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Le jour et la nuit. Cahiers 1917-1952

Extraits

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Petits classiques parascolaire

Calligrammes. Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)

Calligrammes est un recueil de poésie exceptionnel. Par les circonstances de sa composition : en pleine Première Guerre mondiale et, pour partie, sur le front même. Par l'intensité émotionnelle qui s'en dégage : du désespoir le plus profond au plus vibrant d'hymne à l'amour. Par la nouveauté de son mode d'expression : le poème-dessin. Quand Apollinaire publie son recueil en avril 1918, il lui reste sept mois à vivre.

04/2014

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Littérature française

D'ocre et de cendres. Femmes en Algérie (1950-1962)

Alors que l'Algérie est en proie aux violences de la guerre d'indépendance, treize destins d'Oranaises évoquent la vie quotidienne de ces années de braise, avec ses alternances cruelles de gaité, d'amour, d'espoir et de drames.

04/2012

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Guerre d'Algérie

Les chrétiens et la guerre d'Algérie. Religion, guerre et société, 1954-1962

"Pour de nombreux chrétiens marqués par l'Algérie, la guerre a constitué le commencement d'une vie de militant. Le poids de toutes les souffrances accumulées depuis plus de sept ans de guerre fratricide a en effet largement incité beaucoup d'entre eux à vouloir chercher dans la décennie suivante à redessiner le paysage d'églises déjà en pleine fermentation. Ce détonateur algérien a sans doute révélé les signes avant-coureurs d'une crise du catholicisme français. Après l'Indochine, première expérience d'une guerre coloniale, le temps à la gauche du Christ n'est plus alors au progressisme en compagnonnage avec le parti communiste mais à l'aggiornamento d'une église conciliaire et à l'éveil au tiers-mondisme en sympathie bientôt avec la cause arabe".

07/2021

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Histoire de France

La république inversée. Affaire algérienne (1958-1962) et démantèlement franco-africain

Cinquante ans après la naissance de lave République, la France connaît à nouveau des temps difficiles. En quête d'explication, le Système pointe tour à tour Mai 68, l'immigration, l'urbanisme, les Noirs, les musulmans, le racisme des Français, Waterloo, la guerre 14-18... Cette valse de causes et de boucs émissaires pourrait bien masquer l'essentiel. Selon Alexandre Gerbi et Raphaël Tribeca, la véritable origine des malheurs de la France (et de l'Afrique...) serait ailleurs, et demeurerait inavouable. Les auteurs proposent de remonter aux sources du régime, quelque part entre mai 1958 et juillet 1962, pour trouver la clef de nos difficultés actuelles. A travers une critique dense et précise de l'Histoire officielle, ils proposent un éclairage inattendu qui déjoue bien des certitudes et renverse le sens des événements. La décolonisation franco-africaine et l'affaire algérienne s'y dévoilent d'une façon inédite. Certaines idoles n'en sortent pas indemnes. Dont la figure, tutélaire et intouchable, du général de Gaulle...

02/2011

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Livres rabats, tirettes

10 Autres Chaises

En 2016, paraissait 10 CHAISES, de Dominique Ehrhard. Ce livre mettait en scène et en volume 10 chaises iconiques du XIXe et du XXe siècle. Véritable exploit de création en animation papier, il a su, au cours des années, trouver son public de curieux et de passionnés et a reçu en 2017 le Grand Prix du jury "La Nuit du livre" . Dans le même format et la même présentation, ce nouveau volume propose de découvrir de nouvelles chaises iconiques du XX ? et XXI ? siècle : Sitzmaschine, Joseph Hoffmann, 1905 / Chaises et table pour jeu d'échec, Alexander Rodtchenko, 1925 / Fauteuil Barcelona, Lilly Rich & Mies van der Rohe, 1929 Chaise Wishbone CH-24, Hans Wegner, 1949 / Chaise Fourmi, Arne Jacobsen, 1952 / Chaises Capitello Ionico et Sole, Piero Fornasetti, 1955 / Heart Cone Chair, Werner Panton, 1958 / Chaise longue Arc, Pascal Mourgue, 1938 / Chaise N°543 - Broadway, Gaetano Pesce, 1992 / Chaise Vegetal, Erwen & Ronan Bouroullec, 2008.

