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Les Fabriques identitaires de la Grande Guerre. Représentations artistiques de soi et de l'autre, 1914-2018

Extraits

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Critique littéraire

Mémoires de guerre 1914-1918 du Sous-Lieutenant Robert Morin

Les Mémoires de guerre 1914-1918 de mon Grand-père, le Sous-Lieutenant Robert Morin, mobilisé et incorporé le 2 Août 1914 au glorieux 69ème Régiment d'Infanterie sont retranscrites dans leur intégralité avec le respect fidèle de son style. Le nom des hommes cités dans ces mémoires est authentique. Vous y verrez de beaux faits d'armes et d'héroïsme, presque toujours payés au prix du sang. Vous y verrez aussi des injustices, de l'hypocrisie, des défaillances et même des lâchetés. Vous vivrez au jour le jour avec ses compagnons d'armes. Ils pensent souvent à la mort et la côtoient de près. Malgré la peur qui les tenaille, ils avancent dans la boue des tranchées, dans le froid, sous la pluie. Ils chargent baïonnette au canon, certains meurent d'autres sont blessés. Puis pendant les "grands repos" , comme surpris d'avoir échappé à ce déluge de fer et de feu, ils ont une folle envie de vivre et de faire la fête avant de quitter une nouvelle fois les êtres chers pour repartir vers leur destin. Parfois le moral les quitte. Aujourd'hui ils ont battu en retraite. Ils ont perdu un peu de terrain et beaucoup de camarades. Mais demain ils repartiront reconquérir le terrain perdu la veille, et repousseront l'ennemi un peu plus loin. La fatigue est terrible, il n'y a aucun endroit sec et abrité pour s'allonger et essayer de dormir. Ils n'ont rien pour se laver. Ils grelottent dans leurs vêtements boueux gorgés d'eau. Les ravitaillements sont souvent très difficiles et la faim s'ajoute aux autres souffrances. Dans les grands moments de découragement, l'esprit de corps joue son rôle, les plus "solides" soutiennent et réconfortent leurs camarades d'infortune. Ce récit est illustré de photos, de cartes, et de croquis. L'organisation et les techniques militaires mises en oeuvre avant, pendant et après les combats y sont décrites avec beaucoup de détails et de précisions par un homme qui était au coeur de la bataille. En lisant ces lignes vous apprendrez, pour ceux qui l'ignorent encore, que des hommes ordinaires peuvent devenir extraordinaires.

06/2014

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BD tout public

La grande guerre de Charlie Tome 4 : La grande guerre de Charlie

"Vraie chronique sensible, humaine de l'horreur vécue par ces hommes, La Grande Guerre de Charlie fait aussi acte de mémoire. " Jean - Laurent Truc, midi libre. "Les deux auteurs parviennent à traiter avec un ton juste horreurs et drames révoltants. Un monument de la bande dessinée. " Virginie Jannière, Direct malin

04/2013

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Histoire de France

Un régiment normand dans la Grande Guerre. Historique du 39e RI (1914-1918)

Le 39e RI, régiment d'active basé à Rouen et à Dieppe, a servi en première ligne pendant toute la Première Guerre mondiale. De Charleroi à Guise, sur la Marne, dans l'Artois, à Verdun, dans l'Argonne, au Chemin des Dames, sur le Matz et à Montdidier, ce régiment principalement composé de Normands a participé à toutes les grandes batailles. L'auteur retrace son histoire de façon détaillée, grâce à l'étude de documents d'archives, de témoignages de soldats, et à des photographies d'époque rares et inédites. Des cartes détaillées des opérations militaires permettent de suivre les événements sur le terrain. Un livre agréable et vivant destiné aux Normands et aux amateurs d'histoire. 270 photos d'époque, une quinzaine de cartes.

11/2010

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Histoire de France

La Grande Guerre. Fin d'un monde, début d'un siècle (1914-1918)

La Première Guerre mondiale ouvre tragiquement le XXe siècle. Sondant les mentalités, l'action des chefs comme des humbles, des civils comme des militaires, interrogeant les attitudes de ceux qui décident, autant que de ceux qui vivent la guerre dans le froid des usines ou dans la boue des tranchées, François Cochet englobe toutes les dimensions de ce conflit total. Synthèse d'ampleur refusant de céder à une lecture partisane et exclusivement hexagonale, l'ouvrage répond ainsi à toutes les questions sur cet affrontement dantesque.

