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Histoire de France

Mers El Kébir 3 Juillet 1940. L'Angleterre rentre en guerre

3 juillet 1940 : des Anglais tirent pour la première fois sur des Français depuis Waterloo... pendant une guerre où les deux nations sont alliées et où les deux marines viennent de mener des opérations conjointes. D'où des rancoeurs encore inassouvies, que les ouvrages parus avant celui-ci ont entretenues sans jamais prendre en compte l'ensemble du dossier, avec des erreurs parfois grossières dans la lecture des documents. Il est temps de parler d'histoire. La France, submergée en quelques semaines sous une ruée de blindés allemands, vient de se rendre avec Pétain, tandis que l'Angleterre relève seule le défi, sous Churchill. C'est Hitler qui provoque l'ouverture du feu en rade d'Oran par ses conditions d'armistice, qui se veulent subtiles et propres à convaincre l'Angleterre de signer à son tour. Le réveil est brutal, non seulement pour la France mais pour l'Angleterre elle-même, l'Allemagne, l'URSS, les Etats-Unis... Bref, la planète. Et pour la guerre qui, cessant d'être " drôle. , et, de la part des adversaires du nazisme, velléitaire, sera désormais menée à fond. François Delpla résume ici, tout en la prolongeant, une recherche de plusieurs décennies sur le défi hitlérien en général et l'an Quarante en particulier. Il a écrit en particulier la seule biographie française du Fuhrer et le premier livre consacré à l'accouchement étonnamment complexe de l'appel du 18 juin. Les éditions François-Xavier de Guibert ont publié en 2003 sa thèse de doctorat : La Face cachée de 1940 : comment Churchill réussit d prolonger la partie.

03/2010

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Sciences historiques

Marianne et Athéna. La pensée militaire française du XVIIIe siècle à nos jours

Le thème de l'ouvrage est la rencontre entre Marianne et Athéna - le symbole de la France et la déesse de la guerre et de la sagesse. La France dispose d 'un patrimoine immense en la matière et elle a donné des impulsions considérables à la culture stratégique de l'Occident. La pensée militaire française est, de loin, la plus ancienne et la plus riche d'Europe. Les Français ont été les premiers à théoriser la petite guerre, avec La Croix et Grandmaison, la tactique navale avec Hoste, la science d 'état-major avec Puységur, la stratégie avec Joly de Maizeroy, le combat avec Ardant du Picq, des auteurs comme Vauban, Folard ou Guibert ont exercé un magistère universel... Aujourd'hui encore, l'amiral Lastex, le général Beaufre, le général Gallois conservent un rayonnement international. La redécouverte de ce corpus permet de suivre le développement de la science militaire, qui ne se réduit pas à Jomini et Clausewitz, mais aussi de mieux comprendre les soubresauts de l'histoire militaire de la France. Marianne et Athéna montre comment les théories et doctrines militaires ont été développées en fonction du contexte technologique, politique et culturel : pourquoi l'Armée de terre a-t-elle adopté une stratégie de l'offensive "à outrance" avant la Grande Guerre ? Pourquoi les Français n'ont-ils pas fait face à l'expansion allemande des années trente ? Est-il vrai que la pensée stratégique française est aujourd'hui sclérosée ? Ces questions et bien d'autres sont abordées et développées de manière claire dans cet ouvrage, qui constitue la première histoire de la pensée militaire française depuis un demi-siècle.

07/2011

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Généralités

Léopold Sédar Senghor

LA grande biographie de Léopold Sédar Senghor, l'homme qui jeta " des ponts entre deux univers " (Armand Guibert). Tout à la fois chef d'Etat emblématique et poète de génie, Senghor connut de nombreux bouleversements en près d'un siècle d'existence (1906-2001) : il grandit au Sénégal, alors colonie française, au début du XXe siècle ; il prend une part active à la Seconde Guerre mondiale en intégrant les tirailleurs sénégalais ; il oeuvre à l'indépendance du Sénégal dont il devient le premier Président en 1960 ; en 1983, il est le premier africain élu à l'Académie française, véritable consécration de son immense carrière littéraire. Léopold Sédar Senghor eut donc, au cours de sa longue vie, deux carrières mais une seule volonté : valoriser les cultures et les peuples d'Afrique noire. Il y parvint d'abord à travers la littérature, notamment en créant le concept de " négritude " avec Aimé Césaire, son ami de toujours. Puis sa vie de chef d'Etat fit le reste : symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies, Senghor permit au Sénégal de s'affirmer comme carrefour culturel - accueillant un carrousel de colloques, congrès et autres séminaires internationaux - et Dakar comme vitrine artistique. Lorsqu'il démissionna en 1980, il laissa à ses successeurs un héritage aussi rare que précieux sur le continent africain : la démocratie, le pluralisme, l'alternance du pouvoir, et la préservation de l'unité nationale. De sa plume délicieuse qui rappelle parfois celle de Joseph Kessel, Jean-Pierre Langellier reconstitue avec finesse la vie d'un homme qui, toute sa vie, contribua à " réveiller l'Afrique de son sommeil millénaire ".

