnages d'une émouvante vérité.

08/2010

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Littérature étrangère

La mitrailleuse d'argile

Un quiproquo de l'Histoire fait que Piotr Poustota, poète pétersbourgeois du début du siècle, poursuivi par la sinistre Tcheka, se retrouve commissaire politique d'une division de cavalerie rouge en pleine guerre civile. Son chef, le fameux Tchapaïev, apparaît sous des traits fort éloignés de ceux, édifiants, que lui ont prêtés littérature et cinéma soviétiques : sous son commandement on passe le plus clair de son temps, entre deux combats, à discuter de l'irréalité du monde en descendant de la vodka ou en sniffant de la cocaïne. Il arrive que, pour mieux comprendre que la vie est un songe, on fasse un tour aux Enfers sous la houlette d'un baron fusillé. Il est vrai que Tchapaïev, détenteur d'une arme absolue et philosophique, la " mitrailleuse d'argile ", n'est pas seulement Tchapaïev... Là où les choses se compliquent encore, c'est que Piotr Poustota est simultanément pensionnaire d'un hôpital psychiatrique aux abords de Moscou, de nos jours. En compagnie de " nouveaux Russes " rêvant d'Amérique, du Japon ou de différentes formes de racket, il est soumis à un traitement de choc pour " dédoublement d'une fausse personnalité ". Qui est donc finalement Poustota, dont le nom signifie " le vide " ? Un bolchevik d'occasion qui fait des cauchemars ? Un interné qui délire ? Un réincarné dans l'autre ? Et qu'est-ce que la Russie, celle de la révolution comme celle des truands ? Une vaste maison de fous ? Lorsqu'on sera parvenu en Mongolie intérieure, c'est-à-dire le lieu où s'élève le " trône de nulle part ", ces questions paraîtront bien oiseuses.

09/1997

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Littérature étrangère

Bonsaï

Dans Bonsaï ; Kirsten Thorup raconte une histoire d'amour entre deux êtres que tout oppose. Nina est une jeune provinciale issue d'un milieu modeste. Arrivée à Copenhague pour faire des études, elle rencontre Stefan, jeune artiste et fils de grands bourgeois. Éblouie par lui, elle l'épouse. Ce n'est qu'après la naissance de leur fille Elin qu'elle découvre la bisexualité de son mari. Elle prend alors des amants, vit sa vie et finit par divorcer, mais reste indéfectiblement attachée à Stefan. Et lorsque Stefan apprend qu'il est atteint du sida, c'est vers Nina et Elin qu'il se tourne pour leur demander de l'aider à mourir. Mais à travers cette histoire d'amour, c'est aussi la naissance d'un écrivain que Kirsten Thorup nous raconte. Car à la fin, la jeune et naïve provinciale s'est muée en une artiste reconnue. Et le livre est peut-être né de ce défi que lance Stefan à Nina sur son lit d'hôpital : Écris notre histoire ! Bonsaï apparaît donc comme une exploration des formes romanesques. Composé de sept parties d'égale longueur, le livre joue avec les changements de point de vue et mobilise les ressources du roman par lettres, du monologue intérieur, du récit à la première et à la troisième personne. Tantôt racontée par un narrateur omniscient, tantôt par un narrateur subjectif et peu fiable, encadrée par un prologue et un épilogue qui la met en perspective, l'histoire de Nina et de Stefan est vue sous de multiples éclairages et ne cesse d'interroger le lecteur.