09/2022

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Histoire de France

Mémoires du chef des services secrets de la Grande Guerre

Polytechnicien, artilleur, Charles Dupont est affecté au Service de renseignements après l'affaire Dreyfus. Il accomplit plusieurs missions secrètes en Allemagne avant de prendre la tête du 2e bureau (renseignements) de l'état-major général de l'armée en 1913. Nommé à la tête du 2e bureau du Grand quartier général en août 1914, il sera maintenu dans ses fonctions jusqu'en 1917, traversant les grands chocs militaires du front ouest : la Marne (1914), Verdun (1916), le Chemin des Dames (1917)... Fin 1918, Foch le désigne pour organiser le rapatriement des prisonniers de guerre détenus en Allemagne. C'est dans un Berlin en plein chaos qu'il va remplir sa mission, avant de prendre la tête d'une mission militaire à Varsovie (1922). Il est alors confronté à une période tourmentée de l'histoire polonaise et ne rentrera en France qu'en 1926, année où il termine la rédaction de ses Mémoires. Visionnaire, Dupont y dénonce la montée des périls en Allemagne, prévoyant l'Anschluss et même la crise de Dantzig qui débouchera sur la Seconde Guerre mondiale. Ce document, inédit à ce jour, constitue un témoignage exceptionnel sur le renseignement français avant et pendant la Grande Guerre, mais aussi sur la personnalité des grands chefs militaires, Joffre, Nivelle ou Pétain, et leurs relations avec les milieux politiques de l'époque.

09/2014

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Romans historiques

Femmes dans la guerre (1914-1918)

Durant cette guerre que nos anciens avaient cru être la dernière, c'est tout un pays qui s'engagea dans un combat titanesque : les hommes, héros parfois involontaires, souvent tragiques, dans les tranchées du front ; les femmes "à l'arrière" pour faire vivre et tourner le pays en plein désarroi. Ces héros à l'uniforme azur, nous en connaissons presque tous l'histoire. Nous célébrons leur sacrifice chaque année le 11 novembre, ainsi qu'en d'autres circonstances, le souvenir des victimes de toutes les guerres qui suivirent. Je me suis souvent demandé pourquoi, à cette même date, nul ne pensait à ces femmes qui, non contentes de les attendre, les remplacèrent et furent une des clés de cette victoire qui coûta tant de vies humaines, militaires et civiles. Cette interrogation fit son chemin et lorsque, peu de temps après, un ami me suggéra d'écrire quelque chose pour le centenaire de l'armistice de 14/18, l'idée devint plus concrète. Il fallait que je raconte la vie des femmes pendant cette difficile période de guerre et que j'en fasse un levier pour parler de leur émancipation future. Durant plusieurs mois, j'ai lu, j'ai écouté témoignages et récits et ce que je découvris de cette période, de cette facette de l'histoire fut une authentique, passionnante et émouvante surprise.