01/2018

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Littérature française (poches)

Pain de soldat. 1914-1917

Henry Poulaille a fait la guerre de 1914, dont il est revenu marqué à jamais. Avec Pain de soldat, publié en 1937, Poulaille raconte la saga autobiographique des Magneux, famille d'ouvriers du XVe arrondissement de Paris, durant la Grande Guerre.1914. Louis Magneux, dix-huit ans, double de l'auteur, travaille chez un pharmacien de la rue de Grenelle. Le 31 juillet, Jaurès est assassiné. Deux jours plus tard, c'est la mobilisation générale. La guerre, le jeune Magneux, prolétaire anarchisant, pense comme beaucoup qu'elle ne durera pas, qu'il y coupera... Hélas, au bout de quelques mois, "petit à petit, tout le monde s'était installé dans la guerre, tant bien que mal, la révolte n'étant plus possible, les plaintes inutiles". Caserné à Lons-le-Saunier, il découvre la vie de chambrée, tragi-comique : il mange son "pain blanc". Dans les pires mois de 1917, il monte sur le front de l'Aisne et de Champagne. Chemin-des-Dames, Plateau de Craonne. Aux gaietés de l'escadron succèdent l'orage d'acier des shrapnels, la peur, le carnage. Magneux le pacifiste répugne à se servir d'une arme. Oubliant un jour sa baïonnette, un autre ses grenades, il réussira un singulier exploit : ne pas tuer. Pain de soldat échappe au lyrisme, au spectaculaire, au moralisme des récits de guerre. L'auteur, qui voulait écrire un "roman de guerre contre la guerre" n'a pas besoin d'en rajouter : la vérité, l'horreur, l'absurdité des faits suffisent.

10/1995

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Récits de voyage

Carnet de route 1914-1918

Roger Staquet-Fourné né le 5 juin 1886 s'est battu sur le front de la guerre du 2 août 1914 jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918. Il appartenait au 29e régiment d'artillerie. Il a été démobilisé le 2 avril 1919. Durant toute cette période, il a tenu son carnet de route. Des petits carnets qu'il gardait dans sa poche et où il consignait tous les faits quotidiens de son périple de plus de 4 ans l'emmenant de l'Aisne en Artois, en Belgique, à Rethondes, en Champagne, Lorraine... Ces carnets sont aujourd'hui édités, outre les textes, ils comprennent aussi des dessins, croquis et photos originaux de l'auteur.

05/2011

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Petits classiques parascolaire

Lettres de poilus 1914-1918

Cent ans ont passé depuis le début de la Première Guerre mondiale qui a profondément changé le monde et les mentalités. A travers 13 lettres, vous découvrirez l'évolution de la Grande Guerre, les combats, le quotidien du poilu dans les tranchées, les bouleversements affectifs, sociaux et politiques entraînés par le conflit mondial.

08/2019

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Histoire de France

Carnets de campagne (1914-1918)

Henri Chennebenoist a 34 ans lorsque, le 4 août 1914, la guerre le saisit et l arrache à sa famille et à son commerce. Sa guerre, il la consigne, dès le premier jour, sur des carnets de poche. Consciencieusement, avec obstination, il note, apprécie, juge, condamne. Il nous livre, cent ans plus tard, un témoignage de première importance dans lequel se mêlent de fortes convictions. Rangés, égarés puis retrouvés et exhumés de l oubli, ces carnets apportent une pierre supplémentaire à la connaissance de ce qui fut une guerre totale.

06/2015

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Couple, famille

Queer(s) périphérique(s). Représentation de l'homosexualité au Portugal (1974 - 2014)

L'homosexualité ne sera dépénalisée au Portugal qu'en 1982 et la loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe adoptée en 2010. L'objet du présent ouvrage est d'analyser un certain nombre de productions artistiques couvrant la période 1974-2014, pour y voir comment s'y créent des "identités sexuelles proscrites" , ou au contraire, comment ces mêmes productions laissent voir ou entrevoir une affirmation identitaire et/ou des pratiques subversives, visant à contrecarrer "les régimes disciplinaires" , à la fois politiques et sexuels.