09/2004

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Littérature française

Tarabisco

Un jeune homme reclus dans une maison promise à la démolition survit dans ses rêves. Lui apparaissent l'illustre Tarabisco, sa grand-mère défunte, cantatrice monstrueuse qui le hante et qu'en secret il vénère, son père, vendeur de bretelles et gérant sournois d'une maison close, sa mère guettant à jamais le retour de son premier amour, mort en ruer. Pour se libérer de ses peurs et décrire ses fantasmes, il écrit un journal onirique dans lequel les morts et les souvenirs du passé l'assaillent. Comment retrouver parmi eux Eulalie Belladonna, image de l'enfance et de la femme idéale ? A l'hôpital, un patient du nom de Jean-Arthur Quinquet se réveille. Amnésique, il a été retrouvé inanimé dans une cabane au fond des bois, avec une musette pleine de curieux dessins, et de fragments d'une étrange pièce de théâtre. Peu à peu, l'homme sans passé se souvient. Des images surnagent sur son inconscient tourmenté : celle de son père, grand raconteur d'histoires extraordinaires comme celle de Manuela l'Indienne ou de son aïeule Tarabisco ; celle de sa mère qui lui préférait sa soeur Eulalie, dont il était follement amoureux ; celle de ce fameux jour de la Fête à Neu-Neu où il se retrouva enfermé dans le Tunnel de la mort. Commence un bras de fer avec le psychiatre. Et s'il feignait de ne pas se rappeler ? Dans ce roman construit en deux parties, illustration vivante du dédoublement des schizophrènes, Frédérick Tristan embarque le lecteur dans un surprenant voyage des profondeurs de la psyché, souvent drôle, parfois tragique.

05/2011

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Faits de société

Défense de soigner pendant les expulsions

Que se passe-t-il vraiment à la ZAPI 3, la prison-hôtel de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle où transitent chaque année des milliers d'étrangers interpellés à leur descente d'avion, pour la plupart munis de faux papiers ? Comment s'occupe-t-on de la santé de ces non-admis, comme on les appelle ? Plutôt mal, si l'on en croit le témoignage du Dr Philippe Taugourdeau qui a travaillé dans l'unité médicale instaurée en 2003 par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkory. Les consignes de la hiérarchie médicale sont claires: " On ne doit adresser à l'hôpital que les urgences, et sur place, ne traiter que les bobos avec les moyens du bord ! " Pour les autres maladies, un banal comprimé doit suffire, et toute demande d'examen et de consultation spécialisée est mal vue ou impossible. Pourquoi ? Parce que, coûte que coûte, les actions médicales ne doivent pas retarder les expulsions. Mais au moindre doute, la police exige d'être couverte par un certificat affirmant que les non-admis sont en état de reprendre l'avion, même avec une otite aiguë ! " S'ils ont pu arriver jusqu'ici, ils peuvent bien repartir ! " Déplorant cet état d'esprit, des irrégularités et des techniques d'escorte inacceptables, le Dr Taugourdeau a rué dans les brancards. Mal lui en a pris de vouloir exercer ses fonctions dans le respect de son serment d'Hippocrate et du code de déontologie. " Tu emmerdes la police ! " fut la raison finalement avancée pour l'expulser de son poste. Mais pourquoi ? Qu'avait-il osé mettre à jour ?

01/2007

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Littérature française

Infidèles

Slima est une putain marocaine. Son fils Jallal l’aide à attraper les hommes, les clients, les soldats d’une base militaire. Il parle à sa place, se bat pour elle. Tous deux résistent à la misère et aux humiliations. Ils savent manipuler les hommes, tirer d’eux de quoi survivre. Ils se sont inventé une religion où cohabitent l’Islam, la sorcellerie, et des rêves nés des chansons populaires et des films. Marilyn Monroe est devenue pour eux une sorte d’idole protectrice. Slima est arrêtée par la police. Elle est torturée par les sbires d’Hassan II. Elle met Jallal à l’abri en l’envoyant en Egypte. Elle le rejoint et reprend son métier de prostituée au Caire. Elle y rencontre un Belge, converti à l’Islam. Avec lui elle trouve la voie d’une ascèse qui la conduit à mourir sur la tombe du prophète à Médine. Installé à Bruxelles par l’amant de sa mère, Jallal s’y sent étranger. Révolté et rêveur, il rencontre à son tour, dans un hôpital, un européen musulman, qui le subjugue. C’est un coup de foudre où la spiritualité tient plus de place que la sensualité. Ensemble ils partent pour Casablanca avec le projet de se faire exploser. Jallah voit dans cette explosion une façon d’imposer au monde leur amour réprouvé et de venger sa mère. Quand il comprend que son ami est en fait un terroriste il est trop tard. Jallah, après sa mort, est accueilli par un Dieu qui n’est autre que Marilyn Monroe, l’idole de sa mère.

