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Oeuvres complètes. Tome 15, Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Madame Swetchine

Extraits

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Sciences historiques

De la démocratie en Amérique ; Souvenirs ; L'Ancien Régime et la Révolution

Alexis de Tocqueville (1805-1859) reste l'indispensable passeur pour l'Amérique, le maître incontesté de ceux qui vont y étudier la démocratie libérale.

02/2015

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Récits de voyage

La Frontière

Quittant la France après la Révolution de 1830, Alexis de Tocqueville (1805-1859) et son ami Gustave de Beaumont (1802-1866) s'embarquent en 1831 vers les États-Unis pour y voir "ce qu'est une grande république". De ce voyage formateur, avec la publication de son livre De la démocratie en Amérique (1835), le jeune Tocqueville revient transfiguré. En prélude à cette enquête époustouflante, la recherche des Indiens, vivant hors du monde connu, lui donne l'occasion de découvrir une autre société dans sa forme élémentaire.

03/2012

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Histoire de France

L'Ancien Régime et la Révolution

"Mais pourquoi cette révolution, partout préparée, partout menaçante, a-t-elle éclaté en France plutôt qu'ailleurs ? Pourquoi a-t-elle eu chez nous certains caractères qui ne se sont plus retrouvés nulle part ou n'ont reparu qu'à moitié ? " Tocqueville

07/2006

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 3, Ecrits et discours politiques

De 1839 à 1851, entre ses deux grands livres La Démocratie en Amérique et L'Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville a poursuivi une carrière parlementaire avec le dessein de devenir un homme d'Etat. Les Souvenirs sont le bilan amer de cette longue expérience, mais la plupart des textes qui la jalonnent sont jusqu'ici demeurés inédits. Le présent volume rassemble ceux de la période de la Monarchie de Juillet : discours, articles non signés, notes personnelles surtout, commentaires d'une lucidité aiguë, sur les grands thèmes politiques du temps : rapports des divers pouvoirs au sein de l'Etat libéral, fonction et jeu des partis, rivalité des puissances en Espagne ou en Orient, liberté d'association et d'enseignement, etc. Tocqueville analyse sans complaisance la maladie de langueur d'un régime bourgeois aux bases légales étroites : ni la prudence conservatrice, ni le jacobinisme sclérosé ne lui paraissent des remèdes efficaces. Il rêve d'une "jeune gauche" ouverte aux questions sociales aussi bien qu'aux grands élans nationaux, qui réveillerait le civisme des masses et pourrait souder pays réel et pays légal. On trouvera dans ses méditations des traits susceptibles de faire réfléchir le citoyen d'aujourd'hui, attestant ainsi de surprenantes constantes de la vie politique française. Surtout on ne pourra renouveler l'histoire de la vie politique de la France des Notables en négligeant un témoignage aussi important.

12/1985

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Histoire de France

Souvenirs

Le pays était alors divisé en deux parts ou plutôt en deux zones inégales : dans celle d'en haut, qui seule devait contenir toute la vie politique de la nation, il ne régnait que langueur, impuissance, immobilité, ennui; dans celle d'en bas, la vie politique, au contraire, commençait à se manifester par des symptômes fébriles et irréguliers que l'observateur attentif pouvait aisément saisir. J'étais un de ces observateurs et, bien que je fusse loin d'imaginer que la catastrophe fût si proche et dût être si terrible, je sentais l'inquiétude naître et grandir insensiblement dans mon esprit et s'y enraciner de plus en plus l'idée que nous marchions vers une révolution nouvelle. Cela marquait un grand changement dans ma pensée, car l'apaisement et l'aplatissement universel, qui avaient suivi la révolution de juillet, m'avaient fait croire, pendant longtemps, que j'étais destiné à passer ma vie dans une société énervée et tranquille. [ .... ] Je voyais clairement apparaître plusieurs des signes qui annoncent d'ordinaire l'approche des révolutions et je commençais à croire que, en 1830, j'avais pris la fin d'un acte pour la fin de la pièce. A. de T.