10/2016

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Histoire de France

Ca jamais, mon lieutenant ! Guerre 1914-1918

"Ca jamais, mon Lieutenant", entendu à chaque réunion familiale, fut la réponse de Marcel Duhamel au supérieur qui lui ordonnait d'utiliser son arme contre des soldats français refusant d'obéir en raison de leur épuisement. Agent de liaison cycliste, puis artilleur, Marcel Duhamel décrit son odyssée pendant la Première Guerre mondiale : course à la mer, bataille de la Marne, Champagne, Artois... Il subit un grave traumatisme dans la Somme, le 7 juillet 1916. Son récit s'arrête à cette date. C'est à la demande de son fils qu'il écrit, vers 1968, quelques années avant sa mort, ses souvenirs de la Première Guerre mondiale. Ce document contient un grand nombre d'anecdotes relatées avec précision, esprit critique et humour. Elles soulignent les qualités humaines de l'auteur, son respect des hommes et aussi une certaine tendresse pour les animaux.

02/2014

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Critique littéraire

Les criminels dans l'art et la littérature. Les représentations artistiques et littéraires des serial killers, tueurs et assassins en série, psychopathes et autres criminels

Un ouvrage devenu rare issu d'une conférence donnée sur les crimes du sang dans la tragédie et dans le drame. - Le crime dans les romans et les drames judiciaires : Gaboriau et Sardou. - Les criminels dans le roman contemporain : Zola, Bourget, Coppée, etc. Un livre jamais réédité depuis sa parution et signé par l'un des plus grands criminologues italiens.

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Sociologie

Les criminels dans l'art et la littérature. Les représentations artistiques et littéraires des serial killers, tueurs et assassins en série, psychopathes et autres criminels

Un ouvrage devenu rare issu d'une conférence donnée sur les crimes du sang dans la tragédie et dans le drame. - Le crime dans les romans et les drames judiciaires : Gaboriau et Sardou. - Les criminels dans le roman contemporain : Zola, Bourget, Coppée, etc. Un livre jamais réédité depuis sa parution et signé par l'un des plus grands criminologues italiens.

11/2022

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 2, 1934-1936

EDOUARD HERRIOT ET LYON Edouard Herriot disait? : "?J'ai aimé la ville de Lyon comme on aime un être vivant. Je me suis proposé à la fois de ressusciter son passé, d'assurer son présent­, de préparer son avenir.?" Lyonnais d'adoption, il fut maire pendant plus de 50 ans. Il entra au conseil municipal en 1904 pour y rester jusqu'en 1957, année de sa mort avec une interruption sous l'Occupation. Il démontra l'attachement à sa ville d'adoption en déclinant l'offre du président Roosevelt de se rendre aux Etats-Unis suite à l'occupation allemande du 1940. EDOUARD HERRIOT ET L'ARGENT Edouard Herriot est l'homme qui dénonça le mur de l'argent lors de la victoire du Cartel des gauches en 1924, c'était une condamnation des milieux d'affaires pour leur supposé manque de loyauté vis-à-vis de la nation. Les adversaires politiques d'Herriot l'accusèrent de faire preuve de laxisme en matière financière, pourtant c'est son gouvernement qui tomba le 14?décembre 1932 sur la question du remboursement de la dette française à l'égard des Etats-Unis, dette qu'il entendait honorer. Il mit en garde à plusieurs reprises, sur l'état des finances publiques, la persistance du déficit budgétaire et l'excès des dépenses. Il considérait que "?l'Etat français avait établi son train de vie sur un niveau supérieur au niveau normal.?" Rien ne change sous le soleil?! EDOUARD HERRIOT ET LES ANGLO-SAXONS A l'inverse de beaucoup d'hommes politiques français, Edouard Herriot ne considérait pas les Anglo-Saxons comme des ennemis perfides, ne cherchant qu'à nuire aux intérêts français. Au contraire, il pensait? : "?Pour la France, la base de toute action est, selon moi, son amitié avec la Grande-Bretagne. [...], cette amitié que j'ai rétablie à la Conférence de Londres. Ces deux pays sont les garants éprouvés de la dignité humaine et de la liberté.?". Concernant les Anglais, il disait? : "?[...] l'un des avantages du caractère britannique, c'est qu'il supporte la contradiction, même la plus dure, sans en garder rancune. Il n'est rien de plus confortable que d'avoir un ami anglais.?" Il aimait et admirait les Etats-Unis, pays avec lequel il nourrissait de très chaleureux sentiments. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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libération, épuration

