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Histoire de France

Le GC III/3 en 1939-1940. Pirates et condors au combat

Crée au printemps 1939 le Groupe de chasse III/3 aura a peine le temps de s'entratner que la déclaration de guerre lui fera quitter la Bourgogne pour rejoindre son terrain de campagne. Un drame lors de ce transfert amputera le groupe de 6 de ses pilotes, tués ou grièvement blessés. Reconstitué à Salon-de-Provence, le III/3 gagne l'Est de la France et passera la Drôle de guerre a Ochey (Meurthe-et-Moselle). Leur premier succès du 30 septembre 1939 leur regonfle leur moral mais les missions qui se succéderont jusqu'en avril resteront surtout des escortes d'avions de reconnaissance et de surveillance. L'arrivée du capitaine Richard en janvier 1940 à la tête du groupe apporte un nouvel état d'esprit mais sa mort prématurée peu de temps avant le choc du 10 mai 1940 pourrait être l'une des causes de sa relative discrétion "médiatique". Et pourtant, ses succès (et ses pertes) remportés en Belgique ou en Picardie à bord de Morane avant d'être transformé escadrille par escadrille sur Dewoitine 520, le classeront 11 ème pour le nombre de ses victoires. Le GC III/3 réussit a passer en AFN mais est dissous en août 1940 après 482 jours d'existence. Bien que peu de documents officiels aient survécu jusque aujourd'hui, les auteurs peuvent raconter ce parcours grâce à de formidables archives conservées dans les familles. Nous vous proposons de découvrir l'histoire de cette unité de l'année de l'Air et de ses aviateur à travers ces 208 pages, 375 photos (dont 70 portraits), 4 cartes, 27 profils de Yann Le Gel et de nombreuses reproductions de documents.

05/2019

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Sociologie politique

Frontières et domination - Migrations, capitalisme et nation

"Une ahurissante et effarante visite guidée de la Grande Muraille du capitalisme, cette zone frontalière meurtrière où le fascisme viral dévore les corps des pauvres et persécutés". Mike Davis Les médias sont saturés d'images déshumanisantes que le discours dominant associe à une prétendue "crise migratoire" . Or cette crise n'est que le résultat inévitable de la colonisation, la mondialisation capitaliste et des dérèglements climatiques. L'imputer à celles et ceux qui font les frais de l'exploitation et de l'extractivisme est une façon d'exonérer les vrais responsables et permet de justifier le renforcement militaire des frontières, de diviser la classe ouvrière internationale, de criminaliser les migrants et de consolider la domination de la classe dirigeante. Ce livre dissèque la frontière comme méthode intrinsèque au processus de formation de l'Etat, de hiérarchisation sociale, de contrôle de la main-d'oeuvre et de promotion de nationa-lismes xénophobes. En étudiant les cas de différents pays d'Amérique, d'Europe, d'Asie et d'Océanie, l'autrice dénonce les politiques migratoires et appelle à l'action. S'appuyant sur le travail de politologues et de journalistes, elle donne aussi à lire les témoignages de personnes migrantes pour offrir cette synthèse salutaire et nécessaire des combats menés partout dans le monde pour l'abolition des frontières. Harsha Walia est une militante et écrivaine basée à Vancouver. Diplômée en droit, elle défend depuis plus de vingt ans la justice migratoire, la solidarité avec les peuples autochtones et la libération du peuple palestinien. Elle a notamment cofondé le groupe de défense des droits des migrants No One Is Illegal. Chez Lux, elle a publié Démanteler les frontières (2015).

10/2023

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Littérature française

Eloge du démodé

« Un refus d’être dans la course, de participer avec armes et bagages à cette poursuite échevelée de la modernité qui caractérise tant notre époque tonitruante. S’éloigner de la clameur du moderne, préférer l’implicite et ses chuchotis à l’explicite qui aboie ses vérités. Se montrer plus sensible à l’écho qu’à la voix qui l’a produit. Ne pas vouloir se rendre exclusivement contemporain de son siècle, mais retourner aussi vers d’autres, en commencer le voyage. En place des autoroutes privilégier dans ce but les sentes perdues éperdues de la confidence et du secret. Comment écrire un secret sans le dévoiler ? Fracturer le réel pour le savoir, une des aspirations de ce bref manifeste, libelle, art poétique. S’asseoir à l’ombre, en peser le pour et le contre, loin du clinquant d’un mécanique soleil luisant sans discernement pour celles et ceux que soi-disant il éclaire. Ambitionner somme toute de devenir le chantre de la corne du bois. S’enfouir pour cela dans les forêts de la pudeur et de la discrétion. Devenir vieux d’une vieillesse qui rajeunit les rides, les change en arbre des grâces. Pratiquer le recul en avant, ameuter, réveiller hier pour enrichir, augmenter aujourd’hui. Tenter d’inventer tout un art du démodé, ces étoffes dont le temps s’habille pour signaler qu’il passe, afin d’apprendre à en tirer tous les fils, les réunir alors, les enrouler en phrases pour énoncer une doctrine du présent perçu surtout comme un passé qui s’attarde, qui n’en finit pas de s’attarder ».

04/2012

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Sciences de la terre et de la

Savoirs paysans et développement

Les savoirs paysans font l'objet de très nombreuses études. Ils sont devenus des objets de recherche. Mais ils n'ont pas été, pour autant, pris en compte dans la plupart des projets de développement. Près d'un quart de siècle d'opérations de développement, conduites sur tous les continents avec des succès divers, rend urgent d'établir enfin la jonction entre la recherche et le développement. C'est à cette tâche nécessaire que ce livre veut contribuer. Cette entreprise est placée sous le signe de la diversité. Vingt-trois chapitres présentent les résultats de recherches menées dans douze pays par des scientifiques de dix traditions universitaires différentes. Toutes les disciplines des sciences sociales sont présentes mais aussi l'agronomie, la nutrition, la recherche-développement et la communication. Les sociétés paysannes, changent, se transforment, innovent. Et cela à un rythme qui n'est pas forcément aussi lent que l'on a bien voulu le dire. Aussi il est fallacieux d'imputer la responsabilité des échecs des opérations de développement à la " résistance " des paysans au changement ou à " la mentalité paysanne ". Le problème, pour les paysans, est de maîtriser les techniques qui leur sont proposées et de se les approprier. Les textes réunis ici témoignent de la capacité des sociétés paysannes à s'adapter à de nouvelles contraintes. Le rôle du chercheur est d'identifier cette capacité, de trouver les moyens de la stimuler, de l'intégrer au système de développement et de l'utiliser, éventuellement, à la place de la recherche officielle. Ce programme et ce rôle assigné au chercheur impliquent une redistribution des cartes entre la Recherche et le Développement.