08/2012

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Histoire de France

Atlas de la Révolution française. Tome 7, Médecine et Santé

Inscrire dans le temps relativement court d'un demi-siècle mouvementé (1770-1820) une histoire de la médecine et de la santé, n'est-ce pas introduire de force dans le cadre des scansions politiques des réalités qui relèvent de la longue durée ? Il y a évidemment ce qui ne change que lentement : la morbidité et, en particulier, les moyens de lutte contre les épidémies (à l'exception notable de la variole) ; les recours traditionnels du plus grand nombre, qui s'opposent aux choix des élites éclairées face à la maladie et aux médecins ; les ressources et les équipements de la santé. Mais il existe des éléments de rupture nés à la fois de la crise et des innovations : dès avant la fin de l'Ancien Régime s'esquissent les premiers projets d'une meilleure organisation de la médecine et les premières entreprises d'observation systématiques. Avec la Révolution, cette volonté de réforme s'affirme autour d'une figure professionnelle redéfinie, celle du médecin ; d'un espace institutionnel : l'hôpital ; d'une pratique médicale : la clinique. Elle culmine dans le grand projet utopique d'une santé pour tous, la santé publique. Dans cette histoire, la Révolution ne rompt pas toujours avec l'Ancien Régime, tant s'en faut. Mais elle est le moment d'une cristallisation et d'une accélération des évolutions, même si le bilan n'est pas toujours positif, même si toutes les réformes entrevues n'aboutissent pas. Entre médecine et santé, les liens se sont chargés d'une nouvelle signification. La santé du sujet devenu citoyen est une affaire d'Etat. Désormais, la médecine est aussi un enjeu politique.

01/1993

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Sociologie

Jeunes - ville - violence. Comprendre - prévenir - traiter

Parce que la violence est polymorphe et omniprésente (dans les familles, à l'école, dans la rue, au travail, sur les stades, etc.), parce qu'elle saccage le besoin de paix et de sécurité nécessaire au développement de la personne et de toute sociabilité, parce qu'elle met en avant fréquemment les jeunes générations qui seront les adultes de demain, parce qu'elle insiste, également sur les différends actuels de la vie sociale, la Ligue française pour la santé mentale, reconnue d'utilité publique, et l'association Enfants et Espoir, délégation régionale de celle-ci, associées à l'Institut de sciences pénales et de criminologie de l'université d'Aix-Marseille III (Aix-en-Provence), au Tribunal de grande instance de Toulon, à l'hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne, ont organisé un colloque de deux jours sur le problème de la violence dans la cité, sa dimension quotidienne et le rôle tenu par les populations jeunes. Ce colloque, placé sous le haut patronage de Madame Claire BRISSET, Défenseure des enfants, s'est tenu les 9 et 10 octobre 2002 au casino de Hyères-les-Palmiers (83400). Vingt sommités de la médecine, de la psychologie, du droit, de l'éducation, se sont jointes à des magistrats et à des policiers pour exposer leur point de vue et essayer de comprendre, afin de mieux le prévenir, ce phénomène majeur de notre temps, véritable défi à nos institutions et à nos cultures. Le ministre des Sports et de nombreuses personnalités y étaient présents ou représentés. Dans le présent ouvrage sont envisagés les formes et les lieux de violence, les aspects juridiques de celle-ci et son traitement.