10/2021

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Sociologie

Fiertés et préjugés

Longtemps, les homosexuels ont été victimes de préjugés ; aujourd'hui, les gays et les lesbiennes fêtent leur émancipation avec fierté. Comment sommes-nous passés, en cinquante ans seulement, de la criminalisation de l'homosexualité à la pénalisation de l'homophobie ? Tel est le sujet de ce livre. La question gay est un fil rouge qui relie entre eux des phénomènes majeurs : la libération sexuelle, le féminisme, la mutation des modes de vie, la lutte contre le sida, le mariage pour tous... L'homosexualité était un problème de moeurs. Elle est devenue une question de société. Pourtant, cette " révolution gay " ne fut pas seulement radicale et politique, mais aussi culturelle et " marchande ", avec l'essor des bars, des clubs et d'Internet. La lutte se poursuit aujourd'hui, notamment dans les pays où l'homosexualité est encore punie de mort, comme dans ceux où elle reste un délit. Ce volume réunit pour la première fois deux livres pionniers sur le sujet : Le Rose et le Noir et Global Gay ; une chronologie détaillée des combats et des débats, de " Stonewall " au " mariage gay " ; ainsi que de nombreux articles sur Jean Genet, Hervé Guibert, Nan Goldin, Tony Kushner, Bernard-Marie Koltès et un essai inédit sur Edouard Louis. Ayant enquêté sur le terrain dans plus de cinquante pays, Frédéric Martel n'hésite pas à prendre parti contre les pensées réactionnaire, religieuse ou victimaire et, aussi, contre les dérives qui peuvent parfois exister au sein du mouvement LGBT. Fort de cette approche rigoureuse et engagée, à la fois française et globale, qui mêle politique, culture et modes de vie, Fiertés et préjugés raconte la longue marche des gays vers l'égalité.

03/2022

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Mathématiques

Oral de mathématiques des grandes écoles, 132 exercices corrigés et commentés. Analyse volume 3, Suites et séries de fonctions, séries entières

Chaque année la RMS (Revue des mathématiques de l'enseignement supérieur, anciennement Revue de mathématiques spéciales) publie les énoncés d'un millier d'exercices d'oraux posés aux concours d'entrée dans les grandes écoles scientifiques. Elle édite par la suite les corrigés d'une centaine de ces énoncés choisis pour leur intérêt pédagogique ou leur originalité. Ce sont ces exercices corrigés, issus de ces 25 dernières années (de 1994 à 2018), qui sont aujourd'hui publiés dans cette collection. Ce volume d'analyse s'adresse aux étudiants (qu'ils soient en classes préparatoires aux grandes écoles ou dans les universités), à leurs professeurs (lycées et universités), aux candidats aux concours de recrutement d'enseignants (CAPES et agrégations, externes et internes) et à tous les mathématiciens qui découvriront, sous une forme facilement accessible, des énoncés souvent originaux, toujours d'un grand intérêt mathématique. Ils disposeront ainsi d'un outil de travail de grande qualité qui leur permettra de découvrir l'état de l'art en matière d'exercices d'oraux. Agrégé de mathématiques, Denis Monasse a été professeur en classes préparatoires pendant 35 ans au lycée Louis-le-Grand. Il a largement contribué au développement de l'enseignement de l'informatique en classes préparatoires en France et au Maroc. Il a écrit de nombreux ouvrages pédagogiques aux éditions Vuibert et rue des écoles. Le mot de Denis Monasse, rédacteur en chef de la RMS : Il nous a semblé pertinent de mettre à la disposition des enseignants, des étudiants et plus généralement de l'ensemble de la communauté mathématique francophone des recueils des corrigés parus au cours de ces 25 dernières années, regroupés par thèmes, après une relecture vigilante. Les énoncés et corrigés réunis dans ces trois volumes ont été soigneusement relus et éventuellement corrigés par Alain Tissier, Guy Alarcon, et Bernard Randé, membres du comité de rédaction de la RMS. Certains corrigés ont même été complètement réécrits. Cela a demandé à ces enseignants réputés un travail considérable et le résultat est à la hauteur de leurs efforts. Nul doute que chacun y trouvera un instrument de travail d'une qualité exceptionnelle.

09/2019

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Mathématiques

Oral de mathématiques des grandes écoles, 166 exercices corrigés et commentés. Analyse volume 1, Suites et séries numériques

Chaque année la RMS (Revue des mathématiques de l'enseignement supérieur, anciennement Revue de mathématiques spéciales) publie les énoncés d'un millier d'exercices d'oraux posés aux concours d'entrée dans les grandes écoles scientifiques. Elle édite par la suite les corrigés d'une centaine de ces énoncés choisis pour leur intérêt pédagogique ou leur originalité. Ce sont ces exercices corrigés, issus de ces 25 dernières années (de 1994 à 2018), qui sont aujourd'hui publiés dans cette collection. Ce volume d'analyse s'adresse aux étudiants (qu'ils soient en classes préparatoires aux grandes écoles ou dans les universités), à leurs professeurs (lycées et universités), aux candidats aux concours de recrutement d'enseignants (CAPES et agrégations, externes et internes) et à tous les mathématiciens qui découvriront, sous une forme facilement accessible, des énoncés souvent originaux, toujours d'un grand intérêt mathématique. Ils disposeront ainsi d'un outil de travail de grande qualité qui leur permettra de découvrir l'état de l'art en matière d'exercices d'oraux. Agrégé de mathématiques, Denis Monasse a été professeur en classes préparatoires pendant 35 ans au lycée Louis-le-Grand. Il a largement contribué au développement de l'enseignement de l'informatique en classes préparatoires en France et au Maroc. Il a écrit de nombreux ouvrages pédagogiques aux éditions Vuibert et rue des écoles. Le mot de Denis Monasse, rédacteur en chef de la RMS : Il nous a semblé pertinent de mettre à la disposition des enseignants, des étudiants et plus généralement de l'ensemble de la communauté mathématique francophone des recueils des corrigés parus au cours de ces 25 dernières années, regroupés par thèmes, après une relecture vigilante. Les énoncés et corrigés réunis dans ces trois volumes ont été soigneusement relus et éventuellement corrigés par Alain Tissier, Guy Alarcon, et Bernard Randé, membres du comité de rédaction de la RMS. Certains corrigés ont même été complètement réécrits. Cela a demandé à ces enseignants réputés un travail considérable et le résultat est à la hauteur de leurs efforts. Nul doute que chacun y trouvera un instrument de travail d'une qualité exceptionnelle.