05/1991

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Littérature étrangère

La vie dans la tombe

La "vie dans la tombe" est, dans la liturgie orthodoxe, l'hymne du Vendredi saint, déploration funèbre dans l'attente de la Résurrection. Pour Stratis Myrivilis, c'est l'enfer des tranchées durant la Grande Guerre. Publié à Mytilène en 1924 et remanié par l'auteur jusqu'en 1956, La Vie dans la tombe a été traduit dans une dizaine de pays, dont la France (1933) mais dans une édition amputée ne rendant pas compte de cette oeuvre majeure, une des plus célèbres de la littérature grecque moderne. Le livre se présente comme le journal intime d'un jeune Grec de Mytilène (Lesbos), Antonis Cotsoulas, engagé volontaire sur le front d'Orient. Il retrace ses épreuves et son évolution intérieure, de l'élan juvénile initial à la désillusion d'un patriotisme lucide teinté d'antimilitarisme. Si l'auteur, pour ménager sa liberté d'expression, recourt aux artifices de la fiction, il n'emploie jamais le mot "roman". Son livre est avant tout un témoignage d'un réalisme extrême sur la vie quotidienne dans les tranchées. On y croise tous les desservants de cet "abattoir international en folie" (Céline), gradés arrogants ou humbles héros, déserteurs ou victimes résignées. Ce monde d'en-bas a pour contrepoint rêvé le paradis perdu de Mytilène, avec sa lumière, les parfums de sa flore, ses couleurs et ses rivages. Au service de son oeuvre, Myrivilis forge une langue neuve, un "démotique" proche de la langue orale, ponctué de régionalismes expressifs, de créations verbales pures qui, par son sens du rythme, s'élève à la hauteur d'une prose d'art. Cet irrécusable document est aussi un manifeste littéraire.

03/2016

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Revues Ethnologie

L'Homme N° 241 : Varia

C'était une évidence. L'Homme consacre les premières pages de ce numéro à la mémoire de Jean Jamin (1945-2022) qui fut son secrétaire général pendant presque deux décennies. C'est avec un hommage élégant et sensible que quelques-uns de ses proches collègues nous restituent l'envergure de son oeuvre et l'originalité du regard qu'il posait sur les objets de l'anthropologie. Deux "Etudes & Essais" explorent ensuite des configurations singulières de l'espace urbain pour en questionner les frontières, sociales et temporelles dans un premier cas, puis religieuses et politiques dans le second. François Robinne propose une ethnographie des enclaves du centre-ville de Bangkok, un monde mouvant composé de travailleurs de l'exil amputés de leurs liens familiaux et de la vibrante sociabilité citadine qui entoure leur habitat temporaire. Amélie Neuve-Eglise et Mahnaz Tavakoli, quant à elles, éclairent les tensions qui ont traversé l'espace sacré de villes iraniennes lorsque la pandémie de Covid-19 s'est abattue sur leurs lieux de dévotion. Suivent trois "A Propos" de publications récentes. Rémi Hadad et Jessica De Largy Healy mettent en lumière les entrelacements politiques et historiographiques qui président aux débats scientifiques sur le statut des Aborigènes australiens au moment de leur colonisation brutale : chasseurs-cueilleurs ou agriculteurs ? Arnaud Esquerre interroge les procédures déployées par Philippe Descola pour identifier les "règles de l'imagination visuelle" dans Les Formes du visible. Une anthropologie de la figuration (Le Seuil, 2021). Simon Gérard clôt ce numéro par une discussion, rare et stimulante, de travaux anthropologiques sur les lieux de qualité de la production alimentaire.

04/2022

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Histoire de France

La guerre, le prince et ses sujets. Les finances des Pays-Bas bourguignons sous Marie de Bourgogne et Maximilien d'Autriche (1477-1493)

En 1477, l'onde de choc née de la défaite et de la mort de Charles le Téméraire se propagea à l'ensemble des possessions bourguignonnes. Face à Louis XI, Marie de Bourgogne et Maximilien d'Autriche durent d'abord défendre l'intégrité territoriale de leur " grand héritage ", amputé d'emblée de la plus grande partie des fiefs français. Retranchés aux Pays-Bas, ils furent confrontés aux revendications des villes de Flandre et de Brabant, porteuses d'un projet politique fondé sur l'autonomie des communautés et sur une stricte limitation des prérogatives du prince. La fiscalité et les finances furent au coeur de ce conflit, dont elles ont été à la fois l'une des principales causes, et l'enjeu primordial. Elles firent l'objet d'âpres débats dans les assemblées représentatives et aux Etats généraux. Qui du prince ou de ses sujets aurait le contrôle de la levée des impôts et de leur emploi ? Quel système militaire adopter, qui fût à la fois efficace, le moins coûteux possible, dans un contexte économique marqué par le haut niveau des salaires, et conforme aux idéaux politiques des acteurs en présence ? Les sources financières et comptables, très abondantes, permettent de saisir la réalité des enjeux politiques et ce qu'était le pouvoir d'achat de l'impôt. A ce titre, la présente étude entend apporter un éclairage nouveau sur la nature et les limites de l'Etat princier en Occident à l'aube de la Renaissance. Avec le concours financier de la " Fondation pour la protection du patrimoine culturel, historique et artisanal " (Lausanne) Cet ouvrage a été distingué par l'Académie des Inscriptions et belles-lettres (prix Duchalais)

01/2019

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Beaux arts

Gustave Eiffel et la passerelle de Bordeaux

Age de 26 ans, son diplôme d'ingénieur en poche, Gustave Eiffel se voit confier en 1858 la conduite du chantier d'un pont ferroviaire traversant la Garonne à Bordeaux. Il s'agit de franchir un fleuve large et capricieux, sur une distance de 500 m, en construisant l'un des plus grands ouvrages en fer de cette époque. Les plans en sont dressés par les ingénieurs de la compagnie des chemins de fer du Midi, Stanislas de Laroche-Tolay et Paul Régnauld. Le chantier, qui se déroule sur deux années, bénéficie d'innovations techniques, notamment pour les fondations, apportées par le jeune ingénieur. Ces expériences fructueuses seront reprises par la suite pour la construction d'autres ponts métalliques. Le pont de Bordeaux, achevé en août 1860, est pour Gustave Eiffel l'élément fondateur qui marque le point de départ de sa prodigieuse carrière. L'ouvrage d'art connaît cependant un épilogue mouvementé : détourné de son usage initial, il est un temps menacé de destruction. Amputé de sa passerelle piétonne (1981), puis de ses rampes d'accès (2008), il est devenu un objet patrimonial en suspens, jusqu'à sa protection au titre des Monuments historiques en 2010. Ce livre retrace les années bordelaises du jeune Eiffel, accaparé par la construction du pont de Bordeaux, puis, vingt ans plus tard, par celle du pont routier de Cubzac. Il aborde en outre la délicate question de la conservation de ce patrimoine industriel, devenu un objet architectural rare et précieux, implanté en plein coeur du projet Bordeaux Euratlantique. La réponse est fournie par les maîtres d'oeuvre qui en donnent une vision prospective et dynamique en présentant les projets de sa reconversion.