La République des imposteurs. Chronique indiscrète de la France d'après-guerre 1944-1954

La république des mythomanes. Tombée dans un trou de mémoire, la IVe République n'est souvent connue que par sa crise finale qui déboucha sur l'avènement de la Ve. Ses débuts, dans le sillage de la Libération, constituent pourtant l'une des périodes les plus folles de l'histoire contemporaine. Comme le Directoire après la Terreur, elle vit s'édifier d'immenses fortunes sur le crime et la corruption. Des carrières fulgurantes se bâtir sur l'imposture avant de s'effondrer dans la honte. Et même d'anciens collaborateurs parvenir au sommet de la hiérarchie judiciaire... Grâce aux procès de l'épuration ! A tous les étages de la société, le travestissement est alors l'artifice le plus usité pour s'adapter aux temps nouveaux. De l'escroquerie consistant à s'inventer un passé de résistant jusqu'au cas – unique dans l'histoire parlementaire - d'un complice des nazis (Jacques Tacnet) parvenant à se faire élire député sous une fausse identité (Jacques Ducreux), en passant par l'invention de faux complots (le Plan bleu) et la dissimulation d'authentiques séditions (comme celle dite de la Pentecôte), rarement communauté ne se sera autant menti à elle-même ni chaque citoyen à son voisin avec une telle audace... Et pour tout dire, pareille impunité ! C'est cette histoire jamais racontée, reconstituée à partir d'archives oubliées ou non encore consultées (en particulier celles de Jacques Foccart) que retrace La République des imposteurs. A l'heure où la défiance revient en force dans le débat public et où l'accusation de mensonge est celle que les Français lancent le plus volontiers au visage des "princes qui [les] gouvernent" (Michel Debré), ressusciter cette période s'imposait. Au-delà de contextes institutionnels, politiques, sociologiques, foncièrement différents, elle nous dit beaucoup de ce que deviennent les hommes de l'ombre dans les moments de transition. Lesquels sont aussi nécessairement des temps de confusion.

03/2024

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Histoire de France

La Résistance... Pourquoi ? Souvenirs des deux guerres et de déportation à Buchenwald, 1914-1918 et 1939-1945

Etudiant en langue et littérature allemande en 1914, Emmanuel Handrich résilie son sursis et part comme homme de troupe dans l'infanterie. Agent de liaison, "volontaire coureur", il a participé à plusieurs batailles, Champagne et Verdun, au cours de laquelle il est décoré de la croix de guerre. Fait prisonnier à Verdun en mai 1916, comme le futur général de Gaulle qui sera sa référence au cours de la deuxième guerre mondiale, il est transféré en Suisse fin 1917, par échange de prisonniers gravement malades. Professeur au Lycée Henri IV à Paris dans les classes préparatoires et à l'"Agro", il est farouchement anti-munichois en 1938, et bien que non-mobilisable, il s'engage pour la durée de la guerre. Affecté comme interprète au "Service de Renseignement du Deuxième bureau" pendant la "drôle de guerre", il entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Résistant dès la première heure, de retour à Paris, il crée avec son jeune élève Pierre Rimey, un réseau de résistance, le groupe "Jacques Messner" qui sera intégré, au printemps 1944, au "réseau Marco/Kléber". Arrêté et déporté au camp de Buchenwald du 21 septembre 1943 au 5 mai 1945, il survit à la "Marche à la mort". Après la Libération, il devient conseiller technique et interprète de la délégation française au procès de Nuremberg.

05/2006

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Sciences historiques

Les oubliées de la victoire. Les femmes dans la guerre de 1914

1914-1918. Le propos de notre livre est de faire revivre les héroïnes injustement laissées de côté, dont quelques noms seulement sont parvenus jusqu'à nous ; des aviatrices aux espionnes, des infirmières aux marraines de guerre, des paysannes aux altesses, des ouvrières aux femmes sur le front, une série de portraits écrits dans un style alerte qui unit la grande Histoire aux destins romanesques et tragiques de ces femmes oubliées. Les hommes sont partis au combat, les femmes, jusque là cantonnées dans leur foyer ou des emplois subalternes, se trouvent dans l'obligation de les remplacer. Ainsi des hôpitaux à l'administration, des usines aux champs, elles assureront avec foi et courage la bonne marche du pays. Lors de la Victoire pour toute récompense, elles seront renvoyées chez elles sans avoir obtenu le droit de vote accordé dans les autres pays belligérants.