11/2020

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Histoire de France

La grande guerre chimique. 1914-1918

L'histoire de l'arme chimique au cours de la guerre de 1914-1918 est frappée du sceau d'un paradoxe. Si on associe immanquablement les gaz à l'évocation de ce conflit, force est toutefois de constater que l'on sait peu de choses sur cette " guerre dans la guerre ". On ne manque ainsi jamais de souligner les souffrances inouïes endurées par les combattants des deux camps, d'évoquer les ravages provoqués par les gaz. Pourtant, un examen attentif des pertes françaises causées par les gaz sur l'ensemble du front entre février et octobre 1916 permet de constater qu'elles ne représentent que 0,2 % des pertes totales. Au-delà du mythe ou de l'image d'Epinal, il semble donc légitime de s'interroger sur la réalité militaire et l'impact de ces armes sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Des controverses feutrées perdurent, dont la moindre n'est pas de savoir qui fut le véritable initiateur de la guerre chimique. A l'évidence, l'apparition de l'arme chimique sur le champ de bataille de la Grande Guerre ne peut être considérée comme une simple innovation technique. Peut-on pour autant en conclure que son utilisation marque l'avènement de la guerre totale ? Les armes chimiques furent-elles ainsi les premières armes conçues non pas pour conquérir le territoire ennemi mais pour anéantir physiquement l'adversaire ? Le propos de cet ouvrage est donc, au terme d'un éclairage essentiellement militaire, de tenter de mettre en lumière quel fut l'impact de l'arme chimique sur le déroulement des hostilités tant du point de vue humain, industriel, tactique, que stratégique.

10/1998

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Guerre d'Algérie

Alger 1957. La Ferme des Disparus

Où sont enterrés les corps des 3 024 personnes torturées à mort par l'armée française pendant la "bataille" d'Alger en 1957, violant ainsi les lois de la guerre et de l'humanité ? Pour dissimuler cette barbarie, ces milliers de corps ont été subrepticement enfouis avec la complicité d'activistes coloniaux. A travers une investigation minutieuse, l'auteur cherche à redonner à ces Disparus, dépossédés de leur identité et de leur sépulture, figures absolues de l'appartenance à la communauté de l'Homo Sacer, une trace dans l'Histoire de la France et de l'Algérie. Honorer le souvenir des victimes, saluer la dignité de leurs descendants, aider les familles à faire le deuil d'un proche à l'existence toujours niée, contribuent à réconcilier ces deux pays. Au moment où les passés coloniaux et l'autorité des anciens maîtres du monde sont questionnés, il est temps que vérité soit dite sur cette infamie.

06/2021

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Histoire de France

1914-1918. La première guerre mondiale

Cette guerre que l’on croyait être courte aura duré plus de quatre ans et aura mobilisé tant les femmes à l’arrière que les hommes sur le front. Son bilan sera catastrophique sur le plan humain – elle fit plus de 9 millions de morts ! – mais également sur le plan économique et psychologique.

09/2011

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Beaux arts

Maryan. La ménagerie humaine 1927-1977

Pinchas Burstein dit "Maryan" naît en Pologne en 1927. En 1939, ce jeune garçon, doué pour le dessin et le théâtre, voit sa vie basculer. Seul rescapé :de sa famille, il se lance à corps perdu dans la peinture, de Jérusalem à Paris, puis de Paris à New York, où il meurt subitement en 1977. S'il refuse tout au long de sa vie que l'on rapporte sa peinture à son expérience concentrationnaire, il énonce cependant : "Ma peinture est autobiographique. Tout ce que je fais est forcément autobiographique. Je dois être moi dans chaque couleur que j'applique sur la toile". Cette première monographie en français consacrée à l'oeuvre de Maryan restitue, au travers de ses extraordinaires carnets autobiographiques inédits, réalisés en 1971, et de sa galerie de "personnages", son théâtre de l'absurde et de la cruauté.

11/2013

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Littérature française

La haine comme rivale. 1987-1997

La haine aveugle qui s'abattit sur la génération d'après-guerre fut générale. Pour le régime, les jeunes qui contestèrent le mythe d'une nation otage du jacobinisme, du léninisme et, déjà, de l'intégrisme menaçaient la patrie. Les anciens opposants furent exaspérés par des prétentieux s'immisçant dans une scène réservée à l'aristocratie guerrière. Pour les islamistes, les laïcs souillaient la Oumma. Le courant socialiste français diabolisa des intrus réfutant la fable islamo-tiers-mondiste qui devait, sinon occulter, du moins relativiser ses coupables égarements. Exception notable : de son exil, le vieux Boudiaf observait l'antagonisme pouvoir-société. Sitôt rentré, il se voua à la nouvelle cité. Lui aussi fut rattrapé par la haine. Dans ce tome III, on suit l'émergence d'une génération atypique qui transcenda la peur, récusa la haine, osa les rêves d'une Algérie démocratique, d'une Afrique du nord réconciliée avec son histoire et d'une entente adulte avec l'Europe. Un projet qui manqua d'aboutir avec l'insurrection citoyenne de février 2019.