03/2000

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Actualité et médias

ECRITS SUR LE SYSTEME PENITENTIAIRE EN FRANCE ET A L'ETRANGER

Le Système pénitentiaire aux Etats-Unis et son application en France (1833) tente de répondre à la question que se posent alors tous les Etats occidentaux : Quelle est la meilleure prison ? Comment surveiller el punir ? Cet ouvrage, issu d'une enquête menée aux Etats-Unis en 1831, est l'oeuvre commune de Beaumont et Tocqueville ; celui-ci en a écrit directement environ un tiers et il a supervisé l'ensemble.
Par la suite, Tocqueville s'affirme comme un véritable spécialiste du carcéral, consulté par de nombreux correspondants français et étrangers, rapporteur des deux projets de loi de 1840 et 1844 pour l'établissement du système cellulaire. Les Archives (Yale, Tocqueville) conservent la trace de cette intense activité qu'attestent ces deux volumes. Le premier présente les oeuvres communes de Beaumont et Tocqueville ; le second, les textes dus à la seule plume de Tocqueville : rapports parlementaires, mais aussi un certain nombre d'inédits (lettres, notes de voyage...) qui permettent de mieux saisir ses hésitations et son évolution en la matière, ainsi que son choix final pour une prison solitaire qui privilégie la défense de la société plutôt que l'hypothétique salut du criminel.
Au-delà du pénal, cette réflexion éclaire la pensée politique de Tocqueville, sa notion du consensus dont le crime constitue une dramatique rupture, et plus largement les difficultés du libéralisme confronté au problème de la délinquance. Comment concilier les impératifs de la sécurité avec ceux de la liberté ? Ces deux volumes, présentés et annotés par Michelle Penot, voudraient faire redécouvrir un Tocqueville méconnu et fournir à tous ceux que préoccupe l'histoire de la pénalité une manière de "somme" pénitentiaire.

01/1985

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique. Tome 1, Introduction, chapitres 6 et 7 de la deuxième partie

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : - Les mots du texte : Aristocratie, démocratie, tyrannie - L'oeuvre dans l'histoire des idées - La figure du philosophe : Par monts et par vaux - Deux questions posées au texte : Tout est-il démocratique dans une démocratie ? Le conformisme est-il une forme démocratique de censure ? - Groupement de textes : Peuple et population - Prolongements. A partir de la terminale.

03/2007

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Histoire de France

Oeuvres complètes. Tome 2, L'Ancien Régime et la Révolution

L'ouvrage classique de Tocqueville, paru en 1856, est publié dans sa forme définitive. C'est une étude de sociologie politique comparée, comme L'Esprit des lois de Montesquieu. Tocqueville voulait démontrer, par l'exemple de l'histoire française, que l'Etat moderne crée la centralisation et que celle-ci va de pair avec la démocratisation inévitable de la société. Cependant, il y a deux sortes de démocraties : la démocratie libre et la démocratie non libre. Il fallait définir les méthodes politiques qui seules peuvent garantir la première. On a ajouté un article que Tocqueville avait publié en 1836 dans une revue anglaise, article d'une importance capitale puisqu'il montre comment le grand sociologue avait déjà conçu, vingt ans avec la publication de L'Ancien Régime, ses thèses principales. Notre édition donne également toutes les variantes des éditions parues du vivant de Tocqueville.

06/1952

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique. Tome 1

Tout dans l'œuvre de Tocqueville se rattache plus ou moins directement à un problème unique : dans les sociétés occidentales entraînées par un processus providentiel de démocratisation, la liberté de chaque homme pourra-t-elle subsister ? Si l'idée centrale est une, les périls dénoncés sont multiples, et depuis 1930 les commentateurs ont mis l'accent sur tel aspect ou tel autre. D'abord, au temps des fascismes occidentaux, ils ont valorisé le refus du totalitarisme, sacrifice de la liberté à un égalitarisme brutal. Depuis la chute de ces régimes, ils ont paraphrasé la vision de Tocqueville des périls insidieux d'une société de consommation qui invite chaque citoyen de toute solidarité ; et ils ont mis en valeur les pages où Tocqueville montre le danger corrélatif de la substitution aux décisions librement discutées, d'un bureaucratisme tout-puissant et stérile. Tocqueville, observant l'enfance des démocraties modernes, y avait diagnostiqué les germes de maux qui se sont développés avec leur croissance.