09/2019

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Mathématiques

Oral de mathématiques des grandes écoles, 250 exercices corrigés et commentés. Analyse volume 2, Fonctions d'une variable réelle et intégration

Chaque année la RMS (Revue des mathématiques de l'enseignement supérieur, anciennement Revue de mathématiques spéciales) publie les énoncés d'un millier d'exercices d'oraux posés aux concours d'entrée dans les grandes écoles scientifiques. Elle édite par la suite les corrigés d'une centaine de ces énoncés choisis pour leur intérêt pédagogique ou leur originalité. Ce sont ces exercices corrigés, issus de ces 25 dernières années (de 1994 à 2018), qui sont aujourd'hui publiés dans cette collection. Ce volume d'analyse s'adresse aux étudiants (qu'ils soient en classes préparatoires aux grandes écoles ou dans les universités), à leurs professeurs (lycées et universités), aux candidats aux concours de recrutement d'enseignants (CAPES et agrégations, externes et internes) et à tous les mathématiciens qui découvriront, sous une forme facilement accessible, des énoncés souvent originaux, toujours d'un grand intérêt mathématique. Ils disposeront ainsi d'un outil de travail de grande qualité qui leur permettra de découvrir l'état de l'art en matière d'exercices d'oraux. Agrégé de mathématiques, Denis Monasse a été professeur en classes préparatoires pendant 35 ans au lycée Louis-le-Grand. Il a largement contribué au développement de l'enseignement de l'informatique en classes préparatoires en France et au Maroc. Il a écrit de nombreux ouvrages pédagogiques aux éditions Vuibert et rue des écoles. Le mot de Denis Monasse, rédacteur en chef de la RMS : Il nous a semblé pertinent de mettre à la disposition des enseignants, des étudiants et plus généralement de l'ensemble de la communauté mathématique francophone des recueils des corrigés parus au cours de ces 25 dernières années, regroupés par thèmes, après une relecture vigilante. Les énoncés et corrigés réunis dans ces trois volumes ont été soigneusement relus et éventuellement corrigés par Alain Tissier, Guy Alarcon, et Bernard Randé, membres du comité de rédaction de la RMS. Certains corrigés ont même été complètement réécrits. Cela a demandé à ces enseignants réputés un travail considérable et le résultat est à la hauteur de leurs efforts. Nul doute que chacun y trouvera un instrument de travail d'une qualité exceptionnelle.

09/2019

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Histoire ancienne

Le Tombeau des Trois Frères à Palmyre. Mission archéologique franco-syrienne 2004-2009

Objet de fascination pour les voyageurs et les savants, l'oasis de Palmyre a livré, outre ses ruines monumentales, des nécropoles riches en sculptures. Dans l'une d'elles, au sud-ouest de la ville, la peinture murale a été privilégiée comme en témoigne le célèbre tombeau des Trois Frères. Daté des IIe-IIIe s. ap. J.-C., il a été découvert à la fin du XIXe siècle. Son plan en T renversé à trois exèdres caractérise ces tombeaux hypogées qui recueillaient des centaines de corps. Une inscription gravée au-dessus de la porte d'entrée nomme les trois frères fondateurs, Nama'in, Malê et Saedi. Leur famille s'était réservé l'exèdre du fond ornée d'un décor peint couvrant la voûte et les parois. L'iconographie est ici en grande partie d'inspiration gréco-romaine. Sur les trois parois principales des Victoires ailées posées sur des globes soulèvent des médaillons où figurent les bustes des défunts, des hommes sobrement vêtus, des femmes arborant hautes coiffes et bijoux. Sur la lunette, une vaste composition sur fond vert représente Achille à Skyros : Ulysse et ses compagnons viennent de le démasquer sous son déguisement féminin et la vraie nature du héros se révèle. Au centre de la voûte, un médaillon figure l'aigle enlevant Ganymède, le jeune berger phrygien aimé de Zeus. L'arc d'entrée porte un réseau de cercles sécants, et les piédroits de grandes figures féminines, l'une portant son enfant, toutes deux accompagnées d'inscriptions. Entre 2004 et 2009, des campagnes d'étude et de documentation ont été entreprises par la mission syro-française à la demande de la Direction Générale des Antiquités et des Musées. Par chance, le tombeau n'avait jusque-là fait l'objet que de consolidations de structures, sans modifier l'état des peintures car leur grande fragilité les avait préservées de nettoyages et de repeints. L'état des lieux a été conduit de manière pluridisciplinaire : topographie, magnétométrie, épigraphie araméenne, constat d'état, analyses des pigments et du support, documentation photographique et relevé graphique des décors. En mai 2015, la prise de Palmyre par Daech et l'occupation du tombeau comme bureau habité l'ont altéré. Les dégâts constatés dès mars 2016 touchent sa structure, plus gravement son décor peint sensible à l'humidité, les parties figurées ayant été badigeonnées. Dans l'attente d'un nouveau constat, la documentation ici rassemblée constitue un témoignage essentiel à la compréhension du tombeau et de son iconographie. L'étude entreprise ouvrira sans nul doute de nouvelles pistes de recherche.