02/2023

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Poésie

Toute la vie. Poèmes 1957-2016

L'ouvrage que nous présentons est de nature anthologique : aucun des nombreux recueils de Fernando Grignola n'ayant été traduit en français, il a paru plus fécond de le faire connaître au public de ce pays par l'intermédiaire d'un choix tiré de ses principaux livres, en proposant une édition bilingue, ou plutôt trilingue, les poèmes d'après 1983 n'étant plus écrits en italien, mais dans le dialecte d'Agno. C'est Christian Viredaz (voir son curriculum dans le dossier) qui en a assuré la traduction. Grignola e l'umanità in versi, " Grignola et l'humanité en vers " : ainsi le critique Renato Martinoni, professeur à l'université de Saint-Gall, intitulait-il un article d'hommage au poète paru dans le Corriere del Ticino le 17 novembre 2008. " L'humanité en vers " : il s'agit moins d'une ambition ou d'une intention de l'oeuvre que du constat reconnaissant qu'établit sa lecture, et auquel voudrait aussi faire songer, au-delà de la " récapitulation biographique ", le titre choisi pour cette anthologie, Toute la vie. Nombre de critiques et de poètes (notamment Renato Martinoni, Flavio Medici, auteur de la préface de ce volume, Ottavio Lurati, Franco Brevini, Pino Bernasconi, Franco Loi) ont reconnu chez Fernando Grignola un observateur ardent, un interprète, un portraitiste de la réalité aussi bien rurale qu'ouvrière d'une région qui résume en elle-même, dans l'histoire de ses transformations, celle du monde moderne chassant celui qui l'a précédé tout en éprouvant pour lui la plus profonde nostalgie. L'articulation décisive de cette oeuvre tient à la coprésence de ce qui est " d'antan " (une idée souvent reprise chez Grignola) dans le pays nourricier (La mamm granda da tücc, " notre grand-mère à tous " est le titre d'un des recueils) et des réalités contemporaines : d'un côté, un pays riche de parfums et d'harmonies, où se retrouver, se rassurer, le pays des racines (le mot revient fréquemment, en écho aussi bien à l'un des premiers emplois de l'auteur, tourneur de racines de bruyère dans une fabrique de pipes...), lié au rythme lent et précis des saisons, des activités humaines, d'une civilisation faite de valeurs et de chaleur humaines ; de l'autre, les cadences et les objets de la société contemporaine, qui ne sont pas sans conséquence, quelle que soit la fascination générale qu'ils exercent : l'irrespect de cette tradition naturelle, les faux mythes, les malheurs de la vie quotidienne (solitude, drogues, aliénation), la " maladie de vivre " que fait naître un monde de guerres et d'injustices éloignant l'homme de ses propres richesses. Mais cette sorte de " grand écart ", ou plutôt de " tension entre le monde des racines et l'univers de la standardisation " (Franco Brevini), a chance de susciter en chacun le besoin de plus en plus secret mais de plus en plus impérieux d'une intimité où retrouver les grandes questions de l'existence - la poésie ayant peut-être pour tâche et pour grandeur de rappeler ce besoin et de lui donner voix. Elle sait à la fois décrire et écouter toutes les réalités possibles, et, en évitant la séduction facile des sentiments prévisibles ou des pensées marquées au coin de l'idéologie, fût-elle écologie, de mettre en lumière la substance des choses et des actes et de se concentrer sur le particulier comme " le signe ", pour reprendre les mots du poète, " d'une réalité plus complexe et universelle " ; à cette fin, à mesure que l'oeuvre se poursuit, Grignola éprouve le besoin d'aller vers " une raréfaction incisive des vers et des mots " proche de l'épigramme, cependant que s'y déploie de loin en loin, entre nostalgie et espoir, indignation parfois devant les signes de la violence, de la ruine, de la dissolution, le sentiment d'un dépassement possible, d'une transcendance à laquelle aspire sa propre foi. - Mais entre nostalgie et espoir, dit Grignola récapitulant son rapport à cette oeuvre-vie, " je choisis ce dernier, même si je suis conscient de mon âge et de ses infirmités, qui me pèsent. Il ne sert à rien de déterrer le passé. C'est à chacun de nous de regarder vers l'avant, de semer et de cultiver le bien. [... ] Je demande seulement un peu de sérénité ; ma foi est sûre, je m'arrête tous les jours dans une église pour prier, en allumant un cierge pour Erica [son épouse décédée]. J'y trouve du réconfort, dans le silence et les grandes déchirures qu'ouvre la foi, où s'apaisent mes angoisses et mes larmes. " Dernier mot, peut-être, d'une oeuvre faite de tendresse pour l'impossible, de colère et de compassion, qui a choisi l'étrange et puissante humilité du dialecte (" poésie capable de se charger de l'histoire de celui qui la parle ou l'écrit ", dit l'auteur) pour ne pas s'éloigner de la réalité qu'elle évoque tout en convoquant " un monde lointain " : " Le dialecte, à mon sens, est comme r'imbiügh, la sève qui à la fin de l'hiver accélère puissamment la résurrection de la plante, et qui vous fait retrouver, dans les moments les plus imprévus, à travers des mots et des expressions qu'on croyait oubliés, des images, des événements, de visages, des voix, des odeurs et des parfums lointains, presque imperceptibles, comme d'une langue retrouvée dans sa pureté. "