09/2008

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Récits de voyage

Quinze jours dans le désert

Alexis de Tocqueville entreprit à l'été 1831 ce voyage aux confins de la civilisation américaine. L'émerveillement et la crainte d'une nature encore vierge, et cette implacable urbanisation qui se met en marche vers l'ouest, lui inspirent un récit d'une contemporanéité saisissante. Entre Indiens et pionniers, forêts sauvages et rivières profondes, Quinze jours dans le désert fait revivre le mythe de la frontière.

04/2012

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique. Tome 2

Tout dans l'œuvre de Tocqueville se rattache plus ou moins directement à un problème unique : dans les sociétés occidentales entraînées par un processus providentiel de démocratisation, la liberté de chaque homme pourra-t-elle subsister ? Si l'idée centrale est une, les périls dénoncés sont multiples, et depuis 1930 les commentateurs ont mis l'accent sur tel aspect ou tel autre. D'abord, au temps des fascismes occidentaux, ils ont valorisé le refus du totalitarisme, sacrifice de la liberté à un égalitarisme brutal. Depuis la chute de ces régimes, ils ont paraphrasé la vision de Tocqueville des périls insidieux d'une société de consommation qui invite chaque citoyen à se retirer dans le confort d'une vie privée dépourvue de toute solidarité ; et ils ont mis en valeur les pages où Tocqueville montre le danger corrélatif de la substitution aux décisions librement discutées, d'un bureaucratisme tout-puissant et stérile. Tocqueville, observant l'enfance des démocraties modernes, y avait diagnostiqué les germes de maux qui se sont développés avec leur croissance.

10/2007

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Littérature française

L'Ancien régime et la Révolution

" Cet ouvrage est une étude de sociologie politique comparée, comme l'Esprit des Lois de Montesquieu. Tocqueville voulait démontrer par l'exemple de l'histoire française que l'Etat moderne crée la centralisation et que celle-ci va de pair avec la démocratisation de la société. Cependant, il y a deux démocraties : la démocratie libre et celle qui ne l'est pas. Il fallait définir les méthodes poli-tiques qui seules peuvent garantir la première".

03/2023

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Littérature française

Tocqueville au Bas-Canada

"Tocqueville au Bas-Canada" est un ouvrage qui rassemble les observations et les réflexions d'Alexis de Tocqueville lors de son voyage au Bas-Canada (l'actuelle province du Québec au Canada) en 1831. Durant ce voyage, Tocqueville a étudié la société, la politique et les institutions de cette région coloniale française devenue britannique après la guerre de Sept Ans. Dans cet ouvrage, Tocqueville analyse les structures sociales, politiques et économiques du Bas-Canada, ainsi que les interactions entre les différentes communautés linguistiques et culturelles, notamment les Canadiens français et les anglophones. Il explore également les relations entre la colonie et la métropole britannique, ainsi que les tensions politiques et sociales présentes à l'époque. Les observations de Tocqueville dans "Tocqueville au Bas-Canada" offrent un éclairage précieux sur la société canadienne du XIXe siècle et témoignent de sa capacité d'analyse et de sa finesse d'observation, qualités qui ont également marqué son oeuvre majeure, "De la démocratie en Amérique".