06/2019

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Histoire de France

Mémoires barbares

"Je suis né en même temps que l'aéroplane dans la plaine de la Mitidja, au sud d'Alger. J'ai passé mes premières années avec ma mère, ma grand-mère, mon oncle Jules et un vieil ouvrier agricole indigène qui s'appelait Meftah. On s'éclairait à la bougie, le pétrole et la lampe Pigeon étaient un luxe, nous allions à Boufarik dans un break à deux chevaux, les premières autos commençaient à rouler en soulevant un nuage de poussière, il y avait des fusils partout, le soir je m'endormais dans le hululement des chacals et la voix qui appelait les Arabes à la prière. J'ai appris à lire et à écrire dans Le Chasseur français. Au lycée d'Alger, je fus un cancre, on m'expédia au séminaire : notre professeur de grec sondait l'éther avec un poste à galène et notre professeur de littérature entrait en transe en lisant Lamartine. Ma vocation, je la trouvai dans l'armée. Je devins officier. Mes inspirateurs furent un merveilleux mandarin omniscient à demi loufoque, Montherlant et deux poètes alors à Tunis, Jean Amrouche et Armand Guibert. Quand la Deuxième Guerre mondiale éclata, j'étais dans l'aviation, le désastre nous chassa jusqu'à Alger et le drame de Mers el-Kébir nous rangea du café de Pétain. Antijuif et antiarabe, je fus un homme de droite jusqu'à l'arrivée des Alliés en 1942. La confusion qui régnait fut mon salut : j'allai où je devais. Mon premier livre, La Vallée heureuse, raconte comment les bombardiers lourds de la RAF écrasèrent l'Allemagne. A mon retour en France en 1945, Camus m'ouvrit les yeux sur le monde, puis je marchai seul. Après ce que je vis en Indochine, je quittai l'armée. Après ce que je vis en Algérie, je devins un subversif. Je le suis toujours".

01/1989

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BD tout public

La Première fleur du pays sans arbre

Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal nait « La première fleur du pays sans arbre ». Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Au fur et à mesure des rencontres et des histoires fortes qu'il recueille, l’envie naît de partager ce sentiment unique d’être là où s’écrit l’Histoire, d’assister à la (re)naissance d’un pays. Vingt ans après “le Photographe” de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l’envie d’aller de l’avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l’Afghanistan. Le tableau d’ensemble contraste avec l’approche sensationnaliste et parfois réductrice du traitement médiatique dont le pays fait traditionnellement l’objet. A travers ce roman graphique, les auteurs ont la volonté de parler simplement d’une situation géopolitique qui peut paraître complexe, en présentant des personnages vrais et des anecdotes touchantes, dans une alternance de phases introspectives et de scènes comiques. A la croisée du devoir de témoignage et du récit de voyageur, les auteurs nous invitent ici à porter un nouveau regard sur le pays d’Alexandre le Grand, de Genghis Khan et de Joseph Kessel.

02/2012

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Histoire internationale

La première campagne d'Italie. 2 avril 1796 - 10 décembre 1797, la naissance d'un aigle

" L'ambition est le principal mobile des hommes, on dépense son mérite tant qu'on espère s'élever " (Napoléon Bonaparte, 1810). Cette maxime pourrait s'adresser à lui-même en 1796, alors jeune général ambitieux. Quel jeune officier n'a-t-il pas rêvé obtenir un grand commandement afin d'y accomplir des exploits extraordinaires, même sur un terrain de jeu appartenant à un théâtre d'opération secondaire ? Bonaparte a eu la chance de connaître la Révolution française et tous ses excès. Elle lui a permis, plus qu'à tout autre, d'émerger de l'anonymat des " sans grade ", ceux que la fortune n'avait pas fait naître du bon côté de la barrière sociale. Après cette campagne menée magistralement, il est maintenant immortel, le monde entier le connaît. Pourtant il ne doit pas cette notoriété à son seul talent, à sa seule rage de vaincre, mais également au système militaire créé à cette époque par des hommes tels Carnot, Guibert, Frédéric H de Prusse, par des " parvenus tels Barras, Salicetti, Robespierre le Jeune, ... par des " va-nu-pieds ", comme ils se définissent. Ces soldats de fortune qui, au fil de l'épopée, vont se découvrir des talents d'entraîneurs d'hommes défiant et jouant avec la mort pour la gloire de leur chef qu'ils finissent par aduler. Cet essai est l'analyse de la personnalité du jeune et ambitieux général Bonaparte et de son emploi combiné de moyens tactiques, puis stratégiques, pour amener son adversaire à commettre des fautes qu'il exploite avec virtuosité. Tel un officier de renseignement, dont le travail consiste à analyser les comportements et les faiblesses des hommes, Bonaparte utilise les mêmes techniques pour forcer l'adversaire à entrer dans son jeu et le soumettre.

02/2011

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Beaux arts

Tout

Inviter des inconnus à dormir dans son lit, suivre un homme dans les rues de Paris jusqu'à Venise, engager un détective pour l'espionner elle-même et lui rendre un compte rendu de sa journée, se faire engager en tant que femme de chambre dans un hôtel pour photographier les objets personnels des clients, demander à des aveugles de lui raconter la dernière image dont ils se souviennent, chasser les fantômes d'oeuvres volées dans les musées... Sophie Calle orchestre de petits moments de vie depuis près de trente ans. Ces sortes de règles du jeu qu'elle se fixe, autant à elle-même qu'aux autres, estompent la frontière entre l'art et la vie. Si elle choisit méthodiquement les expériences à vivre qu'elle met en scène, la "faiseuse d'histoires", selon l'expression d'Hervé Guibert, n'a pas peur de dévoiler l'intime de ses amours déçues ou les douleurs exquises des absences qui peuvent rendre mélancolique. La conservatrice et critique d'art, Christine Macel, résume les contours de son travail ainsi : "L'association d'une image et d'une narration, autour d'un jeu ou d'un rituel autobiographique, qui tente de conjurer l'angoisse de l'absence, tout en créant une relation à l'autre contrôlée par l'artiste." Sophie Calle ne cesse d'explorer cette relation avec les autres et conçoit une façon de voir singulière, autant qu'une quête personnelle poétique et artistique. Ses récits à la première personne sont souvent associés à toutes sortes de supports possibles (livres, photos, vidéos, films, performances). Ce jeu de cartes postales en est une trace de plus, une nouvelle facette. Il devient un portfolio embrassant l'ensemble de ses oeuvres.