01/2023

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Littérature française

Matinée chez la princesse de Guermantes. Cahiers du Temps retrouvé

C'est sous le titre de "Matinée chez la Princesse de Guermantes" que Proust rassemble finalement pour Le Temps retrouvé les deux ultimes chapitres annoncés par lui : "L'Adoration perpétuelle" et "Le Bal de Têtes". Nous en donnons ici la première version complète écrite par lui en 1910-1911. Auparavant, dans une première partie, nous publions le Cahier 51, que l'on peut considérer comme un cahier de préparation et qui est bien antérieur. Quant aux Notes pour Le Temps retrouvé elles s'échelonnent sur quatre années environ, de 1913 à 1916.

11/1982

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Religion

Cahiers Evangile N° 192

Dossier Repères pour une exploration historico-critique du Nouveau Testament. L'exégèse historico-critique, tout le monde en parle et tout le monde porte un jugement positif ou négatif sur son usage. Mais comment se pratique-t-elle ? A quelles questions cherche-t-elle à répondre ? A quelles questions ne peut-elle pas répondre ? Dans ce Cahiers Evangile, Michel Gourgues répond à ces interrogations. Les étudiants seront heureux d'y trouver une véritable méthode de travail. Les enseignants, une mine d'exemples pour illustrer leurs cours de méthodologie. Auteur : Michel Gourgues. Actualités Dimanche de la Parole II En vue du prochain Dimanche de la Parole, le 31 janvier 2021, nous donnons la parole à des chrétiens afin de présenter des propositions qui pourraient être mises en place dans les paroisses. Dans ce numéro, nous sont présentées quelques convictions fortes qui justifient la création d'un groupe de lecteurs de la Parole, au service de la liturgie dominicale, s'il n'en existe pas. Par Jean-Pierre Morin. Des livres. Yves-Marie Blanchard, Femmes du Nouveau Testament / Didier Luciani, Des animaux, des hommes et des dieux. Parcours dans la Bible hébraïque / Régis Burnet, Le Livre de l'Apocalypse.