04/2024

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2, De la démocratie en Amérique

Dans La démocratie en Amérique de 1835, Tocqueville brosse le tableau de la seule véritable société démocratique de son temps ; il en décrit la réalité et en analyse, avec une lucidité confondante, le devenir. Puis il lit : Pascal, Montesquieu, Rousseau nourrissent les réflexions d'où sort, en 1840, la seconde Démocratie. Le nouveau livre, dont l'Amérique est moins le sujet que la toile de fond, définit le type idéal de la démocratie et les perspectives offertes à cette idée dans les sociétés modernes. Il veut répondre aux interrogations d'une époque. Mais cent cinquante ans plus tard, alors que les circonstances qui avaient suscité ces interrogations ont disparu, questions et réponses conservent leur pertinence. L'enjeu était considérable. Il le demeure. Les survivants de 1793 avaient de la peine à concevoir que la démocratie pût déboucher sur autre chose que la tyrannie du peuple. Tocqueville, "aristocrate vaincu et convaincu que son vainqueur a raison" (Guizot), ne se voile pas la face : il évoque le péril du despotisme administratif, qui fait des individus les esclaves du pouvoir ; il peint les dangers de l'individualisme, d'où naît le désintérêt pour la chose publique ; mais surtout il rompt avec l'idée que les mêmes causes produisent toujours des effets analogues : il délivre un message d'espoir. Son ouvre, qui révèle la nécessité et la fragilité des équilibres démocratiques, est une leçon pour aujourd'hui.

02/1992

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tomes 17, 18, 18 bis, Les martyrs, 3 volumes

Nicolas Parot propose de voir Les Martyrs, texte souvent mal compris et critique, dans sa totalité cohérente et nous invite à le lire ou le relire comme une oeuvre neuve d'une grande richesse. Une présentation très solide, des notes, des variantes, un important dossier de presse rendent cette édition incontournable.

09/2019

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 25, Essai sur les règnes de Claude et de Néron

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1986

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Lettres écrites de Rodez (1943-1944)

La lettre, pour Antonin Artaud, a toujours été un moyen d'expression privilégié : "Permettez-moi, écrivait-il le 17 mars 1932 à Jules Supervielle, de vous adresser mon article sous forme de lettre. C'est le seul moyen que j'ai de lutter contre un sentiment absolument paralysant de gratuité..." Et si, à Rodez, elle est d'abord tentative pour rompre l'isolement et retisser des liens avec l'extérieur, elle devient vite l'instrument par lequel Antonin Artaud va mettre en oeuvre une écriture entièrement recréée. On trouvait déjà dans le tome IX, sous le titre Lettres de Rodez, quelques lettres adressées à Henri Parisot. L'heureuse initiative de leur destinataire, les circonstances ont fait que ces lettres-là plutôt que telles autres avaient été portées à la connaissance du public alors même qu'Antonin Artaud était encore interné à l'hôpital psychiatrique de Rodez. Mais Henri Parisot n'était pas son unique correspondant et les tomes X et XI réunissent les lettres écrites par Antonin Artaud de Rodez, du moins celles qui ont pu être à ce jour rassemblées. Le tome X contient les lettres de 1943 et de 1944 : elles sont adressées aux médecins du service, à la famille, à quelques amis. Le tome XI, celles de 1945 et de 1946 : Antonin Artaud se libère de l'emprise psychiatrique comme de celles que famille et société exercent sur tout individu, rejette toute forme de religiosité, et les lettres qu'il adresse à un destinataire particulier sont, à travers lui, destinées à être lues par tous.

01/2011

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Poésie

Oeuvres complètes. Tome 11, Les Prisons suivi de La Navire

Ce volume réunit deux oeuvres majeures composées par Marguerite de Navarre à la fin de sa vie. Les Prisons, vaste méditation allégorique à la première personne, interrogent le sens de la destinée humaine. La Navire traduit le désarroi de la reine au lendemain de la mort de François Ier, son frère bien-aimé.