10/2019

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BD tout public

La Gröcha

Après près de 6 ans d'absence, Peggy Adam fait son retour avec La Gröcha, un drame humain au contour fantastique - et quoi de mieux pour son retour en 2012 qu'une histoire de fin du monde ? Dans un futur proche, quelque part en Suisse. Une maladie décime l'homme inexorablement. D'abord des taches apparaissent, et puis bientôt, sans espoir de guérison, c'est la fin. Les villes sont quadrillées, les sorties et déplacements réglementés. Suite à un drame encore frais, Marc, pour fuir un quotidien étouffant, décide de partir à la montagne, dans le vain espoir d'y trouver un peu de tranquillité, pour faire le point. Il sera vite rejoint, contre sa volonté, par Emma, avec laquelle il partage un lourd secret... Et c'est là, en haut des cimes, au milieu des arbres et d'une nature préservée mais de plus en plus inquiétante, que la vérité, sordide, va éclater... Faux récit de science fiction, mais vrai questionnement sur le rapport entre l'homme et la nature, ainsi que sur la perte d'un être cher, La Gröcha pose des questions qui dérangent : comment vivre quand on est amputé d'une partie de soi-même ? Comment continuer à vivre quand on a commis l'irréparable ? Et si la maladie qui gangrène la Terre, c'était l'homme ? La Gröcha promène le lecteur dans une étrange ambiance mi-réaliste mi-cauchemardesque - l'ouvrage est d'ailleurs parsemé de séquences oniriques réalisées au lavis - et la lente descente aux enfers de son personnage central pourrait se lire comme une métaphore d'une humanité aux abois, peut-être arrivée au terme de son existence.

08/2012

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Littérature étrangère

Signor Hoffman

Un écrivain guatémaltèque se rend en Italie, invité à évoquer la mémoire de son grand-père, rescapé d'Auschwitz. Là, il découvre que le camp de concentration mussolinien n'est pas le vrai camp mais une copie et se rend compte que tout est mascarade et dénaturation, à commencer par son nom, fallacieusement germanisé en Hoffman. L'univers romanesque bascule dans le vertige, que sous-tend l'humour sardonique du narrateur. Puis le voilà sur le chemin d'une plage du Pacifique ; au milieu d'une mare de requins débités en morceaux, une cage en bambou où s'agite un garçon mongolien et épileptique : là aussi, l'enfermement, la souffrance, et la peine coupable du narrateur. Ou encore sur le haut-plateau guatémaltèque, lorsqu'une enquête l'amène à découvrir une plantation de caféiers qui a survécu à l'exploitation capitaliste et au leurre du commerce équitable : dans l'équilibre naturel retrouvé, les oiseaux sont revenus, et le monde est à nouveau rassurant et beau. Seulement les frontières persistent à l'intérieur d'un même pays - le Guatemala des origines amputé du Belize aux sables blancs - et ses barrières policières. Chacune des nouvelles de ce recueil se déroule en somme entre deux pôles ou deux faces, de Senor Halfon à Signor Hoffman. Dans une tonalité mélancolique, douce-amère, et la sonorité d'un air de jazz entendu un soir, à Harlem, la musique des mots apparaît finalement comme la seule voix d'espérance, avec en écho la dérision d'un chant de déportés, "Oh ghetto mon amour", célébrant tout à la fois la grande misère des hommes et leur folle aptitude à survivre.

03/2015

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Sciences historiques

Le complexe de l'autruche. Pour en finir avec les défaites françaises 1870-1914-1940

La France a connu des hauts et des bas dans son histoire militaire. Si l'épopée napoléonienne l'a portée au sommet de l'art de la guerre, la chute n'en fut que plus cruelle en 1815. La suite n'a pas été plus tendre pour son armée, qu'elle fût professionnelle ou composée de conscrits. En soixante-dix ans, elle a été, par trois fois, envahie dès les premiers jours de combats, puis occupée, et amputée à deux reprises d'une partie du territoire national ! Elle était pourtant considérée comme une nation puissante, dotée d'une armée remarquable. Cherchez l'erreur ! En 1914, l'état-major avait préparé la guerre de 1870 ; en 1940, celle de 1914… A chaque fois, les chefs avaient préféré ignorer les voix discordantes. Y aurait-il une accoutumance nationale à la débâcle express ? De quoi ces défaites cuisantes sont-elles le nom ? En quoi nos adversaires se sont-ils montrés supérieurs ? L'examen du "modèle français de l'échec" dévoile, au-delà des seules questions militaires, les travers naturels du pays. Notamment une forme de cécité qui rend les élites incapables de lire à temps les signaux faibles ou forts de la tempête qui vient et du monde qui change. Pierre Servent conduit son lecteur d'une relecture corrosive du passé au décryptage vigoureux des enjeux du temps présent. Les événements militaires d'hier demeurent d'une troublante actualité : c'est du confort intellectuel et du poids des certitudes que naissent les déroutes militaires… et civiles. Ne menons-nous pas les combats politiques, économiques et militaires d'aujourd'hui de la même manière que nous avons perdu les batailles d'hier ? Prenons garde au syndrome de Sedan !

05/2013

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Education nationale

Ecole et politique : jusqu'où ?

L'école fait en permanence l'objet de débats, de querelles idéologiques, de réformes trop souvent éphémères et peu productives. Peut-elle encore longtemps se payer le luxe d'un statu quo ? N'est-il donc pas possible dans ce pays d'en sortir ? Riches de leurs expériences professionnelles, les auteurs explorent des éléments clés du fonctionnement du système auxquels il paraît possible d'imputer son manque d'efficience. Qu'il s'agisse des ruptures liées aux changements de ministres, des pratiques d'évaluation, des questions de mixité sociale et scolaire ou encore de la formation des personnels, seule une véritable révolution garantirait des améliorations significatives des performances de cette institution. Les résistances sont nombreuses. Ils ne l'ignorent pas et les évoquent précisément. Mais par-delà ces obstacles, ils s'engagent dans ce livre sur des propositions qui, à l'approche d'un nouveau quinquennat, contribueront au débat sur " le monde d'après ". Les auteurs Instituteurs au début de leur carrière, les auteurs ont exercé des fonctions aussi diverses que directeur d'école, psychologue scolaire ou conseiller pédagogique. Mais c'est en qualité d'inspecteurs qu'au sein de l'Education nationale, ils ont tous les trois forgé leurs convictions sur la base de multiples expériences à différents niveaux de responsabilités. Docteurs en sciences de l'Education, Daniel SUBERVIELLE et Patrick WARGNIER ont entrepris, avec la collaboration de Christian LAJUS, leurs travaux de recherche universitaire au début des années 2000. Inspecteur général honoraire, Alain BOISSINOT, qui a exercé les fonctions de recteur et de directeur général de l'enseignement scolaire au ministère, souligne dans sa préface tout l'intérêt que présente cet ouvrage pour " réconcilier l'école avec une action politique conçue sur de nouvelles bases ".