11/2015

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Musées français

Musées nationaux du Palais de Compiègne

Le château de Compiègne est intimement lié à l'histoire des dynasties royales et impériales françaises. Demeure des souverains depuis Charles V, il est profondément remanié par Louis XV dans le style néoclassique caractéristique de la seconde moitié du XVIIIe siècle et augmente d'un vaste parc ouvert sur la forêt. Il devient un haut lieu de la vie de cour au XIXe siècle : Napoléon Ier y accueille en 1810 sa future épouse Marie-Louise, puis Napoléon III et Eugénie y organisent des fêtes somptueuses. Par leur élégance et la qualité des décors intérieurs, les Appartements historiques constituent un lieu de mémoire exceptionnel, tout comme le Musée du Second Empire et le Musée de l'Impératrice, qui rassemblent une remarquable collection oeuvres d'art. Enfin, le Musée national de la voiture, propose un ensemble unique au monde de véhicules hippomobiles, de traîneaux et de chaises à porteurs, de cycles, de motos et d'automobiles, depuis les modèles à vapeur jusqu'aux années 1950.

12/2022

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Religion

MONSEIGNEUR D'HULST. Fondateur de l'Institut catholique de Paris

Né à Paris le 10 octobre 1841, Monseigneur Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst fut, comme Vicaire général de Paris, chargé par le Cardinal Guibert de fonder en 1875 l'Institut catholique de Paris, dont il fut le Recteur de 1881 jusqu'à sa mort. Décédé à 55 ans, le 6 novembre 1896, il achevait, épuisé, vingt années durant lesquelles il avait investi « autant d'intelligence que d'énergie » dans la création puis l'organisation progressive de ce « foyer de haut savoir chrétien » qu'avait pour mission de devenir l'Université catholique de Paris. Faculté de Droit, de Lettres et de Sciences dès les débuts, Facultés de Droit Canonique et de Philosophie en 1895 - entre temps il avait fallu onze ans pour obtenir l'institution canonique en Faculté de Théologie de ce qui n'avait pu commencer dès 1878 que comme une « École de Théologie » à cause de l'existence d'une Faculté de théologie d'État en Sorbonne. (Rappelons ici que les Actes du Centenaire de cette Faculté de 1889 contiennent le premier volume de la présente collection !). L'apostolat intellectuel de Mgr d'Hulst ne se limita cependant pas à l'établissement d'enseignement supérieur libre ainsi constitué en vingt ans (et auquel une loi du 18 mars 1880 interdisait le titre d'Université, d'abord accordé le 15 mars 1876). Organisateur des « Congrès scientifiques internationaux des catholiques », prédicateur de six carêmes à Notre-Dame de Paris (1891-1896), député de Brest (1892), il déploya encore une grande activité dans plusieurs domaines décisifs pour la vie et l'avenir de la foi : l'apologétique philosophique, la « question biblique », la responsabilité politique, le ministère spirituel. L'Institut catholique de Paris se devait de célébrer la mémoire de son fondateur à l'occasion du centenaire de sa mort. C'est ce qu'il fait excellemment dans cet ouvrage et toutes les personnes qui, de près ou de loin, s'intéressent à l'Institut catholique seront désireuses de connaître les arcanes de sa création.

11/1998

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Histoire ancienne

L'archéologie en bulles. Petite Galerie

Comme chaque année, un art vivant est invité à dialoguer avec les oeuvres exposées au sein de la Petite Galerie du musée du Louvre. Cet espace dédié à l'éducation artistique et culturelle est une véritable introduction aux collections du musée. Pour sa quatrième saison, le Louvre convie le neuvième art — la bande dessinée —, avec lequel il dispose déjà d'un riche passé à travers ses publications, ses expositions et ses rencontres d'artistes. "Archéologie et bande dessinée": le sujet a donné lieu à de nombreuses manifestations en France et à l'étranger tant les univers de ces deux disciplines paraissent proches dans l'imaginaire populaire. Préparatifs et départs d'expéditions, émotion de la découverte et fascination pour les trésors émaillent les récits des artistes, des consuls et des savants à la recherche d'antiques civilisations, et forment la trame de bien des scénarios de bandes dessinées. "L'Archéologie en bulles" explore la thématique sous un angle inédit, puisqu'il s'agit de mettre en lumière ces deux disciplines au travers de leurs procédés communs, le travail du bédéiste faisant écho à celui de l'archéologue. Découvrir, classer, interpréter : ces trois moments de la recherche archéologique peuvent ainsi servir de fil conducteur à ce parcours original. Une large variété de planches, d'originaux de bandes dessinées d'auteurs de renom —Jul, Winsor McCay, Nicolas de Crécy, Enki Bilal, Harold R. Foster, Milo Manara, Emmanuel Guibert, Andreas, Lorenzo Mattotti, François Schuiten, John Buscema, Frank Miller, pour n'en citer que quelques-uns — dialoguent avec les oeuvres du Louvre et celles d'autres grands musées : dessins choisis dans des carnets, cahiers de fouilles, livres, gravures, peintures illustrant le goût des ruines en vogue au 18° siècle chez les artistes et au 19° siècle chez les amateurs qui constituent des collections, comme celle du marquis Campana, sans oublier la figure emblématique de Champollion, le fabuleux trésor de Boscoreale ou encore le site mythique de Suse. A l'origine de nombreuses vocations d'archéologues et source d'inspiration pour bien des créateurs, le Louvre tisse un lien entre inventeurs de trésors et inventeurs d'histoires, prouvant une fois encore qu'il est un acteur de son temps.