03/2015

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Littérature française

Vivre à Saint-Mihiel pendant la Grande Guerre (1914-1918). D'après le témoignage de Maria Parisot

De septembre 1914 à septembre 1918, les habitants de Saint-Mihiel, ville de Lorraine, du moins ceux qui n'ont pas pu ou pas voulu partir, ont été exposés aux obus français mais aussi aux mesures vexatoires mises en place par les Allemands pendant ces quatre années d'occupation. Maria Parisot, originaire de la Meuse, membre d'une fratrie de dix enfants, a vécu les quatre années de la Grande Guerre enfermée dans Saint-Mihiel, avec sa soeur Virginie, subissant le feu incessant des bombardements et incendies, les difficultés de ravitaillement, les réquisitions, perquisitions... Elle nous livre ici un témoignage court — du mois de mars 1917 au mois d'août 1918 — mais bouleversant, qui montre les conditions de vie des Sammiellois(es) qui ont souffert de la faim, du froid, de l'isolement et des bombardements incessants. Maria Parisot appartient à une famille dont le sort, pendant la Grande Guerre, est tout à fait emblématique des difficultés liées au conflit dans un des départements français les plus touchés par les combats.

06/2019

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Histoire de France

Les combats héroïques de l'Hilsenfirst et autres épisodes de la guerre dans les Vosges. Capitaine Mahnès : carnets inédits d'un chasseur alpin (1914-1918)

Le centenaire des combats des Vosges est l'occasion de publier, pour la première fois, les carnets du capitaine Manhès. Précieux, ils permettent de comprendre une époque et un conflit qui ont marqué à jamais la France, et particulièrement les Vosges. Manhès est un officier prometteur qui sert dans les spahis à la veille de la Grande Guerre. Sur sa demande, il rejoint début 1915 les chasseurs alpins et très rapidement, ses chefs le remarquent et lui confient une compagnie à la tête de laquelle il réalise un exploit connu de tout le pays : à la pointe d'une attaque, ayant fait des prisonniers, il est encerclé pendant quatre jours sur les pentes de l'Hilsenfirst. Tenant tête à l'ennemi, il utilise les armes capturées contre lui et presque à bout de munitions, comme durant le Moyen Age, fait rouler des rochers vers les lignes allemandes... avant d'être délivré. Avec une tragique lucidité et beaucoup de franchise, Manhès s'interroge sur le sacrifice demandé, sur tant de souffrances. Il ne cache rien de ses sentiments, de ses inquiétudes, de l'héroïsme ou de la lâcheté de certains, et aborde également ses propres faiblesses, ce qui en fait un témoignage exceptionnel d'un jeune officier qui terminera sa carrière général.

01/2015

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Romans historiques

D'un jour à l'autre 1914-1918

"Ce livre alterne un journal de tranchées, rédigé par Gustave, lieutenant dans un régiment de cavalerie, et un récit fictionnel, celui de sa femme, Eléonore. Le ton de l'un est d'époque, teinté de formalisme, et se défend de l'émotion. Le ton de l'autre est intemporel, et il s'appuie sur le sensible. Mais les voix de Gustave et d'Eléonore sont loin d'être juxtaposées : elles s'appuient l'une sur l'autre, pour se déployer dans le croisement des perspectives et l'accentuation d'un éloignement. Marié depuis peu et bientôt père, l'engagement engagement idéalisé dans la guerre de Gustave se transforme : les tranchées, la boue, la peur vont constituer progressivement un espace immobile où se dilue jusqu'au souvenir des siens. Vivant à l'ombre de son époux, Eléonore s'éloigne pas à pas des frontières d'un monde étroit, au sens géographique-elle quitte la Belgique pour l'Angleterre, puis la Normandie- autant que symbolique -elle construit un regard et une voix que nourrit l'expérience de l'exil, l'amour, la maternité. La parole d'Eléonore, pourtant, est aussi celle de la folie, qui la menace tout autant qu'elle la sauve".