02/2022

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Policiers

Absences

Amanda O’Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, amputée des quatre doigts de la main droite. La police soupçonne la voisine et amie d’Amanda, le docteur Jennifer White – chirurgien orthopédiste à la retraite – d’être l’auteur de ce meurtre. Mais Jennifer est atteinte de la maladie d’Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable. Elle partageait une relation extrêmement intime avec Amanda, même si ces deux femmes énergiques et orgueilleuses avaient été aussi par moments des adversaires redoutables. Amanda entendait parfois régir la vie de son amie et, sous prétexte d’honnêteté, dévoiler certains secrets qui auraient dû rester enfouis, relatifs notamment au mari de Jennifer, James, avocat retors, décédé depuis peu. Sans enfant et marraine de Fiona, la fille de Jennifer, Amanda instaurait une rivalité et un rapport de forces constant avec son amie, plus brillante, plus gâtée qu’elle par la vie. C’est la voix de Jennifer qui raconte cette amitié complexe et sa vie passée, de façon fragmentée, par des bribes, des souvenirs, des conversations, ou encore par le biais d’un journal qu’elle tient pour tenter de combattre la détérioration de son esprit et où ses enfants et amis sont amenés à témoigner de temps à autre. Ils émergent également de ce brouillard de la conscience, tour à tour confuse et lucide, de Jennifer : Amanda, bien sûr, Fiona, mais aussi Mark, le fils de Jennifer, ambigu comme son père, ou encore Magdalena, la garde-malade dévouée mais qui a des secrets, elle aussi. Jennifer White finira-t-elle par retrouver dans sa mémoire malade des révélations sur le meurtre d’Amanda ? Est-ce elle qui l’a tuée et lui a ainsi mutilé la main ? Pour quelle raison ? Face à une personnalité aussi imprévisible et tourmentée, la vérité ne peut être simple.

03/2013

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Autres collections (9 à 12 ans

Aventures de Baron de Münchausen

Le Baron de Münchhausen naît le le 11 mai 1720 à Bodenwerder dans le Weserbergland. Son véritable nom est Karl Friedrich Hieronymus Freiherr von Münchhausen. Il fut dans sa jeunesse le page du Duc de Brunswick-Lüneberg. Il suit son maître en 1740 pour devenir mercenaire de l'armée russe. Il combat pendant dix ans dans l'armée de Catherine II de Russie contre les Turcs de l'Empire Ottoman, en Crimée. Il est nommé en 1750 capitaine de cavalerie avant de quitter l'armée russe. Lors de son retour en Allemagne, il confie à l'écrivain Rudolphe Erich Raspe ses extraordinaires aventures. Il se fixe ensuite à Hanovre. Le baron était surnommé le baron de Crac (baron du mensonge) : il aurait voyagé sur la lune sur un boulet de canon, il aurait également dansé avec Vénus. Il pâtit énormément d'une réputation de menteur et de fou due à son récit. Il décède le 22 février 1797 de la fièvre typhoïde, ruiné. L'écrivain allemand Rudolf Erich Raspe, recueille, ordonne et publie ces récits en 1785 (du vivant du baron de Münchhausen), en anglais, sous le titre Baron Münchhausen's Narrative of his marvellous Travels and Campaigns in Russia. Un an plus tard, en 1786, les aventures sont traduites en allemand par Gottfried August Bürger, professeur à l'université de Göttingen. Plus qu'une traduction, il remanie les histoires et fournit une version plus poétique et satirique que le livre de Raspe. Le livre sera traduit de l'allemand en français par Théophile Gautier fils avec des illustrations de Gustave Doré. Cette traduction est très agréable, bien qu'amputée de certains passages jugés trop "politiquement incorrects" pour ses contemporains.

07/2022

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Littérature française

Aventures de Baron de Münchausen

Le Baron de Münchhausen naît le le 11 mai 1720 à Bodenwerder dans le Weserbergland. Son véritable nom est Karl Friedrich Hieronymus Freiherr von Münchhausen. Il fut dans sa jeunesse le page du Duc de Brunswick-Lüneberg. Il suit son maître en 1740 pour devenir mercenaire de l'armée russe. Il combat pendant dix ans dans l'armée de Catherine II de Russie contre les Turcs de l'Empire Ottoman, en Crimée. Il est nommé en 1750 capitaine de cavalerie avant de quitter l'armée russe. Lors de son retour en Allemagne, il confie à l'écrivain Rudolphe Erich Raspe ses extraordinaires aventures. Il se fixe ensuite à Hanovre. Le baron était surnommé le baron de Crac (baron du mensonge) : il aurait voyagé sur la lune sur un boulet de canon, il aurait également dansé avec Vénus. Il pâtit énormément d'une réputation de menteur et de fou due à son récit. Il décède le 22 février 1797 de la fièvre typhoïde, ruiné. L'écrivain allemand Rudolf Erich Raspe, recueille, ordonne et publie ces récits en 1785 (du vivant du baron de Münchhausen), en anglais, sous le titre Baron Münchhausen's Narrative of his marvellous Travels and Campaigns in Russia. Un an plus tard, en 1786, les aventures sont traduites en allemand par Gottfried August Bürger, professeur à l'université de Göttingen. Plus qu'une traduction, il remanie les histoires et fournit une version plus poétique et satirique que le livre de Raspe. Le livre sera traduit de l'allemand en français par Théophile Gautier fils avec des illustrations de Gustave Doré. Cette traduction est très agréable, bien qu'amputée de certains passages jugés trop "politiquement incorrects" pour ses contemporains.