09/2018

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Religion

Henri de Lubac. La rencontre au coeur de l'Eglise

L'influence que le père Henri de Lubac exerça sur le concile Vatican II est due, pour une grande part, à la publication, en 1953, de " Méditation sur l'Eglise ". Cet ouvrage, qui marqua un tournant décisif dans la pensée catholique, fut réédité à quatre reprises en moins de dix années et, grâce à de nombreuses traductions, rencontra rapidement une ample diffusion à l'étranger. Cinquante ans après, à l'occasion d'une nouvelle réédition aux Éditions du Cerf - couplée avec celle de " Catholicisme. Les aspects sociaux du dogme " -, deux colloques, organisés l'un à Lyon et l'autre à Paris, permirent de mesurer à quel point cette pensée avait été novatrice et ancrée dans l'amour de l'Eglise, et combien elle était encore aujourd'hui vivifiante et féconde. Le présent ouvrage rassemble en effet les interventions de spécialistes de nombreuses disciplines (histoire, théologie, exégèse) venus d'horizons très variés (Europe, Afrique, Asie). En quatre temps, il décrit le contexte général et personnel de l'élaboration de cette œuvre, et en éclaire les aspects essentiels : " Histoire " dépeint la situation du catholicisme romain et de l'Église lyonnaise à l'orée des années 1950, et y replace le père de Lubac dans ses relations difficiles avec la hiérarchie ; " Ecclésiologie " examine par quels chemins sa Méditation a pu conduire au cœur d'un des plus profonds mystères qui soit à ses yeux, celui de l'Eglise elle-même ; " Universalité " met en lumière sa contribution à l'élaboration d'une théologie de la mission et de l'inculturation du catholicisme ; " Théologie " revient sur les grandes thématiques de sa pensée. " Bien plus qu'une institution, [l'Eglise] est vie qui se communique ", écrivait le père de Lubac. Cet ouvrage est pour le lecteur l'occasion de mesurer à quel point cette vie était inépuisable pour lui - et mystérieusement inépuisable -, lui qui eut pourtant à souffrir tellement à cause d'elle et pour elle. Avec des contributions de Jean-Dominique Durand, Jacques de Larosière, Jacques Prévotat, Bernard Comte, Étienne Fouilloux, Dominique Bertrand, Jean-François Chiron, Georges Chantraine, Olivier de Berranger, Matthieu Rougé, Antonio Russo, Édouard Adé, Juvénal Ilunga Muya, Germain Kwak Jin-Sang, Michel Fédou, Jean-Pierre Wagner, Étienne Guibert, Éric de Moulins-Beaufort, cardinal Philippe Barbarin.

11/2006

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Religion

Prier comme un enfant de roi. 5e édition

"Tu es chrétien, tu crois que Dieu t'aime et veut te donner le bonheur par Jésus-Christ ; ou tu cherches Dieu pour trouver un sens à ta vie, mais il te semble difficile de parler à un Dieu que tu ne vois pas et qui te parait lointain, indifférent. Tu te révoltes même contre lui à cause du mal et de la souffrance, que tu juges incompatibles avec l'idée d'un Père juste et bon. Ou bien tu pries habituellement, mais ta prière est parasitée par des distractions, banalisée par la routine et l'ennui, et tu crois que Dieu ne t'exauce pas ou ne te parle pas. Devant cet échec relatif, tu te décourages et tu es peut-être tenté de renoncer à la prière ou de chercher du secours dans l'occultisme, l'ésotérisme ou dans les sectes, pour avoir la santé, le succès, l'équilibre psycho-affectif. Ce livre, véritable témoignage sur la prière biblique, te montrera, à partir de la parole de Dieu, comment adorer et faire oraison, comment pardonner, échapper aux pièges du diable, triompher dans les épreuves de la vie avec la force du Dieu qui a tout fait pour toi (Ps 5i, 3). Prier comme un enfant de Roi est devenu, en quelques années, un immense succès parce qu'il a comblé l'attente de dizaines de milliers de chrétiens qui cherchaient un moyen de prier de façon simple, vivante, concrète et profondément biblique. La grâce de Dieu s'en est servi pour toucher, convertir, délivrer des gens et les enraciner dans une prière régulière. Cette nouvelle édition s'est enrichie pour mieux libérer le souffle de l'Esprit". Jean PLIYA, écrivain, marié, père de famille, est un ancien responsable du Renouveau charismatique catholique dans son pays, le Bénin. Evangélisateur, prédicateur international de retraites, il est un témoin de la parole vivante, de l'Amour, de la puissance de Jésus ressuscité. Il a publié d'autres best-sellers dont : Des ténèbres à la lumière (Saint Paul, 2005) et Donner comme un enfant de roi, 1993, aux Editions F-X de Guibert.