09/2020

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Sciences historiques

Un marin aviateur dans la grande guerre

De l'Extrême-Orient à l'escadrille côtière de La Baule-Le Croizic, nous suivons, grâce aux archives de sa famille, les aventures d'un jeune menuisier originaire du val de Loire incorporé comme matelot charpentier en 1912. Le déclenchement de la guerre, en août 1914, le surprend à Hokkaïdo où il est embarqué sur le croiseur cuirassé Dupleix. De retour en France, il prend part, au début de 1915, aux croisières de surveillance en Méditerranée occidentale (Baléares, Corse, Sardaigne) puis rallie la base navale de Lemnos en Grèce aux ordres du vice-amiral commandant l'escadre des Dardanelles. En avril 1917, affecté à l'escadrille côtière comme observateur marin bombardier, il assure la défense du littoral atlantique contre l'action des sous-marins allemands et la protection des premiers convois américains à destination de Saint-Nazaire. Robert Palliot, c'était son nom, volera jusqu'en décembre 1918.

09/2011

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Littérature française

Le vaguemestre. 1er août 1914 / décembre 1917

Ce récit reconstitué par un petit-neveu, relate le parcours du sergent Vaguemestre Paul Daumas, mobilisé dès le premier jour de guerre et mort au front le 14 décembre 1917 des suites d'une mauvaise broncho-pneumonie dite "grippe espagnole" contractée dans les lignes... Les lignes, il ne cessa de les sillonner en tous sens, des plaines de Nancy aux tranchées de Verdun, selon sa propre définition : Je cours en zigzags pour essayer d'éviter les balles et je ne sais pas si c'est la bonne méthode ! La méthode n'était certainement pas la plus mauvaise, puisqu'il joua avec la mort pendant plus de trois ans, côtoyant tous les dangers y compris un militärpostbote, ce qui lui valut le Conseil de Guerre. A la nouvelle de son décès, sa mère s'exclama : "Ah ! si j'avais su je serais montée le soigner". Son nom est inscrit sur la pyramide commémorative du monument aux morts du cimetière du Muy (Var), commune dont il était natif. In Memoriam.

11/2018

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Histoire de France

Nuit d'évasion. Souvenir d'un allemand prisonnier en France (1916-1919)

" Cette nuit-là, je pus à peine dormir, si grande était mon espérance. Je rêvai de la beauté du monde extérieur et de ma fuite que j'avais déjà préparée en pensée depuis si longtemps. " Alexander Langsdorff écrit ces lignes alors qu'il prépare une nouvelle évasion. Soldat allemand de 17 ans, il a été fait prisonnier, le 17 octobre 1916, près de Reims. Dès lors, le jeune homme ne pensera plus qu'à s'évader pour rejoindre les lignes allemandes. Malgré de nombreuses tentatives, il sera toujours repris, passera trois années en captivité dans la région d'Avignon et de Marseille, et échappera de peu à la peine de mort pour avoir volé et porté un uniforme français... Mais la chance finira par lui sourire : en 1919, il réussira à fausser compagnie à ses geôliers et, après une cavale d'une semaine, rejoindra enfin l'Allemagne : " je passai par le dernier contrôle américain via Westerwald. Le train roula dans la nuit vers Limburg. Je me tenais à la fenêtre et regardais en haut les étoiles, plein de reconnaissance. Sauvé, enfin, enfin ! "

04/2014

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 8, Vers "Les Fruits du Congo" ou le roman-mirage (mars 1947 - décembre 1951)