10/2022

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Littérature étrangère

Blanche et Marie

Très jeune, Blanche Wittinan fut enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, où officiait le professeur Charcot, grand spécialiste de l'hystérie des femmes. C'est Blanche que l'on voit sur un tableau, lascivement effondrée dans les bras d'un assistant, offerte aux regards d'hommes tels que Strindberg, Freud ou Jung. Derrière elle, une brouette, clans laquelle on l'a amenée endormie. Des années plus tard, devenue l'assistante de Marie Curie, Blanche, brûlée par la radioactivité, sera amputée des deux jambes et d'un bras et se retrouvera dans une caisse en bois. Dans ses carnets, Blanche parle de fluide magique, de rapport entre radium, beauté, rayonnement de mort et d'amour. Marie Curie, plongée dans ses recherches, détentrice d'un premier prix Nobel puis d'un second, entame après son veuvage une liaison avec Paul Langevin, mais le scandale national l'oblige à l'exil. Désespérée, elle se confie à Blanche, qu'elle a prise comme assistante. Elle veut l'entendre parler de l'amour que lui vouait Charcot, des réponses que donnait Blanche, du meurtre qu'elle dit avoir commis. Des années de travail n'ont pas réussi à occulter la femme, l'amoureuse. Deux femmes, entre passion et recherche, enfermement et écriture. Devant Blanche et Marie, la porte d'un monde nouveau et énigmatique s'est ouverte, et de ce monde leur parviennent des signaux bleutés et scintillants, indiquant peut-être la voie vers la compréhension totale et scientifique de la nature de l'amour. Utilisant le Livre des questions, les carnets de Blanche, Per Olov Enquist nous conte une histoire d'ascension et de chute. Car si la lente dégradation des corps n'empêche en rien la passion qui dévore, arrive toujours un moment où le dialogue d'un être avec lui-même se fait monologue, quelques secondes, puis silence.

01/2006

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Entre deux guerres

Salazar et l’Etat nouveau (1933-1939)

Préface de Jean-Claude Rolinat Oliveira Salazar installa au Portugal son Estado Novo, "Etat nouveau" , après le plébiscite victorieux du 19 mars 1933. Cette nouvelle constitution allait révolutionner le pays, lui donnant des institutions ayant les caractéristiques d'un Etat autoritaire. L'Etat nouveau reposait sur le principe de la démocratie organique : fini les partis politiques qui avaient fait tant de mal au Portugal, bienvenue à l'Union nationale et aux "chemises vertes" , la légion portugaise, ainsi qu'au au corporatisme. Sans oublier la Mocidade, un mouvement de jeunesse. Si l'organisation syndicale était sensiblement similaire à celle de l'Italie fasciste, le caractère profondément catholique, à l'époque, de la société portugaise, l'écartait en revanche totalement du césarisme païen du nazisme. Et le culte de la personnalité était d'une imperceptible discrétion, rien à voir avec les démonstrations gigantesques d'un Mussolini ou d'un Perón, tout dans la modestie ! Le livre de Charles Chesnelong couvre la période de vie d'Oliveira Salazar seulement jusqu'à l'année 1939. ? Il a l'immense mérite de bien détailler les origines modestes du professeur et de raconter son ascension jusqu'au plus haut sommet de l'Etat portugais avec, en prime, une journée de la vie du président du conseil racontée presque heure par heure ! Le seul regret qu'il apporte est de ne pas couvrir la période contemporaine et pour cause, son livre est paru juste avant la déclaration de guerre ! Loin des clichés habituels véhiculés par les ennemis de la tradition, cette biographie bien qu'amputée d'une bonne vingtaine d'années, est de nature à donner des munitions aux avocats tentés de défendre la cause du Portugal salazariste, comme d'informer le lecteur honnête, avide d'échapper au "politiquement correct" !

03/2021

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Religion

Regard de la tradition juive sur le monde

La Collection Les Architectes de la Sagesse est fière de publier Regard de la Tradition juive sur le monde. Cet ouvrage est né de la plume de l'un des grands philosophes et historiens de la pensée juive contemporaine, le professeur Maurice-Ruben Hayoun. De nationalité française, né en 1951 dans la ville marocaine d'Agadir, il fut professeur des universités à Strasbourg, Bâle, Heidelberg, et chargé de cours au Département de philosophie de l'Université de Genève. Spécialiste de la philosophie juive en général et de la philosophie juive médiévale en particulier, ce professeur l'est également de la pensée judéo-allemande moderne (de Moïse Mendelssohn à Gershom Scholem) et de la philosophie arabo-musulmane de l'Age d'Or (Averroès, Ibn Badja, Avicenne). Le judaïsme n'est pas seulement une religion, c'est aussi une culture, écrit Maurice-Ruben Hayoun dans le livre que vous tenez en main. Et cette culture ne cesse d'irriguer les autres. Sans elle, chaque Européen, quelle que soit sa religion ou ses conceptions philosophiques, serait amputé d'une part essentielle de son identité. L'étude est le mot-clef dans le judaïsme. L'humain est ainsi mis en tension pour qu'il s'efforce de comprendre ce qui lui paraît incompréhensible, d'appréhender ce qui le dépasse, de saisir ce qui lui échappe. D'interroger encore et toujours. Saisir le regard du judaïsme sur le monde conduit à se forger ses propres outils pour travailler à l'amélioration de nous-mêmes et de la société. En ce sens, le professeur Hayoun est l'un de ces Architectes de la Sagesse qui peuvent nous permettre de mieux habiter cette planète en pleine tourmente.

07/2020

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Histoire militaire

Le général Gouraud. Un destin hors du commun, de l'Afrique au Levant

Une carrière époustouflante pour un général hors du commun. La silhouette fine et élancée du général Henri Gouraud, avec des yeux bleus perçants encadrés par une barbiche empire, est bien identifiée durant l'entre-deux-guerres, car le " glorieux manchot ", né en 1867, amputé du bras droit aux Dardanelles, est le seul officier autorisé à saluer du bras gauche. Tout au long de sa carrière, il a su gagner l'estime de ses hommes qui voient en lui un officier courageux et soucieux de leur sort. Grand vainqueur de Ludendorff en juillet 1918, gouverneur militaire de Strasbourg reconquise, le général Gouraud est adulé par les Français en 1919, au point que l'on parle de lui pour le maréchalat. Sa carrière commence pourtant bien avant : à peine sorti de Saint-Cyr, il demande à partir en Afrique. Dans le sillage de Gallieni et de Joffre, il fait son apprentissage d'officier colonial, métier complexe où il n'est pas seulement soldat, mais également topographe, bâtisseur, administrateur et diplomate. Successivement explorateur du Tchad, conquérant de la Mauritanie, il est surtout un brillant disciple du général Lyautey au Maroc, entre 1912 et 1914. Après la Première Guerre mondiale, auréolé de gloire, il est envoyé au Levant par Clemenceau pour mettre en place la politique mandataire en Syrie et au Liban. Malgré des moyens limités, il réussit tant bien que mal à faire vivre le mandat, au prix d'une forte opposition de Mustapha Kemal et de Fayçal, fils d'Hussein de La Mecque. Revenu en France en 1923, il est nommé gouverneur militaire de Paris et membre du conseil supérieur de la guerre. Soucieux de la mémoire de ses soldats, il fait ériger le monument aux Morts des Armées de Champagne à Navarin, dans la Marne, où il demande à être enterré après sa mort en 1946.