03/2018

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Littérature étrangère

L'Autre Moitié de soi

Quatorze ans après la disparition des jumelles Vignes, l'une d'elles réapparaît à Mallard, leur ville natale, dans le Sud d'une Amérique fraîchement déségrégationnée. Adolescentes, elles avaient fugué main dans la main, décidées à affronter le monde. Pourtant, lorsque Desiree refait surface, elle a perdu la trace de sa jumelle depuis bien longtemps : Stella a disparu des années auparavant pour mener à Boston la vie d'une jeune femme Blanche. Mais jusqu'où peut-on renoncer à une partie de soi-même ? Dans ce roman magistral sur l'identité, l'auteure interroge les mailles fragiles dont sont tissés les individus, entre la filiation, le rêve de devenir une autre personne et le besoin dévorant de trouver sa place.

08/2020

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Policiers

La grande magouille de 1944

Le sort des guerres se joue souvent à l'arrière et si Jack Levine est un peu vieux pour aller crapahuter sur les plages du débarquement, il est largement assez futé pour débusquer, derrière les malheurs d'une danseuse nue, les nuages qui s'amoncellent sur Frankie Roosevelt. Bon, Jack Levine n'a pas gagné la guerre à lui tout seul, mais Hitler aurait dû se méfier davantage des Juifs new-yorkais.

05/1994

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Histoire internationale

Bouillargues et Rodilhan : 1914-1918 , Un village du Gard en temps de guerre

L'année 2014 verra débuter le cycle des commémorations nationales et internationales du Centenaire de la Première Guerre mondiale. La Grande Guerre, comme on l'appelle. Or, les personnes qui n'ont pas connu la guerre, imaginent mal la somme de difficultés que doivent solutionner un maire et son conseil municipal, pour contenter leurs administrés, tout en respectant les ordres du préfet... Mobilisation, réquisitions, cartes de rationnement, manque de "bras" , noms et parcours des soldats que l'on peut retrouver sur le monument aux morts... A travers ce livre, Simone Besançon va essayer de vous ouvrir les yeux sur le quotidien de Bouillargues, petit village du Gard, et de ses habitants durant la Première Guerre mondiale. Au final, pas de cours magistral (Simone laisse cela aux historiens) mais un travail profondément humain. Un travail de mémoire qui s'adresse à toutes les générations !

10/2013

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Sciences historiques

Lusse "entre deux feux". Journal de guerre de Bernadette Colin, 1914-1918

Le journal de Bernadette Colin est un témoignage d'autant plus rare qu'il est tenu pendant la quasi-totalité du conflit. La diariste témoigne surtout d'une vie angoissante dans un village non évacué, un des points de friction les plus violents de la guerre dans les Vosges, où se joue une guerre de surface incessante et une terrible guerre des mines. Ce journal l'érige en témoin privilégié de la spécificité de la guerre de montagne.

01/2014

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Histoire de France

Artisanat et souvenirs de tranchées (1914-1918)

Cet ouvrage retrace la vie quotidienne des combattants de la Grande Guerre et invite le lecteur à un voyage initiatique en compagnie des poilus mais aussi de leurs créations utilitaires et artistiques, influencées par les techniques nouvelles, par l'art nouveau et le cubisme. En août 1914, les combats sont terriblement meurtriers et les survivants s'enterrent pour rester invisible. Très vite, les soldats des premières lignes se groupent et forment un îlot social dans leur propre escouade pour tenir physiquement et moralement dans les tranchées nouvellement aménagées. Avec l'hiver qui arrive, ils se soudent et partagent leurs expériences professionnelles pour se protéger et améliorer leurs conditions de vie particulièrement précaires. Les soldats se côtoient dans des lieux particulièrement déprimants où ils trouvent l'ennui et parfois la mort. Ces situations les amènent à fabriquer de nombreux objets utilitaires et très décoratifs : pour leur épouse, la marraine de guerre, la fiancée, etc. Les poilus réalisent des oeuvres sur différents supports, y inscrivent des lieux de combats, des mots d'amour, des prénoms féminins. D'autres constituent un carnet photographique, des croquis, un journal de tranchée, ou un futur livre. Les témoins de cette période ont tous disparu mais l'artisanat de tranchée, véritable art populaire, est un témoignage matériel visuel et tactile. Ces objets, quelquefois d'origine familiale, en lien avec un portrait militaire photographique ou des médailles, sont de véritables messagers de l'Histoire. Ils interrogent lors de leurs découvertes et nous font réfléchir sur le vécu des combattants de la Grande Guerre. L'artisanat de tranchée utilitaire, artistique et qui est multiforme, doit être transmis, sauvegardé et protégé.