La sortie des "temps noirs" ne signifie pas, pour Henri Pourrat et Alexandre Vialatte, la fin des difficultés - bien au contraire. Les deux amis maintiennent le rythme élevé de leur correspondance : de 1947 à 1951, ils s'échangent quelque cent quatre-vingts lettres et cartes postales. Tout en menant à bien des ouvrages très divers, Pourrat se consacre de plus en plus au Trésor des Contes, pour lequel il aura à sa mort (1959) collecté et réécrit plus de mille contes. Vialatte, quant à lui, écrit (1947-1949) puis réécrit (1949-1951) son oeuvre majeure : Les Fruits du Congo. Son ami l'exhorte constamment à finir son roman et à cesser de le faire reculer à l'horizon comme un mirage inaccessible. L'édition française étant en crise grave, l'un et l'autre rencontrent les pires difficultés pour se faire publier ; ils supportent mal que les interminables discussions avec leurs éditeurs empiètent sur le temps de l'écriture. Cependant, Pourrat, qui avait obtenu le Goncourt en 1941 pour Vent de Mars reçoit en 1951 le prix Louis Barthou de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre. Vialatte obtient le prix Veillon pour Les Fruits du Congo à sa deuxième tentative en février 1950. Jusqu'à la publication chez Gallimard en septembre 1951, il retravaille constamment son volume, le modifie, le raccourcit. Il manque toutefois le Goncourt 1951 décerné à Julien Gracq pour Le Rivage des Syrtes. Ainsi s'achève pour Vialatte l'ère des fictions commencée dans les années 1920 ; trente ans plus tard, il a enfin réussi à écrire le roman-somme dont le mirage le hantait depuis sa jeunesse.

01/2019

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Littérature française

Basta. 1912-1964

Petit- ls d'immigrés libanais, originaires de l'arrondissement de Basta, à Beyrouth Ouest, et installés au Canada durant la guerre civile, Labib est très proche de ses grands-parents avec lesquels il discute souvent. Au coeur de leurs conversations revient, tel un leitmotiv, la question de l'adaptation du nouvel arrivant dans son pays d'accueil. Quelles traditions conserver et quelles autres laisser derrière soi ? Première et troisième génération ont chacune leur mot à dire.

03/2020

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015

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Beaux arts

Correspondance (1893-1912)

Riche de près de 300 lettres, la correspondance entre Auguste Rodin (1840-1917) et Antoine Bourdelle (1861-1929) couvre quelque vingt années de création et d'amitié qui voient, de 1893 à 1913, les deux artistes échanger autour de l'art et de la vie. Aux premiers envois qui trahissent des rapports hiérarchiques et déférents s'ensuivent rapidement des lettres où sourdent la sympathie et la complicité. Au praticien Bourdelle et au maître "Monsieur Rodin" succèdent de "chers amis" pleins d'une admiration réciproque. Sous la plume des deux artistes défilent les années et les questions, les doutes et les craintes. On y parle de la taille des marbres, on y dit la peur de ne pouvoir tenir les délais, on y écrit les succès. Ici l'argent qui ne vient pas, les comptes que l'on règle, le conseil esthétique, là les joies que l'on partage. C'est l'histoire de l'art qui se lit et s'écrit, c'est l'histoire, enfin, de deux hommes décidés à s'aider et à collaborer, coûte que coûte.

05/2013

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Sciences historiques

Rouen 1914-1918

Ce livre, publié à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, concerne Rouen, principale base durant quatre ans des armées du Commonwealth en France. Devenue, l'espace du conflit, premier port de France, Rouen, capitale de la Normandie, n'a jamais été aussi cosmopolite. Nous avons rassemblé, pour cet ouvrage, une iconographie importante, en partie inédite, pour illustrer deux textes écrits à la fin de la guerre sous les plumes de Georges Dubosc et de Colette Yver.

07/2014

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Littérature française (poches)

Journaux. 1912-1940

Lorsque Stefan Zweig rédige au Brésil, peu avant son suicide, le testament spirituel du Monde d'hier, il ne dispose plus de ces journaux rédigés à différentes périodes de sa vie. En contrepoint au superbe tableau autobiographique, ceux-ci nous livrent sans apprêts, au jour le jour, les réactions et les pensées de l'écrivain. Ce sont d'abord Vienne et Paris à la veille de la Grande Guerre : les succès littéraires, l'amitié de Rolland, de Rilke, de Verhaeren, les aventures amoureuses multiples et sans lendemain. Puis viennent la révolte et l'écœurement devant " l'immense absurdité du massacre ". Ensuite, dans l'Europe en lambeaux où montent les périls du nazisme, nous voyons le pessimisme et l'angoisse d'un homme de plus en plus solitaire qui, de l'Angleterre au Brésil et à New York, cherche un havre qu'il désespère de trouver. Sans cesse abandonnés et repris, ces journaux nous permettent une approche intime et souvent poignante de l'auteur du Joueur d'échecs.