11/2022

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Histoire de France

Le dossier Rebatet. Les décombres ; L'inédit de Clairvaux

Lucien Rebatet est l’auteur d’un livre maudit qui fut le best-seller de l’Occupation : Les Décombres, livre qui lui a valu, entre autres raisons, d’être condamné à mort en 1946 avant qu’il voie sa peine commuée en détention à perpétuité. Ce texte est réédité dans son intégralité pour la première fois depuis 1942, après avoir reparu dans les années 1970 amputé de ses chapitres les plus délirants, notamment celui intitulé «Le ghetto». Pour la première fois aussi, alors que l’ouvrage est en libre accès sur le Net, il est accompagné d’un appareil critique conséquent, qui permet de le lire en connaissance de cause, de le resituer dans le climat de l’époque, avec ses outrances, ses haines et ses préjugés dont Rebatet fut l’un des plus véhéments porte-parole. Annoté par l’une des meilleures spécialistes de l’Occupation, Bénédicte Vergez-Chaignon, ce livre, emprunt d’un antisémitisme viscéral et obsessionnel, apparaît aujourd’hui comme un document historique édifiant sur l’état d’esprit, les phobies et les dérives de toute une génération d’intellectuels se réclamant du fascisme. L’auteur n’étant pas dénué de talent d’écriture, comme l’ont prouvé ses romans, notamment Les Deux Etendards, publiés par la NRF, et son Histoire de la musique, qui figure au catalogue «Bouquins», Les Décombres constituent également une oeuvre littéraire à part entière, reconnue comme telle, y compris par ses détracteurs les plus résolus. Ce Dossier ne manquera pas de susciter réactions et commentaires quant à l’opportunité de sa publication. Pascal Ory, qui a soutenu dès l’origine l’idée d’une réédition intégrale, mais encadrée et commentée, fournit dans une préface très éclairante les explications qui la justifient aujourd’hui.

10/2015

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Critique littéraire

Journal intégral 1953-1986. Edition collector

Publié pour la première fois dans sa version intégrale, le Journal de Matthieu Galey, amputé lors de sa parution de ses passages les plus sulfureux, traverse, de 1953 à 1986, plus de trente années de vie littéraire, mondaine et politique. Observateur passionné et désenchanté d'une comédie parisienne qu'il est amené à beaucoup fréquenter, par curiosité autant que par nécessité professionnelle, Matthieu Galey, journaliste et écrivain, a tenu en secret ce journal savoureux, dans lequel il est aussi beaucoup question de ses amours homosexuelles. Chaque soir il relatait dans le même temps ses échanges et ses rencontres avec les personnalités du Tout-Paris. Membre du comité de lecture des éditions Grasset à partir de 1962, Galey fut aussi le témoin privilégié des combinaisons qui gouvernaient en secret la composition des jurys des grands prix, en particulier du Goncourt, et le choix de leurs lauréats. Le regard acéré et la plume incisive, il se fait le démystificateur de la faune littéraire, de ses jeux, de ses rites, de ses moeurs, et chaque dîner ou cocktail qu'il relate devient une scène de genre, un moment de comédie humaine souvent irrésistible. L'ironie et la férocité avec lesquelles il manie l'art du portrait l'imposent aujourd'hui comme un maître du genre, disciple en cela de Francois Mauriac dont il écrit : "J'aime cette morsure de chaque phrase. Quel appétit pour déchirer ! " Aux approches de la cinquantaine, Matthieu Galey se découvrit atteint d'une maladie alors incurable qui l'emporta à l'âge de 52 ans et fit de lui quasiment le chroniqueur de sa propre disparition, aussi lucide vis-à-vis de lui-même qu'il le fut envers ses contemporains.

04/2019

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Littérature française

POÉSIES COMPLÈTES Tome I

"Poésies complètes" , lit-on sur la couverture de ce volume ; on doit entendre : poésies que l'auteur a retenues après une revision sérieuse. Des trois recueils réimprimés ici, il n'en est pas un qui n'ait subi des modifications plus ou moins considérables ; le premier surtout a été amputé d'une bonne partie de sa matière primitive ; au dernier se sont adjointes une cinquantaine de pièces inédites. Il fallait un certain courage pour trancher net dans ses impressions et sentiments de jeunesse, fussent-ils jugés de forme imparfaite et marqués des défauts qu'entraînent l'inexpérience et l'inculture. Ce courage, la critique décidera si je l'ai eu suffisamment, à l'heure où il était nécessaire d'émonder mon oeuvre poétique, de n'en garder que le meilleur ou le moins mauvais. Un travail littéraire de vingt ans, continuellement traversé par la maladie, révèle à l'examen beaucoup de déchets. Sans doute, ce qui subsiste n'est pas d'égale valeur ; l'auteur a fait le seul choix qu'il pouvait faire ; le départ définitif, incontestablement plus sûr, le temps l'accomplira. Dans tous ces poèmes, j'ai observé les lois si raisonnables de la versification traditionnelle, ne me permettant que les rares licences autorisées par les maîtres, - licences qui, du reste, n'affectent pas les éléments constitutifs du vers classique, comme l'emploi de rimes de même genre en un poème, que n'interdit pas Ronsard. La discipline intellectuelle et le respect des règles éprouvées par un usage séculaire sont un gage de durée. Prévoyant que je n'ajouterai plus guère à l'oeuvre présente, j'offre dès maintenant ce livre à mon pays ; il constitue ma modeste contribution aux lettres canadiennes françaises dont le monument s'édifie pierre à pierre, et qui attestera le bienfait de la culture française au Canada.

01/2023

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Littérature française

POÉSIES COMPLÈTES Tome II

"Poésies complètes" , lit-on sur la couverture de ce volume ; on doit entendre : poésies que l'auteur a retenues après une revision sérieuse. Des trois recueils réimprimés ici, il n'en est pas un qui n'ait subi des modifications plus ou moins considérables ; le premier surtout a été amputé d'une bonne partie de sa matière primitive ; au dernier se sont adjointes une cinquantaine de pièces inédites. Il fallait un certain courage pour trancher net dans ses impressions et sentiments de jeunesse, fussent-ils jugés de forme imparfaite et marqués des défauts qu'entraînent l'inexpérience et l'inculture. Ce courage, la critique décidera si je l'ai eu suffisamment, à l'heure où il était nécessaire d'émonder mon oeuvre poétique, de n'en garder que le meilleur ou le moins mauvais. Un travail littéraire de vingt ans, continuellement traversé par la maladie, révèle à l'examen beaucoup de déchets. Sans doute, ce qui subsiste n'est pas d'égale valeur ; l'auteur a fait le seul choix qu'il pouvait faire ; le départ définitif, incontestablement plus sûr, le temps l'accomplira. Dans tous ces poèmes, j'ai observé les lois si raisonnables de la versification traditionnelle, ne me permettant que les rares licences autorisées par les maîtres, - licences qui, du reste, n'affectent pas les éléments constitutifs du vers classique, comme l'emploi de rimes de même genre en un poème, que n'interdit pas Ronsard. La discipline intellectuelle et le respect des règles éprouvées par un usage séculaire sont un gage de durée. Prévoyant que je n'ajouterai plus guère à l'oeuvre présente, j'offre dès maintenant ce livre à mon pays ; il constitue ma modeste contribution aux lettres canadiennes françaises dont le monument s'édifie pierre à pierre, et qui attestera le bienfait de la culture française au Canada.