11/2023

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Autres philosophes

Oeuvres complètes. Tome 1, De l'esprit

En 1758, la publication de L'Esprit d'Helvétius fut à l'origine du plus grand scandale de librairie du XVIIIe siècle. Son matérialisme radical qui prônait une philosophie utilitariste ainsi que la toute puissance de l'éducation, c'est-à-dire des déterminations extérieures, sur l'évolution de la personnalité humaine souleva contre lui les autorités religieuses et politiques d'Ancien Régime et contribua à intensifier la persécution des philosophes. La nouveauté de cette première édition critique de L'Esprit est double. D'abord, elle présente le texte de la première émission de l'édition originale, avant la censure de l'abbé Barthélemy et les nombreuses interventions de Lefebvre de La Roche dans son édition de 1781, qui a longtemps fait autorité. Elle est ensuite la plus complète à ce jour : on y trouve les annotations de Voltaire, de Diderot et de Rousseau en marge de leur exemplaire, les rétractations de l'auteur et ses "Eclaircissements" ; enfin, l'appareil critique comporte les variantes et des notes explicatives aussi complètes que possible.

01/2021

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 4 : Ecrits de Marseille

A une exception près, tous les écrits rassemblés dans ce volume furent composés ou réunis durant les six derniers mois qui ont précédé le départ de Simone Weil pour les Etats-Unis, en mai 1942. Ainsi une réelle unité préside à ce recueil de textes, dont certains furent publiés de façon dispersée dans La Source grecque (1953), Intuitions pré-chrétiennes (1951, 1985) et les Ecrits historiques et politiques (1960). Les éditions antérieures s'étant révélées parfois lourdement fautives, il a fallu défaire les amalgames malencontreux et redresser la chronologie. C'est ce que propose cette édition entièrement nouvelle, qui ajoute au corpus déjà constitué une ample moisson de textes inédits, ainsi que la matière de deux ouvrages que Simone Weil a copieusement annotés, le Timée de Platon et la Bhagavad - gita. La richesse des traductions - même partielles - qu'elle proposait et l'intérêt des notes marginales justifiaient l'insertion de ces éléments nouveaux dans les Œuvres complètes. Simone Weil a longuement analysé, comme en témoignent les précédents volumes, les fondements de notre civilisation : le travail, la technique, la politique et la science. Dans les Cahiers apparaît la place prépondérante accordée à un autre élément, la spiritualité, sous la forme - Simone Weil n'en fait pas mystère - du christianisme. Cependant, seule l'attention accordée à d'autres spiritualités était de nature à porter le catholicisme, auquel elle tend, au-delà de lui-même. L'hellénisme s'est prolongé dans le christianisme, mais l'Inde ou la Chine restent hors de la prétention du catholicisme à l'universalité. C'est pourquoi, outre les écrits qui se rapportent aux sources privilégiées que sont la Grèce, l'Inde et l'Occitanie, on découvrira un ensemble de commentaires relatifs à l'Egypte ancienne, à la Chine et au Japon. Telle est l'unité des écrits réunis dans ce volume : le christianisme " doit contenir toutes les vocations ". Cependant, par cette expression, Simone Weil ne vise pas l'absorption des autres spiritualités par le christianisme ; elle formule l'exigence d'une extension de la spiritualité chrétienne par une reconnaissance de ce qu'il y a d'universel dans chacune des autres traditions.