12/2015

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Histoire internationale

En temps de guerre. Aux soldats et aux femmes de mon pays (Portugal 1914-1918)

Si la guerre n'est officiellement déclarée au Portugal par l'Allemagne qu'en 1917, dès le début des hostilités des voix se sont cependant élevées dans le pays, conscientes des enjeux européens et nationaux. Parmi elles, celle d'Ana de Castro Osório, l'un des fers de lance du féminisme portugais. En 1918 paraît au Portugal son recueil En temps de guerre qui est une compilation d'articles écrits au cours des quatre années de guerre, dans lesquels l'auteure exhorte ses consoeurs à secouer une société sclérosée depuis des siècles dans un schéma patriarcal entretenu par tous, pour les engager à participer activement à la lutte contre l'ennemi germanique et au redressement futur du pays. Si l'imaginaire collectif garde en mémoire les féminismes des pays anglo-saxons, les femmes du sud restent généralement perçues comme socialement effacées ; ces écrits d'Ana de Castro Osório sont là pour témoigner qu'un mouvement de femmes convaincues a pourtant bien eu lieu aussi au Portugal.

05/2018

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Essais

La haine de soi et de l'autre. Psychanalyse de la stigmatisation

Hier comme aujourd'hui les humains manifestent du mépris de l'autre, inconnu ou différent. Ils peuvent le dévaluer, discriminer, négliger, haïr. Le sujet haï peut s'identifier à celui qui le rejette en attaquant son moi. Alors, son amour pour soi, sa croyance en soi et son narcissisme déclinent. Mais pourquoi le regard d'autrui devient-il aussi vital au point que l'identité de la personne en est tributaire ? Et pourquoi le sujet ne réussit-il pas à développer un regard intérieur autonome ? Les liens premiers seraient-ils à l'ordre du jour, et la haine de soi, l'écueil majeur ? Alberto Eiguer met en lumière les ressorts de la haine de soi et de l'autre, ses conséquences psychiques et psychosociales, autour de 4 axes : - Haine par l'autre : l'identité de celui qui opère la haine peut beaucoup nous affecter, par son degré d'amitié ou sa place d'autorité, tutélaire. La haine est sans nuances, sans appel. - Haine de l'autre : elle est moins personnalisée que la haine par l'autre ; c'est la haine qui fait mal, pas autant l'acteur. - Haine par soi : il s'agit là d'une prise en compte intime d'être dans l'erreur, d'avoir commis une offense, d'avoir une prédisposition mauvaise et, de ce fait, d'être " nocif " envers le monde ou soi-même. - Haine de (pour) soi : elle est alimentée par la haine d'autrui. Le sujet ne parvenant pas à exprimer son hostilité envers l'autre, il la détournerait sur soi. Ce live décortique les méandres complexes de la haine de l'autre et de soi, et propose une analyse éclairée et accessible à la fois avec un abondant matériel clinique. Les cliniciens y trouveront des éléments pour affûter leur diagnostic et leur prise en charge pour faire évoluer le regard du stigmatisé sur lui-même : du sentiment de honte à la pudeur ; de la culpabilité à la responsabilité ; du narcissisme blessé au narcissisme trophique ; du souhait de vengeance à la revanche.

01/2022

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Critique littéraire

"Il est pas facile de raconter à présent". Crise de l'expérience et création artistique après la Grande Guerre

Dans les années trente, Walter Benjamin élabore une thèse essentielle sur l'héritage culturel de la Grande Guerre : l'homme contemporain aurait perdu sur les champs de bataille la capacité de raconter son expérience parce qu'il est livré à un univers où les machines dominent et où ce qui mérite d'être raconté, disparaît. Au début de son Voyage au bout de la nuit, au moment où il se met à écrire, Céline semble confirmer cette thèse lorsque son personnage affirme : " II est pas facile de raconter à présent ". La Première Guerre mondiale nous a plongés dans la barbarie. Il n'y a plus les mots pour " dire ", pour " représenter ". Néanmoins, toujours en compagnie de Benjamin, ce volume essaie d'explorer les possibilités d'une conception positive, nouvelle de la barbarie en suivant des artistes, des philosophes, des réalisateurs qui se confrontent à la question de la catastrophe. Ils ne parlent pas directement de la guerre. Ils travaillent plutôt sur l'impossibilité d'en parler. Ils choisissent souvent le silence. Mais ce silence ne signifie pas une absence de choses à dire, il exprime plutôt une stratégie de rupture et de résistance : ne pas écrire sur la guerre permettrait de ne pas réaliser la catharsis qui ferait oublier la guerre, et retourner dans les mêmes schémas de pensée qu'avant, ceux qui ont mené à la catastrophe.