01/2023

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Littérature française

POÉSIES COMPLÈTES Tome III

"Poésies complètes" , lit-on sur la couverture de ce volume ; on doit entendre : poésies que l'auteur a retenues après une revision sérieuse. Des trois recueils réimprimés ici, il n'en est pas un qui n'ait subi des modifications plus ou moins considérables ; le premier surtout a été amputé d'une bonne partie de sa matière primitive ; au dernier se sont adjointes une cinquantaine de pièces inédites. Il fallait un certain courage pour trancher net dans ses impressions et sentiments de jeunesse, fussent-ils jugés de forme imparfaite et marqués des défauts qu'entraînent l'inexpérience et l'inculture. Ce courage, la critique décidera si je l'ai eu suffisamment, à l'heure où il était nécessaire d'émonder mon oeuvre poétique, de n'en garder que le meilleur ou le moins mauvais. Un travail littéraire de vingt ans, continuellement traversé par la maladie, révèle à l'examen beaucoup de déchets. Sans doute, ce qui subsiste n'est pas d'égale valeur ; l'auteur a fait le seul choix qu'il pouvait faire ; le départ définitif, incontestablement plus sûr, le temps l'accomplira. Dans tous ces poèmes, j'ai observé les lois si raisonnables de la versification traditionnelle, ne me permettant que les rares licences autorisées par les maîtres, - licences qui, du reste, n'affectent pas les éléments constitutifs du vers classique, comme l'emploi de rimes de même genre en un poème, que n'interdit pas Ronsard. La discipline intellectuelle et le respect des règles éprouvées par un usage séculaire sont un gage de durée. Prévoyant que je n'ajouterai plus guère à l'oeuvre présente, j'offre dès maintenant ce livre à mon pays ; il constitue ma modeste contribution aux lettres canadiennes françaises dont le monument s'édifie pierre à pierre, et qui attestera le bienfait de la culture française au Canada.

01/2023

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Histoire de France

André Bach . Carnets de guerre (1914-1916)

Né à Paris le 30 octobre 1888, André Bach entra tôt dans la vie active et fut un autodidacte. Passionné de sport, il fit son service militaire aux 3èmes zouaves et participa à la pacification du Maroc. Il en revint sergent et décoré de la Médaille du Maroc. Employé de commerce, il voyagea en Amérique latine, jusqu’en Amazonie, en Angleterre, au Portugal ; il parlait et écrivait l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le portugais. En 1914, il rejoint les 4èmes zouaves, régiment d’élite et participe aux durs combats de l’Aisne. Il connut les tranchées inondées, le froid glacial, les rats… A Douaumont, il reçoit sa troisième blessure et fut amputé du bras gauche. Il finit la guerre lieutenant, Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes. Rendu à la vie civile, il se tourna vers le journalisme et devient dans les années Trente le Rédacteur en Chef de L’Indépendant des Basses Pyrénées. En dépit de son invalidité, il poursuit une carrière sportive au Cyclo-Club de Béarn, s’illustrant dans l’ascension des cols pyrénéens. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, il demanda à nouveau à servir la France et se proposa comme interprète auprès du Corps expéditionnaire Anglais. Révolté par l’armistice, anglophile, il n’est pas invraisemblable qu’il ait été un agent de l’Intelligence Service et entra en Résistance dès 1940 : d’abord passeur de courriers, puis passeur d’hommes. Il fit deux voyages, de Pau en Savoie, à bicyclette, pour exfiltrer vers la Suisse des Israélites et des Résistants. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, il fut déporté à Buchenwald en 1943. A la veille de la Libération du camp il subit le calvaire d’une "marche à la mort". Il décéda le 10 mai 1945, en Lorraine, terre de ses lointains ancêtres.

10/2013

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Esotérisme

L'alchimie, antique science de demain

Il est toujours difficile de traiter d'alchimie en raison des préjugés considérables qui circulent sur le sujet. En effet, si l'assimilation à une technique secrète de transmutation métallique ou d'élaboration de l'Elixir de longue vie est aujourd'hui jugée réductrice par le public cultivé, il existe malheureusement toute une philosophie " spiritualiste " qui est venue prendre le relais des anciens préjugés concernant l'art d'Hermès. Ainsi pour bien des personnes, ce qui est de nature spirituelle ne saurait avoir de relation avec la matière. Le laboratoire est alors escamoté au profit d'une " alchimie interne " parfaitement stérile puisque l'être humain est amputé de sa dimension physique de réalisation. Le laboratoire est pourtant la clé majeure de l'Art. Non comme un quelconque support de réalisation spirituelle mais comme le lieu effectif où s'isole et se révèle le Feu originel que la nature tient prisonnier de la texture dense des métaux. L'alchimie est précisément basée sur l'extraction, la culture et la multiplication de la semence métallique, et c'est le retentissement de cette pratique sur la conscience de l'opérateur qui en fait un instrument unique de développement spirituel strictement individuel. L'auteur est un chercheur indépendant œuvrant à l'écart de la fièvre ésotérique actuelle et en relation avec d'autres chercheurs également soucieux de préserver leur autonomie des enthousiasmes délétères du moment. C'est avec l'aval de ces derniers qu'il publie aujourd'hui une synthèse de différentes voies alchimiques connues, peu connues ou même inconnues pratiquées en Occident, jointe à une explication claire et rationnelle de la nature véritable de l'art métallurgique dégagé de son épaisse gangue traditionnelle.