12/2009

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 12, Articles

"Historiens, sociologues, ethnologues ou rêveurs, économistes et philosophes (dussent-ils traîner les pieds), artistes ou poètes et nous qui passons par là sommes conviés à cet étrange banquet de la pensée. Son actualité et sa force ne vont pas manquer de remuer. Les deux derniers volumes des oeuvres complètes de Georges Bataille couvrent une activité décisive et considérable : elle tient en cent vingt-sept longs articles, aujourd'hui méconnus, écrits entre 1944 et 1949 (tome XI), 1950 et 1961 (tome XII) : "Seule la mort se dérobe à l'effort d'un esprit qui s'est proposé de tout embrasser." La plus grande partie d'entre eux a été rédigée pour la revue que Bataille fonde et dirige à partir de 1946, Critique. Mais d'autres ensembles au ton très singulier (pour Troisième convoi ou Botteghe Oscure) se dégagent et font cavalier seul. Pour mieux marquer le mouvement de la pensée, l'ordre chronologique a été ici suivi. Voici donc regroupée et lisible cette impressionnante somme qui, au fond, sert d'exercice préparatoire, d'escorte et de commentaire permanent aux livres imprimés : pour Bataille, le premier sous son nom date, on le sait, de 1943, il a alors quarante-sept ans ; c'est L'expérience intérieure. On assiste ici à une extraordinaire dépense énergétique qui couvre les dix-huit dernières années de sa vie. Toutes les polémiques, tous les débats de l'époque, toutes les amitiés y figurent en première ligne : Breton, Sartre, Heidegger, Char, Prévert, Blanchot, Beckett, Miller, Camus, Masson, Leiris... Les études sont longues, attentives, fouillées. Elles prétendent donner un aperçu de l'esprit humain dans tous les domaines. Elles révèlent une pensée en travail, en état de recherche, d'excitation et de jeu, au jour le jour. A mi-route entre la parole vive et le livre, elles évoquent le rythme, la pulsation et parfois, ponctuation aidant, la respiration de "l'imperceptible colère du bonheur" qui les porte". Francis Marmande.

04/1988

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes

Qui était Isaac Babel, ce Juif d'Odessa considéré comme l'un des plus grands écrivains russes du XXe siècle, qui connut une gloire fulgurante au début des années 20 avant d'être réduit au silence et exécuté par la Tchéka à l'âge de 45 ans, en janvier 1940 ? Cette édition propose pour la première fois l'ensemble de ses oeuvres sous un angle nouveau. Les cycles projetés par Babel ont été reconstitués : le cycle autobiographique (Histoire de mon pigeonnier et Journal pétersbourgeois) et tout ce qui se rapporte aux truculents récits du cycle d'Odessa ; celui de la guerre russo-polonaise avec Cavalerie rouge, le recueil qui le rendit célèbre, suivi du Journal de 1920 et des Plans et esquisses ; enfin les textes inclassables, dont de nombreux inédits et les fragments de son livre inachevé sur la collectivisation en Ukraine. Le lecteur y trouvera donc tous ses textes en prose connus à ce jour, son théâtre, ses scénarios ainsi que ses reportages, articles, discours, entretiens, portraits, notes et projets. "Je prends un petit rien, une anecdote, une histoire qui traîne sur la place du marché, et j'en fais une chose à laquelle moi-même, je n'arrive plus à m'arracher. Ça joue, c'est rond comme un galet. Ça tient par la cohésion de ses particules. Et la force de cette cohésion est telle que même la foudre ne saurait la briser." Isaac Babel en 1921, dans une conversation avec Constantin Paoustovski.