05/2004

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Santé, diététique, beauté

Plus fort que la haine

Fin des années 50, abandonné à 3 ans sur une route par sa mère, puis cloué durant deux ans sur un lit d'hôpital par les coups reçus de son père, Tim est alors un petit garçon au cœur et au visage cassés. Arrivent ensuite les placements en famille d'accueil, avec leur lot de désillusions qui ne font qu'augmenter la carence d'amour d'un enfant qui va petit à petit durcir son cœur pour ne plus souffrir. Chef de bande à 12 ans, son unique désir est de réaliser l'exploit de se faire renvoyer de la maison de correction pour vivre " libre " dans le Paris des années 60. Et là, c'est un combat quotidien contre la faim, le froid, les mauvaises rencontres... Tour à tour commis épicier, braqueur de prostituées, gigolo, il découvre la perversité de certains milieux mais aussi l'entraide entre les plus pauvres et l'amitié vraie. Cependant, le jeune homme garde au fond de lui la rage de vivre et de haïr. Il apprend la boxe, gagne des combats et acquiert une certaine respectabilité. Mais, derrière l'adversaire, c'est en fait son père qu'il veut mettre K.O. A 20 ans, il rencontre les cassés, les tordus, les handicapés que la société rejette et qui vont le bouleverser, au point de lui faire vivre une nouvelle naissance... A travers cette autobiographie, l'auteur nous dévoile l'itinéraire d'un enfant perdu, et retrouvé. Ses mots ont la force de coups de poing, et l'écriture lapidaire délivre un message rempli d'espoir en la capacité d'amour et de pardon de tout homme, même du plus blessé.

03/1999

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Critique littéraire

Plus qu'un regard - Un hommage à mes parents

Acheminé vers l'Allemagne comme STO, Marcel se retrouvera à Hambourg lorsque les bombardements anéantiront la ville. Malgré ses blessures, il profitera de la débâcle pour reprendre par ses propres moyens la direction de la France. Or, traverser le territoire sous le joug de l'ennemi ne sera pas une mince affaire. Le froid, la faim, la peur feront de lui un zombi qui finira sa course terré au fin fond d'une campagne perdue. Après une enfance digne d'un roman de Victor Hugo, Simone sera accueillie chez l'une de ses soeurs dans le Paris d'avant-guerre. Elle y découvrira la belle vie jusqu'à ce que les Allemands envahissent la capitale. Lors de l'exode, elle ira se réfugier dans la maison de Juliette située en plein coeur du bocage normand. Un beau matin, elle débusquera dans un des bâtiments de la ferme un jeune homme d'une maigreur effroyable dissimulé sous une bâche. Simone et Marcel prendront le temps de se connaître avant qu'une vague de parachutistes ne s'approprie les côtes de la Basse-Normandie. Malgré bien des péripéties et des privations, leur mariage sera célébré en décembre 1944. De leur union naîtront une fille et un garçon qu'ils élèveront avec infiniment d'amour. Puis viendra le temps où les aléas de la vieillesse prendront le dessus. De la maison de retraite à l'hôpital en passant par diverses unités de soins, aucune structure ne leur échappera jusqu'à leur dernier jour. Un témoignage de la naissance au décès de ses parents que l'auteure avait envie d'écrire, de partager.

10/2017

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Littérature française

Le dernier timbre de Marianne. Impunité, inégalité, iniquité

Sur un fond de crise économique, Guillaume se retrouve confronté à des difficultés financières dans son activité de peintre figuriniste, qu'il exerce avec passion pour les collectionneurs depuis de nombreuses années. Par suite d'une dépression, il est placé dans un hôpital psychiatrique, et se repose d'un burn-out. Le docteur lui propose de participer à un protocole de recherche. Ses pensées seront l'objet d'une surveillance qui l'entraînera dans un milieu carcéral, un monde hostile, de violence, auquel il doit faire face. Il participe à de nombreuses activités qui lui permettent de rencontrer un metteur en scène et de préparer sa réinsertion. Dans un dialogue avec Gérard son codétenu, les deux chefs d'entreprise se soutiennent, ils font une analyse sur les prévaricateurs qui ont mis le pays à genoux, et sur Marianne qui ne sert plus à rien. La divinité de la république est devenue au cours des dernières années d'une jalousie et d'une méchanceté insupportable. Guillaume mythomane, raconte les raisons de son arrestation, d'un héritage dont le testament sera contesté par ses contradicteurs. Une situation qui semble assez courante dans les familles, et l'opportunité pour les héritiers d'ouvrir les portes du passé afin de régler leurs comptes. L'impondérable va encore une fois couper le fil de la vie de Guillaume. Face aux épreuves, il doit improviser, et trouver des solutions, mais il est suffisamment intelligent pour comprendre les enjeux de cette recherche médicale, il choisit sa cible en détention, pour mettre en défaut l'analyse des puissants ordinateurs du programme Conscience 1, qui devient au cours des premiers résultats une raison d'Etat.