04/2015

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Littérature française

Courir sur ton ombre ou Nocturne à Pontaniou

La folie amoureuse dans un espace de réclusion, à travers un roman épistolaire en trois temps. Le 26 septembre 1982, le corps d'Anna Guibert, jeune peintre, est retrouvé sans vie dans sa cellule de la prison de Pontaniou. Sa dernière lettre révèle la folie amoureuse morbide qui la liait à son amant, Antoine, pianiste, avec qui elle entretenait une liaison aussi passionnelle que désespérée, puisqu'Antoine était marié. Condamnée pour le meurtre de sa rivale, Anna laisse une correspondance qui, dix ans plus tard, constituera le fil qui permettra à Agathe, sa fille, de remonter jusqu'à Antoine et d'éclaircir le mystère de ses origines. Inspiré d'un fait divers qui défraya la chronique dans les années 80 (une élève tenta de poignarder son professeur de piano), le roman a pour cadre la prison de Pontaniou. L'ancienne prison du port de Brest était, à la fin du 17e siècle, un asile nommé la Madeleine, qui fut reconverti en maison de correction pour les filles et femmes " de mauvaise vie " - prostituées, jeunes filles égarées, libres-penseuses ou femmes engagées. Les détenues étaient marquées de la fleur de lys au fer rouge sur la place publique avant d'être enfermées et exploitées (pour le tannage des voiles, notamment). Trois siècles plus tard, quand la prison maritime deviendra une maison d'arrêt dans les années 1950, le bâtiment d'origine subira peu d'aménagements dignes de décence. Pontaniou détiendra alors la triste réputation d'être une des prisons les plus dures de France, au point que l'établissement devra fermer ses portes en 1993. Le site continue d'exercer une grande fascination sur les artistes (photographes, peintres, urbex). Appartenant aujourd'hui à la ville de Brest, il fait l'objet d'un appel à projet visant à réhabiliter le lieu (fin mai 2023), sous l'impulsion des enfants des Résistants qui y furent incarcérés et torturés durant la Seconde Guerre mondiale. Allégorie de la liaison tumultueuse et passionnée de George Sand et Frédéric Chopin, le roman fait également de la musique un personnage à part entière, avec le choix de la nocturne, composition intime et expression romantique par excellence.

08/2023

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Spécialités médicales

Neurophysiologie. De la physiologie à l'exploration fonctionnelle - avec simulateur informatique, 3e édition

Ce manuel expose les connaissances actuelles en neurophysiologie dans une optique clinique. Il présente de manière simple et claire le fonctionnement du système nerveux et les conséquences cliniques de ses dysfonctionnements. A partir de leur expérience les auteurs médecins enseignants-chercheurs décrivent les méthodes physiologiques d'exploration du système nerveux normal et pathologique et les résultats que l'on peut en attendre. Le lecteur acquiert ainsi les connaissances indispensables à la prescription et à l'interprétation de tels examens. L'abondante iconographie en couleurs illustre avec justesse un texte didactique et complet. Cette 3e édition propose une révision approfondie de l'ensemble des contenus en optimisant l'aspect et l'approche pédagogique : - les parties sur les explorations fonctionnelles d'une part et celles sur les troubles et la clinique d'autre part sont désormais harmonisées et individualisées dans des encarts ; - de nouvelles illustrations viennent enrichir l'iconographie ; - par ailleurs le lecteur bénéficie d'un accès en ligne à toute l'iconographie de l'ouvrage (260 illustrations) grâce à une banque d'images ; - de nombreux exercices pratiques à réaliser à l'aide d'un simulateur informatique sont également accessibles en ligne afin d'appréhender aisément le fonctionnement des neurones et le comportement des réseaux de neurones. Neurophysiologie est destiné aux étudiants en médecine en sciences paramédicales et STAPS. Sa lecture constituera également une aide pour les médecins et les autres professionnels de santé.

09/2019

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Thèmes picturaux

Aux temps du sida. Oeuvres, récits et entrelacs

Le catalogue de l'exposition " Aux temps du Sida, oeuvres, récits et entrelacs " explore les répercussions de l'épidémie de VIH/sida dans l'art. Explorez des décennies de création et de militantisme à travers des oeuvres percutantes et les voix d'une multitude d'auteur·ices, artistes, militant·es : un voyage émotionnel et informé dans l'histoire de la lutte contre le VIH/sida. A partir des années 1980, le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et son stade ultime, le sida, explosent de manière incontrôlable aux Etats-Unis, en France et bientôt partout dans le monde. Cette crise sanitaire va aussi se révéler être une crise des représentations qui occasionne, jusqu'à aujourd'hui, l'apparition de nouvelles formes dans la création. Le virus emporte une génération de créateurices, d'écrivaines, de chorégraphes, de cinéastes, de plasticiennes... tandis que la maladie s'insinue, de façon manifeste ou en filigrane, dans les oeuvres. On voit éclore chez les artistes des prises de parole engagées voire militantes tandis que les luttes pour plus de tolérance, de visibilité et de droits pour les minorités s'organisent, et ce, aussi par le truchement de l'oeuvre d'art. L'exposition " Aux temps du sida " et son catalogue parlent d'un temps encore non révolu où l'épidémie n'est pas surmontée en dépit d'importantes avancées médicales, y compris tout récemment. Les quarante dernières années ont vu s'entremêler des moments de peur, de deuil, de courage, de solidarité, d'espoir, tous adossés à des formes de créations dont on regarde aujourd'hui encore la force avec fascination, sinon admiration. Exposition pluridisciplinaire, " Aux temps du sida " présente quatre décennies de création où les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, la danse rencontrent la recherche scientifique, la culture populaire et l'action décisive de personnalités engagées, d'associations déterminées, de chuchotements qui, réunis ensemble, sont devenus un cri. Conçu comme un voyage chrono-thématique, le catalogue s'ouvrira sur une retranscription du " couloir du temps " introduisant l'exposition. Ce voyage temporel à travers les quatre dernières décennies mettra en évidence la présence du VIH/sida dans les médias, les arts, la culture populaire, les sphères politique et médicale, permettant de replacer l'ensemble des oeuvres présentées dans un contexte plus large et de visualiser comment l'épidémie a façonné et influencé notre société. Le catalogue prend ensuite la forme d'un abécédaire thématique qui offre une entrée variée dans ce vaste sujet, sans prétendre à l'exhaustivité. Chaque notice est dédiée à un artiste, une oeuvre ou un grand thème lié à la lutte contre le VIH/sida (tels Danse, Soin ou encore Voix). De nombreux contributeurs et contributrices ont accepté de participer à la rédaction de ces notices, garantissant une pluralité des voix et des points de vue situés : le catalogue donne la parole à des historiennes de l'art mais aussi à des artistes, des médecins, des militantes, des écrivaines, etc. Ces textes sont illustrés des oeuvres présentées dans l'exposition. Le livre capture l'urgence vécue par les personnes touchées par le virus, en particulier celles qui ont été diagnostiquées à une époque où aucun remède n'existait. Les oeuvres exposées témoignent de leur engagement, de leur lutte, de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs et de leur désir d'être entendues et comprises. A travers les oeuvres et les voix d'artistes telles que Maurice Béjart, Sophie Calle, Guillaume Dustan, General Idea, Nan Goldin, Felix Gonzales-Torres, Hervé Guibert, Keith Haring, Klaus Nomi, Jean-Michel Othoniel, Bruno Pelassy, Bill T. Jones, Barthélémy Toguo ou encore David Wojnarowicz, on découvrira comment l'art et la création peuvent sensibiliser, provoquer des débats, exprimer un engagement et des ressentis complexes, mais aussi être les catalyseurs d'un changement social nécessaire puisqu'en 2023, l'épidémie est toujours là.