11/2011

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Pléiades

Oeuvres complètes

En 1662 paraît La Princesse de Montpensier. Des copies de l'ouvrage circulent depuis quelque temps déjà. La nouvelle "court le monde", déplore l'auteur ; "mais par bonheur ce n'est pas sous mon nom". En 1669, on dresse le portrait d'"Hypéride", alias Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette : "Elle écrit parfaitement bien, et n'a nul empressement de montrer ses ouvrages". Quand paraît, l'année suivante, le premier volume de Zayde, il est attribué à Segrais. En 1678, première édition, anonyme, de La Princesse de Clèves. Des rumeurs suggèrent que Mme de Lafayette pourrait en être l'auteur. Elle se dit flattée, mais dément. Il reste que, chaque fois, le succès est au rendez-vous. En témoignent les nombreuses contrefaçons, traductions et adaptations de ces ouvres qui fleurissent dès le XVIIe siècle. C'est naturellement La Princesse de Clèves qui suscite le débat le plus véhément. Mme de Clèves a-t-elle eu raison d'avouer au prince son mari qu'elle était amoureuse de M de Nemours ? Le Mercure organise une enquête publique sur ce point. Le genre de l'ouvrage est mis en question. Roman d'imagination, roman historique, roman galant ? La querelle fait rage entre les Anciens et les Modernes. Le livre inaugure un nouveau genre. Jugé invraisemblable, il donne lieu à une véritable entreprise de réécriture, que motivent l'étonnement suscité par le récit, les silences que l'on y perçoit, l'insatisfaction quant au sort de l'héroïne. Sans doute ne lit-on plus l'ouvre de Mme de Lafayette comme on le faisait au XVIIe siècle ; c'est d'ailleurs ce qui garantit sa survie. Nous voyons dans La Princesse de Clèves un roman de la passion et de la destinée, un chef-d'oeuvre de l'analyse psychologique, un sommet de la langue française, le livre d'une femme, l'acte de naissance du roman moderne. Mais il ne faut pas s'y tromper. Le rayonnement quasi mythique du livre tient à sa double appartenance : à son temps, au nôtre. La présente édition - qui rassemble tous les ouvrages attribuables (ou attribués) à celle qui n'en signa aucun - ne néglige aucune de ces deux dimensions. Les nombreux documents annexés aux ouvres éclairent leurs sources historiques et les conditions de leur réception ; les textes eux-mêmes, nouvellement établis, sont accompagnés, pour la première fois, des éclaircissements linguistiques désormais indispensables à une lecture exacte et sensible. Aux oeuvres s'ajoute la correspondance intégrale, qui montre que Mme de Lafayette ne doit pas être ramenée aux clichés que l'histoire littéraire nous a transmis sur son compte. "Elle a cent bras. Elle atteint partout", disait d'elle une amie chère, la marquise de Sévigné. Les lettres révèlent une femme d'influence, une femme d'affaires et d'intrigues, "persuadée que l'amour est une chose incommode", à la fois fascinée par la passion et aspirant à la paix intérieure, en un balancement qui est au cour de son oeuvre.

04/2014

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Critique littéraire

Oeuvres complètes

Premiers essais de Senancour publiés en 1792 et en 1793, Les Premiers Ages et Sur les générations actuelles apparaissent comme des textes véritablement initiatiques, dans lesquels, littéralement, un "rêveur" se fait écrivain.

01/2019

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes

La publication des Œuvres complètes de l'Uruguayen Felisberto Hernandez (1902-1964), de ses " sarabandes mentales ", pour reprendre l'expression d'Italo Calvino, est un événement littéraire. Cet homme à la vie tourmentée, qui vivait de petits emplois et de récitals de piano dans des cercles de province du Rio de la Plata, a bâti une œuvre inimitable, à mi-chemin de la fiction et du journal intime, qui mêle le quotidien et le vertige de l'étrangeté, le monde onirique des pensées et le désordre de la réalité, le regard de l'enfant et l'émotion de l'adulte. Le Cheval perdu, Les Hortenses ou encore les nouvelles de Personne n'allumait les lampes sont d'indélébiles fleurons d'une littérature libre, où s'écoule tout le désenchantement du Rio de la Plata que Felisberto Hernandez sait colorer d'humour. Italo Calvino, qui édita ses œuvres en Italie, mais aussi Jules Supervielle et Ramon Gomez de la Serna avaient, en leur temps déjà, salué le génie de ce fondateur de la modernité latino-américaine.

01/1997

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Littérature française

Oeuvres complètes

J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, la ville et la campagne, enfin tout ;il n'est rien qui ne me soit souverain bien, jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique ;