10/2018

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Histoire de France

Les 100 objets de la Grande guerre

Le soldat de 2e classe Armand Thomas, de la 10e compagnie du 28e régiment d'infanterie, est "Mort pour la France" le 16 avril 1916 près du fort de Vaux (Meuse). De ce destin brisé par la Grande Guerre, il ne reste que son nom gravé sur le monument aux morts de Condé-sur-Noireau (Calvados). Aucun objet, aucune photographie n'est là pour raconter son histoire. Les objets que vous allez voir, les documents que vous allez lire, racontent la vie et souvent la mort d'un combattant de la Grande Guerre. Certains de ces vecteurs de mémoire ont été sauvés, in extremis, des ravages du temps ou de la folie des hommes. Par l'intermédiaire des sources archivistiques, ces reliques retrouvent ici une seconde vie et font revivre, pour un instant, ceux à qui elles ont appartenu. Aujourd'hui, les derniers combattants allemands et français de la "Der des Ders" ayant disparu, ces vestiges deviennent les derniers témoins du conflit.

10/2015

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Poésie

Les poètes de la Grande Guerre. Anthologie

Un grand nombre d'écrivains et de poètes ont été confrontés à la Première Guerre mondiale. Leur oeuvre en fait écho. Certains y ont laissé leur vie : Charles Péguy, Alain-Fournier ; d'autres, une part physique d'eux-mêmes : Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire. La poésie prit part au renforcement moral des millions de Français engagés dans les combats. Elle eut un rôle mobilisateur, venant même d'auteurs reconnus qui s'exprimaient depuis le confort de lieux étrangers au cataclysme. D'autres poètes s'exposèrent en première ligne. La boue, les tranchées, les corps-à-corps sanglants, la souffrance, les salves d'artillerie furent autant de thèmes qui les aidèrent à survivre ou à mourir. Sont ici rassemblés nombre de textes signés par de grands écrivains contemporains : Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Henry de Montherlant, Pierre Mac Orlan, Paul Eluard, Georges Duhamel, Philippe Soupault, Paul Fort, Paul Claudel, entre autres... Tous disent à leur manière ce que la guerre fait naître de haine et d'émotion. Voici, enfin réédité, un témoignage capital sur ces années tragiques de notre histoire.

11/2014

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Histoire de France

Les Blessés psychiques de la Grande Guerre

Au lendemain de l'armistice du 11 novembre 1918, toute la France honora ses morts et glorifia ses héros. Mais, si les blessés physiques furent reconnus, soignés et pensionnés, qu'en fut-il de ceux qui en avaient été "quittes pour la peur" ? Qu'en fut-il de ceux qui s'étaient trouvés ensevelis sous leur abri écrasé par les obus ennemis, qui avaient assisté horrifiés au spectacle de leurs camarades déchiquetés par les shrapnells, qui attendaient de monter à l'assaut alors que, derrière le parapet de la tranchée, ils voyaient ceux qui les devançaient s'écrouler un à un sous les tirs des mitrailleuses allemandes ? De ceux-là, les blessures demeurèrent négligées, voire niées. Une fois la paix revenue, chacun s'en retourna à ses occupations et à ses plaisirs, infligeant à ces blessés invisibles ce deuxième trauma qu'est l'indifférence. Ce livre leur rend justice et montre à travers la grande richesse des tableaux cliniques comment l'approche des psychiatres a évolué, faisant progressivement primer l'hypothèse du choc émotionnel sur celle de la commotion physique. Comment, peu à peu, s'est imposé le concept de "névrose traumatique de guerre" qui rendait compte de la durée des symptômes et ouvrait à des méthodes thérapeutiques plus humaines.

09/2014