01/2001

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Histoire de France

Marseille 1914-1918

26 juillet 1914 : Le Petit Provencal s'inquiète de "la plus grave menace pour la paix de l'Europe qu'on ait enregistrée depuis longtemps". Les crieurs de journaux sont dès lors assaillis, les kiosques assiégés, et le spectre de la guerre se met à hanter les conversations des Marseillais... Les hommes partent au front, la cité phocéenne plonge dans le silence et dans une attente anxieuse. 14 août 1914 : l'arrivée de premiers convois blessés, les premiers tués... Et c'est au moment où les Marseillais commencent à saisir concrètement l'ampleur du drame et comptent leurs premiers morts que la calomnie s'abat sur la Provence et sur Marseille en particulier... Dès les premières défaites, on cherche des coupables : ce seront les soldats du Midi, ces Méridionaux abrutis de soleil, aussi paresseux que forts en gueule... Les journaux parisiens se déchaînent, les quotidiens marseillais ripostent pour soutenir leurs soldats... Jean-Yves Le Naour, d'une écriture vive et efficace, nous raconte la rumeur, le rôle des journaux de l'époque, la mauvaise réputation des gens du midi, l'arrivée des troupes coloniales, la générosité des populations marseillaises et le soulagement de la fin de la guerre.

09/2014

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Généralités

Hartmannswillerkopf. 1914-1918

L'Hartmannswillerkopf est un massif dominant la plaine d'Alsace qui fut, en 1915, le théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands. Ce haut lieu de la Grande Guerre est sanctifié par le sacrifice de milliers de soldats des deux camps. Un des quatre monuments nationaux français y a été construit. Aucun livre n'a retracé par le texte et l'image les quatre années de guerre à l'Hartmannswillerkopf. Rédigé à partir de sources à la fois françaises et allemandes, celui-ci présente les doctrines qui avaient cours avant 1914 dans les domaines de la guerre de montagne et de la guerre de siège, et il brosse un panorama complet du champ de bataille et de son organisation au fil de la lutte. Plusieurs chapitres exposent notamment les opérations de l'année 1915, au cours de laquelle chacun des adversaires se dispute âprement le sommet de la montagne. Les opérations des années 1916 à 1918 font, quant à elles, l'objet de développements originaux, avec la narration d'épisodes méconnus, comme la terrible guerre des gaz à la fin de 1918.

07/2022

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Histoire de France

Prisonniers 1914-1918

L'imaginaire de la première guerre mondiale s'embarrasse peu des prisonniers ! Le relatif oubli du prisonnier de guerre français n'est pas récent. Au lendemain du conflit, les contemporains tentèrent de masquer cette réalité en valorisant d'autres figures cardinales. Certains magnifièrent le Poilu, un auteur de hauts faits d'armes pendant que d'autres insistaient sur le sacrifice de toute une génération, dans un culte exclusif des victimes du conflit. Parti dans l'anonymat de la guerre de masse, oublié dans les camps allemands, rentré au pays dans cette ambiance paroxystique de deuil patriotique, le prisonnier de guerre ne pouvait légitimement trouver sa place dans cette société. Il allait errer dans ce monde de l'entre-deux-guerres d'abord, puis dans les mémoires, sans aucune reconnaissance de sa souffrance… Découvrir, à partir de son courrier, le cheminement d'un prisonnier de la première guerre mondiale nous permet d'appréhender une réalité complexe. Plus encore que ce sort commun partagé par tous les prisonniers, l'auteur nous fait vivre une véritable odyssée qui nous mène des combats de 1914 au retour au pays en 1919, en passant par les divers camps d'internement qui furent autant d'épreuves pour les captifs.

08/2013