01/1965

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes

Hélas ! hélas ! un nom après la vie, Ce n'est pour moi que du brouillard flottant ! Quel écrivain sérieux, conscient des fluctuations du goût, des avatars de l'histoire, peut se leurrer d'une gloire posthume (ne serait-ce que pour compenser le mépris ou l'indifférence dont il pâtit sa vie durant) ? Mais Tao Yuan-rning se trompe ! Seize siècles après sa mort d'homme déchiré entre un mandarinat qui l'effraie et le jardinage qui le comble, le voici chez nous ressuscité, resplendissant ! Tempérament complexe, où Paul Jacob sait discerner un es (un ça) de paysan que la peur de la mort rend amoureux des pins, des cyprès au feuillage pérenne, mais qui se mue en ich, en un moi complexé d'Œdipe, et d'autre part tenté par ce que Paul Jacob qualifie subtilement, judicieusement, d'érémitisme confucéen paysan (érémitisme du reste joyeux, ou du moins égayé Hautement seul dans ma nouure, Je buvais, je poétisant), Tao Yuan-ming aimait la bière de céréales, les livres, la musique. Ah ! si seulement il pouvait lire la stupéfiante traduction en vers français dont le gratifie Paul Jacob, je gage qu'il serait comblé, ce couple déchiré taoïsant-confucéen. Pour française qu'elle soit en sa technique versifiée, que dis-je, parce qu'elle est parfaitement francisée au point de ne pas négliger les diérèses qui lui accordent le juste compte des syllabes (L'herbe anci][enne erre dans l'avant-cour) ni non plus, pour les mêmes raisons, les apocopes les plus " classiques " - plusieurs encor pour encore - afin que le vers batte son temps, la version de Paul Jacob nous offre un Tao Yuanming si poétique en sa forme que tout le génie technicien du poète chinois nous devient, perceptible, évident. Saluons donc en Paul Jacob, avec le respect, avec l'admiration qu'il commande, le poète-traducteur exemplaire. Étiemble

03/1989

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Littérature française (poches)

Oeuvres complètes

Bossu - de la Halle - d'Arras : trois surnoms pour un unique Adam, mais pour combien de visages ! Voici l'enfant d'une ville, vers 1275 à son apogée. La tradition courtoise y brille d'un vif éclat tandis que le théâtre profane s'y invente en marge des fêtes corporatives. Voici l'auteur, aussitôt reconnue par ses contemporains, d'une œuvre d'une étonnante diversité : chansons d'amour, rondeaux, théâtre et tant d'autres textes savoureux. Voici encore le poète qui, d'œuvre en œuvre, jusqu'à cet aboutissement qu'est le rare Jeu de la Feuillée, se donne à voir en intellectuel égaré par l'amour, en amant victime du mariage. Les textes d'Adam n'avaient fait l'objet que de publications séparées. Cette édition nouvelle les réunit et les traduit intégralement pour la première fois.

03/1995

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Comics

Oeuvres complètes

L'oeuvre complète enfin réunie du dessinateur le plus fou de l'industrie du comic book, actif seulement entre 1939 et 1941, dont L'An 2 avait déjà publié un choix d'histoires sous le titre "Je détruirai toutes les planètes civilisées !" (épuisé).

05/2018

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Equitation

Oeuvres complètes

Réédition des oeuvres complètes du Maître Nuno Oliveira, initialement parues aux Editions Crépin-Leblond dans les années 1970 à 1980 : Réflexions sur l'art équestre, Principes classiques de l'art de dresser les chevaux, Propos d'un vieil écuyer aux jeunes écuyers, Souvenirs d'un écuyer portugais, Notes sur l'enseignement de Nuno Oliveira, Les Chevaux et leurs cavaliers. En plus des dessins de Jean-Louis Sauvat, cet ouvrage renferme plus d'une vingtaine de pages de textes inédits (notes, réflexions, conférences) sur des sujets peu ou pas abordés par le maître dans ses livres les plus connus. Nuno Oliveira (1925-1989) est LE maître équestre du XXe siècle. Il considérait l'équitation comme un art plus que comme un sport, et c'est en artiste qu'il façonnait chaque cheval tel un sculpteur crée son oeuvre. Tous ceux qui l'ont connu assurent qu'un cheval changeait d'apparence dès qu'il se mettait en selle. Le cavalier tirait de chacun le meilleur, assurant qu'une fois la technique acquise, c'est avec son coeur qu'il fallait monter à cheval.

11/2022