10/2018

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Photographie

Le plat pays qui fut le tien. Hommage photographique à Jacques Brel

Placer en miroir des photographies et des textes de Brel, voilà pour le moins une démarche originale, en cette année du 40e anniversaire de la disparition du "Grand Jacques", pour rendre hommage au plus célèbre chanteur belge. C'est celle de Charles Henneghien, intrépide photographe-reporter octogénaire montois qui publie par ailleurs, chez le même éditeur, un ouvrage bilingue de vulgarisation historique, Moyen Age, enfance de l'Europe, et accroche aux cimaises de l'Hôpital Notre-Dame à la Rose, à Lessines, une exposition éponyme, visible du 23 juin à fin décembre. Il s'en explique d'emblée dans les premières pages de son livre Le Plat Pays qui fut le tien, qui paraît en ce mois de juin, avec le soutien des autorités francophones bruxelloises : "Comme Brel, je suis né dans ce petit pays bizarre qu'est la Belgique. Tous deux, nous avons survécu à l'enseignement catholique et nous avons été boy-scouts. Son succès a décollé dans les années 60, au moment où je débutais une carrière dans le photoreportage. Je voyageais souvent, parfois au bout du monde, mais les chansons de Brel me suivaient partout. De temps à autre, il m'arrivait de constater des correspondances inattendues entre certaines de mes photos et des rengaines de Brel gravées dans ma mémoire. Récemment, des amis m'ont convaincu de mettre en forme ces coïncidences constatées a posteriori. Aucune de ces photos n'a été préméditée, ni mise en scène. Leur relation subtile et imprévisible avec le texte est le fait du hasard. A moins qu'elle ne révèle parfois une lointaine communauté de pensée."

06/2018

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Histoire internationale

Avec Fidel et le Che. Ceux qui luttent et ceux qui pleurent

C'était un révolutionnaire, un vrai. Mort les armes à la main à 34 ans, dissous dans la jungle argentine. Le témoignage de Jorge Ricardo Masetti, le "commandant Segundo", compagnon de route et ami d'Ernesto Che Guevara et de Fidel Castro était resté inédit en France. Mémoires d'une guerre qui enflamma une génération et s'achève trois ans après sa mort : le 9 octobre 1967, il y a tout juste cinquante ans, le corps du Che est exposé, criblé de balles, à l'hôpital de Vallegrande, de l'autre côté de la frontière, en Bolivie. C'est lui qui avait envoyé Jorge Ricardo Masetti allumer la révolution si loin de Cuba. Les deux hommes sont morts pour elle. Le jeune journaliste argentin débarque dans la dictature sanguinaire de Batista en mars 1958. Il parvient, au terme d'un périple épique dans les montagnes cubaines à y décrocher la première interview radiophonique de Fidel Castro, chef du Mouvement du 26 juillet et de son fidèle adjoint, le Che. Bouleversé par la répression aveugle de la dictature, il bascule dans le camp révolutionnaire dont il devient un personnage incontournable. Dans Ceux qui luttent et ceux qui pleurent, Jorge Ricardo Masetti livre un témoignage capital sur l'épopée castriste. Un récit saisi sur le vif, une chronique nerveuse de la révolution. Fondateur et directeur de l'agence de presse internationale Prensa Latina, le missionnaire de la révolution, artisan du rapprochement avec le FLN en Algérie, prend les armes en 1964, pour ouvrir le second front choisi par le Che. C'est la fin de l'aventure. Son corps n'a jamais été retrouvé.

09/2017