03/1999

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Romans de terroir

Un Fils pour un autre

Après avoir traversé côte à côte les quatre années de la guerre, François et Jean, fauchés par un obus à quelques heures de l'armistice, sont hospitalisés sur l'arrière. François doit être amputé d'un bras. Jean succombe à ses blessures après avoir fait promettre à ce frère d'armes, venu d'une autre région que la sienne, de se rendre à Nice auprès de sa famille. Meurtri par la mort de son compagnon, François regagne dans un premier temps la ferme familiale où, à cause de son handicap, il se heurte à une hostilité à peine voilée : avec un seul bras, comment faire le paysan, traire les vaches, cultiver la terre ? II se décide alors, poussé par sa promesse, à se rendre auprès de Robert Cassini, le père de Jean. La rencontre est chargée d'émotion. Et Robert Cassini n'a guère de mal à convaincre le jeune homme de rester auprès de lui et de participer à la marche de son entreprise. Jusqu'au jour où François croit deviner que les Cassini doivent leur fortune à l'essor d'une ancienne usine de munitions. C'en est trop. François que les images de la guerre obsèdent décide de claquer la porte et, tournant le dos au confort et à l'univers des nantis, redevient un simple ouvrier dans une manufacture de tabac. Mais, le temps passant, il comprend qu'il a peut-être commis une grossière erreur de jugement et que les Cassini ne méritaient pas son opprobre. Tenaillé par le remords, hanté par le souvenir de Jean qu'il considérait comme son frère, il voudra réparer son erreur et faire revivre, auprès d'un père muré dans la douleur, le réconfort et l'ombre d'un fils.

10/2010

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Histoire de France

Poitiers, 19 septembre 1356

Ce 19 septembre 1356, aux environs de Poitiers, les 12 000 Français du roi Jean II le Bon affrontent 8 000 Anglo-Gaxons sous les ordres du prince de Galles, fils d'Edouard III d'Angleterre, surnommé le "Prince Noir". S'en suivent cinq heures de mêlée furieuse et de charges folles des chevaliers français qui sont décimés par les archers anglais et contraints à une fuite éperdue. Surtout, véritable désastre, le roi de France est fait prisonnier. Au soir de la bataille, près de la moitié de l'armée française a été anéantie : 2 500 hommes ont été tués, 3 000 ont été faits prisonniers. Vainqueurs, les Anglais ont à déplorer des pertes bien moindres. Dix ans après Crécy (1346), qui a révélé la terrible efficacité des archers anglais, Poitiers, c'est déjà la routine de la défaite. Pourtant, la bataille de Poitiers est plus qu'une simple péripétie de la guerre de Cent Ans, cet interminable conflit ouvert en 1337 et qui va durer jusqu'en 1453. Elle vient conclure une course poursuite haletante d'un mois entre le roi de France et le Prince Noir en août-septembre 1356. Elle marque aussi un tournant dans la guerre de Cent Ans. A la suite de la capture de Jean le Bon, le royaume se trouve dirigé par le dauphin, tout juste âgé de dix-huit ans. Le pays est alors déchiré entre les ambitions du roi de Navarre Charles le Mauvais et la démagogie d'Etienne Marcel, le prévôt des marchands, écrasé d'impôts pour acquitter le montant de la gigantesque rançon exigée par les Anglais et confronté à une terrible jacquerie. Ultime conséquence de la bataille de Poitiers : le traité de Brétigny en 1360 ampute le pays du quart de son territoire.

02/2014

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XIXe siècle

Cigognes

Le 10 mai 1871, le traité de Francfort ampute la France de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Par conséquent, les personnages de cette histoire sont contraints d'affronter un choix douloureux, soit émigrer pour rester français, soit rester en optant pour la nationalité allemande. C'est ainsi que la famille Bruche s'installe dans les Vosges, tandis que le médecin Honoré Taller reste à Kaysersberg, ne pouvant se résoudre à abandonner ses patients. En revanche, la ligne bleue des montagnes vosgiennes devenue frontière ne parviendra jamais à dissoudre l'amitié entre la famille Bruche et le docteur Taller. Humaniste, indépendant, libre-penseur, anticonformiste, Honoré va sans cesse tisser des liens entre les Vosges et l'Alsace afin d'atténuer le cruel dilemme de ses compatriotes, tiraillés entre deux langues, deux cultures, deux pays. Sur toile de fond historique, au milieu de paysages grandioses, le lecteur va rencontrer, au gré des pérégrinations de ce médecin généreux et intrépide, divers personnages, aussi attachants qu'extravagants. Voyageur infatigable, Honoré Taller finira sa course en réalisant son voeu le plus cher, celui de suivre, d'un continent à un autre, la migration de ses chères cigognes. Après des études de lettres classiques à l'université de Nancy, Roseline Pagny-Leclerc s'est tournée vers des études de droit qui lui ont permis de faire toute sa carrière dans la police nationale. Aujourd'hui commissaire divisionnaire honoraire, tout en participant régulièrement à des séminaires de victimologie et de criminologie à Paris, elle renoue avec ses premières amours, l'histoire, la littérature et l'écriture. L'attachement à ses Vosges natales lui a inspiré ce premier roman sur toile de fond historique.

07/2021

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Histoire internationale

Deux siècles ensemble (1795-1995). Tome 1, Juifs et Russes avant la Révolution

Dans mon travail d'un demi-siècle sur l'histoire de la révolution russe, je me suis heurté plus d'une fois au problème des relations entre Russes et Juifs. Son dard s'enfonçait à tout bout de champ dans les événements, la psychologie des hommes, et suscitait des passions chauffées à blanc. Je ne perdais pas espoir qu'un auteur me devancerait et saurait éclairer, avec l'amplitude et l'équilibre nécessaires, cet épieu incandescent. Mais nous avons plus souvent affaire à des reproches unilatéraux : soit les Russes sont coupables face aux Juifs, pire, le peuple russe est perverti depuis toujours, cela nous le trouvons à profusion ; soit, à l'autre pôle, les Russes qui ont traité de ce problème relationnel l'ont fait pour la plupart avec hargne, excès, sans vouloir même imputer le moindre mérite à la partie adverse [...]. J'aurais aimé ne pas éprouver mes forces sur un sujet aussi épineux. Mais je considère que cette histoire - à tout le moins l'effort pour y pénétrer - ne doit pas rester " interdite ". L'histoire du " problème juif " en Russie (en Russie seulement ?) est avant tout d'une exceptionnelle richesse. En parler signifie entendre soi-même des voix nouvelles et les donner à entendre au lecteur. (Dans ce livre, les voix juives vont retentir bien plus souvent que les voix russes.) Mais les tourbillons du climat social font que l'on se trouve communément sur le fil du rasoir. On sent peser sur soi, des deux côtés, toutes sortes de griefs et d'accusations, plausibles aussi bien qu'invraisemblables, qui vont en s'amplifiant. Le propos qui me guide au fil de cet ouvrage sur la vie commune des peuples russe et juif consiste à chercher tous les points d'une compréhension mutuelle, toutes les voies possibles qui, débarrassées de l'amertume du passé, puissent nous conduire vers l'avenir. A. S. Voici le premier des trois tomes de Deux siècles ensemble qui couvre la période allant de la fin du XVIIe siècle à la veille de la révolution de 1917.

03/2002