10/2023

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Histoire littéraire

l'azur

Si notre modernité est un temps de crise perpétuelle qui renvoie sans cesse chacun et chacune à une solitude désespérée, un journal devrait être, suggère Michel Butel, une conversation au jour le jour, même imparfaite, quelque chose comme l'ébauche d'une communauté malgré tout ? : En ce temps de crise à quoi sert un journal ?? Un journal, c'est une conversation. Une conversation banale : des hésitations, des reprises, des silences, des scories, des envolées, des rechutes, des images, des merveilles, des horreurs, des phrases, des noms, des erreurs, des principes, des idées, des interruptions. l'azur, mince journal de quatre pages qui parut entre juin 1994 et juillet 1995, dont il était l'unique rédacteur, sans argent, sans bureaux, sans salariés, en fut l'illustration. Si l'azur a pour particularité étrange d'être le fait d'une seule plume, qui frappe autant par le désenchantement dont elle est imprégnée que par sa persévérance à trouver des issues, il s'inscrit cependant dans une constellation de journaux décalés, inlassablement imaginés par Michel Butel ? : L'Autre journal qui a vu le jour de 1984 à 1992, entreprise marginale dans l'univers de la presse qui eut cependant un écho considérable, à laquelle ont collaboré notamment Claire Parnet, Marguerite Duras, Hervé Guibert, Gilles Deleuze, Jean-François Lyotard ou Michel Foucault ? ; mais aussi Encore, hebdomadaire éphémère créé en 1992, ou L'impossible, qui a vu brièvement le jour de 2012 à 2013. Cette réédition en fac-similé cherche à rendre justice à la forme modeste et inclassable qui était celle de l'azur ? : une simple feuille pliée en deux, quatre pages, une photographie en noir et blanc en couverture, et sur chaque page, pêle-mêle, des bribes de nouvelles du monde, des réflexions autocritiques, des fragments autobiographiques, des recensions de romans ou de films, des nouvelles, des poèmes, des contes. Dans les interstices de ses colonnes, on trouve encore des aphorismes qui traversent les pages comme des météores énigmatiques, chose à quoi n'est pas nécessairement habitué le lectorat de la presse ordinaire. Des météores romantiques ? : Seuls ceux qui croient encore à la beauté du monde peuvent changer le monde. ; La joie n'est pas de ce monde. Elle est là - une exilée. Ou des indices disséminés qui éclairent le choix du nom du journal ? : Tout se dissout dans l'azur. Et renaît dans l'azur. ? ; S'il n'y a pas de petit truc bleu, il n'y a rien, c'est construit, c'est mécanique, c'est organisé. l'azur est traversé par une tension fascinante et irrésolue, entre la solitude, voire l'isolement d'un rédacteur sans bureaux et sans associés, et la quête qui est la sienne d'une communauté à venir. Dans sa forme même, l'azur engage à penser ensemble solitude et communauté, dans un déchirement qui est peut-être leur condition réciproque d'existence. Le 8 décembre 1994, à l'occasion de considérations utopiques que lui inspirent la mort de Guy Debord, Michel Butel écrit ? : Ce que nous cherchons à faire accéder au réel, c'est (...) cette communauté et cette séparation qui la nie et qui la fonde. Cette solitude où la communauté prend sa source. Nous voulons manifester cela, qui est au fond de chacun de nous, solitude irrémédiable et irrépressible appartenance à la communauté. Tel semble avoir été le programme de l'azur, médium d'une parole profondément singulière, mais aussi incitation à d'innombrables prises de paroles ? : Je fais un journal pour qu'il y en ait mille. Pour susciter mille propositions, actions minoritaires, insensées, qui ramèneront la mienne à ses justes proportions, trois fois rien, mais dépêchez-vous, je suis seul, et ce n'est pas tenable, ça déforme, ça déglingue, ça fausse tout d'être seul. Manière de vouloir que sa parole soit emportée dans un tourbillon de paroles autres ? ; pour l'écrivain qu'il fut, tout devait tendre vers quelque chose d'autre.

10/2022